Mon Ebook à moi
Cette fonctionnalité est encore expérimentale.Analyse croisée
Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase
Analyser avec un autre point de vue
Objectif
- Réfléchir ensemble et débloquer une situation
- Créer du lien
- Evaluer et apprendre ensemble
Type d'outil
- Pair à pair
Taille du groupe
- De 2 à 5 personnes
Durée
- 30 à 60 min
Faisable à distance ?
Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères)
Objet : analyser son projet, aidé par une tierce personne qui aide à accoucher, verbaliser son analyse.
Déroulé détaillé
En binôme et de manière séquentielle, chaque membre du binôme expose son analyse, sur la moitié du temps puis on inverse.
Un angle doit être choisi pour fournir une grille d'analyse.
Par exemple :
Un angle doit être choisi pour fournir une grille d'analyse.
Par exemple :
- En quoi le projet support est-il ou coopératif et/ou collaboratif et/ou participatif ? Ou pas ...
- Quelle est la part de contrôle/planification et de "chaos" dans mon projet ...
- Quelle est la part d'actifs / réactifs, d'observateurs repérés ?
- Où sont les communs partagés dans vos projets : vos ressources, visibles , ré-utilisables ? commun = licences libres / ouvertes
Matériel nécessaire
une fiche pour poser par écrit son analyse : papier ou numérique
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions
Pierre-Yves Cavellat
État de la ressource
Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Bataille de boules de papier
Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase
Créer de l'interconnaissance : les participants se découvrent et se rencontrent.
Objectif
- Réguler l'énergie
- Créer du lien
Type d'outil
- Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
- De 6 à 12 personnes
- De 13 à 30 personnes
- Plus de 30 personnes
Durée
- moins de 10 min
- 10 à 30 min
Faisable à distance ?
Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Résumé du déroulé (500 caractères)
1. Chacun·e écrit 2 choses sur soi-même sur une feuille de papier.
2. On en fait une boule de papier, qu'on jette dans la pièce
3. On ramasse une boule au hasard, on la déplie et on doit retrouver son auteur·e
2. On en fait une boule de papier, qu'on jette dans la pièce
3. On ramasse une boule au hasard, on la déplie et on doit retrouver son auteur·e
Déroulé détaillé
Un jeu qu'on peut utiliser en energyser ou pour faire connaissance.
Chaque participant·e fait une boulette de papier avec une feuille sur laquelle il·elle a écrit deux choses qui la concernent, l'une physique, l'autre non visible. Puis, c'est la bataille de boules de papier ! Enfin, chacun ramasse une boule et doit retrouver son·sa propriétaire.
Pour voir le format en vidéo :
Chaque participant·e fait une boulette de papier avec une feuille sur laquelle il·elle a écrit deux choses qui la concernent, l'une physique, l'autre non visible. Puis, c'est la bataille de boules de papier ! Enfin, chacun ramasse une boule et doit retrouver son·sa propriétaire.
Pour voir le format en vidéo :
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter
à éviter en trop petit groupe : il y en a toujours un pour ramasser sa boulette... et après il.elle l'échange avec un.e autre et... le jeu perd sa saveur...
Au moins 8/10 participant.e.s et moins on est nombreux, plus il faut organiser la retombée et le piochage des boulettes ;-))
Au moins 8/10 participant.e.s et moins on est nombreux, plus il faut organiser la retombée et le piochage des boulettes ;-))
Variantes et bonifications (notamment à distance)
En mode energyser : les descriptions physiques sur les boules de papier doivent être assez précises pour que la recherche aille vite.
En mode interconnaissance : les descriptions physiques doivent être moins précises pour inciter les participant·e·s à se parler davantage.
À la place des boules de papier, on peut faire des avions ! Ça vole et c'est beau :-)
En mode interconnaissance : les descriptions physiques doivent être moins précises pour inciter les participant·e·s à se parler davantage.
À la place des boules de papier, on peut faire des avions ! Ça vole et c'est beau :-)
Matériel nécessaire
Des feuilles et des stylos
Licence d'utilisation la ressource
CC 0
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions
Gatien Bataille l'inventeur, Sarah Gaucher la rédactrice
État de la ressource
Diffusable
Fichier : BatailleDeBoulesDePapier_fichierressource_bataille-boules-papier.odt
Download
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Brainstorming en file indienne
Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase
Spontané, dynamique et ludique ce brainstorming qui réveille !
Objectif
- Réguler l'énergie
- (co)-produire
Type d'outil
- Animation de groupe
Taille du groupe
- De 13 à 30 personnes
- Plus de 30 personnes
Durée
- 10 à 30 min
Faisable à distance ?
Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Déroulé détaillé
Un outil de brainstorming qui met en mouvement le corps et l'esprit !
Utilité
Cette technique d'animation permet à un groupe d'exprimer toutes ses idées ou représentations autour d'un sujet. Elle est particulièrement adaptée quand vous souhaitez effectuer un brainstorming avec un groupe sans passer par une séquence qui nécessite trop d'écoute.
Déroulement
Avantages
Utilité
Cette technique d'animation permet à un groupe d'exprimer toutes ses idées ou représentations autour d'un sujet. Elle est particulièrement adaptée quand vous souhaitez effectuer un brainstorming avec un groupe sans passer par une séquence qui nécessite trop d'écoute.
Déroulement
- Demandez au groupe de se positionner en deux files indiennes parallèles, face à un grand tableau blanc ou à deux feuilles de paperbord
- Donnez un feutre à la première personne de chaque file et invitez chacun à exprimer ses idées sur le sujet posé directement en écrivant sur le tableau (ce peut être un concept ou une question)
- Une fois que le·la premier·e de la file a finit, il·elle donne son feutre au second, se replace derrière s'il·elle le souhaite, et ainsi de suite...
Avantages
- Permet de prendre connaissance des représentations de tou·te·s sans nécessiter trop d'écoute
- Permet à chacun·e de prendre connaissance des idées des autres au moment où il·elle le souhaite
- Permet des échanges informels / de se resservir un café tout en étant en file indienne
Variantes et bonifications (notamment à distance)
- Possibilité d'animer la séquence autour d'une question, et de constituer deux files pour deux réponses possibles, en permettant à chacun de passer zéro, une ou plusieurs fois dans chaque file
Matériel nécessaire
- Deux feuilles de paperboard (ou 2 colonnes sur un tableau classique)
- Des feutres
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions
Romain Lalande
État de la ressource
Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Préparation
Préparer les deux feuilles de paperboard ou le tableau blanc en inscrivant la thématique ou le sujet du brainstorming bien en évidence.
Canevas graphique
Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase
Un format graphique et coopératif pour exprimer son sentiment, seul et en équipe
Objectif
- (co)-produire
Type d'outil
- Animation de groupe
Faisable à distance ?
Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Résumé du déroulé (500 caractères)
0. Préparer le canevas, sur une feuille de paperboard
1. Raconter une histoire
2. Consigne
1. Raconter une histoire
2. Consigne
Déroulé détaillé
0. Préparer le canevas, sur une feuille de paperboard : dessiner des collines, des moyennes montagnes et de hauts sommets enneigés. Ajouter quelques sapins (forêt profonde) et des ruisseaux (fonte des neiges) menant à une rivière (ou torrent)
1. Raconter une histoire : la présentation au groupe de ce format passe par une histoire racontée, étayée d’exemples inventés. L’objectif est d’ouvrir l’imaginaire pour stimuler la créativité, le grand objectif de ce format étant de permettre de faire prendre conscience du chemin parcouru en équipe lors du travail en POP. Il est attendu de faire sortir les difficultés, tensions, joies, et autres sentiments, en passant par le dessin et la discussion (métaphorique).
L’histoire concerne donc :
2. Consigne : « Placez le point de départ, dessinez vous. Racontez votre cheminement en groupe pour ce travail, et placez votre point d’arrivée »
Travail en groupe comme le groupe de POP, temps à évaluer selon les personnes, la taille du groupe (au moins 30min). Idéal en reprise de début d’après-midi, après un énergiseur graphique type « portraits en aveugle »
1. Raconter une histoire : la présentation au groupe de ce format passe par une histoire racontée, étayée d’exemples inventés. L’objectif est d’ouvrir l’imaginaire pour stimuler la créativité, le grand objectif de ce format étant de permettre de faire prendre conscience du chemin parcouru en équipe lors du travail en POP. Il est attendu de faire sortir les difficultés, tensions, joies, et autres sentiments, en passant par le dessin et la discussion (métaphorique).
L’histoire concerne donc :
- les personnages = membres du POP
- le point de départ : R2, choix du sujet
- l’arrivée : aujourd’hui le R3, compte rendu du travail effectué
- le parcours : des hauts et des bas représentés par des sommets de hauteurs différentes, une météo variable, une forêt profonde, un torrent, des crevasses à franchir, une grotte sombre,
2. Consigne : « Placez le point de départ, dessinez vous. Racontez votre cheminement en groupe pour ce travail, et placez votre point d’arrivée »
Travail en groupe comme le groupe de POP, temps à évaluer selon les personnes, la taille du groupe (au moins 30min). Idéal en reprise de début d’après-midi, après un énergiseur graphique type « portraits en aveugle »
Variantes et bonifications (notamment à distance)
Attention cette rétrospective ne concerne que l’aspect « humain » du travail, ce n’est pas le support pour présenter le contenu produit.
La métaphore de la randonnée en montagne est choisie ici pour illustrer visuellement le parcours d'un groupe; amené à travailler ensemble sur un projet (le POP). En choisissant une autre métaphore, et une autre histoire on peut imaginer une infinité de variantes !
La métaphore de la randonnée en montagne est choisie ici pour illustrer visuellement le parcours d'un groupe; amené à travailler ensemble sur un projet (le POP). En choisissant une autre métaphore, et une autre histoire on peut imaginer une infinité de variantes !
Matériel nécessaire
paperboard, feutres (et autres selon l’inspiration)
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions
melanie lacayrouze
État de la ressource
Diffusable
Fichier : CanevasGraphique_fichierressource_trame_debrief_pop.jpg
Download
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Préparation
0. Préparer le canevas, sur une feuille de paperboard : dessiner des collines, des moyennes montagnes et de hauts sommets enneigés. Ajouter quelques sapins (forêt profonde) et des ruisseaux (fonte des neiges) menant à une rivière (ou torrent)
1 . Raconter une histoire : la présentation au groupe de ce format passe par une histoire racontée, étayée d’exemples inventés. L’objectif est d’ouvrir l’imaginaire pour stimuler la créativité, le grand objectif de ce format étant de permettre de faire prendre conscience du chemin parcouru en équipe lors du travail en POP. Il est attendu de faire sortir les difficultés, tensions, joies, et autres sentiments, en passant par le dessin et la discussion (métaphorique).
L’histoire concerne donc :
2. Consigne : « Placez le point de départ, dessinez vous. Racontez votre cheminement en groupe pour ce travail, et placez votre point d’arrivée »
Travail en groupe comme le groupe de POP, temps à évaluer selon les personne, la taille du groupe (au moins 30min). Idéal en reprise de début d’après midi, apres un énergiseur graphique type « portraits en aveugle »
1 . Raconter une histoire : la présentation au groupe de ce format passe par une histoire racontée, étayée d’exemples inventés. L’objectif est d’ouvrir l’imaginaire pour stimuler la créativité, le grand objectif de ce format étant de permettre de faire prendre conscience du chemin parcouru en équipe lors du travail en POP. Il est attendu de faire sortir les difficultés, tensions, joies, et autres sentiments, en passant par le dessin et la discussion (métaphorique).
L’histoire concerne donc :
- les personnages = membres du POP
- le point de départ : R2, choix du sujet
- l’arrivée : aujourd’hui le R3, compte rendu du travail effectué
- le parcours : des hauts et des bas représentés par des sommets de hauteurs différentes, une météo variable, une forêt profonde, un torrent, des crevasses à franchir, une grotte sombre,
2. Consigne : « Placez le point de départ, dessinez vous. Racontez votre cheminement en groupe pour ce travail, et placez votre point d’arrivée »
Travail en groupe comme le groupe de POP, temps à évaluer selon les personne, la taille du groupe (au moins 30min). Idéal en reprise de début d’après midi, apres un énergiseur graphique type « portraits en aveugle »
Co-définition d'accords de groupes
Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase
Favoriser le sentiment de sécurité en validant un cadre de fonctionnement commun
Objectif
- Ouvrir et clôturer
- Décider ensemble et s'aligner
Type d'outil
- Processus de gouvernance
- Animation de groupe
Taille du groupe
- De 2 à 5 personnes
- De 6 à 12 personnes
- De 13 à 30 personnes
- Plus de 30 personnes
Durée
- 10 à 30 min
Faisable à distance ?
Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères)
1/ Expression des besoins individuels
2/ Tour de clarifiation et proposition de bonifications
3/ Tour d'objection
3/ Validation collective
4/ Se mettre d'accord sur le prochain temps de validation
5/ Vérifier régulièrement (ou à la fin de la réunion) avec les participant.e.s que les accords ont bien été respectés
2/ Tour de clarifiation et proposition de bonifications
3/ Tour d'objection
3/ Validation collective
4/ Se mettre d'accord sur le prochain temps de validation
5/ Vérifier régulièrement (ou à la fin de la réunion) avec les participant.e.s que les accords ont bien été respectés
Déroulé détaillé
Les accords de groupes peuvent se définir comme la formalisation d'un cadre collectif qui sécurise la participation des individus à un temps de réunion et qui permet ainsi de remplir les besoins individuels de chacun des participant.es.
Nous pouvons aussi les appeler "cadre commun".
Toutes les informations sur les accords de groupes dans cette fiche : https://interpole.xyz/?DefinirDesAccordsDeGroupe
Les accords de groupes peuvent être animés en 5 phases distinctes :
1/ Expression des besoins individuels : "pour me sentir bien dans ce collectif ET que le groupe soit efficient pour ce temps donné j'ai besoin de..."
Chacun·e énonce son ou ses besoins, y compris les animateurs ou formateurs.
Les besoins peuvent notamment être :
- organisationnels (besoin de finir à l'heure, besoin de pouvoir m'assoir, besoin de connaitre le déroulé... )
- relationnels (besoin de se tutoyer, besoin que la parole circule de manière équilibré, besoin de ne pas être interrompu...)
- physiologiques (besoin de pauses régulière, besoin de ne pas rester assis toute la journée...)
- personnels (besoin de pouvoir regarder mes e-mails à la pause, besoin de ne pas être touché...)
2/ Tour de clarification : C'est l'occasion de relire les accords de groupe et de vérifier qu'ils soient claires pour tous.tes. Si besoin ils peuvent être discuter et clarifier. C'est également à ce moment là qu'ils peuvent être bonifiés.
3/ Tour d'objection : Si un·e des participant·e considère que le besoin des autres rencontre une de ses limites et va l’empêcher de trouver sa place dans le groupe, il·elle peut émettre une objection ET proposer une solution pour lever son objection.
Cette proposition alternative doit être acceptée par la personne qui a émis le besoin.
Puis la nouvelle version des accords de groupe est à nouveau soumise à objection par l'ensemble du groupe.
3/ Validation collective. Les accords sont adoptés collectivement, et tous les membres du groupe seront donc co-garants de leur respect.
L'adoption peut être matérialisée par le fait que chacun lève la main pour donner son accord ou fasse un signe particulier, dise oui... Une participation active à la validation permet de s'assurer que tou·te·s aient entendu et validé.
4/ Se mettre d'accord sur le prochain temps de validation/rediscussion des accords (prochaine réunion, formation...)
5/ Vérifier régulièrement (ou à la fin de la réunion) avec les participant.e.s que les accords ont bien été respectés, et si non, comprendre pourquoi (un des accords ne correspond pas aux besoins du groupe ou difficulté d'être co-garants...)
Nous pouvons aussi les appeler "cadre commun".
Toutes les informations sur les accords de groupes dans cette fiche : https://interpole.xyz/?DefinirDesAccordsDeGroupe
Les accords de groupes peuvent être animés en 5 phases distinctes :
1/ Expression des besoins individuels : "pour me sentir bien dans ce collectif ET que le groupe soit efficient pour ce temps donné j'ai besoin de..."
Chacun·e énonce son ou ses besoins, y compris les animateurs ou formateurs.
Les besoins peuvent notamment être :
- organisationnels (besoin de finir à l'heure, besoin de pouvoir m'assoir, besoin de connaitre le déroulé... )
- relationnels (besoin de se tutoyer, besoin que la parole circule de manière équilibré, besoin de ne pas être interrompu...)
- physiologiques (besoin de pauses régulière, besoin de ne pas rester assis toute la journée...)
- personnels (besoin de pouvoir regarder mes e-mails à la pause, besoin de ne pas être touché...)
2/ Tour de clarification : C'est l'occasion de relire les accords de groupe et de vérifier qu'ils soient claires pour tous.tes. Si besoin ils peuvent être discuter et clarifier. C'est également à ce moment là qu'ils peuvent être bonifiés.
3/ Tour d'objection : Si un·e des participant·e considère que le besoin des autres rencontre une de ses limites et va l’empêcher de trouver sa place dans le groupe, il·elle peut émettre une objection ET proposer une solution pour lever son objection.
Cette proposition alternative doit être acceptée par la personne qui a émis le besoin.
Puis la nouvelle version des accords de groupe est à nouveau soumise à objection par l'ensemble du groupe.
3/ Validation collective. Les accords sont adoptés collectivement, et tous les membres du groupe seront donc co-garants de leur respect.
L'adoption peut être matérialisée par le fait que chacun lève la main pour donner son accord ou fasse un signe particulier, dise oui... Une participation active à la validation permet de s'assurer que tou·te·s aient entendu et validé.
4/ Se mettre d'accord sur le prochain temps de validation/rediscussion des accords (prochaine réunion, formation...)
5/ Vérifier régulièrement (ou à la fin de la réunion) avec les participant.e.s que les accords ont bien été respectés, et si non, comprendre pourquoi (un des accords ne correspond pas aux besoins du groupe ou difficulté d'être co-garants...)
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter
Lors de la constitution du cadre collectif : pour chaque besoin dessiner une "case à cocher", permet de valider en fin de séance la tenue du contrat de manière plus simple et visuelle. Vous pouvez également les encercler entièrement dans un "cadre - bocal". La notion de cadre devient visuelle.
Points d'attention
La mise en place commune de cadre d'expression sereine ne garantie pas la conscience de moyens d'actions. Pour permettre au plus grand nombre d'être garant-acteur selon ses dispos et envies, afficher de manière visible un document reprenant les principales actions qui dérangent, le plus souvent entendues (discussions croisées, téléphone qui sonne...) et les moyens d'agir autrement ainsi que les points d'attention... Cette fiche peut être une base si le groupe qui se retrouve se l'approprie, l'adapte, la bonifie ...
Variantes et bonifications en plein air, dans la rue
Affichage permanent visible des situations qui entravent une expression et communication sereine et les moyens d'actions.... Ces fiches s'alimentent en permanence des situations (interactions)...
Variantes et bonifications (notamment à distance)
Possibilité de proposer un temps créatif pour matérialiser ces accords de groupe et d'en faciliter l'ancrage. Variante particulièrement adaptée à des groupes d'enfants.
A distance, il est particulièrement utile de co-construire des accords de groupe pour préciser les règles d'une réunion en visio. Ou plus largement de l'usage des outils numériques d'un collectif.
L'animateurice peut enrichir et proposer des accords de groupe qui lui parraissent important :
- Faire de son mieux : rappel que ces accords son un idéal mais il n'est pas toujours possible d'être parfaits (bienveillant, à l'écoute, à l'heure etc.)
- Règle des 2 pieds : être 100% là (sans regarder son téléphone, ses e-mails etc.) mais pouvoir s'extraire ou ne pas participer à une animation si autre priorité ou pas d'envie.
- Pouvoir prendre des photos : demander aux participants de pouvoir prendre des photos et leur proposer de nous indiquer personnellement s'ils ne sont pas d'accord afin de les "éviter"
- Règles sanitaires : lors de la crise du COVID il était également important de valider les usages en terme de sécurité sanitaire
A distance, il est particulièrement utile de co-construire des accords de groupe pour préciser les règles d'une réunion en visio. Ou plus largement de l'usage des outils numériques d'un collectif.
L'animateurice peut enrichir et proposer des accords de groupe qui lui parraissent important :
- Faire de son mieux : rappel que ces accords son un idéal mais il n'est pas toujours possible d'être parfaits (bienveillant, à l'écoute, à l'heure etc.)
- Règle des 2 pieds : être 100% là (sans regarder son téléphone, ses e-mails etc.) mais pouvoir s'extraire ou ne pas participer à une animation si autre priorité ou pas d'envie.
- Pouvoir prendre des photos : demander aux participants de pouvoir prendre des photos et leur proposer de nous indiquer personnellement s'ils ne sont pas d'accord afin de les "éviter"
- Règles sanitaires : lors de la crise du COVID il était également important de valider les usages en terme de sécurité sanitaire
Matériel nécessaire
Prise de notes sauvegardée
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions
Audrey Auriault complété par Laure Beyler
État de la ressource
Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Dessine moi l'Internet
Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase
Dessiner pour partager ses représentations... et voir le fonctionnement du oueb
Objectif
- Réguler l'énergie
- Créer du lien
- (co)-produire
Type d'outil
- Autres
Taille du groupe
- De 6 à 12 personnes
- De 13 à 30 personnes
- Plus de 30 personnes
Faisable à distance ?
Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Déroulé détaillé
"Dessine moi internet" est un format d'animation intéressant pour introduire des séances où il est important que les participant·e·s sachent distinguer un logiciel de sa mise à disposition en ligne par un hébergeur.
Il est souvent utilisé avant une session de formation sur certains services en ligne ou sur un CMS, afin de s'assurer que les participant·e·s disposent d'une culture numérique de base à même de leur permettre de faire des choix éclairés en la matière... et de mettre le bon sens derrière des mots aux contours souvent flous (serveurs, service en ligne,...).
Sa puissance réside dans le fait qu'il part des représentations des participant·e·s, ce qui lui permet de s'adapter à chaque groupe.
Il a été créé dans le cadre de la formation Animacoop.
A cette étape, nous observons généralement trois types de représentation d'internet :
En s'appuyant sur les éléments relevés dans la phase précédente et sur le vocabulaire utilisé par les participant·e·s, l'animateur·trice apporte un éclairage sur le fonctionnement réel d'internet. Il est très important ici de s'appuyer sur les étapes précédentes et sur les dessins des participants afin de bien ancrer cet apport dans l'imaginaire collectif qui s'y est construit. On évite ainsi d'effectuer un apport de contenu basé sur un champs lexical hors sol.
Il est ainsi possible de redessiner un schéma, mais uniquement si aucun des éléments produits par les groupes ne peut être utilisé, et il faut alors l'expliciter. En tous cas, il est recommandé de ne pas partir d'un dessin déjà tout fait.
C'est le moment d'insister en particulier sur les lacunes relevées, et de mettre en lumière les points qui étaient déjà bien compris par tou·te·s. En s'appuyant sur les dessins les moins techniques, il est aussi possible d'élargir aux usages variés du web, aux impacts de l'omniprésence de ces services dans nos vies, et pourquoi pas rappeler l'utopie originelle.
L'objectif principal sera qu'en ressortant, chacun·e comprenne les mots liés à internet et les éléments techniques qui se cachent derrière. Voici une petite liste non exhaustive des notions, mots-clés généralement abordées à cette étape ou de phrases qu'on y a entendu prononcées :
Si le groupe dispose d'un·e "geek" doué·e de bonnes capacités de vulgarisation et de synthèse, n'hésitez pas à lui laisser la main ;-)
Quelques ressources sur lesquelles s'appuyer :
Il est souvent utilisé avant une session de formation sur certains services en ligne ou sur un CMS, afin de s'assurer que les participant·e·s disposent d'une culture numérique de base à même de leur permettre de faire des choix éclairés en la matière... et de mettre le bon sens derrière des mots aux contours souvent flous (serveurs, service en ligne,...).
Sa puissance réside dans le fait qu'il part des représentations des participant·e·s, ce qui lui permet de s'adapter à chaque groupe.
Il a été créé dans le cadre de la formation Animacoop.
Durée
45mnObjectif
- Disposer d'éléments de culture numérique de base pour comprendre le fonctionnement du web.
- Se mettre en énergie collectivement.
Déroulement
Le format part de la représentation des participant·e·s (recueillie à l'écrit et à l'oral) pour aboutir à un exposé synthétique du fonctionnement du oueb.Temps 1 - Créativité | 10mn
Cette première partie est très simple :- Répartir les participant·e·s en trois groupes ou plus d'au moins deux participant·e·s. Chaque groupe doit disposer d'un espace dédié (une table séparée des autres par exemple)
- Donner à chaque groupe un support pour écrire ou dessiner, des feutres et tout autre matériel créatif disponible (gommettes, ...)
- Donner la consigne "Dessinez-moi Internet". En cas de question, ne pas donner plus de précision afin de laisser chaque groupe donner libre court à son imaginaire à partir de cette consigne floue.
- Passer dans les groupes afin de rassurer en cas de blocage (ça n'arrive en principe jamais)
- Au bout de dix minutes, demander aux groupes de stopper. Laisser 5 minutes supplémentaires si vous l'estimez utile.
A cette étape, nous observons généralement trois types de représentation d'internet :
- Techniques : des serveurs, situés sur une planète, reliés par des câbles à d'autres serveurs et à des ordinateurs.
- Par les usages : représentation des usages d'internet par les participant·e·s (logo des services utilisés, mots-clés)
- Philosophicometaphoriques : des nuages, des cœurs, des étoiles, des gentils CHATONS, parfois le diable représenté par son point G.
Temps 2 - débrief / exposé | 10mn
- Afficher les productions des participant·e·s
- Reformer un grand groupe
- Donner la parole successivement à chaque groupe (3mn maximum) afin qu'ils vous expliquent leur dessin
- Laisser chaque groupe choisir qui présente, mais inciter à l'action afin que ça ne prenne pas trop de temps à se décider.
- L'animateur·trice relève de son côté les compréhensions d'internet fausses, ou qui s'opposent entre les groupes
Temps 3 - apport de contenu | 10mn
En s'appuyant sur les éléments relevés dans la phase précédente et sur le vocabulaire utilisé par les participant·e·s, l'animateur·trice apporte un éclairage sur le fonctionnement réel d'internet. Il est très important ici de s'appuyer sur les étapes précédentes et sur les dessins des participants afin de bien ancrer cet apport dans l'imaginaire collectif qui s'y est construit. On évite ainsi d'effectuer un apport de contenu basé sur un champs lexical hors sol.
Il est ainsi possible de redessiner un schéma, mais uniquement si aucun des éléments produits par les groupes ne peut être utilisé, et il faut alors l'expliciter. En tous cas, il est recommandé de ne pas partir d'un dessin déjà tout fait.
C'est le moment d'insister en particulier sur les lacunes relevées, et de mettre en lumière les points qui étaient déjà bien compris par tou·te·s. En s'appuyant sur les dessins les moins techniques, il est aussi possible d'élargir aux usages variés du web, aux impacts de l'omniprésence de ces services dans nos vies, et pourquoi pas rappeler l'utopie originelle.
L'objectif principal sera qu'en ressortant, chacun·e comprenne les mots liés à internet et les éléments techniques qui se cachent derrière. Voici une petite liste non exhaustive des notions, mots-clés généralement abordées à cette étape ou de phrases qu'on y a entendu prononcées :
- Internet, c'est basé sur un langage commun (standard) pour les machines qui permet aux ordinateurs de communiquer entre eux
- Mon ordinateur peut communiquer avec tous les autres grâce à un langage partagé, mais comme des fois j'éteins mon ordinateur, il faut un serveur ou un ordinateur à distance pour que les autres puissent y accéder tout le temps
- Internet passe par des tuyaux sur la terre et dans la mer (plutôt que par des satellites), l'ensemble forme un réseau. S'il n'y a pas de câble, c'est un réseau local. Si on peut y accéder depuis n'importe où, c'est "sur internet".
- Un serveur c'est un gros ordinateur allumé en permanence
- On peut installer des logiciels sur un serveur comme sur son ordinateur
- On peut avoir son propre serveur dans son salon (mais c'est une responsabilité technique) ou en passant par un hébergeur (on loue une partie du serveur dont il a la responsabilité technique)
- Un nom de domaine c'est une adresse qui permet d’accéder directement à une partie d'un autre ordinateur (ou d'un serveur)
- Facultatif (seulement parfois) - Introduire la différence entre "le web" (ouvrir sur une interface un contenu qui se trouve sur internet, comme un navigateur) et "internet"
Si le groupe dispose d'un·e "geek" doué·e de bonnes capacités de vulgarisation et de synthèse, n'hésitez pas à lui laisser la main ;-)
Quelques ressources sur lesquelles s'appuyer :
- Comprendre la différence entre le web et internet : https://education.francetv.fr/matiere/education-au-numerique/cinquieme/article/ne-pas-confondre-le-web-et-internet
- Comprendre le web : https://www.franceculture.fr/numerique/il-y-a-30-ans-linvention-du-web-sans-tambour-ni-trompette
- Une synthèse de ressources par Lilian : http://www.lilianricaud.com/travail-en-reseau/ressources/creation-de-site-web/.
Matériel nécessaire
- Feutres
- Grande feuille de papier pour 4 participant·e·s (A2 ou A1)
Licence d'utilisation la ressource
CC 0
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions
Collectif Inter Animacoop (documentation croisée)
État de la ressource
Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Défi Chamallow
Objectif
- Réfléchir ensemble et débloquer une situation
Type d'outil
- Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
- De 6 à 12 personnes
- De 13 à 30 personnes
Durée
- 10 à 30 min
- 30 à 60 min
Faisable à distance ?
Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Déroulé détaillé
Adaptation du marshmallow challenge, en version avec un role d'observateur·trice et deux itérations, mais il y a beaucoup de variantes !
fiche en format scribus disponible sur demande (.sla)
fiche en format scribus disponible sur demande (.sla)
Matériel nécessaire
chamallow, spaguettis, ficelle ou laine, scotch, chronometres, 1 table par groupe (eventuellement chaises)
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions
mélanie Lacayrouze
État de la ressource
Diffusable
Fichier : DefiChamallow_fichierressource_defi_chamallow.pdf
Download
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
- Audrey Auriault /GARC.ESS/Ouvre Boite
- Cavellat Pierre-Yves / Héliocat
- Christine Denié-Hervy
- Célia Goncalves
- Fabienne Morel
- Gatien Bataille
- Jean-François Rochas-Parrot
- Laure Beyler
- Laurent Marseault
- Lilian Ricaud
- Louise Didier
- Manuel Ibanez
- Mélanie Lacayrouze / Metacartes.cc
- Nadine Bagué
- Nicolas Geiger
- Romain Haonfaure
- Romain Lalande
- Sylvain Boyer
- Valentin Douarre
- Yasu Moy
Energyser "à distance" Puzzle collectif
Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase
Un energyser collectif simple quand on est "à distance"
Objectif
- Ouvrir et clôturer
- Réguler l'énergie
Type d'outil
- Animation de groupe
Taille du groupe
- De 2 à 5 personnes
- De 6 à 12 personnes
Durée
- moins de 10 min
Faisable à distance ?
Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères)
Au début d'une vidéoconférence, proposer au groupe de réaliser un puzzle collectif via le service padlet. L'animateur·trice a au préalable bien vérifié que le padlet est ouvert à tous pour la modification et y a déposé les pièces de puzzle.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter
Attention à ce que le padlet soit bien ouvert à la modification pour tou·te·s
Matériel nécessaire
Récupérer une image sur internet. La découper ensuite en autant de pièces carrées.
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions
Gatien Bataille
État de la ressource
Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Entretien Collectif
Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase
Permet d'amorcer des discussions et d'échanger sur nos représentations
Objectif
- Réfléchir ensemble et débloquer une situation
- (co)-produire
- Poser le cadre et l'intention
Type d'outil
- Processus de gouvernance
- Animation de groupe
Taille du groupe
- De 6 à 12 personnes
- De 13 à 30 personnes
Durée
- 30 à 60 min
- 60 à 120 min
Faisable à distance ?
Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères)
Cette méthode permet de recueillir les représentations individuelles et collectives au sein d'un groupe.
Via des post-it, les participant·e·s répondent individuellement à des questions. On forme ensuite des sous-groupes : toutes les réponses liées à une question sont collectées et un sous-groupe se charge de les trier, analyser, discuter.... et restitue aux autres groupes.
Cette technique est particulièrement adaptée pour partager les besoins, les attentes individuelles, ainsi que les représentations en proposant par exemple les questions suivantes :
- Je souhaite m'impliquer au sein de ce projet/collectif/réseau parce que ...
- Pour m’impliquer au sein de ce projet/collectif/réseau j’ai besoin de...
- En m’impliquant au sein de ce projet/collectif/réseau j’ai peur de...
et/ou
- En m’impliquant au sein de ce projet/collectif/réseau je peux apporter...
- Selon moi l'action prioritaire à mener c'est ...
Via des post-it, les participant·e·s répondent individuellement à des questions. On forme ensuite des sous-groupes : toutes les réponses liées à une question sont collectées et un sous-groupe se charge de les trier, analyser, discuter.... et restitue aux autres groupes.
Cette technique est particulièrement adaptée pour partager les besoins, les attentes individuelles, ainsi que les représentations en proposant par exemple les questions suivantes :
- Je souhaite m'impliquer au sein de ce projet/collectif/réseau parce que ...
- Pour m’impliquer au sein de ce projet/collectif/réseau j’ai besoin de...
- En m’impliquant au sein de ce projet/collectif/réseau j’ai peur de...
et/ou
- En m’impliquant au sein de ce projet/collectif/réseau je peux apporter...
- Selon moi l'action prioritaire à mener c'est ...
Déroulé détaillé
Objectifs : Analyser
Taille des Groupes : Moyens groupes
Objectif(s) :
Résumé : L'entretien collectif vise à faire formuler aux participant·e·s leurs visions d'un ou plusieurs sujets en apportant 3 réponses à la même question puis en faisant dépouiller les participant·e·s par sous-groupes.
Le fait de pondérer les réponses selon leur occurrence ou leur caractère spontané ou réfléchi permet d’apporter des nuances et de réfléchir au processus de formulation de nos idées.
Durée : 90 mn
Matériel nécessaire :
Ressources : Nous avons hérité de cette méthode d'animation d'Elizabeth Clerc, formatrice aux Foyers Ruraux.
Méthode
Description des étapes : Décrire aux participant.e.s les objectifs de l'animation et expliciter les grandes étapes (sans révéler tout de suite que chaque question sera posée 3 fois).
1. Phase d'expression individuelle
1ère QUESTION
Poser la 1ère question, par exemple : "En tant qu'animateur.trice de projet collaboratif, je dois..."
La formulation de la question est primordiale, et doit toujours demander aux participant·e·s de répondre selon leur point de vue individuel (pas de cas général, ou pour les autres, on leur demande leur opinion personnelle)
Les participant.e.s complètent la phrase avec 1 idée ou 1 mot (pas plusieurs idées par post-it). Ils·elles peuvent aussi ne pas répondre.
Poser exactement la même question que précédemment : "En tant qu'animateur·trice de projet collaboratif, je dois"
Expliquer aux participant·e·s qu'ils·elles peuvent donner une 2ème réponse ou exactement la même s'ils·elles veulent renforcer le poids de cette idée. Ils·elles peuvent aussi ne pas répondre.
- Demander aux participant·e·s de prendre le post-it 1C
Poser exactement la même question que précédemment : "En tant qu'animateur·trice de projet collaboratif, je dois"
Expliquer aux participant·e·s qu'ils·elles peuvent donner une 3ème réponse ou exactement la même s'ils·elles veulent renforcer le poids de cette idée. Ils·elles peuvent aussi ne pas répondre.
Truc et astuce : écrire la question de façon visible pour les participants en plus de la poser à l'oral. Si certain.e.s ont fini avant d'autres, p
2ème QUESTION
Poser la 2ème question, par exemple : Je choisis le mode collaboratif pour mon projet parce que...
Les participant·e·s complètent de la même façon la phrase avec 1 idée ou 1 mot sur le post-it 2A (pas plusieurs idées par post-it). Ils·elles peuvent aussi ne pas répondre.
Répéter le processus avec 2.B et 2.C
3ème QUESTION
Poser la 3ème question, par exemple : Ce que je crains en tant qu'animateur·trice de projets collaboratifs
Répéter le même processus que précédemment avec les post-it de la 3ème couleur
2. Phase de dépouillement collectif en sous-groupe
Les participant·e·s se répartissent en 3 sous-groupes, chacun·e dépouillant une question.
Consigne : "Il s'agit d'analyser vos réponses en formant des grandes familles d'idées (ou patates) et en présentant le tout sur une feuille de paper-board lisible par tout le monde.
Vous devrez compter de 3 façons :
- Compter le nombre de post-it réunis par grande idée
- Compter le nombre obtenu par grande idée si A=3, B=2, C=1. Dans ce cas, on met en avant les idées arrivées en premier, donc la spontanéité
- Compter le nombre obtenu si A=1, B=2, C=3. Dans ce cas, on met en avant les idées arrivées en dernier, donc la réflexion
3. Restitution en grand groupe
Chaque groupe a 5 minutes pour présenter son analyse en terme d'idées et les résultats en fonction de la pondération.
Commentaire : Notre best-off en début de formation : analyser les représentations pour pouvoir les transformer éventuellement au long de la formation, mettre les participant·e·s en réflexion individuelle puis en sous-groupe, et en posture de collaboration.
A la fois outils d'analyse et illustration de nos méthodes pédagogiques
Taille des Groupes : Moyens groupes
Objectif(s) :
- Recueillir les représentations individuelles
- Travailler sur une analyse collective des représentations individuelles
- Observer les mécanismes de collaboration dans un groupe
Résumé : L'entretien collectif vise à faire formuler aux participant·e·s leurs visions d'un ou plusieurs sujets en apportant 3 réponses à la même question puis en faisant dépouiller les participant·e·s par sous-groupes.
Le fait de pondérer les réponses selon leur occurrence ou leur caractère spontané ou réfléchi permet d’apporter des nuances et de réfléchir au processus de formulation de nos idées.
Durée : 90 mn
Matériel nécessaire :
- Post-it de couleurs différentes (3 post-it de 3 couleurs différentes par participant.e par sujet)
- Des grandes feuilles blanches de type paper-board
- Feutres
Ressources : Nous avons hérité de cette méthode d'animation d'Elizabeth Clerc, formatrice aux Foyers Ruraux.
Méthode
Description des étapes : Décrire aux participant.e.s les objectifs de l'animation et expliciter les grandes étapes (sans révéler tout de suite que chaque question sera posée 3 fois).
1. Phase d'expression individuelle
- Distribuer 3*3 post-it de la même couleur
1ère QUESTION
- Donnez la consigne aux participant·e·s : "Numérotez les 3 post-it de couleur x (par exemple jaune): 1A, puis 1B et 1C dans un coin du post-it"
- "Ecrivez une idée par post-it et d'écriture lisible"
- Demander aux participant·e·s de prendre le post-it 1A
Poser la 1ère question, par exemple : "En tant qu'animateur.trice de projet collaboratif, je dois..."
La formulation de la question est primordiale, et doit toujours demander aux participant·e·s de répondre selon leur point de vue individuel (pas de cas général, ou pour les autres, on leur demande leur opinion personnelle)
Les participant.e.s complètent la phrase avec 1 idée ou 1 mot (pas plusieurs idées par post-it). Ils·elles peuvent aussi ne pas répondre.
- Demander aux participant·e·s de prendre le post-it 1B
Poser exactement la même question que précédemment : "En tant qu'animateur·trice de projet collaboratif, je dois"
Expliquer aux participant·e·s qu'ils·elles peuvent donner une 2ème réponse ou exactement la même s'ils·elles veulent renforcer le poids de cette idée. Ils·elles peuvent aussi ne pas répondre.
- Demander aux participant·e·s de prendre le post-it 1C
Poser exactement la même question que précédemment : "En tant qu'animateur·trice de projet collaboratif, je dois"
Expliquer aux participant·e·s qu'ils·elles peuvent donner une 3ème réponse ou exactement la même s'ils·elles veulent renforcer le poids de cette idée. Ils·elles peuvent aussi ne pas répondre.
Truc et astuce : écrire la question de façon visible pour les participants en plus de la poser à l'oral. Si certain.e.s ont fini avant d'autres, p
2ème QUESTION
- Donnez la consigne aux participant·e·s : "Numérotez les 3 post-it de couleur x (par exemple rose): 2A, puis 2B et 2C"
- Demander aux participant·e·s de prendre le post-it 2A
Poser la 2ème question, par exemple : Je choisis le mode collaboratif pour mon projet parce que...
Les participant·e·s complètent de la même façon la phrase avec 1 idée ou 1 mot sur le post-it 2A (pas plusieurs idées par post-it). Ils·elles peuvent aussi ne pas répondre.
Répéter le processus avec 2.B et 2.C
3ème QUESTION
Poser la 3ème question, par exemple : Ce que je crains en tant qu'animateur·trice de projets collaboratifs
Répéter le même processus que précédemment avec les post-it de la 3ème couleur
2. Phase de dépouillement collectif en sous-groupe
Les participant·e·s se répartissent en 3 sous-groupes, chacun·e dépouillant une question.
Consigne : "Il s'agit d'analyser vos réponses en formant des grandes familles d'idées (ou patates) et en présentant le tout sur une feuille de paper-board lisible par tout le monde.
Vous devrez compter de 3 façons :
- Compter le nombre de post-it réunis par grande idée
- Compter le nombre obtenu par grande idée si A=3, B=2, C=1. Dans ce cas, on met en avant les idées arrivées en premier, donc la spontanéité
- Compter le nombre obtenu si A=1, B=2, C=3. Dans ce cas, on met en avant les idées arrivées en dernier, donc la réflexion
3. Restitution en grand groupe
Chaque groupe a 5 minutes pour présenter son analyse en terme d'idées et les résultats en fonction de la pondération.
Commentaire : Notre best-off en début de formation : analyser les représentations pour pouvoir les transformer éventuellement au long de la formation, mettre les participant·e·s en réflexion individuelle puis en sous-groupe, et en posture de collaboration.
A la fois outils d'analyse et illustration de nos méthodes pédagogiques
Variantes et bonifications (notamment à distance)
Variantes :
Pour éviter la phase parfois complexe à comprendre la notation des post-it, utiliser les couleurs en fonction du niveau de spontanéité et non en fonction du sujet.
- faire pour chaque participant.es et chaque sujet un tas de trois post-it (rouge-jaune-vert par exemple)
- expliquer pour chaque sujet que leur première réflexion devra être écrite sur le post-it rouge (réponse la plus spontannée), puis la deuxième sur la jaune puis la troisième (s'il y en a une troisième) sur le post-it vert (réponse la plus réfléchie)
- ramasser tous les post-it à la fin du sujet et faire un tas à part pour ne pas les mélanger avec les autres. Par exemple sur la table ou le sous-groupe va réfléchir à la question.
Avantages :
- gain de temps et simplicité pour les participant.es
- les couleurs parlent d'elles-mêmes et la notation est du coup plus accessoire
Dans les petits groupes l'analyse de chaque sujet se fait plutôt collectivement.
Pour remplacer les post-it, on peut utiliser padlet (1 padlet par question). Ex : "Pour la question 1, je vous invite à ajouter votre/vos réponse·s en cliquant sur le lien du tchat". Puis enchaîner avec le lien vers le 2eme padlet pour la question 2. Ensuite, on répartit en sous-groupe et les participants discutent sur la base du padlet dédié à leur question.
Prolongements :
Il est important d'utiliser ces analyses pour rebondir tout au long de la formation et de faire le lien entre les représentations et les apports de contenus.
Nous avons également animé un entretien collectif à 70 personnes (mais sans la pondération)
A distance : Il est possible de faire la même chose à distance à l'aide d'un outils de tableau blanc (type jamboard de Google ou digiboard)
Pour éviter la phase parfois complexe à comprendre la notation des post-it, utiliser les couleurs en fonction du niveau de spontanéité et non en fonction du sujet.
- faire pour chaque participant.es et chaque sujet un tas de trois post-it (rouge-jaune-vert par exemple)
- expliquer pour chaque sujet que leur première réflexion devra être écrite sur le post-it rouge (réponse la plus spontannée), puis la deuxième sur la jaune puis la troisième (s'il y en a une troisième) sur le post-it vert (réponse la plus réfléchie)
- ramasser tous les post-it à la fin du sujet et faire un tas à part pour ne pas les mélanger avec les autres. Par exemple sur la table ou le sous-groupe va réfléchir à la question.
Avantages :
- gain de temps et simplicité pour les participant.es
- les couleurs parlent d'elles-mêmes et la notation est du coup plus accessoire
Dans les petits groupes l'analyse de chaque sujet se fait plutôt collectivement.
Pour remplacer les post-it, on peut utiliser padlet (1 padlet par question). Ex : "Pour la question 1, je vous invite à ajouter votre/vos réponse·s en cliquant sur le lien du tchat". Puis enchaîner avec le lien vers le 2eme padlet pour la question 2. Ensuite, on répartit en sous-groupe et les participants discutent sur la base du padlet dédié à leur question.
Prolongements :
Il est important d'utiliser ces analyses pour rebondir tout au long de la formation et de faire le lien entre les représentations et les apports de contenus.
Nous avons également animé un entretien collectif à 70 personnes (mais sans la pondération)
A distance : Il est possible de faire la même chose à distance à l'aide d'un outils de tableau blanc (type jamboard de Google ou digiboard)
Matériel nécessaire
- Post-it
- Grandes feuilles blanches type paper-board
- Marqueurs/feutres
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée:
Voir utilisation de cette technique en formation : pour identifier quelles évaluations mettre en place
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions
Audrey Auriault/GARC.ESS, variantes : Laure Beyler La Tisseuse
État de la ressource
Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Préparation
Préparer le matériel et les questions à poser
Lien vers la fiche méthodologique
http://garcess.org/wakka.php?wiki=EntretienCollectif
Je te chante
Objectif
- Réguler l'énergie
- Créer du lien
Type d'outil
- Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
- De 6 à 12 personnes
- De 13 à 30 personnes
- Plus de 30 personnes
Durée
- moins de 10 min
Faisable à distance ?
Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Déroulé détaillé
Durée
2 x 5'
Déroulé
Demander au groupe de se mettre en deux lignes face à face.
Une ligne émetteur·trice et une ligne récepteur·trice :
> l'émetteur·trice et le receveur·euse de chaque binôme se regardent (2')
> l'émetteur·trice s'avance tout proche de son récepteur et lui chante une chanson à l'oreille (2-3')
Deuxième tour en intervertissant les rôles récepteur·trice/émetteur·trice > réciprocité
Intention
Créer une intimité entre les participant·e·s. Apporter de la douceur. Ouvre le cœur sans passer par la tête.
Vigilance
A proposer pour un groupe qui a déjà un vécu commun.
2 x 5'
Déroulé
Demander au groupe de se mettre en deux lignes face à face.
Une ligne émetteur·trice et une ligne récepteur·trice :
> l'émetteur·trice et le receveur·euse de chaque binôme se regardent (2')
> l'émetteur·trice s'avance tout proche de son récepteur et lui chante une chanson à l'oreille (2-3')
Deuxième tour en intervertissant les rôles récepteur·trice/émetteur·trice > réciprocité
Intention
Créer une intimité entre les participant·e·s. Apporter de la douceur. Ouvre le cœur sans passer par la tête.
Vigilance
A proposer pour un groupe qui a déjà un vécu commun.
Variantes et bonifications (notamment à distance)
à imaginer :-)
Matériel nécessaire
Aucun
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions
Yasu
État de la ressource
Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Préparation
En présentant l'animation, bien insister sur le fait qu'il n'y a pas besoin de "savoir chanter".
Jeu de la ville (découvrir les méthodes agiles dans un projet coopératif)
Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase
Exercice dynamique, permet d'aborder la notion d'itération
Objectif
- (co)-produire
Type d'outil
- Processus de gouvernance
- Animation de groupe
Taille du groupe
- De 6 à 12 personnes
Durée
- 60 à 120 min
Faisable à distance ?
Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Résumé du déroulé (500 caractères)
En groupe, réaliser une ville avec des legos, à coup d'itérations successives !
Déroulé détaillé
Utilité pédagogique
Vivre la vie d'un projet coopératif en accéléré
Vivre les concepts-clés Agiles : itération, planification, sprint, bilan de sprint
Que doit-on trouver dans une ville ? Les participant·e·s proposent des éléments, qu’on note sur des post-its (le groupe sera à la fois le décideur ET l’exécutant) et remplir la colonne « Notre ville à construire»
A choisir par les animateur·ices
Puis repartissez-vous en groupes de 5-6 personnes, de sorte à former plusieurs équipes.
C'est souvent le bazar, inorganisé. Des tensions se créent chez certaines personnes. Des tempéraments dominants ou agressifs peuvent ressurgir à cette phase, justement parce les groupes et les processus de co-construction n'ont pas été travaillés.
1) Nos avancées : chaque groupe présente et fait passer les post-its dans la colonne "Fait" > factuel, incontestable.
2) Prise de recul sur nos processus et interactions ? Internes à chaque groupe, et inter-groupe. Pour les organisateurs·trices du jeu, veiller à questionner sur :
Après cette phase essentielle de bilan, on se projette sur la prochaine itération en se mettant d'accord sur des nouveaux modes d'organisation à mettre en place, à tester.
Il est important de rappeler que ce jeu titille au niveau
Notes : dès ce 1er bilan, les groupes expriment le besoin d'avoir une fonction de coordination pour leur groupe et une coordination inter-groupe (des représentants de chaque groupe).
Parfois sont aussi créés des rôles spécifiques : responsable de la cohérence de l'aménagement, responsable de la consommation des ressources (= les légos) etc...
Plus rarement, les groupes décident de fusionner pour ne former qu'un seul groupe. Parfois, cette décision arrive après la 2e itération.
3) Notre ville : doit-on ajouter/retirer des choses de la colonne « ma ville à construire »
+ faire survenir des événements extérieurs si le groupe avance trop facilement.
Par exemple, des nouvelles réglementations apparaissent :
puis apport de contenus structurés au rebond (notamment via la carte https://www.mindmeister.com/989523764 )
Analyse : lors de la 1ère itération, le groupe se plonge dans l'action, souvent en mode "collaboratif" dans la précipitation, alors même que :
Si la 2ème itération a bien fonctionné du point de vue des processus, la 3ème ne sert alors qu'à peaufiner cette organisation.
Vivre la vie d'un projet coopératif en accéléré
Vivre les concepts-clés Agiles : itération, planification, sprint, bilan de sprint
Déroulé
Consignes & définition de "notre ville à construire" – 5 à 10 minutes
Vous devez construire une ville.Que doit-on trouver dans une ville ? Les participant·e·s proposent des éléments, qu’on note sur des post-its (le groupe sera à la fois le décideur ET l’exécutant) et remplir la colonne « Notre ville à construire»
A choisir par les animateur·ices
- mode brainstorming pour les éléments de la ville ?
- ou proposition-validation pour chaque élément ? (plus partagé, mais plus long)
Puis repartissez-vous en groupes de 5-6 personnes, de sorte à former plusieurs équipes.
Planification n°1 – 3 min
Chaque groupe décide le ou les éléments de la ville qu’il va réaliser et prend le(s) post-it(s) concerné et le placer dans la colonne « À faire »Itération 1 – 7 min
Les groupes commencent à construire la ville.C'est souvent le bazar, inorganisé. Des tensions se créent chez certaines personnes. Des tempéraments dominants ou agressifs peuvent ressurgir à cette phase, justement parce les groupes et les processus de co-construction n'ont pas été travaillés.
Bilan de l’itération - 20min (parfois plus long, si besoin)
On l'anime en 3 temps :1) Nos avancées : chaque groupe présente et fait passer les post-its dans la colonne "Fait" > factuel, incontestable.
2) Prise de recul sur nos processus et interactions ? Internes à chaque groupe, et inter-groupe. Pour les organisateurs·trices du jeu, veiller à questionner sur :
- • Expression du vécu et des ressentis personnels (exprimer mon ressenti, puis mon besoin puis ma proposition pour améliorer si nécessaire). Moment important car il permet de réguler si besoin les tensions et/ou inconforts nés durant l'itération.
- • Le mode d'organisation interne au groupe (dont place de l'animateur·trice ?), la com' interne
- • Communication interne / relation entre les membres du groupe
Après cette phase essentielle de bilan, on se projette sur la prochaine itération en se mettant d'accord sur des nouveaux modes d'organisation à mettre en place, à tester.
Il est important de rappeler que ce jeu titille au niveau
- Individuel : si je ressens un inconfort ou des tensions, pourquoi est-ce que ça me met dans cet état ?
- Intra-groupe : en l'absence de cadre co-construit, comment les humains se complètent ou se marchent dessus dans mon groupe ?
- Inter-groupes : jusqu'où arrive-t-on à prendre en compte ce qui est extérieur à notre groupe ? Comment bien se coordonner avec les autres groupes ?
Notes : dès ce 1er bilan, les groupes expriment le besoin d'avoir une fonction de coordination pour leur groupe et une coordination inter-groupe (des représentants de chaque groupe).
Parfois sont aussi créés des rôles spécifiques : responsable de la cohérence de l'aménagement, responsable de la consommation des ressources (= les légos) etc...
Plus rarement, les groupes décident de fusionner pour ne former qu'un seul groupe. Parfois, cette décision arrive après la 2e itération.
3) Notre ville : doit-on ajouter/retirer des choses de la colonne « ma ville à construire »
Cycle n° 2 : planification + Itération + Bilan
Reproduire la même chose+ faire survenir des événements extérieurs si le groupe avance trop facilement.
Par exemple, des nouvelles réglementations apparaissent :
- • Un jardin public pour 10 constructions
- • Limitation de la hauteur des constructions : 3 étages maxi
- • Centre-ville uniquement piéton + parking voiture à l'extérieur
- • Espace de maraîchage en pourtour de la ville et dans la ville
- • Corridors écologiques à respecter
- • Site archéologique, tous les travaux de tels bâtiments sont suspendus pour l'itération à venir
- • Inondation d'1/4 de la ville, obligation de déplacer les habitants et habitations dans d'autres quartiers
Cycle n° 3 : planification + Itération + Bilan
Reproduire la même chose, y compris surgissements d'événements imprévusBilan du jeu
Bilan collectif en groupepuis apport de contenus structurés au rebond (notamment via la carte https://www.mindmeister.com/989523764 )
Analyse : lors de la 1ère itération, le groupe se plonge dans l'action, souvent en mode "collaboratif" dans la précipitation, alors même que :
- • ils·elles n'ont pas l'habitude de travailler ensemble (pas de maturité du groupe)
- • ils·elles n'ont pas l'habitude de travailler sur ce genre de projet (pas de réflexe ni d'expérience passée)
Si la 2ème itération a bien fonctionné du point de vue des processus, la 3ème ne sert alors qu'à peaufiner cette organisation.
Matériel nécessaire
- Boite de légos
- Tableau veleda en tant que support de la ville (possibilité d'écrire/dessiner avec des feutres), ou a minima une feuille de paperboard - pour apposer en dessous en cas de dessin
- Feutres
- 1 Paperboard (en tant qu'outil de suivi du projet) avec 4 Colonnes : notre ville à construire, à faire, en cours, fait
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée:
Schéma de synthèse, par Cécilé Guillemet (téléchargeable ci-dessous en pdf)
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions
Nicolas Geiger
État de la ressource
Diffusable
Fichier : JeuDeLaVilleDecouvrirLesMethodesAgiles_fichierressource_jeudelavilleconsigne.pdf
Download
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Jeu des attentes
Objectif
- (co)-produire
Type d'outil
- Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
- De 6 à 12 personnes
- De 13 à 30 personnes
- Plus de 30 personnes
Faisable à distance ?
Ca s'adapte bien à distance
Déroulé détaillé
Cet outil permet de récolter les attentes des participant·e·s (pour une formation, un événement, une réunion...), d'identifier collectivement celles qui sont partagées par le groupe et d'instaurer une dynamique de groupe.
Après une première phase individuelle où chacun.e prend le temps de noter ses attentes, les participant·e·s se retrouvent debout en cercle, puis viennent au centre du cercle, à tour de rôle, énoncer une de leurs attentes : les personnes du cercle vont alors se rapprocher plus ou moins de la personne au centre, selon qu'elles partagent un peu, beaucoup ou complètement cette attente.
Après une première phase individuelle où chacun.e prend le temps de noter ses attentes, les participant·e·s se retrouvent debout en cercle, puis viennent au centre du cercle, à tour de rôle, énoncer une de leurs attentes : les personnes du cercle vont alors se rapprocher plus ou moins de la personne au centre, selon qu'elles partagent un peu, beaucoup ou complètement cette attente.
Matériel nécessaire
Des petits papiers qui collent ;)
Idéalement : une grande feuille avec un thermomètre dessiné sur toute la hauteur, sur laquelle coller les petits papiers selon le degrés de partage des attentes.
Idéalement : une grande feuille avec un thermomètre dessiné sur toute la hauteur, sur laquelle coller les petits papiers selon le degrés de partage des attentes.
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions
Alter Ego
État de la ressource
Diffusable
Fichier : JeuDesAttentes_fichierressource_jeudesattentes_fichierressource_fichierressource_jeu_des_attentes-1-.odt
Download
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Préparation
Dessiner le thermomètre sur la feuille et se munir d'un nombre suffisant de petits papiers qui collent (environ 4 à 5 par personne).
Jeu des chaises
Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase
Illustre de façon simple et rapide les difficultés de communication
Objectif
- Ouvrir et clôturer
- Créer du lien
Type d'outil
- Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
- De 6 à 12 personnes
Durée
- moins de 10 min
Faisable à distance ?
Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Résumé du déroulé (500 caractères)
On forme 3 à 5 groupes, chacun a une consigne différente :
- mettre les chaises en rond
- mettre les chaises dans une autre pièce
- s'asseoir sur les chaises
- mettre les chaises dos à dos
- se mettre debout derrière le dossier de chaque chaise
- ...
Déroulé détaillé
On forme 3 à 5 groupes, chacun a une consigne différente (distribuer par des petits papiers bien pliés) :
La règle qui complique tout : la communication verbale n'est pas permise ;-)
Variante
Remarques
Puis, prendre 5 minutes ou plus de débriefing suite au jeu. Ce jeu est un très bon support pour s'observer soi, l'autre et les groupes dans les réflexes d'action et d'urgence, observer nos postures en groupe : leaders, compétitifs, efficaces, conciliants, suiveurs, respectueux, pacifiques, réflexifs... Pour analyser ces postures, on peut se servir d'un tableau de la coopération (à télécharger ci-dessous)
Parmi les analyses observées fréquemment :
- mettre les chaises en rond
- mettre les chaises dans une autre pièce
- s'asseoir sur les chaises
- mettre les chaises dos à dos
- se mettre debout derrière le dossier de chaque chaise
- ...
La règle qui complique tout : la communication verbale n'est pas permise ;-)
Variante
- Avant de distribuer les consignes, demander à chaque équipe de se trouver un nom et un cri de ralliement en 3 min
- Puis, toujours avant de distribuer les consignes, demander à chaque équipe de dire son nom et de faire son cri et expliquer comment cela va se dérouler :
- je vais vous distribuer les consignes, mais vous ne pouvez pas les regarder avant mon signal (quand toutes les équipes ont leur consigne), ensuite, vous aurez 3 min pour découvrir la consigne en équipe, vous pourrez vous concerter, puis, au 2ème signal, vous aurez 30 sec pour réaliser la consigne)
Remarques
- aucune consigne n'est contradictoire
- les groupes ne doivent pas savoir que les consignes sont différentes pour les autres groupes
Puis, prendre 5 minutes ou plus de débriefing suite au jeu. Ce jeu est un très bon support pour s'observer soi, l'autre et les groupes dans les réflexes d'action et d'urgence, observer nos postures en groupe : leaders, compétitifs, efficaces, conciliants, suiveurs, respectueux, pacifiques, réflexifs... Pour analyser ces postures, on peut se servir d'un tableau de la coopération (à télécharger ci-dessous)
Parmi les analyses observées fréquemment :
- les consignes opaques/secrètes font remonter des réflexes de concurrence parmi les participant·e·s
- il est possible d'imaginer d'autres formes de communication non-verbale
- l'urgence nuit à la coopération des plus pacifiques
- faire équipe (dans une petite équipe) pourrait nous rendre compétiteur avec les autres équipes
- il y a plusieurs niveaux de coopération
- des consignes différentes ne sont pas forcément incompatibles
- ...
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter
Ce jeu qui déclenche facilement des comportements "bourrins" peut mettre des personnes en difficulté. Avec de jeunes adultes, attention aux débordements, certain·e·s ont mal vécu de se voir revenir en enfance, avec des comportements hors de contrôle. Il faut alors accompagner les débriefs pour réduire les jugements qu'ielles se portent à elleux-mêmes et rassurer sur la vitalité qui est à l'origine de ces comportements réflexes.
Variantes et bonifications (notamment à distance)
Possibilité de ne pas donner de consigne sur la communication verbale. On s'aperçoit que, bien souvent, les équipes n'en profitent pas pour communiquer entre elles :-)
Surtout, si pour faire les équipes, on a utilisé la Ligne Muette qui consiste à se classer par ordre de dates d'anniversaire (jour et mois) sans se parler !
Surtout, si pour faire les équipes, on a utilisé la Ligne Muette qui consiste à se classer par ordre de dates d'anniversaire (jour et mois) sans se parler !
Matériel nécessaire
3 à 6 chaises (idéalement, 1 chaise par membre d'équipe)
(marche aussi avec des coussins posés au sol)
(marche aussi avec des coussins posés au sol)
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions
Nicolas Geiger et Alice Oechsner
État de la ressource
Diffusable
Fichier : JeuDesChaises_fichierressource_schemadelacooperation_fichierressource_schema-cooperation.pdf
Download
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Jeux de positionnements / Visualisation de données avec les pieds
Objectif
- Réguler l'énergie
- Créer du lien
Type d'outil
- Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
- De 6 à 12 personnes
- De 13 à 30 personnes
- Plus de 30 personnes
- Participants volatiles
Faisable à distance ?
Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Déroulé détaillé
Ce jeu d'inclusion spécial "données ouvertes" permet de démarrer une réunion tout en restant sur le terrain de jeu de la journée... Le principe est simple. Les personnes d'un groupe se répartissent dans l'espace de manière à représenter visuellement des données. Idéalement un·e animateur·trice donne les consignes, aide les personnes à se placer et donne quelques commentaires de chaque figure.
L'animation dure 10-15 minutes et nécessite un groupe d'au moins une douzaine de personnes.
1ère figure
Le groupe est invité à se répartir dans un espace défini. Il lui est expliqué à quoi peut servir une donnée (mesurer la répartition socio professionnelle d'un groupe, l'âge des individus...). Une des premières formes permettant de faire ce type de mesure est le camembert : l'animateur·trice invite alors le groupe à former un cercle pour représenter le camembert et demande ce qu'il est possible de mesurer avec. En fonction des réponses (exemple : parité), on invite alors les personnes à se répartir dans le cercle par catégorie (H/F)...ce qui permet de réaliser la mesure et la commenter.
2ème figure
Pour la deuxième figure, on peut choisir les histogrammes qui, par exemple, peuvent mesurer par tranche d'âge. Le groupe est alors invité à se mettre en rang en fonctions de repères qu'aura fixé l'animateur·trice et selon leur tranche d'âge. Il est alors possible de commenter la répartition.
3ème figure
Le groupe est invité à se répartir sur une cartographie fictive (NORD-EST-SUD-OUEST) définie dans l'espace, en fonction, par exemple, de son lieu de naissance. Dans un second temps, on lui demande de se répartir sur cette cartographie en fonction de son lieu de travail. On peut aussi commenter les flux migratoires ;-) . La fin peut se faire de manière festive en demandant à toutes et à tous de se rejoindre sur le lieu de la manifestation en cours...
L'animation dure 10-15 minutes et nécessite un groupe d'au moins une douzaine de personnes.
1ère figure
Le groupe est invité à se répartir dans un espace défini. Il lui est expliqué à quoi peut servir une donnée (mesurer la répartition socio professionnelle d'un groupe, l'âge des individus...). Une des premières formes permettant de faire ce type de mesure est le camembert : l'animateur·trice invite alors le groupe à former un cercle pour représenter le camembert et demande ce qu'il est possible de mesurer avec. En fonction des réponses (exemple : parité), on invite alors les personnes à se répartir dans le cercle par catégorie (H/F)...ce qui permet de réaliser la mesure et la commenter.
2ème figure
Pour la deuxième figure, on peut choisir les histogrammes qui, par exemple, peuvent mesurer par tranche d'âge. Le groupe est alors invité à se mettre en rang en fonctions de repères qu'aura fixé l'animateur·trice et selon leur tranche d'âge. Il est alors possible de commenter la répartition.
3ème figure
Le groupe est invité à se répartir sur une cartographie fictive (NORD-EST-SUD-OUEST) définie dans l'espace, en fonction, par exemple, de son lieu de naissance. Dans un second temps, on lui demande de se répartir sur cette cartographie en fonction de son lieu de travail. On peut aussi commenter les flux migratoires ;-) . La fin peut se faire de manière festive en demandant à toutes et à tous de se rejoindre sur le lieu de la manifestation en cours...
Matériel nécessaire
De l'espace pour que les personnes puisse circuler et se positionner
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions
Vincent Kober (infolabs.io)
État de la ressource
Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Préparation
Le jeu en lui-même est simple.
Le secret réside dans les questions : trouver les questions puissantes, pertinentes. Trouver les questions qui feront se découvrir un peu plus les participant⋅es entre eux/elles. Varier des questions sur les aspects professionnelles et des questions plutôt perso.
Le secret réside dans les questions : trouver les questions puissantes, pertinentes. Trouver les questions qui feront se découvrir un peu plus les participant⋅es entre eux/elles. Varier des questions sur les aspects professionnelles et des questions plutôt perso.
Lien vers la fiche méthodologique
http://www.multibao.org/#multibao/contributions/blob/master/contributions/visualisation-de-donnees-avec-les-pieds.md
L'élection sans candidats : pour trouver la bonne personne pour le groupe
Objectif
- Décider ensemble et s'aligner
Type d'outil
- Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
- De 2 à 5 personnes
- De 6 à 12 personnes
- De 13 à 30 personnes
- Plus de 30 personnes
Faisable à distance ?
Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Déroulé détaillé
Il s'agira d'élire pour un ou plusieurs rôles (un conseil d'administration par exemple) sans aucun·e candidat·e ne se soit positionné·e.
Le but ? Aller chercher des personnes qui ne se prévoyait pas de se présenter !
Vidéo : CC BY SA - l'Université du Nous
Ci-après un résumé des étapes, vous retrouverez en pièce-jointe un document détaillé et graphique réalisé par l'Université Du Nous.
1. Définir la fonction
Vous souhaitez voir le processus à l'oeuvre ? Voici encore une super vidéo de l'Université du Nous !
Le but ? Aller chercher des personnes qui ne se prévoyait pas de se présenter !
L'Election Sans Candidat (ESC) from Universite du Nous - UdN on Vimeo.
Vidéo : CC BY SA - l'Université du Nous
Ci-après un résumé des étapes, vous retrouverez en pièce-jointe un document détaillé et graphique réalisé par l'Université Du Nous.
1. Définir la fonction
- Il s’agit de clarifier les missions afférentes au poste. Quelles tâches ? Quelles responsabilités ? Quel périmètre d’action ?
- Chacun exprime, selon son point de vue, quels seraient les critères pour remplir la fonction déterminée. Les critères peuvent être contradictoires. Ils pourront être la base de l’argumentation qui suivra, mais pas de façon restrictive.
- Combien de temps ? Quelles conditions ? (Rémunération, nombre d’heures...)
- Chacun·e vote sur un papier collant, écrit son nom et pour qui il·elle vote : « moi X... je vote pour Y... ».
- Ce n’est pas un vote à « bulletin secret », il est inutile de plier le bulletin de vote. Le secrétaire récupère les papiers et les transmet au facilitateur·trice.
- Le·la facilitateur·trice lit à voix haute les résultats, il·elle demande à chaque personne les raisons de son choix : « X... tu as voté pour Y..., peux-tu nous dire pourquoi ? ».
- À l’écoute des arguments : qui souhaite reporter sa voix ? »
- Au regard des échanges, le·la facilitateur·trice proposera alors une liste de "nominés"
- Le·la facilitateur·trice va demander au groupe si quelqu’un a une proposition de personne parmi les nominés. Cette proposition sera le départ d’un processus de gestion par consentement afin d’élire la personne qui sera proposée. La proposition peut concerner toute personne ayant au moins une voix"
- Le·la facilitateur·trice fait le tour des objections
- La personne concernée sera consultée en dernier
- Quand toutes les objections sont levées, le·la facilitateur·trice s’adresse enfin à la personne proposée et lui demande si elle émet une objection à être élue
Vous souhaitez voir le processus à l'oeuvre ? Voici encore une super vidéo de l'Université du Nous !
Matériel nécessaire
- Une fiche résumant les règles du jeu pour chaque participant·e (ou une affiche, cf première page du document joint)
- Des papiers collants
- Des chaises disposées en cercle
- Un paperboard ou grand tableau
- La fiche d'aide mise à disposition par l'Université Du Nous
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions
Céline Godec, Janick Tilly, Oussama Ben Ammar, Romain Lalande, Valérie Le Goff, Romain Lalande, Sarah Gaucher, Université Du Nous
État de la ressource
Diffusable
Fichier : LElectionSansCandidatsPourTrouverLaBon_fichierressource_esc-2017-v0.1.pdf
Download
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Le jugement majoritaire comme mode de consultation ou de décision
Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase
Permet de faire un choix collectif en prenant en compte tous les choix possibles
Objectif
- Informer et consulter
- Décider ensemble et s'aligner
Type d'outil
- Processus de gouvernance
Taille du groupe
- De 2 à 5 personnes
- De 6 à 12 personnes
- De 13 à 30 personnes
- Plus de 30 personnes
Durée
- 30 à 60 min
Faisable à distance ?
Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Résumé du déroulé (500 caractères)
Le jugement majoritaire est un mode de prise de décision qui permet d'effectuer le meilleur choix... plutôt que le moins pire ! On peut aussi l'utiliser comme mode de consultation pour avoir une vision large des opinions des membres du collectif avant de prendre une décision (comme écoute du centre dans une décision par consentement par exemple).
Déroulé détaillé
Le principe est simple : il s'agit de demander aux personnes de se positionner sur l'ensemble des choix possibles, en leur demandant comment ils·elles jugent cette possibilité sur une échelle graduée de "oulala c'est la cata" à "ce serait trop tip-top". Une fois tous les votes effectués, il suffit de comptabiliser la somme des positionnements des participant·e·s et de décider en fonction de ses propres critères définis à l'avance (exclure tou·te·s ceux·celles ayant au moins un avis trop négatif, prendre celui·celle qui recueille les avis le plus positif,...).
C'est un mode de prise de décision qui se marie très bien avec des habitudes de décisions par consentement, dans des situations où il faut choisir entre plusieurs propositions.
Ainsi le jugement majoritaire permet d'éliminer les propositions rencontrant les limites de certains et de conserver celles qui recueillent le plus d'avis positifs, indépendamment du nombre de votes pour l'un ou l'autre des choix possibles. Cela évite notamment la fameuse "tyrannie de la majorité" au profit d'un consentement autour du meilleur choix pour le groupe.
Ressources :
C'est un mode de prise de décision qui se marie très bien avec des habitudes de décisions par consentement, dans des situations où il faut choisir entre plusieurs propositions.
Ainsi le jugement majoritaire permet d'éliminer les propositions rencontrant les limites de certains et de conserver celles qui recueillent le plus d'avis positifs, indépendamment du nombre de votes pour l'un ou l'autre des choix possibles. Cela évite notamment la fameuse "tyrannie de la majorité" au profit d'un consentement autour du meilleur choix pour le groupe.
Ressources :
- Un article fouillé, malheureusement sous licence non-libre : https://lechoixcommun.fr/articles/Le_Jugement_Majoritaire.html
- Une chouette BD, malheureusement sous licence non-libre : http://marjolaineleray.com/portfolio/vous-reprendrez-bien-un-peu-de-democratie/
- Un outil numérique en ligne : https://jugementmajoritaire.net/
- Une vidéo très éclairante sur différentes méthodes de vote qui permettent de comprendre en quoi le jugement majoritaire constitue une alternative très robuste, malheureusement sous licence non-libre: https://scienceetonnante.com/2016/10/21/reformons-lelection-presidentielle/
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter
Il y a dans de nombreux cas une égalité de mention majoritaire, qui nécessite un départage des égalités, dont l'explication n'est pas hyper intuitive. Le dépouillage par l'application en ligne permet de calculer le classement des propositions automatiquement.
Points d'attention
Le départage des égalités sur l'application https://pollen.cl/ ne permet pas de voir les options ex-aequos. Elles sont classées l'une après l'autre selon un critère non identifié à ce jour.
Matériel nécessaire
Une connexion internet
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions
Romain Lalande (contenu en CC 0), Les écolohumanistes (visuel en CC BY SA)
État de la ressource
Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
La prise de décision par consentement
Objectif
- Décider ensemble et s'aligner
Faisable à distance ?
Ca s'adapte bien à distance
Déroulé détaillé
Là où, pour agir, le consensus exige que tou·te·s les participant·e·s à une décision soient unanimes, le consentement se contente du fait qu’aucun·e membre n’y oppose d’objection raisonnable. Une objection est jugée raisonnable si elle bonifie la proposition à l’étude ou l’élimine complètement. L’objection n’est plus synonyme d’obstruction mais d’identification de limites, de tolérances qui deviennent les conditions de réalisation de la proposition. Le processus permet de faciliter l’identification de ces conditions et la mise en pratique des décisions.
Ressources :
Cette fiche a été produite et sincèrement partagée par l'Université Du Nous : http://universite-du-nous.org/a-propos-udn/ses-outils/
Ressources :
- Pour Comprendre -> Télécharger la fiche Gestion Par Consentement
- Pour Animer -> Télécharger la fiche AIDE Gestion Par Consentement
- Une vidéo mettant en scène une gestion par consentement
Cette fiche a été produite et sincèrement partagée par l'Université Du Nous : http://universite-du-nous.org/a-propos-udn/ses-outils/
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions
L'Université Du Nous
État de la ressource
Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Le Forum Ouvert
Objectif
- Réfléchir ensemble et débloquer une situation
- (co)-produire
Type d'outil
- Processus de gouvernance
Taille du groupe
- De 13 à 30 personnes
- Plus de 30 personnes
Faisable à distance ?
Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Déroulé détaillé
Photo : CC BY - Dr Papillon and Hoedic
A travers ce livret d'accompagnement, l'équipe Colibris vous propose un outil qui vous permettra de comprendre le déroulement d'un forum ouvert : de la préparation à l'animation, de la logistique à l'évaluation, de la mobilisation de votre réseau à la production de ressources. Ce livret est organisé en trois parties qui correspondent aux trois phases d'avant, pendant et après l'évènement II pourra vous servir de ligne directrice pour son organisation.
Les informations qui suivent sont des instructions et conseils à adapter en fonction du contexte et des possibilités qu'offre votre territoire.
Avantages :
Inconvénients
Ce que le forum ouvert permet
Un jour ou deux : cela dépend du lieu que vous trouverez (et de son coût) mais aussi du nombre que vous êtes pour l’organisation.
Si vous ajoutez une partie festivités, elle permettra la rencontre, l'échange, le partage entre les personnes déjà impliquées localement et les nouvelles.
Le groupe de pilotage est l'ensemble des personnes qui assurent la bonne tenue et le bon fonctionnement du forum ouvert. Il sera formé lors de la deuxième réunion à partir du comité organisateur. Il est composé d'un·e facilitateur·trice, d'un ancrage, d'un·e hôte·sse, d'un·e coordinateur·trice logistique, administratif et festivités.
Les responsabilités et tâches liées à ces rôles sont détaillées dans la partie suivante 'Qui doit Faire quoi ? Et quand ?'
Attention ! Une personne ne peut tenir qu'un seul rôle
Formé·e à la technique du FO, il·elle connaît et maîtrise cette technique d'animation.
Il ou elle :
Avec le comité d'organisation et l'hôte·sse, il·elle fait la revue des suivis du FO et s'assure de la transmission à tous les participants des rapports de discussion et des plans d'actions.
L’ancrage
Rompu·e également aux techniques d'un FO, il ou elle :
L’hôte·sse
Au sein du groupe de pilotage, il ou elle est le·la représentant·e du comité d'organisation, le ·la représentant·e de toutes les parties locales engagées. Il ou elle confirme les objectifs de l'événement programmé.
Il ou elle :
Après l'événement il ou elle est le·la garant·e de la bonne restitution à l'ensemble des participants des différents rapports de discussion et des plans d'actions, et les suivra dans le temps avec le Comité organisateur.
Le ou la coordinateur·trice logistique
Il ou elle :
Le coordinateur·trice administratif·ive
Rigoureux·se et convivial·e, il ou elle :
Le coordinateur·trice festivités
Dans le cas de l'organisation d'une partie “festive” liée au FO, il convient d'y affecter un·e coordinateur·trice spécifique ayant une expérience de ce type d'événement.
Il ou elle :
N'oubliez pas un espace convivial « thé-café-collation » ouvert en continu.
Pour faciliter l’organisation générale, penser à la restauration, le transport, voire l’hébergement des participant·e·s.
Le repas du midi et les pauses au cours de la journée sont des moments privilégiés de convivialité au cours desquels les discussions se poursuivent et les bonnes idées continuent d’affluer (et les cerveaux de chauffer !). La venue et le déplacement des personnes peuvent être coordonnés : navettes, covoiturage, etc.
Au minimum deux personnes du comité organisationnel sont là pour encadrer et aider les rapporteurs·teuse. En arrivant dans la "Salle des nouvelles", une clé USB est attribuée à chaque rapporteur·teuse sur laquelle il·elle trouve le document vierge près à être rempli.
Un·e membre de l'équipe organisationnelle centralise les rapports sur son ordinateur et se charge de l’impression. L’ensemble des rapports est affiché dans l’espace du “Grand Journal” pour que tou·te·s les participant·e·s puissent en prendre connaissance.
Les participant·e·s sont amené·e·s à choisir les 3 sujets qui leur semblent les plus importants. Pour cela ils ou elles disposent de 3 gommettes à apposer sur les 3 rapports retenant le plus leur attention.
Des ateliers pour élaborer un plan d’action sont organisés. Le nombre de ces nouveaux ateliers dépendra du temps consacré à ce moment.
Comme pour la phase d’émergence, un·e rapporteur·teuse sera nommé·e pour chaque atelier. Il ou elle aura en charge de saisir, dans la salle des nouvelles, un compte rendu de ce plan d’action.
Session plénière de clôture Lors de cette session plénière le ou la facilitateur·trice présente les plans d’action produits lors de ce forum ouvert.
Un cercle de clôture permet à chaque participant·e de s’exprimer sur son ressenti de la journée et sur les propositions qui ont émergé.
Dans un premier temps, tous les rapports devront être transmis à l’ensemble des participant·e·s.
L'initiateur·trice d'atelier devra s'engager à être le moteur de son groupe. Il faudra ensuite trouver une organisation de manière à ce que le projet avance.
Organiser un forum ouvert
Le forum ouvert est né du constat qu’au cours d’une réunion les échanges les plus intéressants entre les participant·e·s ont lieu lors de la pause-café. Ainsi, cette méthodologie a pour objectif de reproduire les conditions pour ces échanges informels de la pause-café.A travers ce livret d'accompagnement, l'équipe Colibris vous propose un outil qui vous permettra de comprendre le déroulement d'un forum ouvert : de la préparation à l'animation, de la logistique à l'évaluation, de la mobilisation de votre réseau à la production de ressources. Ce livret est organisé en trois parties qui correspondent aux trois phases d'avant, pendant et après l'évènement II pourra vous servir de ligne directrice pour son organisation.
Les informations qui suivent sont des instructions et conseils à adapter en fonction du contexte et des possibilités qu'offre votre territoire.
Avantages :
- Réunir un grand nombre de participant·e·s
- Permet de rendre compte de façon assez facile des résultats
- Concept de liberté : liberté des thèmes abordés, liberté de participer ou non aux ateliers, liberté d’expression
- Processus conçu pour faire émerger l’intelligence collective et co-construire les propositions
Inconvénients
- Activité qui nécessite de la préparation et une logistique conséquente
- Prévoir une durée d’une journée minimum.
- Budget qui peut être plus conséquent en fonction de la forme adoptée (1 ou 2 jours, festivités ou non)
Ce que le forum ouvert permet
- Faire se rencontrer les personnes désireuses de s'impliquer dans la transformation de leur territoire
- Créer des groupes affinitaires prêts à travailler ensemble dans leur ville, village, quartier
- Impulser une dynamique et favoriser l'émergence de projets écologiques et sociaux
- Identifier des projets existants et leur donner de la visibilité via la plateforme Colibris.
Que faut-il prévoir en amont ?
Pour bien préparer un tel évènement, des étapes-clés sont indispensables à sa réussite. Dans cette première partie, vous retrouverez nos conseils pour mobiliser et communiquer sur la campagne “Le chant des Colibris, l’appel du monde de demain” avec votre réseau, pour mettre en place un groupe de pilotage du forum ouvert, pour savoir qui fait quoi et quand, et pour déterminer le budget de ce type d'événement.Quel format pour mon événement ?
Le but est bien de relier celles et ceux qui souhaitent participer à la transformation écologique et humaine de la société.Un jour ou deux : cela dépend du lieu que vous trouverez (et de son coût) mais aussi du nombre que vous êtes pour l’organisation.
Si vous ajoutez une partie festivités, elle permettra la rencontre, l'échange, le partage entre les personnes déjà impliquées localement et les nouvelles.
Former le groupe de pilotage à partir du groupe organisateur
Le comité organisateur est l'ensemble des personnes les plus motivées et disponibles, représentatives des réseaux locaux et/ou des antennes locales des réseaux nationaux. Il regroupe des acteurs·trices de la société civile (associations, citoyens, étudiants, artistes, ...), des élus et des entrepreneurs.Le groupe de pilotage est l'ensemble des personnes qui assurent la bonne tenue et le bon fonctionnement du forum ouvert. Il sera formé lors de la deuxième réunion à partir du comité organisateur. Il est composé d'un·e facilitateur·trice, d'un ancrage, d'un·e hôte·sse, d'un·e coordinateur·trice logistique, administratif et festivités.
Les responsabilités et tâches liées à ces rôles sont détaillées dans la partie suivante 'Qui doit Faire quoi ? Et quand ?'
Attention ! Une personne ne peut tenir qu'un seul rôle
Qui fait quoi ? Et quand ?
Le facilitateur·triceFormé·e à la technique du FO, il·elle connaît et maîtrise cette technique d'animation.
Il ou elle :
- en explique l'approche au comité organisateur et définit avec lui le thème du FO,
- précise les besoins logistiques et humains relatifs au bon déroulement du FO,
- anime l'ouverture du FO et toutes les séances plénières : il ou elle est le·la garant·e de la démarche et veille au respect de l’approche propre au FO,
- gère la place du marché, et s'assure de la bonne mise en route des ateliers et de la salle des nouvelles, de l'édition des rapports d'activité au mur du grand journal et de la production des plans d'actions des ateliers.
Avec le comité d'organisation et l'hôte·sse, il·elle fait la revue des suivis du FO et s'assure de la transmission à tous les participants des rapports de discussion et des plans d'actions.
L’ancrage
Rompu·e également aux techniques d'un FO, il ou elle :
- assiste le·la facilitateur·trice durant l'événement sur la partie animation et sur un recentrage éventuel,
- veille au bon fonctionnement des ateliers.
L’hôte·sse
Au sein du groupe de pilotage, il ou elle est le·la représentant·e du comité d'organisation, le ·la représentant·e de toutes les parties locales engagées. Il ou elle confirme les objectifs de l'événement programmé.
Il ou elle :
- est animé·e d'un esprit d'ouverture permanent,
- accueille les participant·es,
- participe aux discussions du groupe sans animer ni diriger, et circule d'un atelier à l'autre.
Après l'événement il ou elle est le·la garant·e de la bonne restitution à l'ensemble des participants des différents rapports de discussion et des plans d'actions, et les suivra dans le temps avec le Comité organisateur.
Le ou la coordinateur·trice logistique
Il ou elle :
- a une bonne connaissance des lieux localement, est méthodique et rigoureux.se,
- prépare et coordonne toute la logistique des espaces du FO (salle plénière, ateliers, chaises, tables, ordinateur, éclairage, sonorisation),
- omniprésent.e durant l'événement, il ou elle veille au bon déroulement du FO et en régit les aléas,
- a la responsabilité de la salle des nouvelles (ordinateurs).
- à la fin, s'assure de la bonne restitution des lieux et du matériel.
Le coordinateur·trice administratif·ive
Rigoureux·se et convivial·e, il ou elle :
- est en liaison avec l'ensemble du réseau local et coordonne les inscriptions, l'hébergement et la nourriture des participants
- établit les budgets et gère la trésorerie de l'événement.
Le coordinateur·trice festivités
Dans le cas de l'organisation d'une partie “festive” liée au FO, il convient d'y affecter un·e coordinateur·trice spécifique ayant une expérience de ce type d'événement.
Il ou elle :
- est en charge de la programmation et du choix du plateau artistique,
- assure l'organisation matérielle sur place et sa gestion,
- est responsable du bon déroulement de la manifestation.
Les espaces
Cinq types d’espaces sont nécessaires à l’organisation du forum ouvert :- 1. le grand cercle pour les séances plénières où se retrouvent tous les participant.e.s,
- 2. les petits cercles pour les séances en ateliers,
- 3. la place du marché,
- 4. le grand journal,
- 5. la salle des nouvelles (ordinateurs)
N'oubliez pas un espace convivial « thé-café-collation » ouvert en continu.
Pour faciliter l’organisation générale, penser à la restauration, le transport, voire l’hébergement des participant·e·s.
Le repas du midi et les pauses au cours de la journée sont des moments privilégiés de convivialité au cours desquels les discussions se poursuivent et les bonnes idées continuent d’affluer (et les cerveaux de chauffer !). La venue et le déplacement des personnes peuvent être coordonnés : navettes, covoiturage, etc.
Comment se déroule l’évènement ?
La clé du forum ouvert repose sur quatre principes et une loi :- La loi de la mobilité ou « loi des deux pieds » : si, pendant la réunion, des personnes estiment qu’elles n’apprennent rien ou n’apportent rien aux échanges, elles sont libres de faire usage de leurs pieds pour se rendre dans un endroit plus productif ou plus intéressant à leurs yeux.
- Les personnes présentes sont les bonnes personnes . Aucun·e participant·e ne doit se sentir inutile, chacun a des choses à apporter au débat.
- Ça commence quand ça commence. Aucun horaire strict n’est défini par les organisateurs au cours du forum ouvert, ce sont les participant·e·s eux-mêmes qui décident de commencer les débats lorsqu’ils ou elles le souhaitent et on considère que quel que soit le moment, c’est le bon moment.
- Quand c’est fini, c’est fini. À l’inverse, les organisateurs·trices s’engagent à respecter l’horaire de fin prévu.
- Ce qui arrive est ce qui devait arriver . Les organisateurs·trices n’interviennent au cours d’aucun débat et laissent librement les participant·e·s aller vers les directions qu’ils ou elles souhaitent donner au forum ouvert.
Phase d’émergence : séance plénière et place du marché
- L'hôte·sse accueille le forum ouvert et présente la question principale autour de laquelle s'articule celui-ci.
- Le·la facilitateur·trice explique aux participant·e·s le fonctionnement de cette animation et en rappelle les principes et les règles
- Tou·te·s les participant·e·s se regroupent en session plénière (réuni.e.s en grand cercle). Au cours de cette première session, ce sont les participant·e·s qui vont définir eux-mêmes l’ordre du jour autour du thème défini par les organisateurs·trices. En effet, il n’y a pas d’ordre du jour pré-établi.
- Chaque participant·e qui souhaite inscrire un sujet sur la place du marché se rend au milieu du cercle où sont disposés papier et stylos, il ou elle formule sa proposition de sujet en quelques mots et l’explique ensuite à tout le groupe pour enfin aller l’afficher au mur.
- Le nombre de proposition dépend du nombre de participant·e·s. Le ou la facilitateur·trice peut demander à regrouper des sujets s’ils lui semblent similaires. Les proposant·e·s sont libres d’accepter ou non ce regroupement.
- Le·la facilitateur·trice organise en plusieurs sessions, et dans différents lieux, la tenue des ateliers. Tou·te·s les participant·e·s se lèvent pour prendre connaissance des thématiques, lieux et horaires des ateliers.
Sessions en ateliers de travail
- Les ateliers sont répartis dans les différents lieux de l'événement.
- Un petit groupe se forme (ou pas) autour de l’initiateur·trice de l'atelier, il peut alors débuter.
- Un·e rapporteur·teuse note ce qu'il·elle se dit sur un paperboard. A la fin de la session d'ateliers, ce·tte même rapporteur·teuse rejoindra la “Salle des nouvelles”
Salle des nouvelles et restitution des comptes-rendus en session plénière “le grand journal”
La salle des nouvelles est un espace où sont installés des ordinateurs et imprimantes afin de permettre aux groupes de travail de retranscrire eux-mêmes sous forme de comptes-rendus leurs propositions (synthèse des points principaux) qui seront ensuite imprimées.Au minimum deux personnes du comité organisationnel sont là pour encadrer et aider les rapporteurs·teuse. En arrivant dans la "Salle des nouvelles", une clé USB est attribuée à chaque rapporteur·teuse sur laquelle il·elle trouve le document vierge près à être rempli.
Un·e membre de l'équipe organisationnelle centralise les rapports sur son ordinateur et se charge de l’impression. L’ensemble des rapports est affiché dans l’espace du “Grand Journal” pour que tou·te·s les participant·e·s puissent en prendre connaissance.
Phase de convergence : session plénière et ateliers
Au cours de la même journée et d’une seconde journée, il peut être intéressant d’élaborer des plans d’actions à partir du contenu des ateliers.Les participant·e·s sont amené·e·s à choisir les 3 sujets qui leur semblent les plus importants. Pour cela ils ou elles disposent de 3 gommettes à apposer sur les 3 rapports retenant le plus leur attention.
Des ateliers pour élaborer un plan d’action sont organisés. Le nombre de ces nouveaux ateliers dépendra du temps consacré à ce moment.
Comme pour la phase d’émergence, un·e rapporteur·teuse sera nommé·e pour chaque atelier. Il ou elle aura en charge de saisir, dans la salle des nouvelles, un compte rendu de ce plan d’action.
Session plénière de clôture Lors de cette session plénière le ou la facilitateur·trice présente les plans d’action produits lors de ce forum ouvert.
Un cercle de clôture permet à chaque participant·e de s’exprimer sur son ressenti de la journée et sur les propositions qui ont émergé.
Et la suite ?
Pour ne pas perdre la dynamique à la fin du forum ouvert, il est important que le suivi des plans d'actions soit systématique, régulier et ancré dans l'action.Dans un premier temps, tous les rapports devront être transmis à l’ensemble des participant·e·s.
L'initiateur·trice d'atelier devra s'engager à être le moteur de son groupe. Il faudra ensuite trouver une organisation de manière à ce que le projet avance.
Matériel nécessaire
L'organisation d'un forum ouvert implique des besoins logistiques et matériels spécifiques à bien prendre en compte pour que l'animation soit la plus fluide possible. La taille de la salle principale doit être suffisamment grande pour pouvoir accueillir les différents espaces de rassemblement (voir le schéma ci-dessous) et au centre, un cercle de chaises disposées en rond ou ovale. Pour faciliter la mobilité, il faut compter 2,5 m² à 3m² par personne. Le lieu doit également offrir des espaces annexes et propices à l'accueil des différents ateliers.
Les autres besoins logistiques et matériels sont fixés en fonction du nombre de participant.e.s.
https://carteascenseuronline.fr/presentation-de-la-societe-kone/
Les autres besoins logistiques et matériels sont fixés en fonction du nombre de participant.e.s.
https://carteascenseuronline.fr/presentation-de-la-societe-kone/
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions
Mouvement Colibri, Magalie Dréano
État de la ressource
Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique
https://www.colibris-lemouvement.org/sites/default/files/content/forumouvert_fiche_pratique_19052017_1.pdf
Le jeu de la main
Objectif
- Evaluer et apprendre ensemble
Type d'outil
- Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
- De 2 à 5 personnes
- De 6 à 12 personnes
- De 13 à 30 personnes
- Plus de 30 personnes
Faisable à distance ?
Ca s'adapte bien à distance
Déroulé détaillé
Objectif :
Permettre aux participant·e·s de s’exprimer sur le temps vécu et d’en faire une évaluation à chaud complète
Description :
Chaque participant·e dessine les contours de sa main sur une feuille. Il ou elle remplit ensuite sa main en respectant les consignes suivantes :
Selon le temps dont vous disposez, vous pouvez organiser une restitution à l’oral ou vous contenter de ramasser les feuilles.
Permettre aux participant·e·s de s’exprimer sur le temps vécu et d’en faire une évaluation à chaud complète
Description :
Chaque participant·e dessine les contours de sa main sur une feuille. Il ou elle remplit ensuite sa main en respectant les consignes suivantes :
- sur le pouce, écrire ce que l’on félicite (« pouce en l’air »)
- sur l’index, écrire ce que l’on pointe du doigt, ce que l’on interroge
- sur le majeur, écrire ce qui n’a pas plus, ce que l’on jette
- sur l’annulaire, écrire ce que l’on garde précieusement
- sur le petit doigt, écrire ce que l’on propose (« mon petit doigt m’a dit »)
Selon le temps dont vous disposez, vous pouvez organiser une restitution à l’oral ou vous contenter de ramasser les feuilles.
Variantes et bonifications (notamment à distance)
A distance, on peut proposer aux participant·e·s, en fonction de leur profil :
- Si le temps est restreint, ce bilan peut également se faire à l'oral sans avoir à le dessiner
A distance, on peut proposer aux participant·e·s, en fonction de leur profil :
- de dessiner sur une feuille puis de la montrer à la webcam
- de dessiner sur un outil collaboratif comme Miro
Matériel nécessaire
une feuille de papier par participant·e et des stylos
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions
Louise Didier, visuel proposé par Julie Rodriguez
État de la ressource
Diffusable
Fichier : 4.png
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Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Le soleil brille sur ... / Tous ceux qui
Objectif
- Réguler l'énergie
- Créer du lien
Type d'outil
- Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
- De 6 à 12 personnes
- De 13 à 30 personnes
- Plus de 30 personnes
Durée
- variable
Faisable à distance ?
Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Déroulé détaillé
On dispose des chaises en cercle : une chaise de moins que de participant·e·s.
Une personne au centre énonce une affirmation "Le soleil brille sur ... celles et ceux qui sont de bonne humeur" : toutes et ceux qui sont de bonne humeur se lèvent et doivent trouver une autre chaise que celles sur laquelle ils étaient assis·e·s. La personne qui n'arrive pas à se rasseoir va au centre et invente une nouvelle phrase pour faire se lever les participant·e·s.
C'est l'occasion de visualiser des choses sur les participant·e·s sans obligation de s'exprimer sur le détail.
On peut axer l'animation sur des questions très pros ou très en lien avec le sujet des animations qui suivront, ou inventer aussi des questions plus piquantes pour apprendre des choses sur ses collègues ;-)
Une attention particulière est à porter aux personnes fragiles : ça peut bousculer physiquement !
Une personne au centre énonce une affirmation "Le soleil brille sur ... celles et ceux qui sont de bonne humeur" : toutes et ceux qui sont de bonne humeur se lèvent et doivent trouver une autre chaise que celles sur laquelle ils étaient assis·e·s. La personne qui n'arrive pas à se rasseoir va au centre et invente une nouvelle phrase pour faire se lever les participant·e·s.
C'est l'occasion de visualiser des choses sur les participant·e·s sans obligation de s'exprimer sur le détail.
On peut axer l'animation sur des questions très pros ou très en lien avec le sujet des animations qui suivront, ou inventer aussi des questions plus piquantes pour apprendre des choses sur ses collègues ;-)
Une attention particulière est à porter aux personnes fragiles : ça peut bousculer physiquement !
Matériel nécessaire
des chaises
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions
Louise Didier
État de la ressource
Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Les six chapeaux de Bono
Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase
Traiter une problématique en l'analysant avec 6 modes de pensées bien distincts
Objectif
- Réfléchir ensemble et débloquer une situation
- (co)-produire
- Décider ensemble et s'aligner
- Intelligence émotionnelle
Type d'outil
- Animation de groupe
Taille du groupe
- De 2 à 5 personnes
- De 6 à 12 personnes
Durée
- 10 à 30 min
Faisable à distance ?
Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères)
Partant du postulat que que nous avons tous·tes des modes de pensées différents autant qu'incomplets, Edward De Bono propose de porter (en groupe ou de façon individuel) successivement 6 chapeaux, qui correspondent chacun à un mode de pensées : positif, négatif, créatif, organisationnel, émotionnel, factuel.
Déroulé détaillé
Présentation générale
Afin de favoriser l'implication de chacun·e et l'émergence de nouvelles idées au sein d'un groupe, le psychologue spécialiste des sciences cognitives Edward de Bono a développé en 1987 la méthode dite des "6 chapeaux". Partant du postulat que la recherche de solutions repose sur six angles bien distincts, celle-ci invite chaque membre du groupe à explorer, lors d'une réunion, six modes de pensée spécifique, symbolisés par six chapeaux de couleurs différentes.
Face à une situation, un problème, chacun·e est traversé·e par un flot de pensées de toutes sortes : positives, négatives, émotionnelles, informationnelles, logiques… Arrivées en vrac et à dose différente pour chaque personne, ces pensées sont influencées par la personnalité, l’humeur, les mécanismes de prudence, la créativité, les biais cognitifs… Ces pensées ne sont pas réellement construites et constructives. Parallèlement, elles sont toutes légitimes.
Imaginons maintenant toutes ces pensées mises en commun dans un collectif le temps d’une réunion ! En dehors du fait du manque d’efficience, ces situations peuvent générer des tensions, des stigmatisations.
La proposition de Edward de Bono est de séquencer notre pensée et de ne pas la censurer.
C’est la notion de pensée latérale, une pensée en continuité avec des étapes de validation en opposition à un système vertical qui supprime une idée non validée et ne la considère plus.
Cette méthode permet de sortir de la stigmatisation des personnes, « la créative », « le pessimiste », sortir soi même de ses certitudes, appréhender les choses différemment.Tous les apports sont considérés comme utiles, il n’y a pas d’accord à obtenir.
Déroulé
Une fois le problème posé, le groupe entier revêt tour à tour un chapeau fictif et commence à explorer de nouvelles solutions :
L'enchaînement des chapeaux doit être réfléchi et adapté au sujet de la réunion et au groupe.
Afin de favoriser l'implication de chacun·e et l'émergence de nouvelles idées au sein d'un groupe, le psychologue spécialiste des sciences cognitives Edward de Bono a développé en 1987 la méthode dite des "6 chapeaux". Partant du postulat que la recherche de solutions repose sur six angles bien distincts, celle-ci invite chaque membre du groupe à explorer, lors d'une réunion, six modes de pensée spécifique, symbolisés par six chapeaux de couleurs différentes.
Face à une situation, un problème, chacun·e est traversé·e par un flot de pensées de toutes sortes : positives, négatives, émotionnelles, informationnelles, logiques… Arrivées en vrac et à dose différente pour chaque personne, ces pensées sont influencées par la personnalité, l’humeur, les mécanismes de prudence, la créativité, les biais cognitifs… Ces pensées ne sont pas réellement construites et constructives. Parallèlement, elles sont toutes légitimes.
Imaginons maintenant toutes ces pensées mises en commun dans un collectif le temps d’une réunion ! En dehors du fait du manque d’efficience, ces situations peuvent générer des tensions, des stigmatisations.
La proposition de Edward de Bono est de séquencer notre pensée et de ne pas la censurer.
C’est la notion de pensée latérale, une pensée en continuité avec des étapes de validation en opposition à un système vertical qui supprime une idée non validée et ne la considère plus.
Cette méthode permet de sortir de la stigmatisation des personnes, « la créative », « le pessimiste », sortir soi même de ses certitudes, appréhender les choses différemment.Tous les apports sont considérés comme utiles, il n’y a pas d’accord à obtenir.
Déroulé
Une fois le problème posé, le groupe entier revêt tour à tour un chapeau fictif et commence à explorer de nouvelles solutions :
- Le Chapeau blanc symbolise la neutralité. Lorsqu'elle le porte, la personne doit s'attacher à énoncer simplement les faits, en laissant de côté tout ce qui peut relever de l’interprétation
- Le Chapeau rouge : l’émotion. La personne énonce librement ses sentiments et ses intuitions
- Le Chapeau vert : la créativité. Elle cherche des alternatives, en essayant de considérer le problème sous un angle nouveau
- Le Chapeau jaune : la critique positive. Elle admet ses rêves et ses idées les plus folles
- Le Chapeau noir : la critique négative, le jugement. Elle énonce les faiblesses et les risques que comporte selon elle cette idée
- Le Chapeau bleu : l'organisation, la canalisation des idées, le processus. Elle s'attache à prendre du recul sur le sujet énoncé
L'enchaînement des chapeaux doit être réfléchi et adapté au sujet de la réunion et au groupe.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter
- Afin de structurer l’animation, d'en garantir le cadre et un résultat, il paraît judicieux d’attribuer les rôles d'animateur et secrétaire.
- L’animateur·trice pourra fixer une durée d'intervention par chapeau.
- Le cas échéant, il invite les membres à respecter le mode pensée du tour de table.
- Il est important de sécuriser le cadre des échanges (pas de jugement, écoute active, respect de l’opinion, pas de censure...)
- Il peut être utile d’annoncer que l’on ne cherche pas l’exhaustivité sur chaque mode de pensée mais une vision globale
- L'objectif n'est pas de regarder vers le passé, mais bien d'envisager l'avenir
- Selon le groupe, la problématique, certains chapeaux, il peut être nécessaire de créer un sas de quelques minutes pour quitter le mode de pensée et s’investir plus facilement sur celui d’après.
Variantes et bonifications (notamment à distance)
Selon la problématique à résoudre, il est possible et pertinent de structurer différemment le passage d’un chapeau à l’autre. Des exemples ici.
Le visuel et la méthode doivent être inclus dans le dispositif de formation à distance.
Les éléments seront recueillis au sein d'un espace collaboratif type carte mentale pour que chacun·e puisse y renseigner son point de vue pour chaque chapeau.
Variante expérimentée :
Chapeau blanc complexe/sujet pas complètement défini : quand la problématique est assez large, il est possible d'utiliser la méthode du QQOQCP pour faire décrire aux participants ce dont on parle, on leur pose alors successivement les questions : Quoi, Qui, Où, Quand, Comment, Combien, Pourquoi ?
Pour le chapeau rouge des émotions, il peut être utile de passer par du dessin, par exemple : étape 1 : en individuel, je réfléchis à ce que j'ai ressenti (prise de note individuelle possible); étape 2 : interview croisée en binôme pour faire expliciter à l'autre ce qu'il a ressenti et creuser (on pose des questions, on ne porte pas de jugement, on essaie pas d'apporter des solutions); étape 3 : en individuel : je dessine ou je symbolise/schématise ce que j'ai ressenti.
Le visuel et la méthode doivent être inclus dans le dispositif de formation à distance.
Les éléments seront recueillis au sein d'un espace collaboratif type carte mentale pour que chacun·e puisse y renseigner son point de vue pour chaque chapeau.
Variante expérimentée :
Chapeau blanc complexe/sujet pas complètement défini : quand la problématique est assez large, il est possible d'utiliser la méthode du QQOQCP pour faire décrire aux participants ce dont on parle, on leur pose alors successivement les questions : Quoi, Qui, Où, Quand, Comment, Combien, Pourquoi ?
Pour le chapeau rouge des émotions, il peut être utile de passer par du dessin, par exemple : étape 1 : en individuel, je réfléchis à ce que j'ai ressenti (prise de note individuelle possible); étape 2 : interview croisée en binôme pour faire expliciter à l'autre ce qu'il a ressenti et creuser (on pose des questions, on ne porte pas de jugement, on essaie pas d'apporter des solutions); étape 3 : en individuel : je dessine ou je symbolise/schématise ce que j'ai ressenti.
Matériel nécessaire
Les supports (post-it, paperboard, prise de notes sur ordinateurs) permettent de récolter les contributions voire de les organiser et réorganiser.
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions
Fabienne Morel, Audrey Auriault pour la variante
État de la ressource
Diffusable
Fichier : LesSixChapeauxDeBono_fichierressource_chapeauxdebono2.jpg
Download
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Préparation
Mandala holistique / Autoportrait
Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase
Ré-aligner un groupe sur ses valeurs fondamentales et cartographier ses actions
Objectif
- Réfléchir ensemble et débloquer une situation
- Décider ensemble et s'aligner
Type d'outil
- Processus de gouvernance
Taille du groupe
- De 6 à 12 personnes
- De 13 à 30 personnes
Durée
- plus de 120 min
Faisable à distance ?
Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Résumé du déroulé (500 caractères)
En 3 phases, les participant·e·s alimentent 3 cercles concentriques :
- quelles les valeurs fondamentales de notre groupe ?
- quels sont nos grands principes d'actions ?
- quelles sont nos actions
On peut tracer des compartiments dans les cercles (camembert) pour voir quelles actions répondent à quels principe.
- quelles les valeurs fondamentales de notre groupe ?
- quels sont nos grands principes d'actions ?
- quelles sont nos actions
On peut tracer des compartiments dans les cercles (camembert) pour voir quelles actions répondent à quels principe.
Déroulé détaillé
Durée nécessaire : 2 à 3 heures
Avantages
Inconvénients
Expliquer brièvement ce que recouvrent ces 3 termes :
Énoncer des règles de facilitation du groupe:
Les participant·e·s disposent de 10 minutes (en silence) pour se recentrer et écrire sur ces papiers ce qu’ils estiment être des éléments fondamentaux du groupe : quelle est notre raison d’être ? Quels sont les valeurs que nous défendons ?
Écrire un mot (ou à défaut une phrase courte) sur un papier (1 idée par papier)
Il n’y a pas de limite au nombre de papiers par personne.
Qu’entendons-nous par « valeurs » ? Ce sont des éléments stables, qui évoluent assez peu au cours de la vie de l’organisation/du groupe. Ce sont eux qui ont motivé l’engagement des personnes et souvent la création de la structure.
Lorsqu’une autre personne a un papier similaire ou lié, elle abonde dans le même sens ou complète en donnant une nuance.
L’animateur·trice modère les échanges, récupère les papiers au fur et à mesure qu’ils sont exprimés et les place dans le rond central « valeurs », en essayant de rassembler les papiers similaires.
Bonus « représenter les valeurs les plus partagées »
Si un regroupement comporte 5 papiers identiques, on pourra empiler 5 légos afin de donner une représentation verticale.
Lorsque tous les papiers ont été verbalisés, l’animateur·trice doit vérifier 2 choses auprès du groupe
Remarque : cette étape des « valeurs » peut paraître rébarbative pour les personnes qui aiment le concret et l’action, mais elle est essentielle pour la suite de l’exercice d’une part, et surtout pour le groupe d’autre part. En effet, ces valeurs pourront servir de « grille de lecture » des actions (nos projets sont-ils bien au service de nos valeurs?). Elle sera le cadre de référence du groupe.
Remarque : il arrive que certains papiers relèvent davantage des « principes » que des « valeurs ». L’animateur·trice creuse la question avec la personne pour qu’elle précise son idée et voit avec le groupe si le papier doit rester dans le cercle « valeurs » ou si on le bascule par anticipation sur le cercle « principes ».
un exemple : « l’éducation populaire », le « faire avec plutôt que faire-à-la-place » sont des principes généraux. Ce ne sont ni des valeurs ni des projets concrets.
Dans le cas de groupe-projet, on peut aussi exprimer ici les grands objectifs du projet ou du groupe.
Un conseil : exprimer ces principes avec des verbes à l’infinitif.
Comme pour l’étape 1, on procède en 2 étapes :
On peut utiliser des Legos pour matérialiser des segments (des parts de camembert) dans le 2eme cercle.
Remarque : le cercle « valeurs » ne doit pas être segmenté. On considère que les valeurs sont transversales et qu’elles guident autant les principes que les actions.
Puis on demande au groupe si la répartition de ces principes en segments semble correspondre à leur représentation. En tant qu’animatrice-teur, on doit être conscient que le groupe peut remettre en question la répartition qu’on a faite durant cette étape 2. Il est important que le groupe valide collectivement cette segmentation.
Conseil : on peut d’ores et déjà prolonger les segments sur le 3ème cercle, afin de faciliter l’étape 3.
Comme pour les étapes 1 et 2, on procède en 2 étapes : réflexion individuelle , puis mise en commun/discussions
Conseil : on peut prévoir un segment « Divers » au cas où des actions « météores » ne trouvent pas leur place dans les segments existants.
Remarque : si il y a beaucoup d’actions « divers », 2 interprétations possibles :
Il est possible de compléter avec des nouveaux papiers (=nouvelles actions) autant que nécessaire.
A la fin de cette 3ème étape, il est intéressant que le groupe se mette d’accord sur des intitulés aux segments « principes-action »
Remarque : si une action concerne 2 segments, on peut la mettre à cheval. Si elle concerne 3 segments ou plus, on devra l’écrire sur 3 papiers différents qu’on posera dans les 3 segments concernés. On atteint alors la limite de cette animation pour des projets complexes ou transversaux.
Comment sont réparties les actions dans les différents segments ? >> Montre sur quoi la structure se concentre en ce moment
L’un des segments est-il vide ou presque ? >> Montre qu’aucune action ne vient concrétiser ce segment (pas prioritaire, ou pas assez de moyens….)
Si on a utilisé le bonus des 3C ci-dessus, on peut aussi analyser chaque segment au regard du nombre d’action à conserver, à cesser et à créer.
Ou en traduisant sous forme d’Arbrifeste : http://www.multibao.org/#lilianricaud/travail-en-reseau/blob/master/arbrifeste.md
Avantages
- donne une vision complète de l’organisation (des valeurs jusqu’au projets concrets)
- nécessite peu de temps
- les personnes repartent avec une vision partagée de leur structure
Inconvénients
- Le résultat écrit est synthétique alors qu’il est le fruit de nombreux échanges : cette richesse vécue n’est pas évidente à transmettre aux personnes absentes (voir paragraphe ci-dessous « Après l’animation : rendre visible la photographie »)
- Pas toujours bien adapté aux organisations complexes, dont les projets sont transversaux.
Au préalable
Au sol, représenter un rond. On peut utiliser une ficelle pour cela, car on peut en ajuster assez facilement le diamètre. Mais il est tout à fait possible de tracer un rond à la craie au sol par exemple.Introduction
Expliquer l’exercice dans son ensemble : « on va peu à peu remplir les 3 cercles : d’abord les valeurs, puis les principes, et enfin les actions. »Expliquer brièvement ce que recouvrent ces 3 termes :
- Valeurs : l’éthique et la raison d’être de l’organisation. Pourquoi existons-nous ? Quels sont nos valeurs ? Quel modèle souhaitons-nous promouvoir ?
- Principes / Attitudes : ce sont la façon dont nous mettons en œuvre nos valeurs, nos principes pour agir. On y retrouve parfois des attitudes individuelles ou collectives.
- Actions : ce sont les projets concrets menés par notre organisation, actuels ou en préparation (ou projets passés à ré-activer). C’est la « partie visible » de l’organisation.
Énoncer des règles de facilitation du groupe:
- exercice basé sur la diversité des points de vue donc le respect de la parole est indispensable
- accueillir avec bienveillance les avis et positions d’autrui
- essayer d’écouter, essayer de comprendre plutôt que convaincre
- liberté de mouvement, ne pas hésiter à se lever, à bouger
- plus d’autres à votre convenance !
Étape 1 : cercle « valeurs et éthique »
1.1 Réflexion individuelle
Distribuer les papiers/post-it d’une même couleur.Les participant·e·s disposent de 10 minutes (en silence) pour se recentrer et écrire sur ces papiers ce qu’ils estiment être des éléments fondamentaux du groupe : quelle est notre raison d’être ? Quels sont les valeurs que nous défendons ?
Écrire un mot (ou à défaut une phrase courte) sur un papier (1 idée par papier)
Il n’y a pas de limite au nombre de papiers par personne.
Qu’entendons-nous par « valeurs » ? Ce sont des éléments stables, qui évoluent assez peu au cours de la vie de l’organisation/du groupe. Ce sont eux qui ont motivé l’engagement des personnes et souvent la création de la structure.
1.2 Mise en commun
Sur la base du « pop-corn », chacun·e présente ses papiers et explique en quelques mots le sens de ce qu’il/elle a écrit.Lorsqu’une autre personne a un papier similaire ou lié, elle abonde dans le même sens ou complète en donnant une nuance.
L’animateur·trice modère les échanges, récupère les papiers au fur et à mesure qu’ils sont exprimés et les place dans le rond central « valeurs », en essayant de rassembler les papiers similaires.
Bonus « représenter les valeurs les plus partagées »
Si un regroupement comporte 5 papiers identiques, on pourra empiler 5 légos afin de donner une représentation verticale.
Lorsque tous les papiers ont été verbalisés, l’animateur·trice doit vérifier 2 choses auprès du groupe
- 1/Les valeurs importantes pour ce groupe/organisation figurent-elles bien dans le cercle ? (Si non, il est possible d’en ajouter, avec modération)
- 2/ Avant de passer au cercle suivant, validons ce 1er cercle : êtes-vous bien d’accord avec ces valeurs ? Y-t-il un veto sur une ou plusieurs valeurs ?
Remarque : cette étape des « valeurs » peut paraître rébarbative pour les personnes qui aiment le concret et l’action, mais elle est essentielle pour la suite de l’exercice d’une part, et surtout pour le groupe d’autre part. En effet, ces valeurs pourront servir de « grille de lecture » des actions (nos projets sont-ils bien au service de nos valeurs?). Elle sera le cadre de référence du groupe.
Remarque : il arrive que certains papiers relèvent davantage des « principes » que des « valeurs ». L’animateur·trice creuse la question avec la personne pour qu’elle précise son idée et voit avec le groupe si le papier doit rester dans le cercle « valeurs » ou si on le bascule par anticipation sur le cercle « principes ».
Étape 2 : cercle « Principes / Attitudes »
Ce cercle est souvent plus difficile à appréhender par les participant·e·s. Pour les y aider, on peut donnerun exemple : « l’éducation populaire », le « faire avec plutôt que faire-à-la-place » sont des principes généraux. Ce ne sont ni des valeurs ni des projets concrets.
Dans le cas de groupe-projet, on peut aussi exprimer ici les grands objectifs du projet ou du groupe.
Un conseil : exprimer ces principes avec des verbes à l’infinitif.
2.1 Réflexion individuelle
On distribue les papiers d’une autre couleur (que le cercle « valeurs »)Comme pour l’étape 1, on procède en 2 étapes :
- 1. 10 minutes de réflexion individuelle où chacun-e pose ses idées sur les papiers (1 idée par papier)
- 2. Mise en commun et échanges
2.2 Mise en commun : organiser et segmenter
Durant la mise en commun, l’animateur·trice récupère les papiers au fur et à mesure qu’ils sont exprimés oralement par les participants et les pose dans le 2ème cercle. Elle·Il doit être alors particulièrement concentré-e pour organiser les papiers par pôles structurants. Ce travail est bien sûr flexible et évolue tout au long de cette Étape 2.On peut utiliser des Legos pour matérialiser des segments (des parts de camembert) dans le 2eme cercle.
Remarque : le cercle « valeurs » ne doit pas être segmenté. On considère que les valeurs sont transversales et qu’elles guident autant les principes que les actions.
2.3 Validation de l’étape 2
Avant de passer à l’étape 3, on demande si les principes essentiels sont bien présents dans le cercle.Puis on demande au groupe si la répartition de ces principes en segments semble correspondre à leur représentation. En tant qu’animatrice-teur, on doit être conscient que le groupe peut remettre en question la répartition qu’on a faite durant cette étape 2. Il est important que le groupe valide collectivement cette segmentation.
Conseil : on peut d’ores et déjà prolonger les segments sur le 3ème cercle, afin de faciliter l’étape 3.
Étape 3 : cercle « Projets / Actions »
Ce dernier cercle est plus facile à appréhender, car il s’agit de lister les projets concrets, les actions visibles.Comme pour les étapes 1 et 2, on procède en 2 étapes : réflexion individuelle , puis mise en commun/discussions
3.1 Réflexion individuelle
On distribue les papiers d’une 3ème couleur (autre couleur que les cercles « Valeurs » et « Principes »)3.2 Mise en commun
Durant la mise en commun, l’animateur·trice récupère les papiers au fur et à mesure qu’ils sont exprimés oralement par les participants, et les place dans le segment qui correspond le mieux : une action viendra ainsi illustrer concrètement un ou plusieurs principes/attitudes.Conseil : on peut prévoir un segment « Divers » au cas où des actions « météores » ne trouvent pas leur place dans les segments existants.
Remarque : si il y a beaucoup d’actions « divers », 2 interprétations possibles :
- les segments ne correspondent à la réalité de la structure et il faut les remodeler
- la structure souffre d’un manque de cohérence entre ses actions et ses principes.
Il est possible de compléter avec des nouveaux papiers (=nouvelles actions) autant que nécessaire.
A la fin de cette 3ème étape, il est intéressant que le groupe se mette d’accord sur des intitulés aux segments « principes-action »
Remarque : si une action concerne 2 segments, on peut la mettre à cheval. Si elle concerne 3 segments ou plus, on devra l’écrire sur 3 papiers différents qu’on posera dans les 3 segments concernés. On atteint alors la limite de cette animation pour des projets complexes ou transversaux.
Pour conclure l’exercice
Ensuite, on peut faire une analyse de cette photographie avec les participant·e·s. Il faut bien expliquer aux participant·e·s que cette photographie et cette analyse sont valable aujourd’hui, et ne reflète pas forcément le passé ou le futur de la structure. Voici quelques questions pour guider cette analyse :Comment sont réparties les actions dans les différents segments ? >> Montre sur quoi la structure se concentre en ce moment
L’un des segments est-il vide ou presque ? >> Montre qu’aucune action ne vient concrétiser ce segment (pas prioritaire, ou pas assez de moyens….)
Si on a utilisé le bonus des 3C ci-dessus, on peut aussi analyser chaque segment au regard du nombre d’action à conserver, à cesser et à créer.
Après l’animation : rendre visible le résultat
C’est un enjeu important : comment faire en sorte que les personnes absentes le jour de l’animation s’approprient le résultat obtenu.Le minimum : une photo
On prendra en photo le résultat :- une photo d’ensemble
- et une photo de chaque segment
La bonne idée : rendre le résultat visible et « beau »
Sous forme de facilitation graphiqueOu en traduisant sous forme d’Arbrifeste : http://www.multibao.org/#lilianricaud/travail-en-reseau/blob/master/arbrifeste.md
Sous forme numérique
Le rendu sur numérique demandera de saisir.- un paragraphe sur les valeurs
- Puis un paragraphe par segment, c’est à dire qui rassemble les principes et les actions qui y sont rattachées
Variantes et bonifications (notamment à distance)
Temps nécessaire pour le bonus des « 3C » : de 1h à 3h en fonction du nombre d’actions et du nombre de participants.
https://www.changer-de-paradigme.fr/mandala-holistique-et-principes-sources/
Les bonus à la fin de l’étape 3
Il est possible de compléter ce 3ème cercle avec les actions futures ou souhaitées. On pourra notamment utiliser la méthodes des 3C « Conserver – Cesser – Créer », afin de discuter des actions et les prioriser selon 3 niveaux :- Conserver : cette action doit être conservée ou bonifiée
- Cesser : on doit arrêter cette action, ou la modifier en profondeur
- Créer : cette action n’existe pas et pourtant elle serait pertinente, il faut la créer.
Temps nécessaire pour le bonus des « 3C » : de 1h à 3h en fonction du nombre d’actions et du nombre de participants.
Quelques exemples et rendus visuels
Quelques jolis exemples "papier" et numérique sur cet article (licence non-libre) : https://www.changer-de-paradigme.fr/mandala-holistique-une-vision-claire-et-des-caps-communs/Proposition d'amélioration
Marier les "Principes source" de Peter Koenig avec l'approche du mandala holistique :https://www.changer-de-paradigme.fr/mandala-holistique-et-principes-sources/
Sources d'inspiration
Robina Mc Kurdy, dans son livre "Faire Ensemble : des outils participatifs pour les groupes, associations et collectifs" https://www.passerelleco.info/article.php?id_article=1778
Matériel nécessaire
Legos
Feutres
Papiers de 3 couleurs différentes (papiers libres ou post-it)
Ficelle (prévoir 5m pour être tranquille)
Feutres
Papiers de 3 couleurs différentes (papiers libres ou post-it)
Ficelle (prévoir 5m pour être tranquille)
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions
Nicolas Geiger
État de la ressource
Diffusable
Fichier : MandalaAutoportrait_fichierressource_autoportrait-d-une-organisation.pdf
Download
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Météo d'ouverture ou de clôture en s'appuyant sur un visuel
Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase
Se positionner en début et/ou en fin de réunion
Objectif
- Ouvrir et clôturer
- Evaluer et apprendre ensemble
Type d'outil
- Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
- De 2 à 5 personnes
- De 6 à 12 personnes
- De 13 à 30 personnes
- Plus de 30 personnes
- Participants volatiles
Durée
- moins de 10 min
Faisable à distance ?
Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères)
Je choisis le personnage sur le visuel qui symbolise le mieux l'état dans lequel je me trouve.
Je présente en quelques mots pourquoi j'ai choisi ce personnage.
Cela peut être utilisé en début de réunion et/ou en fin de réunion.
Je présente en quelques mots pourquoi j'ai choisi ce personnage.
Cela peut être utilisé en début de réunion et/ou en fin de réunion.
Déroulé détaillé
Ces dessins sont de bons supports pour exprimer où on en est en début de journée, après une journée passée ensemble, ou simplement en relation avec le projet commun.
Chacun·e prend le temps d'observer l'image et de s'identifier à un personnage.
Selon le temps disponible et la configuration des lieux et du groupe, plusieurs possibilités :
Le bateau des humeurs :
La version originale du bateau en PDF : Bateau_des_personages_cc.pdf (0.3MB) L'arbre d'oestand :
On vous conseille les météos de jeannette paillette, -> Jeanne Haltz sur LinkedIn, elle en publie une chaque lundi sur des thèmes variés ;-)
Voici 2 autres supports réalisés par "Cultiver une équipe"
Chacun·e prend le temps d'observer l'image et de s'identifier à un personnage.
Selon le temps disponible et la configuration des lieux et du groupe, plusieurs possibilités :
- un tour de table où chacun·e dit le personnage choisi (grâce au numéro) et explique son choix
- une réponse écrite sur papier ou dans un formulaire (mais peut-être difficile à traiter)
- une gomette placée sur l'image papier
Le bateau des humeurs :
La version originale du bateau en PDF : Bateau_des_personages_cc.pdf (0.3MB) L'arbre d'oestand :
On vous conseille les météos de jeannette paillette, -> Jeanne Haltz sur LinkedIn, elle en publie une chaque lundi sur des thèmes variés ;-)
Voici 2 autres supports réalisés par "Cultiver une équipe"
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter
Points d'attention
Variantes et bonifications (notamment à distance)
D'autres images peuvent servir de support, celles-ci ne sont que des exemples.
A distance il est très facile de partager le lien vers l'image ou de partager son écran.
Possible avec d'autres images (notamment photomontage moutons :
Possibles avec les signes astrologiques chinois :
D'autres versions de cet outil sur https://latelierduformateur.fr/les-arbres-a-personnages-revisites/
A distance il est très facile de partager le lien vers l'image ou de partager son écran.
Possible avec d'autres images (notamment photomontage moutons :
Possibles avec les signes astrologiques chinois :
D'autres versions de cet outil sur https://latelierduformateur.fr/les-arbres-a-personnages-revisites/
Matériel nécessaire
Le dessin projeté ou affiché en papier
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions
Louise Didier, Jeff Rochas-Parrot, Mélanie Lacayrouze
État de la ressource
Diffusable
Fichier : fichierressource_arbrebonhomme_arbeentreprise.png
Download
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Préparation
Photolangage
Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase
S'exprimer en choisissant une image parmi une collection
Objectif
- Ouvrir et clôturer
- Réguler l'énergie
- Créer du lien
- Evaluer et apprendre ensemble
Type d'outil
- Autres
Taille du groupe
- De 2 à 5 personnes
- De 6 à 12 personnes
- De 13 à 30 personnes
Durée
- moins de 10 min
- 10 à 30 min
- 30 à 60 min
- variable
Faisable à distance ?
Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Résumé du déroulé (500 caractères)
Mode d’expression alternatif où les participant·e·s répondent à une question en choisissant une image parmi une collection.
On peut demander aux participant·e·s de représenter plusieurs choses à travers des images: un projet, l’humeur du moment, …
Afficher l'image dans l'espace, chaque personne va afficher son image pour créer un patchork, une représentation des réponses.
On peut demander aux participant·e·s de représenter plusieurs choses à travers des images: un projet, l’humeur du moment, …
Afficher l'image dans l'espace, chaque personne va afficher son image pour créer un patchork, une représentation des réponses.
Déroulé détaillé
Si le groupe est important, présenter en 1 mot
Lorsque la personne s'est exprimée, elle a partagé avec le groupe sa réponse. Il est important d'en tenir compte pour la suite de l'animation (ex : moi j'ai choisi... parce que mon humeur c'est à l'orage, ça ne va pas du tout...)
- Mettre à disposition une collection variée d’images/cartes postales et choisir la question.
- Poser la question (image qui vous représente, humeur du jour, opinion sur un sujet).
- Choisir: « Choisissez 1 ou 2 images qui représentent au mieux votre réponse ».
- Échanger en groupe : Chaque participant présente au groupe son image en la posant contre son torse et donne une explication.
Si le groupe est important, présenter en 1 mot
Lorsque la personne s'est exprimée, elle a partagé avec le groupe sa réponse. Il est important d'en tenir compte pour la suite de l'animation (ex : moi j'ai choisi... parce que mon humeur c'est à l'orage, ça ne va pas du tout...)
Variantes et bonifications (notamment à distance)
Pour faire un photolangage à distance :
En amont de la session, préparer un visuel contenant plusieurs images partagé avec droits de modification pour les participants.
Indiquer sur ce visuel la question ou le sujet sur lequel chacun·e peut s'exprimer et leur demander d'aller choisir une image qui répond à leur état d'esprit ou leur point de vue sur une question.
Ils peuvent par exemple se taguer sur le visuel. L'outil pourra être un slide ppt ou autre.
Par exemple pour une météo en visio :
(Auteur : Sébastien Kraft)
En amont de la session, préparer un visuel contenant plusieurs images partagé avec droits de modification pour les participants.
Indiquer sur ce visuel la question ou le sujet sur lequel chacun·e peut s'exprimer et leur demander d'aller choisir une image qui répond à leur état d'esprit ou leur point de vue sur une question.
Ils peuvent par exemple se taguer sur le visuel. L'outil pourra être un slide ppt ou autre.
Par exemple pour une météo en visio :
(Auteur : Sébastien Kraft)
Matériel nécessaire
- un jeu de cartes images (type dixit https://fr.wikipedia.org/wiki/Dixit_(jeu)), ou une collection de cartes postales, de photos, d'images aussi diverses que possibles pour avoir un large choix d'émotions/mots/humeurs...
- une grande table pour étaler le jeu
- assez d'espace pour circuler
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée:
Un site internet utilisable en mode choix d'image ou aléatoire : Pic One
La méthodologie de Communagir nos cousins du Quebec
La méthodologie de Communagir nos cousins du Quebec
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions
melanie lacayrouze, audrey auriault (liens utiles)
État de la ressource
Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Pomodoro
Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase
Permet de produire sous forme de sprint en intervalle de 25 min
Objectif
- Réfléchir ensemble et débloquer une situation
- Réguler l'énergie
- (co)-produire
- Décider ensemble et s'aligner
Type d'outil
- Animation de groupe
Taille du groupe
- De 2 à 5 personnes
- De 6 à 12 personnes
- De 13 à 30 personnes
- Plus de 30 personnes
- Participants volatiles
Durée
- variable
Faisable à distance ?
Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères)
Cette méthode se base sur l'usage d'un minuteur permettant de respecter des périodes de 25 minutes appelées pomodori. Ces différentes périodes de travail sont séparées par de courtes pauses.
1. définir un sujet, 2. travailler pendant 25 minutes, 3. Faire 5 min de pause, 4. passer au deuxième sujet ou finir le premier. Tous les quatre pomodori prendre une pause un peu plus longue (15-20 minutes).
1. définir un sujet, 2. travailler pendant 25 minutes, 3. Faire 5 min de pause, 4. passer au deuxième sujet ou finir le premier. Tous les quatre pomodori prendre une pause un peu plus longue (15-20 minutes).
Déroulé détaillé
Il s'agit d'un outil de gestion du temps et d'efficacité en terme de production ou de réflexion.
Le principe : séquencer ses séances de travail.
Son nom vient du timer ou "tomate (pomodoro en italien, si si) qui sert à minuter la cuisson des pâtes.
Les règles sont très simples :
Avantages :
Le principe : séquencer ses séances de travail.
Son nom vient du timer ou "tomate (pomodoro en italien, si si) qui sert à minuter la cuisson des pâtes.
Les règles sont très simples :
- Décider du sujet à traiter
- Travailler pendant 25 mn chrono sur un sujet
- Faire 5 mn de pause (vous pouvez faire un tour sur le site https://www.procatinator.com/ , ou encore mieux, marcher, vous aérer...)
- Passer à un 2e sujet ou finir le 1er pendant 25 mn
- Tous les quatre pomodori prendre une pause un peu plus longue (15-20 minutes).
Avantages :
- Efficacité et côté sprint
- Pas forcement adapté pour écrire des textes difficiles...
Matériel nécessaire
- Un Timer
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions
Audrey Auriault
État de la ressource
Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Utiliser les gestes de communication non verbale
Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase
Permet d'exprimer à chaud son ressenti par un geste sans interrompre le groupe
Objectif
- Décider ensemble et s'aligner
Type d'outil
- Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
- De 2 à 5 personnes
- De 6 à 12 personnes
- De 13 à 30 personnes
- Plus de 30 personnes
- Participants volatiles
Durée
- variable
Faisable à distance ?
Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères)
Partager en début de regroupement en présence ou à distance une série de gestes permettant de s'exprimer sans empêcher l'autre de s'exprimer. Le faire de manière progressive.
Déroulé détaillé
Les gestes de communication silencieux permettent à chacun·e d'exprimer un ressenti immédiat sans avoir besoin de s'exprimer oralement, et donc sans empêcher l'autre de s'exprimer. Cela évite également le prises de parole parasites sans frustrer par impossibilité de s'exprimer.
Parmi les signes les plus utilisés :
Attention aux gestes trop appuyés qui, à l'inverse, peuvent couper la parole à celui qui s'exprime. Commencer au début avec juste 2 ou 3 gestes pour ne pas tout mélanger. Ne pas hésiter à reformuler une intervention ou une question pour vérifier qu'on a bien compris, sans interpréter.
Ici exemple illustration adaptée au présentiel illustration
Parmi les signes les plus utilisés :
- pouce en l'air pour montrer qu'on partage ce qui est dit
- le "Bravo" des sourds-muets pour célébrer
- la main repoussant devant soit figure un stop : montre, à l'inverse, notre désaccord ou le fait qu'on ne partage pas ce qui est en train d'être dit
- la main qui tourne près de sa tête pour figurer que ce que j'entends me fait réfléchir
- "raccourcis!" en faisant comme un entonnoir avec les mains (pour dire qu'on manque de temps, il faut conclure)
- le doigt qui fait "non" pour signaler qu'on n'a pas compris le terme ou pour demander des éclaircissements
- les bras qui moulinent pour signaler "je décroche, passons à autre chose !"
- la main en forme de renard : demande le retour au silence ...
Attention aux gestes trop appuyés qui, à l'inverse, peuvent couper la parole à celui qui s'exprime. Commencer au début avec juste 2 ou 3 gestes pour ne pas tout mélanger. Ne pas hésiter à reformuler une intervention ou une question pour vérifier qu'on a bien compris, sans interpréter.
Ici exemple illustration adaptée au présentiel illustration
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter
Afficher de façon visible et/ou remettre à chaque participant un petit lexique illustré qui pourra être compléter par le groupe lui même qui facilite l'appropriation.(Fred Pep)
Points d'attention
Chaque groupe, personne a ses propres gestes ne pas imposer une gestuelle mais la co-construire par consentement au début pour s'assurer d'un langage commun compréhensible par les présents.(Fred Pep)
Variantes et bonifications en plein air, dans la rue
Dans la rue groupe fixe nous utilisons des objets et/ou pancartes faites simplement sur carton découpé - déssiné.
Pour du public passant nous n'hésitons pas à accentuer de façon humouristique en distribuant des objets tel que grande paire de ciseau en bois, un triangle signalétique de voiture.... un cadre sans rien...une boite à chaussure abritant un ring à combat de pouces...
Pour du public passant nous n'hésitons pas à accentuer de façon humouristique en distribuant des objets tel que grande paire de ciseau en bois, un triangle signalétique de voiture.... un cadre sans rien...une boite à chaussure abritant un ring à combat de pouces...
Variantes et bonifications (notamment à distance)
AU début de la réunion lors de la mise en place du cadre de communication commun, montrer physiquement les gestes et partager votre écran avec l'illustration ainsi que dans le fil de discussion.
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions
Sarah Gaucher, Alice Oschner, Romain lalande, Cré-sol
État de la ressource
Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil