Le groupe enfant
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À la naissance d'un projet, le groupe est
rarement assez mature pour s'auto-organiser.
Lorsque le
groupe est enfant, l'animateur·ice, qui est souvent à l'origine du projet,
prend les initiatives et assume une posture directive, plus apparentée à de la coordination qu'à de l'animation, appelé également "posture de dictateurice bienveillante".
Cette posture directive permet, quand le contexte la justifie, de rassurer les membres du groupe, de limiter leur responsabilité à un stade où ils ont besoin de découvrir et de comprendre le projet et le groupe, de trouver leurs marques, de vérifier leur intérêt et leur envie de s'impliquer. Cela tout en permettant de commencer à participer au projet, mais en étant "tenu par la main".
Dans cette phase, le cri typique de l'animateur-ice est "C'est moi qui fait tout !"
Les objectifs de l'animateurice d'un groupe "enfant":
Tout l'enjeu de l'animateur·ice est de faciliter l'évolution du groupe pour ne pas garder cette place centrale. Car cette posture, si elle est maintenu trop longtemps, peut fragiliser le groupe : dépendance à une seule personne, effet entonnoir si celle-ci est sursollicitée pour la moindre information ou décision, perte de pertinence et créativité, risque de désimplication...
Elle est également risquée pour l'animateur·ice : sentiment d'être indispensable, surmenage, responsabilités non partagées...
La mise en place d'une
gare centrale facilitant la documentation, la transparence et la communication interne, la co-construction d'un cadre de fonctionnement, mais aussi le fait de faire des propositions de moins en moins précises et de laisser des zones de floues et d'imperfections participent entre autre à faciliter l'autonomisation du groupe.