Ave pdf

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Partager des ressources
  • Diffuser de l'information
  • Communiquer vers l'extérieur
Est-ce un outil libre / Opensource ? Non
Difficulté de prise en main Facile
Description de l'outil Permet de retravailler ses PDF et surtout de les alléger
Auteur.trice(s) de la ressource Laurent Marseault
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
AvePdf_imagepdf.png
Cette fiche est elle un brouillon ? En cours de rédaction

Canva

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Créer des présentations ou des visuels
Est-ce un outil libre / Opensource ? Non
Difficulté de prise en main Facile
Description de l'outil Canva est un outil qui permet de réaliser des éléments graphiques très simplement à partir de modèles proposés par le site. Bulletins d'adhésion, affiches, etc... en se laissant guider par les modèles, plus besoin d'être graphistes pour éviter les gros pièges de la création graphique amateure.
Avantages de l'outil
  • permet de réaliser des éléments graphiques prenant en compte un certain nombre de condition nécessaires à leur efficacité sans avoir besoin de les connaître
  • possibilité de partager les créations au sein de sa structure et de les réaliser à plusieurs
Inconvénients de l'outil
  • ne remplacera jamais un travail dédié d'un·e graphiste,
  • impossible de disposer d'une réelle identité graphique personnalisée puisque de nombreuses structures utilisent ces modèles
Auteur.trice(s) de la ressource Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource Licence non-libre
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
CanvA_external-content.duckduckgo.com.png
Cette fiche est elle un brouillon ? Diffusable

Jamboard- Tableau blanc collaboratif

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Réfléchir ensemble et rendre visibles les cogitations
  • Écrire un document collectivement
Est-ce un outil libre / Opensource ? Non
Difficulté de prise en main Facile
Description de l'outil Jamboard est l'outils de tableau blanc de la Suite Google.
Personnellement je m'en suis servi pour faire des entretiens collectifs à distance, c'est à dire travailler sur les représentations indidividuelles en début de formation.
Il peut servir à divers usages, come tout tableau blanc collaboratif...
Avantages de l'outil Extrêmement facile à prendre en main.
Pas de compte à créer pour les utilisateurs une fois que la personne qui a créé le tableau l'a partagé avec les droits adaptés (tous les utilisateurs peuvent modifier).
Peu de fonctions : ecrire du texte/des post-it/inséré une image/dessiner et du coup très facile à comprendre pour les utilisateurs.
On peut faire plusieurs tableaux blanc à la suite dans le même documents
Inconvénients de l'outil Clairement ce n'est pas un outils libre, et c'est Google, donc, si c'est c'est gratuit...c'est nous le produit!!!
Auteur.trice(s) de la ressource Audrey Auriault
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
JamboardTableauBlancCollaboratif_imageentretiencollectifjamboard.png
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Kahoot

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Autres
Est-ce un outil libre / Opensource ? Non
Difficulté de prise en main Facile
Description de l'outil Kahoot permet de réaliser des quizz interactif en live. Il suffit de projeter les questions, et chacun·e (seul·e ou en équipe) va ensuite répondre aux questions dans un temps limité. A chaque question la réponse est donnée et un classement est mis en avant.

Le but n'est pas réellement de mettre en concurrence, mais l'enjeu du score crée un dynamique ludique et conviviale et le choix es noms d'équipe ou de joueur.euse.s permet de dynamiser.

C'est un très bon outil pour remobiliser des connaissances ou faire un point sur des acquis sans s'ennuyer.

Retour d'expérience de Clémence (ANIMACOOP St Nazaire Automne 2020): https://interpole.xyz/?CommentRendreUneConferenceEnVisioDynami
Fichier : KahooT_fichierressource_kahoot-1.jpg Télécharger
Auteur.trice(s) de la ressource Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
Cette fiche est elle un brouillon ? Diffusable

Accélérateur de projet (ou Codéveloppement)

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Une méthode très rythmée pour apporter plein d'idées sur une problématique
module3methodeaccelerateurdeprojet_animacoopaccelerateurprojeta4paysage.jpg
Objectif
  • Réfléchir ensemble et débloquer une situation
Type d'outil
  • Animation de groupe
  • Pair à pair
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • 30 à 60 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) En 45-60 min, le groupe passe par 6 étapes : présentation de la problématique par le·la porteur·euse, questions de clarifications, formulation de la demande au groupe, échanges et porteur·euse muet·te, idées retenues/plan d'action, cloture.
La méthode est bien détaillée et ne nécessite pas de grandes compétences d'animation pour être menée à bien.
Déroulé détaillé >> La méthode au format pdf (ou version modifiable ici)

Préambule

**Origine de l'outil**
Cette méthode dérive de l'entrainement mental créé pendant la guerre 39-45 par Joffre Dumazedier et développé ensuite par le mouvement d'éducation populaire "peuple et culture".
Elle est utilisée un peu différemment dans le cadre de l'analyse de pratique professionnelle.

Une méthode par étape

image ANIMACOOPaccelerateurprojetA4paysage.jpg (0.7MB)

Étape 0 : préparation (5 min.)

Au début de la rencontre, le groupe doit choisir:
  • un·e exposant·e, qui présente sa situation-problème : il est conseillé qu'elle prépare sa question en amont à partir de sa réflexion sur ce qu’elle vit comme difficulté dans sa pratique professionnelle.
  • un·e animateur·trice : gardien·ne de la méthode, du timing, assure le bon déroulement.
  • un·e secrétaire qui prendra les notes (ou fonction partagée sur pad)

Étape 1 : exposé de la problématique ou de la situation (5 min)


image Etape_2.png (4.8kB)
La personne qui a accepté de soumettre son problème expose le plus clairement possible la situation et son contexte. Elle exprime ensuite la façon dont elle définit le problème. Les autres membres de l’équipe écoutent. Cette étape se termine de la part de l'exposant par : (je souhaite que le groupe m'aide à...)

Étape 2 : clarification de la problématique (5 min)


image Etape_2.png (5.0kB)
Les membres du groupe formulent les questions pour bien cerner la situation. Ils·elles doivent, à cette étape, s’en tenir à des questions d’information factuelle (meilleure compréhension du contexte par exemple). La personne qui a exposé sa situation apporte les précisions ensuite.

Étape 3 : contrat - reformulation de la question (1 min)


image etape_3.png (5.1kB)
La personne qui a exposé sa situation précise clairement ce qu’elle attend des autres membres du groupe. (je voudrais que le groupe m'aide à ....)


Étape 4 : réactions, commentaires, suggestions (20- 30 min)


image etape_4.png (5.8kB)
Les autres membres du groupe interviennent : donnent leurs impressions, réactions, interprétations... Ils proposent une façon de voir autrement la situation. Ils·elles peuvent faire des suggestions pratiques ou donner des conseils. La personne qui a exposé sa situation écoute et s'engage à ne pas intervenir. Elle a tout intérêt à noter par écrit ce qui lui paraît pertinent de retenir.
Conseil : si la personne qui a exposé se met un peu en retrait pour éviter les échanges de regards avec un des membres du groupe ça favorise la communication au sein du groupe.

Étape 5 : Synthèse et plan d’action (5–10 min)


image etape5.png (6.2kB)
La personne qui a exposé sa situation prend quelques instants pour finaliser en mini plan d'action des remarques exprimées par les membres du groupe (une synthèse personnelle de ce qu’elle retient). Pendant ce temps , les autres participant·e·s notent les idées et remarques qui peuvent leur être utiles dans leurs projets (idées transversales etc)


image etape_7.png (5.0kB)
Après ce temps d'écriture, la personne qui a exposé sa situation présente son plan d'action, indique la façon dont elle entend donner des suites. Les autres membres du groupe n’ont pas à discuter des choix de la personne ou de son plan d’action ; ils·elles se comportent plutôt comme des témoins du cheminement de cette personne ; ils·elles peuvent exprimer leur soutien et leur encouragement.

Étape 6 : Évaluation et intégration des apprentissages, vécu (5 -10 min)


image etape8.png (7.1kB)
Pour fermer correctement la rencontre, il convient de faire un retour sur ce qui s’est passé. La personne qui a demandé de l’aide peut exprimer son vécu ; le groupe peut évaluer sa façon de procéder et, au besoin, y apporter des correctifs pour la prochaine rencontre. Il est conseillé de prendre quelques minutes pour noter individuellement ce que chacun retient de cette rencontre.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Pour assurer le succès d’une telle démarche, l'animateur·trice rappelle les règles. Les participant·e·s apportent leur aide dans un esprit bienveillant et sans "juger". Cet exercice requiert de la part des utilisateurs·trices une attention aux autres. Ne pas faire d'intervention trop longue.

L'outil fonctionne à partir de 5 participants.

Il est possible d'enchainer 2 accélérateurs de projets mais pas plus. Cependant cela reste plus confortable de les espacer.
Points d'attention Bien insister sur le fait qu'il ne faut pas, dans l'étape 4, s'adresser à la personne qui expose son projet. Eviter l'usage du "tu", "vous". Formuler les réactions comme si la personne était absente.
Variantes et bonifications (notamment à distance) Fonctionne très bien en visio accompagnée d'un pad pour prendre des notes des échanges.

Note : la personne qui a exposé peut alors couper sa caméra.

Lorsqu'on utilise un pad il est intéressant de de prendre les notes à 2. Cela permet à chacun des scribs de participer aussi et que ce qu'il dit soit noté par l'autre. Par ailleurs si le débit s'accélère, plusieurs idées peuvent être notées en même temps.
cf. fiche Prise de notes collaborative :https://interpole.xyz/?LaPriseDeNoteCollaborativeTrucsEtAstuc
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Nicolas Geiger, Marc Frèrebeau et Carine Lagarde
État de la ressource Diffusable

Analyse et codéveloppement autour de sa posture et de ses comportements coopératifs

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Permet d'analyser ses comportements favorisant ou limitant le faire-ensemble
Objectif
  • Evaluer et apprendre ensemble
  • Autre
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • 60 à 120 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) En sous groupe, chacun consulte les fiches personna pour analyser individuellement ses comportements.
S'en suit un accélérateur de projet pour faire évoluer ses compétences.
Un partage authentique au groupe permet de mieux connaître chaque membre, d'adapter les pratiques de groupes et d'augmenter la confiance en chacun.
Déroulé détaillé Préparation :
- Créer des sous-groupes de 5-6 personnes, idéalement suite à une animation de production collective commune
- Distribuer un jeu de fiches “personnages et comportements types” par sous-groupe
- Distribuer une fiche “analyse individuelle” par personne

Etape 1  : analyse individuelle
- Chacun·e choisit la ou les fiches “personnages et comportements types” qui lui correspond.ent le plus
- Chacun·e remplit seul.e sa fiche d’analyse individuelle : prénom + tendance (personnage·s type dont il se rapproche le plus) + comportement·s limitant·s et comportement·s favorisant en adaptant à sa propre personnalité et expérience
- Chacun·e formule sur la fiche son besoin d’aide pour faire évoluer ses comportements impactants la collaboration
À préciser : Les fiches présentent des personnages stéréotypés. Elles ont pour objectifs d’inspirer et d’aider à se rendre compte de ses propres comportements limitants ou favorisants. Il est normal de ne pas correspondre à 100% à un personnage, d’être un agrégat de plusieurs. L’important est de pouvoir analyser ses propres comportements. Si besoin lire la fiche “exemple” de Martine à tendance perfectionniste. Ne pas remplir la partie “astuces”, cela sera fait après l’accélérateur de projet.

Etape 2 : partage au sous-groupe
Successivement chacun explique au groupe, de façon synthétique le personnage qu’il a choisi, ses principaux comportements limitants et ses principaux comportements favorisants la collaboration en terminant par sa demande d’aide pour faire évoluer ses comportements impactants le faire-ensemble.

À préciser : Le groupe ne réagit pas aux déclarations et n’émet pas de jugement. Il peut demander des précisions de compréhension.


Etape 3 : co-développement avec l’accélérateur de projet
Réalisation d’une séance d’accélérateur de projet pour répondre à la demande d’aide d’une des personnes du groupe, pour faire évoluer ses comportements impactants la collaboration.
À l’issue de l’accélérateur de projet, chacun·e prend 5 minutes pour remplir sa fiche d’analyse personnelle avec les éventuelles astuces
  • qu’il a tiré de l’accélérateur de projet.
À préciser : La méthode de l’accélérateur de projet est une méthode de brainstorming facilitant la génération d’idées ayant pour objectif d’aider la personne concernée à trouver ses propres solutions.
Cette méthode n’est pas uniquement dédiée à l’évolution de sa posture et peut s’adapter à toute sorte de problématiques précises ne demandant pas des compétences particulières (ex: comment diminuer la douleur lors d’une opération chirurgicale ?) ou la connaissance plus approfondie du contexte (ex : quels sont les facteurs qui ont déclenchés cette crise avec mes associés ?).Préciser que cette méthode peut être réutilisée pour les autres membres du groupe y compris à distance en visioconférence.


Etape 4 : Partage à l’ensemble du groupe et retours sur la séance
Chacun·e accroche sa fiche sur un panneau et synthétise sa tendance, ses comportements favorisants et limitants, sa demande d’aide au groupe (si encore valable) et ses éventuelles astuces pour développer ses comportements impactants la collaboration.
Retours sur la séance pour savoir comment chacun·e se sent (ex: météo intérieure https://www.metacartes.cc/faire-ensemble/recettes/meteo-interieure/, photolangage https://www.metacartes.cc/faire-ensemble/recettes/photolangage/ ….)
Félicitations collectives
À Préciser : Cette mise en commun a pour objectif de mieux connaitre les tendances et comportements de chaque membre du groupe. Cela afin que le groupe comprenne mieux ses comportements et puisse s’adapter et continuer à faire évoluer ses pratiques pour mieux travailler ensemble.
Le groupe ne réagit pas aux déclarations et n’émet pas de jugement. Il peut demander des précisions de compréhension.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter - Le groupe doit avoir fait connaissance
- L’ensemble du groupe et des individus doivent se sentir en confiance, il est important d’avoir définit des accords de groupe et d’avoir pratiqué une ou plusieurs activités communes permettant de consolider cette confiance
- Au moins une expérience de production collective doit avoir été vécue , ex : co-écriture, défi chamallow…
Variantes et bonifications (notamment à distance) À distance les fiches d'analyses individuelles peuvent se remplir sur un padlet partagé.
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée:
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Laure Beyler inspiré du pop https://animacoop.net/reseau/?PostureIndividuellePopPfhPrintempsPari
État de la ressource Diffusable
Fichier : AnalyseEtCodeveloppementAutourDeSaPosture_fichierressource_fiche-methodo-_-analyse-pratique-et-posture.pptx Télécharger
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Brainstorming en file indienne

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Spontané, dynamique et ludique ce brainstorming qui réveille !
BrainstormingEnFileIndienne_20180919_101802.jpg
Objectif
  • Réguler l'énergie
  • (co)-produire
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Déroulé détaillé Un outil de brainstorming qui met en mouvement le corps et l'esprit !


Utilité
Cette technique d'animation permet à un groupe d'exprimer toutes ses idées ou représentations autour d'un sujet. Elle est particulièrement adaptée quand vous souhaitez effectuer un brainstorming avec un groupe sans passer par une séquence qui nécessite trop d'écoute.

Déroulement
  • Demandez au groupe de se positionner en deux files indiennes parallèles, face à un grand tableau blanc ou à deux feuilles de paperbord
  • Donnez un feutre à la première personne de chaque file et invitez chacun à exprimer ses idées sur le sujet posé directement en écrivant sur le tableau (ce peut être un concept ou une question)
  • Une fois que le·la premier·e de la file a finit, il·elle donne son feutre au second, se replace derrière s'il·elle le souhaite, et ainsi de suite...

Avantages
  • Permet de prendre connaissance des représentations de tou·te·s sans nécessiter trop d'écoute
  • Permet à chacun·e de prendre connaissance des idées des autres au moment où il·elle le souhaite
  • Permet des échanges informels / de se resservir un café tout en étant en file indienne
Variantes et bonifications (notamment à distance)
  • Possibilité d'animer la séquence autour d'une question, et de constituer deux files pour deux réponses possibles, en permettant à chacun de passer zéro, une ou plusieurs fois dans chaque file
Matériel nécessaire
  • Deux feuilles de paperboard (ou 2 colonnes sur un tableau classique)
  • Des feutres
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Romain Lalande
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Préparation Préparer les deux feuilles de paperboard ou le tableau blanc en inscrivant la thématique ou le sujet du brainstorming bien en évidence.

Brainstorming inversé

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Favorise la créativité quand les solutions ne sont pas évidentes
Objectif
  • Réfléchir ensemble et débloquer une situation
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Une fois le problème défini, l’animateur va poser des questions inversées,négatives en cherchant à savoir comment renforcer le problème, comment échouer à coup sûr ?
Une fois les propositions inverses collectées, faire des propositions contraires.
Déroulé détaillé 2-3 min : Rappeler la problématique

1ère phase: les façons d'échouer
2 min : Formulez la question inversée, par exemple" Que peut'on faire pour que notre gare centrale soit un échec ?"
10-15 min : Brainstorming d'idées, chacun.e propose ses idées pour faire échouer le projet, en méthode pop-corn. Les suggestions ne sont pas commentées.

2ème phase : les clés pour réussir
10-15 min : Lors d'un deuxième tour de brainstorming pouvant mettre en oeuvre une autre méthode d'idéation (fil indienne, rève etc ) trouver les clés et solutions "inversées" répondant à chaque moyen.s de rater le projet.
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Inconnu.e
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Brise glace bambous

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Connecter les participant.e.s physiquement sans qu'ils.elles aient à se toucher
IMG_2358.JPG IMG_2356.JPG IMG_2369.JPG
Objectif
  • Créer du lien
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) A l'aide des tiges de bambous (50-60cm), les participant·e·s vont se connecter deux à deux. La consigne : se déplacer dans l'espace, tenir la tige de bambou avec un doigt et ne pas la faire tomber.
Déroulé détaillé Avoir un groupe pair de personnes.
Si le nombre de participant·e·s est impair, l’animateur·trice devra intégrer le groupe.

Consignes générales :
• Se déplacer dans l'espace en tenant entre vous une tige de bambou
• Garder le silence
• Faire attention aux autres groupes
• Ne pas faire tomber la tige de bambou.

Phases :
1/ 1 tige de bambou
L’animateur·trice donne une tige à 1 personne sur 2.
À partir du moment où deux personnes sont connectées, elles peuvent se déplacer dans l’espace.

2/ 2 tiges de bambou
Changement de partenaires
À partir du moment où deux personnes sont connectées, elles peuvent se déplacer dans l’espace.

3/ 2 tiges mais une personne à les yeux fermés
La personne qui a les yeux fermés attend avec les deux tiges de bambou.
À partir du moment où elle sent qu’une personne est connectée à elle·lui, le duo se déplace. Avant de rouvrir les yeux, on demande aux participant·e·s de s’imaginer qui il·elle avait en face

4/ On inverse les rôles
Celles et ceux qui avaient les yeux ouverts gardent les tiges de bambou.
À leur tour, ils·elles ferment les yeux. Les duos changent.
À partir du moment où elle sent qu’une personne est connectée à elle·lui, le duo se déplace. Avant de rouvrir les yeux, on demande aux participant·e·s de s’imaginer qui il·elle avait en face

5/ Connecter tout le groupe ensemble
L’animateur·trice commence par connecter les duos entre eux. Ces derniers doivent continuer de se déplacer. Puis il·elle connecte l’ensemble des participant·e·s. Une fois tout le monde connecté, le groupe reste figé sur place.
L’objectif de cette dernière étape est de se rendre compte que :
A. De proche en proche, tout le groupe est connecté.
B. Même si on ne voit pas certaines personnes du groupe, elles sont là, reliés à soi par une, deux plusieurs connexions.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Attention à sécuriser l’espace où les personnes vont se déplacer.
Variantes et bonifications en plein air, dans la rue Mettre de la musique
Durant les différentes phases, utiliser plusieurs types de musiques (lentes, zen, classique, rythmée, salsa) et demander aux participant.e.s de se déplacer en rythme.
Matériel nécessaire Tiges de bambou autant que de participant.e.s
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Clément Charleux
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Brise glace: questions Trapenard

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Brise glace qui mixe du rire et de la profondeur
BriseGlaceQuestionsTrapenard_images.jpg
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Une fois son tour venu, chaque participant doit répondre à une question Trapenard générée par le facilitateur grâce au lien fourni ci-dessous.
Déroulé détaillé Une fois venu son tour, chaque candidat est amené à répondre à une question Trapenard, générée par le facilitateur grâce au lien: https://questions-trapenard.fr/

L'idée est de générer la question au moment où un nouveau participant prend son tour (le but est de répondre à la question sans y avoir réfléchi à l'avance, comme chaque invité d'Augustin Trapenard).

On attend que le participant réponde avant de passer au suivant.

Les questions étant généralement assez tordues, elles déclenchent déjà le rire avant même la réponse.
Elles amènent en général des réponses assez tordues aussi, souvent drôles.
Se voulant être plutôt profondes à la base, elles peuvent également amener des réponses assez profondes.
C'est ce mix qui est assez génial!
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Ce brise glace est particulièrement adapté aux sessions à distance.
Le facilitateur partage son écran et génère à partir de son navigateur la question.
Dans l'idéal, les participants ont leur caméra allumée. La réaction à la question est souvent très amusante, voire riche d'enseignements.
Variantes et bonifications en plein air, dans la rue On peut imaginer faire ce brise glace en présentiel, un peu n'importe où. Il suffit d'avoir un smartphone pour générer la question.
Variantes et bonifications (notamment à distance) Particulièrement adapté à distance.
Matériel nécessaire Un ordinateur ou un téléphone.
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: Augustin Trapenard est un journaliste / animateur de radio et agit actuellement sur France Inter. Il anime l'émission culturelle Boomerang où il reçoit toute sorte d'invités, à qui il pose ce type de questions.

A priori, toutes ces questions ont été réellement posées (Trapenard est connu pour ses questions imprévisibles et parfois invraisemblables).

Le lien: https://questions-trapenard.fr

Je ne sais malheureusement pas qui est à l'origine de ce générateur de questions (aucun élément de licence apparaît sur le site)
Licence d'utilisation la ressource Licence non-libre
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Stéphane Ruffin
État de la ressource Diffusable
Lien vers la fiche méthodologique http://

Brise-glace "problèmes jetés"

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Permet de se délester des soucis et contrariétés
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
  • Participants volatiles
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) 1. Chacun.e peut écrit individuellement entre 1 à 3 problèmes, soucis, contrariétés sur des petits papiers
2. L'animateur.ice propose de laisser le problème, la contrariété sur le papier
3. L'animateur.ice propose à tous de déchirer le papier et de le jeter à la poubelle en disant à haute voix "je jette ce problème à la poubelle"
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions non connue
État de la ressource En cours de rédaction
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Cercle baromètre

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Connaître les avis partagés dans un groupe sans que tout le monde s'exprime
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Résumé du déroulé (500 caractères) On fait une ronde
Une personne énonce une idée, un ressenti, une pépites vécu dans la journée et avance d'un pas
Les personnes d'accord avec cette idée... avance aussi d'un pas
Tout le monde reculent et reprend place
Une autre personne peut s'exprimer
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Jeff des écoloHumanistes (Jean-François Rochas-Parrot)
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Cible météo

CibleMeteo_ciblemeteo2.jpg
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Evaluer et apprendre ensemble
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
  • Participants volatiles
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Une grande cible est dessinée avec au centre "au top !" (ou autre expression d'une météo positive) et vers l'extérieur "raplapla" (ou autre expression de météo mitigée). Les participant·e·s sont invité·e·s à venir placer une gommette selon leur niveau d'énergie.
OU
Nous imaginons une cible au sol. Les participant.e.s sont invité.e.s à venir se placer au centre de la cible si ils.elles sont au top et s'en éloignent si ils.elles sont raplapla.
Variantes et bonifications (notamment à distance) On peut réutiliser la même cible et des gommettes de couleurs différentes pour reposer la question de la météo à d'autres moments de la journée ou de la rencontre.

Pour savoir qui a écrit quoi ou suivre les évolutions personne par personne, on peut redécouper la cible en camembert.

Pour proposer une variante de la météo, il est possible de proposer aux participant.e.s d'énoncer une phrase d'affirmation. Si vous êtes en accord, vous vous positionnez au centre de la cible. Plus vous êtes en désaccord, plus vous vous en éloignez.

A distance :
- avec zoom on peut montrer l'image de la cible en partage d'écran et placer les gommettes
- avec Miro ou Mural, dessiner la cible et à l'aide de post-it les participant.e.s viennent s'y positionner
Matériel nécessaire Une grande feuille de papier et des gommettes (différentes couleurs sur l'exercice qui est répété)
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Gatien Bataille, Louise Didier, Alice Belliot
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Co-définition d'accords de groupes

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Favoriser le sentiment de sécurité en validant un cadre de fonctionnement commun
CoDefinitionDAccordsDeGroupes_comment-s-exprimer-pleinement-et-etre-ecoute-attentivement.jpg
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Décider ensemble et s'aligner
Type d'outil
  • Processus de gouvernance
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) 1/ Expression des besoins individuels
2/ Tour de clarifiation et proposition de bonifications
3/ Tour d'objection
3/ Validation collective
4/ Se mettre d'accord sur le prochain temps de validation
5/ Vérifier régulièrement (ou à la fin de la réunion) avec les participant.e.s que les accords ont bien été respectés
Déroulé détaillé Les accords de groupes peuvent se définir comme la formalisation d'un cadre collectif qui sécurise la participation des individus à un temps de réunion et qui permet ainsi de remplir les besoins individuels de chacun des participant.es.
Nous pouvons aussi les appeler "cadre commun".

Toutes les informations sur les accords de groupes dans cette fiche : https://interpole.xyz/?DefinirDesAccordsDeGroupe
Les accords de groupes peuvent être animés en 5 phases distinctes :

1/ Expression des besoins individuels : "pour me sentir bien dans ce collectif ET que le groupe soit efficient pour ce temps donné j'ai besoin de..."
Chacun·e énonce son ou ses besoins, y compris les animateurs ou formateurs.
Les besoins peuvent notamment être :
- organisationnels (besoin de finir à l'heure, besoin de pouvoir m'assoir, besoin de connaitre le déroulé... )
- relationnels (besoin de se tutoyer, besoin que la parole circule de manière équilibré, besoin de ne pas être interrompu...)
- physiologiques (besoin de pauses régulière, besoin de ne pas rester assis toute la journée...)
- personnels (besoin de pouvoir regarder mes e-mails à la pause, besoin de ne pas être touché...)

2/ Tour de clarification : C'est l'occasion de relire les accords de groupe et de vérifier qu'ils soient claires pour tous.tes. Si besoin ils peuvent être discuter et clarifier. C'est également à ce moment là qu'ils peuvent être bonifiés.

3/ Tour d'objection : Si un·e des participant·e considère que le besoin des autres rencontre une de ses limites et va l’empêcher de trouver sa place dans le groupe, il·elle peut émettre une objection ET proposer une solution pour lever son objection.
Cette proposition alternative doit être acceptée par la personne qui a émis le besoin.
Puis la nouvelle version des accords de groupe est à nouveau soumise à objection par l'ensemble du groupe.

3/ Validation collective. Les accords sont adoptés collectivement, et tous les membres du groupe seront donc co-garants de leur respect.
L'adoption peut être matérialisée par le fait que chacun lève la main pour donner son accord ou fasse un signe particulier, dise oui... Une participation active à la validation permet de s'assurer que tou·te·s aient entendu et validé.

4/ Se mettre d'accord sur le prochain temps de validation/rediscussion des accords (prochaine réunion, formation...)

5/ Vérifier régulièrement (ou à la fin de la réunion) avec les participant.e.s que les accords ont bien été respectés, et si non, comprendre pourquoi (un des accords ne correspond pas aux besoins du groupe ou difficulté d'être co-garants...)
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Lors de la constitution du cadre collectif : pour chaque besoin dessiner une "case à cocher", permet de valider en fin de séance la tenue du contrat de manière plus simple et visuelle. Vous pouvez également les encercler entièrement dans un "cadre - bocal". La notion de cadre devient visuelle.
Points d'attention La mise en place commune de cadre d'expression sereine ne garantie pas la conscience de moyens d'actions. Pour permettre au plus grand nombre d'être garant-acteur selon ses dispos et envies, afficher de manière visible un document reprenant les principales actions qui dérangent, le plus souvent entendues (discussions croisées, téléphone qui sonne...) et les moyens d'agir autrement ainsi que les points d'attention... Cette fiche peut être une base si le groupe qui se retrouve se l'approprie, l'adapte, la bonifie ...
Variantes et bonifications en plein air, dans la rue Affichage permanent visible des situations qui entravent une expression et communication sereine et les moyens d'actions.... Ces fiches s'alimentent en permanence des situations (interactions)...
Variantes et bonifications (notamment à distance) Possibilité de proposer un temps créatif pour matérialiser ces accords de groupe et d'en faciliter l'ancrage. Variante particulièrement adaptée à des groupes d'enfants.
A distance, il est particulièrement utile de co-construire des accords de groupe pour préciser les règles d'une réunion en visio. Ou plus largement de l'usage des outils numériques d'un collectif.

L'animateurice peut enrichir et proposer des accords de groupe qui lui parraissent important :
- Faire de son mieux : rappel que ces accords son un idéal mais il n'est pas toujours possible d'être parfaits (bienveillant, à l'écoute, à l'heure etc.)
- Règle des 2 pieds : être 100% là (sans regarder son téléphone, ses e-mails etc.) mais pouvoir s'extraire ou ne pas participer à une animation si autre priorité ou pas d'envie.
- Pouvoir prendre des photos : demander aux participants de pouvoir prendre des photos et leur proposer de nous indiquer personnellement s'ils ne sont pas d'accord afin de les "éviter"
- Règles sanitaires : lors de la crise du COVID il était également important de valider les usages en terme de sécurité sanitaire
Matériel nécessaire Prise de notes sauvegardée
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Audrey Auriault complété par Laure Beyler
État de la ressource Diffusable

Confidents et petits papiers

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Faire connaissance et travailler l'écoute
ConfidentsEtPetitsPapiers_confident.jpeg ConfidentsEtPetitsPapiers_rvf3ga5z7du1-large.jpg
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Créer du lien
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Résumé du déroulé (500 caractères) On positionne des chaises 2 par 2 !
Chacun tire au sort une question (préalablement imprimées)
L'une des 2 personnes du binome a 1min30 pour répondre à sa question , l'autre écoute.
On inverse pour la minute 30 suivante.
On peut changer de question et de binome.
Déroulé détaillé Chaises installées par 2 comme les fauteuils confidents
Chacun.e prend un papier avec une question (préalablement imprimés).
Tout le monde s'asseoit sur une chaise (nécessité d'être un nombre pair).
On définit une personne A & une personne B par binome
On lance le chrono pour 1 min 30 : A répond à la question notée sur son papier et B ne fait que écouter
On lance un nouveau chrono pour 1 min 30 : B répond à la question notée sur son papier et A ne fait que écouter
A & B échangent leurs questions
Toutes les personnes B changent de place, les A restent en place.
On recommence.

Action {{accordion ...}} : l'action {{accordion ...}} doit être fermée par une action {{end elem="accordion"}}.

Exemples de question

Questions issues du Google Doc indiqué ci-dessous

L’activité que j’exerce aujourd’hui et la manière dont je tente de l’exercer, quelles valeurs, quel sens cela a pour moi ?

Comment ai-je connu Animacoop ? Et pourquoi j’ai eu envie de suivre cette formation ?

Quelles sont les frustrations les plus prégnantes pour moi dans les projets coopératifs ?

Quelles sont les vacances qui m’ont vraiment nourrie et mis en joie ?

Est-ce qu’il y a des activités que je fais régulièrement pour mon bien-être ?
En choisir une et partager ce qu’elle génère en vous

Le dernier film que j’ai vu qui m’a marqué

Le dernier livre que j’ai lu qui m’a marqué

Quelles sont vos passions ?
En choisir une et raconter une expérience liée à cette passion

Votre dernière pépite : la dernière fois où vous avez vécu une bonne expérience professionnelle en groupe

Pourquoi la coopération vous semble une valeur/compétence importante dans le monde d’aujourd’hui ?

Quels petits pas tirés d’Animacoop envisagez-vous de mettre en place ?
Ou avez-vous déjà mis en place ?

Le lieu où j’aimerais partir bientôt (en vacances, pour vivre, pour aller voir quelqu’un…)

Si j’avais la possibilité de passer une demi-journée chez un autre participant d’Animacoop à qui je formulerai cette demande et pourquoi ?


Quand j’étais petit je rêvais de devenir…
Que signifie le terme “confiance” pour vous ? Comment vous l’appropriez-vous ?

Que signifie le terme “authenticité” pour vous ? Comment vous l’appropriez-vous ?

Que signifie le terme “transparence” pour vous ? Comment vous l’appropriez-vous ?

Que signifie le terme “intelligence collective” pour vous ? Comment vous l’appropriez-vous ?
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: Lien avec des questions : https://docs.google.com/document/d/1lD5ekk6adPie5eKmO2fcHABm7BepnCupLcHAzr8mCuM/edit?usp=sharing
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Jean-François Rochas-Parrot (Jeff des écoloHumanistes)
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Contrat relationnel et règles de fonctionnement d'un groupe

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Construire la confiance et la qualité relationnelle
Objectif
  • Créer du lien
  • (co)-produire
  • Décider ensemble et s'aligner
  • Poser le cadre et l'intention
  • Intelligence émotionnelle
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • 30 à 60 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Co-construire collectivement le contrat relationnel destiné à préciser la manière dont on commnique ensemble, dont le groupe va communiquer ensemble. S'apparente aux accords de groupe dans lequel on va définir ensemble les besoins de chacun selon ces trois axes : communication / la confiance / l'efficacité.

Il permet de prévenir les tensions et les conflits et de défnir les modalités de régulations.
Déroulé détaillé L'animateur incite à la réflexion autour de "comment va t-on faire pour bien travailler ensemble ?" Il invite le groupe à co-construire un contrat relationnel qui va permettre de définir collectivement et individuellement ce qu'est la qualité relationnelle dans un groupe de travail.
Sous la forme d'un brainstorming, l'animateur dessine un tableau sur un paperboard / un padlet avec trois colonnes :
  • Qu'est-ce qui va faire que nous allons bien communiquer ? (Sous entendu qu'est-ce que bien communiquer ?)
  • Qu'est-ce qui va faire que nous allons nous sentir en confiance ?
  • Qu'est-ce qui va faire que l'on va être efficaces ensemble ?

L'animateur distribue des post-it et chaque participant propose des idées. Chacun vient déposer ses post-it dans les différentes colonnes et à mesure, chemin faisant l'animateur rebondit sur les propositions. In fine, le groupe décide des règles de fonctionnement et de communication importantes pour lui et invite les participants à s'engager à les respecter.

Ce contrat relationnel sera actualisable selon la maturité du groupe. Il peut être affiché et utilisé régulièrement pour discuter de la qualité des relations et des intéractions.
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Anne-Béatrice MARTINEZ et Harmony VILMONT
État de la ressource En cours de rédaction
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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De cloche en cloche

vuefrontalefemmetenuebolschantants.jpg
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Créer du lien
Type d'outil
  • Animation de groupe
  • Pair à pair
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Des rencontres en binômes pour briser la glace, faire connaissance ou favoriser l'interconnaissance et partager sa météo, son intention....
Déroulé détaillé Lorsque la cloche sonne, les participants déambulent dans la salle.
Lorsque la cloche résonne, les participants forment des binômes avec les personnes à proximité.

L'animateur(trice) pose une question à laquelle doivent répondre chaque interlocuteur après avoir redonné son prénom.

Lorsque tout le monde a répondu, la cloche résonne et les participants déambulent à nouveau.
etc...
Voici des questions possibles :
- Comment vous sentez-vous ce matin ? Quel est votre état d'être ?
- Qu'est-ce qui vous plaît dans votre métier ?
- Quelle est votre principale qualité ?
- Qu'est-ce qui vous pose problème dans votre activité professionnelle ?
- Pourquoi vous êtes-vous inscrit à ce stage ?
- Vous serez satisfait en repartant ce soir si ...?
- Quelle est votre intention aujourd'hui ?
- La dernière fois que vous avez dit merci à quelqu'un ?
...

Lorsque les participants se connaissent un peu :
- faire une gratitude à la personne en face
...
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Il faut être un nombre pair, sinon, l'animateur peut participer pour compléter les binômes
Points d'attention Il est conseillé d'adapter les questions à la typologie du groupe
Matériel nécessaire Un bol tibétain ou une cloche
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Anne-Hélène Clément , Isabelle Azevedo , Marie Clarysse
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Des enveloppes et des communs

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Méthode de bonification et de création de communs
Objectif
  • (co)-produire
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • 30 à 60 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) L'idée est que le groupe créé une ressource utile à toustes et partageable en un temps réduit, par itérations succéssives.
Cette méthode permet également de tester les méthodes de travail à distance du groupe car les sous-groupe sont séparés et ne peuvent communiquer par voie orale simple.

En amont :
- préparer les 3 enveloppes avec les 3 défis et les consignes
- faire 3 sous-groupes et les placer à l'idéal dans des pièces différentes pour se mettre en condition d'éloignement géographique

1ère itération de 20 min :
Ouverture de l'enveloppe et découverte du défi ex: "comment favoriser l'intelligence collective en réunion"
20 min pour :
- choisir un outil numérique pour documenter les réflexions
- échanger des idées et expériences et les documenter
- envoyer le document numérique au groupe suivant (avec toutes les consignes pour le modifier)

2ème itération de 20 min :
Chaque groupe récupère l'enveloppe et le document numérique du groupe précédent.
Il a 20 min pour :
- bonifier et compléter le document
- l'envoyer au groupe suivant (avec toutes les consignes pour le modifier)

3ème itération de 20 min
Chaque groupe récupère l'enveloppe et le document numérique du groupe précédent.
Il a 20 min pour :
- bonifier et finaliser le document et sa mise en page
- le partager en CC by SA sur un lieu commun et ressource (gare centrale de la structure)
- préparer une restitution de 2-3 minutes

Restitution de chaque groupe avec questions de clarification et bonification

Débrief en deux partie :
- les éventuelles difficultés techniques liées aux outils, pour révéler les possibles manques de ce côté là
- la méthode en générale
Points d'attention Vérifier l'accès à internet
Demander d'apporter son ordinateur portable
Indiquer que cet exercice à également pour objectif de vérifier les pratiques numériques : en sous-groupe s'entraider pour vérifier que chacun.e sait comment utiliser ses outils
Variantes et bonifications en plein air, dans la rue Plusieurs variantes possibles :
- sur la durée des itérations : plus ou moins longue en fonction de l'objectif , du temps disponible et de l'appropriation des outils numériques au sein de l'équipe
- ajout d'une 4ème itération de finalisation en fonction des retours du groupe
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: Dfi_runion_quipe_distance.odt (28.3kB)
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Laure Beyler inspiré des envelopes de Communagir
État de la ressource En cours de rédaction
Fichier : Dfi_runion_quipe_distance.odt Télécharger
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Discussion d'ascenseur

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Des questions et un cadre pour favoriser la rencontre.
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Créer du lien
  • Autre
Type d'outil
  • Pair à pair
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) La discussion d’ascenseur est un moyen de créer de la discussion et explorer de manière conviviale une question en formant des binômes de discussion tournants.
Déroulé détaillé 0. Préparer au moins 3 questions.
1. Demander aux participants de se mettre en binômes.
2. Poser la 1ère question et demander aux participants de répondre l’un à l’autre (1 minute chacun).
3. Après 2 minutes, faire changer les binômes et poser une nouvelle question.
4. Répéter le processus au moins deux fois.

La méthode porte ce nom car il s'agit du temps de discussion dont on peut disposer dans un ascenseur, et qui nous oblige à aller à l'essentiel!
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Attention au volume sonore quand les participants sont très nombreux. Il n'est pas inutile de disposer d'un signal sonore pour faire changer les binômes.
Points d'attention Très utiles dans des cadres où les gens ne se connaissent pas : le fait que les participant.e.s aient parlé 2 à 2 en début de rencontre permet ensuite de se retrouver facilement
Variantes et bonifications (notamment à distance) Pratiquable avec des salles de visio, mais pour des temps plus longs : 5 mn par exemple!
Matériel nécessaire Aucun
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: Fiche métacartes
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Lilian Ricaud, Mélanie Lacayrouse, Audrey Auriault
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Débat mouvant

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Faire émerger les différents points de vue autour d'un sujet polémique
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Réfléchir ensemble et débloquer une situation
  • Créer du lien
  • (co)-produire
  • Evaluer et apprendre ensemble
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Résumé du déroulé (500 caractères) Les participants se placent au centre. L'animateur formule une proposition tranchée (oui/non - pour/contre) et ambigüe (les mots employés peuvent avoir plusieurs sens et ne sont pas définis par l'animateur - ex : aujourd'hui la coopération c'est surtout de la communication). Les participants se placent d'un côté ou de l'autre de l'espace selon leur avis : pour / contre, puis débattent. Des participants qui changent d'avis peuvent changer de côté au fur et à mesure du débat.
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: https://www.metacartes.cc/faire-ensemble/recettes/debat-mouvant/
Licence d'utilisation la ressource Licence non-libre
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Chloé
État de la ressource En cours de rédaction
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Déconfinement des émotions

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Cercles de parole
DeconfinementDesEmotions_deconfinement-des-emotions.png
Objectif
  • Réfléchir ensemble et débloquer une situation
  • Réguler l'énergie
  • Créer du lien
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
Durée
  • 60 à 120 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Le parcours se déroule en 3 tours de parole sur la base d'un cadre de communication clair et encadré.

1/ tour de présentation
2/ Tour d'écoute individuelle et retours de groupe
3/ Tour de cloture

Le déconfinement est prévu pour durer une heuremais en fonction de l'usage, le rôle que vous voulez lui donner il peut durer plus lontemps (ex 2h30 pour 10 personnes)

Idéalement 6 personnes maxi pour permettre de respecter les temps de parole et de pouvoir laisser une marge de temps pour une situation qui demanderait des souffles de silence ou plus d'échange, mais comme le temps est extensible...
Déroulé détaillé Tout le processus est très très bien expliqué et dans le détail dans le doc ci-joint.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Les principes d'un déconfinement des émotions

- Ecoute: on est là pour nous mettre au service de chaque participant et leur permettre de s'exprimer complètement. Ici on ne coupe pas la parole, on attend avant d'intervenir et on modère ses élans de contribution :-)

- Bienveillance: c'est un moment ou on respecte ce qui est partagé, que ce soit les émotions, les croyances ou les limites

- Flexibilité: Sentez-vous libre... d'adapter le contenu du déconfinement des émotions, de partir pendant le déconfinement des émotions si vous n'avez plus envie d'être là ou si ce qui est dit vous dérange. Zéro obligation et liberté de décision tant que vous respectez les 5 principes ;-)

- Simplicité: un format simple pour essaimer les déconfinements des émotions là où il y en a besoin

- Accessibilité: un format accessible pour permettre à n'importe qui de pouvoir participer
Variantes et bonifications (notamment à distance) Le temps, le nombre de participants, la régularité, au sein d'une équipe constituée ou avec des inconnus et durable car fonctionne aussi en marge des périodes de confinement :-)
Matériel nécessaire un plateforme permettant une session synchrone si à distance
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: https://solucracy.org/fr/coronapero
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Solucracy
État de la ressource Diffusable
Fichier : DeconfinementDesEmotions_fichierressource_deconfinement-des-emotions.pdf Télécharger
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Défi Chamallow

Objectif
  • Réfléchir ensemble et débloquer une situation
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
  • 30 à 60 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Déroulé détaillé Adaptation du marshmallow challenge, en version avec un role d'observateur·trice et deux itérations, mais il y a beaucoup de variantes !
fiche en format scribus disponible sur demande (.sla)

Matériel nécessaire chamallow, spaguettis, ficelle ou laine, scotch, chronometres, 1 table par groupe (eventuellement chaises)
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions mélanie Lacayrouze
État de la ressource Diffusable
Fichier : DefiChamallow_fichierressource_defi_chamallow.pdf Télécharger

Energizer - Le sparadrap du Capitaine Hadock

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase S'energiser et se vider la tête avec un exercice ludique
sparad3.jpg
Objectif
  • Réguler l'énergie
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Un animateur demande aux personnes de l'assemblée de se mettre dans la peau du capitaine Hadock dans Vol 714 pour Sydney d'Hergé, qui cherche à se débarrasser d'un morceau de sparadrap. L'idée est de se détendre et de se dynamiser en faisant bouger diverses parties de son corps tout en se vidant la tête en focalisant son esprit sur une histoire burlesque.
Déroulé détaillé L'animateur demande aux personnes de l'assemblée de se mettre debout.
Il est possible de fermer les yeux pour ceux qui le souhaitent.

Pour contextualiser, l'animateur peut faire référence au capitaine Hadock dans Vol 714 qui a un bout de sparadrap de collé sur sa casquette. On le voit gesticuler de manière très burlesque pour se débarrasser de son sparadrap qui passe sur les différentes parties de son corps. Vous pouvez retrouver un résumé de l'histoire du sparadrap dans le vol 714 sur http://moserm.free.fr/moulinsart/chroniques65.html.

L'animateur demande aux personnes d'imaginer qu'elles ont un sparadrap de coller sur une partie du corps. L'animateur peut improviser le déroulé: sur la main, puis sur le genou, puis sur l'épaule, puis sur le nez, etc. L'idée est de ne bouger au départ que la partie du corps concerné : la main, puis le poignet, puis le coude. Idem pour le pied, cheville, jambe.

Exercice trouvé initialement sur :
https://www.dramaction.qc.ca/fr/le-capitaine-haddock/
et proposé par Bruno Lambinet
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Prévoir l'exercice sur un temps très court, voire enchainer immédiatement avec un autre exercice pour ne pas mettre en "danger" (peur du ridicule) certains participants.
Points d'attention Certaines personnes peuvent être mal à l'aise avec ce type d'exercice, notamment dans son coté absurde et burlesque. L'animer sans le contexte du Capitaine Hadock, avec les yeux fermées, avec des mouvements calmes peut faciliter sa mise en place.
Variantes et bonifications en plein air, dans la rue Imaginer des variantes :
- passer le sparadrap à son voisin
- remplacer le sparadrap par un insecte
...
Variantes et bonifications (notamment à distance) Demander aux personnes à distance de se mettre debout, de fermer les yeux, de couper leur caméra si elles le souhaitent et présenter l'exercice comme un outil de concentration et de détente.
Matériel nécessaire Aucun à part son imagination !
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Vincent Gicquel
État de la ressource Diffusable
Mots clés de complément Energyser
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Energizer bien-être corporel

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Permet de se relaxer, se dynamiser, s'étirer, évacuer les tensions
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Réguler l'énergie
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
  • variable
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Cet energizer est idéal dehors et lors des journées trop cérébrales pour prendre l'air, évacuer le stress, s'oxygéner etc.

En cercle afin que chacun.e se voit et avec une distance suffissante les uns des autres, chacun.e propose à tour de rôle ou en méthode pop-corn :
- un geste, une respiration, un mouvement qu'il.elle a envie de faire pour se faire du bien. Cette personne montre le geste, la respiration, le mouvement que tout le monde peut faire en même temps pendant 30-45 secondes à 1 minutes ou plus en fonction de la taille du groupe.

Exemples : faire tourner la tête en cercle dans les deux sens, inspirer avec le nez et expirer avec la bouche, se tapoter le visage avec les doigts etc.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter L'animateur peut commencer pour montrer un exemple et donner le timing de la durée du mouvement.
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Inconnu.e
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Energizer dansant

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Se dynamiser, être présent à soi et aux autres
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Réguler l'énergie
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) En cercle en présentiel ou en mode "affichage galerie" en visio,avec un fond musical, l'animateur·trice commence à faire des gestes que tout le monde doit suivre, puis passe la main.
Tour à tour les participant·e·s doivent suivre les gestes d'un meneur jusqu'à la fin de la chanson.
Déroulé détaillé Etape 1 :
- Choisissez une chanson de 3 à 4 minutes, plutôt douce et joyeuse (fonctionne très bien avec Ain't no mountain higth enough de Marvin Gaye)
- Ouvrez la page internet de cette musique (clip, page deezer ou autre)

Etape 2 en physique :
- Demander aux participant·e·s de se mettre en cercle

Etape 2 en visio :
- Demander aux participant·e·s de se mettre en affichage galerie si ce n'est pas le cas. Tout le monde doit avoir sa caméra allumée.

Etape 3 :
- Expliquer que vous allez faire des gestes sur une musique et que les participant·e·s devront faire les mêmes gestes que vous. Vous passerez la main à un·e autre participant·e au bout de 20 secondes environ. Il ou elle sera meneur·euse puis passera la main à son tour. Cela jusqu'à la fin de la chanson.

Etape 4 en physique :
- Lancer la musique sur votre ordinateur, avec une enceinte de préférence

Etape 4 en visio :
- Lancer la musique sur internet
- sur Zoom cliquez sur "écran partagé" puis sur "avancé" et "uniquement le son de l'ordinateur"
- cliquez sur "arrêter" en haut de l'écran à la fin de la chanson
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Eviter les musiques trop rapides ou qui risquent de ne pas plaire à tous.
Les musiques douces sont très agréables le matin.
Variantes et bonifications (notamment à distance) N'hésitez pas à prévoir de la place pour vous lever et faire vraiment bouger les participant·e·s.
Cet énergizer est parfait pour une pause dynamique après un temps assis ou pour reprendre après manger.
Matériel nécessaire En physique : un ordinateur ou un téléphone et une enceinte
En visio : un ordinateur et une caméra
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Cédric Châpot
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Entretien Collectif

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Permet d'amorcer des discussions et d'échanger sur nos représentations
EntretienCollectif_20161007_083954.jpg
Objectif
  • Réfléchir ensemble et débloquer une situation
  • (co)-produire
  • Poser le cadre et l'intention
Type d'outil
  • Processus de gouvernance
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • 30 à 60 min
  • 60 à 120 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Cette méthode permet de recueillir les représentations individuelles et collectives au sein d'un groupe.
Via des post-it, les participant·e·s répondent individuellement à des questions. On forme ensuite des sous-groupes : toutes les réponses liées à une question sont collectées et un sous-groupe se charge de les trier, analyser, discuter.... et restitue aux autres groupes.

Cette technique est particulièrement adaptée pour partager les besoins, les attentes individuelles, ainsi que les représentations en proposant par exemple les questions suivantes :
- Je souhaite m'impliquer au sein de ce projet/collectif/réseau parce que ...
- Pour m’impliquer au sein de ce projet/collectif/réseau j’ai besoin de...
- En m’impliquant au sein de ce projet/collectif/réseau j’ai peur de...
et/ou
- En m’impliquant au sein de ce projet/collectif/réseau je peux apporter...
- Selon moi l'action prioritaire à mener c'est ...
Déroulé détaillé Objectifs : Analyser
Taille des Groupes : Moyens groupes
Objectif(s) :
  • Recueillir les représentations individuelles
  • Travailler sur une analyse collective des représentations individuelles
  • Observer les mécanismes de collaboration dans un groupe

Résumé : L'entretien collectif vise à faire formuler aux participant·e·s leurs visions d'un ou plusieurs sujets en apportant 3 réponses à la même question puis en faisant dépouiller les participant·e·s par sous-groupes.
Le fait de pondérer les réponses selon leur occurrence ou leur caractère spontané ou réfléchi permet d’apporter des nuances et de réfléchir au processus de formulation de nos idées.
Durée : 90 mn
Matériel nécessaire :
  • Post-it de couleurs différentes (3 post-it de 3 couleurs différentes par participant.e par sujet)
  • Des grandes feuilles blanches de type paper-board
  • Feutres

Ressources : Nous avons hérité de cette méthode d'animation d'Elizabeth Clerc, formatrice aux Foyers Ruraux.
Méthode
Description des étapes : Décrire aux participant.e.s les objectifs de l'animation et expliciter les grandes étapes (sans révéler tout de suite que chaque question sera posée 3 fois).

1. Phase d'expression individuelle

  • Distribuer 3*3 post-it de la même couleur

1ère QUESTION
  • Donnez la consigne aux participant·e·s : "Numérotez les 3 post-it de couleur x (par exemple jaune): 1A, puis 1B et 1C dans un coin du post-it"
  • "Ecrivez une idée par post-it et d'écriture lisible"
  • Demander aux participant·e·s de prendre le post-it 1A

Poser la 1ère question, par exemple : "En tant qu'animateur.trice de projet collaboratif, je dois..."
La formulation de la question est primordiale, et doit toujours demander aux participant·e·s de répondre selon leur point de vue individuel (pas de cas général, ou pour les autres, on leur demande leur opinion personnelle)
Les participant.e.s complètent la phrase avec 1 idée ou 1 mot (pas plusieurs idées par post-it). Ils·elles peuvent aussi ne pas répondre.

  • Demander aux participant·e·s de prendre le post-it 1B

Poser exactement la même question que précédemment : "En tant qu'animateur·trice de projet collaboratif, je dois"
Expliquer aux participant·e·s qu'ils·elles peuvent donner une 2ème réponse ou exactement la même s'ils·elles veulent renforcer le poids de cette idée. Ils·elles peuvent aussi ne pas répondre.
- Demander aux participant·e·s de prendre le post-it 1C
Poser exactement la même question que précédemment : "En tant qu'animateur·trice de projet collaboratif, je dois"
Expliquer aux participant·e·s qu'ils·elles peuvent donner une 3ème réponse ou exactement la même s'ils·elles veulent renforcer le poids de cette idée. Ils·elles peuvent aussi ne pas répondre.

Truc et astuce : écrire la question de façon visible pour les participants en plus de la poser à l'oral. Si certain.e.s ont fini avant d'autres, p
2ème QUESTION
  • Donnez la consigne aux participant·e·s : "Numérotez les 3 post-it de couleur x (par exemple rose): 2A, puis 2B et 2C"
  • Demander aux participant·e·s de prendre le post-it 2A

Poser la 2ème question, par exemple : Je choisis le mode collaboratif pour mon projet parce que...
Les participant·e·s complètent de la même façon la phrase avec 1 idée ou 1 mot sur le post-it 2A (pas plusieurs idées par post-it). Ils·elles peuvent aussi ne pas répondre.
Répéter le processus avec 2.B et 2.C

3ème QUESTION
Poser la 3ème question, par exemple : Ce que je crains en tant qu'animateur·trice de projets collaboratifs
Répéter le même processus que précédemment avec les post-it de la 3ème couleur

2. Phase de dépouillement collectif en sous-groupe
Les participant·e·s se répartissent en 3 sous-groupes, chacun·e dépouillant une question.
Consigne : "Il s'agit d'analyser vos réponses en formant des grandes familles d'idées (ou patates) et en présentant le tout sur une feuille de paper-board lisible par tout le monde.

Vous devrez compter de 3 façons :
- Compter le nombre de post-it réunis par grande idée
- Compter le nombre obtenu par grande idée si A=3, B=2, C=1. Dans ce cas, on met en avant les idées arrivées en premier, donc la spontanéité
- Compter le nombre obtenu si A=1, B=2, C=3. Dans ce cas, on met en avant les idées arrivées en dernier, donc la réflexion


3. Restitution en grand groupe
Chaque groupe a 5 minutes pour présenter son analyse en terme d'idées et les résultats en fonction de la pondération.
Commentaire : Notre best-off en début de formation : analyser les représentations pour pouvoir les transformer éventuellement au long de la formation, mettre les participant·e·s en réflexion individuelle puis en sous-groupe, et en posture de collaboration.
A la fois outils d'analyse et illustration de nos méthodes pédagogiques
Variantes et bonifications (notamment à distance) Variantes :
Pour éviter la phase parfois complexe à comprendre la notation des post-it, utiliser les couleurs en fonction du niveau de spontanéité et non en fonction du sujet.
- faire pour chaque participant.es et chaque sujet un tas de trois post-it (rouge-jaune-vert par exemple)
- expliquer pour chaque sujet que leur première réflexion devra être écrite sur le post-it rouge (réponse la plus spontannée), puis la deuxième sur la jaune puis la troisième (s'il y en a une troisième) sur le post-it vert (réponse la plus réfléchie)
- ramasser tous les post-it à la fin du sujet et faire un tas à part pour ne pas les mélanger avec les autres. Par exemple sur la table ou le sous-groupe va réfléchir à la question.
Avantages :
- gain de temps et simplicité pour les participant.es
- les couleurs parlent d'elles-mêmes et la notation est du coup plus accessoire

Dans les petits groupes l'analyse de chaque sujet se fait plutôt collectivement.

Pour remplacer les post-it, on peut utiliser padlet (1 padlet par question). Ex : "Pour la question 1, je vous invite à ajouter votre/vos réponse·s en cliquant sur le lien du tchat". Puis enchaîner avec le lien vers le 2eme padlet pour la question 2. Ensuite, on répartit en sous-groupe et les participants discutent sur la base du padlet dédié à leur question.

Prolongements :
Il est important d'utiliser ces analyses pour rebondir tout au long de la formation et de faire le lien entre les représentations et les apports de contenus.
Nous avons également animé un entretien collectif à 70 personnes (mais sans la pondération)

A distance : Il est possible de faire la même chose à distance à l'aide d'un outils de tableau blanc (type jamboard de Google ou digiboard)
Matériel nécessaire
  • Post-it
  • Grandes feuilles blanches type paper-board
  • Marqueurs/feutres
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: Voir utilisation de cette technique en formation : pour identifier quelles évaluations mettre en place
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Audrey Auriault/GARC.ESS, variantes : Laure Beyler La Tisseuse
État de la ressource Diffusable
Préparation Préparer le matériel et les questions à poser
Lien vers la fiche méthodologique http://garcess.org/wakka.php?wiki=EntretienCollectif

Histoire de... (Petite histoire, Grande histoire)

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Outils de collecte de l'histoire des gens et des lieux
Objectif
  • Réfléchir ensemble et débloquer une situation
  • Créer du lien
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • 60 à 120 min
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Résumé du déroulé (500 caractères) Mettre en relation la vision des participant·e·s concernant la « Grande histoire » avec le récit de l’histoire du Territoire ou de la structure et celle plus intime des participants
  • Disposer d'un outils permettant de discuter de l'histoire des organisation -permet de compléter le récit commun par l'apport de chacun
  • Disposer d'un format de présentation des participant·e·s moins long qu'un tour de table!
  • Visualiser et conserver dans l'espace une frise - Outil visuel que l'on peut compléter au fil du temps
Déroulé détaillé Objectifs :
Outils de collecte de l'histoire des gens et des lieux, d'analyse des organisations et de mise en lien des histoires à différentes échelles (au niveau individuel, des organisations, du territoire...)
GARC.ESS a adapté cet outils à partir de Petites Histoires, Grandes Histoires de la SCOP Le pavé.

Pour commencer : Réunir tous les participant·e·s dans une salle, les faire s'installer confortablement

Étape 1 : La grande histoire
Chacun·e est invité·e à remplir un post-it concernant l'histoire du monde (ex. la chute du mur de Berlin, l'invention de l'écriture...)

Étape 2 : L'histoire du territoire ou l'histoire de la structure
Chacun·e est invité·e à remplir deux post-it concernant l'histoire histoire du territoire ou l'histoire de la structure (ex. date de création de l'asso, installation dans des lieux..) : un post-it pour le passé, un pour le futur.
Pour le futur, le principe est de demander un "souvenir du futur" aux participant·e·s : un événement qu'ils·elles aimeraient qu'il se soit passé.

Étape 3 : L'histoire des individus - soit histoire personnelle , soit histoire dans la structure (ex. date d'arrivée), en fonction des objectifs
Chacun·e est invité·e à remplir deux post-it : un post-it pour le passé, un pour le futur (où je me vois dans le futur par exemple)
Variantes et bonifications (notamment à distance) La fresque reste visible pendant tout le temps du regroupement/formation/rencontre.
Inviter les participant·e·s à venir compléter, enrichir, embellir.
Si des facilitateurs·trices graphiques sont présent·e·s, intérêt à leur faire améliorer les visuels.
Aujourd'hui, on a traduit le travail numériquement via Padlet (mais pas entièrement satisfaisant)
Matériel nécessaire Rouleau de kraft (longueur du mur utilisé)
  • Post-it de 3 couleurs différentes (1 par ligne d'histoire)
  • Marqueurs
  • Photo des participants (leur demander d'en apporter une ou en imprimer sur place)
  • Scotch à peinture
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: Petites histoires, Grandes Histoires du Pavé
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Audrey Auriault, Louise Didier de GARC.ESS
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil

Je prends - je laisse

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Faire prendre conscience que le temps se partage
Objectif
  • Réguler l'énergie
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Lors d'une discussion, d'un temps de bilan, d'un chapeau de Bono, la petit phrase magique "je prends... je laisse..." permet de prendre la parole mais aussi de signifier clairement que je la redonne au groupe
Déroulé détaillé Lors d'un temps d'échange durant lequel vous souhaitez que la parole circule. Posez la parole au centre et quand une personne souhaite parler, elle dit je prends. Cela a pour effet de signifier au groupe qu'il doit se placer en mode écoute sans interruption du locuteur·trice. Quand celui-ci·celle-ci a terminé, il·elle dit je laisse. Cela signifie explicitement qu'il·elle a terminé et qu'une autre personne peut "prendre".
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Bien spécifier la consigne avant de laisser tourner la parole. Nous devons échanger sur... L'objet de la prise de parole est de...
N'hésitez pas à préciser le temps pour chaque prise de parole et / ou le temps total de cette séquence.
Précisez si tout le monde doit obligatoirement s'exprimer.
Matériel nécessaire rien
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Laurent Marseault
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil

Jeu des attentes

Objectif
  • (co)-produire
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Déroulé détaillé Cet outil permet de récolter les attentes des participant·e·s (pour une formation, un événement, une réunion...), d'identifier collectivement celles qui sont partagées par le groupe et d'instaurer une dynamique de groupe.
Après une première phase individuelle où chacun.e prend le temps de noter ses attentes, les participant·e·s se retrouvent debout en cercle, puis viennent au centre du cercle, à tour de rôle, énoncer une de leurs attentes : les personnes du cercle vont alors se rapprocher plus ou moins de la personne au centre, selon qu'elles partagent un peu, beaucoup ou complètement cette attente.
Matériel nécessaire Des petits papiers qui collent ;)
Idéalement : une grande feuille avec un thermomètre dessiné sur toute la hauteur, sur laquelle coller les petits papiers selon le degrés de partage des attentes.
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Alter Ego
État de la ressource Diffusable
Fichier : JeuDesAttentes_fichierressource_jeudesattentes_fichierressource_fichierressource_jeu_des_attentes-1-.odt Télécharger
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Préparation Dessiner le thermomètre sur la feuille et se munir d'un nombre suffisant de petits papiers qui collent (environ 4 à 5 par personne).

Jeu des ficelles

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Illustrer la navigation entre pages sur un site internet
Objectif
  • Autre
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • variable
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Au cours de cette animation, chaque personne représentera une page d'un même site internet.
On symbolise les liens par des brins de ficelle (dans la main droite les liens qui partent et dans la gauche, ceux qui arrivent).
Déroulé détaillé
Posture
Il est préférable de jouer à ce jeu debout (surtout si on le pratique dans le cadre d'une formation au numérique => changement de posture, mobilisation musculaire et oxygénation du cerveau).
Représentation des pages
On désigne une personne pour être la page d'accueil, ou le menu principal.
S'il y a suffisamment de monde, il est préférable d'avoir les deux simultanément.
Sinon, on choisit l'un ou l'autre et si besoin, on pratiquera les deux successivement.
Si on joue juste pour illustrer les grands principes, on n'a pas besoin de préciser quelle page représente chacune des autres personnes.
Si on joue pour résoudre un problème d'organisation de la navigation, chaque personne représentera une page précise du site (une personne ne peut pas représenter simultanément plusieurs pages).
Représentation des liens
Chaque lien est représenté par un bout de ficelle entre deux personnes.
Pour différencier les liens qui partent des liens qui arrivent, chaque participant·e tiendra :
  • de sa main droite les ficelles représentant des liens qui partent ;
  • de sa main gauche les ficelles représentant des liens arrivent.
Une ficelle doit donc impérativement être tenue par une main droite à un bout (origine du lien) et par une main gauche à l'autre (cible du lien).
Pour illustrer les grands principes de la navigation au sein d'un site
On donne des ficelles aux participant·es, qu'ils prennent en main (droite à un bout et gauche à l'autre). On illustre à quoi la situation correspondrait sur le web en termes de navigation (voir illustrations ci-après).
  • « Cette page est directement accessible en un clic depuis la page d'accueil. »
  • « Pour accéder à cette page il faut connaître son adresse ou naviguer à travers trois pages depuis la page d'accueil. »
  • « Cette page est inaccessible si on ne connait pas son adresse. Elle ne sera probablement pas indexée par les moteurs de recherche. »
Cas pouvant se présenter
  • Une page peut en même temps renvoyer vers une ou plusieurs autres pages tout en étant la cible d'un ou plusieurs liens .
  • Une page peut ne renvoyer vers aucune autre tout en étant la cible d'un ou plusieurs liens.
  • Une page peut renvoyer vers une ou plusieurs autres tout en n'étant la cible d'aucun lien.
  • Une page peut n'être liée à aucune autre (page orpheline).
  • Une page peut renvoyer vers elle-même.
Exemples de pages
- Menu principal
- Formulaire de ressources
- Page d'accueil
- Menu "Nos projets"
- Page Projet "super chouette"
- Page projet "waouh"
- Pad de compte rendu du projet "wahou"
- Page Trombi
- Fiche du profil de Riri
- Fiche du profil de Fifi
- Page linkedin de Riri
- Page ressources
- Formulaire "Méthode des 6 chapeaux de Bono"
- Vidéo tuto "6 chapeaux de Bono"
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter
  • L'idée est aussi de se changer les idées et de se dégourdir les jambes au milieu d'une séance de wiki. Très utile en tant que micro pause.
  • S'il s'agit d'une sensibilisation à la mise en œuvre de la navigation, mieux vaut faire court et se contenter d'illustrer les grands principes.
Variantes et bonifications en plein air, dans la rue Si chaque personne s'éloigne des autres autant que le lui permettent les ficelles, on illustre la proximité (en termes de navigation) de chaque page depuis la page d'accueil ou le menu.
Matériel nécessaire Des brins de ficelle (de taille à peu près équivalente pour la variante « plein air »).
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Sylvain Boyer
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Jeux de positionnements / Visualisation de données avec les pieds

ezcfosmrd0awextra_large.jpg
Objectif
  • Réguler l'énergie
  • Créer du lien
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
  • Participants volatiles
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Déroulé détaillé Ce jeu d'inclusion spécial "données ouvertes" permet de démarrer une réunion tout en restant sur le terrain de jeu de la journée... Le principe est simple. Les personnes d'un groupe se répartissent dans l'espace de manière à représenter visuellement des données. Idéalement un·e animateur·trice donne les consignes, aide les personnes à se placer et donne quelques commentaires de chaque figure.

L'animation dure 10-15 minutes et nécessite un groupe d'au moins une douzaine de personnes.

1ère figure
Le groupe est invité à se répartir dans un espace défini. Il lui est expliqué à quoi peut servir une donnée (mesurer la répartition socio professionnelle d'un groupe, l'âge des individus...). Une des premières formes permettant de faire ce type de mesure est le camembert : l'animateur·trice invite alors le groupe à former un cercle pour représenter le camembert et demande ce qu'il est possible de mesurer avec. En fonction des réponses (exemple : parité), on invite alors les personnes à se répartir dans le cercle par catégorie (H/F)...ce qui permet de réaliser la mesure et la commenter.
jeudepostionnement1

2ème figure
Pour la deuxième figure, on peut choisir les histogrammes qui, par exemple, peuvent mesurer par tranche d'âge. Le groupe est alors invité à se mettre en rang en fonctions de repères qu'aura fixé l'animateur·trice et selon leur tranche d'âge. Il est alors possible de commenter la répartition.
jeudepostionnement2

3ème figure
Le groupe est invité à se répartir sur une cartographie fictive (NORD-EST-SUD-OUEST) définie dans l'espace, en fonction, par exemple, de son lieu de naissance. Dans un second temps, on lui demande de se répartir sur cette cartographie en fonction de son lieu de travail. On peut aussi commenter les flux migratoires ;-) . La fin peut se faire de manière festive en demandant à toutes et à tous de se rejoindre sur le lieu de la manifestation en cours...
jeudepostionnement3
Matériel nécessaire De l'espace pour que les personnes puisse circuler et se positionner
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Vincent Kober (infolabs.io)
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Préparation Le jeu en lui-même est simple.
Le secret réside dans les questions : trouver les questions puissantes, pertinentes. Trouver les questions qui feront se découvrir un peu plus les participant⋅es entre eux/elles. Varier des questions sur les aspects professionnelles et des questions plutôt perso.
Lien vers la fiche méthodologique http://www.multibao.org/#multibao/contributions/blob/master/contributions/visualisation-de-donnees-avec-les-pieds.md

L'avocat de l'ange

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Permettre la bonification d'idées
Objectif
  • (co)-produire
  • Décider ensemble et s'aligner
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) 3 étapes successives basées sur trois questions posées à groupe suite à la présenation d'une idée, manière de faire, ...
Déroulé détaillé Objectif : Favoriser la créativité et permettre l'approfondissement d'idées. c'est un peu l'inverse de l'avocat du diable, les participants sont postionnés dans une démarche de bonification. Pas de critique !

(à reformuler)
But
Faire des idées nouvelles au moment de la sélection

Pourquoi
Toutes les idées nouvelles risquent, s’il l’on ne fait pas attention, à être détruite par le rire, la ridiculisation ou le rejet systématique tout particulièrement si le changement qu’elles mettent en perspective modifie les cadres de références habituels.
Accueillir une idée nouvelle demande une véritable motivation et volonté pour assumer le décadrage par rapport à l’ancien modèle coutumier.
Aussi avant d’évaluer une idée il est indispensable d’y chercher en premier lieu les ferments de l’innovation.

Comment
L’avocat de l’ange est une technique de « récupération » pour éviter de jeter trop vite sans avoir vraiment regardé ce qui cache dans cette idée. Elle permet de faire grandir l’idée en la positivant. Elle stimule l’énergie de production par la reconnaissance qu’elle génère, elle permet de poursuivre le travail créatif par association, combinaisons, analogie, élaboration.

Mais attention à respecter quelques règles pour ne pas en faire une caricature de « tout est bien dans le meilleur des mondes » qui la tournerait en dérision.
Les participants sont invités à indiquer (en parlant "en tant que je"):
  • Ce que j’aime dans cette idée ... car ...
  • En quoi elle répond à tout ou partie de notre objectif…
  • Ce que je propose pour l’améliorer, l’enrichir…
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter
Points d'attention
Variantes et bonifications en plein air, dans la rue
Variantes et bonifications (notamment à distance)
Matériel nécessaire
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée:
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Jean-François Le Limantour
État de la ressource En cours de rédaction
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Préparation
Lien vers la fiche méthodologique http://

L'élection sans candidats : pour trouver la bonne personne pour le groupe

Objectif
  • Décider ensemble et s'aligner
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Déroulé détaillé Il s'agira d'élire pour un ou plusieurs rôles (un conseil d'administration par exemple) sans aucun·e candidat·e ne se soit positionné·e.
Le but ? Aller chercher des personnes qui ne se prévoyait pas de se présenter !

L'Election Sans Candidat (ESC) from Universite du Nous - UdN on Vimeo.


Vidéo : CC BY SA - l'Université du Nous

Ci-après un résumé des étapes, vous retrouverez en pièce-jointe un document détaillé et graphique réalisé par l'Université Du Nous.
1. Définir la fonction
  • Il s’agit de clarifier les missions afférentes au poste. Quelles tâches ? Quelles responsabilités ? Quel périmètre d’action ?
2. Lister les critères de choix
  • Chacun exprime, selon son point de vue, quels seraient les critères pour remplir la fonction déterminée. Les critères peuvent être contradictoires. Ils pourront être la base de l’argumentation qui suivra, mais pas de façon restrictive.
3. Définir le mandat
  • Combien de temps ? Quelles conditions ? (Rémunération, nombre d’heures...)
4. Voter
  • Chacun·e vote sur un papier collant, écrit son nom et pour qui il·elle vote : « moi X... je vote pour Y... ».
  • Ce n’est pas un vote à « bulletin secret », il est inutile de plier le bulletin de vote. Le secrétaire récupère les papiers et les transmet au facilitateur·trice.
5. Dépouiller
  • Le·la facilitateur·trice lit à voix haute les résultats, il·elle demande à chaque personne les raisons de son choix : « X... tu as voté pour Y..., peux-tu nous dire pourquoi ? ».
6. Possible report de voix
  • À l’écoute des arguments : qui souhaite reporter sa voix ? »
  • Au regard des échanges, le·la facilitateur·trice proposera alors une liste de "nominés"
  • Le·la facilitateur·trice va demander au groupe si quelqu’un a une proposition de personne parmi les nominés. Cette proposition sera le départ d’un processus de gestion par consentement afin d’élire la personne qui sera proposée. La proposition peut concerner toute personne ayant au moins une voix"
  • Le·la facilitateur·trice fait le tour des objections
  • La personne concernée sera consultée en dernier
  • Quand toutes les objections sont levées, le·la facilitateur·trice s’adresse enfin à la personne proposée et lui demande si elle émet une objection à être élue

Vous souhaitez voir le processus à l'oeuvre ? Voici encore une super vidéo de l'Université du Nous !
Matériel nécessaire
  • Une fiche résumant les règles du jeu pour chaque participant·e (ou une affiche, cf première page du document joint)
  • Des papiers collants
  • Des chaises disposées en cercle
  • Un paperboard ou grand tableau
  • La fiche d'aide mise à disposition par l'Université Du Nous
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Céline Godec, Janick Tilly, Oussama Ben Ammar, Romain Lalande, Valérie Le Goff, Romain Lalande, Sarah Gaucher, Université Du Nous
État de la ressource Diffusable
Fichier : LElectionSansCandidatsPourTrouverLaBon_fichierressource_esc-2017-v0.1.pdf Télécharger
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil

La balle bleue

Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Réguler l'énergie
  • Créer du lien
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
Durée
  • moins de 10 min
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Le groupe se positionne en cercle, debout. Un.e participant.e lance une balle bleue imaginaire à une personne du groupe. En lançant cette balle, elle doit dire "bleue". Règle pour la circulation de la balle : la personne qui attrape la balle doit dire "bleue, bleue". Les participant.es doivent faire circuler la balle le plus vite possible. Lorsque tout le monde a eu la balle, une deuxième balle est proposée, de couleur "rouge". La même règle s'applique alors sur le lancer et la récéption de la balle. Ainsi deux balles circulent. On peut augmenter le nombre de balle colorée...
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Stéphanie Dupré
État de la ressource En cours de rédaction
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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La grande tournante de pitchs

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Permettre l'expression d'un grand nombre de personne en un temps court
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Objectif
  • Réfléchir ensemble et débloquer une situation
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Il s'agit de proposer à l'intégralité des participant.e.s de disposer d'un temps d'expression libre sur un sujet spécifique. Selon la taille du groupe et le temps disponible, le temps alloué à chaque personne peut varier mais il faut avoir en tête qu'au delà de 15 minutes l'attention du groupe est compromise. De manière générale, on peut donc conseiller 30 secondes par personne ce qui permet d'expliciter une idée sans rentrer dans les détails.

L'intérêt est qu'un grand nombre de sujets peuvent être présentés, incarnés par une personne, ce qui permet d'ouvrir la porte à de futurs échanges de pairs à pairs.

On peut citer différents contextes où ce format peut être utile :
  • proposer aux participants de venir expliciter ou donner leur avis sur un élément issu d'un brainstorming
  • présenter un livre que l'on a apporté et qui nous inspire dans le cadre d'une table de ressource
  • etc

Attention à bien faire respecter la fenêtre temporelle allouée à chaque participant.e.s : une alarme sonore peut être utile. Ne jamais laisser PERSONNE s'exprimer au delà du bip !
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Att
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Romain Lalande
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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La guirlande (exercice d'idéation)

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Produire un maximum d'idées sur un thème donné en un minimum de temps.
Objectif
  • (co)-produire
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Résumé du déroulé (500 caractères) Rebondir sur les idées des autres participant.e.s en faisant "tourner" des guirlandes de post-its.
Déroulé détaillé 1- Disposer les chaises en cercle et faire asseoir les participant·e·s
2- Disposer un feutre et un tas de post-its par terre devant chaque participant·e
3- Énoncer et écrire le thème/la problématique en commençant par "Comment faire pour..." (par exemple : « Comment faire pour développer la coopération sur notre territoire ? »)
4- Énoncer et écrire les conditions nécessaires à la production d'idées
  • suspendre son jugement
  • idées « folles » bienvenues, toutes les idées sont intéressantes
  • rechercher la quantité
5- Expliquer l'exercice aux participant·e·s :
- Chacun·e écrit une 1ère idée sur un post-it (1 idée par post-it)
- Quand chacun·e a écrit son idée, chaque participant donne son post-it à la personne positionnée à sa gauche
- Quand vous recevez le post-it, lisez le, et collez un post-it en dessous sur lequel vous avez ajouté une idée inspirée par l'idée de votre voisin·e ...ou pas
- Donnez ensuite les 2 post its à votre voisin·e de gauche et réitérez...ainsi de suite...jusqu'à constituer une guirlande de post-its.
L'exercice sera terminé quand plus personne n'aura d'idées.
Notas :
Si vous n'avez plus d'idée à un moment de l'exercice, passez la guirlande en l'état à votre voisin·e de gauche
Si la guirlande ne circule pas suffisamment vite et que vous avez plein d'idées, préparer vos post-its et collez les en attente sur vos genoux.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Utiliser des post-its qui collent correctement !
Expliquer l'exercice en le faisant avec les participant·e·s
Variantes et bonifications (notamment à distance) Si le groupe est supérieur à 12 personnes, faire l'exercice en sous groupe de 6 à 12 personnes.
Matériel nécessaire - des post-its (qui collent correctement)
- un feutre par personne
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Christine Denié Hervy, Animacoop
État de la ressource Diffusable
Mots clés de complément idées
Fichier : LaGuirlandeExerciceDIdeation_fichierressource_fiche-outil-la-guirlande.odt Télécharger
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil

La Mouche Muette

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Un jeu de reprise en mouvement, dou et dans l'écoute (mais aussi plutôt fun !)
LaMoucheMuette_mouche.png
Objectif
  • Réguler l'énergie
  • Créer du lien
  • Intelligence émotionnelle
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Les yeux fermés, les participant.e.s sont des mouches qui veulent retrouver la Maman Mouche Muette. Ils/elles se déplacent à l'aveugle dans l'espace jusqu'à trouver la Maman Mouche Muette et se blotir contre elle.
Déroulé détaillé L’animateur demande aux participants de fermer les yeux et de se balader dans l’espace (ils peuvent mettre leur mains devant eux s’ils sont plus rassurés). L’animateur va choisir la Maman Mouche Muette en touchant la tête d’une personne, celle-ci est ainsi la seule à savoir qu'elle est la Maman Mouche. La Maman mouche muette ne parle pas et ne bouge pas.
Tout les autres se promènent, en ayant toujours les yeux fermés. Quand une mouche rencontre une autre mouche, elle dit ‘bzz-bzz?’. Si l’autre répond ‘bzz-bzz’, c'est que ce n’est pas la mouche muette et les deux continuent leur chemin. Quand une mouche rencontre la maman-mouche-muette, elle devient elle aussi muette, s'arrête de marcher et se colle à elle. Le jeu se termine quand tout le monde se retrouve blotti contre une mouche muette et qu’elles forment un gros paquet.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter L'animateur est là pour sécuriser l'espace, pour veiller à ce que personne ne s'éloigne ou se cogne. Il peut aider les dernières mouches à s'approcher du groupe lorsque c'est trop long (sifflement, petit bruit,..). Si le groupe est plus nombreux, il faut alors être plusieurs à assurer le bon déroulement du jeu et à garantir – en ayant les yeux ouverts- la sécurité des aveugles !
Points d'attention Si une personne est trop mal à l'aise à l'idée de jouer à ce jeu, il est possible de la positionner en observateur extérieur.

Une fois le jeu terminé, on offre un temps d'échange court sur les ressentis de chacun.e, y compris de l'observateur s'il y en avait un.e
Matériel nécessaire Aucun
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: Source : Centre de Coopération Alter Ego www.alterego-cooperation.fr
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Sarah Gaucher
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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La prise de décision par consentement

Objectif
  • Décider ensemble et s'aligner
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Déroulé détaillé Là où, pour agir, le consensus exige que tou·te·s les participant·e·s à une décision soient unanimes, le consentement se contente du fait qu’aucun·e membre n’y oppose d’objection raisonnable. Une objection est jugée raisonnable si elle bonifie la proposition à l’étude ou l’élimine complètement. L’objection n’est plus synonyme d’obstruction mais d’identification de limites, de tolérances qui deviennent les conditions de réalisation de la proposition. Le processus permet de faciliter l’identification de ces conditions et la mise en pratique des décisions.

Ressources :

Cette fiche a été produite et sincèrement partagée par l'Université Du Nous : http://universite-du-nous.org/a-propos-udn/ses-outils/
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions L'Université Du Nous
État de la ressource Diffusable

La ronde des questions

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Sois réactif, réponds aux questions en décalé !
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Créer du lien
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Déroulé détaillé Un des participants est au centre du cercle formé par les autres participants qui vont tour à tour lui poser une question. Celui qui est au centre devra répondre à la question qui a précédé à chaque fois. Exemple : Audrey lui demande la couleur de ses yeux ; puis il se tourne vers Emmanuel qui lui demande s'il aime sa femme ; il répond à Emmanuel "vert" (qui est la réponse de la question de Audrey) et ainsi de suite jusqu'à ce qu'il se trompe. Dans ce cas il retourne dans le cercle et cède sa place au centre à quelqu'un d'autre.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter IL faut que ce soit très dynamique pour que cela marche (sinon stopper au bout d'un tour de cercle le participant).
Variantes et bonifications (notamment à distance) A distance => faire un tour d'écran
Matériel nécessaire rien
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Sarah Dubois, Melissa Vicaut
État de la ressource Diffusable
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La roue du dragon

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase se situer dans un groupe, interconnaissance,
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Objectif
  • Réfléchir ensemble et débloquer une situation
  • Créer du lien
  • Evaluer et apprendre ensemble
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • 30 à 60 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Le rêve du dragon est une méthode d'animation de projets collaboratifs durables et inspirants.
La technique d'animation de la roue du dragon s'appuie un proposé dans le cadre de la constitution d'un groupe projet ou lors des étapes de bilan de la fin d'un cycle.
Déroulé détaillé

Le matériel et l'installation

Pour cette animation, un espace suffisamment grand pour que les participants puissent se déplacer est nécessaire.
Il faut pouvoir tracer un cercle au sol ou bien se munir d'une corde pour tracer un grand cercle.
Le cercle sera découpé en 4 grâce à des rubans de 4 couleurs différentes.

Les axes

Chaque couleur porte une signification différente :
  • pour le milieu ambiant (en bas)
  • pour l'individu (en haut)
  • pour la théorie (à gauche)
  • pour la pratique (à droite)

Les quadrants

Chaque quadrant représente une phase du rêve du dragon :
  • Rêver
  • Planifier
  • Faire
  • Célébrer

au centre

Le centre
L'image en pièce jointe vous servira pour bien positionner les axes et les quadrants.
source dragondreaming.org

L'animation

L'animation se déroule en 4 étapes.

Etape 1 : présentation

Lors de la première étape, les participants sont autour du cercle. Selon la situation, ils peuvent même être confortablement assis ou bien rester debout. Cette étape consiste à présenter l'origine de ce cercle et les quadrants sans entrer dans les détails de la méthode.

Etape 2 : Premier Axe

Demander aux participants de naviguer sur l'axe (théorie / pratique). Cette navigation est une invitation à explorer les ressentis quand on se place quelque part sur cet axe.

Toutes les personnes naviguent en même temps dans le cercle et sur les axes. Elles effectuent une danse que seul l'animateur peut observer.

A la fin de la navigation, on demande aux participants de se positionner à l'endroit où ils se sentent le mieux. Ils peuvent expliquer pourquoi à l'ensemble du groupe.

Etape 3 : Second Axe

On fait la même chose sur l'axe (individu / milieu ambiant). A cette étape, il s'agit encore d'un ressenti personnel. Est-ce que je suis plus tourné vers les individus ou bien vers l'environnement et comment je me sens quand je sors de ma zone de confort.

Etape 4 : Les Quadrants

On continue l'exploration en passant en revue les quatre quadrants (Rêve, Planification, Faire, Célébrer). Il est important que les personnes naviguent et prennent le temps de ressentir chaque quadrant. Il ne suffit pas de se positionner sur le quadrant qu'on préfère car l'un des objectifs est aussi d'explorer des zones qui nous dérangent.

On peut demander aux personnes de se situer d'abord dans les quadrants qu'elles n'aiment pas. Puis d'exprimer ce qu'elles n'aiment pas. Et faire la même chose pour le quadrant qu'elles préfèrent.

Souvent les personnes n'arrivent pas à se situer sur un quadrant. Elles oscillent par exemple entre le rêve et l'action. Ce n'est pas très important, ce qui est important ce sont les mots qu'elles mettent sur leur choix.

La collecte

Il s'agit d'une animation en mouvement, ce n'est pas toujours simple de collecter de l'information pendant l'animation. On peut tout de même filmer ou prendre des photos des moments clés.

Pour la suite, comme les participants ont compris la logique de l'exercice, il est possible de demander à chacun de se situer sur une feuille de papier avec des gomettes de couleurs différentes.
Pour bien identifier les questions sur les axes de celles sur les quadrants, il faut penser à bien positionner les gommettes sur les axes ou dans les quadrants. On peut aussi faire une page de restitution pour les quadrants et une autre pour les axes.

Fin de l'animation

Pour une équipe qui est en train de se construire, voilà une première production collective réussie. Pour une équipe en plein projet ou en fin de projet, c'est le moment du bilan et lister ce qu'on a aimé ou détesté faire pendant le projet.
Points d'attention L'espace pour se déplacer
Variantes et bonifications en plein air, dans la rue Peut se faire en extérieur
Variantes et bonifications (notamment à distance) Peut se faire en ligne sur un tableau blanc.
La logique du mouvement et de la situation permet un accès différent aux ressources individuelles et collectives. Il est possible de varier les questions, les axes et le nom des quadrants selon les besoins du groupe.
Matériel nécessaire Impression des Axes et des quadrants
Rubans de couleur pour identifier les axes
Corde pour délimiter le cercle
paperboard pour la collecte
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: site du dragon dreaming
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Eric Favre
État de la ressource En cours de rédaction
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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La tasse suisse

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Ludique, rapide et message sur usage/outil
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Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Réguler l'énergie
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Choisir un objet (par exemple une tasse ou mug) : chacun.e à son tour va donner un usage de l'objet
Déroulé détaillé A tour de rôle, chaque personne donne un usage de l'objet.
Par exemple avec une tasse : boire un café, pot à crayons, chapeau, pot de fleurs, marche-pied ...
Un petit debrief peut être ajouté pour expliciter la différence entre un outil et ses usages ;-)
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Alina Sorokina
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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La Tour de Fröbel

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Coordonner ses mouvements et travailler en équipe
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Objectif
  • Réguler l'énergie
  • Créer du lien
  • (co)-produire
  • Décider ensemble et s'aligner
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) L'objectif de ce jeu est de construire une tour à partir de cubes de bois avec une encoche ou un crochet.
Les joueurs forment un cercle autour de l'etrier métallique vide. Les cubes en bois, debout, sont dispersés autour.
Chaque joueur prend une ou plusieurs cordes en main et doit la tendre de façon à ce que l’étrier flotte au-dessus des cubes.
Le but du jeu est de ramasser un cube grâce à l’étrier et de le poser doucement sur le plateau central, puis un autre et ainsi de suite afin de construire une tour.
Déroulé détaillé But du jeu :
La Tour de Froebel est un jeu d'adresse qui se joue à plusieurs (au minimum 3). Il permet de développer la communication et la coordination avec les autres joueurs. Il n'y a ni gagnant, ni perdant mais un objectif à remplir : construire une tour à partir de cubes de bois avec une encoche ou un crochet. Pour les empiler, les joueurs disposent d'un crochet sous une plateforme tenu par des ficelles (une à deux par joueur). A l'aide de ce crochet, ils attrappent les cubes et les disposent sous la forme d'une tour... la plus haute possible!

Historique du jeu La Tour de Froebel :
Ce jeu a du être inventé par monsieur Froebel (1782-1852) qui développa une pédagogie par le jeu. La volonté de mettre en avant le caratère éducatif du jeu se retrouve dans celui-ci! Il a développé une pédagogie vivante et active en allemagne qui fut le point de départ du changement de la pédagogie outre Rhin.

Contenu du jeu :
*6 Pièces de bois rainurées
*1 Etrier avec une tige métallique
*1 Plaque avec 12 trous et 12 cordons (pour 24 joueurs) de 4 m de long (2 mètres de corde par joueur)
Règle du jeu en Français Règles du jeu :*
Chaque joueur a une ou plusieurs cordes à la main et forment un cercle de telle sorte que le dispositif de suspension puisse être aligné sur les plots. Après avoir placé le dispositif dans la rainure d'un bloc il va falloir constituer la tour sans que celle-ci ne bascule. Le groupe devra ainsi coopérer afin de placer correctement les blocs.
Les joueurs doivent décider au début de la partie si lorsque le crochet tombe, le plot peut être mis en place à nouveau, ou s'il est retiré de la partie.
Ce jeu se joue généralement à l'extérieur car il demande beaucoup de place en fonction du nombre de joueurs et de la difficulté : plus les cordes sont longues, plus le jeu est difficile.
Il est toutefois possible de jouer à ce jeu dans une grande pièce.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Prendre un temps de "centrage" pour soi et pour le groupe.
Variantes et bonifications en plein air, dans la rue 1-Jouer « à l'envers » et défaire la tour
2-Les joueurs ne communiquent pas pendant la partie
3-Les participants jouent à une seule main ou avec leur main faible
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Geahde, Sandrine et Lydie
État de la ressource En cours de rédaction
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Le Forum Ouvert

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Objectif
  • Réfléchir ensemble et débloquer une situation
  • (co)-produire
Type d'outil
  • Processus de gouvernance
Taille du groupe
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Déroulé détaillé Photo : CC BY - Dr Papillon and Hoedic

Organiser un forum ouvert

Le forum ouvert est né du constat qu’au cours d’une réunion les échanges les plus intéressants entre les participant·e·s ont lieu lors de la pause-café. Ainsi, cette méthodologie a pour objectif de reproduire les conditions pour ces échanges informels de la pause-café.

A travers ce livret d'accompagnement, l'équipe Colibris vous propose un outil qui vous permettra de comprendre le déroulement d'un forum ouvert : de la préparation à l'animation, de la logistique à l'évaluation, de la mobilisation de votre réseau à la production de ressources. Ce livret est organisé en trois parties qui correspondent aux trois phases d'avant, pendant et après l'évènement II pourra vous servir de ligne directrice pour son organisation.

Les informations qui suivent sont des instructions et conseils à adapter en fonction du contexte et des possibilités qu'offre votre territoire.

Avantages :
  • Réunir un grand nombre de participant·e·s
  • Permet de rendre compte de façon assez facile des résultats
  • Concept de liberté : liberté des thèmes abordés, liberté de participer ou non aux ateliers, liberté d’expression
  • Processus conçu pour faire émerger l’intelligence collective et co-construire les propositions

Inconvénients
  • Activité qui nécessite de la préparation et une logistique conséquente
  • Prévoir une durée d’une journée minimum.
  • Budget qui peut être plus conséquent en fonction de la forme adoptée (1 ou 2 jours, festivités ou non)

Ce que le forum ouvert permet
  • Faire se rencontrer les personnes désireuses de s'impliquer dans la transformation de leur territoire
  • Créer des groupes affinitaires prêts à travailler ensemble dans leur ville, village, quartier
  • Impulser une dynamique et favoriser l'émergence de projets écologiques et sociaux
  • Identifier des projets existants et leur donner de la visibilité via la plateforme Colibris.

Que faut-il prévoir en amont ?

Pour bien préparer un tel évènement, des étapes-clés sont indispensables à sa réussite. Dans cette première partie, vous retrouverez nos conseils pour mobiliser et communiquer sur la campagne “Le chant des Colibris, l’appel du monde de demain” avec votre réseau, pour mettre en place un groupe de pilotage du forum ouvert, pour savoir qui fait quoi et quand, et pour déterminer le budget de ce type d'événement.

Quel format pour mon événement ?

Le but est bien de relier celles et ceux qui souhaitent participer à la transformation écologique et humaine de la société.

Un jour ou deux : cela dépend du lieu que vous trouverez (et de son coût) mais aussi du nombre que vous êtes pour l’organisation.

Si vous ajoutez une partie festivités, elle permettra la rencontre, l'échange, le partage entre les personnes déjà impliquées localement et les nouvelles.

Former le groupe de pilotage à partir du groupe organisateur

Le comité organisateur est l'ensemble des personnes les plus motivées et disponibles, représentatives des réseaux locaux et/ou des antennes locales des réseaux nationaux. Il regroupe des acteurs·trices de la société civile (associations, citoyens, étudiants, artistes, ...), des élus et des entrepreneurs.
Le groupe de pilotage est l'ensemble des personnes qui assurent la bonne tenue et le bon fonctionnement du forum ouvert. Il sera formé lors de la deuxième réunion à partir du comité organisateur. Il est composé d'un·e facilitateur·trice, d'un ancrage, d'un·e hôte·sse, d'un·e coordinateur·trice logistique, administratif et festivités.
Les responsabilités et tâches liées à ces rôles sont détaillées dans la partie suivante 'Qui doit Faire quoi ? Et quand ?'
Attention ! Une personne ne peut tenir qu'un seul rôle

Qui fait quoi ? Et quand ?

Le facilitateur·trice
Formé·e à la technique du FO, il·elle connaît et maîtrise cette technique d'animation.
Il ou elle :
  • en explique l'approche au comité organisateur et définit avec lui le thème du FO,
  • précise les besoins logistiques et humains relatifs au bon déroulement du FO,
  • anime l'ouverture du FO et toutes les séances plénières : il ou elle est le·la garant·e de la démarche et veille au respect de l’approche propre au FO,
  • gère la place du marché, et s'assure de la bonne mise en route des ateliers et de la salle des nouvelles, de l'édition des rapports d'activité au mur du grand journal et de la production des plans d'actions des ateliers.

Avec le comité d'organisation et l'hôte·sse, il·elle fait la revue des suivis du FO et s'assure de la transmission à tous les participants des rapports de discussion et des plans d'actions.
L’ancrage
Rompu·e également aux techniques d'un FO, il ou elle :
  • assiste le·la facilitateur·trice durant l'événement sur la partie animation et sur un recentrage éventuel,
  • veille au bon fonctionnement des ateliers.
Son nombre peut être porté à 2 ou 3 en cas de FO important.

L’hôte·sse
Au sein du groupe de pilotage, il ou elle est le·la représentant·e du comité d'organisation, le ·la représentant·e de toutes les parties locales engagées. Il ou elle confirme les objectifs de l'événement programmé.
Il ou elle :
  • est animé·e d'un esprit d'ouverture permanent,
  • accueille les participant·es,
  • participe aux discussions du groupe sans animer ni diriger, et circule d'un atelier à l'autre.

Après l'événement il ou elle est le·la garant·e de la bonne restitution à l'ensemble des participants des différents rapports de discussion et des plans d'actions, et les suivra dans le temps avec le Comité organisateur.
Le ou la coordinateur·trice logistique
Il ou elle :
  • a une bonne connaissance des lieux localement, est méthodique et rigoureux.se,
  • prépare et coordonne toute la logistique des espaces du FO (salle plénière, ateliers, chaises, tables, ordinateur, éclairage, sonorisation),
  • omniprésent.e durant l'événement, il ou elle veille au bon déroulement du FO et en régit les aléas,
  • a la responsabilité de la salle des nouvelles (ordinateurs).
  • à la fin, s'assure de la bonne restitution des lieux et du matériel.

Le coordinateur·trice administratif·ive
Rigoureux·se et convivial·e, il ou elle :
  • est en liaison avec l'ensemble du réseau local et coordonne les inscriptions, l'hébergement et la nourriture des participants
  • établit les budgets et gère la trésorerie de l'événement.

Le coordinateur·trice festivités
Dans le cas de l'organisation d'une partie “festive” liée au FO, il convient d'y affecter un·e coordinateur·trice spécifique ayant une expérience de ce type d'événement.
Il ou elle :
  • est en charge de la programmation et du choix du plateau artistique,
  • assure l'organisation matérielle sur place et sa gestion,
  • est responsable du bon déroulement de la manifestation.

Les espaces

Cinq types d’espaces sont nécessaires à l’organisation du forum ouvert :
  • 1. le grand cercle pour les séances plénières où se retrouvent tous les participant.e.s,
  • 2. les petits cercles pour les séances en ateliers,
  • 3. la place du marché,
  • 4. le grand journal,
  • 5. la salle des nouvelles (ordinateurs)

N'oubliez pas un espace convivial « thé-café-collation » ouvert en continu.

Pour faciliter l’organisation générale, penser à la restauration, le transport, voire l’hébergement des participant·e·s.

Le repas du midi et les pauses au cours de la journée sont des moments privilégiés de convivialité au cours desquels les discussions se poursuivent et les bonnes idées continuent d’affluer (et les cerveaux de chauffer !). La venue et le déplacement des personnes peuvent être coordonnés : navettes, covoiturage, etc.

Comment se déroule l’évènement ?

La clé du forum ouvert repose sur quatre principes et une loi :
  • La loi de la mobilité ou « loi des deux pieds » : si, pendant la réunion, des personnes estiment qu’elles n’apprennent rien ou n’apportent rien aux échanges, elles sont libres de faire usage de leurs pieds pour se rendre dans un endroit plus productif ou plus intéressant à leurs yeux.
  • Les personnes présentes sont les bonnes personnes . Aucun·e participant·e ne doit se sentir inutile, chacun a des choses à apporter au débat.
  • Ça commence quand ça commence. Aucun horaire strict n’est défini par les organisateurs au cours du forum ouvert, ce sont les participant·e·s eux-mêmes qui décident de commencer les débats lorsqu’ils ou elles le souhaitent et on considère que quel que soit le moment, c’est le bon moment.
  • Quand c’est fini, c’est fini. À l’inverse, les organisateurs·trices s’engagent à respecter l’horaire de fin prévu.
  • Ce qui arrive est ce qui devait arriver . Les organisateurs·trices n’interviennent au cours d’aucun débat et laissent librement les participant·e·s aller vers les directions qu’ils ou elles souhaitent donner au forum ouvert.

Phase d’émergence : séance plénière et place du marché

  • L'hôte·sse accueille le forum ouvert et présente la question principale autour de laquelle s'articule celui-ci.
  • Le·la facilitateur·trice explique aux participant·e·s le fonctionnement de cette animation et en rappelle les principes et les règles
  • Tou·te·s les participant·e·s se regroupent en session plénière (réuni.e.s en grand cercle). Au cours de cette première session, ce sont les participant·e·s qui vont définir eux-mêmes l’ordre du jour autour du thème défini par les organisateurs·trices. En effet, il n’y a pas d’ordre du jour pré-établi.
  • Chaque participant·e qui souhaite inscrire un sujet sur la place du marché se rend au milieu du cercle où sont disposés papier et stylos, il ou elle formule sa proposition de sujet en quelques mots et l’explique ensuite à tout le groupe pour enfin aller l’afficher au mur.
  • Le nombre de proposition dépend du nombre de participant·e·s. Le ou la facilitateur·trice peut demander à regrouper des sujets s’ils lui semblent similaires. Les proposant·e·s sont libres d’accepter ou non ce regroupement.
  • Le·la facilitateur·trice organise en plusieurs sessions, et dans différents lieux, la tenue des ateliers. Tou·te·s les participant·e·s se lèvent pour prendre connaissance des thématiques, lieux et horaires des ateliers.

Sessions en ateliers de travail

  • Les ateliers sont répartis dans les différents lieux de l'événement.
  • Un petit groupe se forme (ou pas) autour de l’initiateur·trice de l'atelier, il peut alors débuter.
  • Un·e rapporteur·teuse note ce qu'il·elle se dit sur un paperboard. A la fin de la session d'ateliers, ce·tte même rapporteur·teuse rejoindra la “Salle des nouvelles”
pour taper le compte-rendu des discussions.

Salle des nouvelles et restitution des comptes-rendus en session plénière “le grand journal”

La salle des nouvelles est un espace où sont installés des ordinateurs et imprimantes afin de permettre aux groupes de travail de retranscrire eux-mêmes sous forme de comptes-rendus leurs propositions (synthèse des points principaux) qui seront ensuite imprimées.
Au minimum deux personnes du comité organisationnel sont là pour encadrer et aider les rapporteurs·teuse. En arrivant dans la "Salle des nouvelles", une clé USB est attribuée à chaque rapporteur·teuse sur laquelle il·elle trouve le document vierge près à être rempli.

Un·e membre de l'équipe organisationnelle centralise les rapports sur son ordinateur et se charge de l’impression. L’ensemble des rapports est affiché dans l’espace du “Grand Journal” pour que tou·te·s les participant·e·s puissent en prendre connaissance.

Phase de convergence : session plénière et ateliers

Au cours de la même journée et d’une seconde journée, il peut être intéressant d’élaborer des plans d’actions à partir du contenu des ateliers.
Les participant·e·s sont amené·e·s à choisir les 3 sujets qui leur semblent les plus importants. Pour cela ils ou elles disposent de 3 gommettes à apposer sur les 3 rapports retenant le plus leur attention.
Des ateliers pour élaborer un plan d’action sont organisés. Le nombre de ces nouveaux ateliers dépendra du temps consacré à ce moment.
Comme pour la phase d’émergence, un·e rapporteur·teuse sera nommé·e pour chaque atelier. Il ou elle aura en charge de saisir, dans la salle des nouvelles, un compte rendu de ce plan d’action.
Session plénière de clôture Lors de cette session plénière le ou la facilitateur·trice présente les plans d’action produits lors de ce forum ouvert.
Un cercle de clôture permet à chaque participant·e de s’exprimer sur son ressenti de la journée et sur les propositions qui ont émergé.

Et la suite ?

Pour ne pas perdre la dynamique à la fin du forum ouvert, il est important que le suivi des plans d'actions soit systématique, régulier et ancré dans l'action.
Dans un premier temps, tous les rapports devront être transmis à l’ensemble des participant·e·s.
L'initiateur·trice d'atelier devra s'engager à être le moteur de son groupe. Il faudra ensuite trouver une organisation de manière à ce que le projet avance.
Matériel nécessaire L'organisation d'un forum ouvert implique des besoins logistiques et matériels spécifiques à bien prendre en compte pour que l'animation soit la plus fluide possible. La taille de la salle principale doit être suffisamment grande pour pouvoir accueillir les différents espaces de rassemblement (voir le schéma ci-dessous) et au centre, un cercle de chaises disposées en rond ou ovale. Pour faciliter la mobilité, il faut compter 2,5 m² à 3m² par personne. Le lieu doit également offrir des espaces annexes et propices à l'accueil des différents ateliers.

Les autres besoins logistiques et matériels sont fixés en fonction du nombre de participant.e.s.
image signesassembleespopulaires.jpg (73.2kB)

https://carteascenseuronline.fr/presentation-de-la-societe-kone/
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Mouvement Colibri, Magalie Dréano
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique https://www.colibris-lemouvement.org/sites/default/files/content/forumouvert_fiche_pratique_19052017_1.pdf

Le frigo : se délester sans délaisser

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Permet de mettre de coté des sujets en s'assurant de les traiter plus tard
4c11eed6_4112_4afc_9787_2fde7fbec2a6extra_large.jpg
Objectif
  • Autre
Type d'outil
  • Autres
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • variable
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Le frigo consiste simplement à formaliser un espace "frigo" dans lequel on notera au fur et à mesure tous les sujets, questions ou idées s'étant manifestées à un moment inadapté pour les traiter.

Cela permet de signifier, en tant qu'animateurice, qu'un sujet n'a pas sa place au moment où il est amené mais sans remettre en cause sa pertinence. Ainsi, on inscrit dans le frigo des éléments, mais on s'engage alors à les traiter avant de se quitter et ce de différentes manières :
  • en dédiant une séquence spécifique pour aboutir les sujets rapides
  • en s'accordant sur la manière de traiter ce sujet plus tard
  • en les rayant si finalement ce sujet a été traité naturellement entre l emoment où il s'est manifesté et le moment où le frigo est vidé.
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Romain Lalande
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Le jeu de la complexité

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Ce jeu permet de faire vivre aux participants la dynamique d’un système vivant.
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) - les personnes debout circulent en silence, ressentez vos pieds, vous observez tout le monde

au TOP tout le monde s’arrête

- repérer et choisir discrètement et en silence 2 autres personnes

au TOP vous irez vous placer à égale distance des deux personnes choisies

- laisser le système bouger pendant 1 mn, si çà s’éparpille trop demander à se resserrer

quand ça s’est stabilisé, prendre 1 personne, lui dire de bouger et chaque personne bouge tout en étant à égale distance des 2 autres choisies

Débrieff sur un système complexe qui bouge.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter à égale distance ne veut pas dire spécialement au milieu, bien faire l'exercice en silence, le faire dans un grand espace
Variantes et bonifications en plein air, dans la rue Il est possible d'utiliser cette animation sur un mode simplifié dans un amphithéatre en donnant les consigne suivante :
  • chacun.e choisit dans sa tête deux personnes présentes
  • on demande à une personne de se lever
  • chaque personne ayant choisit quelqu'un debout doit désormais se lever à son tour
  • une fois tout le monde debout ou presque, même consigne en s'asseyant
Matériel nécessaire rien
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions David King-Ruel et Jonathan Jubinville (CC-BY-SA Matière brute 2015)
État de la ressource Diffusable
Mots clés de complément Complexité expérientiel système
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil

Le jeu de la main

LeJeuDeLaMain_img_0493_vignette_1000_1000.jpeg
Objectif
  • Evaluer et apprendre ensemble
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Déroulé détaillé Objectif :
Permettre aux participant·e·s de s’exprimer sur le temps vécu et d’en faire une évaluation à chaud complète

Description :
Chaque participant·e dessine les contours de sa main sur une feuille. Il ou elle remplit ensuite sa main en respectant les consignes suivantes :
  • sur le pouce, écrire ce que l’on félicite (« pouce en l’air »)
  • sur l’index, écrire ce que l’on pointe du doigt, ce que l’on interroge
  • sur le majeur, écrire ce qui n’a pas plus, ce que l’on jette
  • sur l’annulaire, écrire ce que l’on garde précieusement
  • sur le petit doigt, écrire ce que l’on propose (« mon petit doigt m’a dit »)

Selon le temps dont vous disposez, vous pouvez organiser une restitution à l’oral ou vous contenter de ramasser les feuilles.
Variantes et bonifications (notamment à distance)
  • Si le temps est restreint, ce bilan peut également se faire à l'oral sans avoir à le dessiner

A distance, on peut proposer aux participant·e·s, en fonction de leur profil :
  • de dessiner sur une feuille puis de la montrer à la webcam
  • de dessiner sur un outil collaboratif comme Miro
Matériel nécessaire une feuille de papier par participant·e et des stylos
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Louise Didier
État de la ressource Diffusable

Le jugement majoritaire comme mode de consultation ou de décision

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Permet de faire un choix collectif en prenant en compte tous les choix possibles
Objectif
  • Informer et consulter
  • Décider ensemble et s'aligner
Type d'outil
  • Processus de gouvernance
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • 30 à 60 min
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Résumé du déroulé (500 caractères) Le jugement majoritaire est un mode de prise de décision qui permet d'effectuer le meilleur choix... plutôt que le moins pire ! On peut aussi l'utiliser comme mode de consultation pour avoir une vision large des opinions des membres du collectif avant de prendre une décision (comme écoute du centre dans une décision par consentement par exemple).
Déroulé détaillé Le principe est simple : il s'agit de demander aux personnes de se positionner sur l'ensemble des choix possibles, en leur demandant comment ils·elles jugent cette possibilité sur une échelle graduée de "oulala c'est la cata" à "ce serait trop tip-top". Une fois tous les votes effectués, il suffit de comptabiliser la somme des positionnements des participant·e·s et de décider en fonction de ses propres critères définis à l'avance (exclure tou·te·s ceux·celles ayant au moins un avis trop négatif, prendre celui·celle qui recueille les avis le plus positif,...).

C'est un mode de prise de décision qui se marie très bien avec des habitudes de décisions par consentement, dans des situations où il faut choisir entre plusieurs propositions.

Ainsi le jugement majoritaire permet d'éliminer les propositions rencontrant les limites de certains et de conserver celles qui recueillent le plus d'avis positifs, indépendamment du nombre de votes pour l'un ou l'autre des choix possibles. Cela évite notamment la fameuse "tyrannie de la majorité" au profit d'un consentement autour du meilleur choix pour le groupe.

Ressources :


image 20180919_095255.jpg (1.3MB)
Le jugement majoritaire - par les écolos-humanistes
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Il y a dans de nombreux cas une égalité de mention majoritaire, qui nécessite un départage des égalités, dont l'explication n'est pas hyper intuitive. Le dépouillage par l'application en ligne permet de calculer le classement des propositions automatiquement.
Points d'attention Le départage des égalités sur l'application https://pollen.cl/ ne permet pas de voir les options ex-aequos. Elles sont classées l'une après l'autre selon un critère non identifié à ce jour.
Matériel nécessaire Une connexion internet
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Romain Lalande (contenu en CC 0), Les écolohumanistes (visuel en CC BY SA)
État de la ressource Diffusable

Le Rêve

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Rêver le projet/la réunion/le collectif... idéal
Objectif
  • Réfléchir ensemble et débloquer une situation
  • (co)-produire
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • 30 à 60 min
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Résumé du déroulé (500 caractères) Méthode de rêve pour mobiliser et partager une vision idéale d'un projet, d'un collectif, d'une rencontre...
Basée sur le souvenir du futur et la partie "Rêve" du rêve du Dragon
Déroulé détaillé Le rêve (environ 40 min):

Le rêve individuel : 5 min
- L'animateur.ice propose à chaque participant.e de fermer les yeux et de s'imaginer dans le futur (période à définir ensemble) par exemple à la fin de notre 3ème regroupement collectif, dans 1 an... Le projet, le collectif, le regroupement a été un succès, ils sont heureux et se concentre sur leurs ressentis et ce qui a fait qu'il.s/elle.s sont pleinement satisfait.es.

Le rêve collectif :20 à 30 min
- L'animateur.ice propose un tour de parole ou chacun.e peut successivement proposer un élément de son rêve. Si la personne n'a pas/plus d'idée elle peut passer son tour.
Réaliser autant de tour que de nouveaux éléments à ajouter au rêve.
L'animateur.ice prend en note les éléments du rêve.

Vivre le rêve : 5 min
- L'animateur.ice et un participant.e ou co-animateur.ice propose de se projeter dans le futur lors d'un moment collectif (à la fin du 3ème regroupement, lors d'une réunion collective dans un an...) et raconte au présent tout ce qui s'est bien passé.

La concrétisation du rêve :

Priorisation individuelle : 5 min
- L'animateur.ice propose à chaque participant.e de choisir les 3 éléments du rêve les plus important pour lui/elle en les notant sur 3 posti-it (1 pos-it = 1 idée)

Mise en commun: 10 à 20 min
- Les participant.es mettent en commun leurs idées, regroupent les idées similaires pour avoir une vision d'ensemble du plan d'actions.

Concrétisation : 30 à 60 minutes
Méthode au choix pour commencer à mettre en oeuvre les actions, réaliser une première itération : world café, forum ouvert...
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Méthode du souvenir du futur :
https://www.metacartes.cc/faire-ensemble/recettes/souvenir-du-futur/
Matériel nécessaire - paper board
- post-it
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Laure Beyler inspirée d'une animation de Nathalie Sintes
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Le soleil brille sur ... / Tous ceux qui

Objectif
  • Réguler l'énergie
  • Créer du lien
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • variable
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Déroulé détaillé On dispose des chaises en cercle : une chaise de moins que de participant·e·s.
Une personne au centre énonce une affirmation "Le soleil brille sur ... celles et ceux qui sont de bonne humeur" : toutes et ceux qui sont de bonne humeur se lèvent et doivent trouver une autre chaise que celles sur laquelle ils étaient assis·e·s. La personne qui n'arrive pas à se rasseoir va au centre et invente une nouvelle phrase pour faire se lever les participant·e·s.
C'est l'occasion de visualiser des choses sur les participant·e·s sans obligation de s'exprimer sur le détail.
On peut axer l'animation sur des questions très pros ou très en lien avec le sujet des animations qui suivront, ou inventer aussi des questions plus piquantes pour apprendre des choses sur ses collègues ;-)

Une attention particulière est à porter aux personnes fragiles : ça peut bousculer physiquement !
Matériel nécessaire des chaises
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Louise Didier
État de la ressource Diffusable

Les 12 travaux de l'implication et la méthode REPI

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Comprendre les niveaux d'implication et savoir comment la faciliter
REPI_schma_de_base.jpg 12travaux_complet.png
Objectif
  • Evaluer et apprendre ensemble
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Résumé du déroulé (500 caractères) Cette méthode se base sur la méthode REPI de Jean-Michel Cornu http://cornu.viabloga.com/news/les-activites-pour-faire-vivre-votre-communaute-en-reseau

Idéal dans un contexte de formation elle permet également à un groupe d'analyser ses pratiques en terme de facilitation de l'implication.

5 grandes étapes :
- Dessiner le schéma des 12 travaux de l'implication
- Faire réfléchir individuellement à la question "Que faites-vous pour favoriser l'implication au sein de votre groupe/équipe/projet/réseau ?"
- Mettre en commun les actions en les plaçant à la bonne place sur le schéma
- Expliquer le détail des 12 "travaux"
- Analyser collectivement les actions à développer ou mettre en place
Déroulé détaillé En amont :
Faire le dessin sur un tableau blanc "les 12 travaux de l'implication" avec : le soleil avec 3 rayons, les 4 marches avec des bonhommes et les bulles de pensées des bonhommes, les flèches aller-retour + 12 points rouges (1 dans le soleil, 3 rayons de soleil, 4 marches, 1 pensée, 1 flèche descente, 1 flèche montée) (voir photos)

Partie 1: Réflexion individuelle environ 5 min
Expliquez la consigne :
- Plusieurs post-it par personne
- Une idée par post-it
- Répondez à la question : "Que faites-vous pour favoriser l'implication au sein de votre groupe/équipe/projet/réseau ?"
ou dans le cadre d'une formation d'animateurIce type Animacoop "Que pouvez-vous faire en tant qu'animateur.ice d'un projet collectif pour favoriser l'implication au sein de votre groupe/équipe/projet/réseau ?"

Partie 2: mise en commun, environ 15 à 20 min
Expliquez la consigne :
- Chacun.e partage une idée d'un de ses post-it
- Si l'idée a déjà été évoquée, choisir une autre idéé

Au fur et à mesure l'animateur.ice récupère les post-it et les place à l'endroit pertinent du schéma (voir l'étape 3 pour comprendre le schéma)

La prise de parole peut être animée en méthode pop-corn, tour de parole, bâton de parole etc.

Partie 3 : explications du schéma, environ 15 min
- Expliquer les niveaux d'implication : escalier de l'implication.
  • proactif.ves - ceux qui proposent, impulsent : 1 à 5%
  • réactif.ves - ceux qui font et répondent aux propositions : 10 à 50%
  • observateurices / inactifs.ives - ceux qu'on ne voient pas: 50 à 90%
  • personnes hors du groupe
  • Voir la vidéo de JM Cornu pour mieux comprendre : https://youtu.be/a9O0xR-GZ6k

Compléments d'explications :
- Cette typologie correspond à une posture, un niveau d'implication dans un projet/une structure, cela ne définit pas les personnes en tant que telles. La plupart des gens sont proactifs ou actifs dans certains groupes, observateurs ou inactifs dans d'autres.
Cette posture peut évoluer et il est important de permettre cette évolution et l'oxygénation de groupe.
Le rôle d'un.e animateur.ice est de faciliter l'implication et donc la circulation sur cet escalier-là : pouvoir monter facilement (s'impliquer plus) mais aussi descendre (diminuer son implication voire sortir du groupe).

- Expliquer les ratios pour chaque niveau d'implication : dans un groupe qui fonctionne bien, ce sera plutôt le ratio haut.
> La 1ère façon de favoriser l'implication est d'augmenter la taille du groupe (si 1O% de réactifs et de proactifs, plus il y a de personnes dans un groupe plus il y a de chance d'avoir des pro-actifs et réactifs)
> les observateurices et inactif.ives sont difficiles à distinguer : comme ielles ne répondent pas, on peut avoir tendance à ne plus leur envoyer les infos. Cela les empêche de monter sur l'escalier.

Les travaux de l'implication

- Prendre soin des réactifs (point rouge au-dessus des réactifs) car ils peuvent être les proactifs de demain. Comment faire ? Prendre le temps de leur demander ce qui les motive/freine, ne pas rester qu'entre proactifs, faire particulièrement attention à leurs leviers de motivations et freins

- Rencontres régulières (sur la plus haute marche) = réunions, apéros, AG...

- Échanges entre les rencontres (sur la 3ème plus haute marche) = outil de discussion instantané (mattermost, rocketchat, slack), mailing list...

- Un espace de partage (sur la 2ème marche) = gare centrale permet à l'observateurice de devenir réactif.ve.
- Flux d'informations (sur la 1ère marche) = Newsletter, facebook, insta ...

- Accueillir (flèche qui monte des "hors du groupe" vers les observateurices) : vérifier qu'une personne qui souhaite entrer dans le groupe est accueillie, sait comment intégrer le groupe (e-mail de contact, rencontre, parrain, info sur le fonctionnement du groupe, formation ou tuto sur les outils...)

- Accompagner la désimplication (flèche qui descend des observateurices vers les "hors du groupe"). On n'y pense pas forcément mais cela est important pour oser entrer et riche pour les retours d'expériences. Partager clairement la possibilité de sortie et le process en fonction de son niveau d'implication (rien à faire si observateurice, information et passage de relai si actif ou réactif... informer le CA ? faire un e-mail commun, célébration de départ lors d'une réunion... + désincription aux outils d'échange, etc...)

- Raison d'être (dans le soleil) + 3 rayons :
  • co-concevoir le cadre : la charte, les productions, la gouvernance, les projets, etc.
  • rendre visible les lieux d'implication : comment je peux aider si je n'ai que 1h, 15 min, si je suis dispo uniquement ce mois-ci etc. à mettre sur la gare centrale, dans la newsletter...
  • célébrer et remercier : rendre visible le groupe à lui-même, valoriser les personnes, les compétences, les projets

- motivations et freins (dans la bulle de pensées) > seuil d'implication, favorisera l'envie de s'impliquer plus ou au contraire de s'impliquer moins

Attention à éviter l'effet contagion, c'est-à-dire quand une personne ose sortir et que tout le monde en profite pour la suivre. C'est qu'il y avait un problème en amont. Important de prendre soin du groupe tout au long du projet et de favoriser une circulation saine des gens au fur et à mesure.

Idem quand quelqu'un a rué dans les brancards et qu'une petite révolution arrive sans prévenir : important de prendre soin tout au long du projet pour prévenir et éviter la goutte d'eau qui fait déborder le vase.

Partie 3 : Analyse pour son groupe, environ 10 à 20 min

Important de s'assurer que l'ensemble des 12 travaux soit réalisé, pas forcément par l'animateur.ice ;-)

Posez la question :
- Pour votre groupe, quels travaux peuvent être conservés ?
- Pour votre groupe, quels travaux peuvent être consolidés ?
- Pour votre groupe, quels travaux peuvent être mis en place ?



image 74implication12travaux1024x1024.png (0.3MB)
Les 12 travaux de l'implication en une infographie

image 74implicationvignette1024x1024.png (0.3MB)
Les 12 travaux de l'implication en une vignette

L'article sur les 12 travaux de l'implication sur le site des écoloHumanistes
Matériel nécessaire Un tableau ou un tableau blanc
Des petites feuilles repositionnables
Des feutres et stylos
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: http://cornu.viabloga.com/news/les-activites-pour-faire-vivre-votre-communaute-en-reseau
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Méthode améliorée par Jeff Rochas-Parrot d'Animacoop, basée sur la méthode de Jean-Michel Cornu, dessins Florence Jaffrenou et Valentin Douarre
État de la ressource Diffusable
Mots clés de complément implication jean-michel cornu repi
Lien vers la fiche méthodologique http://

Les six chapeaux de Bono

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Traiter une problématique en l'analysant avec 6 modes de pensées bien distincts
LesSixChapeauxDeBono_chapeauxdebono.jpg
Objectif
  • Réfléchir ensemble et débloquer une situation
  • (co)-produire
  • Décider ensemble et s'aligner
  • Intelligence émotionnelle
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Partant du postulat que que nous avons tous·tes des modes de pensées différents autant qu'incomplets, Edward De Bono propose de porter (en groupe ou de façon individuel) successivement 6 chapeaux, qui correspondent chacun à un mode de pensées : positif, négatif, créatif, organisationnel, émotionnel, factuel.
Déroulé détaillé Présentation générale
Afin de favoriser l'implication de chacun·e et l'émergence de nouvelles idées au sein d'un groupe, le psychologue spécialiste des sciences cognitives Edward de Bono a développé en 1987 la méthode dite des "6 chapeaux". Partant du postulat que la recherche de solutions repose sur six angles bien distincts, celle-ci invite chaque membre du groupe à explorer, lors d'une réunion, six modes de pensée spécifique, symbolisés par six chapeaux de couleurs différentes.

Face à une situation, un problème, chacun·e est traversé·e par un flot de pensées de toutes sortes : positives, négatives, émotionnelles, informationnelles, logiques… Arrivées en vrac et à dose différente pour chaque personne, ces pensées sont influencées par la personnalité, l’humeur, les mécanismes de prudence, la créativité, les biais cognitifs… Ces pensées ne sont pas réellement construites et constructives. Parallèlement, elles sont toutes légitimes.
Imaginons maintenant toutes ces pensées mises en commun dans un collectif le temps d’une réunion ! En dehors du fait du manque d’efficience, ces situations peuvent générer des tensions, des stigmatisations.

La proposition de Edward de Bono est de séquencer notre pensée et de ne pas la censurer.
C’est la notion de pensée latérale, une pensée en continuité avec des étapes de validation en opposition à un système vertical qui supprime une idée non validée et ne la considère plus.

Cette méthode permet de sortir de la stigmatisation des personnes, « la créative », « le pessimiste », sortir soi même de ses certitudes, appréhender les choses différemment.Tous les apports sont considérés comme utiles, il n’y a pas d’accord à obtenir.

Déroulé
Une fois le problème posé, le groupe entier revêt tour à tour un chapeau fictif et commence à explorer de nouvelles solutions :
  • Le Chapeau blanc symbolise la neutralité. Lorsqu'elle le porte, la personne doit s'attacher à énoncer simplement les faits, en laissant de côté tout ce qui peut relever de l’interprétation
  • Le Chapeau rouge : l’émotion. La personne énonce librement ses sentiments et ses intuitions
  • Le Chapeau vert : la créativité. Elle cherche des alternatives, en essayant de considérer le problème sous un angle nouveau
  • Le Chapeau jaune : la critique positive. Elle admet ses rêves et ses idées les plus folles
  • Le Chapeau noir : la critique négative, le jugement. Elle énonce les faiblesses et les risques que comporte selon elle cette idée
  • Le Chapeau bleu : l'organisation, la canalisation des idées, le processus. Elle s'attache à prendre du recul sur le sujet énoncé

L'enchaînement des chapeaux doit être réfléchi et adapté au sujet de la réunion et au groupe.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter
  • Afin de structurer l’animation, d'en garantir le cadre et un résultat, il paraît judicieux d’attribuer les rôles d'animateur et secrétaire.
  • L’animateur·trice pourra fixer une durée d'intervention par chapeau.
  • Le cas échéant, il invite les membres à respecter le mode pensée du tour de table.
  • Il est important de sécuriser le cadre des échanges (pas de jugement, écoute active, respect de l’opinion, pas de censure...)
  • Il peut être utile d’annoncer que l’on ne cherche pas l’exhaustivité sur chaque mode de pensée mais une vision globale
  • L'objectif n'est pas de regarder vers le passé, mais bien d'envisager l'avenir
  • Selon le groupe, la problématique, certains chapeaux, il peut être nécessaire de créer un sas de quelques minutes pour quitter le mode de pensée et s’investir plus facilement sur celui d’après.
Variantes et bonifications (notamment à distance) Selon la problématique à résoudre, il est possible et pertinent de structurer différemment le passage d’un chapeau à l’autre. Des exemples ici.
Le visuel et la méthode doivent être inclus dans le dispositif de formation à distance.
Les éléments seront recueillis au sein d'un espace collaboratif type carte mentale pour que chacun·e puisse y renseigner son point de vue pour chaque chapeau.

Variante expérimentée :
Chapeau blanc complexe/sujet pas complètement défini : quand la problématique est assez large, il est possible d'utiliser la méthode du QQOQCP pour faire décrire aux participants ce dont on parle, on leur pose alors successivement les questions : Quoi, Qui, Où, Quand, Comment, Combien, Pourquoi ?

Pour le chapeau rouge des émotions, il peut être utile de passer par du dessin, par exemple : étape 1 : en individuel, je réfléchis à ce que j'ai ressenti (prise de note individuelle possible); étape 2 : interview croisée en binôme pour faire expliciter à l'autre ce qu'il a ressenti et creuser (on pose des questions, on ne porte pas de jugement, on essaie pas d'apporter des solutions); étape 3 : en individuel : je dessine ou je symbolise/schématise ce que j'ai ressenti.
Matériel nécessaire Les supports (post-it, paperboard, prise de notes sur ordinateurs) permettent de récolter les contributions voire de les organiser et réorganiser.
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Fabienne Morel, Audrey Auriault pour la variante
État de la ressource Diffusable
Fichier : LesSixChapeauxDeBono_fichierressource_chapeauxdebono2.jpg Télécharger
Préparation

Lettre à moi-même

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Se rappeller une action à faire, le charme de la carte postale en plus
Objectif
  • Evaluer et apprendre ensemble
  • Autre
Type d'outil
  • Autres
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
  • Participants volatiles
Durée
  • moins de 10 min
  • 10 à 30 min
  • variable
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Après avoir prévu une liste d'action a mener, il est interessant de demander aux participant·e·s d'un atelier de noter sur une carte postale, l'action qu'ils·elles souhaitent mener ou qu'ils·elles s'engagent à mener.

Cette carte postale sera ensuite envoyée au contributeur·trice à un temps défini pour lui rappeller son engagement, servant ainsi a ancrer un peu plus l'engagement dans le temps.
Pour plus d'engagement personnel, vous pouvez aussi proposer aux participant·e·s de s'écrire une lettre "fermée" dont ils·elles sont seul·e·s à connaître le contenu. Une fois la lettre dans l'enveloppe, ils·elles indiquent leur adresse, ferment l'enveloppe et vous la rendent.
Déroulé détaillé La consigne peut être simple, par exemple :
"•Comment je suis / me sens aujourd'hui
•Ce que j'espère avoir fait dans x mois
"
Ou
"écris la première plus petite action possible
tu vas recevoir la carte alors mets un petit mot gentil pour toi-même
"
Ou plus longue, par exemple :
"Tous changements majeurs passent par un ensemble de stratégies.
Or les stratégies collectives ne peuvent être menées à bien sans changements de pratiques et sans engagements individuels.
Le but de l’activité est de se donner des engagements réalistes et à la portée de chacun·e plutôt que de se fixer des objectifs certes intéressants mais inatteignables.
Je vous invite à vous écrire une lettre que je vous enverrai dans x mois.
Vous pouvez y écrire ce que vous souhaitez (compliments, liste d'actions...)
"
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Avoir les adresses ou les faire noter au moment de la rédaction des cartes.

Le mieux est de faire écrire l'adresse de chaque enveloppe par une autre personne afin que l'auteur ne reconnaisse pas sa propre écriture en recevant la lettre. Ainsi cela entretient le suspens et invite plus à l'ouvrir et lire la lettre.

Selon l'âge des participants (et notamment pour les plus jeunes, qui n'ont plus l'habitude d'envoyer du courrier papier) il peut être judicieux de leur indiquer l'emplacement dans lequel doit figurer l'adresse sur une enveloppe.
Variantes et bonifications (notamment à distance)
  • un enregistrement audio ou vidéo peut être utilisé.
  • on peut détourner l'usage du format en l'utilisant comme un Souvenir du futur. Pour cela s'écrire une lettre ou écrire une lettre a un-e ami-e en racontant où on en est dans ce futur idéal.
  • si on ne peut/veut pas envoyer les cartes par la poste, on peut passer sur https://www.futureme.org . Les participant.e.s peuvent choisir une date (mais vous pouvez garder l'indication du délai approximatif dans la consigne)
Matériel nécessaire Cartes postales timbrées (ou papier et enveloppes timbrées)
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: http://www.multibao.org/#lilianricaud/travail-en-reseau/blob/master/lettre-a-moi-meme.md
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Gatien Bataille, Lilian Ricaud, Sylvain Boyer, Thomas Wolff, Marc Frèrebeau
État de la ressource Diffusable
Lien vers la fiche méthodologique http://

Livret de brises-glaces

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Choisir un brise glace en fonction de l'objectif : energie, cohésion...
Screenshot_20221005_at_181155_ICEBREAKERCOOKBOOKv2.01.pdf.png
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
  • Animation de groupe
  • Pair à pair
  • Autres
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: https://coach-agile.com/wp-content/uploads/2021/01/ICE-BREAKER-COOK-BOOK-v2.01.pdf
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Collectif Cook Book : Alexandre Quach, Auteur, Alice Barralon, Illustratrice, Olivier My et Marylin Kol relecteurices
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Livret de brises-glaces pour débats démocratiques

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Des brises-glaces proposés en fonction de la phase de facilitation
LivretDeBrisesGlacesPourDebatsDemocratiqu_imagebriseglacegironde.png
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • variable
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Résumé du déroulé (500 caractères) Les brise-glaces, c’est du sérieux Le guide antigadget pour éviter la surchauffe dans un débat démocratique.

Livret sous licence CC By-Sa (auteur : Cousinade Inter-réseaux)
Déroulé détaillé SOMMAIRE
Récit : 3
Construire une séquence de concertation : le diamant de la participation : 4
De l’utilité des brise-glaces : 4
Notre «best-of» des brise-glaces pour éviter la surchauffe en concertation : 6

Pour se découvrir, l’un et l’autre
Météo du jour : 7
Présentation croisée : 8

Pour se découvrir, dans nos diversités
Portrait collaboratif : 9
Bingo Humain : 10
Petits paquets : 11
Photolangage : 12

Pour un premier défi collectif
Ile déserte : 13
Balle rouge : 14

Pour un premier pas du dialogue de manière ludique
Débat mouvant : 15
Le bateau : 16



Variantes et bonifications (notamment à distance)
Matériel nécessaire
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Cousinade Inter-réseaux/ Département de la Gironde
État de la ressource Diffusable
Fichier : LivretDeBrisesGlacesPourDebatsDemocratiqu_fichierressource_livret-brise-glace-gironde.pdf Télécharger
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Préparation
Lien vers la fiche méthodologique https://www.gironde.fr/sites/default/files/2018-12/Livret-brise-glace.pdf

Livrets d'outils de clôtures (de temps d'animation ou de formation)

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Distinguer des clôtures centrées passé/présent/futur
LivretsRecensantDesOutilsDeCloturesDeTem_imagelivretcloture.png
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • variable
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Déroulé détaillé
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Collectif Cook Book : Alexandre Quach, Auteur, Alice Barralon, Illustratrice, Robin Béraud-Sudreau, Designer & Auteur
État de la ressource Diffusable
Fichier : LivretsRecensantDesOutilsDeCloturesDeTem_fichierressource_livret-closing-cook-book.pdf Télécharger
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique https://interpole.xyz/files/LivretsRecensantDesOutilsDeCloturesDeTem_fichierressource_livret-closing-cook-book.pdf

L’étonnant rapport d’étonnement détonant

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Visuel impactant pour repartir d'une formation avec ses prochains petits pas
LetonnantRapportDetonnementDetonant_le-rapport-détonant-d-étonnement.jpg
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Evaluer et apprendre ensemble
Type d'outil
  • Autres
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Prévoir un temps en fin de formation pour permettre aux stagiaires de renseigner la trame graphique proposée par le visuel de Magalie Legall.
Déroulé détaillé L'outil d'évaluation proposé permet de rendre visible sur un format A4 un bilan et une évaluation visuelle et impactante d'une formation ou d'un atelier.

Les stagiaires vont pouvoir noter en quelques mots sur une seule page :
  • Ce qu'ils·elles ont appris : bilan à chaud des apprentissages ;
  • Ce qu'ils·elles faisaient déjà bien : renforcement positif post formation ;
  • Ce qu'ils·elles ont aimé ;
  • Leurs pépites : avec l'effet wahou ! ;
  • Leurs prochains petits pas possibles avec la phrase "je le fais dès que je rentre" ;
  • Ce qu'ils·elles ont envie de creuser ;

Il servira au formateur·trice pour une évaluation de sa séance, aux stagiaire pour repartir avec une photo de leur formation à un instant t et de pouvoir la consulter à postériori pour réactiver leur connaissances et revoir “les promesses” qu’ils·elles se sont faites en termes de prochains petits pas possibles et au groupe s'il est partagé pour avoir une vision d'ensemble des apprentissages et des pépites découvertes par chacun.
Certain·e·s s’en emparent d’autres non, chacun son mode d’apprentissage.

Selon les modalités de la formation : présentiel ou distanciel, le visuel sera renseigné sur une feuille papier puis pris en photo et partagé sur un mur virtuel de type Padlet ou autre outil.
En cas de formation à distance, le modèle sera déposé dans un espace pour chaque participant.e afin qu'il ou elle puisse le renseigner à distance.
Le visuel doit donc être inclus dans le dispositif de formation à distance.

Ce visuel peut être source d'inspirations pour des formats personnalisés et / ou simplifiés pour les besoins de la formation ou de l'atelier.
Matériel nécessaire Papier, stylos.
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: https://unpictoparjour.fr/index.php/2017/06/14/facilitation-graphique-letonnant-rapport-detonnement-detonant/
Merci à Magalie Le Gall ( Bibliothécaire, Responsable formation et innovations pédagogique du pôle Lettres - Université Sorbonne) d'avoir partagé son visuel.
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Magalie Le Gall et Célia Gonçalves
État de la ressource En cours de rédaction
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Mais qu'est-ce que tu fais ?

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Jeu de connaissance des prénoms / brise glace / redynamisant
Objectif
  • Réguler l'énergie
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Déroulé détaillé Le groupe est placé en cercle. Une première personne commence à mimer une action. Sa voisine lui demande "mais qu'est-ce que tu fais [prénom]". La personne qui mime répond autre chose que ce qu'elle est en train de mimer. La voisine doit ainsi mimer ce qui vient d'être dit. La personne suivante dans le cercle demande "mais qu'est-ce que tu fais [prénom]". La personne qui mime répond autre chose que ce qu'elle est en train de mimer. La voisine doit ainsi mimer ce qui vient d'être dit. Et ainsi de suite pour faire tout le tour du cercle.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Nécessité d'être clair dans l'explication de la consigne. Penser à faire un exemple.
Matériel nécessaire aucun
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Inconnu
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Marche empathique

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Outil d'interconnaissance, en mouvement, adaptable à distance
Objectif
  • Créer du lien
Type d'outil
  • Pair à pair
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
Durée
  • 60 à 120 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères)
  • Dans la marche empathique, deux personnes vont s’offrir un temps d’écoute, dont la durée peut varier en fonction du temps que chacun a devant soi, en divisant ce temps de parole en parties égales. Lorsqu’une personne s’exprime, l’autre l’écoute sans l’interrompre et sans porter de jugement. Comme son nom l'indique, cette pratique se fait en marchant, si possible dans un endroit beau et inspirant.
  • On découvre alors que, lorsque l’on offre à quelqu’un du temps pour penser dans un espace de qualité, il peut en résulter de grandes découvertes, des intuitions étonnantes et une belle opportunité d'accès à ce qu'on pourrait appeler de la sagesse intérieure.
Déroulé détaillé Les deux personnes s'accordent sur le temps disponible (une heure par exemple) et sur un lieu où aller marcher. Chacun dispose donc (dans ce cas) d'une demi-heure pour s'exprimer sur le sujet de son choix sans que l'autre n'intervienne. L'écoute se fait en silence. La marche se fait côte à côte. Celui qui s'exprime peut avoir préparé son intervention, ou non.

Cette pratique s'adapte très bien à distance! Le principe est que chacun marche de son côté, dans le lieu de son choix, un casque avec micro branché sur son téléphone, l'autre au bout du fil. L'idée du casque est de pouvoir marcher les mains libres, comme si l'autre était à ses côtés.
La pratique reste la même, temps de parole partagé dans le silence, chacun son tour.

Cette pratique est particulièrement adaptée pour approfondir la connaissance de l'autre, notamment avec des personnes que l'on connaît peu ou pas tant que ça.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Marcher dans un parc en compagnie d’une autre personne ne requiert pas une organisation très élaborée. Une fois les consignes données, elles sont faciles à suivre. Il suffit en fait de se taire et d’écouter pendant que quelqu’un parle, tout en portant pleinement attention à ce qui est dit et à la manière dont ça résonne en nous. La personne qui écoute est responsablede tenir le temps. Les contenus partagés sont entièrement libres.
Attention au vent dans le micro, si la pratique se fait à distance.
Variantes et bonifications (notamment à distance) Il est possible d'ajouter à chaque partie un temps d'échanges (par exemple: 25 minutes d'écoute, 10 minutes d'échanges).
La période d'échanges permet d'exprimer son ressenti par rapport à ce qui a été dit et/ou de demander des clarifications sur des sujets exprimés.
Matériel nécessaire Aucun matériel nécessaire si la pratique se fait en présentiel.
Un téléphone et un casque avec micro pour chaque personne dans le cas d'une pratique à distance.
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: Après quelques recherches, j'ai découvert que cette pratique est aussi connue sous le nom de la marche d'empathie et qu'elle fait partie des pratiques de la théorie U d'Otto Scharmer: https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_U
https://www.diffusion-focusing.org/doc/theorie-u-marche-d-empathie.pdf
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Stéphane Ruffin
État de la ressource Diffusable
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Objet mystère

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Favoriser l'interconnaissance à travers des objets qui caractérise chacun.e.
IMG_2341.jpg dixit_photolangage_r2_animacoop_Paris_2.jpg
Objectif
  • Créer du lien
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Résumé du déroulé (500 caractères) En amont d'un temps collectif, demander aux participant.e.s d'apporter un objet de leur choix, qui selon eux les caractérise. Il est aussi possible de conserver cette consigne secrète ce qui oblige chacun.e à choisir un objet qu'iel a dans son sac (attention celà peut générer de la frustration).

Lors de leur arrivée, demander aux participant.e.s de déposer sur une table les objets qu'iels ont ramené en explicitant ce qui sera fait de ces objets.

La mobilisation de cette table d'objets mystères peut ainsi se faire de différentes manières selon le contexte :
  • Une séquence dédiée dans la journée afin de deviner à qui appartient chaque objet
  • Une simple table à coté du café permettant à chacun.e d'avoir des prétextes de discussion afin de deviner tout au long de la journée la signification des objets déposés (vous pouvez alors prévoir des papiers avec les prénoms des personnes afin d'associer directement l'objet à la personne qui l'a amené)
  • Organiser un tour d'interconnaissance en demandant à chacun de présenter son objet
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Pensez à bien expliciter les consignes car sinon les paticipants peuvent passer la journée à se demander ce qu'ils doivent faire de ces objets mystère.
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Romain Lalande
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Parachute brise glace

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase s'énergiser et s'harmoniser
ParachuteBriseGlace_parachute.jpg
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Créer du lien
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) De nombres jeux sont réalisables avec le parachute et s'adaptent à tous les âges.
Déroulé détaillé Chaque participant·e tient une anse du parachuet (ou deux si peu nombreux). Les joueurs utilisent la toile de parachute pour faire différentes activités. La liste est non exhaustive, mais en voici des exemples:
- faire de petites vaguelettes, puis de plus en plus grandes
- le parapluie: le parachute est au sol, on imagine la pluie qui arrive et ensemble, on va utiliser la parchute pour nous protéger et s'y glisser tous dessous
- la crêpe: lever le parachute au dessus de nos têtes et le lâcher pour qu'il redescende à plat au sol
- échanges frénétique: lever le parachute au dessus de nos têtes, l'animateur nomme une couleur du parachute, les personnes doivent passer sous la parachute pour aller trouver l'autre zone avec la même couleur. Pendant ce temps, tout le monde lâche le parachute. Les joueur·euses doivent y arriver avant que le parachute ne retombe.
- avec une balle, lui faire-faire des tours sans la faire tomber
- pop-corn: avec une balle, la lancer le plus haut possible sans la faire tomber (variante avec plusieurs balles)
- etc.
Matériel nécessaire Le parachute.
Il en existe différentes tailles et se trouvent facilement dans différents magasins de jeux, et même en ligne !
Selon les activités, il vous faudra aussi:
- une balle, ou plusieurs
- des foulards colorés
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Emeline Sebert
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Passer des usages à l'outil prioritaire

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Définir collectivement des usages et le/les outils pertinents pour y répondre
usagesoutils.jpg
Objectif
  • Réfléchir ensemble et débloquer une situation
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • 30 à 60 min
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Résumé du déroulé (500 caractères) Cette méthode d'animation "de l'usage à l'outil" se base sur la vidéo de Laurent Marseault pour les colibris "Des outils libres pour vos projets collectifs- 2 - Trucs et astuces pour une animation conviviale" https://vimeo.com/200559754
Il y présente :
- la définition des usages par la phrase "en tant que...j'ai besoin que...afin que..."
- le choix de l'outil en fonction de son efficience (coût le plus bas + efficacité la plus haute)

Cette méthode s'adapte à un groupe hétérogène venant de structures différentes (participant.e.s d'Animacoop, participant.e.s d'un atelier sur les outils numériques etc.)
Déroulé détaillé Dans le cas d'un groupe d'une même structure :
Chacun joue son propre rôle dans le contexte réel et actuel de sa structure.

Dans le cas d'un groupe venant de structures différentes :
- Proposer un jeu de rôle : les participant.e.s sont un groupe d'amis souhaitant organiser un festival de la bière (et oui je suis Alsacienne :D)
Ils ne se sont rencontrés que deux fois pour créer l'association et se répartir les rôles :
  • 1 animateur.ice du projet salarié.e
  • des bénévoles chargé.e.s de la programmation
  • des bénévoles chargé.e.s de la communication
  • des bénévoles chargé.e.s de la logistique
Pour l'instant ils n'ont comme seul outil un groupe "signal" (équivalent de whatsapp mais libre) pour organiser leurs rencontres. Aucun autre outil n'a été décidé.
Le but de ce jeu de rôle est de se mettre dans la peau d'un salarié ou d'un bénévole avec ses besoins particuliers.

Préparation :Créer des sous-groupes de 5-6 personnes maximum - 5 min
Dans le cas d'un groupe venant de structures différentes, chaque sous-groupe aura un.e animateur.ice, un ou plusieurs bénévoles chargé.e.s de la programmation, de la communication et de la logistique.
Dans le cas d'un groupe venant d'une même structure, définir un.e animateur.ice pour le déroulé de l'atelier.

Etape 1 : Définition des besoins en terme d'usages - 20 min
1- 5min Chacun répond individuellement sur un post-it (1 post-it par idée) à la phrase
" En tant que...j'ai besoin de...afin de..."
ex: “En tant que bénévole chargé de la communication j'ai besoin de récolter facilement les informations pratiques et la programmation validée afin de les communiquer au public"
2- 15 min : Demander à l'animateur.ice d'animer la mise en commun des post-it pour les regrouper par type d'usages.

Etape 3 - Associations d’outils aux différents usages exprimés - 15 min
Cette étape a pour but d'associer un ou plusieurs outils numériques ou physiques, à chaque besoin exprimé et donc usage révélé.
Dans un collectif qui n'a pas l'habitude des outils numériques, l'idéal est de réaliser cette étape un autre jour pour que les participants puissent réfléchir, se renseigner sur les différents outils existants. Une autre solution est de mettre à disposition des participant.e.s une liste de différents outils en fonction des usages les plus courants et de rester à leur disposition pour toute question.

Dans la pluspart des groupes les participant.e.s connaissent déjà plusieurs outils et proposeront naturellement ceux qu'ils maîtrisent déjà ou dont ils connaissent quelqu'un qui le maîtrise.

Etape 4 : Classement de l’outil prioritaire - 15 min
Il est nécessaire maintenant d'évaluer chaque outil en fonction :
- de son coût (en temps, en compétence, en prise en main, en argent...)
- de son efficacité pour répondre au besoin en terme d'usage
La prise en compte du moindre coût et de la meilleure efficacité rendra compte de l'outil le plus efficient à mettre en place prioritairement.
La possibilité d'ajouter une objection (et non une préférence) ou une alerte a certain.es outils peut être interessante pour vérifier qu'il n'y a pas un vrai "stop" éthique, matériel ou autre (ex: je ne veux pas installer whatsapp sur mon téléphone (raison éthique) ou j'ai un vieux téléphone et ne peux pas installer d'application dessus (raison matériel))
La différence étant que l'alerte n'empêche pas le groupe d'utiliser cet outil mais l'informe que soi-même nous ne l'utiliserons pas. L'objection en revanche, si elle n'est pas levée, nécessite de trouver un autre outil plus adapté.

Plusieurs techniques pour effectuer cette évaluation :
- Matrice : mettre en abscisse l'efficacité et en ordonnée le coût et y placer chaque outil. Cette méthode peut s'appliquer dans l'espace avec une matrice marquée au sol. Chaque participant.e représente un outil et se place dans l'espace suite à concertation avec le reste du groupe.
L'outil avec la plus forte efficacité et le plus faible coût est retenu (en haut à droite)
- Vote avec des gommettes : chaque participant.e choisit les 3 outils représentant le plus faible "coût" et les 3 outils représentant la plus forte efficacité selon elle/lui. L'outil comptabilisant le plus de gomettes est retenu.
- Vote à main levée : chaque participant.e vote pour l'outil qui pour elle/lui a le moindre coût et revote pour l'outil qui lui semble le plus efficace. L'outil comptabilisant le plus de vote est retenu
-...
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter L'e-mail et la réunion sont des outils bien maîtrisés par la pluspart des gens. Il est possible de les mettre en place d'office si n'est pas le cas, tout en ajoutant un nouvel outil, cela ne posera pas de problème.
Cette animation concerne plutôt les autres types d'outils dont la mise en place, la prise en main et les habitudes sont moins évidentes. C'est pourquoi il est important de les introduire petit à petit avec la concertation du groupe.
Variantes et bonifications en plein air, dans la rue Voir la fiche notion sur ce thème : https://interpole.xyz/?ChoisirLeBonOutil/edit
Matériel nécessaire Feuilles blanches
Post-it
Stylos
Gommettes (selon le type de vote)
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: Laurent Marseault https://vimeo.com/200559754
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Laure Beyler fortement inspirée des contenus de Laurent Marseault
État de la ressource Diffusable
Mots clés de complément Usage outil
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Perfection Game

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Une méthode de cloture permettant d'identifier les pistes d'améliorations
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) A la fin d'une séquence ou d'une journée, il s'agit de cloturer en demandant aux participants ce qu'il leur semblerait améliorable dans le temps qu'ils ont vécu.
L'intervenant.e demande à chacun.e de s'exprimer en commançant par "J'aurais mis 10/10 à ce temps / à cette journée si...".
Ainsi, on récolte un grand nombre de piste d'amélioration pour la suite et cela incite les participants à mettre des mots sur ce qui ne leur a pas convenu.
Points d'attention Cet outil est particulièrement adapté lorsque l'on dispose ensuite à nouveau d'un temps avec les participants, afin de m'ettre en oevre les pistes d'amélioration identifiées. Sinon, cela peut être un exercice difficile à vivre et plutôt pessimiste.
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Romain Lalande
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Photocollage

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Exprimer une idée ou une expérience à partir de photos découpées puis collées.
animacoop_Paris_r2.jpg
Objectif
  • (co)-produire
  • Evaluer et apprendre ensemble
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
  • 30 à 60 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Il s'agit d'inviter à s'exprimer ou résumer une idée ou une expérience à partir de photos / d'images découpées dans des magasines ou des albums, qui sont ensuite collées surun support.

Ce travail peut-être individuel ou collectif en fonction des objectifs poursuivis, quelques exemples d'animationd e ce procédé :
  • Au retour d'un travail collectif, proposer au groupe de s'organiser pour créer un photocollage collectif afin d'en faire le récit
  • Proposer individuellement à des participants d'effectuer un photocollage pour restituer leur expérience au groupe
  • etc...
Cela permet de sortir de l'écrit et de passer par l'image / la créativité pour s'exprimer et fair ele bilan d'une expérience.
Matériel nécessaire Magazines variés, à choisir sur des thématiques adaptés (dans philo magazine, potentiellement peu d'images exploitables :s). il faut plusieurs magazines par personne.
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Romain lalande, Clément charleux
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Photolangage

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase S'exprimer en choisissant une image parmi une collection
9wux1y72mzcextra_large.jpg IMG_20221108_084907.jpg crazyjobs.png
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Réguler l'énergie
  • Créer du lien
  • Evaluer et apprendre ensemble
Type d'outil
  • Autres
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
  • 10 à 30 min
  • 30 à 60 min
  • variable
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Résumé du déroulé (500 caractères) Mode d’expression alternatif où les participant·e·s répondent à une question en choisissant une image parmi une collection.
On peut demander aux participant·e·s de représenter plusieurs choses à travers des images: un projet, l’humeur du moment, …
Afficher l'image dans l'espace, chaque personne va afficher son image pour créer un patchork, une représentation des réponses.
Déroulé détaillé
  • Mettre à disposition une collection variée d’images/cartes postales et choisir la question.
  • Poser la question (image qui vous représente, humeur du jour, opinion sur un sujet).
  • Choisir: « Choisissez 1 ou 2 images qui représentent au mieux votre réponse ».
  • Échanger en groupe : Chaque participant présente au groupe son image en la posant contre son torse et donne une explication.

Si le groupe est important, présenter en 1 mot
Lorsque la personne s'est exprimée, elle a partagé avec le groupe sa réponse. Il est important d'en tenir compte pour la suite de l'animation (ex : moi j'ai choisi... parce que mon humeur c'est à l'orage, ça ne va pas du tout...)
Variantes et bonifications (notamment à distance) Pour faire un photolangage à distance :
En amont de la session, préparer un visuel contenant plusieurs images partagé avec droits de modification pour les participants.
Indiquer sur ce visuel la question ou le sujet sur lequel chacun·e peut s'exprimer et leur demander d'aller choisir une image qui répond à leur état d'esprit ou leur point de vue sur une question.
Ils peuvent par exemple se taguer sur le visuel. L'outil pourra être un slide ppt ou autre.
Par exemple pour une météo en visio :
image quelconfineestu.png (2.1MB)
(Auteur : Sébastien Kraft)
Matériel nécessaire
  • un jeu de cartes images (type dixit https://fr.wikipedia.org/wiki/Dixit_(jeu)), ou une collection de cartes postales, de photos, d'images aussi diverses que possibles pour avoir un large choix d'émotions/mots/humeurs...
Les Crazy Jobs d'Utilo peuvent être téléchargées et/ou modifiées https://www.utilo.org/outils/les-crazy-jobs/
  • une grande table pour étaler le jeu
  • assez d'espace pour circuler
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: Un site internet utilisable en mode choix d'image ou aléatoire : Pic One
La méthodologie de Communagir nos cousins du Quebec
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions melanie lacayrouze, audrey auriault (liens utiles)
État de la ressource Diffusable

Pitch180s

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Résumer des projets individuels au sein d'un groupe en moins d'1 heure
Objectif
  • Informer et consulter
  • Créer du lien
Type d'outil
  • Animation de groupe
  • Pair à pair
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
Durée
  • 30 à 60 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Résumé du déroulé (500 caractères)
Déroulé détaillé
  • Chaque participant choisit le projet qu'il souhaite pitcher et partager au groupe
  • Les participants se mettent en binôme
  • Au sein du binome la 1ère personne pitche oralement son projet en 180 secondes.
  • La 2eme personne en écoute active prend note de ce pitch, sans intervenir; puis dispose de 3min pour poser des questions d'éclaircissement.
  • Ensuite on inverse les rôles au sein du binôme.
  • Tout le groupe se réunit et, chaque participant présente le projet de son binôme en 1 minute.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Avoir un(e) animateur(trice) qui pose le cadre et gère le temps.
L'animateur ne pitche pas son projet
Points d'attention Animation plus efficiente en présentiel
Matériel nécessaire timer
papier et stylo
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Aurore Xavier; Elise Le Strat; Valérie Fouquet-simonnet
État de la ressource En cours de rédaction
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Pomodoro

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Permet de produire sous forme de sprint en intervalle de 25 min
Objectif
  • Réfléchir ensemble et débloquer une situation
  • Réguler l'énergie
  • (co)-produire
  • Décider ensemble et s'aligner
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
  • Participants volatiles
Durée
  • variable
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Cette méthode se base sur l'usage d'un minuteur permettant de respecter des périodes de 25 minutes appelées pomodori. Ces différentes périodes de travail sont séparées par de courtes pauses.
1. définir un sujet, 2. travailler pendant 25 minutes, 3. Faire 5 min de pause, 4. passer au deuxième sujet ou finir le premier. Tous les quatre pomodori prendre une pause un peu plus longue (15-20 minutes).
Déroulé détaillé Il s'agit d'un outil de gestion du temps et d'efficacité en terme de production ou de réflexion.
Le principe : séquencer ses séances de travail.
Son nom vient du timer ou "tomate (pomodoro en italien, si si) qui sert à minuter la cuisson des pâtes.
Les règles sont très simples :
  • Décider du sujet à traiter
  • Travailler pendant 25 mn chrono sur un sujet
  • Faire 5 mn de pause (vous pouvez faire un tour sur le site https://www.procatinator.com/ , ou encore mieux, marcher, vous aérer...)
  • Passer à un 2e sujet ou finir le 1er pendant 25 mn
  • Tous les quatre pomodori prendre une pause un peu plus longue (15-20 minutes).

Avantages :
  • Efficacité et côté sprint
Inconvénients :
  • Pas forcement adapté pour écrire des textes difficiles...
Matériel nécessaire - Un Timer
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Audrey Auriault
État de la ressource Diffusable

Poubelle, Frigo, Téléphone, Valise

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Retour d'expérience
PoubelleFrigoTelephoneValise_dechetterie-300150.png IMG_0659.jpg
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Evaluer et apprendre ensemble
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Déroulé détaillé Un groupe a partagé une expérience commune (ensemble ou par sous-groupes) et souhaite mettre en commun les impressions de chacun sur la méthode et/ou sur le contenu.

Il y a 4 catégories à renseigner :
- Poubelle : ce qu'on ne retient pas de l'expérience
- Frigo : on garde des idées pour plus tard
- Téléphone : on en parle, on partage l'expérience
- Valise : on conserve dans notre boîte à outils

Chacun rempli individuellement un ou plusieurs post-it et le colle sur une catégorie.

Pour mettre en avant les idées fortes de chacune des catégories, les participants collent des gommettes sur les post-it préférés.
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Clémentine Colliot, Camille Belloc, Juliette Oberlé
État de la ressource En cours de rédaction
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Prise de décision par sollicitation d'avis

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Bon équilibre entre la tyrannie du chef et la tyrannie du groupe
Objectif
  • Décider ensemble et s'aligner
Type d'outil
  • Processus de gouvernance
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
  • Participants volatiles
Durée
  • variable
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) De l'idée à l'action :
  • N'importe qui peut prendre n'importe quelle décision mais pas n'importe comment ... : chacun·e a les moyens d'agir : temps et argent
  • Formulation de la décision proposée
  • Identification et sollicitations des personnes
    • Concernées
    • Expertes
  • Réponse / argumentation et éventuelles modifications aux objections
  • Décision et information de la décision prise
  • Réalisation grâce aux moyens d'agir
48h minimum pour dérouler toutes ces étapes
Déroulé détaillé 1. Une personne remarque un problème ou une opportunité à saisir et prend l’initiative d’entamer un processus de sollicitation d’avis, ou alerte une personne qu’elle juge mieux placée pour le faire.
2. La personne en charge de décision identifie les parties prenantes qu’elle doit consulter. Il s’agit des personnes directement impactées par la décision ou de celles disposant d’une expertise ou d’une expérience sur ce sujet (pouvant avoir déjà été confrontées à une problématique similaire).
3. L’initiateur·trice peut demander à avoir plus d’informations sur le sujet à l’étude ou commencer à sonder les avis avant de faire une proposition.
4. L’initiateur·trice fait une proposition de décision et consulte l’avis des parties prenantes. La sollicitation d’avis peut se faire via plusieurs canaux (conversations informelles, réunion, sondage en ligne, réseaux sociaux).
5. À partir de ces avis, l’initiateur·trice prend une décision.
6. Par souci de transparence, la personne doit avertir les parties prenantes de la décision finale qu’elle a prise. Celle-ci peut, par exemple, être publiée sur les plateformes de communication interne de l’organisation
Variantes et bonifications (notamment à distance) Distinguer les décisions réversibles et irréversibles
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Christophe Netillard + Ecolo Humanistes (Romain et Jeff) + Louise Didier
État de la ressource En cours de rédaction
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil

Pépitons-nous

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Favorise l'interconnaissance, permet à chacun.e de dire ce qu'il.elle sait faire
Objectif
  • Créer du lien
  • (co)-produire
  • Autre
Type d'outil
  • Animation de groupe
  • Pair à pair
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
  • 30 à 60 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Il s'agit d'une sorte de bilan de compétence collectif où chacun.e est inviter à partager ce qu'il.elle sait faire et a envie de faire avec le groupe et ou dans le cadre du projet (savoirs, savoirs-faire et savoirs-être...)
Chaque participant.e.s aura 4 cases pour se dire au groupe :
Ce qu'il faut faire pour le projet et que je sais faire
Ce qu'il faut faire pour le projet et que je ne sais pas faire
Ce qui n'est pas indispensable pour le projet mais que je sais faire
Ce que j'ai envie de vous partager, ma pépite, mon grain de folie
Déroulé détaillé L'animatrice.eur partage le paper board en 4 parties :
Dans la partie en haut à gauche, il.elle écrit : "Ce qu'il faut faire pour le projet et que je sais faire"
Dans la partie en haut à droite, il.elle écrit : "Ce qu'il faut faire pour le projet et que je ne sais pas faire"
Dans la partie en bas à gauche, il.elle écrit : "Ce qui n'est pas indispensable pour le projet mais que je sais faire"
Dans la partie en haut à droite, il.elle écrit : "Ce que j'ai envie de vous partager, ma pépite, mon grain de folie"
Puis, il.elle distribue à chacun.e au moiins 4 post-it de couleurs différentes sur lesquels il.elle demande aux participant.e.s de répondre aux 4 consignes écrites au tableau
Quand tout le monde a fini d'écrire sur les post it, chaun.e passe à son tour au tableau pour lire ses post-it et les coller dans la case correspondante.
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: Les 4 cases ont pour objectif de permettre à chacun.e,du plus confiant au plus humble, d'oser dire ce qu'il.elle a envie de partager et faire avec les autres, c'est vraiment une invitation à se dire, à oser : l'accueil de la parole est donc essentiel et que les choses soient posées dans une case ou une autre n'a pas vraiment d'importance. Ce qui n'empêche pas d'encourager les plus timides et de freiner les plus prolixes pour qu'il.elle.s laissent quand même un peu de place aux autres.
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Alice O, Coop'Osons à l'Ouest 2014
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Pépitératos ! (pépites et rateaux ou Pépites et Cailloux)

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Permettre de récolter les succès et pistes d'amélioration d'un temps collectif
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) l'animateurice invite les participant.e.s à prendre un temps individuel pour réfléchir à une pépite (quelque chose de positif à retenir du temps passé ensemble) et un rateau (quelque chose que l'on a mal vécu ou qui serait améliorable).

Ensuite, l'animateurice demande au groupe à qui souhaiterait partager des pépites et des rateaux, il sélectionne trois personnes pour chaque item, puis invite au partage en grand groupe, sans réactions.
Variantes et bonifications en plein air, dans la rue Il est possible d'inviter tout le groupe à partager chacun ses pépites et rateaux, mais cela demande plus de temps.
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Romain Lalande
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Quel est mon… préféré ?

Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Créer du lien
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Déroulé détaillé Intro – Voici un bon petit jeu d'échauffement à faire au début d'un atelier ou d'une formation.
Il permet aux gens de parler de choses qu'ils aiment – Il s'inscrit donc également dans la phase « gratitude de la spirale » sans le nommer.
Si il y a des retardataires, ils peuvent tout simplement se joindre progressivement au groupe.
Préparation – (cf. Matériel nécessaire) Vous pouvez laisser quelques cartes vierges afin que les participants puissent en inventer. Il en faut une par personne participant.
Instructions
  • Distribuez les cartes.
  • consignes :
    • « Allez à la rencontre d'une autre personne.
    • Chacun à votre tour, lisez et complétez ce qu'il y a sur votre carte.
    • Quand vous avez chacun parlé, échangez vos cartes et allez à la rencontre de quelqu'un d'autre. Cela vous permettra de partager des aspects différents de votre vie, de votre personnalité, etc. » (variante : reposez votre carte sur la table et prenez-en une autre).
  • Encourager les gens à rencontrer autant de personnes que possible. Rappeler cette instruction après quelques minutes pour garder le niveau d'énergie élevé.
  • Si c'est approprié expliquer pourquoi commencer par parler de ce que nous aimons est une bonne idée – Cela nous rappelle combien nous aimons la vie quand nous traitons des informations difficiles.
Questions – Voir matériel nécessaire
Matériel nécessaire Préparation – Imprimer les questions ci-dessous (fichier joint) et les couper en lanières. Ou encore (low tech), écrire les phrases à la main, chacune sur un papier.
N'hésitez pas à imprimer chaque phrase plusieurs fois en fonction de la taille du groupe.

Texte des différentes cartes

Je suis très fi·er·ère de… parce que…

Récemment, j'ai été très ému·e par… L'évoquer me fait sentir…

De tout temps, mon héroïne/héros est/était… parce que…

Mon film/spectacle préféré est… L'évoquer me fait sentir…

Mon repas préféré est… parce que…

Quelque chose qui m'inspire est… L'évoquer me fait sentir…

Mon livre favori est… parce que…

Ma friandise préférée est… parce que…

Mon endroit préféré sur la Terre est… L'évoquer me fait sentir…

Quelque chose de bien qui m'est arrivé récemment, c'est…

Si j'étais un arbre, je serais un… (ex : noisetier, chêne, palmier, etc.) parce que…

Ma couleur favorite est… Elle m'évoque…

Si j'étais un animal, je serais… (ex : souris, lion, cheval, etc.) parce que…

Un de mes meilleurs souvenirs de vacance est… Me le rappeler m'évoque…

Mon morceau de musique / ma chanson préféré·e est… Quand je l'écoute, je ressens…

Une des plus belles choses que j'ai vu de toute ma vie est… L'évoquer me fait sentir…

Ma boisson favorite est… L'évoquer me rappelle…

Un de mes souvenirs les plus précieux est… L'évoquer me fait sentir…

Mon jour favori de la semaine est… parce que…

Ma saison préférée est… parce que…

Mon moment préféré de la journée est… parce que…

Quelque chose que j'aime chez moi est… parce que…

Mon activité préférée est… parce que…

Mon emploi préféré serait/est/a été… parce que…

Quelque chose qui me détend est… parce que…

Un endroit qui était magique pour moi enfant est… parce que…

Une personne qui m’a aidé à croire en moi est/était… parce que…
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Sylvain Boyer sur une idée apportée par Guillaume Delporte
État de la ressource Diffusable
Fichier : QuelleEstMonPrefere_fichierressource_brise-glace-phrases-gratitude-.docx Télécharger
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Préparation
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Ronde des relations

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Améliorer et renforcer les liens au sein d'un groupe
Objectif
  • Créer du lien
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • 60 à 120 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Dessiner un cercle sur une feuille ou au sol (selon la taille du groupe) et y placer un point par participant.es avec son prénom. Chaque personne vient relier son point à ceux des autres pour matérialiser la relation qu'elle entretient avec chaque autre personne. Exemples: pointillé pour une faible relation, couleurs différentes par relation (forte, faible, à créer...).
Déroulé détaillé L'animateurice dessine un cercle sur une feuille ou au sol (selon la taille du groupe) et y place un point par participant.es avec son prénom.
Variante: chaque participant.e vient inscrire son prénom.

Selon la taille du groupe, les personnes viennent tour à tour ou en même temps :
chacun.e vient relier son point à ceux des autres pour matérialiser la relation qu'elle entretient avec chaque autre personne. Exemples: pointillé pour une faible relation, couleurs différentes par relation (forte, faible, à créer...). Pendant qu'elle le fait, elle exprime ses liens selon leur intensité, ses étonnements en l'absence de lien, etc.
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Hadia, Sarah, Anne-Laure
État de la ressource En cours de rédaction
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Résolution des problèmes par la méthode de l'opposé des contraires

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Permet, par un raisonnement par l'absurde, d'améliorer une situation
5360138434_3d674a01f3_k.jpg
Objectif
  • Réfléchir ensemble et débloquer une situation
  • (co)-produire
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
  • 30 à 60 min
  • 60 à 120 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) L'idée est de pousser les participant·e·s à réfléchir à l'inverse de ce à quoi ils·elles souhaitent arriver...
Par exemple, si vous souhaitez "améliorer le fonctionnement de votre équipe", commencez par réfléchir à "que faire pour que l'équipe dysfonctionne encore plus". Quand vous organiserez les réponses puis prendrez l'inverse de ces propositions, vous obtiendrez plein d'excellentes idées. Et en plus c'est drôle.
Déroulé détaillé
  • Formuler l'inverse du problème que l'on cherche à résoudre en adoptant un style "scénario catastrophe"
    • ex : Comment faire pour que cette formation ne débouche sur rien ?
    • Comment faire pour que notre groupe fonctionne encore plus mal ?
    • Comment faire pour qu'il n'y ait pas de coopération dans notre équipe ?
  • Collecter les idées, même les plus folles
  • Regrouper les idées par thème (structuration de l'information)
  • Prendre les opposés de chaque idée
  • Retenir les propositions qui sont les plus faciles à mettre en œuvre / effet sur l'objet initial
Variantes et bonifications (notamment à distance) on peut diviser des grands groupes en deux trois parties, chaque groupe fait l'exercice et on retient les idées qui reviennent dans chaque groupe comme idées prioritaires puis on observe les idées "rares" pour y dénicher des pépites.
A distance prévoir un outil numérique collaboratif type carte mentale pour visualiser les contributions de chacun.
Matériel nécessaire
  • petits papiers collants de couleur
  • grandes feuilles ou tableaux pour les synthèses
  • crayons
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Laurent Marseault
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil

Singes à Gilles

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Jeu de construction en équipe, avec itération et adaptation
IMG_2833.JPG IMG_2846.JPG IMG_2843.JPG
Objectif
  • (co)-produire
Type d'outil
  • Processus de gouvernance
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
Durée
  • 60 à 120 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Déroulé détaillé Utilité pédagogique
Vivre un jeu sous contrainte où la collaboration est primordiale
Vivre les concepts-clés Agiles : itération, planification, sprint, bilan de sprint

Déroulé


Consignes & définition de "Singes à Gilles" – 5 à 10 minutes

Vous avez devant vous des 5 blocs.
Vous allez devoir construire la structure indiquée sur la carte.
Le but est de réaliser et valider le plus de cartes possibles.

Dans chaque équipe, il y a 3 personnes :
Un architecte - qui ne peut ni parler, ni faire de bruit et ne doit communiquer que par geste.
Un contrôleur - qui regarde l'architecte, interprête ses gestes et parle au bâtisseur.
Un bâtisseur - qui joue les yeux fermés/bandés, qui doit écouter le contrôleur et construire la structure.

Il peut y avoir des personnes qui observent une/plusieurs équipes.

Planification n°1 – 3 min

Chaque groupe décide du rôle de chaque personne.

Itération 1 – 7 min

Les groupes commencent à reproduire les constructions des cartes.
Faire le maximum de cartes en 7 minutes

Bilan de l’itération - 20min (parfois plus long, si besoin)

Debrief tous ensemble (dont observatrice)
  • 1. les faits - ce qui s'est passé, le résultat obtenu
  • 2. Prise de recul - comment chacun s'est senti (tour de table), qu'est-ce qui a été difficile, facile, bien ou mal passé ?
  • 3. Apprentissages et ajustements - Comment on choisit de fonctionner lors de la prochaine partie ?"

Cycle n° 2 : planification + Itération + Bilan

Reproduire la même chose + ajouter une contrainte/règle. Par exemple :
  • pas dire le mot gauche,
  • pas utiliser la main droite,
  • changer de rôle,
  • pas utiliser d'indication sur la forme des pièces,
  • pas utiliser d'indication sur les couleurs...
Selon votre objectif, il est possible d'ajouter plusieurs contraintes.

Cycle n° 3 : planification + Itération + Bilan

Reproduire la même chose + ajouter encore une ou plusieurs contraintes/règles

+ quelques minutes avant la fin de l'itération, enlever toutes les contraintes pour revenir à la règle initiale.

Bilan du jeu

Bilan collectif en groupe

Nous l'avons fait sous forme de mandala autour de la question quel enseignement j'en tire pour :
- mon organisation dans mes projets collectifs
- l'organisation de notre groupe de POP?
- mes ressentis...
Chaque personne a un pétale sur chacun des trois mandala collectifs
Les pétales sont prédécoupés et assemblés une fois remplis"
Matériel nécessaire Jeu Team3
Il existe deux versions (verte et rose)
https://www.publishing.brain-games.com/team3

Un chronomètre en ligne :
https://123timer.com/#00:07:00
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Clément Charleux, Magalie Dréano
État de la ressource En cours de rédaction
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Super poulet

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Energizer
SuperPoulet_noun-chicken-1060516.png
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Réguler l'énergie
  • Créer du lien
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Tou.te.s les participant.e.s sont des oeufs (de poule). Iels se confrontent en duel par le biais du jeu chifoumi. Le.la gagnant.e devient un poulet qui à son tour va affronter un autre poulet, tandis que les perdant.e.s se postent derrière le.la gagnant.e et encouragent ce dernier en clamant "poulet" tout en battant des ailes. S'en suit différents duels de poulets. Lorsqu'il ne reste finalement que 2 poulets, une finale a lieu et le.la gagnant.e devient alors SUPER POULET.
Déroulé détaillé
  • 1ère étape: Tou.te.s les participant.e.s sont des oeufs (de poule). Iels se confrontent en duel par le biais du jeu chifoumi.
  • 2ème étape: Le.la gagnant.e devient un poulet qui à son tour va affronter un autre poulet, tandis que les perdant.e.s se postent derrière le.la gagnant.e et encouragent ce dernier en clamant "poulet" tout en battant des ailes.
  • 3ème étape: S'en suit différents duels de poulets.
  • 4ème étape: Lorsqu'il ne reste finalement que 2 poulets, une finale a lieu et le.la gagnant.e devient alors SUPER POULET.
Lieu: plein air ou intérieur
Matériel: aucun
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: Image: Chicken by Chanut is Industries from NounProject.com
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Justine Brunet & Juliette Vidal
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Tables apprenantes

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Faciliter l'écoute d'un groupe sur un sujet présenté par un exposant
Objectif
  • Informer et consulter
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • 30 à 60 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) L’écoute est un exercice exigeant, tout comme l’attention, elle s’échappe pour mille raisons. Si vous souhaitez non pas uniquement transmettre un savoir mais bien l’adapter à ce que les participants vivent ainsi qu’à leurs préoccupations et contextes (toujours spécifiques), alors les tables apprenantes peuvent vous y aider.

Pour qu’un témoignage, un partage de savoirs ou connaissances soient réellement adapté et enrichissant, (qu’ils favorisent l’action, la décision ou encore simplement l’apprentissage), cela nécessite :

  • • la position active et impliquée des participants
  • • la position à l’écoute et réceptive de l’orateur

Il y a donc un cadre à construire pour favoriser l’alternance de l’écoute active et de l’expression ciselée de chacun.
Déroulé détaillé La méthode est ici explicité dans un cadre de type séminaire, rencontre en grand groupe avec plusieurs orateurs . Mais il vous appartient de l’adapter à votre contexte en vous inspirant du principe.
Avant
Donner un brief aux intervenants sur l’ensemble du processus et offrir un cadre contraignant de 7 min de présentation en plénière maximum.

Ici il est possible de leur proposer de construire leur présentation sous une forme de type Pecha Kucha, un storytelling ou selon les règles du TED X.

Partager la grille d'écoute active suivante
Action {{grid ...}} : l'action {{grid ...}} doit être fermée par une action {{end elem="grid"}}.
= Ce qui vient nourrir, abonder, renforcer mon point de vue, mon expérience
+ Ce qui est nouveau, différent, spécifique, enrichissant, étonnant
? Point à approfondir, question pratique que cela me pose, précisions à avoir

Le jour même avant l’arrivée des participants
Installer, en complément de la plénière, autant d’espaces que d’orateurs, bien distincts et éloignés pour éviter les pollutions sonores entre les groupes.

Maximum 20 places en cercle de chaises avec affiché le titre de la présentation et de l’orateur pour chacun des espaces.

Pendant

  • 1. Expliquer le format aux participants et transmettre la grille d’écoute active (partagé plus haut)
  • 2. Donner la parole aux 2, 3 ou 4 orateurs maximum (très grand maximum 4 * 7 min soit 30 min)
  • 3. A la fin des présentations, demander aux personnes de choisir un espace et de s’y installer avec :
    • l’orateur
    • un modérateur
    • un script (idéal) ou un enregistreur
  • 4. Ouvrir un cycle de deux fois 30 à 45 min voir 60 min maximum selon les étapes suivantes :
    • a) rappel des règles de parole par le modérateur :
      • ◦ Il faut l’objet de parole pour s’exprimer o 30, 60 à 120 secondes de temps de parole (en fonction du sujet, du nombre, des profils des participants)
    • b) un premier tour de table avec un objet de parole.
      • ◦ Chaque personne choisie dans sa grille d’écoute active ce qu’elle veut approfondir, partager, poser comme question. Le temps de parole est contraint à 60 secondes par personne. Le tour de table dure de 30 min maximum. L’orateur prend des notes. Le modérateur gère le temps et interrompt quand nécessaire.
      • c) l’orateur organise et donne ses réponses / réactions au cours des 20 min qui suivent

Deux rotations permettront à chaque participant d’échanger avec deux orateurs.
Finalisation au pied levé : Retour en mode plénière pour restitution sous forme de rapport d’étonnement des orateurs (2min par orateur) suite aux échanges :

  • ce que j’ai appris,
  • ce que je retiens c’est …
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter
Variantes et bonifications (notamment à distance) Cette méthode est issue de la transcription par Catherine Lecomte d'Interagir conseil d’une modalité parmi d’autres pour animer des tables apprenantes
Matériel nécessaire
  • Feuilles blanches A4 / crayons
  • En visioconférence : document partagé de type Framapad ou Google Doc
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Catherine Lecomte Pierre-Yves Cavellat
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Préparation
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Time's up des contenus

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Se remémorer les notions, concepts tout en s'amusant
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
Type d'outil
  • Autres
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
  • 30 à 60 min
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Résumé du déroulé (500 caractères) Se remémorer les contenus (notions, concepts) sous forme de jeu, principe du Time's up
Déroulé détaillé Chaque participant.e note sur 3-4 bouts de papier des notions, concepts, éléments de la formation (brise glace, energizer, auteur.trice, ...).
Tous les papiers sont pliés en 4 et mis dans un chapeau ou une grande trousse.

Suivant la taille du groupe, il est possible de faire 2 ou 3 équipes.
Il faut alterner les personnes de chaque équipe.
Le but du jeu est de faire deviner le maximum de mots.
Chaque participant.e à 30 secondes.
Faire deviner jusqu'à ce que tous les mots soient trouvés.

Il y a 3 phases :
- 1ère phase : La personne tire un papier et doit le faire deviner
Il.elle peut tout dire sauf des mots de la même famille ou une traduction
Il.Elle n'a pas le droit de passer
S'il.elle fait deviner le mot, il.elle peut en prendre un nouveau

- 2ème phase : La personne tire un papier et doit le faire deviner
Il.elle ne peut dire qu'un seul mot
Son équipe ne peut dire qu'une seule réponse
Il.elle a le droit de passer.
S'il.elle fait deviner le mot, il.elle peut en prendre un nouveau

- 3ème phase : La personne tire un papier et doit le faire deviner en mimant.
Il.elle n'a pas le droit de parler.
Il.elle a le droit de passer.
S'il.elle fait deviner le mot, il.elle peut en prendre un nouveau
Matériel nécessaire Des feuilles de papier
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Clément Charleux
État de la ressource En cours de rédaction
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Trouve ton binôme

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Faciliter le premier contact
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
  • Participants volatiles
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Au démarrage, chaque participant.e reçoit un papier indiquant le nom d'un des personnages d'un duo. Il devra trouver son binôme.
Déroulé détaillé A son arrivée, chaque participant.e reçoit un papier indiquant le nom d'un des personnages d'un duo. Exemple : Dr Jekyll. On l'informe qu'un autre particpant.e dans la salle possède la carte avec le nom de son binôme (dans cet exemple: Mr Hyde). Il devra aller à la rencontre des autres jusqu'à le retrouver.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Vérifier que tout le monde ait bien un binôme quelquepart.
Etre vigilent aux personnes réservées qui auraient besoin de connaître la référence pour être plus à l'aise.
Variantes et bonifications (notamment à distance) Possibilité d'adpater le mode duo au mode "troupeau" : ce ne sont plus des individus mais des groupes qui reçoivent des personnages d'un même univers. Intérêt pour les grands groupes et/ou pour constituer des sous-groupes.
Matériel nécessaire Papier + stylo + ciseaux pour faire les cartes personnages qu'il faut préparer en amont.
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Sarah Dubois, Melissa Vicaut
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Tête, Coeur, Corps.

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Faire un bilan en verbalisant et partageant ses ressentis sur trois niveaux.
TeteCoeurCorps_capture.png
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Réguler l'énergie
  • Evaluer et apprendre ensemble
  • Intelligence émotionnelle
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Chaque participant-e est invité-e à faire un bilan ou/et évaluer d'un évènement, projet, animation, rencontre en verbalisant et partageant ses ressentis sur trois niveaux: la tête, le coeur et le corps.
Déroulé détaillé
Trois étapes:

- Présentation de l'outil (2mn): De manière générale, nous percevons les choses différemment suivant le niveau depuis lequel nous les regardons. Notre tête analyse, notre coeur ressent et notre corps agit.

- Réflexion individuelle (3mn): Chaque participant-e se questionne sur ces trois niveaux de vécu: "je pense" (réflexions, idées), "je sens" (émotions, humeurs, motivations), "je vais/veux" (objectifs, actions).

- Partage en groupe (10/25mn): Chaque participant-e partage son "je pense", "je sens", "je veux ou je vais"
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Virginie, Véronique et Julie
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Utiliser les gestes de communication non verbale

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Permet d'exprimer à chaud son ressenti par un geste sans interrompre le groupe
UtiliserLesGestesDeCommunicationNonVerbal_exemples-de-gestes-communication-non-verbale.png
Objectif
  • Décider ensemble et s'aligner
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
  • Participants volatiles
Durée
  • variable
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Partager en début de regroupement en présence ou à distance une série de gestes permettant de s'exprimer sans empêcher l'autre de s'exprimer. Le faire de manière progressive.
Déroulé détaillé Les gestes de communication silencieux permettent à chacun·e d'exprimer un ressenti immédiat sans avoir besoin de s'exprimer oralement, et donc sans empêcher l'autre de s'exprimer. Cela évite également le prises de parole parasites sans frustrer par impossibilité de s'exprimer.

Parmi les signes les plus utilisés :
  • pouce en l'air pour montrer qu'on partage ce qui est dit
  • le "Bravo" des sourds-muets pour célébrer
  • la main repoussant devant soit figure un stop : montre, à l'inverse, notre désaccord ou le fait qu'on ne partage pas ce qui est en train d'être dit
  • la main qui tourne près de sa tête pour figurer que ce que j'entends me fait réfléchir
  • "raccourcis!" en faisant comme un entonnoir avec les mains (pour dire qu'on manque de temps, il faut conclure)
  • le doigt qui fait "non" pour signaler qu'on n'a pas compris le terme ou pour demander des éclaircissements
  • les bras qui moulinent pour signaler "je décroche, passons à autre chose !"
  • la main en forme de renard : demande le retour au silence ...

Attention aux gestes trop appuyés qui, à l'inverse, peuvent couper la parole à celui qui s'exprime. Commencer au début avec juste 2 ou 3 gestes pour ne pas tout mélanger. Ne pas hésiter à reformuler une intervention ou une question pour vérifier qu'on a bien compris, sans interpréter.

Ici exemple illustration adaptée au présentiel illustration
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Afficher de façon visible et/ou remettre à chaque participant un petit lexique illustré qui pourra être compléter par le groupe lui même qui facilite l'appropriation.(Fred Pep)
Points d'attention Chaque groupe, personne a ses propres gestes ne pas imposer une gestuelle mais la co-construire par consentement au début pour s'assurer d'un langage commun compréhensible par les présents.(Fred Pep)
Variantes et bonifications en plein air, dans la rue Dans la rue groupe fixe nous utilisons des objets et/ou pancartes faites simplement sur carton découpé - déssiné.
Pour du public passant nous n'hésitons pas à accentuer de façon humouristique en distribuant des objets tel que grande paire de ciseau en bois, un triangle signalétique de voiture.... un cadre sans rien...une boite à chaussure abritant un ring à combat de pouces...
Variantes et bonifications (notamment à distance) AU début de la réunion lors de la mise en place du cadre de communication commun, montrer physiquement les gestes et partager votre écran avec l'illustration ainsi que dans le fil de discussion.
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Sarah Gaucher, Alice Oschner, Romain lalande, Cré-sol
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil

Wizz : La balle imaginaire

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Permet de remettre de l'énergie dans un groupe
Objectif
  • Réguler l'énergie
  • Créer du lien
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Déroulé détaillé Contexte : Se passe rune balle imaginaire en émettant et faisant certains gestes et bruits.

Pour faire cette activité, vosu devrez mettre votre groupe sous forme de cercle. Le but étant de faire des gestes spécifiques :
- Wizz en faisant un geste du bras vers le voisin auquel on l’envoie : passer la balle du voisin dont on l’a reçu vers l’autre voisin
- Bing en ramenant les bras contre soi, comme si on était un mur : renvoyer la balle dans l’autre sens
- Bang en visant quelqu’un dans le cercle : envoyer la balle à quelqu’un qui n’est pas son voisin

Afin de faciliter le jeu, l'animateur devra introduire les gestes au fur et à mesure. Il ne faut pas hésiter à intensifier et à accéler le jeux.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter - Introduire les gestes au fur et à mesure
- Accélerer le jeux
- Créer un imaginaire
Variantes et bonifications en plein air, dans la rue - Possibiliter d'introduire plusieurs balle en fonction du nombre de participants
Matériel nécessaire Aucun
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Maxime GROULT
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Zen Art

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Méthode de lâcher prise par le dessin de motifs structurés et répétitifs
IMG_2449.JPG
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Réguler l'énergie
  • Autre
Type d'outil
  • Animation de groupe
  • Autres
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
  • 30 à 60 min
  • variable
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Héloïse Fournier et Laura Cunchinabé
État de la ressource En cours de rédaction
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Émotions-cartes

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Ouvrir un temps de rencontre et partager ses états émotionnels.
EmotionsCartes_vignette_emotionscartes_20180521_095316.jpg
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Résumé du déroulé (500 caractères) On étale toutes les cartes sur une table. Puis, on demande à chaque personne de choisir une carte noire et une carte rouge qui débutent deux phrases vraies pour elle. Par exemple : « Ce qui me rend joyeux, c'est ? de vous retrouver tous aujourd'hui. » et « Ce qui me fait peur, c'est ? le travail qui s'accumule. ».
Ensuite, chaque personne, lors d'un tour de parole, donne son prénom et les deux phrases qu'elle a construites (avec ou sans explication).
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Selon les variantes :
  • étaler toutes les cartes sur une table
ou
  • séparer les cartes, d'un côté les noires, de l'autre les rouges.
Variantes et bonifications en plein air, dans la rue On fait tirer à chaque personne une carte noire et une carte rouge.
Ensuite, chaque personne, lors d'un tour de parole, donne son prénom et les deux phrases qu'elle a construites à partir des cartes tirées au hasard (avec ou sans explication).
On peut aussi faire choisir les cartes en les étalant avec comme consigne de choisir en fonction de l'état d'esprit dans lequel on arrive ce jour-là. Puis, faire tirer au hasard en portant l'attention sur l'atelier qui va démarrer.
Matériel nécessaire
  • Un jeu de cartes émotions.
  • Une table (selon les variantes).
Préparation du jeu de cartes émotions - Disposer d'un jeu de cartes à jouer (qui pourra difficilement servir à jouer aux cartes ensuite).
Imprimer les phrases traduisant des sentiments et en coller une par carte.
  • On colle les phrases « positives » sur les cartes rouges et les phrases « négatives » sur les cartes noires.
  • Les phrases peuvent se retrouver sur plusieurs cartes (ça dépend de combien vous avez de phrases et de cartes).
Des phrases correspondant à des sentiments « positifs »
  • Ce qui me fait rire, c'est ?
  • Ce qui me fait sourire, c'est ?
  • Ce qui me fait tripper, c'est ?
  • Ce qui me fait rêver, c'est ?
  • Ce qui me fait me lever le matin, c'est ?
  • Ce qui me fait du bien, c'est ?
  • Ce qui me fait pétiller la vie, c'est ?
  • Ce qui me rend joyeux, c'est ?
  • Ce qui me rend heureux, c'est ?
  • Ce qui me rend de bonne humeur, c'est ?
  • Ce qui me motive, c'est ?
  • Ce qui me donne la pêche, c'est ?
  • Ce qui me donne envie de continuer, c'est ?
  • Ce qui me donne confiance, c'est ?
Des phrases correspondant à des sentiments « négatifs »
  • Ce qui me fait peur, c'est ?
  • Ce qui me fait honte, c'est ?
  • Ce qui me fait souffrir, c'est ?
  • Ce qui me fait pleurer, c'est ?
  • Ce qui me fait râler, c'est ?
  • Ce qui me rend malheureux, c'est ?
  • Ce qui me rend triste, c'est ?
  • Ce qui me rend de mauvaise humeur, c'est ?
  • Ce qui me donne le cafard, c'est ?
  • Ce qui me donne envie d'arrêter, c'est ?
  • Ce qui me fait mal, c'est ?
  • Ce qui m'inquiète, c'est ?
  • Ce qui me met en colère, c'est ?
  • Ce qui m'énerve, c'est ?
Fichier PDF prêt à imprimer, découper et coller sur un jeu de cartes
Fichier Libre office mis en page à mettre à jour
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Pierre-Henri ROUSSEL (animateur de l'espace-test agricole du Germoir) - Rédaction, Sylvain Boyer
État de la ressource Diffusable
Fichier : EmotionsCartes_fichierressource_emotions_carte_modele.pdf Télécharger
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Autour de la coopération dans les Cordées en France

Témoignage Par Claire, référente de la Cordée à Rennes, espace de coworking, et stagiaire de la session Animacoop Brest, printemps 2019.

La cordée, qu'est-ce donc?

La Cordée est un réseau d'espaces de coworking visant à créer des cadres de travail conviviaux et bienveillants, qui favorisent les échanges interpersonnels et la mise en relation professionnelle. La dizaine d'espaces que nous avons est animée et gérée par des référent·es, des Couteaux suisses, toutes et tous salariés de la Cordée (une petite vingtaine).

"Connecter et aider chaque personne à s’accomplir, pour un impact sociétal positif." Voilà l'une des formulations de notre raison d'être. Et pour répondre à cette mission que l'équipe de la Cordée s'est fixée, dans le cadre de son activité, la sollicitation d'avis, la participation et l’implication des utilisateurs et utilisatrices sont nécessaires.

Ainsi, nous souhaitons générer chez nos adhérent·es un sentiment d’appartenance : une même manière de concevoir le travail, un cadre de travail bienveillant et ouvert ainsi que certaines valeurs éthiques, écologiques. Chaque référent·e de chaque espace est donc le ou la garante de ce bien et de ces valeurs communes, il ou elle les partage et les véhicule. De manière implicite, les personnes qui choisissent de venir travailler dans une Cordée se reconnaissent dans ce projet. Au minimum, elles acceptent d’en faire partie comme utilisatrices qui respectent les règles. Au maximum, elles veulent faire partie de cette communauté en tant qu’actrices. La différence vient peut-être justement du degré de sentiment d’appartenance aux lieux et leur état d'esprit.

Notre vision du coworking inclut le mode participatif entre les salarié·es et les utilisateurs·rices de nos espaces. Et au sein même de l'équipe, l'organisation se veut la plus coopérative possible. Ainsi, la Cordée, dans l’ensemble de son projet, oscille entre participatif et collaboratif. Entre nos envies et nos pratiques effectives, où en sommes-nous aujourd'hui ? Jusqu'où pouvons-nous aller dans le contexte qui est le nôtre ?

Les débuts de la Cordée

Le projet initial

En 2011, ce sont deux porteurs de projet rencontrés pendant leurs études qui imaginent ce que sera la Cordée. L’idée est de proposer plusieurs lieux de travail partagés, dans lesquels indépendant·es, créateur·rices d'entreprises, salarié·es etc. pourraient se retrouver, échanger, s’enrichir, s’entraider, et simplement s’épanouir au travail. Le coworking à la Cordée a toujours été du travail nomade, flexible et collectif. L’entreprise - d’abord une première Cordée à Villeurbanne - s’est donc construite autour d’une idée déjà réfléchie et écrite. Cependant, dès le début, il était clair que les futurs utilisateurs·rices seraient concerté·es.

Puisqu’au démarrage, il n’y avait aucun utilisateur, il a bien fallu proposer une première offre de services ! Il a donc fallu attendre qu'il y ait un début de communauté à se mettre en place pour que des pratiques plus participatives deviennent possibles.

L’arrivée du participatif auprès des premiers membres de la Cordée

Parmi les premières pratiques participatives, en deçà de la consultation, il y a l'écoute active. C'est ce qui s'est passé lors de l’évolution tarifaire un an après l’ouverture. La co-fondatrice et le co-fondateur, Julie et Michael, à force d’observation et d’écoute, ont constaté qu’il était temps d’adapter l’offre aux usages. Ce que l’on proposait au démarrage n’était pas optimal. Les encordé·es devaient payer par avance leurs heures, donc estimer ce qu'ils et elles passeraient comme temps à la Cordée. Or, chacun·e découvrait une nouvelle manière de travailler, il était compliqué d'anticiper. En outre, rappelons tout de même que le coworking en était alors à ses débuts en France. Qui plus est, le concept de la Cordée était tout à fait nouveau ! Julie et Michael ont été confrontés, avec ce système, à des lourdeurs en terme de gestion, et surtout des retours récurrents des coworkers. Il n'y a pas eu de consultation formelle, mais des échanges hebdomadaires, individuels ou bien lors des temps collectifs comme les déjeuners. Le duo fondateur a donc opéré une adaptation commerciale et a ensuite simplement communiqué physiquement et via l'infolettre le changement de l'offre commerciale.

Cependant, la limite entre le désir de participatif et la bonne gestion d'entreprise est ici ténue. Qu’est-ce qu’une bonne gestion d’entreprise sinon être à l’écoute du client, afin de répondre à ses besoins et d’optimiser la réussite du projet ?

Deuxième participation historique des encordé·es. Au sein de ce premier groupe d'une vingtaine de coworkers, les échanges professionnels informels étaient nombreux, comme toujours depuis lors : "Tiens, je connais un tel, qui travaille dans tel domaine, et c'est vraiment chouette ce qu'il fait."
Julie et Michael se sont alors demandés s'il ne serait pas intéressant de mettre en place des temps d'échanges formels autour d'un savoir-faire, d'une compétence, d'un outil, qui pourraient servir aux encordé·es, et à d'autres personnes de l'extérieur. Cela permettrait également de rendre visible la Cordée. C'est ainsi que sont nés les ateliers gratuits et ouverts à toutes et à tous, souvent organisés le soir.

Ainsi, dès le démarrage, on peut parler de participatif, car la Cordée était à l'écoute des utilisateurs·rices, et elle permettait de rendre concrètes leurs envies et leurs idées. Tout cela n'était pas vraiment formel, se faisait au gré des échanges, des observations quotidiennes. Cette ouverture aux échanges, ce qui se passe en présentiel, n'a jamais disparu. C'est même ce que l'on préfère et tentons d'entretenir.

Faire communauté ?

Il est primordial de poser la question, car, aujourd’hui, il y a un projet commun, une entreprise, et plusieurs espaces de coworking en France. Ainsi, lors que nous parlons de participatif, à quelles échelles nous plaçons-nous ?
Toutes les Cordées proposent les mêmes services, ont un fonctionnement commun, l’équipe de la Cordée travaille quotidiennement ensemble, s’entraide, et échange sur l’harmonisation des pratiques d’une Cordée à l’autre. Notre expérience et nos observations quotidiennes nous amènent à penser que les raisons pour lesquelles les encordé·es des diverses villes rejoignent nos espaces sont les mêmes.

Cependant, si certains membres bougent de Cordée en Cordée, globalement les encordé·es parisien·nes ne connaissent pas les encordé·es de Nantes, etc. On constate donc que le projet commun est partagé, mais à travers des communautés locales.

Communauté(s) et éloignement géographique

Une Cordée dans une ville : réseau très local

Dans chaque Cordée, certain·es partagent le projet commun, d'autres ont plus simplement le sentiment d'appartenir à un même réseau. Nous parlons de communauté, alors même que certain·es au sein de ce groupe local n'ont pas un fort sentiment d'appartenance à ladite communauté. Le projet n'est pas vécu de la même manière par toutes et tous.

Cependant, ce qui favorise le sentiment d'appartenance à une communauté ou un réseau, est la proximité géographique et l'évolution de ses participant·es dans un même lieu. Le lieu est le socle commun dans lequel les interactions et les liens se forment. Il y a un partage de pratiques, d’un quotidien, de l'entraide, des références à la ville et au quartier communes.

Élargir le projet : passer de un à deux espaces

La situation est autre dès lors que l'on change d'échelle et que l'on se place du point de vue non pas d'un lieu mais d'une ville dans laquelle il y a plusieurs Cordées. Par exemple, Lyon, et ses 6 Cordées, ses 500 membres.
Certains bougent de Cordée en Cordée et ainsi tissent des liens par-delà les lieux et se sentent partout chez eux. D'autres préfèrent rester au sein d'un même espace.

La question que l'on peut se poser est la suivante : lors de l'ouverture d'une seconde Cordée dans une même ville, comment permettre les interactions entre les adhérents des deux Cordées ?

La communication interne

Elle se joue à deux moments.
D'abord, lors de l'ouverture prochaine d'une nouvelle Cordée dans la même ville. Informer la communauté existante du projet d’ouverture d’un autre espace, l’embarquer dans le projet le plus tôt possible, pour déjà générer un intérêt, voire regrouper un noyau dur autour du nouvel espace.
Les encordés·e suivent l’avancée du chantier lors d’échanges physiques, via l'infolettre, sur les réseaux sociaux. Souvent, les membres sont sollicité·es pour avoir leurs avis sur ce qu’elles et ils aimeraient voir dans le nouveau lieu, par exemple. Certain·es ont même visité le futur espace avant la signature du bail et d'autres ont aidé lors des travaux (peinture, montage de meubles…).

Ensuite, il s'agit de communiquer en interne et de partager des informations communes aux deux Cordées d'une même ville. Cela doit passer à la fois par le partage d'informations en physique, dans les lieux, et par le numérique.

Le numérique comme maintien du lien à distance et incitation à la participation
En priorité, avant le numérique, nous parlons régulièrement des événements que nous organisons, sur place, ainsi que des informations importantes. Nous nous sommes aussi équipés de tableaux noirs ou Weleda que l'on installe dans les lieux de passage des différents espaces comme doublon physique aux informations importantes.

Quels outils numériques utilisons-nous pour tenir informés les membres ?
  • Une infolettre hebdomadaire dont les infos sont adaptées selon les villes. Nous les imprimons afin des les afficher dans les toilettes, lieux fréquentés par toutes et tous ! On y parle des événements, de ce qui se passe à l'échelle de toutes les Cordées, de l'arrivée des nouveaux membres, de ce qui se passe sur nos réseaux sociaux...
  • Dans certaines villes, pour celles et ceux qui sont à l'aise avec les outils numériques, un outil de messagerie instantanée comme Slack est utilisée. https://slack.com/intl/fr-fr Les membres peuvent ainsi à leur tour partager des choses comme des offres d'emploi, des envies de moments conviviaux. Mais cela permet aussi de poursuivre les échanges informels, de maintenir le lien à distance, de cimenter la convivialité.
  • Un réseau social interne nommé Le Refuge, dont il sera question plus bas.
  • En cas d'urgence, ou pour partager une information changeant le fonctionnement de la Cordée, nous avons besoin d'être sûrs que le plus grand nombre ait lu nos informations, alors nous envoyons un mail à tous. Cela peut nous arriver aussi quand nous lançons un sondage national. Mais, l'équipe de la Cordée y réfléchit à deux fois avant d'utiliser les mails ! Nous préférons les autres moyens de communication qui permettent de centraliser les informations, afin de ne pas harceler les encordé·es !

Nous sommes convaincu·es de l'importance de multiplier les canaux de communication afin que le plus grand nombre possible soit tenu au courant. Mais, nous savons aussi, d'expérience, qu'une part irréductible des membres manque les informations.
Le Refuge, plateforme sur mesure et réseau social
image LeRefuge.jpg (69.9kB)

C'est lors de la création de la deuxième Cordée historique, à Lyon, que l'on a développé le Refuge, notre réseau social interne, dédié à la rencontre.
Sur cette plateforme, dès le début, un espace a été créé pour que les encordé·es puissent échanger, partager des infos, s'informer des événements organisés dans l'une et l'autre Cordées, se demander de l’aide.
Nous avons eu recours au format forum, mais ce qui reste le plus efficace, encore aujourd’hui, c’est le mur d’annonces. Une personne demande de l’aide en ligne et d’autres peuvent y répondre. On peut même publier des offres d’emploi, des demandes d’avis, des partages d’outils… Cela peut déboucher à la création de rencontres physiques.
Et c'est justement l'objectif ! Si le Refuge permet de l'entraide à distance, il a été pensé pour générer facilement des rencontres et créer du contact !
Les limites de cet outil numérique
Dans les villes "mono-Cordée", cet outil est moins utilisé qu'à Lyon.
Il faut d'une part que chaque référent de chaque Cordée fasse une démonstration systématique lors de chaque inscription : "Voici ce que l'on trouve et ce que tu peux faire sur le Refuge." Nous envoyons un mail ensuite, afin d'inciter les membres à s'y connecter et à compléter leur profil.
Il nous arrive aussi d'envoyer des mails de relances pour ceux qui n'auraient pas ou peu rempli leur profil.

Si nous prenons l'exemple des Rennais, puisqu'il s'agit de la Cordée où j'y suis référente, ils n'utilisent la plateforme que s'ils ont une annonce à faire à l'échelle nationale ou régionale (Rennes et Nantes). Ou encore s'ils cherchent un profil spécifique, ou le nom et compétence d'une personne présente dans leur Cordée.
La majorité d'entre eux ne se sent pas vraiment concernée car beaucoup des annonces sont générées par des Lyonnais. C'est tout à fait normal.
L'usage de Slack est plus naturel et utilisé par un plus grand nombre.

Le cas nantais : les limites au collaboratif

Le cas de Nantes mérite un détour. En 2016 a été ouverte une première Cordée, gérée par Cécile. Puis, la seconde voit le jour à l'automne 2019. Un recrutement est fait en amont, Myriam nous rejoint, il y a donc désormais deux animatrices à Nantes, se répartissant les deux espaces. Pour la première fois dans l'entreprise, la Cordée s’est entourée d’une aide précieuse, celle d'une encordée également architecte d’intérieur. Elle a ainsi soulagé l’équipe qui gère habituellement en solo et a apporté son regard d’utilisatrice de la Cordée.

Une envie de plus de collaboratif

Cécile a tout de suite voulu que ce projet d’ouverture soit plus collaboratif que ceux menés jusqu’à présent. Il y avait une réelle volonté d’intégrer à la fois les membres de la Cordée et des personnes extérieures, qui ne connaissaient pas forcément encore notre réseau. L’idée était d'ouvrir largement la participation aux étapes du chantier.

Vous pouvez également profiter d'analyses d'avis clients sur des sites dédiés, comme ce blog français Les Avis d'Emilie

Une page Web a été dédiée où l'on y trouve :
Une page d'accueil
  • Une présentation du projet et une invitation à y prendre part
  • Une expression claire de sollicitation d’avis : “Ce lieu est fait pour vous, c’est tout naturel que vous nous donniez votre avis sur l’aménagement ! Les encordés sont régulièrement consultés [...]”
  • Une incitation à aider.
  • Et une possibilité à qui veut de suivre le projet via le formulaire de contact du site de la Cordée.

image La_Corde_sur_erdre__prsentation_Web.jpg (58.6kB)


image La_Corde_sur_erdre__et_vous.jpg (35.4kB)

Volonté versus principe de réalité

Cette démarche et cette envie de la part de l'équipe nous a permis de comprendre nos limites actuelles au collaboratif auprès des membres de la Cordée.

Tout d’abord, la page Web le montre bien, il n’a pas été demandé plus que de la participation. A aucun moment, la Cordée n’a eu pour projet de laisser des encordés par exemple gérer une partie des travaux.
En ce qui concerne une implication de personnes extérieures au réseau, générer une communauté qui dépasse le cadre des encordés, qui viendrait chercher des gens et partenaires extérieurs demande du temps et de la méthode. Or, ici, rien n’a été mis en place dans le but d’une réelle coopération (au minimum).
La page Web demande de l’aide mais ne permet pas de prendre part au projet comme acteur ou moteur.

Le facteur temps est primordial aussi : l’équipe n’avait pas le temps de laisser de la place au chaos que génère les débuts d’un projet collaboratif. En effet, les recherches d'artisans se sont précipitées, il a fallu rapidement demander des devis et lancer le planning des travaux, car la recherche de local a pris plus de temps que prévu.

Par ailleurs, les encordé·es ne se sont pas forcément projeté·es dans ce nouveau lieu, car ils et elles avaient déjà “leur” Cordée.

Enfin, et fondamentalement, les membres ne sont pas venu·es s’inscrire de prime abord à la Cordée pour être acteurs·rices du projet en lui-même. Ils et elles se reposent sur l’équipe, font confiance, observent, et parfois demandent à agir.

Ainsi, cela montre que le réseau des encordé·es, s'ils et si elles viennent avant tout chercher un service, ne sont pas dans la pure consommation, comme dans une salle de sport. Nous pouvons facilement les solliciter, et surtout ils et elles apprécient cela, mais il y a une limite à leur investissement, et c'est alors que l'équipe prend le relais.

Quelle place pour le collaboratif alors ?

C'est du côté de l'équipe que nous allons trouver la construction d'une organisation plus collaborative.
D'une part, puisque nous sommes salarié·es, c'est que nous sommes lié·es à ce projet par un contrat de travail. Nous sommes par essence mobilisé·es.
Cependant, rien n'oblige ceux qui ne sentent pas à l'aide avec notre organisation interne à rester. Autrement dit, nous fonctionnons collaborativement parce que nous le voulons.
Coopératif, collaboratif, dur de vraiment trancher. Qu'en est-il dans les faits ?

Une organisation plus horizontale

Nous n'allons pas faire ici l'historique de notre manière de travailler, car tout se trouve dans plusieurs articles :
Nous avons deux dirigeants qui impulsent une dynamique, aident à apporter un regard stratégique et financier.
Le reste, nous le décidons et le mettons en place collectivement. Nous avons établi de grands cercles : le cadre social (lié au juridique et administratif), le commercial, la communication, le cercle dédié à l'animation et la gestion des espaces, le pôle des outils informatiques...
Ces cercles sont animés par un·e coordinateur·rice qui veille au cadre, mais qui ne contrôle pas les actions des un·es et des autres. Ce n'est pas un·e chef·fe de service. La répartition des rôles se fait ensuite par volontariat, d'après l'appétence, les compétences, et les besoins de l'entreprise. De nouvelles missions et de nouveaux rôles peuvent émerger dès lors que des besoins apparaissent. Ainsi, nous avons collectivement conscience du travail à effectuer, nous tentons d'y répondre au fur et à mesure, en adaptant nos pratiques, nos manières de concevoir et de faire. Il n'y a donc pas de régulation en amont, de manière descendante, mais plus une régulation organique, en adaptant ce qui doit être amélioré.
De cette méthode organique de s'organiser collectivement, peuvent apparaître des rôles qui finalement n'ont pas de réelle raison d'être. Ils disparaîtront d'eux-mêmes.

Le participatif et les membres, le coopératif et l'équipe

Notre manière de travailler au sein de l'équipe salariée est plus collaborative que ce qui se passe auprès des encordé·es. Cela vient de la nature même des deux types de groupes.
Nous aimerions que le collaboratif gagne les membres, mais en l'état, nous constatons que cela est compliqué, voire impossible. Puisqu'ils payent pour un service bien spécifique. Ils ne viennent pas adhérer à une association auto-gérée, mais bien une entreprise qui proposent déjà une offre toute prête.

Ainsi, nous avons deux leviers pour impulser et faciliter des pratiques participatives :
  • Des pratiques formelles, ponctuelles, ayant une intention définie : des sondages, des apéros permettant des échanges cadrés entre équipe et utilisateur·rices.
  • Des pratiques informelles qui constituent la plupart de nos pratiques et surtout le socle même des conditions de travail au sein de la Cordée. Les référent·es des Cordées n'ont pas de bureau, nous travaillons avec tous les membres, dans les espace partagés. Nous avons donc la même expérience que les membres, nous partageons le même quotidien. Il n'y a pas d'accueil type standard, nous sommes là, disponibles. Le lien direct et quotidien permet la spontanéité et la facilité des échanges et de l'émergence d’initiatives.
Et la convivialité que l'on tente de rendre possible permet de faciliter échanges et rapports informels. Le coin cuisine est le lieu de vie de toutes les Cordées.
Ainsi, nous sommes attentifs aux signaux faibles, aux remarques des membres, à ce qui est dit et vécu.
Le présentiel est donc bien le cœur même de toutes les pratiques participatives que l'on veut rendre possibles.
Et il en va de même pour nos pratiques collaboratives, en interne : réunir l'équipe est nécessaire à l'entretien du lien qui nous lie les uns les autres au pro
Auteur de la fiche Claire (La Cordée Rennes)
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s ayant vécu cette action
Outil numérique expérimenté
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Changement de posture pour les association : tournez vous vers la coopération

Témoignage Mise en place d'une formation d'une journée sur l'animation de réseau, à destination d'associations locales.

Pourquoi CoopLoc ?

Suite à la formation CoopTic, nous devions transmettre ce que nous avions appris à une quinzaine d'animateurs, ce qui fut nommé "phase de démultiplication". Habitantes de Lozère où le tissu associatif est dense, nous souhaitions partager nos expériences avec les associations locales. Nous entendions souvent : on retrouve les mêmes personnes dans les différentes associations, les gens ne participent pas,...alors comment faire pour favoriser la participation ? comment "outiller" les salariés ou les bénévoles pour optimiser leur façon d'animer ces réseaux associatifs ?

La formalisation du projet

Au départ, nous nous interrogions sur la durée de la formation, sur le nombre de participants, sur le contenu ; nous voulions aborder tellement de choses entendues et vécues à Cooptic.
Lors des Rencontres Moustic, nous nous sommes inscrites à l'atelier sur la méthode Accélérateur de projet. En quarante cinq minutes, nous avions enfin notre trame et des réponses à notre question "Concevoir un dispositif de formation sur 6 heures pour 15 personnes avec 3 objectifs : vivre une expérience irréversible de coopération, découvrir des outils collaboratifs, et appréhender un changement de posture pour faciliter la participation des membres à un réseau ou une association".
Grâce à cette méthode, une dizaine de personnes a débroussaillé le terrain et nous a ouvert des pistes d'action.

Quels outils pour l'organisation?

Selon les tâches à réaliser, les outils utilisés étaient différents:
  • Un wiki : dans lequel, nous avons créé une rubrique Organisation (ruban pédagogique, questionnaire), une rubrique Formation (une page participants où chacun pouvait se présenter, une page déroulé de la journée , une page pique-nique pour l'organisation d'un pique nique collaboratif), une rubrique Ressources (des liens sur des réseaux et des formations d'animateur, des sites, des articles, des outils, une bibliographie)
  • Un dossier partagé sur Google drive : un formulaire pour l'inscription des participants, un pour le bilan envoyé une semaine après; un fichier texte pour écrire à deux le courrier à envoyer aux participants; un fichier texte pour rédiger, suite à la formation, l'article de presse sur lequel les participants pouvaient contribuer ;
  • Un pad : pour l'écriture collaborative pendant la journée ;
  • Un freeplane : un pour une présentation synthétique du programme de la journée, avec des liens internet ; et un autre rempli, en direct, en fin de journée, rendant compte des remarques des stagiaires ;
  • Un doodle : pour l'organisation du pique-nique, envoyé à chaque participant pour susciter un peu de partage
  • Une dropbox : pour y stocker des documents finalisés (le courrier finalisé en pdf, le freeplane, le modèle de la feuille d'émargement, le tableau pour le déroulé des barcamps).

Le fait d'avoir mutualiser sur la plate-forme CoopTic des ressources, pendant notre propre formation, nous a permis de récupérer certaines parties de cours, (notamment le cours de Jean-Michel Cornu sur La coopération en 28 mots clés)

Au sein de l'établissement, il a été demandé de remplir un tableau, en ligne, sur les différentes associations connues de chacun, avec mail, adresse, pour élargir notre offre.

L'utilisation de ces outils permet de réduire le nombre de réunions, de pouvoir travailler sur des documents en ligne, voire à distance, à plusieurs (d'en améliorer le contenu), et d'impliquer les stagiaires en amont de la formation, ainsi qu'en aval.
Auteur de la fiche Corinne Lamarche et Claire Herrgott - SupAgro Florac
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s ayant vécu cette action
bf_imageCooploc.png
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Décider en situation d'urgence humanitaire au Kirghizistan

Témoignage Nadine Bagué est actuellement Responsable pédagogique, à Université de Genève - son profil sur Linkdin et membre des Joyeux Transitionneurs, un groupe Facebook que l'on peut retrouver sur https://www.facebook.com/groups/lesjoyeuxtransitionneurs/

Le Contexte
Une situation d'urgence humanitaire au Kirghizistan
  • "...il s'agissait d'un fonctionnement managérial dans le cadre d'une urgence humanitaire en 2010 et en lien avec la crise au Kirghizistan qui a eu lieu cette année là. Je suis certaine qu'à l'époque nous n'avions pas conscience de fonctionner en mode collaboratif. Le fait est que c'était le cas... ".

La situation
juin 2010 : mission humanitaire au Kirghizistan
3000 maisons ont brûlé
La mission intervient dans des conditions très rudes mais nous bénéficions d'une flexibilité d'actions de l'organisation.

Les Objectifs
Trouver une aide pour les victimes avec la question urgente de la reconstruction des maisons.
Cela a consisté à construire 3000 maisons en 4 mois avant que les conditions climatiques ne deviennent trop extrêmes -> -30° en hiver.
Il était primordial de définir clairement les objectifs et de vérifier qu'ils étaient bien partagés par tous.
Le rapport / le bilan sur l'opérationnel est intervenu dans un 2ème temps, ce n'était pas un objectif en soi.

Les moyens
  • Le management "humain" de la mission : obtenir le résultat par les gens = valeur ajoutée de l'individu et de son savoir-faire.
  • Se baser sur le principe de pluridisciplinarité comme outil de travail : le choix a été de mettre ensemble des compétences diverses et transversales sans poser de hiérarchie entre celles-ci.cf méthode Agile : représente un ensemble de “méthodes et pratiques basées sur les valeurs et les principes du Manifeste Agile”, qui repose entre autre sur la collaboration. https://blog.trello.com/fr/methode-agile-scrum-gestion-projet.
  • L’autonomie des équipes pluri-disciplinaires.
  • Le respect des connaissances de chacun.

Les contraintes
La mission a travaillé avec des états majors notamment en visio. Nadine était au siège et les experts (ingénieurs) étaient sur place.
Le siège était là en support.

Points de vigilance
Ne jamais perdre de vue la victime.
Il était important que tout le monde y croit très fort !
toi tu dis : "on va échouer"
moi je dis : "on va y arriver"
Il était important de vérifier qu'à tous les étages de la hiérarchie tout le monde était d'accord = enthousiasme collectif.

Il a semblé essentiel d'évoquer l'ensemble des risques pour commencer en conscience : "on est tous conscients des risques qu'on prend".
Une fois ces risques listés, l'organisation y a travaillé : il s'agissait de "regarder en face comment on peut se planter".
Il était alors important de classifier les catégories de risques en réalisant que "l'identification des égos" représente un élément de risques.
Il était aussi important d'identifier les risques collectivement > chacun est responsable ce qui a entraîné la réussite collective.

Quels ont été les clés de la réussite :
  • L'élément confiance qui entraîne l'autonomie de décision
  • L'identification des risques et l'incorporation de ceux-ci
  • La situation d'urgence et son importance
  • La réunion de compétences et de passion : cela a fait la différence !
Auteur de la fiche Janick Tilly
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s ayant vécu cette action
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Histoires de coopération

Témoignage Histoires de coopération : une cinquantaine d'interviews ( d'ici 2019) donnant à voir ce qui nous motive à coopérer
Auteur de la fiche Michel Briand
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Histoires de coopérations

Témoignage Trente cinq interviews d'acteur.ice.s de la coopération ouverte (dont nombre participat à Animacoop) et bientôt suivi d'un nuveau volet sur les "pas de côté" pour illuster les possibles même dans un environnement contraint
Auteur de la fiche Michel Briand
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s ayant vécu cette action
histoires.JPG
Format d'animation expérimenté
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Avant de choisir son format d'animation de réunion, pensez à....

Description de la ressource

1/ Clarifier les objectifs

Cette réunion, pour quoi faire ?

image Participatif_objectifs.jpg (0.5MB)
Dessin Esper, sous licence Creative Commons By-SA

2/ Faire un état des lieux

Les conditions sont-elles réunies pour que mon animation fonctionne ?

image Participatif_Etat_des_lieux.jpg (0.2MB)
Dessin Esper, licence Creative Commons By-SA


En complément, vous pouvez consulter cette carte mentale (partie droite notamment) : https://framindmap.org/c/maps/1223133/public
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
  • Animation de réunions à distance
Auteur.trice(s) de la ressource Sandrine Percheval
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Bâtir des architectures inclusives et conviviales

Description de la ressource Pour chaque projet ou structure, nous avons intérêt à développer des formes d'organisation qui soient des outils inclusifs et conviviaux (qui ne suscitent ni maîtres ni esclaves ). L'architecture de nos projets doit être pensée pour favoriser la capacité de chacun à agir sans l'enfermer : c'est un espace fertile de libre accueil et circulation des idées, des personnes et de leurs contributions. C'est alors l'organisation qui s'adapte naturellement aux contributeurs et non l'inverse !

L'architecture d'une organisation est inclusive et conviviale lorsque chaque nouvel arrivant est en capacité d'en comprendre le fonctionnement, de contribuer à l'évolution de ses règles, de disposer de ses ressources et de les enrichir selon des modalités claires. Ainsi, si l'intégration de nouvelles personnes est facilitée à son maximum, leur sortie l'est également. Il n'y a plus de frein à partir car cela ne représente plus une charge ni émotionnelle ni économique tant pour le collectif (qui perd quelqu'un mais conserve ses apports) que pour l'individu (qui ne remet pas en cause le collectif par son départ et peut emporter ce qui lui est utile).

Une architecture conviviale s'adaptera ainsi mieux aux changements internes et externes et favorisera la contribution de tous à la structure. Elle sera résiliente, capable de muter, et ne s'acharnera pas à lutter contre les éléments pour survivre à tout prix.

Pour aller plus loin : « La Convivialité » Ivan Illitch

image CodeSocialorg768x442.jpg (20.5kB)
Illustration du #CodeSocial - cc by sa - ChezNous

La démarche #CodeSocial : pour formaliser les éléments fondateurs

D'abord imaginée par Mathieu Coste de ChezNous, cette méthode est désormais une marque collective dont chacun peut s'inspirer. Il s'agit d'une méthodologie de description de projet destinée aux membres qui souhaitent y contribuer. Le code social va reprendre et expliciter toutes les règles propres au fonctionnement de l'organisation : gouvernance, raison d'être, modalités de circulation des ressources, etc. En comprenant les engagements pris en rejoignant une organisation, il est ainsi plus simple d'y contribuer sereinement et en connaissance de cause.

* - Le #CodeSocial - toute comprendre !


image GareCentrale_orIntranet_20171006145616_20171006130022.png (0.2MB)
Le Yeswiki - gare centreale d'Outils Réseaux

La gare centrale, voie d'une architecture inclusive

Développée dans le cadre de la formation Animacoop, la notion de « gare centrale » est un outil de gestion de projet interne qui capitalise l'ensemble des informations utiles aux membres du groupe. Il rend visible, transparente et accessible la gouvernance et la manière de s'y investir. Il s'agit généralement d'un espace en ligne, souvent sous forme de wiki, qui regroupe notamment :
  • Les éléments de définition et de gouvernance du projet,
  • Les dates de rendez-vous liés au projet,
  • La liste des ressources communes utiles au groupe (les « Communs »),
  • La liste des outils utilisés ainsi que leurs règles d'usage au sein du groupe (espaces de coécriture, services de stockage de document, listes de discussion mail, ...)
  • Un annuaire et une cartographie des membres du groupe
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • Compostabilité des projets
Auteur.trice(s) de la ressource Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Circulation de la parole

Description de la ressource Il est important d'instaurer des règles et un cadre dès le début de la réunion qui sécurise les participants.

Outils de répartition de la parole:

- Le Bâton de parole : un objet qui est placé au milieu du cercle à prendre pour prendre la parole et à reposer quand on a fini de parler ; pas d'intervention tant que l'objet n'est pas reposé (évite la surréaction et permet à l'intervenant d'aller au bout de son cheminement) ; si on souhaite intervenir, on prend des notes ; on peut aussi prendre l'objet de parole pour créer un silence.
- Tour de table : chacun.e à son tour peut s'exprimer ou passer son tour si iel ne souhaite pas s'exprimer.
- Parole au centre. Celui ou celle qui veut prendre la parole fait un geste comme s'il prenait un objet au centre du groupe. Lorsqu'iel a terminé, iel fait le geste de remettre l'objet au centre pour que la personne suivante puisse "reprendre l'objet" et la parole. Voir la fiche : https://www.metacartes.cc/faire-ensemble/recettes/parole-au-centre/

- file d'attente avec les doigts. La première personne qui souhaite parler lève un doigt, si une deuxième personne souhaite également parlé elle en lève 2 etc. Quand la première personne prend la parole, la 2ème personne passe de 2 doitgs levé à 1. Cela permet de partager la responsabilité de l'ordre de parole.

Outils de faciliation de l'écoute et des échanges en groupe

- Accords de groupe sur les prises de parole. Il s'agit de décider ensemble des règles de prise de parole (ou règles de vie en réunion) et les afficher ensuite au mur à chaque réunion (des Panneaux indicateurs de paroles). Ex : “Savoir lâcher prise et relativiser”, “Écouter de sorte de pouvoir parler”, “Parler de sorte de pouvoir Écouter”, “le silence est bon”, “Parole consciente”, “Parler avec élan”, “Parler en "Je"”, “Parler au centre” (s'adresser au collectif), “Suspendre ses jugements”, “Laisser de la place à l'autre” et “Savoir trouver sa place” dire "J'ai dit ou J'ai fini pour signifier qu'on a fini son propos et qu'on donne la parole". Il peut y avoir aussi des règles sur les horaires, la mise en place d'un quorum (=nombre minimum de personnes) et les modalités de prise de décision.

- La Communication Non Violente.
- "J'ai dit" ou "J'ai fini" pour indiquer que l'on a terminé son propos
- Eventuellement prévoir des temps de parole précis pour chaque personne, pour éviter les débordements.

- Les gestes de communication silencieuse :
  • – main levée: demande de parole
  • – doigt pointé: réponse directe
  • – main en C: clarifier
  • – deux pouces et index joints en O: point ordre/orga
  • – deux mains levées et agitées: accord, applaudissements silencieux
  • – deux mains vers le bas: désaccord
  • – poing levé: opposition
  • – deux bras levés en X, mains ouvertes: désaccord non bloquant
  • – deux bras levés en X, poings fermés: blocage.
  • Voir la fiche : https://www.metacartes.cc/faire-ensemble/recettes/langage-silencieux/
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
Auteur.trice(s) de la ressource Sarah Gaucher, Alice Oechsner, Cré-sol, Laure Beyler
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Co-produire avec des gens : les bonnes questions pour s'organiser

Description de la ressource Lorsque l'on souhaite réaliser un projet ou produire un contenu à plusieurs mains et bénéficier au mieux de l'énergie de chacun, il est parfois difficile de s'organiser pour aboutir à une production concrète et partageable.
Afin d'y parvenir, nous vous proposons ici une série de questions à se poser dés le départ pour faciliter cette aventure collective !

Nous vous conseillons, pour y répondre, de vous donner un temps limité afin de répondre à l'ensemble des questions, avant de les repasser en revue une seconde fois. Cela vous assurera d'avoir des réponses, même à moitié satisfaisantes, à chacune des questions essentielles qui sous-tendent la production.

1 - Bien définir l'objet de la production

  • Qu’allez-vous produire ensemble ?
  • Quel est votre « cible » ? À qui cela va-t-il être utile ?
  • Qu’est-ce que chacun imagine concrètement comme « livrable » final ?
    • Quelle forme ?​ Texte, images, audio, vidéos, mix de plusieurs formes ?
    • Quelles ambitions ?
      • quelle disponibilité de chacun ?
      • quelle taille et ampleur de votre production ?
    • quelle serait la plus petite production partageable possible ?
  • Quel « ton » allez-vous employer ? ​ Académique, fun, ironique, déjanté...
  • Sous quel angle allez-vous traiter ce vaste sujet ?
  • Comment allez-vous rendre visible et partager votre production, dés sa première version partageable aboutie (outil technique, méthodologique, licence utilisé et droit d'auteur...) ?

2 - Utiliser les méthodes agiles pour votre production

  • Comment allez-vous gérer l’animation du groupe ?
    • 1 personne ?
    • 1 binôme ?
    • Pour quelles missions ?
  • Quelle fréquence pour vos vos cycles de travail (itérations) ?
    • Mettez-vous d’accord sur des dates précises de début et fin d’itération.
    • Notez-les dans votre agenda pour prévoir éventuellement une réunion « point d’étape ».
    • Chaque point d’étape commence par un retour sur l’itération qui s’achève, et définit le plan d’action de la prochaine itération.
  • En combien d’itération pourriez-vous produire votre « plus petit livrable possible » ?
    • Fixer ainsi la première date de partage.
  • Comment pourriez-vous utiliser les itérations suivantes pour améliorer cette production en qualité ou en quantité ?
    • ​Les méthodes agiles sont centrées sur l’adaptabilité du « livrable », chaque itération doit servir à améliorer concrètement et efficacement un « livrable » évolutif (voir illustration « avec agilité » ci-dessous).

image agile.png (0.2MB)

Attention : vous ne serez peut-être pas tous présent(e)s à tous les points d’étapes. Veillez donc à vous mettre d’accord sur les modes de prise de décisions : prises par les personnes présentes aux points d’étapes, prises à distance (plus long), ou solutions intermédiaires...


3 - Choisir les outils pour votre groupe

  • Quels outils utilisez-vous pour organiser vos échanges ?
    • à l’oral (synchrone, outil visio ou conférence téléphonique)
    • à l’écrit (synchrone, outil de co-écriture)
    • Quelle gare centrale pour capitaliser les productions et les rendre visibles?
  • Quel(s) outils utilisez-vous pour suivre l’avancée de votre production ?
    • Vous aurez besoin de suivre l’avancée des tâches de chaque itération, ainsi l’avancée globale.
  • Votre groupe est-il autonome sur l’ensemble de ces outils ?
    • Sinon comment y remédier ?

4 - Faire le bilan et célébrer

Pour finaliser la restitution de votre production et donner à voir la dynamique qui l'a rendu possible, nous vous proposons de traiter 1 par 1 les éléments suivant (note : le suivi n’est pas forcément linéaire).
  • Si c'était à refaire, comment vous organiseriez-vous ?​
    • Bilan et auto-analyse de votre fonctionnement de groupe durant ces quelques semaines.
  • Quel contenu avez-vous réussi à produire ?
  • Comment transmettre votre travail ?​ ​ Comment le rendre appropriable par d'autres ? Comment l’ouvrir à d’autres contributions possibles ? Quelles sont les étapes (itérations) suivantes que vous aviez imaginé mais que vous n’avez pas eu le temps de faire (pour que d’autres puissent prendre la suite éventuellement) ?
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • Organisation et gestion du temps
  • Communs et partage de connaissance
Auteur.trice(s) de la ressource Collectif inter-animacoop
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Commencer en présence

Description de la ressource Lorsqu'on parle "réseau coopératif" on envisage une communauté qui n'est pas toujours sur le même espace-temps : il y a du travail à distance, des échanges synchrones et asynchrones. A l'inverse, rares sont les communautés virtuelles qui fonctionnent uniquement à distance : les regroupements, les rencontres sont des temps forts de la dynamique de réseau.
Lorsqu'on démarre un réseau, il est judicieux d'exploiter ce temps "en présence" pour tester et expérimenter des outils et méthodes qui pourront perdurer à distance : mettre en oeuvre en présence ce que l'on veut mettre en oeuvre à distance.
Ceci permettra de se familiariser, de se former et d'assurer une continuité entre présence et distance.
Par exemple, lors d'une rencontre d'un réseau, l'un des membres pose une question à l'assemblée. Tout le monde peut proposer une ou plusieurs réponses sur des petits papiers et en indiquant bien ses coordonnées. Les réponses sont synthétisées et rendues visibles à tous. Puis la personne qui a posé la question récupère les contacts des personnes ayant répondu et créée une liste de discussion pour continuer à échanger à distance.
Par exemple, on peut mettre en place des outils pour travailler à distance qui vont du coup soulever des questions sur les modes de fonctionnement en présence : les règles de prise de parole, de prise de décisions, car souvent ces éléments sont implicites. Dans un groupe, la rédaction des compte-rendus de réunion est souvent assumée par une personne. Si on met en place un outil de co-rédaction pour prendre des notes, du coup cela soulève des questions : tout le monde peut écrire ? qui valide ? On voit bien que ce n'est pas l'outil qui pose des problèmes, il soulève juste les questions.
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource Outils-Réseaux - Laurent Marseault
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Commencer par soi même

Description de la ressource Charité bien ordonnée commence par soi-même. ou Pour changer le monde, il faut commencer par se changer soi-même.
Beaucoup de structures ont le projet de faire coopérer un groupe, un réseau. Mais avant toute chose, il faut commencer par pratiquer méthodes et outils coopératifs : il s'agit de s'appliquer en interne ce que l'on souhaite mettre en place en externe.
cf. la stratégie ITPTS, "Interactions Transformation Personnelle, Transformation Sociale" : ne pas opposer les volontés de changer le monde et le travail sur soi, les deux sont liés et doivent s'articuler.
Un constat : une structure qui ne coopère pas en son sein et n'utilise pas les outils qui vont avec peinera à faire coopérer autour d'elle.
Mais comment faire lorsqu'on est dans un contexte très figé, très contraint difficilement perméable à ce type de pratiques ? Il faut partir du plus petit lieu sur lequel on a prise pour coopérer, quelques collègues de confiance, un petit groupe de travail audacieux... On trouvera toujours deux ou trois personnes prêtes à jouer le jeu !
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource Outils-Réseaux - Laurent Marseault
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Coopération ou collaboration : quelles différences ?

Description de la ressource France Henri et Karin Lundgren-Cayrol analysent de manière très éclairante la différence entre ces deux notions. Nous nous servons ici de leurs analyse.

La première différence : comment partage-t-on le travail ?

De manière générale, les groupes collaboratifs et coopératifs travaillent ensemble sur un but commun ou partagé.
C'est dans la manière de partager le travail que la différence est la plus visible :

En coopérant

schéma différence coopérarion-collaboration
Le groupe est divisé en équipes spécialisées qui réalisent une partie de tâche. Les membres de chaque équipe ont des responsabilités spécifiques. L'ensemble est réalisé seulement quand tous les membres ont fait leur part de travail.

En collaborant

schéma différence coopérarion-collaboration
Les membres du groupe travaillent pour un but commun. Mais chacun, individuellement, cherche à atteindre par lui-même le but consensuel. Deux productions se font en parallèle : une production collective et les productions individuelles de chaque participant.

Un choix qui dépend aussi de la maturité du groupe

  • La démarche coopérative est plus structurée et encadrante. L'animateur organise et "contrôle" le travail. Ce type de travail convient davantage au "groupe-enfant";
  • La démarche collaborative est plus souple et les membres du groupe disposent de plus de liberté, Elle convient davantage au "groupe-adulte".
schéma autonomie et maturité des groupes
  • On peut voir la démarche coopérative comme une méthode d'initiation et de préparation à une réelle collaboration.

Les impacts sur les interactions entre les personnes

  • En coopérant la complémentarité des tâches crée un sentiment de dépendance réciproque, les interactions sont de ce fait très fortes mais "hiérarchisées".
  • En collaborant c'est la mise en commun des idées qui prime, les interactions ont plutôt un caractère "associatif", elles sont donc plus riches et plus intenses.


En conclusion

Ces deux notions ne sont pas encore "stabilisées" bien qu'on s'accorde sur le fait que la collaboration implique un processus plus "démocratique" : les rapports sont plus égalitaires.

En réalité la différence entre ces deux manières de faire n'est pas si tranchée : on passe facilement d'une démarche à l'autre.

Voir aussi la fiche interpole : https://interpole.xyz/?CooperationOuCollaborationContexteEtDefi

Coopération et collaboration
Eric Grelet - CC By Sa



Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
  • Organisation et gestion du temps
Auteur.trice(s) de la ressource Equipe d'Outils-réseaux
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De l'importance de penser la prise de décision

Description de la ressource Dans une organisation ou un collectif, de très nombreuses décisions sont prises, sans que celles ci soient toujours explicitées pour le collectif. Le pouvoir se niche parfois dans des endroits insoupçonnés…

Lorsque le service informatique d'une organisation décide des logiciels permis ou autorisés « pour la sécurité », sans aucun débat politique au sujet des outils, on peut penser qu'il s'agit d'un abus de pouvoir… Mais en général, cette question étant considérée comme un débat d'expert auxquels les néophytes informatiques n'ont pas d'idées légitimes à apporter, le débat démocratiques n'a jamais lieu. En revanche, les AG d'associations peuvent passer des heures à discuter du choix de la couleur de la salle de réunion…
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • Prise de décision
Auteur.trice(s) de la ressource Audrey Auriault, Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Disjoindre l'apprentissage de la coopération...

Description de la ressource ...de son utilisation sur des sujets brûlants !
Il est judicieux d'éviter les sujets polémiques pour s'initier à la coopération. Il vaut mieux tester méthodes et outils coopératifs sur de petits projets avec peu d'enjeux que sur des chantiers vitaux pour le réseau.

Par exemple, la mise en commun de fiches pédagogiques pour un réseau d'éducation à l'environnement, alors que ce qui est vital pour les membres du réseau c'est de trouver des moyens de se financer. Quand les membres du réseau auront acquis un peu d'expérience en matière de pratiques coopératives et auront développé un vécu commun, un chantier sur la mutualisation des moyens pourra être envisagé.
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource Outils-Réseaux - Laurent Marseault
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Distribuer des rôles

Description de la ressource L'animation de la réunion peut être “distribuée” à plusieurs personnes pour des rôles tels que :

  • animateur.trice, qui gère le déroulement de l'ordre du jour : faire bouillonner le groupe

  • facilitateur.trice
    • pour la gestion de la parole : faire passer de parole , s'assurer que les participants s'écoutent et ne se coupent pas la parole être attentif à ce que chacun puissent parler, être attentif au gestuel /non verbal
    • pour le cadre : bienveillance / non jugement / parler en "je"

  • maître.sse du temps qui garantit le “timing” pour chaque point à l'ordre du jour et qui prévient des débordements de temps => "combien de temps pour ce point ?", "il reste X min"...

  • un scribe pour prendre des notes et/ou garder une trace, réaliser un compte-rendu, un relevé de décisions, sous forme de Facilitation graphique, sur Paperboard, sur Pad...


Il existe d'autres rôles que l'on peut attribuer selon les besoins :

  • Accueilleur.se, qui accueille les personnes en retard (à voix basse, sans interrompre la réunion) et leur précise où en est la réunion. Les personnes se sentent ainsi intégrées à la réunion sans que le déroulement s'en trouve interrompu.

  • Scrutateur.se d'ambiance ou responsable de la convivialité ou garant de la bienveillance ou dynamiseur, qui s'attache à repérer les signes non verbaux des participants et fait des propositions à l'animateur pour adapter le rythme de la réunion.

  • Scrutateur.se de la circulation de la parole qui note, sous forme d'un schéma, les personnes qui ont pris la parole et à qui elles se sont adressées (au collectif ? à une personne en particulier ?) et qui le montre en fin de réunion par exemple.

  • Pousse décision pour
    • S'assurer s'il y a des décisions à prendre qu'elles seront prises / relevé de décision
    • Arriver à faire une transition, sans forcer les choses


Il peut être intéressant de faire tourner les rôles pour que les personnes du groupe partagent les responsabilités.
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
  • Animation de réunions à distance
Auteur.trice(s) de la ressource Mélanie Lacayrouze, Romain Lalande, Sarah Gaucher, Alice Oschner, Cré-sol
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Définir des accords de groupe

Description de la ressource Une petite vidéo sur les accords de groupe :
https://vimeo.com/colibris/review/520702889/9e3ff51390

Les accords de groupes peuvent se définir comme la formalisation d'un cadre collectif qui sécurise la participation des individus à un temps de réunion et qui permet ainsi de remplir les besoins individuels de chacun des participants.

Il est l'aboutissement de l’expression des besoins de chaque participant et, si nécessaire, d'une négociation entre besoins contradictoires. Les accords de groupe prennent souvent la forme d'un nuage de mots ou de petites phrases qui permettent de rendre visible au groupe l'ensemble des besoins de ses membres afin de permettre leur prise en compte par chacun.
image 20180919_095255.jpg (1.3MB)
Exemple des accords de groupe d'une quinzaine de personnes

Le but des accords de groupe, c'est qu'à travers l'expression des besoins de tous, le temps collectif ne rencontre les limites de personnes. On parle donc bien a priori ici de besoins profonds sur et non de simples préférences, que les participants peuvent formuler à travers une phrase commençant par "Pour que ce moment passé ensemble ne rencontre pas mes limites, j'ai besoin de...". On valide donc généralement les accords de groupe au consentement, en ce sens qu’ils ne remplissent pas nécessairement les préférences de chacun, mais qu'ils ne percutent les limites de personne.

Puisqu'ils sont garants d'un cadre collectif sécurisant, c'est au collectif dans sa globalité qu'il incombe de veiller au respect des accords de groupe. Un rôle peut-être attribué pour dédier à quelqu'un la tâche d'être en attention du respect du cadre à une personne en particulier, mais il ne dédouane personne de sa responsabilité quand à son respect individuel des besoins et limites des autres.

Les accords de groupe concernent donc les besoins en terme

  • d'organisation du travail, d'implication, de disponibilité, d'objectifs ex: j'ai besoin que la réunion se termine à l'heure car je mange avec des amis ensuite, j'ai besoin de savoir qui prend des notes...
  • d'animation du groupe, de prise de décision, gouvernance ex: j'ai besoin de reflexion avant de prendre une decision,j'ai besoin de ne pas forcément donner mon avis...
  • de communication, de relations interpersonnelles, d'ambiance ex: j'ai besoin que l'on se tutoye ou que l'on se vouvoyent tous, j'ai besoin d'une ambiance joyeuse
  • de moyens matériels ex: j'ai besoin de pouvoir m'assoir pendant ces 2h de réunion
  • de moyens humains, besoins physiologiques divers. ex: j'ai besoin qu'on ne me touche pas, j'ai j'ai besoin d'une vraie pause repas en mi-journée...

Exemple de cadre de sécurité pouvant être la base d'accords de groupe (si temps insuffisant pour une co-construction totale)

Les accords de groupe doivent

  • Être co-créés par chaque participant : puisque aucune personne ne peut formuler les besoins ou les limites du moment d'une autre. Une petite méthode d'animation pour co-créer vos accords de groupe. Le temps de formulation des besoins du collectif doit être sanctuarisé et être suffisamment accueillant /serein pour permettre à chacun d'exprimer ses besoins en toute liberté et authenticité,
  • Être redéfinis dès lors que la composition du groupe change : puisqu'ils sont liés aux individus, dès que la composition du groupe évolue, il faut faire évoluer les accords qui s'adaptent aux besoins des personnes présentes;
  • Être re-validés à chaque nouveau regroupement : puisque si la composition d'un groupe ne change pas, les besoins et limites de chacun évoluent chaque jour. La re-validation des accords de groupe peut donc être rapide mais elle est nécessaire (à travers un tour de consentement par exemple);
  • Être rendus visibles : puisqu'ils doivent être respectés tout le temps, ils doivent être visibles et accessibles en permanence, d'autant plus que c'est le groupe dans sa globalité qui est garant du respect de ces accords.

Les accords de groupe ne permettent pas

  • De sécuriser de manière globale les échanges au sein d'un projet collectif ou d'une organisation : ils sont à privilégier pour les moments de rencontres physiques ou distants de type réunion, mais doivent être complétés par des architectures plus fines à l'échelle d'une organisation (moments dédiés à l'apaisement des tensions, rituels de gestion des conflits, etc...).
  • De sécuriser les échanges sur des sujets trop brûlants ou dans l'urgence : les accords de groupe reposent principalement sur la capacité de chacun à exprimer avec authenticité ses besoins à respecter les besoins des autres. En situation de conflit interpersonnels ou dans des contextes trop chargés émotionnellement, les accords de groupe doivent être remplacés par des dispositifs de médiation plus complet et pertinents.

Et si nos besoins se marchent sur les pieds ?

Il arrive parfois que les besoins de deux personnes ou plus se percutent, s'opposent. On ne peut pas commencer à travailler sereinement dans ces conditions, les concernés ne pouvant être sereins à ce moment. Dans ce cas, trois petites étapes permettent de débloquer la situation :
  • Clarifier : inviter chaque concerné à reformuler son besoin pour vérifier qu'il y a vraiment une opposition et bien comprendre ce qu'il y a derrière les mots;
  • Effectuer une nouvelle proposition : une fois bien compris les besoins exprimés, une reformulation peut-être proposée et passée au consentement auprès des deux intéressés. Exemple :"J'ai besoin de calme VS j'ai besoin de bouger" deviendrait "j'ai besoin de moments de calme ET j'ai besoin de moments pour bouger"

Retrouvez une méthode d'animation de co-construction d'accords de groupe dans cette fiche outil : https://interpole.xyz/?CoDefinitionDAccordsDeGroupes
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
  • Gouvernance et gestion de conflits
Auteur.trice(s) de la ressource Audrey Auriault, Louise Didier, Romain Lalande, Laurent Marseault
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Définir la valeur ajoutée, l'objectif de changement

Description de la ressource Dans les projets, il y a une idée de projection, on est tourné vers l’avenir, on réinvente quelque chose qui n'existe pas encore.

Pour que ça fonctionne, il vaut donc mieux savoir « pourquoi on fait le projet ». C’est une question qu’on doit avoir en tête tout le temps, et en 360, avec chaque membre du groupe.

On définit la valeur ajoutée du projet : qu’est-ce que ça aura apporté ou changé dans notre environnement quand on aura finit ? Cette Valeur Ajoutée est la ligne directrice qu’on va avoir en tête tout le temps, à chaque fois que l’on prend une décision. Ce n’est pas un dogme immodifiable, mais si on le change c’est tous ensemble.
Thématique de la ressource
  • Gouvernance et gestion de conflits
Auteur.trice(s) de la ressource Romain lalande, Sylvain boyer
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Développement organisationnel dialogique vs développement organisationnel diagnostic

Description de la ressource

Le Développement Organisationnel dialogique

Gervas R. Bushe et Robert J. Marshak
The NTL Handbook of Organization Development, 2 nd Ed. April, 2013

traduit de l'anglais par Y. Le Beguec. (je suis en train de voir avec les auteurs sous quelle licence je peux diffuser cette ressource, c'est pourquoi j'ai laissé celle-ci en brouillon et licence non libre pour le moment. L'un des deux auteurs est très impliqué dans le développement des techniques d'enquêtes exploratoires pour les communautés canadiennes, plutôt porté sur le libre et l'empowerment...il y a des chances que la licence change)

note du traducteur : cette ressource est destinée aux accompagnateurices, facilitateurices et toute personne intéressée par le développement organisationnel. Le Développement Organisationnel dialogique fait référence à nombre de formats ou techniques d'animations que nous utilisons souvent et qui ont émergé depuis les années 1990 : l'enquête appréciative (appreciative inquiry), le forum ouvert, le world café, re‐description, art of hosting,... Cette traduction de l'introduction du chapitre d'un livre de deux enseignants chercheurs, l'un en linguistique, l'autre en leadership et développement organisationnel nous permet de conceptualiser et théoriser de manière plus large les grands principes et les conditions qui favorisent le développement vivant, organique, d'un projet ou d'une communauté.


Le développement organisationnel (DO) a émergé dans les années 1960 comme champ de pratique identifiable qui inclut la recherche-action, la recherche participative, T-Groupes, la psychologie humaniste, la théorie des systèmes ouverts, la consolidation d'équipes (team building) et la consultation sur les processus. Depuis, idées et méthodes se sont enrichies et ont élargi l'éventail de théories et d'approches. Beaucoup de ces idées et méthodes ont convergé depuis les années 1980 vers une forme de DO qui diffère de manière importante des précédentes théories et pratiques en DO. Nous avons étiqueté ce récent développement "DO dialogique" et l'opposait aux formes de "DO diagnostique" sur la base des idées fondamentales antérieures et pratiques (Bushe et Marshak, 2009, Marshak et Bushe, 2013). Le but de ce chapitre est de présenter et d'expliquer ce qu'est le DO dialogique et en quoi il est à la fois similaire et différent d'autres formes de DO, les méthodes de base ou les pratiques qui y sont associées et des façons de penser quand l'utiliser. Tout au long, nous faisons références à des informations supplémentaires utiles sur la théorie et la pratique du DO dialogique.

Différences de base entre Développement Organisationnel diagnostic et dialogique


Au cours des 30 dernières années, la postmodernité et la linguistique sont rentrées dans les sciences sociales, et les découvertes dans les sciences naturelles des non‐linéarités et des complexités, ont eu une influence sur la modification des idées à propos du changement et des pratiques de changement. Ceux-ci ont ont engendré des méthodes comme l'enquête appréciative, l'Open Space, le world café, re‐description, art of hosting et le modèle de conférence, pour ne citer que quelques-uns (voir Bushe, 2013), qui sont philosophiquement basée sur un paradigme différent du DO diagnostique, moderniste et positiviste. Plutôt qu'un focus sur les organisations en tant que systèmes ouverts, le DO dialogique est basé sur une vision des organisations comme des systèmes dialogiques où l'individu, le groupe et les actions organisationnelles résultent des réalités socialement construites, auto-organisées, créées et soutenues par les récits dominants, les histoires et les conversations à travers lesquelles les gens donnent du sens à leurs expériences. Les organisations sont considérées comme des phénomènes complexes où ce que les gens pensent et font est dans un processus continu de création de sens et d'émergence. De ce point de vue changer résulte de "changer les conversations" qui façonnent les pensées et les comportements quotidiens en impliquant des voix plus nombreuses et plus différentes, modifiant comment et quelles personnes se parlent, et/ou en stimulant des images alternatives ou génératives, pour façonner la façon dont les gens réfléchissent sur les choses. Par conséquent, bien que facile à malinterprété, le DO dialogique ne consiste pas simplement à créer des bonnes conversations ou des échanges objectifs d'informations. De plus, au lieu de changement conduit en diagnostiquant comment objectivement aligner ou réaligner les éléments organisationnels avec les exigences d'un environnement plus large comme suggérée par la théorie des systèmes ouverts, la perspective des systèmes dialogiques invite à réfléchir à la manière d'induire de nouvelles façons de penser en s'engageant avec les conversations organisationnelles continues qui créent, recréent et encadrent en permanence la compréhension et l'action (Barrett, Thomas et Hocevar, 1995, Grant et Marshak, 2011 ; Nistelrooij & Sminia, 2010; Whitney, 1996).

Concepts fondateurs


Le diagnostic DO est basé sur les théories du changement développé dans les années 40‐50 par Kurt Lewin et Ron Lippitt. Le changement est conceptualisé comme un processus planifié de « dégel » d'un équilibre social actuel, créant un « mouvement » vers un nouvel équilibre futur plus souhaitable qui doit alors être « recongelé » pour soutenir le changement. Un aspect clé du changement planifié est la recherche-action, qui comprend le "diagnostic" de la situation existante ‐ les éléments, les facteurs et les forces maintenant l'état actuel - afin de savoir où et comment intervenir pour induire le mouvement dans le sens de l'état souhaité.

À la fin des années 1960, les théories des systèmes ouverts sont devenues une partie intégrante du DO, conduisant à modèliser comment les éléments organisationnels (mission, stratégies, structures, systèmes, leadership, culture, etc.) devaient être alignés les uns avec les autres et stratégiquement adaptable (responsive) aux environnements extérieurs afin de positionner l'organisation pour le succès à venir. Cela a conduit au développement d'un certain nombre de modèles différents de diagnostiques dans les années 1970‐80 identifiant les éléments organisationnels clés qui devaient être pris en compte dans le cadre d'un effort de changement planifié de DO.

En somme, le modèle de changement de DO diagnostique implique de conceptualiser les organisations comme des systèmes ouverts qui doivent avoir tous leurs éléments alignés et réactifs (responsive) aux conditions environnementales changeantes et menaces de la concurrence. L'état actuel de l'équipe, de l'organisation ou de la communauté doit être diagnostiqué pour déterminer quels aspects doivent être changé et quels moyens permettront le mieux d'atteindre le(s) résultat(s) souhaité(s). Le changement résulte d'un processus planifié de dégel, mouvement et regel. De plus, cela devrait être fait par un processus collaboratif de recherche-action portant attention à utiliser des données valides, un choix éclairé et un engagement.

Concept dialogique


Le DO dialogique, d'autre part, a émergé de la confluence d'un nombre de concepts significativement différemment et de pratiques associés au changement organisationnel. Ceux-ci sont encore développés dans des combinaisons différentes, mais tous d'une façon qui suggére que le DO dialogique procède d'un état d'esprit différent quant au changement, même s'il adhère généralement aux mêmes valeurs et éthique sous-jacentes comme toutes les formes de DO.

Au lieu de méthodes de recherche-action diagnostiques, La DO dialogique met l'accent sur le discours, l'émergence et la générativité pour favoriser ou accélérer le changement. La générativité crée le changement en offrant aux gens de nouvelles images qui leur permettent de voir des choses anciennes de nouvelles façons, et de rendre de nouvelles actions disponibles qui ne pouvaient pas être conçues avant. L'émergence crée le changement en perturbant les modèles mentaux (patterns) stables et en créant des opportunités afin que de nouvelles pensées et actions émergent. Récit et discours créent le changement en modifiant les histoires et symboles que les gens utilisent pour donner un sens à eux-mêmes et aux situations dans lesquelles ils se trouvent.

Pour certains praticiens, cela signifie également concevoir les organisations comme en constante évolution où il n'est pas nécessaire d'utiliser un diagnostic ou des données rétroactives (data feedbacks) pour induire l'insatisfaction nécessaire pour dégeler et déplacer un système statique (voir pour exemple, Shaw, 2002, Holman, 2010, Marshak 2013a). Surtout quand on travaille avec de plus gros groupes, le rôle du consultant Dialogic OD est pas décrit comme un "facilitateur" comme c'est le cas dans DO diagnostique. Au lieu de cela, le consultant OD est décrit par certains comme chorégraphe ou scénique gestionnaire qui aide à créer un « conteneur » et conçoit et favorise les conversations entre les participants. De plus en plus, ce rôle du consultant dialogique est appelé « hébergement » (Brown & Issacs, 2005) ou « convoquer » (Neal et Neal, 2011). Un résumé des caractéristiques clés de Dialogic OD sont fournies dans le tableau 1 et une analyse plus approfondie description des différences entre diagnostic et dialogique OD peuvent être trouvés dans Bushe & Marshak (2009).

Mais surtout, les pratiques de DO dialogique partagent la plupart ou presque tout des valeurs sous jacentes du DO fondamental, c'est pourquoi nous le considérons comme une forme de DO et non comme un autre type de changement de paradigme. Ceux-ci incluent les valeurs démocratiques, humanistes, et d'enquête collaborative.

>Table 1 : les caractéristiques clés du DO dialogique

Influences importantes : DO fondatrice, construction sociale, sciences de la complexité, le tournant linguistique dans les sciences sociales, enquête appréciative, espace ouvert, entre autres.

Les organisations sont : des réalités auto-organisées et socialement construites créées, entretenues et modifiées par les récits, histoires et conversations dominantes à travers lesquels les gens donnent un sens à leurs expériences.

Théorie du changement : le changement émerge de perturbations qui modifient les conversations qui façonnent la fabrication de sens, la pensée et les comportements quotidiens.

Pratiques du changement : la co-enquête, la découverte collectiv et la générativité sont mises en avant pour favoriser ou accélérer le changement en impliquant des voix plus nombreuses et différentes, en modfiiant comment et avec qui les gens se parlent, et/ou en stimuler des images alternatives ou génératives pour façonner la façon dont les gens pensent les choses. L'accent est mis sur la modification des conversations pour changer les mentalités et les modes de pensée qui conduisent à de nouveaux comportements.

Rôle du consultant : Diffère quelque peu selon la taille du groupe et la nature de la tâche de changement. À un extrême, les processus de changement épisodiques de grands groupes, le consultant agit comme un architecte, concevant la nature des conteneurs qui accueilleront de nouvelles conversations et les processus qui soutiendront les changements positifs qui ressortent de ces conversations. A l'autre extrême, avec le coaching individuel ou en processus de changement continu en petit groupe, le consultant s'engage dans la fabrication de sens quotidienne du client en recherchant à modifier les récits et les discours dominants et ainsi favoriser l'émergence de différents modes de pensée et d'action.

Valeurs au cœur : démocratique, humaniste, enquête collaborative

Process du changement dans le DO dialogique


Les praticiens de DO dialogique opèrent à partir d'un état d'esprit différent de celui des consultants utilisant d'autres formes de DO. Les principales croyances sur le changement qui forment l'état d'esprit dialogique comprennent :
1. Le changement fait partie du processus continu (Weick & Quinn, 1999) d'auto-organisation (Jantsch, 1980; Olson & Eoyang, 2001) qui se produit dans tous les collectifs humains. Les nouveaux comportements et pratiques organisationnels résultent de processus émergents plutôt que dirigés. En d'autres termes, on ne planifie pas un projet de changement spécifique, mais on contribue au contraire à favoriser les conditions qui conduisent à de nouvelles façons de penser et de nouvelles possibilités (par exemple, Owen, 2008a ; Holmann, 2010 ; Shaw, 2002).

2. La « réalité » organisationnelle est une construction sociale qui émerge à travers des processus dialogiques. Quoi tout groupe particulier croit que c'est la "réalité", la "vérité", ou "la façon dont les choses sont", est créée, véhiculés et modifiés à travers des modèles mentaux, histoires, récits et autres symboliques interactions. Ainsi, comment les choses sont encadrées et dont on parle devient un élément important, sinon le contexte le plus significatif façonnant la façon dont les gens réfléchir et réagir à toute situation (par exemple, Cooperrider, Barrett et Srivastva, 1995)

3. Une prémisse centrale est que la langue fait plus que de simplement transmettre des informations. À la place le langage crée, encadre, soutient et transforme l'expérience sociale, façonne l'état d'esprit des membres de l'organisation, et influence le comportement organisationnel qui en résulte (par exemple, Barrett et al, 1995 ; Grant et Marshak, 2011)
4. Les récits sont des histoires cohérentes qui sont partagés par un groupe de personnes et expliquent comment les choses sont, cela les aide à donner un sens à leur monde, et fournit un rationnel pour les décisions et les actions. On suppose que dans toute organisation il existe une variété de récits différents sur les mêmes choses. Les consultants en DO dialogique ne font pas travailler à décider quels récits sont "correct", mais ils peuvent essayer d'aider les gens à regarder les conséquences des récits qu'ils tiennent, comprendre la variété des récits qui influencent les situations, reconnaître quels récits sont « privilégiés » ou supprimés, et/ou soutenir l'émergence de nouveaux récits (par exemple, Barry, 1997 ; Swart, 2013)
5. Les conditions dialogiques qui conduisent à l'émergence d'un changement comprennent la plupart ou la totalité des éléments suivants :
Perturber la réalité sociale dominante en ajoutant une diversité d'idées, de questions, d'acteurs, de processus,... à la situation existante. Cela introduit de nouveaux récits, histoires et perspectives à partir desquels de nouveaux accords sociaux sur l'état des choses, et quoi faire, peut émerger.
Créer un « conteneur » qui fournit les bons ingrédients et l'espace pour les participants pour enquêter ensemble, en faisant place à la fois aux expressions individuelle et collective à travers lesquels les vieux modes de pensée sont contestés, et de nouvelles possibilités émergent. Fournir des activités ou processus dialogiques spécifiques pour engager les participants dans des processus interactifs), destinés à créer les conditions dans lesquelles la pensée transformée va émerger.
Mettre l'accent sur la générativité plutôt que sur résoudre un problème ou améliorer un état actuel. Un processus génératif va produire de nouvelles idées. Une idée générative offre aux gens de nouvelles façons de penser et d'agir qu'ils n'avaient pas pu envisager avant et à partir de laquelle ils ont envie d'agir (Bushe, 2007, 2013). Les processus génératifs peuvent être des choses comme : confronter ou recadrer des manières dominantes de parler ou d'éprouver des choses; soutenir le rassemblement d'une diversité de participants et de leurs réalités sociales; créer de nouvelles images, language, ou des histoires qui ouvrent les portes à de nouvelles manières de concevoir une situation; et ainsi de suite. Il est important de noter que dans le DO dialogique, l'accent est de favoriser des conditions qui conduiront à de nouvelles façons de penser et de meilleurs résultats sans s'engager à des changements spécifiques comme c'est le cas dans les approches plus directives, planifiées.
Inviter la "personne entière" - pas seulement l'esprit, mais le physique, l'émotionnel, les aspects intellectuels et même spirituels de soi. Ainsi, les processus de changement emploient souvent plus que des mots et utilisent d'autres formes d'interaction telles que la musique, l'art, mouvement, et d'autres formes analogiques d'interactions.

En somme, un état d'esprit de DO dialogique suppose que les groupes et les organisations sont des réalités socialement construites, auto-organisées, qui sont continuellement créées, transmises et modifiées à travers des récits, des histoires, des images et conversations. Le rôle du consultant est d'aider à favoriser ou à accélérer de nouvelles façons de parler et de penser qui conduisent à l'émergence de possibilités transformatrices. C'est généralement fait en introduisant une plus grande diversité dans les interactions, en posant des questions génératives qui déplacent l'attention des problèmes vers les possibilités, favorisant un conteneur ou un espace pour avoir différentes conversations et héberger des interactions destinées à conduire à des résultats utiles.
Examinons maintenant plus en détail les méthodes et les pratiques qui découlent d'un état d'esprit en DO dialogique.

Pratiques de DO dialogiques


La pratique du DO dialogique diffère le long d'une ligne continue entre des pratiques de changement épisodiques jusqu'aux pratiques continues du changement. Une pratique de changement épisodique se concentre sur un ou plusieurs événements destinés à aider un groupe, petit ou grand, à se transformer d'un état semi‐stable à un autre. Une pratique continue du changement est basée sur un flux d'interactions destiné à apporter de petites modifications aux schémas ayant cours d'interaction ou d'auto‐ organisation qui, au fil du temps, s'accumulent dans un état d'être transformé.

Dans les deux cas, il est toujours nécessaire d'avoir une idée claire du sponsor qui a une certaine « propriété » du groupe ou organisation et qui emploie le Consultant en DO dialogique pour aider à favoriser le changement. En particulier lorsqu'il s'agit d'aborder des problèmatiques sociales complexes telles que l'éducation ou les soins de santé, les groupes de sponsors sont souvent composés de plusieurs organisations. Les sponsors ne savent généralement pas exactement quels changements sont souhaités ou comment les atteindre. Ils peuvent répondre à certains problèmes ou préoccupations, ou ils peuvent avoir une intention ou un résultat général qu'ils recherchent, mais ils ne savent pas exactement quel changement va résoudre le problème ou créer ces résultats. Pendant le processus d'entrée, le consultant DO dialogique travaillera avec les sponsors pour identifier, en général, leurs intentions et l'éventail des parties prenantes potentiellement impactées qui doivent donc être engagés dans le processus de DO dialogique. Ils peuvent décider ou non qu'il est important de créer un groupe de « planification » ou « d'accueil » qui représente en quelque sorte la gamme des parties prenantes pour aider à structurer l'effort de changement. Ceci est généralement plus important lorsque la cible de changement implique une problématique complexe, par exemple : la question des transports sur un territoire, dans laquelle il y a un désir d'engager un grand ou très grand groupe et en opérant à partir d'un état d'esprit de changement épisodique. Il est critique que le consultant DO et le sponsor conviennent des résultats attendus de l'effort de changement et pour le parrain/sponsor d'être capable et désireux de mobiliser le les ressources nécessaires, en particulier en temps, en argent et en engagement personnel, disponibles pour le projet.

Certaines méthodes de DO dialogique demandent aux participants de prendre conscience des histoires, des récits et des modèles de discours dans lesquels ils sont intégrés (par exemple, Oliver, 2005 ; Swart, 2013). D'autres ne le font pas (par exemple, Cooperrider, Whitney et Stavros, 2008 ;Owen, 2008b). Dans les deux cas, tous supposent que le changement exigera un changement dans les récits. Certains se concentrent principalement sur le changement de récit (e.g., Shaw, 2002; Storch & Ziethen, 2013), tandis que d'autres se concentrent à la fois sur les discours et les changements dans l'action qui émerge de cela (par exemple, Cooperrider, 2012 ; Nissen et Corrigan, 2009).

Comme DO diagnostic, DO dialogique implique à la fois interventions structurées (comme la recherche-action) et des interventions expérientielles (comme le processus de consultation). Dans ce qui suit, nous passons brièvement en revue les deux types de pratiques de DO dialogique.

DO dialogique structuré


Le DO dialogique structuré implique un ou plusieurs événements. Ces événements sont conçus pour que les relations soient améliorées pour permettre plus de créativité et d'engagement. Des images génératives et des questions sont utilisées pour susciter de nouvelles idées. Parfois, celles-ci sont déjà donnés par les dirigeants ou consultants, mais le plus souvent le processus doit stimuler des images génératives depuis le groupe ou l'organisation (voir Barrett & Cooperrider, 1990 et Bushe, 2013 pour exemples). En voyant des options d'actions qui ne leur étaient pas venus à l'esprit avant, de nouvelles façons de changer deviennent possibles. Les participants font des engagements personnels, volontaires envers de nouveaux comportements et projets. Après le(s) événement(s), les nouvelle façon de penser, de relationner et parler permettent aux gens de faire de nouveaux choix dans leurs interactions quotidiennes. Il peut y avoir des projets de groupe auto‐organisés stimulés par l'image générative, mais la transformation de la construction sociale de la réalité vient des participants qui développent différentes attitudes et hypothèses à mesure qu'ils donnent du sens aux changements dans leurs interactions quotidiennes.

Les pratiques structurées de DO dialogique, comme l'enquête appréciative, la recherche du futur et l'art d'agir ensemble (art of hosting), impliquent une séquence commune d'activités dans lesquelles le consultant en DO dialogique effectue la plupart, sinon la totalité, des étapes suivantes :

1. Aider les sponsors à articuler leur veut dans un futur concentré, possibilité manière centrée
le consultant en DO dialogique travaillera avec le sponsor, et peut-être un groupe pilote (hosting group), pour identifier le résultat souhaité de l'effort de changement et transformer cela en une image qui est susceptible de capter l'intérêt et l'énergie de ceux qui font partie du processus de changement. Typiquement, ceux-ci sont axés sur l'avenir, en ce sens qu'ils identifient un avenir souhaité, plutôt que d'identifier ce qui ne va pas avec le présent, et « centrés sur les possibilités » dans le sens où ils ouvrent des possibilités pour atteindre cet avenir souhaité plutôt que de focaliser la convergence sur une solution particulière. Parfois, ils seront décrits comme des thèmes, parfois comme des questions auxquelles il faut répondre.

2. Coacher les sponsors sur la façon de nourrir le changement émergent

Parce que le DO dialogique fonctionne sur des hypothèses d'émergence et construction sociale – très différent de l'image de planification et contrôle qu'ont la plupart des dirigeants de leur métier – les sponsors doivent être coachés sur la façon de nourrir le changement émergent. DO Dialogic suppose que chaque situation de changement est unique, et de par la complexité de la fabrication du sens humain, ce qui a fonctionné dans un groupe ou une organisation peut ne pas fonctionner dans un autre. Parce que chaque interaction est pleine de possibilités pour de nouvelle création de sens, les causes et les effets ne peuvent pas être prédits à l'avance dans le temps, il est donc inutile d'essayer d'identifier et de converger vers les « bons » changements. Dans de telles situations, la meilleure pratique de changement consiste à encourager une variété de changements, puis travailler avec ceux qui réussissent.

Dès le départ, les commanditaires doivent comprendre que le but de ces événements n'est pas d'identifier, de se mettre d'accord, puis de mettre en œuvre LE changement. C'est pour libérer, catalyser et soutenir la multitude de motivations et d'idées parmi les participants, au service de la transformation du groupe ou de l'organisation dans la direction souhaitée.
La conception du processus de changement doit garantir que deux choses essentielles se produisent :
1. Les personnes qui finiront par incarner et effectuer le changement sont engagés, avec les dirigeants / leaders et les autres parties prenantes, en discutant de ce qu'ils désirent créer et les changements qui peuvent amener ce résultat souhaité.
2. Les membres auto identifient, individuellement et en groupes, les changements dont ils veulent prendre la responsabilité.

Le résultat des événements sont des croyances, modèles mentaux et récits sur le groupe, altérés et sur ce qui est possible et souhaitable, et le lancement de multiples modifications par des individus et groupes engagés, sans beaucoup de tamisage par les leaders. Au lieu de cela, le tamisage se passe après les événements : ce qui semblait être de grandes idées tombent au bord du chemin pendant que d'autres prennent leur envol.

Dans un DO dialogique structuré, les résponsabilités clés du leader sont de :
identifier les résultats désirés dans des termes centés sur les possibilités
identifier les bons participants et les inspirer à s'engager dans l'évènement
participer pleinement aux évènements comme l'un des participants
payer attention aux idées et projets qui gagnent de la visibilité après l'évènement et prennent le groupe ou l'organisation dans la direction désirée
sourcer et amplifier de nouveaux comportements désirés
poser continuellement des questions génératives

3. Identifier et inclure les bonnes parties prenantes – mettre l'accent sur la diversité

De plus en plus, les praticiens insistent sur la besoin d'inclure toutes les parties prenantes qui font le système pour un en événements de DO dialogic réussi. » Cela peut entraîner des événements avec de grandes nombre de personnes – de plusieurs centaines à plusieurs milliers. Ce qui les différencie en tant que DO dialogique d'autres interventions de grand groupe est l'état d'esprit derrière leur pratique et les choix qui sont fait en conséquence. Holman (2013, p. 22) nous conseille de "...regarder au-delà des définitions Ce qui les différencie en tant que Dialogic OD d'autres interventions de grand groupe est le l'état d'esprit derrière leur pratique et les choix qui se fait en conséquence. Holman (2013, p. 22) nous conseille de "...regarder au-delà des habituelles définitions qui et quoi constituent un système. Pensez aux manifestants devant les portes du pouvoir. Que se passerait-il s'ils étaient invités à un dialogue exploratoire ? Faire de la place pour différentes perspectives tout en étant dans un conteneur en bonne santé ouvre la voie à l'engagement créatif." Weisbord & Janoff (2010) utilisent l'acronyme "ARE IN" pour définir qui doit être à des événements dialogiques : ceux qui ont autorité, ressources, expertise, information et besoin; auxquels Axelrod (2010) ajoute ceux qui s'y opposent, et d'ouvrir aux volontaires - tous ceux qui veulent venir. habituelles de qui et de quoi constitue un système. Pensez aux manifestants devant les portes du pouvoir. Que se passerait-il s'ils étaient invités à un dialogue exploratoire ? Faire de la place pour différentes perspectives tout en étant en bonne santé le conteneur ouvre la voie à la créativité engagement." Weisbord & Janoff (2010) utilisent l'acronyme "ARE IN" pour définir qui doit être à des événements dialogiques : ceux qui ont autorité, ressources, expertise, information et besoin; pour auquel Axelrod (2010) ajoute ceux qui s'y opposent, et s'ouvrir aux bénévoles - tous ceux qui veulent venir.

Il ne suffit pas d'identifier les bonnes personnes ; ils doivent être invités à des événements d'une manière qui les attire à venir. Les commanditaires peuvent avoir le pouvoir d'obliger certaines personnes à y assister, mais probablement pas toutes les personnes qui sont des parties prenantes essentielles aux changements à apporter. Leur volonté de participer sera influencée par la manière dont ces événements sont encadrés et la manière dont ils sont invités – un travail clé de commanditaires. En insistant sur la nécessité « d'élargir le cercle de l'engagement », Axelrod (2010) par exemple, décrit l'utilisation de réunions en petits groupes entre les événements pour accroître la participation.

4. Concevoir et héberger les conversations

Ce qui différencie le plus les méthodes de DO dialogiques sont les suggestions qu'elles offrent sur la façon de concevoir et d'accueillir des conversations. Que ce soit en petit groupes ou en grandes communautés, il peut s'agir d'un ou d'une série d'événements. Malheureusement, l'absence d'un "récit de DO dialogique" cohérent a conduit les praticiens en DO dialogic à être principalement connus par la méthode qu'ils utilisent. En conséquence ils sont souvent considérés comme des fournisseurs de Enquête Appréciative ou Open Space ou World Café (et ainsi de suite) et employés par des organisations pour gérer ces processus plutôt que de consulter à un niveau stratégique pour un effort de changement complet.

Peut-être que le récit émergent sur le DO dialogique en tant qu'approche distincte les aidera à sortir de ce piège - en particulier si les points forts, opportunités et limites de la variété de l'offre de méthodes de DO dialogique peut être mieux compris.

Un domaine d'accord commun en dialogique pratique est la nécessité de garantir la capacité des participants à s'engager dans des conversations inclusives avant d'entrer dans le vif du sujet du changement. Bushe (2002) décrit cela comme la nécessité de déplacer un groupe, grand ou petit, d'un état pré‐identitaire à un état post‐identitaire – qui est de partir de l'endroit où les gens ne s'identifient pas avec le groupe à l'endroit où ils le font. L'art de recevoir insiste sur le besoin d'« accueil », en particulier lorsque les groupes sont très diversifiés (Brown & Isaacs, 2005). C'est élaboré plus longuement dans la description de Holman (2010) de créer des opportunités d'expression individuelle et de connexion.

Un autre domaine d'accord est la nature de "accueillir" des événements de DO dialogiques, en particulier lorsqu'elles impliquent de grands groupes. Les événements sont conçus afin que les gens puissent interagir de manière productive sans le besoin de « facilitation » (Weisbord, 2012). Cela passe souvent par une série de conversations structurées par des questions spécifiques conçues pour être génératives au maximum (par exemple, Bushe, 2007 ; Vogt, Brown & Issacs, 2003), bien que cela puisse aussi impliquer des processus d'auto-organisation où les participants identifient les conversations qu'ils veulent avoir, comme dans l'Open Space (Owen, 2008b).

Une image commune chez les praticiens en DO dialogique, est celui de « contenant ». "En tant qu'hôtes, notre travail n'est pas d'intervenir, mais plutôt de créer un conteneur - un espace hospitalier pour travailler avec tout ce qui se présente. (Homan, 2013, p.22). Bien que certains travaux aient été effectués par Issacs (1999) et Bushe (2010) pour clarifier ce qu'est un conteneur et comment les bons sont créés, l'idée d'un contenant est encore une image générative plus qu'un ensemble de principes et lignes directrices bien élaborés.

Récolter pour l'action

À un moment donné, le processus DO dialogique change des conversations au lancement de l'action. Dans un petit groupe cela pourrait ressembler à des accords entre les membres d'agir différemment, ainsi que différentes choses que les gens disent et font dans leur travail dans les jours suivants. Quelques pratiques dialogiques se concentrent sur un processus d'enquête à ce point, dans le sens de réfléchir sur et donner un sens à la variété des conversations et des expériences qui se sont produites au cours des événements pour donner des orientations pour aller de l'avant (par exemple, Holman, 2013, Nissen et Corrigan, 2009). Certaines se concentrent sur la préparation des gens au lancement de nouvelles initiatives stimulées par le(s) événement(s) (par exemple, Bushe, 2013 ; Cooperrider, 2012). La pratique varie considérablement parmi les praticiens en DO dialogique, et est affecté par l'intention de l'initiative, ainsi que les attentes et la culture du groupe ou de l'organisation. Plutôt que d'essayer de faciliter la convergence, les praticiens peuvent concevoir dans le processus des activités à travers lesquelles des décisions collectives émergeront probablement. Souvent, plutôt que de s'attendre à un accord collectif sur l'action, ils peuvent également rendre visibles des idées ou des projets que les gens s'engagent à poursuivre. Additionnellement, les gens peuvent discuter de la façon dont ils pourraient agir différemment et sont ensuite encouragés à agir sur ce qu'ils trouvent personnellement le plus pertinent et significatif. Ce qui se passe après les événements est aussi crucial pour la quantité et la qualité du changement générées, que la qualité des événements eux-mêmes. Le leadership est essentiel NON PAS pour définir et diriger le changement, mais en reconnaissant les petites et importantes opportunités de changement et à travailler pour les amplifier en grands changements importants. La quantité de changement dépend de la quantité d'individus non dirigés et de groupes sélectionnés agissant simplement différemment, par eux-mêmes. Ils font des choix quotidiens différents au travail compte tenu des nouvelles réalités qui ont émergé au cours de l'événement dialogique. Des projets spécifiques peuvent nécessiter plus d'action coordonnée entre l'équipe, l'organisation, et/ou des membres de la communauté, et dans certains processus de DO Dialogic les changements importants proviennent de projets qui sont lancés pendant les événements. Cependant, les résultats les plus transformationnels viennent rarement des projets, ils viennent des gens qui parlent et pensent différemment du quotidien.

Après les événements, le changement est facilité par tous ceux qui participent au suivi des changements en cours et aider les sponsors à reconnaître et amplifier les changements souhaités. Souvent, pour que le changement s'enclenche, les sponsors doivent faire attention à ce qui fonctionne et faire des changements à l'infrastructure du groupe ou de l'organisation et aux processus opérationnels nécessaires pour pleinement soutenir ces changements.

Les processus structurés de DO Dialogic fonctionnent avec des groupes petits et grands dans un orchestre d'événements séquencés destinés à faire changer le récit, à créer ou travailler avec des images génératives et perturber les modèles mentaux (patterns) pour soutenir l'émergence de changements productifs. Mais le consultant en DO dialogic peut également travailler de nombreuses manières moins structurées, en s'engageant avec les interactions quotidiennes d'un système client, et nous passons à une brève description de cela.

Consultation par processus dialogique

L'un des fondements du développement organisationnel est le concept et les méthodes de consultation de processus, en particulier par opposition à consultation d'experts, où le consultant reste principalement hors du "quoi" tout en aidant le client à mieux comprendre le « comment ». Comme défini par Schein, « la consultation de processus est un ensemble d'activités de la part du consultant qui aider le client à percevoir, comprendre et agir sur les événements de processus qui se produisent dans l'environnement du client » (Schein, 1969, p. 9). Schein s'est concentré principalement sur ce qu'il considérait être les processus humains les plus cruciaux pour une performance efficace de l'organisation : 1) la communication; 2) rôles et fonctions des membres ; 3) résolution de problèmes et prise de décision en groupe ; 4) normes du groupe et croissance du groupe ; 5) leadership et autorité; et 6) coopération et compétition intergroupes.
Les Processus de consultation en DO dialogique s'appuie sur l'idée fondamentale d'aider les clients à mieux percevoir, comprendre, et agir sur les événements des processus, mais se concentre sur les « processus dialogiques » impliquant l'émergence, la construction sociale, la générativité et la fabrique de sens de l'organisation plus que sur les processus interpersonnels et de groupe décrits par Schein.

Processus dialogiques

Il existe une gamme de processus discursifs à laquelle une consultation par processus dialogique peut s'intéresser. Celle-ci inclue :
1. Les processus de communication, comme ceux identifiés par Schein, qui sont principalement concentrés sur qui transmet quelle information à qui, et de quelles manières.
2. Identification des récits dominants et influents façonnant la façon dont les gens pensent et agissent. Un exemple est l'influence des récits sur l'importance de la « valeur actionnariale » ou le «résultat financier» durant la considération des options et des choix qui en résultent. Cela inclut également la prise en compte des processus dialogiques qui renforcent ces récits et/ou exclut des histoires alternatives.
3. Examen de la façon dont les différents récits, scénarios, textes organisationnels à un niveau de l'organisation (par exemple au siège), affecter un autre niveau de l'organisation (par exemple sur le terrain). Cela peut inclure, surtout, les considérations sur le pouvoir et qui gagne et qui est désavantagé par la situation actuelle ou les récits "privilégiés".
4. Attention aux manières dont les conversations qui diffèrent de celles qui incarnent la sagesse actuelle sont restreintes ou encouragées, par exemple la mesure dans laquelle une diversité des participants et des points de vue sont inclus ou exclus des décisions organisationnelles clés.
5. Attention à la façon dont les conversations se déroulent ou émergent : la séquence de ce qui est discutée et de quelles manières et comment cela peut influencer la pensée et les émotions des participants.
6. Prise en compte des processus de générativité, surtout comment favoriser de nouvelles images qui influencent la construction et la reconstruction de la réalité sociale.


Dans l'état d'esprit du consultant en processus dialogique, le comportement organisationnel n'est pas créé uniquement par l'échange objectif d'informations. Il est créé par le soi et socialement construit par les images et les récits que les gens ont de leur situations, par la fabrication de sens ayant cours avant, pendant et après les événements, et dans quelle mesure ces choses limitent ou nourrissent la générativité et l'émergence de nouvelles possibilités. Il est également créé par des changements dans les relations et les réseaux entre les personnes de l'organisation et les nouvelles possibilités qui sont créées lorsque de nouvelles personnes sont incluses dans les conversations, de nouvelles connexions sont établies, et les anciennes relations sont recadrées.

2 Approches de la consultation en processus dialogique

Il existe un large éventail d'activités qui pourraient être considérés comme des engagements dans des processus dialogiques. Ceux-ci peuvent être triés en mentalités et pratiques du plus épisodique au changement continu. Les pratiques épisodiques visent à déstabiliser des modèles semi-stables et générer de nouvelles possibilités ou nouveaux modèles. Les pratiques continues visent plutôt à modifier ou à amplifier les processus discursifs en cours pour encourager l'émergence de nouvelles possibilités. Bref, les deux les types sont :
1. CP (Consultation par processus) dialogique et changement épisodique impliquent des interactions avec des individus ou des équipes où des mentalités potentiellement limitantes sont identifiées et confrontées à des récits, des histoires, des métaphores, images, slogans, etc. pour générer de nouvelles réflexions et possibilités. Ce type de CP dialogique est largement pratiquée, mais peut-être avec moins de visibilité ou de clarté dans la communauté élargie du DO sur ce qui est fait et pourquoi. Les méthodes de CP dialogique basées sur des concepts épisodiques de changement ont tendance à utiliser des moyens basés sur le langage pour promouvoir la reconnaissance des schémas limitants, suivie de restructuration cognitive pour favoriser la générativité, et de l'émergence de nouvelles façons de penser et d'agir. Quelques exemples de façons dont cela est fait est en demandant à des individus ou des équipes d'écrire ou de réécrire des scénarios sur leur situation (Inman & Thompson, 2013 ; Oswick et al. 2000); introduire de nouveaux mots, phrases ou images pour induire de nouveaux schémas de pensée (Storch et Ziethen, 2013); écouter et confronter des métaphores conceptuelles ou histoires qui limitent implicitement les possibilités et le choix (Marshak, 2013b ; Oliver et Fitzgerald, 2013) ; ou demander à un individu ou à une équipe de dessiner ou sculpter leur situation puis raconter l'histoire de ce qui se passe et peut-être de ce qu'ils auraient voulu voir se produire (Barry, 1994). Dans toutes ces approches de CP dialogique, les méthodes pour reconnaître comment les récits actuels, les discours et les conversations créent des modèles stables de possibilités limitées, puis cherchant à susciter un nouveau langage et de nouvelles histoires pour encourager de nouvelles possibilités, sont employées. Par exemple, un client qui n'était pas conscient qu'il discutait continuellement de leur situation en des termes qui impliquaient qu'ils étaient seuls sur les lignes de front d'une guerre a vu cette imagerie avec l'invitation d'envisager d'autres scénarios possibles pour conceptualiser leur situation.
2. La CP dialogique et le changement continu impliquent des interactions non structurées et souvent continues avec un individu, une équipe ou un groupe plus grand où l'intention est de changer les conversations et schémas conversationnels (qui, quoi, quand, où, comment) et ainsi favoriser l'émergence auto-organisée de nouveaux modèles, engagements et idées. Ce type de CP dialogique est moins connue aux USA et peut-être moins pratiquée, bien que son utilisation se diffuse. Basé sur les notions de complexité, de fabrication de sens, d'émergence et d'auto‐organisation, ces activités en processus dialogique présument que les relations et les organisations se recréent continuellement à travers les conversations en cours qui se produisent à tout niveaux et dans toutes les parties de l'organisation, (Goldsmith, Hebabi et Nishii, 2010 ; Shaw, 2002). Tout changement dans la nature de ces conversations, par exemple, les participants, les accents, ou les modèles, encouragera des changements progressifs qui incitent les groupes à s'auto‐organiser de façons différentes et nouvelles. Il n'y a pas d'utilisation d'événements structurés spéciaux pour passer d'un état actuel à un état futur plus désiré (Ray et Gopelt, 2013). Au lieu de cela, le consultant rejoint une organisation supposée être en devenir continuellement, et cherche à accentuer les différences par rapport à tout modèle dialogique qui peut être bloquant ou limiter la capacité d’évolution de l’organisation, ou pour que de nouveaux modèles émergent. Par exemple, en décrivant une intervention de processus dialogique avec un groupe de cadres bloqués en essayant de déterminer le retour sur investissement (ROI) de certains efforts de changement, Ray et Goppelt expliquent, “...(L)e puissant discours de ROI a passé sous silence un aspect de l'expérience des gens d'un changement positif, à savoir les histoires anecdotiques de transformation qu'ils utilisaient pour prendre des décisions, se motiver eux-mêmes et les uns les autres à agir. En questionnant la légitimité du discours sur le ROI, nous avons pu aider à amplifier un ensemble marginalisé et important de croyances sur la façon dont le changement se produit dans cette organisation » (p.43)


Quand le DO dialogique est-il le plus pertinent ?


Le développement continu et la diffusion d'approches et méthodes qui peuvent être considérées comme des DO dialogiques a également soulevé des questions sur le moment où elles doivent être utilisées en plus ou à la place d'autres méthodes de DO. Parce qu'un récit de DO dialogique n'est que récemment apparu il n'y a que quelques tentatives de réponses à ces questions importantes.

La première réponse à la question est à la fois philosophique et personnelle, et implique qu'il s'agit d'un question d'orientation du consultant et non de choix situationnel proprement dit. En termes simples, si la vision du monde sur les organisations et le changement de quelqu'un est en accord avec les prémisses associées au DO dialogique, alors cette approche sera suivi. Inversement, d'autres visions du monde aboutissent à d'autres formes de DO. Le choix sélectif est une option uniquement lorsque le consultant estime que les prémisses et les pratiques de DO Dialogic pourraient mieux convenir dans certaines situations que d'autres, tandis que d'autres formes de DO pourraient être des choix plus judicieux avec d'autres circonstances. Il y a eu quelques spéculations sur le moment où de telles conditions pourraient s'appliquer, mais aucune étude pour confirmer celle-ci. Les deux principaux axes de discussion sur les facteurs situationnels influençant quand différentes formes de DO pourraient être applicables suggérent des modèles de contingence et/ou mixtes (blended).

Les considérations de contingence pour l'utilisation de méthodes dialogiques de DO impliquent certains « discernements » sur la nature de la situation actuelle par le consultant et le client, et précisément dans quelle mesure les conditions et les résultats souhaités sont plus conformes aux prémisses et pratiques associés au dialogique ou à d'autres approches de DO. Le modèle Cynefin (Snowden et Boone, 2007) propose une suggestion sur la façon dont un tel modèle de contingence de DO pourrait évoluer.

Dans le modèle Cynefin, le processus de prise de décision approprié dépend de la qualité de compréhension des relations de cause à effet. Dans toute situation de décision spécifique, il y aura probablement des « caractéristiques » multiples de décision et le modèle soutient que ces caractéristiques nécessitent différents processus. Il y a cinq caractéristiques. Dans une simple décision où les relations de cause à effet sont connues, les bonnes pratiques peuvent être déployées en réponse aux situations. Dans une décision compliquée, la causalité n'est pas initialement connu mais peut être comprise par une enquête diagnostique conduisant à une réponse suffisamment bonne. Dans une décision complexe, les relations de cause à effet ne sont pas connues, sauf rétrospectivement, et des réponses émergentes sont nécessaires : premièrement expérimenter des changements possibles à travers des enquêtes, puis sélectionnez celle(s) qui atteignent le mieux l'objectif. Dans une décision chaotique, il n'y a pas de capacité à comprendre les relations de cause à effet, donc de nouvelles réponses basés principalement sur l'intuition sont la meilleure option. Enfin, il n'y a pas d'options de leadership claires dans des situations de désordre complet.

Etendre le modèle Cynefin aux situations de DO suggère que les prémisses et les méthodes associées à des diagnostics plus fondateurs de formes de DO incluant une étape formelle de diagnostic, les interventions « en cascade », etc., pourraient être plus applicable pour des prises de décisions Simples et Compliquées, alors que bon nombre des prémisses et méthodes associées au DO dialogique peut avoir plus de sens lorsque des décisions chaotiques et complexes sont nécessaires, en particulier quand des réponses génératives sont nécessaires. C'est encore un cadre approximatif, mais il est évocateur d'un façon contingente de penser quand et où utiliser la dialogique ou d'autres formes de DO.

La troisième réponse considère la possibilité d'approches mixtes qui combineraient les deux le Dialogique et d'autres formes de DO dans la même mission de conseil. Cela se produit généralement de manière séquentielle (par exemple, d'abord un diagnostic approche suivie d'une approche dialogique) et, comme le modèle de contingence, dépendrait en partie de la présence ou l'absence de certaines conditions.

Une discussion sur un modèle mixte (Gilpin‐ Jackson, 2013) soutient que les principales considérations sont de savoir si la situation a une complexité faible ou élevée combinée au niveau de préparation managériale à conduire le changement. Un faible niveau de préparation serait un sujet de préoccupation, mais pas un leadership pleinement engagé qui pourrait avoir besoin de données ou de rationalisations prouvées pour conduire le changement. Un haut niveau serait un engagement total des dirigeants désireux de participer activement à un processus plus émergent de découverte. Cela conduit à la réponse contingente d'utiliser le DO Dialogique lorsqu'il y a une grande complexité et une grande disposition à diriger le changement et à utiliser d'autres approches DO lorsqu'il y a à la fois une faible volonté de changement et une faible complexité. La réponse mixte se produit dans une "zone grise" lorsque il y a une faible préparation et une grande complexité. Dans le cas Gilpin‐Jackson d'une situation très complexe avec une faible préparation du leadership, d'abord une approche diagnostique a été utilisée pour gagner en légitimité et en acceptation, et après le succès de cette approche, des méthodes dialogiques ont été utilisées pour favoriser l'émergence d'une nouvelle pensée pour répondre à la complexité de la situation.

Voici quelques pistes de réflexion sur la question de quand et comment utiliser les DO diagnostic et dialogique, et nous attendons beaucoup plus de réflexion et d'écritures sur ces questions dans l'avenir.

Conclusion


Certaines des pratiques de DO Dialogiques référencées ici ne sont pas nouveaux, mais dans de nombreux endroits, ils sont encore décrit et compris depuis le récit fondamental du DO qui tient les organisations comme des systèmes ouverts dont la santé doit être diagnostiqué par la recherche-action et les changements apportés par l'application de connaissances en sciences du comportement. C'est une façon penser à eux, mais nous espérons que le «  DO dialogique » sera une image générative, qui encourage de nouveaux cadres de réflexion sur le DO et encourage de nouvelles théories et pratiques de développement de l'organisation qui émergeront.
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
  • Autre
Auteur.trice(s) de la ressource yann le beguec
Licence d'utilisation la ressource Licence non-libre
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Encourager les contributions

Description de la ressource Pour initier une dynamique coopérative (et même la prolonger) qui s'appuie sur des participations volontaires, il est important de valoriser la moindre contribution. Par exemple citer tous les contributeurs du projet, même ceux qui n'ont eu qu'une participation très minime (apologie du renforcement positif).
Il n'y a pas de mal à se faire plaisir !
Par ailleurs, il peut être très utile pour un animateur de réseau de bien connaître les contributeurs éventuels pour repérer le chemin entre leurs préoccupations et le projet.
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource Outils-réseaux
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Faire briller la lumière

Description de la ressource Ne pas :
  • faire aux autres ce que l’on ne voudrait pas qu’elles/ils nous fassent.
  • Parler pour blesser, par haine, par méconnaissance
  • Prendre personnellement la parole des autres
  • Juger avant de comprendre (comprendre ne veut pas dire excuser, ni justifier ce qui a été fait, dit)
  • Prétendre détenir la vérité
  • Se satisfaire de l’à-peu-près
  • En vouloir à l’autre à priori
  • Être motivé•e par la domination, le pouvoir
  • Avoir peur de l’autre avant de le connaitre
  • Agir sans réfléchir et réfléchir sans agir
  • Attaquer l’autre sur ce qu’elle/il est mais bien sur ce qu’elle/il pense.
  • Humilier l’autre

Être :
  • attentif•ive à soi et aux autres
  • bienveillant•e envers soi et les autres
  • respectueux•euse
  • curieux•euse
  • ouvert•e d’esprit
  • à l’écoute de soi et des autres, de son bien être et celui des autres
  • en capacité de dire (ses émotions, ses idées, ses réflexions, ses besoins, ses attentes,…) et de permettre à l’autre d’en faire de même,
  • en capacité de se remettre en question, de se mettre en mode recherche-action et d’accorder à l’autre d’en faire autant
  • en capacité d’écouter, d’entendre la parole de l’autre et de demander à l’autre de garantir la même chose
  • prêt•e à se surprendre, à être surpris•e par les autres et à surprendre les autres
  • prêt•e à reconnaitre ses erreurs, ses torts et ouvrir un espace dans lequel l’autre peut en faire autant
  • cohérent•e
  • vigilant•e à ce qui se passe autour de soi

Au final :
  • oeuvrer pour faire que notre monde soit plus juste, plus résilient, plus symbiotique, plus écologique, plus durable, tourné vers le bonheur, la paix, les communs, le partage.
  • leur offrir le meilleur de nous pour qu’en retour elles/ils nous offrent le meilleur d’elles/d’eux.
  • faire briller notre lumière et celle des autres.
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • Autre
Auteur.trice(s) de la ressource Clément Charleux
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Faire l'effort d'améliorer et prendre en compte le monde réel

Description de la ressource Une des limites au partage des richesses d'un groupe et leur réutilisation, c'est leur fragmentation. Si chaque effort de partage se limite à la mise à disposition de ressources déjà existantes ailleurs, alors ce partage n'a que peu d'impact. Mieux vaut dès que possible prendre le temps de d'améliorer des contenus mis à disposition par d'autre en y mêlant ses ressources propres.

Deux éléments viennent limiter l'amélioration de contenus existants : l'ego et le flemme. Il est toujours moins évident de satisfaire son besoin de reconnaissance lorsque l'on ne crée pas quelque chose de nouveau mais que l'on se contente d'améliorer à la marge quelque chose d'existant. Pour favoriser la contribution à de l'existant, nous devons veiller à bien garder trace des contributeurs (auteurs) afin que chacun puisse bénéficier de la notoriété de la ressources produites. Il est également plus complexe de repartir d'un contenu existant, puisqu'il sera organisée selon la pensée de son auteur. Repartir d'une base existante nécessitera donc nécessairement un effort supplémentaire pour s'imprégner de la ressource avant de pouvoir y contribuer.

Si la contribution à de l'existant peut paraître difficile, c'est à ce niveau que l'intérêt du partage se fait réellement sentir. C'est lorsque plusieurs sources de contenus s'assemblent que la ressource devient réellement réutilisable. Plus il y a de sources, plus la richesse partagée est dé-contextualisée et plus elle est largement ré-appropriable par d'autres.

Arrivé ici et malgré tout ce qui a été dit sur la compostabilité, revenons à la nature et rappelons nous qu'avant de penser ré-emploi, l'enjeu est d'abord de ne pas surproduire. Si c'est grâce au numérique et au partage de connaissance rendu possible par ce biais que nous pouvons transposer la notion de compost vivant à l'univers des projets; il ne faut pas oublier que nous vivons avant tout sur une planète vivante elle aussi. Cela nous amène nécessairement à considérer l'impact du partage de connaissance sur l'écosystème naturel qui nous permet de vivre. La partage numérique de connaissance a des externalités négatives colossales en terme de consommation d'énergie et de ressources naturelles (minerais notamment).

La prise en compte de l'impact du partage de connaissance immatériel sur le monde physique qui nous entoure rend encore plus indispensable nos capacités :
  • A adopter une culture commune du partage à même de constituer des réseaux de connaissances interconnectés qui ne nécessite pas de les dupliquer (interopérabilité)
  • A constituer des communauté thématiques pour contribuer à des bases de connaissance communes (sur des sujets non-émergeant notamment)

Pour aller plus loin : « Technologie numériques et environnement » par Cédric Gossart et René Garello
Thématique de la ressource
  • Compostabilité des projets
Auteur.trice(s) de la ressource Romain Lalande
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Faire vivre de petites expériences irréversibles de coopération

Description de la ressource Un grand voyage commence par de tous petits pas.
Même s'il semble que la coopération soit une composante majeure de l'animal humain, quelques siècles de "saine concurrence", de "il ne faut pas copier", de "pour exister, ne doit rien à personne"... handicapent les humains qui s'y frottent. Il convient donc de, petit à petit, ré-instiller la dimension coopérative.
Tout changement est un processus de rupture qui demande un basculement dans les représentations, les idées, les méthodes des individus.
Pour qu'un réseau se mette à coopérer, il faut provoquer ces ruptures, ces basculements qui sont souvent irréversibles : nous proposons pour cela de faire vivre de petites expériences irréversibles de coopération :
  • Lever un menhir, 340 bonshommes qui tirent dans des sens différents mais pas trop fort : super comme expérience mais il faut avoir l'occasion.
  • Prendre des notes à plusieurs en même temps et sur une même page (avec Etherpad, Google doc ou Gobby : outils qui permettent de co-rédiger en ligne un texte), plus simple que lever un menhir mais bien efficace.
  • Animer un débat en utilisant des cartes heuristiques (Freeplane, Freemind, Xmind...) vidéo-projetées en direct, technique qui permet de visualiser d'un coup d'oeil toutes les idées du groupe et on passe d'une logique linéaire à une navigation par idées qui peut s'adapter au public (on peut facilement ajouter de nouvelles idées).
  • Faire faire et valoriser la rédaction de synthèses de listes de discussions (par exemple, au sein du réseau Tela Botanica, les membres du réseau discutent parfois sur les listes et forums de sujets très pointus. Celui qui a initié la discussion doit réaliser la synthèse. Il y a un classement des synthèses des listes de discussion suivant qu'il s'agit d'un simple copié-collé, ou d'une rédaction plus organisée).
  • Mettre du contenu imparfait, à corriger : n'écoutant que leur bravoure pour défendre la pureté de la Langue, ceux qui hier encore freinaient des quatre fers à l'idée de participer sur un outil informatique passent la barrière technique et corrige les fautes ! (cette astuce est encore plus efficace quand la faute porte sur le nom d'une personne : au souci de l'orthographe irréprochable, s'ajoute l'aiguillon de l'ego...).
  • Faire des jeux coopératifs : par exemple le jeu du Tao, ou jeux coopératifs en animation collective sur un site sur la non-violence.
    • ...
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource Outils-réseaux
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Faut-il toujours coopérer ?

Description de la ressource Surtout pas toujours coopérer !

1 - Avez-vous du temps ?


Pour coopérer il faut du temps pour démontrer collectivement le besoin, se connaître, négocier, échanger, partager... Donc si vous devez, avec un groupe qui ne se connaît pas du tout, réaliser un truc pour hier... plutôt être bien directif et préparer proprement le chantier. Par contre, un groupe qui a l'habitude de coopérer (est persuadé de l'intérêt, connaît les modalités et les outils) pourra, sur un temps bref, mobiliser le savoir-faire collectif acquis sur la durée. Donc autant s'habituer à coopérer par temps calme avant de pouvoir mobiliser ces nouveaux pouvoirs acquis par gros temps.

2 - Etes-vous prêts à partager le pouvoir ?

Passer du "je" au "nous" n'est pas forcément évident pour des individus sélectionnés sur leur capacité à exister seul, à penser seul, à décider seul... pour les autres et pour leur bien...
Pour certains, partager ses pouvoirs, passer d'une logique d'expertise individuelle à celle d'intelligence collective est simplement impossible. Mon expertise me permet d'exister au dessus des autres, de valider leurs faits et gestes, coopérer me fait exister avec les autres, ma fierté s'incarne diluée dans notre production collective. Dans certains groupes et avec certaines personnes, le chantier est quasi psychanalytique avant d'imaginer pouvoir un jour coopérer.


3 - Etes-vous prêts à partager vos idées ?

Si la majorité des composantes de votre groupe n'est pas prête à partager infos, idées, ressources parce que "je ne souhaite pas que mon idée soit utilisée par d'autres", "je ne souhaites pas que mon idée soit modifiée", "je ne souhaite pas que mon idée m'échappe"... Nous vous conseillons de revenir à des fondamentaux et prendre le temps de discuter ratio avantages/inconvénients à faire ensemble, à coopérer, plutôt qu'à ne pas le faire. Et s'ils continuent à vouloir exister seuls, pousser le trait en leur faisant vivre une "petite expérience réversible de solitude".


4 - Plus prosaiquement

Si l'on regarde plus précisément les différents tempos d'un projet, il serait illusoire et pénible de coopérer sur tout et tout le temps. Par contre, clarifier et discuter avec le groupe quelles sont les grandes étapes du projet et comment elles sont gérées permet d'avancer à la mesure du groupe, en instillant un peu plus de coopération lors de certaines phases et un peu moins dans d'autres.
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource Outils Réseaux - auteurs ebook
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Favoriser l'implication des participants dans une réunion

Description de la ressource La première étape pour s'assurer que les gens vont pouvoir s'impliquer c'est qu'ils aient connaissance de la réunion ! Et suffisamment à l'avance pour pouvoir organiser leur venue.
La date peut même être choisie collectivement via un sondage de date (framadate) à créer et proposé bien à l'avance.

Vous veillerez ensuite à donner les informations nécessaires :
  • Envoyer les éventuels documents support en amont
  • Rappeler ce qu'il s'est passé depuis la réunion précédente, en se réjouissant des avancées
  • Récapituler ce qu'on a à faire dans cette nouvelle réunion et quel espace de créativité les participants peuvent investir
  • Être clair sur ce qui doit absolument être préparé en amont et ce qui est optionnel en fonction du temps disponible
  • Rendre visible les idées, propositions, suggestions de tous permet une transparence et ainsi donne envie de prendre part à la co-construction


Le contre-exemple
"- tu n'es pas venu à la réunion collaborative ce matin sur la méga-décision qui va changer nos vies
- ah c'était ce matin ? j'étais pas au courant
- ben si on a reçu un message sur framatruc hier à 23h"
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
Auteur.trice(s) de la ressource Louise Didier
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Fil rouge des 5 étapes de la vie d'un groupe

Description de la ressource Infographie en CC by SA réalisée par Alexandra Steenhoudt représentant les 5 étapes de la vie d'une groupe


On oublie parfois qu'il y a des étapes importantes à consolider avant de travailler sur un projet commun et tout au long de la vie du collectif, surtout si celui-ci a vocation à être pérenne dans la durée.

Voici quelques questions à se poser pour vérifier que les bases de votre collectif / votre équipe/ votre réseau sont posées :

- L'Interconnaissance : les personnes impliquées dans le groupe/l'équipe/la structure se connaissent'elles ? Y a-t'il un endroit où les personnes (et non les structures) faisant partie du groupe sont identifiées ? Peuvent'elles se contacter ? Leur rôle est'il précisé ? La création de liens entre ces personnes est'elle favorisée ?
Idées: Mettre en place un trombinoscope et ritualiser des moments conviviaux réguliers.

- La raison d'être partagée : l'utilité du groupe et donc les besoins auxquels il répond sont'ils partagés ?
Idées : clarifier et questionner régulièrement la raison d'être, valider un socle de valeurs communs.

- L'attention à chacun.e : les attentes et besoins personnels de chacun sont’ils pris en compte ? Le groupe apporte t'il à tou.tes un retour jugé satisfaisant par rapport à l'investissement personnel (monté en compétences, sentiment d'utilité, rencontres, réseau, gain de temps par ailleurs etc.)
Idées : mettre en place des accords de groupe, ritualiser des moments pour expliciter et partager les besoins individuels, créer un lieu et/ou des moments d'échange de bonnes pratiques, de bons plans, d'entraide.

Ces 3 piliers que sont l'interconnaissance, la raison d'être partagée et l'attention à chacun.e par l'entraide et la réponse aux besoins individuels vont faciliter l'implication ainsi que la mise en place et l'animation du projet commun en lui-même.


C'est seulement ensuite que vient la phase du projet commun. Cette phase est la plus complexe car c'est ici que se joue :

- le choix et la priorisation des missions et des actions : quelles sont nos missions ? quelles actions souhaitons-nous mettre en oeuvre ? quel est le contexte ? à quelle finalité allons-nous réponde ?
Idée : partager une vision collective de l'environnement interne et externe du projet (ex: tous dans le même bateau) partir des valeurs pour en définir les missions et les actions à mener (ex: mandala stratégique), prioriser les actions selon leur efficience (ex: matrice impact/effort)
- la gouvernance et le mode d'animation du projet : qui fait quoi ? qui décide de quoi ? jusqu'où souhaite t'on aller dans la coopération et l'agilité versus la planification et la répartition des tâches ?
Idée : avoir une connaissance et une compréhension collective des modes collaboratifs versus coopératifs, s'inspirer des méthodes agiles, valider collectivement et rendre visible le mode de fonctionnement, définir collectivement les niveaux de prises de décision.
- la définition des moyens,des méthodes et des outils : quel fonctionnement et quels outils mettre en place ? Comment les utilise t'on ?
Idée : Partir des usages et prioriser les besoins pour choisir ses outils numériques collaboratifs, commencer simple, expérimenter et faire évoluer, rendre plus ses réunion participatives, se former à l'animation de projets collectifs (Animacoop, Instant Z, UDN, Fertîles etc. )
- les moyens d'évaluation et d'évolution du projet: quand et comment évaluons-nous et faisons-nous évoluer nos actions et nos pratiques ? Quand célébrons nous et comment ?
Idée : ritualiser des temps de bilans et de célébration (ex: méthode des 3C, l'étoile du changement, feedback nourrisants)

Après la mise en œuvre du projet collectif, vos productions et vos réflexions, votre gouvernance et votre organisation, vos apprentissages et vos expériences peuvent certainement bénéficier à d'autres !

C'est la phase du rayonnement
Vous avez pu (ou auriez aimé) vous inspirer, utiliser et modifier des ressources et expériences existantes pour votre projet ? Vous pouvez maintenant contribuer à un savoir commun en rendant visible et utilisable/partageable/modifiable vos ressources. Car même si elles ne sont pas parfaites et même si elles vous semblent trop adaptées à votre contexte et votre groupe, vous n’êtes certainement pas les seuls à avoir travailler sur ces problématiques.
Idée : Pour que toute l'énergie mise dans votre projet soit utile et profitable au plus grand nombre et dans le temps, vous pouvez par exemple faciliter la compostabilité de votre projet et donc son appropriation, mettre vos productions sous licence créative commons, rendre visible vos process et ressources via votre gare centrale wiki ou au sein des réseaux auxquels votre groupe appartient ;)
Ces étapes ne sont pas linéaires mais doivent être vu comme une boucle, pour régulierement requestionner et prendre soin de chacune de ces phases. L'interconnaissance et le soin a chacun.e étant particulièrement transversales tout au long de la vie du groupe.
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource Alexandra Steenhoudt, Laure Beyler pour l'apport de contenu
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Garantir la logistique d'une réunion (en présence)

Description de la ressource

Pour rendre possible et confortable une réunion, les aspects logistiques doivent être suffisamment préparés en amont pour se faire oublier au maximum le jour J !


Voici les incontournables :

  • Réserver la salle et son équipement
  • En fonction de l'assemblée, des choix d'animations et du déroulé, les besoins peuvent être variés : wifi, tables, chaises, vidéo-projecteur, plusieurs salles, etc
  • Préparer et vérifier le matériel d'animation : sonorisation, projection, post-it, feutres, paper-boards, marqueurs, scotch, badges, etc
  • Faciliter le transport des participants : informer sur les différents moyens de transport possibles, initier un co-voiturage
  • Mettre en place une signalétique claire
  • Préparer la salle et l'installation des participants : laisser le placement libre ou penser le placement des gens ? Être attentif à la répartition hommes/femmes, alliés-opposants, liens hiérarchiques

Pour que les personnes concernées soient informées :

Un mail avec un titre mentionnant l'objet, le lieu et la durée de la réunion sera envoyé suffisamment à l'avance.
La date de la réunion aura pu être décidée via un sondage sur un outil de type framadate.
Le corps du message doit pointer vers l'ordre du jour ou une proposition d'ordre du jour à co- construire en amont le cas échéant.

Dans le cas d'une réunion en grand groupe, il est préférable de prévoir également un lieu d'information central sur lequel les participants trouveront toutes les informations logistiques (horaires, lieux,etc). Ces informations peuvent être relayées par mail mais doivent pouvoir toujours être accessibles par tous dans un lieu unique, dans une rubrique Agenda d'un espace Projet par exemple ( voirFiche Gare Centrale ).

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Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
Auteur.trice(s) de la ressource Yasu Moy, Célia Gonçalves
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Gare centrale

Description de la ressource

  • C'est quand la prochaine réunion ?
  • Qui gère la compta encore ?
  • Comment je peux contacter untel / unetel ? Stéphane ?
  • Où est le compte-rendu de notre dernière réunion ?
  • Je dépose où ma contribution ?
  • Rappelle moi comment je m'abonne au canal de discussion déjà ?
  • ...

Toutes ces questions font le quotidien d'un collectif mais quelle galère quand toutes les réponses se trouvent éparpillées partout et nulle part et qu'il faut presque devenir enquêteur pour les obtenir.

Voilà, nous y sommes. Le concept de gare centrale répond à ce besoin :
« permettre à chaque membre de trouver en un seul endroit toutes les infos à jour et nécessaires au bon fonctionnement du collectif ! »

Peu importe que ces infos soient réparties dans différents outils ou espaces, la gare centrale vous accueille et vous aiguille rapidement là où se trouve la bonne information.

Traditionnellement et selon la maturité du collectif, voici ce qu'on retrouve le plus souvent dans une gare centrale

pour accueillir/inclure :

  • un mot d'accueil pour les nouvelles et nouveaux et un lien vers l'histoire du collectif,
  • les coordonnées des personnes à contacter en cas de souci...
  • comment contribuer, aider aux actions en cours et en attente d'un coup de main ;

pour organiser/planifier :

  • le lien vers les comptes-rendus, vers l'ordre du jour de la prochaine rencontre,
  • l'agenda des activités à venir,
  • les dernières actus ;

pour la vie du collectif :

  • les derniers membres arrivés et un lien vers l'annuaire,
  • les dernières décisions prises et un lien vers le registre des décisions,
  • et un lien vers les outils utilisés par le collectif.

Ce concept de gare centrale peut se matérialiser de plusieurs façons.
La première, sous forme d'un tableau de bord « papier » sur un grand mur, comme à l'école des enfants par exemple. Ce format de gare centrale présente l'avantage d'être très simple et de ne nécessiter aucune connaissance particulière si ce n'est de manipuler un crayon et un post-it. Mais il demande à ce que l'ensemble des membres puissent croiser ce tableau de bord régulièrement donc en résumé à être « sur place ».

Ce cas de figure n'est pas le cas le plus fréquent dans les collectifs et rapidement l'usage d'un outil numérique permet de s'affranchir de ce besoin de présence physique lorsqu'on garde en tête que « le numérique c'est aussi peu que possible mais autant que nécessaire ». Le deuxième type de gare centrale qui émerge c'est le « papapad ». Vous le savez (ou pas) le pad est un document de travail en ligne accessible par tous, très facile à créer et à gérer. Conçu au départ pour coécrire, on peut facilement le détourner pour y rassembler tous les liens vers les infos utiles au collectif.
La date de la prochaine réunion ? où se trouvent les comptes-rendus, où se trouve l'ordre du jour de la prochaine rencontre, les coordonnées de contact...

Furieusement simple, le « papapad » suffit souvent dans les collectifs en démarrage, les tous petits collectifs ou ceux à durée de vie limitée ou à « action limitée » mais rapidement si le collectif grandit, produit, s'organise, collecte... le « papapad » déborde et sa fonction de gare centrale se dilue au profit d'un document long, devenu indigeste et difficile à maintenir à jour.

Il devient alors nécessaire de passer à l'étape supérieure en organisant la gare centrale via un wiki par exemple.
L'outil YesWiki s'y prête particulièrement bien ! YesWiki permet d'encaspuler des outils tiers rendant ainsi leur accès facile comme un pad, un mur de post-it virtuels ou des tutos vidéos par exemple.
YesWiki permet aussi de créer des bases de données coopératives pour collecter de nombreuses infos et les rendre visibles sous différents formats (agenda, annuaire, ressourcerie, actualités, décisions, comptes-rendus...).
Avec l'avantage de pouvoir automatiser certaines actions comme l'affichage des 3 dernières actus ou des 5 dernières ressources collectées ou des 2 derniers membres accueillis.
Bref, faciliter l'animation de la gare centrale car « oui ! », une gare centrale s'anime.
Elle doit absolument rester à jour et « coller » aux besoins du collectif.
On pourrait d'ailleurs dire que la gare centrale est le reflet du dynamisme, de l'énergie du collectif. En jetant un œil sur la gare centrale, on pourrait presque faire un diagnotic rapide de l'état de santé du collectif.

Que ce soit en mur de post-it papier, en version pad ou en mode wiki, retenez que la gare centrale est le cœur organisationnel du collectif. Une sorte de super sommaire, de vue globale qui facilite la vie de chaque membre du collectif. Un espace que l'on peut renommer collectivement pour une plus grande appropriation comme le collaboratoire, le chaudron magique, le truc par exemple
Enfin, et ce n'est pas anecdotique, la gare centrale est un espace ouvert et accessible à tous, elle témoigne de la volonté du collectif de partager, y compris avec ceux qui ne sont pas membres.


Lien vers une autre fiche détaillée sur les outils pour créer une gare centrale : https://interpole.xyz/?LesGaresCentralesPourOrganiserEtRendre
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions à distance
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
  • L'outil au service du projet
Auteur.trice(s) de la ressource Gatien Bataille
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Gare centrale et maturité du groupe

Description de la ressource La construction dʼune gare centrale (voir fiche définition) dans un collectif vient à un moment de maturité particulier.

Quand la densité dʼinformation augmente

Au début de lʼexistence dʼun projet ou dʼun collectif, les informations, peu nombreuses, peuvent circuler par mail ou messagerie instantanée.
En même temps que le développement de lʼactivité du projet / du collectif, le volume dʼinformations circulant va lui aussi se développer. Cette phase de multiplication et de complexification des informations durant laquelle les messages vont se faire plus nombreux et plus complexes (pièces jointes, renvois vers des liens…) est une étape-clé dans la vie dʼun projet / dʼun collectif quʼil est bon de savoir identifier.
Cʼest à cette étape quʼun « tri » naturel va se faire dans la capacité des personnes à sʼimpliquer alors même que cʼest à cette étape dʼintensification que les besoins dʼimplication sont forts :
  • celles qui ont le temps et lʼenvie vont rester impliquées,
  • celles qui suivaient les échanges de loin vont décrocher.
Un repère ? Quand un mail collectif par semaine ne suffit plus et/ou quand le mail collectif comprend plus de trois éléments (corps de mail, lien et pièce jointe), il est sûrement temps de passer à une gare centrale.

De « débrouille-toi » à « organisons-nous »

Échanger de nombreuses informations sans avoir de « gare centrale » revient à dire aux membres du groupe « débrouille-toi » : débrouille-toi pour trier, hiérarchiser, ranger et retrouver les informations relatives au projet / au collectif.
Cela implique, pour les participant·e·s trois qualités :
  • être motivé·e par le projet,
  • être disponible pour le projet,
  • être compétent·e en informatique / savoir organiser ses infos pour ne pas être noyé·e.
La personne qui anime ou coordonne le projet a une vue dʼensemble. Elle est « connectée » au projet très régulièrement, donc elle ne voit souvent pas le problème pour trier, hiérarchiser, ranger et retrouver les informations. Mais un projet, pour se développer, a aussi besoin de lʼimplication de toutes les parties prenantes, ce qui nécessite quʼelles nʼaient pas à y consacrer tout leur temps.
Alors ce « débrouille-toi » peut devenir un « organisons-nous » dans une belle démarche dʼéducation populaire qui permet :
  • de passer du « JE » au « NOUS » ;
  • de prendre du recul collectivement sur le fonctionnement du groupe, sa gouvernance et sa communication interne ;
  • dʼintégrer plus largement les personnes au projet.
Et ça change tout !
Symboliquement dʼabord, cʼest une belle prise en compte des individus et de leurs besoins.
Et plus pragmatiquement, cʼest un bon en avant en terme dʼorganisation.

Une excuse pour faire un pas de côté

Ce temps de construction collective de la gare centrale peut aussi être lʼoccasion de saisir lʼopportunité de la réflexion sur lʼoutil "gare centrale" choisi pour poser des questions-clés au groupe.
  • À qui est ouverte notre gare centrale ? Dʼailleurs, qui est dans le groupe, qui est en dehors ?
  • Qui a la compétence technique ? Et créons-nous une dépendance du collectif envers ces personnes ? Qui assume les tâches critiques et comment se relayer ?
  • Que racontons-nous dans lʼhistorique qui retrace notre aventure en vue dʼaccueillir des nouve·lles·aux ?
  • On veut que ce soit beau, on en est où dʼailleurs avec notre charte graphique ?
Autant de questions quʼil est bon de se poser lorsque lʼon crée une gare centrale (et même lorque lʼon nʼen crée pas !), mais pris dans lʼaction on les oublie souvent.

Et quand on anticipe tout ça ?

On peut avoir lʼexpérience de ces étapes de maturité, savoir quʼune gare centrale finira par être nécessaire, et donc la mettre en place avant que le besoin nʼapparaisse.
Pourquoi pas ?! Quelques précautions quand même :
  • ne pas trop anticiper (vous allez faire un « flop » si vous essayez de convaincre les autres de mettre en place quelque chose dont ils ne voient pas encore lʼutilité) ;
  • commencer petit, avec de vrais besoins ;
  • vérifier quʼon a tous la même chose en tête ;
  • prévoir des temps formatifs, ne pas préjuger de la compétence technique de chacun·e.

Et quand la gare centrale arrive (trop) tard ?

Mieux vaut tard que jamais ! Vous avez sûrement perdu des gens en route mais la gare centrale peut sûrement vous aider à animer la suite du projet.
Quelques conseils en plus des points de vigilance évoqués précédemment :
  • ne pas viser la complétude : mieux vaut commencer par un petit quelque chose qui fonctionne et qui répond à un besoin exprimé du groupe tout en ne représentant pas un enjeu majeur (pour une première action, il est moins grave dʼavoir fait fausse route sur un sujet peu important) ;
  • ne pas viser lʼimmédiateté : mettez les choses en place étape par étape (cʼest lʼoccasion de décider et faire ensemble tout en montrant que chaque nouvelle fonction de la gare centrale, prise séparément est à la portée de beaucoup) ;
  • ne pas viser la perfection : ne cédez pas à la tentation, après avoir vécu sans gare centrale pendant si longtemps, de vouloir construire une gare centrale qui répond à tout ;
  • ne pas croire que votre nouvelle gare centrale sera immuable : si vous avez de la chance, votre projet, votre groupe, donc vos besoins vont évoluer (prévoyez de revisiter avec un œil neutre votre gare centrale de manière régulière) ;
  • pensez toujours que votre gare centrale doit devenir, puis rester, à votre service : si vous concevez la gare centrale idéale mais que la mettre à jour ou lʼutiliser génère de la souffrance, revoyez vos attentes à la baisse (conceptuelles, graphiques, etc.).
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • L'outil au service du projet
  • Organisation et gestion du temps
  • Communs et partage de connaissance
Auteur.trice(s) de la ressource Louise Didier, Sylvain Boyer & Magalie Dréano
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Gares centrales - pour organiser et rendre visible l'information

Description de la ressource
image 18452802600_86ed82fc5e_z.jpg (0.1MB)
Grand Central Terminal
Photo sous lience Creative Communs By - auteur pcavellat

La gare centrale est un espace de partage d'informations, physique ou virtuel, qui rend visible tous les éléments utiles aux membres d'un collectif pour y agir en collaboration.


Une gare centrale : des usages multiples

Présentation en vidéo


@

Présentation par écrit

En fonction de la manière dont elle est conçue, et selon la nature du collectif, la gare centrale peut être à la fois :
  • un outil de gestion de projet qui rend visible les actions menées par chacun ;
  • un moyen de favoriser l'implication de nouveaux membres car il permet de comprendre le fonctionnement et les modalités de contribution au projet commun ;
  • un gage de transparence de la gouvernance lorsque l'on y partage les règles et relevés de décisions ;
  • un aide mémoire qui joue un rôle d'aiguillage vers toutes les ressources utiles au quotidien ;
  • un tableau de bord qui spécifie la liste des outils utilisés par le collectif ainsi que leurs usages ;
  • un régulateur d'infobésité qui limite le flux d'informations nécessaire et capitalise un grand nombre de ressources au même endroit.

Que trouve t-on dans une gare centrale ?

Pour rendre concret l'intérêt d'une gare centrale, voici quelques exemples d'éléments que nous pouvons y trouver.

Pour favoriser une gouvernance collective

  • Les éléments de définition du collectif et dans lesquels s'inscrit l'action (valeurs, finalité, objet, raison d'être, projet associatif...).
  • Les règles de prise de décision afin de permettre à chacun de contribuer selon les modalités définies collectivement.
  • Les modalités de gouvernance et les rôles de chacun en rendant lisible les différents organes qui rythment la vie du collectif et leurs fonctions (groupes de travail, conseil dʼadministration, comité de pilotage, etc.).
  • L'agenda qui met en avant les prochains temps de rencontre et permet à chacun de savoir quand rencontrer le collectif (réunions formelles, événements...).
  • L'annuaire ou la cartographie des contributeurs afin de visualiser qui compose le collectif et de prendre contact avec chacun.


Pour conserver la mémoire

  • L'historique du collectif afin de pouvoir s'imprégner de sa culture et des grandes étapes de son développement afin d'ancrer le projet.
  • Les différents comptes-rendus, en guise de restitution des actions de chacun et en tant que mémoire vivante de l'action.
  • Les relevés de décisions qui évitent de se reposer plusieurs fois les même questions et de rendre effectifs les choix effectués.

Pour agir collectivement

  • La liste des différents outils utilisés par le collectif, leurs règles d'usage définies par le collectif. Il peut s'agir des outils numériques ou physiques (forums, listes de discussion, mur des projets, affichage de l'agenda, espace de stockage de documents, etc.) et ce peut-être complété par des liens vers des tutoriels.
  • Les modalités d'implication dans les actions qui permettent à chacun de savoir comment contribuer sur tout ou partie du projet porté par le collectif (référents, fréquence de réunion, prochaine rencontre, modalités de contribution, etc.).
  • La liste des actions menées en cours ou passées afin de rendre visible ce qui se fait et ce qui s'est fait par le passé de façon à agir en ayant une vision d'ensemble.
  • Les ressources partagées par le collectif (bases de données, fiches méthodologiques, rapports d'activités...).

Tout cet ensemble n'est pas nécessairement intégré DANS la gare centrale, mais on trouve au moins le lien vers ces informations, qui peuvent utiliser des outils externes.

La gare centrale est le guichet unique qui nous permettra de retrouver une ressource.

Avec quels outils créer une gare centrale ?


Dans certains cas il est pertinent d'avoir une gare centrale physique : un grand tableau devant lequel on passe souvent et facile à mettre à jour.

De nombreux outils numériques peuvent être utilisés pour contruire une gare centrale, en fonction de la complexité du collectif concerné, de sa taille, du nombre d'éléments à partager et des compétences disponibles. Pour en savoir plus
En voici quelques exemples classés du plus simple (mais limité en fonctionnalités) au plus complexe (mais plein de possibles).
  • Un simple affichage physique : avec des feutres et du scotch. Lorsque le groupe dispose d'un espace physique accessible régulièrement à tous les membres, un simple support physique peut largement suffire.
Illustrations :

  • Une simple page oueb : avec le html. Quand le nombre d'informations à transmettre est limité ou évolue peu, une simple page html est largement suffisante !

  • Les Pads : avec les papapad. Le PapaPad est le papa de tous les pads, il est bien utile pour ne pas perdre les liens vers ses pads de comptes-rendu, mais vite limité !
Illustration : capture d'écran 1 , capture d'écran 2
Créer un pad : https://framapad.org/ (le plus connu), https://entraide.chatons.org (le plus équitable)

  • Padlet : c'est un principe de "tableau blanc" sur lequel on va pouvoir coller un certain nombre d'éléments. Il deviendra peu lisible dès lors que l'on aura trop de choses à y mettre.
Illustration de gare sous padlet :
Créer un padlet : https://padlet.com/

  • Wekan / Trello : ce sont des tableaux de bord conçus pour agencer un plus grand nombre d'éléments que Padlet, notamment car l'outil permet d'organiser plusieurs tableaux dédiés à une équipe.
Illustration de gare avec Trello (en mode tableau public) : :https://trello.com/b/BGkjHqR9/cartong-id%C3%A9es-projets-b%C3%A9n%C3%A9voles
Créer un tableau Trello : https://trello.com/

  • Agorakit : un outil qui permet de créer une sorte de minisite avec un certain nombre d'outils déjà intégrés (agendas, annuaire, cartographie des membres, etc.). Il s'agit d'un logiciel libre. Il rencontre une limite dès lors que nos besoins sortent du cadre déjà prévu.
Illustration de gare sous agorakit :
Créer un espace agorakit : https://agorakit.org/fr/

  • Yeswiki : c'est un logiciel de création de sites webs collaboratifs, facilement modifiables par chacun. Il demande une prise en main plus importante que les autres outils mais s'adapte à tous les besoins du collectif. YesWiki a été conçu pour rester simple, mais il a été aussi pensé pour que des fonctionnalités cachées, installées par défaut, puissent être activées au fur et à mesure de l'émergence des besoins du groupe.
Illustrations de gare centrale sous yeswiki : http://aiguillage.artefacts.coop/?PagePrincipale
https://ferme.yeswiki.net/PWA_GareCentrale/
Créer un wiki : https://colibris-wiki.org/?PagePrincipale


Sources:
image capturepadgarecentrale2.png (0.3MB)
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • L'outil au service du projet
  • Organisation et gestion du temps
Auteur.trice(s) de la ressource Romain Lalande
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Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis...

Description de la ressource Cela peut paraître une évidence, mais il est possible de prendre des décisions temporaires : tester des options pour les valider ou les invalider. Rien ne vaut les fameux PPPPP : le Prochain Plus Petit Pas Possible.
La question à se poser est alors celle de la réversibilité du choix : pourra-t-on revenir en arrière?
Il est également possible de tester plusieurs options en parallèle afin de choisir in fine celle ou celles qui fonctionnent le mieux. Dans une société d'abondance (d'informations, d'outils....), il n'est pas forcement nécessaire de ne conserver qu'une seule option.
Thématique de la ressource
  • Prise de décision
Auteur.trice(s) de la ressource Audrey Auriault, Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Intégrer la notion du temps dans le projet

Description de la ressource
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
  • Animation de réunions à distance
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
  • Organisation et gestion du temps
Auteur.trice(s) de la ressource Audrey Auriault et Laurent Marseault
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Maintenir la dynamique entre deux réunions

Description de la ressource

Gérer les absences

Les absents ont-ils toujours tort ? En tous cas, ils sont souvent les grands oubliés des réunions !
En réalité, tenir au courant les absent·es des avancées d'un projet est un facteur clé d'implication. N'oublions pas que beaucoup de personnes participantes qui ont l'air "inactives" ou sorties du projet suivent en réalité les avancées et seront prêts à se ré-impliquer pour peu qu'on leur en donne les moyens.


Il y a donc nécessité à ne pas oublier de tenir au courant les absents de ce qui s'est dit lors de la réunion précédente.
Comment faire ?
  • Envoyer le relevé de décision rapidement
  • Envoyer le compte-rendu intégral, le rendre disponible à la lecture
  • Envoyer une synthèse, intermédiaire entre le relevé de décisions et le compte-rendu intégral
  • Rappeler la date choisie pour la réunion suivante

Mais surtout dans l'idéal, prendre le temps de rappeler les gens et de leur faire un résumé de ce qui s'est passé, rien ne vaut le contact humain et direct qui permet de poser des questions et de lever les incompréhensions de l'écrit!
  • L'animateur/facilitateur n'est pas forcément celui qui doit s'en charger
  • Il s'agit d'une tâche facilement partageable avec le reste du groupe (chacun s'engage à recontacter un absent par exemple).

Et pour rappel : ne supprimez surtout pas les gens qui vous semblent inactifs de vos listes de discussions, diffusion, boucles mails, groupe Framateam ou Slack...
Souvenez vous que c'est dans le vivier des observateurs ou inactifs que se trouvent les futurs participants proactifs et réactifs!!!

Pour aller plus loin, lien vers fiche Implication : https://interpole.xyz/?SurLImplication

Usages du compte rendu

Un compte-rendu est par nature un récapitulatif de la réunion. Il contient des parties essentielles, qui doivent être lues afin de garantir le suivi des avancées du projet par toutes et tous. Comment s'en assurer ? Quelques conseils pratiques.

Le compte rendu efficace répond à quelques critères :
  • il est exhaustif : il rend compte de la réunion dans sa totalité
  • il est validé collectivement par les personnes ayant assisté à la réunion
  • il est accessible sur la durée par toustes
  • il contient un relevé de décisions

Dès que possible, le lendemain de la réunion au plus tard, envoyer un message commun via email, dans lequel on retrouvera le relevé des décisions dans le corps même du mail.

La date de la réunion étant fixée et connue, il est primordial de mettre les participant.e.s au même niveau d'information. Pour cela préparer un message (mail) à envoyer 1 ou 2 jours avant renvoyant vers la gare centrale précisant :
  • un rappel du relevé de décision (pour un suivi des décisions global)
  • l'ordre du jour
  • les documents préparatoires
  • les présent et les absents qui s'inscrivent dans l'espace de co-écriture
  • éventuellement les rôles attribués pour cette réunion (animation, écriture...)

Enfin, pour le suivi global du projet, penser ensemble à créer un lieu accessible à toutes et tous : la gare centrale. Elle est structurée selon les besoins du groupe, et peut prendre différentes formes : un wiki, un tableau Trello, ...
(lien vers la catégorie d'usage : proposer une gare centrale)
Attention ! un pad est par définition un outil temporaire et ne saurait faire office de stockage de compte-rendus à long terme. Pensez à exporter vos textes, sinon ils seront supprimés !

Mise en place et suivi du plan d'action


Prendre des décisions en réunion, c'est super ! Mais encore faut-il les mettre en œuvre. Comment s'organiser pour le faire ?

Un principe relativement simple, pour l'information de tous est de faire une liste des choses à faire (ou to-do list) en haut du relevé de décision de la réunion accessible à tous :
  • Tâche à effectuer ou projet à mener
  • Référent/animateur du groupe projet
  • Membre du groupe
  • Date de rendu/étapes

L' organisation en sous-groupes est vitale, pour pouvoir avancer. Pour rappel, un sous-groupe peut être constitué de 1 personne !
  • Pour organiser au mieux les sous-groupes, il est possible de se répartir des rôles et/ou des tâches.

Le rôle critique est celui de l'animateur, il doit veiller :
  • à inviter largement les participants qui n'étaient pas à la réunion à venir rejoindre le groupe (dans le cas d'un groupe ouvert)
  • à tenir à jour la gare centrale du projet (voir gare centrale) qui rassemble toutes les informations clés :
  • Membres du groupes, contact, nom, description rapide si possible
  • Calendrier du projet
  • Les étapes (en cours à faire...)
  • Le prochain rdv
  • Les outils utilisés pour travailler : documents clés, liens ou lieux de rdv, etc.
  • à garantir les conditions de production du collectif: si vous sentez que le groupe a du mal à avancer en asynchrone, il est possible d'organiser des temps de productions en synchrone à distance (sprint d'écriture, méthode pomodoro...). Si au contraire les participants ont besoin de produire chacun de leurs côté il faut qu'ils puissent s'extraire du collectif.
  • à faire remonter les besoins spécifiques du sous-groupe au collectif. En effet, il est fort possible de des sous-groupes qui travaillent en parallèle puissent rencontrer des problèmes similaires qui ont déjà été solutionner. partager ses difficultés et demander de l'aide à l'extérieur est un facteur fort favorisant d'implication et de connaissance.

N.B : Il est possible de désigner un animateur tournant !
Lien vers fiche Distribuer les rôles : https://interpole.xyz/?DistribuerDesRoles

Distance entre les réunions

Lorsque l'on travaille en équipe, et à distance, il est primordial de construire un lien solide entre les personnes. Afin que ce lien reste fort et que le projet avance et soit suivi par les parties prenantes, penser à faire des points réguliers.
Si les réunions en présence ou certaines réunions à distances seront plus longues, plus décisives, il peut etre bon de garder des réunions courtes et régulières, ce seront des réunion intermédiaires.
Pour des réunions intermédiaires à distance
  • Envoyer un mail (rituel) d'apports ou de documents préparatoires / état d'avancement
  • Rappeler la date de la réunion suivante et/ou la décider avec un sondage de date (à remplir par toustes) ou en présence pendant la réunion (le plus simple)
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
  • Animation de réunions à distance
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource Audrey Auriault, Célia Goncalves, Mélanie Lacayrouse
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Maturité des groupes

Description de la ressource Groupe enfant, adolescent, adulte...et cri de l'animateur-ice

Un groupe progresse suivant différents niveau de maturité.
  • Lorsque le groupe est enfant, c'est avant tout l'animateur-ice qui prend les initiatives (on parle alors de "dictateur bienveillant").
Dans cette phase, le cri typique de l'animateur-ice est "C'est moi qui fait tout !"

  • Au bout de 18 mois à deux ans (parfois plus pour des groupes "Tanguy" qui restent très longtemps dans le giron de l'animateur-ice), le groupe devient adolescent. Certains cherchent alors à prendre des initiatives et cela se fait au début contre l'animateur-ice. Ils adoptent alors un rôle de "leader négatif". Cette période parfois dure à vivre comme pour les humains, est fondamentale car elle ouvre la porte à l'appropriation du groupe par ses membres. Pendant cette période, il est difficile souvent pour l'animateur-ice de se justifier voire de protéger le groupe d'un leader négatif qui en allant trop loin, met en péril le groupe.
Dans cette phase, le cri typique de l'animateur-ice est "Ils font n'importe quoi !"

  • Dans la phase suivante, le groupe devient adulte. Suffisamment de membres se sont appropriés le groupe et sont même prêts à le défendre. Il ne sert à rien de griller les étapes, pour un groupe comme pour un humain, il faut passer par les différentes étapes. Vouloir constituer un groupe adulte de toute pièce dès le départ pourrait s'appeler le "syndrome de Frankenstein"...
Dans cette phase, le cri typique de l'animateur-ice est "Mais à quoi je sers ?"

  • Parfois le groupe devient sénile. Il peut alors mourir mais peut-être a-t-il essaimé en donnant naissance ou en inspirant d'autres groupes, s'assurant ainsi une descendance.


La maturité d'un groupe peut aussi être traitée selon l'axe coopération/collaboration :
  • La démarche coopérative est plus structurée et encadrante. L'animateur organise et "contrôle" le travail. Ce type de travail convient davantage au "groupe-enfant";
  • La démarche collaborative est plus souple et les membres du groupe disposent de plus de liberté, Elle convient davantage au "groupe-adulte".

En vidéo

Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource Nicolas Geiger
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Miroir du groupe

Description de la ressource Mettre en place des processus pour que le groupe se représente collectivement
Rendre le groupe visible au groupe est un étape fondamentale pour engager la coopération entre les membres. C'est le concept d'"holoptisme", décrit par Jean-François Noubel.
On peut utiliser différentes techniques et outils :
  • Cartographier les membres : pour représenter la communauté et qu'elle prenne corps, qu'elle soit moins virtuelle en prenant une dimension géographique.
  • Réaliser un inventaire des compétences (en identifiant le point fort de chacun et en le mettant en évidence sur une carte heuristique, par exemple), de ce que l'on est prêt à partager (quelles sont les ressources des membres du groupe qu'ils peuvent partager avec les autres membres ?)
  • Partager les problèmes et points de blocages des uns et des autres, ce en quoi les autres peuvent m'aider.
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource Outils-réseaux
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Métaphore de l'Arbre groupe

Description de la ressource

Petit métaphore à deux balles mais bien utile pour aider les groupes à prendre racine et à bien pousser.


Pour comprendre cette métaphore, il faut que vous observiez un jour un arbre dans son entièreté. Pour cela, précautionneusement, enlevez toute la terre autour des racines en prenant bien soin de ne pas les abimer. Vous obtenez un superbe chevelu habituellement invisible. Pour certains arbres, le chevelu est supérieur ou égal à l'ampleur du ramage. Vous pouvez être certain que ces arbres passeront les tempêtes mais aussi qu'il pourront envoyer leurs branches explorer l'alentour. Et nous savons de plus que ses racines sont connectées entre elles grace notamment à des champignons, on parle de Wood Wide Web qui permet d'échanger informations et énergie.

La comparaison peut être utile pour les groupes. Si vous souhaitez que le groupe dure mais aussi aille assez loin dans l'exploration, il vous faudra l'aider à bien planter ses racines. Cela se traduit par la qualité du temps et des méthodes pour l'interconnaissance, par l'exploration des raisons pour laquelle les individus sont là, pour eux même, pour le projet, pour le groupe, pour le monde. Par le fait de creuser collectivement les raisons d'être du projet. Ces temps, souvent qualifiés de temps perdus par certains vous permettront de planter les racines du groupe afin de pouvoir lancer des projets sur la durée et envisager des branches en jolis surplombs qui ne déséquilibreront pas l'ensemble de l'arbre groupe.

On peut aller encore plus loin dans l'exploration de la métaphore.
Certaines plantes annuelles, font juste une racine pivotante ou des radicelles. Elles auront dans ce cas un axe principal vertical et fructifieront avant de disparaître rapidement. On peut imaginer des projets à courte durée, à objectif simple qui ne demanderont pas de planter profondément les racines du groupe.

Et poursuivre : on peut, pour les grands arbres, observer les cycles de développement, en général, une phase de pousse et une phase de sommeil. Pour les groupes, une phase d'action, et une phase d'analyse de l'action, de ré organisation. c'est parce qu'une branche commence à explorer de nouveaux horizons qu'il faut ré organiser les racines, c'est parce que les racines se ré ancrent plus profondément qu'on peut explorer de nouveaux surplombs. Tout est histoire d'équilibre des forces.
Trop souvent les groupes ne prennent pas le temps de ré organiser leurs racines et sont dans le fourmillement des projets, partie visible de leur action. Prendre le temps de l'analyse, réaliser de bonnes rétrospectives permet au groupe d'apprendre de ses actions, de se ré-organiser et, éventuellement, de continuer à se développer.

Enfin, et pour conclure et vous laisser le loisir de laisser courrir la métaphore. Pensons toujours que l'arbre n'est jamais isolé, il est systématiquement relié à tout un écosystème composé de parasites, alliés, menaces, entraides... C'est ce qui fait de lui un système vivant.
  • Pour vos groupes projets, comment travaillez-vous les liens avec les autres espèces ? ou pensez-vous que votre projet est autosuffisant ?
  • Comment faites vous forêt, écosystème ? Vos feuilles, résultats, sont-ils compostables, ré-utilisables par les espèces voisines ?
  • Votre système est-il perméable, relié, aussi bien au niveau des frondaisons qu'au niveau des racines ?
  • Votre ombre est-elle protectrice ou délétère ?
  • Votre humus est-il fécond ou stérile ?
  • Semez-vous la vie ou plutôt la mort ?
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource Laurent Marseault
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Méthode GTD (pour Getting Things Done)

Description de la ressource
gtd2.png (0.2MB)
La méthode GTD
La méthode GTD (Getting Things Done) a été exposée par David Allen dans son ouvrage Getting Things Done : The Art of Stress-Free Productivity .
L'objectif de cette méthode d'organisation est de mettre en place un système assez solide et robuste pour se décharger l'esprit des choses à faire et de la culpabilité de ne pas l'avoir fait afin de pouvoir aborder son travail de manière sereine. C'est le même principe que la Pensine qu'utilise le magicien Dumbledore dans Harry Potter : un récipient où il dépose ses pensées et ses souvenirs afin de s'en décharger, en sachant qu'il pourra à tout moment les retrouver. Vous trouverez ci-dessous les principes généraux ainsi que la manière dont je l'utilise mais je vous conseille de vous reporter à l'ouvrage de David Allen si vous souhaitez la mettre en place.

Lister ses projets et les diviser en tâches opérationnelles

Quand on met en place la méthode GTD la première chose est de faire une liste exhaustive de tous ses projets, des plus triviaux (prendre rendez-vous chez le dentiste) aux plus importants (mettre en place un colloque participatif mondial) et de faire un premier tri entre ceux que l'on va réaliser ou qui sont en cours et ceux que l'on fera un jour peut-être (apprendre l'accordéon). Une fois listés, pour chacun des projets en cours ou à venir, il faut réfléchir à la première petite tâche opérationnelle que l'on peut faire pour le démarrer : "Demander à Laurence le nom de son dentiste", "Lire la fiche sur l'organisation d'événements participatifs dans l'ebook de Cooptic". Il faut ensuite ajouter ces tâches dans la liste des choses à faire. Toutes les tâches dans la liste des choses à faire doivent être opérationnelles et ne doivent pas pouvoir être divisées en sous-tâches. Ainsi plutôt que de noter "Préparer l'AG", il faut noter plutôt : "Préparer un Doodle pour fixer la date de l'AG" ou même "Demander à Laurence le fichier des adhérents" (afin de pouvoir leur envoyer le lien Doodle pour fixer la date de l'AG). "Préparation de l'AG" est un projet, pas une tâche.

La méthode GTD optimise votre efficacité au travail. Vous comptez sur une méthode éprouvée sans changer de manière significative votre fonctionnement quotidien condamnant l'expérience à l'échec. Il est donc primordial pour vous d'agir en fonction des options que vous avez choisies lors des étapes précédentes: vos priorités, le temps dont vous disposez, votre niveau d'énergie, le contexte dans lequel vous vous trouvez, l'essentiel est de s'en tenir à ton objectif personnel que vous vous êtes fixés et soyez sérieux et régulier dans votre pratique.

Définir ses priorités en fonction de ce que l'on peut faire

Un des principes de base de cette méthode est de trier et sélectionner les choses à faire en ce demandant : "Quelle action puis-je faire, là maintenant ?". En effet, pour David Allen, ce qui oriente le choix d'une tâche ce sont ses conditions intrinsèques de réalisation, avant toute idée de priorité a priori. Aussi chaque tâche est accompagnée de critères qui permettent de choisir celle que l'on va effectuée, là maintenant, tout de suite :
1. Le contexte : lieu (je ne peux effectuer cette tâche qu'au bureau) ou personne (je ne peux effectuer cette tâche qu'avec Stéphane) ou outil (je ne peux effectuer cette tâche que si j'ai un ordinateur relié à internet).
2. Le temps disponible : j'ai besoin de tant de temps pour effectuer cette tâche.
3. Énergie disponible : pour effectuer cette tâche je dois absolument être en forme, ou concentré ou bien je peux effectuer cette tâche même si je n'ai plus que 2 neurones de vaillants.
4. Priorité : priorité du projet ou de la tâche.
Mais la priorité n'arrive qu'à la fin, ce n'est pas elle qui détermine la tâche mais c'est elle qui parmi les tâches possibles correspondant au contexte, au temps et à l'énergie disponible, va déterminer laquelle finalement je choisis.
Je ne décide de faire une tâche que si effectivement je peux la faire.

Mise en oeuvre de la méthode

Ces principes posés, comment ça marche en pratique ?

La boite d'entrée

C'est le premier outil de la méthode GTD, une boite d'entrée qui regroupe tout ce qui arrive : les courriers à traiter, l'idée géniale qu'on a eu sous la douche, les documents, les choses à faire noter à l'issue d'une réunion. Pour l'idée géniale qu'on a eu sous la douche ou la chose à ne pas oublier et à laquelle on repense en s'endormant (et pour éviter de se la répéter dans la tête en espérant de ne pas l'oublier au réveil, ce qui n'est pas très favorable à une bonne nuit de sommeil réparatrice), il suffit de la noter immédiatement puis de l'intégrer dès que possible dans sa boite d'entrée pour la traiter plus tard. Cela implique d'avoir près de son lit (ou de sa douche !) un petit carnet et un crayon, un smartphone, un dictaphone, peu importe le moyen technique mais il faut s'organiser pour avoir toujours à proximité de quoi noter : la chose à faire, à acheter ou l'idée géniale.
Tout doit arriver dans la boite d'entrée. Pour ma part j'en ai deux : une pour le papier (une bannette en plastique) et une pour l'électronique (ma boite mail). Ensuite, il convient très régulièrement de traiter sa (ses) boite(s) d'entrée] selon un protocole défini. Pour ma part, je le fais une fois par jour.

Traitement de la boîte d'entrée

Dans la boite d'entrée, on entasse au fur et à mesure tout ce qui arrive : l'idée géniale qu'on a eu sous la douche, le compte-rendu de la dernière AG, le ticket de restaurant qu'il faudra se faire rembourser, les factures et même les piles qu'il faut recharger.
Quand on la traite, on en prend chaque élément un par un en lui faisant passer des filtres successifs :
Est-ce que l'élément entraîne une action opérationnelle ?

Oui : action opérationnelle

1. Est-ce que je peux traiter l'action en moins de deux minutes ?
  • Si oui : on le fait (et hop, les piles sont dans le chargeur.
  • Si non :
2. Est-ce à moi de le faire ?
  • Si oui : quelle première action opérationnelle dois-je faire pour traiter l'action ?
    • Je l'ajoute à ma liste de tâche (en la contextualisant : contexte, durée, énergie, priorité).
    • Si c'est une tâche qui implique un jour et une heure précise, je l'ajoute dans mon agenda (pour l'utilisation de l'agenda, voir plus loin).
  • si non : je délègue.

Non : pas d'action opérationnelle

1. C'est quelque chose pour un projet futur : je l'ajoute dans ma liste "Un jour peut-être".
2. C'est un document dont j'aurai besoin plus tard.
  • C'est un document de référence dont j'aurai besoin, je le classe tout de suite dans mes dossiers de référence (ex. catalogue, règlement, etc...).
  • C'est un document d'accompagnement pour un projet en cours : je le range dans le dossier projet en cours correspondant (ex. formulaire de demande de subvention, article qui servira dans une formation que l'on est en train de construire). Souvent cela s'accompagne d'une tâche à faire. Ainsi je note dans ma liste de tâche "Rechercher une copie de la déclaration de l'association en Préfecture pour la demande de subvention" et je classe le formulaire dans le dossier "En cours : demandes de subventions".
3. Ce n'est rien de tout cela : poubelle. C'est là le cas de la majorité des documents et e-mail que l'on reçoit ! Attention à la tentation de tout garder "au cas où", il faut vraiment réfléchir en se demandant si on en aura vraiment besoin un jour. (Quand j'ai mis en place la méthode GTD, j'ai jeté toutes les factures d'électricité de mes anciens appartements, certaines dataient de plus de 15 ans)
Attention : rien ne doit revenir dans la boite d'entrée, tout doit être traité, dans l'ordre où les documents sont. Sinon on repart dans le cercle de la culpabilité avec le document qu'on ne veut pas traiter et qui reste au fond de la boite d'entrée.
Quand la boite d'entrée et vide ou qu'il n'y a plus aucun mail non lu dans la boite : ouf, ça fait du bien !

L'agenda

Dans la méthode GTD, l'agenda est sacralisé et ne doit servir que pour ce qui a effectivement et réellement une date et un horaire : une réunion, un train. Il ne doit pas servir de liste de tâche bis. En effet, la décision de se lancer dans une tâche ne dépends pas d'un moment donné, prévu en amont : "Mercredi, je m'attaque au bilan moral" mais du contexte. Il est fort à parier que le mercredi prévu, votre collègue restera en fait à la maison car son fils est malade et que cela soit vous qui deviez répondre au téléphone toute la journée. Le seul résultat étant que le mercredi soir, la seule chose que vous reteniez, plutôt que la satisfaction d'une journée bien remplie, c'est "Et m...., je n'ai pas écrit le rapport moral". Après rien ne vous interdit de créer le contexte favorable à l'exécution des tâches prioritaires et de vous réserver des journées où vous refusez toutes les réunions afin d'avoir du temps pour faire des actions demandant de la concentration.

Les dossiers

Les dossiers, qu'ils soient sous forme papier ou numérique sont de deux sortes, ceux qui se référent à des projets en cours et qui comportent les documents d'accompagnement du projet (compte-rendu de réunion, etc...) et ceux qui permettent de classer les documents de référence. David Allen propose de créer un dossier pour chaque projet, aussi petit qu'il soit même s'il ne comporte jamais qu'une feuille plutôt que d'avoir un système de dossiers et de sous-dossiers. On peut imaginer de préfixer tous ses dossiers pour les distinguer facilement (pour ma part, tous les dossiers sur des projets en cours commencent par EC - et tous mes dossiers avec les documents de référence commencent par RPro - ).

Actualisation

Régulièrement, il faut relire sa liste de projet pour faire le point sur les projet terminés mais aussi pour voir s'il y a de nouvelles tâches. C'est l'occasion de ranger les dossiers des projets en cours qui sont terminés. Les documents opérationnels seront supprimés et certains documents d'accompagnement pour intégrer les références générales. C'est aussi le moment de relire la liste des projets que l'on fera "Un jour peut-être" afin de vérifier si ce n'est pas le moment !

Allen David, Getting things done: the art of stress-free productivity, 1 vol., New York, Penguin Books, 2001.


Crédit Photos : carlescv sur Flickr - CC By-SA
Thématique de la ressource
  • Organisation et gestion du temps
Auteur.trice(s) de la ressource Hélène Laxenaire
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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  • Non

Notions liées au fonctionnement général d'internet

Description de la ressource
Remarques préliminaires
  • Les explications qui suivent sont imparfaites en ce qu’elles constituent souvent des approximations. Elles permettent cependant de comprendre les grandes lignes du fonctionnement technique d’internet.
  • On parle ci-après d’ordinateur utilisé pour ce connecter à internet, dans ce contexte, ce vocable recouvre aussi bien les ordinateurs à proprement parler que les téléphones et autres objets connectés à internet.

Réseau
Internet est un réseau
Techniquement, internet est un ensemble d’ordinateurs qui sont reliés et communiquent entre eux via un réseau.
Sur le schéma, chaque petit rectangle bleu représente un ordinateur. Et les traits noirs représentent les liens entre les ordinateurs. L’ensemble de ces liens constitue le réseau. Et le tout, le réseau et les ordinateurs, constitue internet.
Dans ce réseau, chaque ordinateur n’est pas connecté directement à tous les autres. Cela peut être pour des raisons géographiques, historiques et tout simplement de coût.
Connexion au réseau
utilisateur non connecté
Un ordinateur ou un téléphone n’est pas forcément connecté à internet. Pour se connecter, il doit passer par ce qu’on appelle un fournisseur d’accès internet (FAI ou ISP, pour les anglophones, pour Internet service provider).
fournisseur d'accès à internet
Ce rôle de fournisseur d’accès internet est aujourd’hui souvent tenu par votre prestataire d’abonnement internet (box, mais aussi téléphonie mobile). Quand vous vous abonnez à un forfait téléphonique 4G (par exemple), vous contractez, entre autres, une prestation auprès de votre opérateur téléphonique pour la fourniture d’un accès à internet.
Voir la notion de neutralité du réseau.
Site
Un site internet est un ensemble de pages reliées entre elles et figurant sur le même domaine. Par exemple : quincaillere.org/FormationYesWiki, oui.sncf, Youtube, Rumble, Facebook, Twitter, Telegram, etc.
La notion de page est similaire à celle qu’on a avec le papier (encore que, sur les réseaux sociaux, les pages soient tellement longues qu’il est parfois difficile d’en voir le bout).
La notion de domaine fait référence aux noms des sites. Par exemple dans « ferme.yeswiki.net »,
  • « yeswiki.net » est le nom de domaine,
  • « net » est l’extension du domaine,
  • et « ferme » est un sous-domaine de « ferme.yeswiki.net ».
Les adresses
Les êtres humains utilisent des mots pour nommer leurs sites. Dans « ferme.yeswiki.net », on trouve un mot à chaque étage :
  • « net » (qui signifie réseau en anglais) regroupe théoriquement tous les domaines ayant traits aux réseaux informatiques ;
  • « yeswiki » qui, en l’occurrence, est un magnifique outil ;
  • « ferme » pour désigner une ferme à wikis (allez voir si vous ne savez pas ce que c’est).
Adresses IP
Les ordinateurs nomment les choses, et notamment les sites internet, différemment. Ils utilisent ce qu’on appelle une adresse IP (pour Internet Protocol qui est le moyen technique qu’utilisent les ordinateurs pour communiquer sur le réseau).
Pour illustrer, l’adresse IP de ferme.yeswiki.net est 148.251.193.156.
Tous les ordinateurs présents sur le réseau ont une telle adresse. Nous avons parlé du fournisseur d’accès à internet. C’est lui qui attribue à votre ordinateur ou votre ordiphone une adresse IP lorsque celui-ci se connecte à internet.
Les DNS
DNS1
Il existe des sortes d’annuaires qui permettent aux ordinateurs de trouver l’adresse IP (nécessaire pour eux) correspondant à une URL, telle que vous la saisissez, vous, dans la barre d’adresse de votre navigateur.
Ces annuaires sont tenus par des ordinateurs appelés serveurs de nom de domaine (domain name server en anglais, d’où l’accronyme DNS) dont le rôle est de maintenir ces annuaires à jour et de répondre aux sollicitations des autres ordinateurs qui recherchent l’adresse IP correspondant à une URL.
DNS2
Sur le schéma, le DNS est symbolisé par le rectangle ocre.
Lorsque je saisis « quincaillere.org » sur mon ordinateur, mon fournisseur d’accès à internet contacte un DNS et lui demande à quelle adresse IP correspond « quincaillere.org ».
DNS3
Celui-ci lui répond en lui donnant l’adresse IP correspondante (208.2.149.198 dans notre exemple). Avec cette information, mon ordinateur peut contacter quincaillere.org.
Routes
route
Sur ce réseau, lorsqu’un ordinateur a besoin de communiquer avec un autre ordinateur avec lequel il n’est pas directement en lien, il cherche le chemin le plus rapide pour entrer en contact.
Ce chemin, compte tenu du degré d’occupation des différentes lignes ou des différents ordinateurs, n’est pas forcément le plus court (cf. figure).
De plus, cette route peut évoluer d’une communication entre les deux ordinateurs à l’autre.
Données
Navigation des données sur internet
Les informations qui circulent entre les ordinateurs sont des instructions (un ordinateur demande à voir, par exemple, la page https://quincaillere.org/FormationYesWiki/?PagePrincipale) ou des fichiers (images, page internet en elle-même, etc.).
Navigateur
Lorsque je vais sur un site sur internet, j’utilise sur mon ordinateur, une application (on pourrait aussi utiliser les mots « logiciel » ou « programme »).
Cette application peut me permettre d’aller sur n’importe quel site internet (on parle alors de navigateur internet : Firefox, Iceweasel, Safari, Internet Explorer, Edge, Chrome, etc.).
Il existe aussi des applications offrant une navigation beaucoup plus restreinte puisque ne permettant d’aller que sur un site (ex : l’application android de la SNCF ou de votre banque, les applications Facebook, twitter, telegram, etc.).
navigateur
Le navigateur, une fois la communication établie avec le site désiré, travaille avec des fichiers (ceux qui ont transités sur le réseau) pour afficher les informations sur votre écran. Il s’agit de la page, au format HTML, d’images, de vidéos, de feuilles de styles qui permettent de mettre très finement en page en fonction de votre machine.
Le navigateur peut aussi stocker des informations pour le compte du site visité (par exemple, à quel moment vous vous êtes identifié sur votre wiki et avec quel nom d’utilisateur). Ces informations sont enregistrées par le navigateur lui-même sur votre ordinateur sous la forme de tous petits fichiers texte qu’on appelle des cookies. C’est donc bien votre navigateur, sur votre machine qui crée ces cookies.
Serveur internet
Pour schématiser, un serveur internet est un ordinateur.
serveur internet
Sur cet ordinateur,
  • une application (le serveur web proprement dit) s’occupe de répondre aux demandes des autres ordinateurs sur internet (demande de pages),
  • une autre application (qu’on appelle base de données) est spécialisée dans le stockage et la recherche d’informations,
  • et une troisième fabrique, en partie à partir des informations de la base de données, les pages qu’elle met à disposition du serveur web (le première application) pour qu’il les envoie en réponse aux demandes reçues via internet.
Thématique de la ressource
  • Autre
Auteur.trice(s) de la ressource Sylvain Boyer
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Outils libres pour les 6 besoins essentiels d'une équipe

Description de la ressource C'est un guide de démarrage pour découvrir les principaux besoins et outils nécessaires pour qu’une équipe collabore en s’appuyant sur des outils numériques libres.

https://kit-outils-libres.koweb.fr/

Des fiches pratiques pour vous guider sur chaque besoin fondamental de collaboration


Chaque fiche pratique vous propose :

  • Une présentation du besoin couvert par la fiche
  • Les principaux outils libres couvrant ce besoin
  • Les outils propriétaires que ces outils libres remplacent
  • Où démarrer : une sélection d’organisation proposant cet outil et à quel prix

Origine


Ce guide en ligne a été réalisé par Laurent Chedanne. Il a été initialement créé avec le soutien de Paul Heddi dans une version PDF avec une jolie mise en page.

Hébergé par Koweb, une marque collective déposée via la Legal Service for Commons pour la protéger juridiquement de toute appropriation individuelle ou de tout usage ne respectant pas la raison d’être de Koweb.

Contribuer


Guide ouvert à la contribution et coordonnée sur une discussion du forum Koweb.
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions à distance
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
  • L'outil au service du projet
Auteur.trice(s) de la ressource Koweb
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Penser l'aménagement de l'espace

Description de la ressource "Si le groupe ne veille pas à l'organisation de l'espace, c'est l'espace qui se chargera de l'organisation du groupe."

En amont d'une réunion, il faut veiller à avoir une salle adaptée au nombre de participants.
Aménager la salle en fonction de ce qu'on attend des gens et des objectifs de la réunion :
  • en mode "conférence" si on ne souhaite que diffuser de l'information (limite beaucoup la participation)
  • en mode "autour d'une table" si on veut pouvoir prendre facilement des notes, poser des dossiers ou des ordinateurs (attention, les tables, comme les ordinateurs ouverts, peuvent créer une distance entre participants)
  • en mode "cercle de chaises sans table" : aménagement qui favorise le mieux la participation mais dépend aussi du nombre de personnes.
  • voire debout si on souhaite un temps très court
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
Auteur.trice(s) de la ressource Sarah Gaucher, Alice Oschner, Cré-sol
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Processus Clean Language

Description de la ressource Le clean language est composé de questions de base

Les 5 premières questions en language propre

Et y a-t-il autre chose à propos de [paroles du client]?
Et quel genre de [paroles du client] est-ce [paroles du client]?
Et c’est [les mots du client] comme quoi?
Et où est [les mots du client]?
Et où se trouvent [les mots du client]?

Et de questions spécialisées pour pouvoir définir le paysage du client.


Ce qui est important pour moi

C’est qu’à partir de 5 questions de base que je peux décrire le paysage de mon client.

Je pars des interrogations de mon client ou de ces métaphores visuelles par itérations successives et je le questionne pour préciser sa pensée pour que mon client dévoile son cheminement de pensée sans vouloir interprêter sa pensée.


J’utilise ces mots rien que ces mots.

Ensuite je pose des questions au client pour interroger l’espace et identifier les attributs de son modèle de structure de pensée.

C’est le point de départ de son cheminement.

Le client va parler de ses finalités de ses objectifs

Les types de questions que je lui poserai.

Qu’aimerais-tu qu’il se passe ?
C’est comme quoi ?
Et qu’est-ce qui se passe alors ?

En tant que coach mon client va se dévoiler petit à petit et je vais essayer de poser des questions en réponse à ses mots pour identifier ce qui le préoccupe.

Les types de questions que je lui poserai :

• Identifier les attributs [X] désigne un espace
• Et c’est quel genre de [X] ?
• Et est-ce qu’il y a autre chose à propos de [X] ?
• Et est-ce que [X] a une taille ou une forme ?
• Et combien[X] pourrait-il y avoir ?
• Et quelle hauteur, largeur, profondeur [X] pourrait-il avoir ?


Ensuite je vais poser des questions pour localiser les mots du client

Localiser :

Et où environ est [X] ?
Et où est [X] ?
Et à quelle distance est [X] ?
Et jusqu’où [X] se prolonge-t-il ?
Et à quelle hauteur, largeur, [X] pourrait-il être ?
Et est-ce que [X] est à I’intérieur ou à I’extérieur ?
Et vers où es-tu attiré ?
Et d’où [X] {mot de perception} ?
Et où vas-tu quand tu vas là ?
Et dans quelle direction [verbe du mouvement du symbole] [nom du symbole] ?
Et qu’est-ce qu’il y a au-delà, en dehors, au-dessous, au-dessus, derrière [X] ?

Ensuite je vais en tant coach faire les relations entre les mots et le cheminement que le discours du client prend.

Relation

Les types de questions que je vais lui poser

Et est-ce qu’il y a une relation entre [X] et [Y] ?
Et [X] est-il identique ou différent de [Y] ?
Et qu’y a-t-il entre [X] et [Y] ?
Et quand [X] qu’est-ce qu’il se passe pour [Y] ?
Et quand [X], d’où [Y] {mot de perception}

Ensuite en tant que coach je vais voir les chemins et les conditions de succès et les schémas symboliques que mon client prend.

Dans son discours je vais poser des questions du type :

Est-ce possible ?

Et si le client met un frein, je reviens pour comprendre ce qui le freine pour qu’il puisse avancer

Qu’est ce qui se passe avant ?
Qu’est ce qui se passe après ?

Analyer les Effets

Et quand [x] qu’est-ce qui se passe pour [Y]

J’utilise le question du Clean Space

La première question que tu sais
La deuxième question que tu sais
La troisième question que tu sais
La quatriéme question que tu sais
La cinquième question que tu sais
La sixième question que tu sais

Pour retrouver le processus clique ici

Vous retrouverez les infos sur l'association du Clean Language France**

Philippe Lemaire président de l'association
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
  • Animation de réunions à distance
  • Compostabilité des projets
  • Gouvernance et gestion de conflits
  • Communs et partage de connaissance
Auteur.trice(s) de la ressource Bruno TISON
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Savoir pourquoi coopérer

Description de la ressource

Coopérateur humanum est

La coopération est une singularité de l'espèce humaine, notre moteur principal, outil de survie. Trois siècles de concurrence ne doivent pas faire oublier que nous sommes issus de plusieurs millénaires de coopération et de collaboration.

Trois chantiers

Notre époque devra relever trois défis en matière de coopération :
  • Apprendre à coopérer entre êtres humains : pays du sud / pays du nord, riches / pauvres, entre religions, hommes / femmes...
  • Faire en sorte que l'humanité coopère avec son environnement : moins de pollution, de nuisances, ...
  • Permettre à chaque individu de mieux coopérer avec lui-même : réconcilier humanité et animalité, côté féminin et masculin...

trucetastuce
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource Outils-réseaux
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Sortir des listes de culpabilité

Description de la ressource

Gérer la sur-information, éviter l'infobésité, en synthèses


Action {{accordion ...}} : l'action {{accordion ...}} doit être fermée par une action {{end elem="accordion"}}.

Sous forme de vidéo

Cette vidéo est composé de 30 minutes d'intervention puis 20 minutes d'échanges libres.


Sous forme de facilitation graphique

Sandrine Percheval (Esper) a attrapé les éléments-clés de ce webinaire, et les a dessiné.
Etape 1 : comprendre les mécanismes. Mais que nous arrive-t-il ?

image image_gererlasurinformationeviterlinfobesite2_infobesite_1_ccbysaesper_web.png (0.3MB)
Etape 1 : comprendre les mécanismes. Mais que nous arrive-t-il ?
Etape 2 : passer à l'action pour retrouver un peu de contrôle

image image_conseilsdejedipourgerersoninfobesite_infobesite_2_ccbysaesper_web.png (0.3MB)
Etape 2 : passer à l'action pour retrouver un peu de contrôle

Sous forme de carte mentale

Une carte mentale pour ceux qui réfléchissent autrement qu'avec des paragraphes : https://cocotier.xyz/wakka.php?wiki=SortieListeCulpabilite

Se poser régulièrement, prendre du recul, lister ses réalisations

Nous sommes dans un monde où nous sommes exposés à l'information tout le temps. Ce flux peut donner un sentiment d'infobésité. Une des causes principales du burnout est cette impression de n'avoir rien le temps de faire entièrement, de ne parvenir qu'à produire des choses morcelées. Tant que l'on ne s'en rend pas compte, les choses tiennent : tel le petit hamster dans sa roue, nous avons l'impression d'avancer, mais quand on s'arrête, épuisé·e et au même endroit, il est difficile de parvenir à repartir. Et cela peut nous faire rester immobile looooongtemps...

C'est pour cela qu'il faut réussir à se poser, prendre du recul, et se demander "est-ce que ça va, moi ?".

Choisir d'aller bien...

Choisir d'aller bien maintenant (et pas le reléguer au futur car on l'atteindra peut-être pas) et pour soi (ne pas sacrifier son bien être pour les autres) consiste en résumer à agir SOI pour organiser son temps sinon il y a de fortes chances que ce sera quelqu'un d'autre ou notre environnement qui le fera.

--> Le bien vivre est un objet d'expérience, autant que d'espérance.

Renoncer à être tout puissant.

De toute façon nous ne ferons pas tout ce que nous pouvons avoir envie de faire, ou tout ce que les autres attendent de nous...
Et nous le ferons d'autant moins que l'on sera sur la brèche en permanence à nous répéter "je ne pourrai pas tout faire" ou encore "je ne pourrai pas tout lire" !
La solution consiste à se demander ce que nous souhaitons faire de notre temps pour que notre vie se passe bien, ce que nous souhaitons faire de cette journée pour se coucher heureux ce soir et réfléchir d'abord à nos besoins.
L'accélération du temps n'est pas un sentiment isolé mais bien une réalité collective, Hartmut Rosa a largement abordé ce thème dans ses travaux, et dans ce dossier vous en trouverez une très jolie synthèse graphique.

Renoncer à être tout puissant, c'est d'abord lâcher prise sur l'étendue des possibles pour réussir à faire, à créer, à échanger, à vivre.

Aménager des moments hors flux

Nos journées d'activité sont d'autant moins efficaces qu'on les passera à rafraîchir nos messages.
Il est difficile de parvenir à se déconnecter. Et s'il y a de nombreuses choses que l'on peut faire "dans le flux", il y en a surtout beaucoup pour lesquelles il faut pouvoir s'isoler.
Lire profondément un article, prendre du recul, se poser des questions sur sa structure... vous avez déjà essayé de le faire au milieu des collègues qui vous parlent ou avec les notifications de vos mails qui arrivent en continu dans votre boîte ? Si ces choses là doivent pouvoir avoir une place dans nos journées, il faut s'aménager des espaces hors flux.
C'est un remède efficace contre le sentiment d’inefficacité, mais aussi pour réussir à décrocher des autres pour se reconnecter à soi. La posologie, c'est au moins une demi-journée par semaine hors flux. Éteindre le téléphone, se débrancher du web, ne plus être disponible pour les autres, c'est vital !

Connaître ses gros cailloux



Cette métaphore consiste à dédier du temps à ce qui est fondamental pour soi que ce soit dans un travail individuel, dans sa vie de couple ou de structure : il faut identifier ses gros cailloux !
Si l'on prend l'image d'un bocal que l'on commencerait à remplir par du sable, il sera difficile d'y mettre beaucoup de grosses pierres, alors que le sable se glissera naturellement entre les interstices de nos gros cailloux. Il s'agit de penser qu'il est simple de remplir sa journée avec des choses qui nous paraissent futiles, mais elle ne nous apporteront pas ce qui est important pour nous.
Avoir conscience de ce qui nous importe et s'organiser pour avoir l'occasion de s'en occuper, c'est la base. Ça ne veut pas dire qu'il ne faut plus faire de petites choses, mais plutôt les faire uniquement si elles sont importantes ;-)

Ritualiser des moments dans le flux

Pour ne pas se laisser envahir et limiter les interruptions et l'éparpillements il est important d'avoir des moments dédiés, des rituels individuels ou collectifs.
Exemples : tous les matins et les midis je vérifie mes mails,tous les X je nettoie ma veille etc.
Autre exemple : imaginez un mec qui va ouvrir sa boite aux lettres toutes les cinq minutes ? On l'hospitalise.

Découper son temps avec les pomodoros

Une méthode particulièrement efficace contre la procrastination ou pour les personnes ayant du mal à se concentrer longtemps.
Le principe : des cycles de travail courts favorisant une concentration maximale (20 à 25minutes)avec de vraies pauses de 5 minutes entre chaque séquences.
Au bout de quatre fois, on prend 15 minutes de pause.
La méthode complète par ici : https://coop-site.net/cooptic5/wakka.php?wiki=GestionDesTachesParPomodoro/iframe

La méthode GTD

Voir le fiche complète : https://interpole.xyz/?LaMethodeGtd2

Utiliser des délesteurs via les rituels et formuler en tâches opérationnelles

Dans notre tête on a cinq cases vides, sinon on bug et on avance plus.
• Une liste - check au fur et à mesure - choix par ordre de priorité immédiat
• S'envoyer un mail / un sms pour quelque chose auquel on pense chez soi et qu'on ne doit pas oublier le lendemain au boulot

Déculpabiliser - se protéger

On ne fera pas tout : à chacun de gérer ses priorités, les autres nous font part de leurs besoin, on choisit nos priorités, et on remplis ses journées en fonction de ses limites.
On renégocie avec les sollicitations via l'expression de ses besoins et limites.
Difficulté à savoir parfois quand on arrive pas à tout faire :
• Suis-je trop peu efficace et c'est moi qui met trop de temps ?
• Est-ce qu'on me demande trop de travail et ce n'est pas réalisable ?
-> L'option 1 n'est jamais vraie.

Les méthodes agiles ou comment avancer par itérations

Cela consiste à fonctionner par cycles de travail courts, avec des actions les moins couteuses (en temps, en argent, en matériel...) mais répondant de manière efficace à l'objectif final
  • on travaille sur des tâches simples
  • on teste différentes possibilités, simples et rapides, de répondre à l'objectif
  • on fait des points et des retours réguliers pour évaluer
  • on fait évoluer les méthodes et les pistes testées

En quelques mots c'est le fait de penser "simple, rapide et avec nos moyens actuels"

Savoir bien utiliser ses mails et utiliser les listes de discussion

Voir l'article dédié complet : https://interpole.xyz/?UtiliserUneListeDeDiscussionDeLArtDe&vue=consulter&action=voir_fiche&id_fiche=UtiliserUneListeDeDiscussionDeLArtDe&message=modif_ok

Savoir organiser sa veille

Voir l'article dédié : https://interpole.xyz/?ParcoursVeille

Pareto : Chercher l’opérationnalité et non la perfection

Pareto - s'autoriser à ne pas faire les choses plus parfaitement que nécessaire.
Des réalités de terrain nous amènent à faire plus pas nécessairement par plaisir.
Le principe de pareto : les 80/20 → le chercheur italien Pareto a formalisé que sur un projet, on va passer moins de temps à faire une grande partie du chemin qu’à fignoler. Quand j’ai passé 20 % du temps j’ai réalisé 80 % du boulot. Peut-être que ça ne vaut même pas le coup de finaliser les 20% restants.

Et si ça vous paraît irréaliste...

Possible que tout ça semble irréaliste, partez du principe que ça ne s'applique que si on souhaite aller bien. Si l'environnement pro ne nous le permet pas, c'est que cet environnement n'est pas souhaitable.

Et pour s'inspirer regardez le témoignage de Gatien !
Thématique de la ressource
  • Organisation et gestion du temps
Auteur.trice(s) de la ressource Laurent Marseault, Romain Lalande, Guillaume Doukhan, Esper, Laure Beyler
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Sortir la tête du guidon

Description de la ressource Un grand frein à la coopération est le manque de temps, l’urgence à mener les projets, le rythme effréné que l’on s’impose parfois. La coopération suppose de prendre ce temps, de lever la tête du guidon, de s’inspirer des autres et d’accepter les remises en question constructives. Elle suppose donc beaucoup de confiance au sein du collectif.
Plusieurs éléments peuvent favoriser la prise de recul :
  • savoir faire des pauses
  • instaurer des temps de régulation
  • être vigilant vis à vis des attitudes des uns et des autres dans le groupe : prendre soin des personnes qui “décrochent” du groupe car celles-ci peuvent être des révélateurs d'un fonctionnement inadapté du collectif.
  • aller se nourrir ailleurs : dans d'autres collectifs, des événements, des formations ...
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
Auteur.trice(s) de la ressource Sarah Gaucher, Alice Oschner, Cré-sol
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Sujets critiques impliquent nécessairement décisions collectives

Description de la ressource Qu'est-ce qu'un sujet critique?
  • Cela dépend bien sûr des collectifs ou des organisations, mais on peut penser qu'il s'agit du sujets qui touchent à :
    • L'organisation du collectif ou de la structure (élections des instances décisionnelles, rémunération des salarié.e.s, etc.)
    • Le choix des modes de décisions adaptés aux différents sujets
    • Une décision irréversible (ex : dissolution de l'organisation)
      • ...
  • Quels que soient les sujets estimés critiques, il nous semble en tous cas incontournable de les identifier collectivement et d'y associer des modalités de prise de décision claires
Thématique de la ressource
  • Prise de décision
Auteur.trice(s) de la ressource Audrey Auriault, Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Sur l'implication

Description de la ressource

Impliquer : du bon usage du Français

On "n'implique" pas une personne. Au mieux, on peut "travailler sur les conditions de son implication"

En Français, le verbe "impliquer" n'a que 2 sens :
  • 1/ Engager : Ex Se trouver impliqué dans une affaire désagréable.
  • 2/ Avoir pour conséquences : Ex un déjeuner chargé implique une digestion lourde

Utiliser impliquer en tant que "Faire participer" (Ex on a impliqué les citoyens dans la concertation) est un usage impropre.

Plus précisément, on "n'implique" pas une personne...
  • soit on la mobilise (parfois avec des moyens contraignants : pression, force, contrat de travail)
  • soit elle s'implique

Au-delà de la question de la vocabulaire, cela fait aussi référence à une posture d'animation. Le rôle de l'animateur-rice est alors de travailler sur les conditions de l'implication de cette personne. On ne va pas chercher à forcer, changer les personnes mais les inviter, leur donner envie, les rassurer, les aider à faire le premier pas, écouter leurs besoins, leurs motivations et leurs craintes.


Accueillir les nouveaux

Garder les portes du projet/groupe ouvertes pour un renouvellement naturel des forces vives

Les personnes impliquées aujourd'hui dans votre projet finiront par se désimpliquer. Il faut donc anticiper le renouvellement. Quelques questions à se poser pour se mettre dans le peau d'un "nouveau" ou d'une "nouvelle" :
  • ont-ils accès aux informations ? Ces infos sont-elles synthétisées et rendues compréhensibles pour une personne qui n'est pas dans le quotidien du projet ?
  • Existe-t-il des réunions dédiées aux nouveaux et aux nouvelles ? (une "session de rattrapage", une réunion notre projet "pour les nuls" etc...) Bref, un temps où iels se sentent autorisés à venir et poser toutes les questions de néophytes.
  • Existe-t-il des tâches simples et accessibles pour des personnes peu impliquées ? Cela permettrait de franchir une 1ère étape dans l'implication.

De façon générale, cela consiste à travailler le parcours d'implication : personnes extérieures > observateurs > réactifs > proactifs

Type de membres et ratio d'implication

Votre projet comporte des proactifs, des réactifs, des observateurs et des inactifs

  • Les "proactifs" qui prennent des initiatives sont entre un et quelques pour cent.
  • Les "réactifs" qui réagissent lorsqu'on les sollicite sont entre dix et quelques dizaines de pour cent.
  • Certains sont des "observateurs", suivent les travaux du groupe, les utilisent pour eux, même s'ils ne participent pas.
  • D'autres sont inactifs.
Vu de notre place d'animateur·trice, la difficulté est qu'on ne peut pas faire la différence entre les observateurs et les inactifs, puisque ni l'un ni l'autre ne donne signe de vie. Par contre, en facilitant son implication, on pourra permettre à un observateur de basculer dans l'action et de devenir réactif.
Ainsi, il y a toute une gradation dans les rôles plus ou moins actifs que peut prendre un participant, lui permettant de s'impliquer de plus en plus... ou de moins en moins.
Pour garder le lien avec chaque type de membres, vous pouvez utiliser la Méthode REPI.

Rendre visible les espaces d'implications

Donner à voir les tâches à faire et les réunions

Cela consiste par exemple à
  • lister les temps de réunions et leur fonction
  • lister les tâches, notamment les plus simples qui permettraient à des nouveaux de faire un 1er pas dans leur implication. C'est le Premier Petit Pas Possible (PPPP)

Puis donner à voir ces espaces d'implication, par ex
  • une liste de tâches à faire, nécessitant des compétences variées (tailler les arbres, faire une liste des producteurs de la vallées)
  • une liste de tâches à faire organisées dans le temps : une frise chronologique sur l'année


  • une liste de tâches à faire organiser selon le temps disponible de la personne


Ces exemples peuvent évidemment être déclinés en numérique.

Prendre soin des réactifs

Car ce sont les proactifs de demain ! (anticiper le renouvellement des membres)

Les proactifs d'aujourd'hui finiront par se désimpliquer. La question n'est pas "si", mais "quand".
Pour anticiper le renouvellement de forces vives dans le groupe, l'animateur peut aller chercher les réactifs par petite touche, par exemple
  • en leur donnant l'occasion de s'exprimer :
  • en dehors des réunions, lors de temps moins formels
  • anonymement parfois (boites à idées ouvertes, questionnaire en ligne...)
  • en les sollicitant directement pour une petite action, ou pour une aide ponctuelle
  • ...
Le principal est de les accompagner dans leurs 1ers pas d'implication


Motivations, freins et seuil d'implication

Les 3 éléments à travailler : repérer les sources de motivations, diminuer les freins et abaisser le seuil du passage à l'acte

Le rôle de l'animateur-ice est de jouer sur 3 éléments afin de susciter l'implication

1- Les motivations principales pour s'impliquer dans un groupe sont (de façon non-exhaustive !)
  • La reconnaissance (par les pairs, par les leaders...)
    • il convient alors de valoriser les contributeurs par des mécanismes qui apporte de la reconnaissance
    • l'animateur doit être capable de maîtriser son besoin de reconnaissance
  • L'utilité du groupe, sa raison d'être, le sens
  • L'apprentissage : la personne sait/sent qu'elle peut apprendre des choses
  • Le sentiment du travail bien fait
  • Le plaisir, le fun
  • Le retour sur investissement
  • La contrôlabilité, le fait d'être "en capacité de..." : Si les personnes se sentent en capacité de faire, alors il y a de grandes chances pour qu'elles fassent ! Il s'agit de pouvoir voir des premières tâches qui nous soient accessibles et qui un environnement qui permette d'être force de proposition (écoute).


2- Les freins principaux à l'implication sont :
  • Le manque de sécurité (personnelle, professionnelle...). Travailler le "cadre de sécurité" (continuité des accords de groupe
  • Le manque de confiance (dans le groupe, en soi)
  • La peur de ne pas pouvoir se désengager : il faut alors
    • montrer clairement les portes de sorties / de désengagement
    • poser ses propres limites
    • faire valoir la règles des 2 pieds : si je n'apprends rien ici, si je donne/transmets rien ici, alors je suis libre de partir (sur mes 2 pieds)
  • Outils trop complexes
  • Sujets trop complexes
  • Pas assez de temps
  • Perte de légitimité, ou de pouvoir
  • Manque de convivialité, temps trop "sérieux"

3- Le seuil d'implication doit être le plus bas possible pour permettre le passage à l'acte, par exemple
  • en gardant des tâches simples, pour intégrer des nouveaux (Keep It Simple and Stupid)
  • en étant réactif : si une personne fait preuve d'intérêt, il faut répondre tout de suite !


Accompagner la désimplication

Merci et... au fait, pourquoi pars-tu ?

Il est normal que les personnes se désimpliquent et s'éloignent tôt ou tard d'un projet. Cela se fait parfois "en douceur" (déménagement, famille, construction d'une maison...), ou parfois avec des frictions :
  • le syndrome EPM (Et Puis Merde) illustre en quoi une personne peut soudainement partir en claquant la porte. Le risque est alors l'effet "contagion" de cette attitude.
  • "C'est pas mon problème" est un autre mécanisme, où les personnes restent "mobilisées" (souvent via un contrat de travail, un ordre direct de leur chef-fe) mais ne sont plus "impliquées".

Dans tous les cas, lorsque l'animateur-ice du projet repère une désimplication, il sera toujours :
  • sympa de remercier la personne
  • utile de lui demander "pourquoi"
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
  • Autre
Auteur.trice(s) de la ressource Nicolas Geiger, Jean-Michel Cornu , Manuel Ibanez
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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S’archipelliser ou mettre de la poésie dans les relations

Description de la ressource La poésie a la force de réinventer le monde, de provoquer un réenchantement, de pousser à la réflexion, de franchir le pas d’agir. Mettre de nouveaux mots pour changer ce qui est là, pour donner un sens, pour voyager, pour penser différemment.

L’archipel est à la fois ce groupement d’îles, à la fois cette eau qui l’entoure, à la fois ces liens qui font ensemble. Il est à la fois unicité dans une diversité, à la fois individualité dans une communauté, à la fois être et avoir.

La poésie bouleverse le visible et l’invisible, révèle ce qui est caché entre les mots, ouvre le champ des possibles. Mettre du sens pour transcender les difficultés, pour franchir de nouveaux paradigmes, pour oser.

L’archipel est à la fois un assemblage de terre, de mer et d’air, une assemblée de personnes, de familles et de groupes, un assembleur de communs, de cultures et de vies. Il est une histoire - à la fois passé, présent et futur, un territoire - à la fois petit, étendu et vaste, un temps - à la fois ce qui a été fait, ce qui est fait et ce qui sera fait.

La poésie mêle, emmêle, démêle, fais, défais, refais, ajoute, enlève, multiplie, divise. Elle créolise, hybride, fortifie, amplifie, surprend, prend, vibre, fait écho, vit.

L’archipel fait de chaque île une entité, chaque entité un•e acteur•trice, chaque acteur•trice un sujet. Il fait de chaque main une connexion à imaginer, chaque individu un tisseur•euse de liens, de chaque groupe un•e allié•e potentiel•le.
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • Autre
Auteur.trice(s) de la ressource Clément Charleux
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Tous les sujets ne méritent pas des décisions collectives.

Description de la ressource
  • Il est indispensable que le collectif ne vienne pas brider l'initiative individuelle, mais au contraire l'encourager et l'amplifier.
  • Donner l'illusion de la décision, faire décider de tonnes de détails insignifiants est une excellente stratégie pour éviter de faire décider de l'essentiel....
  • Quelqu'un a dit à propos des actions réversibles "Si tu demande à quelqu'un de valider une petite décision, il va se faire un devoir de trouver la petite bête, si tu agis, il te remerciera de l'avoir fait à sa place"
Thématique de la ressource
  • Prise de décision
Auteur.trice(s) de la ressource Audrey Auriault, Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Une décision collective peut nécessiter du temps, de la réflexion, et surtout un mode de décision choisi et explicité

Description de la ressource Demander leur avis aux gens nécessite de leur donner du temps et de la matière pour réfléchir et construire leur réflexion. On peut notamment considérer comme une bonne pratique :
  • d'aborder un sujet lors d'une réunion avec des documents, des témoignages, des avis divergents envoyés en amont dans la mesure du possible et reconsultable à l'issue de la réunion
  • d'organiser un débat en collectif qui permette l'expression et la prise en compte de tous les avis (attention aux question de prise de parole des plus timides, de ceux qui ne se sentent pas légitimes, des femmes...)
  • puis de laisser du temps (une semaine, un mois) avant de rediscuter du sujet et de voter
Thématique de la ressource
  • Prise de décision
Auteur.trice(s) de la ressource Audrey Auriault, Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Votre milieu est-il complexe ou compliqué ?

Description de la ressource Intro
Comprendre dans quel milieu évolue votre organisation (ou celle que vous accompagnez), au moment présent, est nécessaire pour appliquer les bons concepts et méthodes, notamment en terme de gestion de projets et de prises de décisions... Il existe 5 types de milieux différents : simple, compliqué, complexe, chaotique et sans ordre.
Pour chaque typologie de milieu, un cycle d'action précis est à mettre en oeuvre pour favoriser des actions pertinentes et impactantes.

Sources
modèle cynefin : David Snowden (à ma connaissance, ce n'est pas le cousin d'Edouard) 2005, PP45-54; P. Cilliers, 1998
caractéristiques d'un milieu complexe :
Improving Decision Making in Complexity Environment, Iwona Gorzeń-Mitka et Małgorzata Okręglicka, Faculty of Management, Czestochowa University of Technology, Czestochowa, Poland, 2014.
Ressources
La manière de conduire un projet ne peut se faire exactement pareil dans un milieu simple, compliqué, complexe, chaotique ou sans ordre. Pour cela, nous allons parler d'ordre dans un système : il s'agit de notre capacité à comprendre et connaitre les relations entre causes et conséquences dans un système.



Les relations de cause à conséquences, les cycles d'actions et le type de pratiques à développer dans les milieux autres que complexes


Nous parlons de système simple quand les relations de causes à effets sont évidentes, simples !
Par exemple, si je prends un marteau et que je tape sur un clou, le système simple est évident pour tout le monde : le clou s'enfonce sous l'action du marteau et de ma main qui le dirige. Nous retrouvons cela dans le champ de la physique enseignée au collège ou au lycée ! D'un point de vue sociétal, nous sommes dans le domaine des normes, des lois, des procédures.
Le cycle d'action est "sentir - analyser - répondre" avec les meilleures pratiques.

Nous parlons d'un système compliqué quand avec de l'analyse et de l'observation, les relations de cause à conséquence peuvent être découvertes. Nous sommes dans le monde des groupes d'experts qui analysent et arrivent à un concensus. Ex: nous avons dû réunir nos meilleurs ingénieurs des 5 continents pour envoyer un module sur Mars en 2022. Avec de l'expertise et de la coordination, tout sujet compliqué peut être décortiqué, et finalement connu et maitrisé. Le cycle d'action est "sentir - analyser - répondre" avec les bonnes pratiques.

Dans un milieu chaotique, par définition il n'y a pas d'ordre. Ces situations peuvent être suffisamment critiques qu'il n'y a pas de temps pour de la recherche, des consultations ou des expérimentations. Il est nécessaire d'agir d'abord, sans connaissance préalable, pour faire réagir l'environnement et commencer à discerner ou cristalliser un fonctionnement compliqué ou complexe pour toute ou partie du système. Quelqu'un doit prendre en charge et agir. Le cycle d'action est " Agir - sentir - répondre". C'est le champ des nouvelles pratiques.

Dans un milieu sans ordre, il n'est pas possible de s'entendre pour avancer collectivement.

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la complexité est cohérente à posteriori

Dans un système complexe, les relations entre causes et effets ne peuvent être connus qu'à posteriori. Nous disons que la complexité est cohérente à posteriori (et sans ordre à priori) : l'ordre des systèmes complexes émerge du système et formé par l'interaction de nombreux acteurs.(2)



Les conséquences pour nous, acteurs dans un milieu complexe

Ce qui amène deux corolaires importants :

  • il n'est pas possible de connaitre un système complexe de l'extérieur.
  • il est nécessaire d'interagir avec le système pour apprendre à le connaitre : une simple observation même de l'intérieur ne vous apportera aucune connaissance sur le système.


Bien que la science (du management dans le cas présent) adore l'ordre parce qu'il fournit de la structure et de la prévisibilité, il est nécessaire de constater l'émergence d'un paradigme pour entreprendre en milieu (économique) complexe :
  • partir des besoins des clients - des usagers - des membres de la communauté
  • viser la qualité
  • penser systémique
  • innover

Nous consacrerons peut-être tout un prochain parcours au point "penser systémique", nous n'allons donc pas le développer ici. En première approximation, il s'agit de considérer que tous les acteurs du système sont interdépendants.

Cela demande de nouvelles manières de faire :
  • naviguer dans un tel milieu demande de savoir évoluer dans un milieu incertain (souvent repris par milieu VUCA pour volatile, incertain, complexe et ambigüe) et savoir effectuer des changements rapides.

  • il s'agit de quitter, au moins dans les phases de cadrage et conception, le modèle de prédire et contrôler. Nous verrons plus tard comment conjuguer un mode opératoire efficient dans un monde complexe avec la vision du monde de votre banquier qui est restée en mode gestion de projet dans un milieu compliqué.

Ressources proches :
la théorie des 3 C.
Pour aller plus loin :
les 10 caractéristiques d'un milieu complexe.
développement organisationnel dialogique vs développement organisationnel diagnostic.
(liste probablement à compléter)
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
  • Prise de décision
  • Organisation et gestion du temps
  • Autre
Auteur.trice(s) de la ressource yann le beguec
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Être pragmatique

Description de la ressource Utiliser des outils facile à installer, configurer, sans compétence technique
Plutôt que d'attendre d'avoir les moyens nécessaires pour créer un dispositif sur-mesure, il vaut mieux commencer dès que la dynamique de réseau frémit à installer quelques outils clés en main, faciles à installer et à utiliser : bricoler en assemblant des outils peu onéreux mais qui permettent de commencer à proposer des démarches coopératives (Google doc, Netvibes...).
Bien sûr c'est imparfait : il serait préférable d'avoir son propre dispositif tout en logiciel libre. Et certains seront peut-être hostiles à l'utilisation de services en ligne gratuits qui stockent vos données avec le risque d'une réutilisation à des fins commerciales. Certes, mais l'animateur de réseau se doit d'être pragmatique. Ces outils sont à utiliser en connaissance de cause et pour ce qu'ils sont : des services en ligne gratuits, et non des outils avec lesquels on peut-être autonome, cependant par leur simplicité d'emploi ils peuvent servir à faire émerger la dynamique coopérative.
On attendra de voir de vrais usages se mettre en place avant de passer à du développement spécifique si nécessaire.
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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