Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase
Spontané, dynamique et ludique ce brainstorming qui réveille !
Objectif
Réguler l'énergie
(co)-produire
Type d'outil
Animation de groupe
Taille du groupe
De 13 à 30 personnes
Plus de 30 personnes
Durée
10 à 30 min
Faisable à distance ?
Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Difficulté de mise en œuvre
Déroulé détaillé
Un outil de brainstorming qui met en mouvement le corps et l'esprit !
Utilité
Cette technique d'animation permet à un groupe d'exprimer toutes ses idées ou représentations autour d'un sujet. Elle est particulièrement adaptée quand vous souhaitez effectuer un brainstorming avec un groupe sans passer par une séquence qui nécessite trop d'écoute.
Déroulement
Demandez au groupe de se positionner en deux files indiennes parallèles, face à un grand tableau blanc ou à deux feuilles de paperbord
Donnez un feutre à la première personne de chaque file et invitez chacun à exprimer ses idées sur le sujet posé directement en écrivant sur le tableau (ce peut être un concept ou une question)
Une fois que le·la premier·e de la file a finit, il·elle donne son feutre au second, se replace derrière s'il·elle le souhaite, et ainsi de suite...
Avantages
Permet de prendre connaissance des représentations de tou·te·s sans nécessiter trop d'écoute
Permet à chacun·e de prendre connaissance des idées des autres au moment où il·elle le souhaite
Permet des échanges informels / de se resservir un café tout en étant en file indienne
Variantes et bonifications (notamment à distance)
Possibilité d'animer la séquence autour d'une question, et de constituer deux files pour deux réponses possibles, en permettant à chacun de passer zéro, une ou plusieurs fois dans chaque file
Matériel nécessaire
Deux feuilles de paperboard (ou 2 colonnes sur un tableau classique)
Des feutres
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions
Romain Lalande
Préparation
Préparer les deux feuilles de paperboard ou le tableau blanc en inscrivant la thématique ou le sujet du brainstorming bien en évidence.
Jeu de la ville (découvrir les méthodes agiles dans un projet coopératif)
Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase
Exercice dynamique, permet d'aborder la notion d'itération
Objectif
(co)-produire
Type d'outil
Processus de gouvernance
Animation de groupe
Taille du groupe
De 6 à 12 personnes
Durée
60 à 120 min
Faisable à distance ?
Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Difficulté de mise en œuvre
Résumé du déroulé (500 caractères)
En groupe, réaliser une ville avec des legos, à coup d'itérations successives !
Déroulé détailléUtilité pédagogique
Vivre la vie d'un projet coopératif en accéléré
Vivre les concepts-clés Agiles : itération, planification, sprint, bilan de sprint
Déroulé
Consignes & définition de "notre ville à construire" – 5 à 10 minutes
Vous devez construire une ville.
Que doit-on trouver dans une ville ? Les participant·e·s proposent des éléments, qu’on note sur des post-its (le groupe sera à la fois le décideur ET l’exécutant) et remplir la colonne « Notre ville à construire»
A choisir par les animateur·ices
mode brainstorming pour les éléments de la ville ?
ou proposition-validation pour chaque élément ? (plus partagé, mais plus long)
Puis repartissez-vous en groupes de 5-6 personnes, de sorte à former plusieurs équipes.
Planification n°1 – 3 min
Chaque groupe décide le ou les éléments de la ville qu’il va réaliser et prend le(s) post-it(s) concerné et le placer dans la colonne « À faire »
Itération 1 – 7 min
Les groupes commencent à construire la ville.
C'est souvent le bazar, inorganisé. Des tensions se créent chez certaines personnes. Des tempéraments dominants ou agressifs peuvent ressurgir à cette phase, justement parce les groupes et les processus de co-construction n'ont pas été travaillés.
Bilan de l’itération - 20min (parfois plus long, si besoin)
On l'anime en 3 temps :
1) Nos avancées : chaque groupe présente et fait passer les post-its dans la colonne "Fait" > factuel, incontestable.
2) Prise de recul sur nos processus et interactions ? Internes à chaque groupe, et inter-groupe. Pour les organisateurs·trices du jeu, veiller à questionner sur :
• Expression du vécu et des ressentis personnels (exprimer mon ressenti, puis mon besoin puis ma proposition pour améliorer si nécessaire). Moment important car il permet de réguler si besoin les tensions et/ou inconforts nés durant l'itération.
• Le mode d'organisation interne au groupe (dont place de l'animateur·trice ?), la com' interne
• Communication interne / relation entre les membres du groupe
Après cette phase essentielle de bilan, on se projette sur la prochaine itération en se mettant d'accord sur des nouveaux modes d'organisation à mettre en place, à tester.
Il est important de rappeler que ce jeu titille au niveau
Individuel : si je ressens un inconfort ou des tensions, pourquoi est-ce que ça me met dans cet état ?
Intra-groupe : en l'absence de cadre co-construit, comment les humains se complètent ou se marchent dessus dans mon groupe ?
Inter-groupes : jusqu'où arrive-t-on à prendre en compte ce qui est extérieur à notre groupe ? Comment bien se coordonner avec les autres groupes ?
Notes : dès ce 1er bilan, les groupes expriment le besoin d'avoir une fonction de coordination pour leur groupe et une coordination inter-groupe (des représentants de chaque groupe).
Parfois sont aussi créés des rôles spécifiques : responsable de la cohérence de l'aménagement, responsable de la consommation des ressources (= les légos) etc...
Plus rarement, les groupes décident de fusionner pour ne former qu'un seul groupe. Parfois, cette décision arrive après la 2e itération.
3) Notre ville : doit-on ajouter/retirer des choses de la colonne « ma ville à construire »
Cycle n° 2 : planification + Itération + Bilan
Reproduire la même chose
+ faire survenir des événements extérieurs si le groupe avance trop facilement.
Par exemple, des nouvelles réglementations apparaissent :
• Un jardin public pour 10 constructions
• Limitation de la hauteur des constructions : 3 étages maxi
• Centre-ville uniquement piéton + parking voiture à l'extérieur
• Espace de maraîchage en pourtour de la ville et dans la ville
• Corridors écologiques à respecter
• Site archéologique, tous les travaux de tels bâtiments sont suspendus pour l'itération à venir
Ou surgissement de catastrophes naturelles :
• Inondation d'1/4 de la ville, obligation de déplacer les habitants et habitations dans d'autres quartiers
Cycle n° 3 : planification + Itération + Bilan
Reproduire la même chose, y compris surgissements d'événements imprévus
Bilan du jeu
Bilan collectif en groupe
puis apport de contenus structurés au rebond (notamment via la carte https://www.mindmeister.com/989523764 )
Analyse : lors de la 1ère itération, le groupe se plonge dans l'action, souvent en mode "collaboratif" dans la précipitation, alors même que :
• ils·elles n'ont pas l'habitude de travailler ensemble (pas de maturité du groupe)
• ils·elles n'ont pas l'habitude de travailler sur ce genre de projet (pas de réflexe ni d'expérience passée)
On voit souvent que les 3 groupes décident de passer en mode plus coopératif à la 2ème itération, afin de canaliser les flux, d'organiser l'action collective.
Si la 2ème itération a bien fonctionné du point de vue des processus, la 3ème ne sert alors qu'à peaufiner cette organisation.
Matériel nécessaire
Boite de légos
Tableau veleda en tant que support de la ville (possibilité d'écrire/dessiner avec des feutres), ou a minima une feuille de paperboard - pour apposer en dessous en cas de dessin
Feutres
1 Paperboard (en tant qu'outil de suivi du projet) avec 4 Colonnes : notre ville à construire, à faire, en cours, fait
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée:
Schéma de synthèse, par Cécilé Guillemet (téléchargeable ci-dessous en pdf)
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions
Nicolas Geiger
Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase
Ré-aligner un groupe sur ses valeurs fondamentales et cartographier ses actions
Objectif
Réfléchir ensemble et débloquer une situation
Décider ensemble et s'aligner
Type d'outil
Processus de gouvernance
Taille du groupe
De 6 à 12 personnes
De 13 à 30 personnes
Durée
plus de 120 min
Faisable à distance ?
Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Difficulté de mise en œuvre
Résumé du déroulé (500 caractères)
En 3 phases, les participant·e·s alimentent 3 cercles concentriques :
- quelles les valeurs fondamentales de notre groupe ?
- quels sont nos grands principes d'actions ?
- quelles sont nos actions
On peut tracer des compartiments dans les cercles (camembert) pour voir quelles actions répondent à quels principe.
Déroulé détailléDurée nécessaire : 2 à 3 heures
Avantages
donne une vision complète de l’organisation (des valeurs jusqu’au projets concrets)
nécessite peu de temps
les personnes repartent avec une vision partagée de leur structure
Inconvénients
Le résultat écrit est synthétique alors qu’il est le fruit de nombreux échanges : cette richesse vécue n’est pas évidente à transmettre aux personnes absentes (voir paragraphe ci-dessous « Après l’animation : rendre visible la photographie »)
Pas toujours bien adapté aux organisations complexes, dont les projets sont transversaux.
Au préalable
Au sol, représenter un rond. On peut utiliser une ficelle pour cela, car on peut en ajuster assez facilement le diamètre. Mais il est tout à fait possible de tracer un rond à la craie au sol par exemple.
Introduction
Expliquer l’exercice dans son ensemble : « on va peu à peu remplir les 3 cercles : d’abord les valeurs, puis les principes, et enfin les actions. »
Expliquer brièvement ce que recouvrent ces 3 termes :
Valeurs : l’éthique et la raison d’être de l’organisation. Pourquoi existons-nous ? Quels sont nos valeurs ? Quel modèle souhaitons-nous promouvoir ?
Principes / Attitudes : ce sont la façon dont nous mettons en œuvre nos valeurs, nos principes pour agir. On y retrouve parfois des attitudes individuelles ou collectives.
Actions : ce sont les projets concrets menés par notre organisation, actuels ou en préparation (ou projets passés à ré-activer). C’est la « partie visible » de l’organisation.
Énoncer des règles de facilitation du groupe:
exercice basé sur la diversité des points de vue donc le respect de la parole est indispensable
accueillir avec bienveillance les avis et positions d’autrui
essayer d’écouter, essayer de comprendre plutôt que convaincre
liberté de mouvement, ne pas hésiter à se lever, à bouger
plus d’autres à votre convenance !
Étape 1 : cercle « valeurs et éthique »
1.1 Réflexion individuelle
Distribuer les papiers/post-it d’une même couleur.
Les participant·e·s disposent de 10 minutes (en silence) pour se recentrer et écrire sur ces papiers ce qu’ils estiment être des éléments fondamentaux du groupe : quelle est notre raison d’être ? Quels sont les valeurs que nous défendons ?
Écrire un mot (ou à défaut une phrase courte) sur un papier (1 idée par papier)
Il n’y a pas de limite au nombre de papiers par personne.
Qu’entendons-nous par « valeurs » ? Ce sont des éléments stables, qui évoluent assez peu au cours de la vie de l’organisation/du groupe. Ce sont eux qui ont motivé l’engagement des personnes et souvent la création de la structure.
1.2 Mise en commun
Sur la base du « pop-corn », chacun·e présente ses papiers et explique en quelques mots le sens de ce qu’il/elle a écrit.
Lorsqu’une autre personne a un papier similaire ou lié, elle abonde dans le même sens ou complète en donnant une nuance.
L’animateur·trice modère les échanges, récupère les papiers au fur et à mesure qu’ils sont exprimés et les place dans le rond central « valeurs », en essayant de rassembler les papiers similaires.
Bonus « représenter les valeurs les plus partagées »
Si un regroupement comporte 5 papiers identiques, on pourra empiler 5 légos afin de donner une représentation verticale.
Lorsque tous les papiers ont été verbalisés, l’animateur·trice doit vérifier 2 choses auprès du groupe
1/Les valeurs importantes pour ce groupe/organisation figurent-elles bien dans le cercle? (Si non, il est possible d’en ajouter, avec modération)
2/ Avant de passer au cercle suivant, validons ce 1er cercle : êtes-vous bien d’accord avec ces valeurs ? Y-t-il un veto sur une ou plusieurs valeurs ?
Remarque : cette étape des « valeurs » peut paraître rébarbative pour les personnes qui aiment le concret et l’action, mais elle est essentielle pour la suite de l’exercice d’une part, et surtout pour le groupe d’autre part. En effet, ces valeurs pourront servir de « grille de lecture » des actions (nos projets sont-ils bien au service de nos valeurs?). Elle sera le cadre de référence du groupe.
Remarque : il arrive que certains papiers relèvent davantage des « principes » que des « valeurs ». L’animateur·trice creuse la question avec la personne pour qu’elle précise son idée et voit avec le groupe si le papier doit rester dans le cercle « valeurs » ou si on le bascule par anticipation sur le cercle « principes ».
Étape 2 : cercle « Principes / Attitudes »
Ce cercle est souvent plus difficile à appréhender par les participant·e·s. Pour les y aider, on peut donner
un exemple : « l’éducation populaire », le « faire avec plutôt que faire-à-la-place » sont des principes généraux. Ce ne sont ni des valeurs ni des projets concrets.
Dans le cas de groupe-projet, on peut aussi exprimer ici les grands objectifs du projet ou du groupe.
Un conseil : exprimer ces principes avec des verbes à l’infinitif.
2.1 Réflexion individuelle
On distribue les papiers d’une autre couleur (que le cercle « valeurs »)
Comme pour l’étape 1, on procède en 2 étapes :
1. 10 minutes de réflexion individuelle où chacun-e pose ses idées sur les papiers (1 idée par papier)
2. Mise en commun et échanges
2.2 Mise en commun : organiser et segmenter
Durant la mise en commun, l’animateur·trice récupère les papiers au fur et à mesure qu’ils sont exprimés oralement par les participants et les pose dans le 2ème cercle. Elle·Il doit être alors particulièrement concentré-e pour organiser les papiers par pôles structurants. Ce travail est bien sûr flexible et évolue tout au long de cette Étape 2.
On peut utiliser des Legos pour matérialiser des segments (des parts de camembert) dans le 2eme cercle.
Remarque : le cercle « valeurs » ne doit pas être segmenté. On considère que les valeurs sont transversales et qu’elles guident autant les principes que les actions.
2.3 Validation de l’étape 2
Avant de passer à l’étape 3, on demande si les principes essentiels sont bien présents dans le cercle.
Puis on demande au groupe si la répartition de ces principes en segments semble correspondre à leur représentation. En tant qu’animatrice-teur, on doit être conscient que le groupe peut remettre en question la répartition qu’on a faite durant cette étape 2. Il est important que le groupe valide collectivement cette segmentation.
Conseil : on peut d’ores et déjà prolonger les segments sur le 3ème cercle, afin de faciliter l’étape 3.
Étape 3 : cercle « Projets / Actions »
Ce dernier cercle est plus facile à appréhender, car il s’agit de lister les projets concrets, les actions visibles.
Comme pour les étapes 1 et 2, on procède en 2 étapes : réflexion individuelle , puis mise en commun/discussions
3.1 Réflexion individuelle
On distribue les papiers d’une 3ème couleur (autre couleur que les cercles « Valeurs » et « Principes »)
3.2 Mise en commun
Durant la mise en commun, l’animateur·trice récupère les papiers au fur et à mesure qu’ils sont exprimés oralement par les participants, et les place dans le segment qui correspond le mieux : une action viendra ainsi illustrer concrètement un ou plusieurs principes/attitudes.
Conseil : on peut prévoir un segment « Divers » au cas où des actions « météores » ne trouvent pas leur place dans les segments existants.
Remarque : si il y a beaucoup d’actions « divers », 2 interprétations possibles :
les segments ne correspondent à la réalité de la structure et il faut les remodeler
la structure souffre d’un manque de cohérence entre ses actions et ses principes.
Il est possible de compléter avec des nouveaux papiers (=nouvelles actions) autant que nécessaire.
A la fin de cette 3ème étape, il est intéressant que le groupe se mette d’accord sur des intitulés aux segments « principes-action »
Remarque : si une action concerne 2 segments, on peut la mettre à cheval. Si elle concerne 3 segments ou plus, on devra l’écrire sur 3 papiers différents qu’on posera dans les 3 segments concernés. On atteint alors la limite de cette animation pour des projets complexes ou transversaux.
Pour conclure l’exercice
Ensuite, on peut faire une analyse de cette photographie avec les participant·e·s. Il faut bien expliquer aux participant·e·s que cette photographie et cette analyse sont valable aujourd’hui, et ne reflète pas forcément le passé ou le futur de la structure. Voici quelques questions pour guider cette analyse :
Comment sont réparties les actions dans les différents segments ? >> Montre sur quoi la structure se concentre en ce moment
L’un des segments est-il vide ou presque ? >> Montre qu’aucune action ne vient concrétiser ce segment (pas prioritaire, ou pas assez de moyens….)
Si on a utilisé le bonus des 3C ci-dessus, on peut aussi analyser chaque segment au regard du nombre d’action à conserver, à cesser et à créer.
Après l’animation : rendre visible le résultat
C’est un enjeu important : comment faire en sorte que les personnes absentes le jour de l’animation s’approprient le résultat obtenu.
Le minimum : une photo
On prendra en photo le résultat :
une photo d’ensemble
et une photo de chaque segment
Cela permettra de garder des traces de ce travail.
La bonne idée : rendre le résultat visible et « beau »
Puis un paragraphe par segment, c’est à dire qui rassemble les principes et les actions qui y sont rattachées
Variantes et bonifications (notamment à distance)
Les bonus à la fin de l’étape 3
Il est possible de compléter ce 3ème cercle avec les actions futures ou souhaitées. On pourra notamment utiliser la méthodes des 3C « Conserver – Cesser – Créer », afin de discuter des actions et les prioriser selon 3 niveaux :
Conserver : cette action doit être conservée ou bonifiée
Cesser : on doit arrêter cette action, ou la modifier en profondeur
Créer : cette action n’existe pas et pourtant elle serait pertinente, il faut la créer.
Afin de gagner en efficacité, on peut répartir cette analyse « 3C » en sous-groupe : 1 sous-groupe par segment, qui se charge de discuter de chaque action et de lui attribuer l’un des « C ». Un temps de restitution et débat en grand groupe est ensuite nécessaire.
Temps nécessaire pour le bonus des « 3C » : de 1h à 3h en fonction du nombre d’actions et du nombre de participants.
Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase
Permet d'exprimer à chaud son ressenti par un geste sans interrompre le groupe
Objectif
Décider ensemble et s'aligner
Type d'outil
Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
De 2 à 5 personnes
De 6 à 12 personnes
De 13 à 30 personnes
Plus de 30 personnes
Participants volatiles
Durée
variable
Faisable à distance ?
Ca s'adapte bien à distance
Difficulté de mise en œuvre
Résumé du déroulé (500 caractères)
Partager en début de regroupement en présence ou à distance une série de gestes permettant de s'exprimer sans empêcher l'autre de s'exprimer. Le faire de manière progressive.
Déroulé détaillé
Les gestes de communication silencieux permettent à chacun·e d'exprimer un ressenti immédiat sans avoir besoin de s'exprimer oralement, et donc sans empêcher l'autre de s'exprimer. Cela évite également le prises de parole parasites sans frustrer par impossibilité de s'exprimer.
Parmi les signes les plus utilisés :
pouce en l'air pour montrer qu'on partage ce qui est dit
le "Bravo" des sourds-muets pour célébrer
la main repoussant devant soit figure un stop : montre, à l'inverse, notre désaccord ou le fait qu'on ne partage pas ce qui est en train d'être dit
la main qui tourne près de sa tête pour figurer que ce que j'entends me fait réfléchir
"raccourcis!" en faisant comme un entonnoir avec les mains (pour dire qu'on manque de temps, il faut conclure)
le doigt qui fait "non" pour signaler qu'on n'a pas compris le terme ou pour demander des éclaircissements
les bras qui moulinent pour signaler "je décroche, passons à autre chose !"
la main en forme de renard : demande le retour au silence ...
Attention aux gestes trop appuyés qui, à l'inverse, peuvent couper la parole à celui qui s'exprime. Commencer au début avec juste 2 ou 3 gestes pour ne pas tout mélanger. Ne pas hésiter à reformuler une intervention ou une question pour vérifier qu'on a bien compris, sans interpréter.
Ici exemple illustration adaptée au présentiel illustration
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter
Afficher de façon visible et/ou remettre à chaque participant un petit lexique illustré qui pourra être compléter par le groupe lui même qui facilite l'appropriation.(Fred Pep)
Points d'attention
Chaque groupe, personne a ses propres gestes ne pas imposer une gestuelle mais la co-construire par consentement au début pour s'assurer d'un langage commun compréhensible par les présents.(Fred Pep)
Variantes et bonifications en plein air, dans la rue
Dans la rue groupe fixe nous utilisons des objets et/ou pancartes faites simplement sur carton découpé - déssiné.
Pour du public passant nous n'hésitons pas à accentuer de façon humouristique en distribuant des objets tel que grande paire de ciseau en bois, un triangle signalétique de voiture.... un cadre sans rien...une boite à chaussure abritant un ring à combat de pouces...
Variantes et bonifications (notamment à distance)
AU début de la réunion lors de la mise en place du cadre de communication commun, montrer physiquement les gestes et partager votre écran avec l'illustration ainsi que dans le fil de discussion.
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions
Sarah Gaucher, Alice Oschner, Romain lalande, Cré-sol