Framadate

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Synchroniser nos actions (Agendas, Partage et diffusion d'événements)
  • Décider et rendre visibles les décisions
Est-ce un outil libre / Opensource ? Oui
Difficulté de prise en main Facile
Description de l'outil Un vote à distance sur une décision rapide peut s'organiser à moindre frais via un outil simple de choix en ligne ! Ce vote va porter sur une décision simple sans portée importante. L'outil sera le même que celui qui peut servir à faire un sondage.
Mode d'emploi

Une fois les termes du vote défini, c'est à dire qu'a été défini ce sur quoi il s'agit de voter, organiser le vote en ligne.
  • 1. Créer son vote ! Avec un navigateur web, il suffit de se rendre sur l'outil en ligne. La solution libre la plus répandue aujourd'hui est Framadate.
  • 2. Choisir et entrer les options soumises aux personnes qui participent au vote : choix, oui/non/abstention, etc. Se fixer à 3 ou 4 possibilités maximum - sous peine de nouvelles discussions sur les termes du vote.
  • 3. Envoyer le lien du sondage à l'ensemble des personnes concernées. Ce mail doit également préciser la date limite de réponse. Privilégier un délai court (48 à 72h) pour que les résultats du vote ne soient pas dilués dans le temps. Il est possible pour la personne qui organise de recevoir un mail pour chaque nouvelle participation. Ce qui permet en suivant les réponses de faire une éventuelle relance.
  • 4. Au regard des résultats, acter le résultat du vote !
  • 5. Envoyer un mail à l'ensemble des personnes invitées pour confirmer les résultats du vote.

Pré-requis
  • Accès à internet nécessaire

Applications
  • Fixer une date de réunion.
  • Prendre une décision

Aller plus loin
  • Ne proposer que des dates où les personnes dont la présence est indispensable sont disponibles.
  • Éviter de proposer trop de dates, cela dilue les réponses. Conséquence possible : la date qui a eu le plus de suffrages ne correspond qu'à une minorité du groupe.
  • Fixer une date de fin du sondage.
  • Attention quand on a plusieurs Framadate en cours : en tenir compte dans ses réponses.
Avantages de l'outil
  • Il répond parfaitement aux besoins des groupes à trouver une date commune.
  • Le fait que les participants voient les réponses des autres incitent à trouver un consensus.
  • C'est un outil très très simple d'utilisation, son introduction dans des groupes débutants peut constituer une première étape, une "petite expérience irréversible".
  • Logiciel libre.
  • Hébergé par une association Loi 1901 : pas d'appropriation, ni de revente des données.
  • Il évite de bourrer sa boite mail inutilement quand on doit caler une date à plusieurs.
Inconvénients de l'outil
  • L'outil ne résout pas les problèmes de manque de disponibilités.
  • Ce sont les premiers qui répondent qui sont le plus avantagés.
  • Ne convient pas pour les réunions confidentielles ou les choix secrets car le sondage et les participants sont visibles par tous.
  • Interface téléphone peu lisible au dela de 2 dates.
Auteur.trice(s) de la ressource Outils-Réseaux et SupAgro Florac
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
FramadatE2_framadate.jpg
Cette fiche est elle un brouillon ? Diffusable

Google Documents

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Synchroniser nos actions (Agendas, Partage et diffusion d'événements)
  • Partager des ressources
  • Réfléchir ensemble et rendre visibles les cogitations
  • Écrire un document collectivement
  • Décider et rendre visibles les décisions
Est-ce un outil libre / Opensource ? Non
Difficulté de prise en main Facile
Description de l'outil Google Docs est une suite de bureautique en ligne, gratuite. Elle comprend un traitement de textes, un tableur, un logiciel de présentation, un logiciel permettant de générer des formulaires en ligne et un logiciel de dessin. Cette suite permet de partager vos documents de bureautique (en lecture ou en écriture) et de rédiger à plusieurs. Depuis le passage à Google Drive il est également possible de partager d'autres types de documents.

Présentation


Pré-requis
  • Avoir un compte Google (pour créer et partager un document : les autres participants ne sont pas obligés d'en avoir un).
  • Savoir utiliser une suite bureautique (traitement de texte, tableur, présentation).

Quelques applications
  • Prise de notes de manière synchrone et à distance lors d'une réunion téléphonique.
  • Création d'une enquête en ligne, les résultats étant compilés dans un tableau (pour en savoir plus, voir la fiche Outil Google Formulaire
  • Pour préparer la programmation d'un événement, les organisateurs·trices compilent les noms et les coordonnées des intervenant·e·s potentiels dans un tableau, les données sont ainsi structurées et permettent un traitement ultérieur style publipostage.
  • Pour un planning de formation, un tableau est mis en ligne en différenciant les droits : les étudiant·e·s peuvent consulter le tableau à jour en temps réel pour connaître leur emploi du temps (mais pas le modifier) et les formateurs·trices peuvent le modifier directement sans avoir à passer par un intermédiaire.
  • Pour rédiger à plusieurs un document demandant une mise en page : rapport, etc...
  • Pour créer un diaporama qui pourra ensuite facilement être inséré dans un site internet.

prise en main


Pour aller plus loin
Avantages de l'outil
  • Les fichiers sont en ligne et donc accessibles de n'importe quel poste relié à internet.
  • Les documents peuvent être rédigés de manière synchrone (un curseur de couleur indique qui modifie) et asynchrone (un historique permet de savoir qui a modifié quoi).
  • L'option "partage pour tous les utilisateurs disposant du lien" permet de partager un document et de le modifier à plusieurs même si les autres participant·e·s n'ont pas de compte Google.
  • le document disponible est toujours la dernière version à jour (ce qui n'est pas le cas quand on transfert les documents via le mail).
  • Les modifications sont compilées en temps réel, il n'y a pas de problème de version.
  • Tous les documents sont créés et modifiés à travers Google Document, il n'y a donc pas de problème de format de document comme on peut le retrouver avec des personnes utilisant Open Office et Word (doc, odt), ni de problème de version du logiciel (doc, docx). Tout le monde a le même logiciel, avec la même version.
  • Possibilité d'utiliser un tchat à côté du document quand on travaille sur un document de manière synchrone mais à distance
Inconvénients de l'outil
  • Si on n'a pas internet, on n'a pas le document.
  • Il faut un temps de prise en main avant de saisir toutes les nuances des droits à appliquer aux documents. Attention à ne pas transmettre le lien qui figure dans la barre d'URL quand on veut partager un document mais celle donnée via le bouton Partage, une fois l'option "Tous les utilisateurs disposant du lien" cochée, sinon, les personnes ne pourront ouvrir le document. Il faut être particulièrement attentif à cela quand on commence l'utilisation de Google Docs au sein d'un groupe car c'est très démotivant, si les premières utilisations se soldent par : "Mais je n'arrive pas à ouvrir ton lien !"
  • C'est encore du Google, qui indexe les contenu des documents pour générer des publicités contextuelles et créé des profils de consommateurs.
Auteur.trice(s) de la ressource Emilie Hullo, Outils Réseaux et Hélène Laxenaire, SupAgro Florac
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
GoogleDocuments_image_bf_imagecapture_du_2013-06-10_10:04:17.png
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Google agenda

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Synchroniser nos actions (Agendas, Partage et diffusion d'événements)
Difficulté de prise en main Facile
Description de l'outil Google Agenda est un outil Google permettant d'avoir un agenda en ligne (disponible sur un ordinateur ou un smartphone) qui peut être partagé ou publié sur un site web. Cet outil permet de partager un agenda des événements et réunions d'une association, de connaître le planning des collaborateurs mais aussi de mettre en place un planning de réservation de ressources (une salle par exemple).

Présentation
Google Agenda est un calendrier en ligne qui peut être visible en ligne et partagé. Il est également possible de l'afficher sur un site internet. Google Agenda permet d'importer d'autres planning (créés sous Google Agenda ou au format ICS) ce qui permet de pouvoir consulter plusieurs agendas sur la même page. Enfin, il permet au sein d'un groupe dont tous les membres utilisent Google Agenda de voir les disponibilités des uns et des autres et de les inviter à des réunions à un jour et à une heure donnée.


Pré-requis
  • Avoir un compte Google

Quelques applications
  • Afficher sur un site internet les prochaines réunions d'une association.
  • Partager un agenda pour caler l'arrivée des intervenants à un événement. Toutes les personnes qui récupèrent les information des heures d'arrivée le compilent sur le même agenda partagé qui est également utilisé pour noter qui va les accueillir à la gare.
  • Gérer le planning des réservations d'une salle de réunion

prise en main

Pour aller plus loin
  • Une visite complète de Google Agenda :

Avantages de l'outil
  • Permet de voir d'un seul coup d'oeil les disponibilités de tous les membres.
  • Permet de compiler des données impliquant des horaires à plusieurs.
  • Possibilité d'importation et d'exportation des agendas au format ICS utilisable par d'autres logiciels type Thunderbird, donc l'agenda peut être partagé avec des personnes ne souhaitant pas avoir ou n'ayant pas de compte Google.
Inconvénients de l'outil
  • L'agenda est en ligne donc son utilisation est plus contraignante qu'un agenda papier, sauf si on a un smartphone.
  • C'est encore du Google !
Auteur.trice(s) de la ressource Hélène Laxenaire - SupAgro Florac
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
GoogleAgenda2_image_bf_imagegoogle_agenda.png

Padlet

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Partager des ressources
  • Gérer des données (collecter, organiser, analyser et partager)
  • Diffuser de l'information
Est-ce un outil libre / Opensource ? Non
Difficulté de prise en main Facile
Description de l'outil Même si vous n'avez jamais utilisé de logiciel de productivité auparavant, Padlet est accessible et amusant.

Ajoutez des publications en un seul clic, copiez et collez, ou faites glisser et déposez des éléments
Fonctionne de la même manière que votre esprit : avec la vue, le son et le toucher
Les modifications sont enregistrées automatiquement
Le partage simple de liens permet une collaboration rapide
Avantages de l'outil Facile et intuitif
Inconvénients de l'outil Tarif, mais 3 padlet gratuit pour commencer.
Auteur.trice(s) de la ressource Juldez
Licence d'utilisation la ressource Autre licence libre (préciser en description)
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Accords de groupe sur les outils numériques

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Se mettre d’accord sur les outils numériques et leurs usages
AccordsDeGroupeSurLesOutilsDeCommunicati_cp6kjy80g24b-extra_large.jpg
Objectif
  • Décider ensemble et s'aligner
Type d'outil
  • Processus de gouvernance
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) 1ere étape : lister les usages possibles
2ème étape : lister les outils connus et maîtrisés (ou maitrisables) parmi les membres du groupe
3eme étape : se mettre ensuite d'accord sur quel outil utiliser pour quel usage, avec éventuellement des conditions d'utilisation pour certain outils
Déroulé détaillé L’objectif pour le groupe est de se mettre d’accord sur les outils numériques qui seront utilisés pour communiquer, et de s’accorder sur les usages. Ce travail est important pour le bon fonctionnement d'un groupe. A défaut, cela peut conduire à une situation où certains outils sont subis ou mal utilisés.

La méthode déroule en 3 temps :

1ère étape : lister tous ensemble les usages possibles, par exemple :
- Se tenir au courant de chacun
- Stocker des comptes rendus
- Diffuser une lettre d'information
- Préparer un ordre du jour
- Organiser une rencontre
- Ecrire à l'ensemble des membres du groupe.
- Besoin de retrouver l'ensemble des informations sur un projet

2ème étape : lister les outils connus et maîtrisés (ou maitrisables) parmi les membres du groupe.
Par exemple :
- Liste de discussion
- Framateam
- Zoom
- Framapad
- YesWiki
- Telephone
- Conférence téléphonique

3ème étape : Réfléchir ensemble aux outils qui peuvent être utilisés pour quels usage. Et ensuite se mettre d'accord en triant quels outils garder pour quel usage (accords de groupe), avec éventuellement des conditions d'utilisation pour certain outils (exemple : pas de message important sur Framateam, dans ce cas utilisation de mails etc.)
Toutes les informations sur la prise de décision (co-définition d’accords de groupe) dans cette fiche : https://interpole.xyz/?CoDefinitionDAccordsDeGroupes
Matériel nécessaire Paperboard, tableau ou outil en ligne type framemo
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Sophie DUBOIS, Blandine CARRE, David DELON - Animacoop Montpellier-Garrigues
État de la ressource En cours de rédaction
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Bataille de boules de papier

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Créer de l'interconnaissance : les participants se découvrent et se rencontrent.
Objectif
  • Réguler l'énergie
  • Créer du lien
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) 1. Chacun·e écrit 2 choses sur soi-même sur une feuille de papier.
2. On en fait une boule de papier, qu'on jette dans la pièce
3. On ramasse une boule au hasard, on la déplie et on doit retrouver son auteur·e
Déroulé détaillé Un jeu qu'on peut utiliser en energyser ou pour faire connaissance.
Chaque participant·e fait une boulette de papier avec une feuille sur laquelle il·elle a écrit deux choses qui la concernent, l'une physique, l'autre non visible. Puis, c'est la bataille de boules de papier ! Enfin, chacun ramasse une boule et doit retrouver son·sa propriétaire.

Pour voir le format en vidéo :
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter à éviter en trop petit groupe : il y en a toujours un pour ramasser sa boulette... et après il.elle l'échange avec un.e autre et... le jeu perd sa saveur...
Au moins 8/10 participant.e.s et moins on est nombreux, plus il faut organiser la retombée et le piochage des boulettes ;-))
Variantes et bonifications (notamment à distance) En mode energyser : les descriptions physiques sur les boules de papier doivent être assez précises pour que la recherche aille vite.
En mode interconnaissance : les descriptions physiques doivent être moins précises pour inciter les participant·e·s à se parler davantage.

À la place des boules de papier, on peut faire des avions ! Ça vole et c'est beau :-)
Matériel nécessaire Des feuilles et des stylos
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Gatien Bataille l'inventeur, Sarah Gaucher la rédactrice
État de la ressource Diffusable
Fichier : BatailleDeBoulesDePapier_fichierressource_bataille-boules-papier.odt Télécharger
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil

Confidents et petits papiers

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Faire connaissance et travailler l'écoute
ConfidentsEtPetitsPapiers_confident.jpeg ConfidentsEtPetitsPapiers_rvf3ga5z7du1-large.jpg
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Créer du lien
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Résumé du déroulé (500 caractères) On positionne des chaises 2 par 2 !
Chacun tire au sort une question (préalablement imprimées)
L'une des 2 personnes du binome a 1min30 pour répondre à sa question , l'autre écoute.
On inverse pour la minute 30 suivante.
On peut changer de question et de binome.
Déroulé détaillé Chaises installées par 2 comme les fauteuils confidents
Chacun.e prend un papier avec une question (préalablement imprimés).
Tout le monde s'asseoit sur une chaise (nécessité d'être un nombre pair).
On définit une personne A & une personne B par binome
On lance le chrono pour 1 min 30 : A répond à la question notée sur son papier et B ne fait que écouter
On lance un nouveau chrono pour 1 min 30 : B répond à la question notée sur son papier et A ne fait que écouter
A & B échangent leurs questions
Toutes les personnes B changent de place, les A restent en place.
On recommence.

Action {{accordion ...}} : l'action {{accordion ...}} doit être fermée par une action {{end elem="accordion"}}.

Exemples de question

Questions issues du Google Doc indiqué ci-dessous

L’activité que j’exerce aujourd’hui et la manière dont je tente de l’exercer, quelles valeurs, quel sens cela a pour moi ?

Comment ai-je connu Animacoop ? Et pourquoi j’ai eu envie de suivre cette formation ?

Quelles sont les frustrations les plus prégnantes pour moi dans les projets coopératifs ?

Quelles sont les vacances qui m’ont vraiment nourrie et mis en joie ?

Est-ce qu’il y a des activités que je fais régulièrement pour mon bien-être ?
En choisir une et partager ce qu’elle génère en vous

Le dernier film que j’ai vu qui m’a marqué

Le dernier livre que j’ai lu qui m’a marqué

Quelles sont vos passions ?
En choisir une et raconter une expérience liée à cette passion

Votre dernière pépite : la dernière fois où vous avez vécu une bonne expérience professionnelle en groupe

Pourquoi la coopération vous semble une valeur/compétence importante dans le monde d’aujourd’hui ?

Quels petits pas tirés d’Animacoop envisagez-vous de mettre en place ?
Ou avez-vous déjà mis en place ?

Le lieu où j’aimerais partir bientôt (en vacances, pour vivre, pour aller voir quelqu’un…)

Si j’avais la possibilité de passer une demi-journée chez un autre participant d’Animacoop à qui je formulerai cette demande et pourquoi ?


Quand j’étais petit je rêvais de devenir…
Que signifie le terme “confiance” pour vous ? Comment vous l’appropriez-vous ?

Que signifie le terme “authenticité” pour vous ? Comment vous l’appropriez-vous ?

Que signifie le terme “transparence” pour vous ? Comment vous l’appropriez-vous ?

Que signifie le terme “intelligence collective” pour vous ? Comment vous l’appropriez-vous ?
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: Lien avec des questions : https://docs.google.com/document/d/1lD5ekk6adPie5eKmO2fcHABm7BepnCupLcHAzr8mCuM/edit?usp=sharing
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Jean-François Rochas-Parrot (Jeff des écoloHumanistes)
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Discussion d'ascenseur

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Des questions et un cadre pour favoriser la rencontre.
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Créer du lien
  • Autre
Type d'outil
  • Pair à pair
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) La discussion d’ascenseur est un moyen de créer de la discussion et explorer de manière conviviale une question en formant des binômes de discussion tournants.
Déroulé détaillé 0. Préparer au moins 3 questions.
1. Demander aux participants de se mettre en binômes.
2. Poser la 1ère question et demander aux participants de répondre l’un à l’autre (1 minute chacun).
3. Après 2 minutes, faire changer les binômes et poser une nouvelle question.
4. Répéter le processus au moins deux fois.

La méthode porte ce nom car il s'agit du temps de discussion dont on peut disposer dans un ascenseur, et qui nous oblige à aller à l'essentiel!
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Attention au volume sonore quand les participants sont très nombreux. Il n'est pas inutile de disposer d'un signal sonore pour faire changer les binômes.
Points d'attention Très utiles dans des cadres où les gens ne se connaissent pas : le fait que les participant.e.s aient parlé 2 à 2 en début de rencontre permet ensuite de se retrouver facilement
Variantes et bonifications (notamment à distance) Pratiquable avec des salles de visio, mais pour des temps plus longs : 5 mn par exemple!
Matériel nécessaire Aucun
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: Fiche métacartes
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Lilian Ricaud, Mélanie Lacayrouse, Audrey Auriault
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Entretien Collectif

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Permet d'amorcer des discussions et d'échanger sur nos représentations
EntretienCollectif_20161007_083954.jpg
Objectif
  • Réfléchir ensemble et débloquer une situation
  • (co)-produire
  • Poser le cadre et l'intention
Type d'outil
  • Processus de gouvernance
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • 30 à 60 min
  • 60 à 120 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Cette méthode permet de recueillir les représentations individuelles et collectives au sein d'un groupe.
Via des post-it, les participant·e·s répondent individuellement à des questions. On forme ensuite des sous-groupes : toutes les réponses liées à une question sont collectées et un sous-groupe se charge de les trier, analyser, discuter.... et restitue aux autres groupes.

Cette technique est particulièrement adaptée pour partager les besoins, les attentes individuelles, ainsi que les représentations en proposant par exemple les questions suivantes :
- Je souhaite m'impliquer au sein de ce projet/collectif/réseau parce que ...
- Pour m’impliquer au sein de ce projet/collectif/réseau j’ai besoin de...
- En m’impliquant au sein de ce projet/collectif/réseau j’ai peur de...
et/ou
- En m’impliquant au sein de ce projet/collectif/réseau je peux apporter...
- Selon moi l'action prioritaire à mener c'est ...
Déroulé détaillé Objectifs : Analyser
Taille des Groupes : Moyens groupes
Objectif(s) :
  • Recueillir les représentations individuelles
  • Travailler sur une analyse collective des représentations individuelles
  • Observer les mécanismes de collaboration dans un groupe

Résumé : L'entretien collectif vise à faire formuler aux participant·e·s leurs visions d'un ou plusieurs sujets en apportant 3 réponses à la même question puis en faisant dépouiller les participant·e·s par sous-groupes.
Le fait de pondérer les réponses selon leur occurrence ou leur caractère spontané ou réfléchi permet d’apporter des nuances et de réfléchir au processus de formulation de nos idées.
Durée : 90 mn
Matériel nécessaire :
  • Post-it de couleurs différentes (3 post-it de 3 couleurs différentes par participant.e par sujet)
  • Des grandes feuilles blanches de type paper-board
  • Feutres

Ressources : Nous avons hérité de cette méthode d'animation d'Elizabeth Clerc, formatrice aux Foyers Ruraux.
Méthode
Description des étapes : Décrire aux participant.e.s les objectifs de l'animation et expliciter les grandes étapes (sans révéler tout de suite que chaque question sera posée 3 fois).

1. Phase d'expression individuelle

  • Distribuer 3*3 post-it de la même couleur

1ère QUESTION
  • Donnez la consigne aux participant·e·s : "Numérotez les 3 post-it de couleur x (par exemple jaune): 1A, puis 1B et 1C dans un coin du post-it"
  • "Ecrivez une idée par post-it et d'écriture lisible"
  • Demander aux participant·e·s de prendre le post-it 1A

Poser la 1ère question, par exemple : "En tant qu'animateur.trice de projet collaboratif, je dois..."
La formulation de la question est primordiale, et doit toujours demander aux participant·e·s de répondre selon leur point de vue individuel (pas de cas général, ou pour les autres, on leur demande leur opinion personnelle)
Les participant.e.s complètent la phrase avec 1 idée ou 1 mot (pas plusieurs idées par post-it). Ils·elles peuvent aussi ne pas répondre.

  • Demander aux participant·e·s de prendre le post-it 1B

Poser exactement la même question que précédemment : "En tant qu'animateur·trice de projet collaboratif, je dois"
Expliquer aux participant·e·s qu'ils·elles peuvent donner une 2ème réponse ou exactement la même s'ils·elles veulent renforcer le poids de cette idée. Ils·elles peuvent aussi ne pas répondre.
- Demander aux participant·e·s de prendre le post-it 1C
Poser exactement la même question que précédemment : "En tant qu'animateur·trice de projet collaboratif, je dois"
Expliquer aux participant·e·s qu'ils·elles peuvent donner une 3ème réponse ou exactement la même s'ils·elles veulent renforcer le poids de cette idée. Ils·elles peuvent aussi ne pas répondre.

Truc et astuce : écrire la question de façon visible pour les participants en plus de la poser à l'oral. Si certain.e.s ont fini avant d'autres, p
2ème QUESTION
  • Donnez la consigne aux participant·e·s : "Numérotez les 3 post-it de couleur x (par exemple rose): 2A, puis 2B et 2C"
  • Demander aux participant·e·s de prendre le post-it 2A

Poser la 2ème question, par exemple : Je choisis le mode collaboratif pour mon projet parce que...
Les participant·e·s complètent de la même façon la phrase avec 1 idée ou 1 mot sur le post-it 2A (pas plusieurs idées par post-it). Ils·elles peuvent aussi ne pas répondre.
Répéter le processus avec 2.B et 2.C

3ème QUESTION
Poser la 3ème question, par exemple : Ce que je crains en tant qu'animateur·trice de projets collaboratifs
Répéter le même processus que précédemment avec les post-it de la 3ème couleur

2. Phase de dépouillement collectif en sous-groupe
Les participant·e·s se répartissent en 3 sous-groupes, chacun·e dépouillant une question.
Consigne : "Il s'agit d'analyser vos réponses en formant des grandes familles d'idées (ou patates) et en présentant le tout sur une feuille de paper-board lisible par tout le monde.

Vous devrez compter de 3 façons :
- Compter le nombre de post-it réunis par grande idée
- Compter le nombre obtenu par grande idée si A=3, B=2, C=1. Dans ce cas, on met en avant les idées arrivées en premier, donc la spontanéité
- Compter le nombre obtenu si A=1, B=2, C=3. Dans ce cas, on met en avant les idées arrivées en dernier, donc la réflexion


3. Restitution en grand groupe
Chaque groupe a 5 minutes pour présenter son analyse en terme d'idées et les résultats en fonction de la pondération.
Commentaire : Notre best-off en début de formation : analyser les représentations pour pouvoir les transformer éventuellement au long de la formation, mettre les participant·e·s en réflexion individuelle puis en sous-groupe, et en posture de collaboration.
A la fois outils d'analyse et illustration de nos méthodes pédagogiques
Variantes et bonifications (notamment à distance) Variantes :
Pour éviter la phase parfois complexe à comprendre la notation des post-it, utiliser les couleurs en fonction du niveau de spontanéité et non en fonction du sujet.
- faire pour chaque participant.es et chaque sujet un tas de trois post-it (rouge-jaune-vert par exemple)
- expliquer pour chaque sujet que leur première réflexion devra être écrite sur le post-it rouge (réponse la plus spontannée), puis la deuxième sur la jaune puis la troisième (s'il y en a une troisième) sur le post-it vert (réponse la plus réfléchie)
- ramasser tous les post-it à la fin du sujet et faire un tas à part pour ne pas les mélanger avec les autres. Par exemple sur la table ou le sous-groupe va réfléchir à la question.
Avantages :
- gain de temps et simplicité pour les participant.es
- les couleurs parlent d'elles-mêmes et la notation est du coup plus accessoire

Dans les petits groupes l'analyse de chaque sujet se fait plutôt collectivement.

Pour remplacer les post-it, on peut utiliser padlet (1 padlet par question). Ex : "Pour la question 1, je vous invite à ajouter votre/vos réponse·s en cliquant sur le lien du tchat". Puis enchaîner avec le lien vers le 2eme padlet pour la question 2. Ensuite, on répartit en sous-groupe et les participants discutent sur la base du padlet dédié à leur question.

Prolongements :
Il est important d'utiliser ces analyses pour rebondir tout au long de la formation et de faire le lien entre les représentations et les apports de contenus.
Nous avons également animé un entretien collectif à 70 personnes (mais sans la pondération)

A distance : Il est possible de faire la même chose à distance à l'aide d'un outils de tableau blanc (type jamboard de Google ou digiboard)
Matériel nécessaire
  • Post-it
  • Grandes feuilles blanches type paper-board
  • Marqueurs/feutres
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: Voir utilisation de cette technique en formation : pour identifier quelles évaluations mettre en place
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Audrey Auriault/GARC.ESS, variantes : Laure Beyler La Tisseuse
État de la ressource Diffusable
Préparation Préparer le matériel et les questions à poser
Lien vers la fiche méthodologique http://garcess.org/wakka.php?wiki=EntretienCollectif

Passer des usages à l'outil prioritaire

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Définir collectivement des usages et le/les outils pertinents pour y répondre
usagesoutils.jpg
Objectif
  • Réfléchir ensemble et débloquer une situation
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • 30 à 60 min
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Résumé du déroulé (500 caractères) Cette méthode d'animation "de l'usage à l'outil" se base sur la vidéo de Laurent Marseault pour les colibris "Des outils libres pour vos projets collectifs- 2 - Trucs et astuces pour une animation conviviale" https://vimeo.com/200559754
Il y présente :
- la définition des usages par la phrase "en tant que...j'ai besoin que...afin que..."
- le choix de l'outil en fonction de son efficience (coût le plus bas + efficacité la plus haute)

Cette méthode s'adapte à un groupe hétérogène venant de structures différentes (participant.e.s d'Animacoop, participant.e.s d'un atelier sur les outils numériques etc.)
Déroulé détaillé Dans le cas d'un groupe d'une même structure :
Chacun joue son propre rôle dans le contexte réel et actuel de sa structure.

Dans le cas d'un groupe venant de structures différentes :
- Proposer un jeu de rôle : les participant.e.s sont un groupe d'amis souhaitant organiser un festival de la bière (et oui je suis Alsacienne :D)
Ils ne se sont rencontrés que deux fois pour créer l'association et se répartir les rôles :
  • 1 animateur.ice du projet salarié.e
  • des bénévoles chargé.e.s de la programmation
  • des bénévoles chargé.e.s de la communication
  • des bénévoles chargé.e.s de la logistique
Pour l'instant ils n'ont comme seul outil un groupe "signal" (équivalent de whatsapp mais libre) pour organiser leurs rencontres. Aucun autre outil n'a été décidé.
Le but de ce jeu de rôle est de se mettre dans la peau d'un salarié ou d'un bénévole avec ses besoins particuliers.

Préparation :Créer des sous-groupes de 5-6 personnes maximum - 5 min
Dans le cas d'un groupe venant de structures différentes, chaque sous-groupe aura un.e animateur.ice, un ou plusieurs bénévoles chargé.e.s de la programmation, de la communication et de la logistique.
Dans le cas d'un groupe venant d'une même structure, définir un.e animateur.ice pour le déroulé de l'atelier.

Etape 1 : Définition des besoins en terme d'usages - 20 min
1- 5min Chacun répond individuellement sur un post-it (1 post-it par idée) à la phrase
" En tant que...j'ai besoin de...afin de..."
ex: “En tant que bénévole chargé de la communication j'ai besoin de récolter facilement les informations pratiques et la programmation validée afin de les communiquer au public"
2- 15 min : Demander à l'animateur.ice d'animer la mise en commun des post-it pour les regrouper par type d'usages.

Etape 3 - Associations d’outils aux différents usages exprimés - 15 min
Cette étape a pour but d'associer un ou plusieurs outils numériques ou physiques, à chaque besoin exprimé et donc usage révélé.
Dans un collectif qui n'a pas l'habitude des outils numériques, l'idéal est de réaliser cette étape un autre jour pour que les participants puissent réfléchir, se renseigner sur les différents outils existants. Une autre solution est de mettre à disposition des participant.e.s une liste de différents outils en fonction des usages les plus courants et de rester à leur disposition pour toute question.

Dans la pluspart des groupes les participant.e.s connaissent déjà plusieurs outils et proposeront naturellement ceux qu'ils maîtrisent déjà ou dont ils connaissent quelqu'un qui le maîtrise.

Etape 4 : Classement de l’outil prioritaire - 15 min
Il est nécessaire maintenant d'évaluer chaque outil en fonction :
- de son coût (en temps, en compétence, en prise en main, en argent...)
- de son efficacité pour répondre au besoin en terme d'usage
La prise en compte du moindre coût et de la meilleure efficacité rendra compte de l'outil le plus efficient à mettre en place prioritairement.
La possibilité d'ajouter une objection (et non une préférence) ou une alerte a certain.es outils peut être interessante pour vérifier qu'il n'y a pas un vrai "stop" éthique, matériel ou autre (ex: je ne veux pas installer whatsapp sur mon téléphone (raison éthique) ou j'ai un vieux téléphone et ne peux pas installer d'application dessus (raison matériel))
La différence étant que l'alerte n'empêche pas le groupe d'utiliser cet outil mais l'informe que soi-même nous ne l'utiliserons pas. L'objection en revanche, si elle n'est pas levée, nécessite de trouver un autre outil plus adapté.

Plusieurs techniques pour effectuer cette évaluation :
- Matrice : mettre en abscisse l'efficacité et en ordonnée le coût et y placer chaque outil. Cette méthode peut s'appliquer dans l'espace avec une matrice marquée au sol. Chaque participant.e représente un outil et se place dans l'espace suite à concertation avec le reste du groupe.
L'outil avec la plus forte efficacité et le plus faible coût est retenu (en haut à droite)
- Vote avec des gommettes : chaque participant.e choisit les 3 outils représentant le plus faible "coût" et les 3 outils représentant la plus forte efficacité selon elle/lui. L'outil comptabilisant le plus de gomettes est retenu.
- Vote à main levée : chaque participant.e vote pour l'outil qui pour elle/lui a le moindre coût et revote pour l'outil qui lui semble le plus efficace. L'outil comptabilisant le plus de vote est retenu
-...
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter L'e-mail et la réunion sont des outils bien maîtrisés par la pluspart des gens. Il est possible de les mettre en place d'office si n'est pas le cas, tout en ajoutant un nouvel outil, cela ne posera pas de problème.
Cette animation concerne plutôt les autres types d'outils dont la mise en place, la prise en main et les habitudes sont moins évidentes. C'est pourquoi il est important de les introduire petit à petit avec la concertation du groupe.
Variantes et bonifications en plein air, dans la rue Voir la fiche notion sur ce thème : https://interpole.xyz/?ChoisirLeBonOutil/edit
Matériel nécessaire Feuilles blanches
Post-it
Stylos
Gommettes (selon le type de vote)
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: Laurent Marseault https://vimeo.com/200559754
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Laure Beyler fortement inspirée des contenus de Laurent Marseault
État de la ressource Diffusable
Mots clés de complément Usage outil
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Tables apprenantes

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Faciliter l'écoute d'un groupe sur un sujet présenté par un exposant
Objectif
  • Informer et consulter
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • 30 à 60 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) L’écoute est un exercice exigeant, tout comme l’attention, elle s’échappe pour mille raisons. Si vous souhaitez non pas uniquement transmettre un savoir mais bien l’adapter à ce que les participants vivent ainsi qu’à leurs préoccupations et contextes (toujours spécifiques), alors les tables apprenantes peuvent vous y aider.

Pour qu’un témoignage, un partage de savoirs ou connaissances soient réellement adapté et enrichissant, (qu’ils favorisent l’action, la décision ou encore simplement l’apprentissage), cela nécessite :

  • • la position active et impliquée des participants
  • • la position à l’écoute et réceptive de l’orateur

Il y a donc un cadre à construire pour favoriser l’alternance de l’écoute active et de l’expression ciselée de chacun.
Déroulé détaillé La méthode est ici explicité dans un cadre de type séminaire, rencontre en grand groupe avec plusieurs orateurs . Mais il vous appartient de l’adapter à votre contexte en vous inspirant du principe.
Avant
Donner un brief aux intervenants sur l’ensemble du processus et offrir un cadre contraignant de 7 min de présentation en plénière maximum.

Ici il est possible de leur proposer de construire leur présentation sous une forme de type Pecha Kucha, un storytelling ou selon les règles du TED X.

Partager la grille d'écoute active suivante
Action {{grid ...}} : l'action {{grid ...}} doit être fermée par une action {{end elem="grid"}}.
= Ce qui vient nourrir, abonder, renforcer mon point de vue, mon expérience
+ Ce qui est nouveau, différent, spécifique, enrichissant, étonnant
? Point à approfondir, question pratique que cela me pose, précisions à avoir

Le jour même avant l’arrivée des participants
Installer, en complément de la plénière, autant d’espaces que d’orateurs, bien distincts et éloignés pour éviter les pollutions sonores entre les groupes.

Maximum 20 places en cercle de chaises avec affiché le titre de la présentation et de l’orateur pour chacun des espaces.

Pendant

  • 1. Expliquer le format aux participants et transmettre la grille d’écoute active (partagé plus haut)
  • 2. Donner la parole aux 2, 3 ou 4 orateurs maximum (très grand maximum 4 * 7 min soit 30 min)
  • 3. A la fin des présentations, demander aux personnes de choisir un espace et de s’y installer avec :
    • l’orateur
    • un modérateur
    • un script (idéal) ou un enregistreur
  • 4. Ouvrir un cycle de deux fois 30 à 45 min voir 60 min maximum selon les étapes suivantes :
    • a) rappel des règles de parole par le modérateur :
      • ◦ Il faut l’objet de parole pour s’exprimer o 30, 60 à 120 secondes de temps de parole (en fonction du sujet, du nombre, des profils des participants)
    • b) un premier tour de table avec un objet de parole.
      • ◦ Chaque personne choisie dans sa grille d’écoute active ce qu’elle veut approfondir, partager, poser comme question. Le temps de parole est contraint à 60 secondes par personne. Le tour de table dure de 30 min maximum. L’orateur prend des notes. Le modérateur gère le temps et interrompt quand nécessaire.
      • c) l’orateur organise et donne ses réponses / réactions au cours des 20 min qui suivent

Deux rotations permettront à chaque participant d’échanger avec deux orateurs.
Finalisation au pied levé : Retour en mode plénière pour restitution sous forme de rapport d’étonnement des orateurs (2min par orateur) suite aux échanges :

  • ce que j’ai appris,
  • ce que je retiens c’est …
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter
Variantes et bonifications (notamment à distance) Cette méthode est issue de la transcription par Catherine Lecomte d'Interagir conseil d’une modalité parmi d’autres pour animer des tables apprenantes
Matériel nécessaire
  • Feuilles blanches A4 / crayons
  • En visioconférence : document partagé de type Framapad ou Google Doc
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Catherine Lecomte Pierre-Yves Cavellat
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Préparation
Lien vers la fiche méthodologique http://

3 conditions de la Coopération selon furax37

Description de la ressource Chacun y va de ses partages, de ses productions ...et c'est très bien ! Mais comment penser nos projets, nos données, nos organisations pour que nous puissions "faire archipel" et essaimer au-delà de nos collectifs respectifs ?
Source : atelier pour une Agora des Archipels 5 mars 2021. Inspiré des notes de Michel Briand
  • La première est politique : elle concerne les postures individuelles, codes sociaux, volonté de partage sincère....
  • La seconde concerne les conditions juridiques pour le partage sincère de l'archipelisation. Les licences libres (CC by SA, GNU GPL et autres licences) permettent un partage sincère, qui permet de connecter nos contenus pour en faire du meilleur. Nota : sans indication de licence, c'est par défaut les licences propriétaires qui priment, comme le droit d'auteur.
  • Et enfin et seulement enfin, des conditions numériques qui permettent à nos interfaces et autres plateformes de retrouver leurs porosités avec des flux entrants et sortants des flux rss, xml, json. Objectif final : accéder/créer d'autres nouveaux niveaux de Communs (comme le site Transiscope par exemple).
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
  • Communs et partage de connaissance
Auteur.trice(s) de la ressource Christine Denié Hervy, Animacoop
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Choisir le bon outil

Description de la ressource

Pas de stress : le BON outil n'existe pas !

De même que l'outil collaboratif n'existe pas, l'outil idéal non plus !
Nous allons voir dans cette fiche comment trouver l'outil le plus adapté à votre usage et votre besoin pour un groupe donné à un moment donné. Nous nous limitons donc ici la phase du choix, la mise en place étant une autre étape.

Avoir les idées claires sur vos usages

Après avoir vu qu'est-ce qu'un usage, vous pourrez en dresser la liste et les hiérarchiser.
Cette hiérarchisation vous permettra de commencer par le Plus Petit Précieux Pas Possible.
C'est ainsi que vous allez choisir l'outil adapté à un groupe donné.

Si une ressource est pensée pour être réutilisée, elle ne le sera effectivement que si l'espace qui l'héberge nous survit. Vous devez donc vous assurer de la pérennité de l'outil.
mais aussi veiller sur les outils du moment > voir plus bas le paragraphe suivant
C'est ainsi que vous allez choisir l'outil adapté à un moment donné.

Ne restez pas seul.e...

...dans votre collectif

Le bon outil ne sera jamais celui choisi par le seul animateur ou par le plus geek du groupe.
Quels sont les risques :
  • concentrer les pouvoirs dans une seule paire de mains (avoir l'outil c'est avoir l'information, et avoir l'information c'est avoir le pouvoir)
  • mettre en péril le groupe en cas de départ de cette personne
  • avoir un outil qui correspond à un point de vue mais pas aux autres qui ont forcement une autre posture dans un groupe, d'autres habitudes avec le numérique ...
Choisir le bon outil veut alors dire animer un groupe de travail sur cette question pour lister les usages et les hiérarchiser collectivement, mais aussi les tester ensemble.

...dans la communauté plus large

D'autres autour de vous se sont sûrement posé des questions similaires. Leur groupe ne peut pas être identique au votre, mais partager vos réflexions vous éclairera sûrement sur des pistes d'outils adaptés à vos besoins. Par exemple si vous suivez ou avez suivi la formation Animacoop, vous pouvez échanger sur le forum du réseau.

L'outil n'est pas choisi une bonne fois pour toute

C'est l'usage qui est stable, l'outil doit pouvoir évoluer en fonction de ce que le net vous offre.
Nous vous invitons à ritualiser la remise en question de vos outils : vérifier qu'ils correspondent toujours à un usage, que les accords définis sont respectés ...
Accueillir une nouvelle personne et lui présenter les outils du groupe peut être une bonne occasion de se poser des questions : en faisant cet état des lieux, vous allez peut-être vous rendre compte d'incohérences, ne les mettez pas sous le tapis !
Et aussi, le groupe bouge : de nouvelles personnes vous rejoignent, d'autres vous quittent, les projets évoluent ... donc vos usages et besoins bougent aussi, et les outils avec !
Et oui tout bouge tout le temps : mais c'est ça qui est rigolo !

Ressources complémentaires

Méthode pour passer de l'usage à l'outil : https://interpole.xyz/?DeLUsageAuxOutils

Choisir le bon outil numérique de l'établi numérique : https://letab.li/blog/2022_05_outils/

Carte mentale de Quentin Jaud : https://coggle.it/diagram/YUmMTGWJeljvyRNz/t/animacoop-des-usages-aux-outils-num%C3%A9riques
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • L'outil au service du projet
Auteur.trice(s) de la ressource Louise Didier
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Coopération ou collaboration : contexte et définitions

Description de la ressource Le contexte :
les mots commençant par "co-" foisonnent de nos jours (co-décision, co-conception, co-animtion, coopération, collaboration, collectif...) : est-ce un effet de mode ou une lame de fond ?
La question de la coopération constitue un champs de recherche actuellement en plein développement dans les sciences (biologie, éthologie, psychologie, sociologie, anthropologie, neurosciences...).
Le numérique collaboratif a offert depuis une vingtaine d'années un champs d'application et d'expérimentation à grande échelle. Les projets Wikipedia (30 millions d'articles, 500 millions de visiteurs par mois, 25 000 articles créés par jour...) ou Open Street Map (7,3 millions d'utilisateurs enregistrés, 4,5 millions d'éditions par jour...) en témoignent.
Coopération ou collaboration
  • Il s'agit de termes non encore stabilisés et leur utilisation peut pointer vers des sens quelque peu différents. Ils portent encore pour certain le poids de l'Histoire (collabos de la 2e guerre mondiale ou coopération France-Afrique du 20e siècle).
  • Ils peuvent faire référence à des conceptions morales (ex. coopération et altruisme de Mathieur Ricard) ou au contraire des conceptions d'efficacité pragmatique (ex. du management collaboratif).
  • Si l'on regarde l'étymologie
- Coopérer : 15eme siècle du latin cooperari, de cum, « avec », et operari, « opérer ». Opus : l’oeuvre
- Collaborer : 19eme siècle du latin. collaborare, de co « avec » et laborare « travailler ». Labor : le travail souffrance
Selon les sciences de l’éducation, il y a une différence de partage du travail
  • Coopération : groupe divisé en équipes qui réalisent chacune une partie des tâches. Analogie : orchestre de musique classique
  • Collaboration : chacun individuellement cherche à atteindre par lui-même le but conscensuel.Analogie : un orchestre de jazz
Livre en référence : "Apprentissage collaboratif à distance" 2001 par France Henri , Karin Lundgren-Cayrol
Fiche interpole : https://interpole.xyz/?CooperationOuCollaborationQuellesDifferen2
Selon Eloi Laurent, économiste
  • Coopération : processus de partage et d’élaboration de connaissances communes
  • Collaboration : association dictée par l’utilité, qui vise l’efficacité
Livre en référence : "L’impasse collaborative" 2018
Conférence en ligne (voir à 14'30") https://www.youtube.com/watch?v=RrPFmO2LSr4
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • Communs et partage de connaissance
  • Autre
Auteur.trice(s) de la ressource Manuel Ibanez
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Gare centrale

Description de la ressource

  • C'est quand la prochaine réunion ?
  • Qui gère la compta encore ?
  • Comment je peux contacter untel / unetel ? Stéphane ?
  • Où est le compte-rendu de notre dernière réunion ?
  • Je dépose où ma contribution ?
  • Rappelle moi comment je m'abonne au canal de discussion déjà ?
  • ...

Toutes ces questions font le quotidien d'un collectif mais quelle galère quand toutes les réponses se trouvent éparpillées partout et nulle part et qu'il faut presque devenir enquêteur pour les obtenir.

Voilà, nous y sommes. Le concept de gare centrale répond à ce besoin :
« permettre à chaque membre de trouver en un seul endroit toutes les infos à jour et nécessaires au bon fonctionnement du collectif ! »

Peu importe que ces infos soient réparties dans différents outils ou espaces, la gare centrale vous accueille et vous aiguille rapidement là où se trouve la bonne information.

Traditionnellement et selon la maturité du collectif, voici ce qu'on retrouve le plus souvent dans une gare centrale

pour accueillir/inclure :

  • un mot d'accueil pour les nouvelles et nouveaux et un lien vers l'histoire du collectif,
  • les coordonnées des personnes à contacter en cas de souci...
  • comment contribuer, aider aux actions en cours et en attente d'un coup de main ;

pour organiser/planifier :

  • le lien vers les comptes-rendus, vers l'ordre du jour de la prochaine rencontre,
  • l'agenda des activités à venir,
  • les dernières actus ;

pour la vie du collectif :

  • les derniers membres arrivés et un lien vers l'annuaire,
  • les dernières décisions prises et un lien vers le registre des décisions,
  • et un lien vers les outils utilisés par le collectif.

Ce concept de gare centrale peut se matérialiser de plusieurs façons.
La première, sous forme d'un tableau de bord « papier » sur un grand mur, comme à l'école des enfants par exemple. Ce format de gare centrale présente l'avantage d'être très simple et de ne nécessiter aucune connaissance particulière si ce n'est de manipuler un crayon et un post-it. Mais il demande à ce que l'ensemble des membres puissent croiser ce tableau de bord régulièrement donc en résumé à être « sur place ».

Ce cas de figure n'est pas le cas le plus fréquent dans les collectifs et rapidement l'usage d'un outil numérique permet de s'affranchir de ce besoin de présence physique lorsqu'on garde en tête que « le numérique c'est aussi peu que possible mais autant que nécessaire ». Le deuxième type de gare centrale qui émerge c'est le « papapad ». Vous le savez (ou pas) le pad est un document de travail en ligne accessible par tous, très facile à créer et à gérer. Conçu au départ pour coécrire, on peut facilement le détourner pour y rassembler tous les liens vers les infos utiles au collectif.
La date de la prochaine réunion ? où se trouvent les comptes-rendus, où se trouve l'ordre du jour de la prochaine rencontre, les coordonnées de contact...

Furieusement simple, le « papapad » suffit souvent dans les collectifs en démarrage, les tous petits collectifs ou ceux à durée de vie limitée ou à « action limitée » mais rapidement si le collectif grandit, produit, s'organise, collecte... le « papapad » déborde et sa fonction de gare centrale se dilue au profit d'un document long, devenu indigeste et difficile à maintenir à jour.

Il devient alors nécessaire de passer à l'étape supérieure en organisant la gare centrale via un wiki par exemple.
L'outil YesWiki s'y prête particulièrement bien ! YesWiki permet d'encaspuler des outils tiers rendant ainsi leur accès facile comme un pad, un mur de post-it virtuels ou des tutos vidéos par exemple.
YesWiki permet aussi de créer des bases de données coopératives pour collecter de nombreuses infos et les rendre visibles sous différents formats (agenda, annuaire, ressourcerie, actualités, décisions, comptes-rendus...).
Avec l'avantage de pouvoir automatiser certaines actions comme l'affichage des 3 dernières actus ou des 5 dernières ressources collectées ou des 2 derniers membres accueillis.
Bref, faciliter l'animation de la gare centrale car « oui ! », une gare centrale s'anime.
Elle doit absolument rester à jour et « coller » aux besoins du collectif.
On pourrait d'ailleurs dire que la gare centrale est le reflet du dynamisme, de l'énergie du collectif. En jetant un œil sur la gare centrale, on pourrait presque faire un diagnotic rapide de l'état de santé du collectif.

Que ce soit en mur de post-it papier, en version pad ou en mode wiki, retenez que la gare centrale est le cœur organisationnel du collectif. Une sorte de super sommaire, de vue globale qui facilite la vie de chaque membre du collectif. Un espace que l'on peut renommer collectivement pour une plus grande appropriation comme le collaboratoire, le chaudron magique, le truc par exemple
Enfin, et ce n'est pas anecdotique, la gare centrale est un espace ouvert et accessible à tous, elle témoigne de la volonté du collectif de partager, y compris avec ceux qui ne sont pas membres.


Lien vers une autre fiche détaillée sur les outils pour créer une gare centrale : https://interpole.xyz/?LesGaresCentralesPourOrganiserEtRendre
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions à distance
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
  • L'outil au service du projet
Auteur.trice(s) de la ressource Gatien Bataille
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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L'outil collaboratif n'existe pas

Description de la ressource Lorsque l'on souhaite mener un projet de manière collaborative, on peut être tenté de rechercher l'outil idéal, déjà pensé par d'autre et calqué sur nos besoins. Voici quelques éléments pour vous expliquer pourquoi l'outil collaboratif par essence n'existe pas et en quoi effectuer un choix éclairé en la matière est indispensable pour éviter les déconvenues.

L'outil, un pharmakon

La première chose à toujours avoir en tête, c'est que l'outil n'est qu'un outil. Il faut comprendre par là qu'il n'est pas animé d'une énergie propre : le stylo sur la table est une nature morte.

Dans des mains humaines, il va transmettre l'intention de son utilisateur.ice et pourra faire :
  • ce pourquoi il a été conçu - le stylo écrit
  • ce pour quoi il a été détourné dans un sens - le stylo devient le tuteur d'une plante
  • ce pourquoi il a été détourné dans un autre sens - le stylo est démonté pour servir de sarbacane afin de mitrailler les formateur.ices

Bernard Stiegler (Ars Industrialis) décrit ainsi l'outil comme un portant en lui trois propriétés faisant de l'outil à la fois :
  • Un remède vecteur d'émancipation,
  • Un poison source d'asservissement
  • Un bouc émissaire qui camoufle les causes réelles de potentiels dysfonctionnements


L'exemple de Trello

Trello est un service en ligne de gestion des tâches. Il permet par exemple de lister certaines tâches en les rendant visibles à d'autres personnes, d'affecter des tâches à soi et aux autres, etc. A priori ses fonctionnalités peuvent en faire l'outil idéal pour mener un projet de manière collaborative.

Reprenons la notion de pharmakon avec cette exemple :
  • Trello le remède : dans une association d'éducation populaire, chacun a vu sur l'ensemble du tableur, chacun va voir ce qu'il reste à faire le matin, s'attribue lui même une tâche pour la journée, signale aux autres lorsque c'est fat et leur communique où retrouver toutes les information. Personne n'imagine fonctionner autrement tellement c'est idéal !
  • Trello le poison : un nouveau manager débarque dans l'entrepôt logistique. Afin de mieux asseoir son autorité et de contrôler chaque minute de temps des salariés il utilise Trello. Le matin les salariés doivent s'y connecter pour consulter les tâches qui leurs sont assignées. Seul le manager peut agir sur l'outil, les salariés ne pouvant que regarder les tâches qui leurs sont attribuées. Tout le mone peut voir ce que les autres font ce qui est générateur de jalousie, de conflit et de sentiment de surveillance permanent.
  • Trello le bouc émissaire : dans une grande entreprise coopérative, Trello est utilisé pour se répartir les tâches sauf que tout le monde ne prend pas le temps d'y aller. Michel n'a pas réussir à s'inscrire puisque les mails vont dans les spams. Yves trouve que le fond d'écran vert c'est pas super génial niveau karma spectral. Au final rien ne va plus mais c'est la faute de l'outil. Pas de l'incapacité du collectif à accompagner Michel sur sa boite mail. Pas dans l'incapacité du collectif à valider leurs besoins et à faire des concessions sur le fond d'écran.Pas dans l'incapacité du collectif à poursuivre l'usage de son tableau blanc mis à jour à chaque pause café, parce que franchement c'est pas assez chouettos quand on fait d'ans l'innovation sociale coopérative et disruptive.


Faire le deuil de l'outil qui collabore

L'outil ne collabore pas, c'est un groupe humain qui décide de collaborer, qui apprend à le faire et qui finalement choisit ses en outils. Seulement alors, les outils deviennent collaboratifs, mais ne le sont jamais par essence.

Cela pourrait paraître décevant, mais c'est finalement rassurant car l'outil que nous souhaitons pour collaborer sereinement est convivial : c'est l'outil qui nous permet de travailler au gré de nos envies dont nous voulons, pas celui qui travaille à notre place sans nous consulter et encore moins celui qui nous travaille. Pour aller plus loin sur la notion de convivialité (au sens d'Illitch), consultez la fiche dédiée.

Co-élaborer le cadre d'usage des outils

Formuler les usages

L'outil collaboratif est donc à construire, et il est le fruit d'un choix négocié entre les différents univers culturels de ses utilisateurs. Utilisateurs, financeurs, webmaster et autres parties prenantes vont devoir se mettre d'accord et faire chacun des compromis entre la situation idéale et celle que chacun est à même d'accepter.

Pour que l'outil s'approche au mieux des besoins réels, il est conseillé d'en décrire le plus précisément possible les usages attendus. Cela permet de formaliser précisément la nature du besoin sans se laisser influencer par des possibilité techniques déjà connues, des vieux codeurs qui rechignent à changer leurs habitudes ou des peurs irrationnelles d'utilisateurs qui pourraient peut-être être formés. Pour faciliter la définition des usages liés outils, trois choses peuvent aider :
  • Se mettre en tête qu'il existe une solution technique pour quasiment tout usage. la technique est en effet souvent un faux problème.
  • Formuler son usage à l'aide de la phrase "En tant que... je souhaite que... afin que..."
  • Définir les contextes de ces usages à l'aide d'un tableau à quatre entrées : Synchrone / Asynchrone et Présentiel / Distanciel. un tableau blanc peut parfois suffire alors même qu'on y aurait pas pensé ! Pour comprendre ces distinction, consultez la fiche "Différents espaces-temps"

image ccbysa_cyrillegiquello_espacetemps.png (59.6kB)
Illustration des contextes d'usages liés à différents outils - CC by SA - Cyrille Giquello

Choisir l'outil correspondant à ses usages

Une fois les usages attendus formalisé, l'outil peut enfin être choisis. Vous en trouverez un certain nombre parmi ces fiches, que vous pouvez trier par usages.
Vous devriez alors pouvoir effectuer des choix éclairés en la matière pour placer l'outil au service de vos usages.


Définir des règles d'usage

Il s'agit ici de traduire les usages formulés pour l'outil en des termes concrets qui correspondent à ses conditions d'usage optimales dans le contexte. On peut ici préciser un certains nombres d'éléments :
  • Les rôles associés à l'outil : qui l'adminiprout ? qui l'utilise ? qui y a accès ?
  • Les éléments liés à la confidentialité : comment sont utilisés les données ? Qui peut consulter les informations qui y transitent ?
  • Comment l'utiliser efficacement : à quel moment notifier par mail ? Combien de message ais-je droit d'y poster ? A quelle fréquence dois-je m'y connecter ?

Ces règles d'usage sont indispensables car c'est à travers elles que l'outil, s'il est convivial, s'adaptera réellement aux usages formulés par le collectif. Sans ces règles d'usage, impossible de paramétrer de manière adaptée l'utilisation de l'outil.

image liste.jpg (0.3MB)
Lien vers: https://interpole.xyz/?UsageArtefacts
Je veux un exemple !

Ritualiser la remise en question du cadre d'usage

Le cadre d'usage fixé un moment donné va nécessairement devenir obsolète avec le temps aussi, et afin de ne laisser nos fonctionnements être immobilisés par les usages du passé, il faut ritualiser des temps de remise en cause de ces règles. Il s'agira dés lors d'un processus itératif qui s'améliorera et s'adaptera en continue en s'appuyant sur chaque nouvelle expérience positive ou négative.

Pour réinterroger, certains moments peuvent être particulièrement adaptés : les assemblées générales, les premières réunions de conseils d'administrations, les réunions d'équipes, la rentrée scolaire, etc. Lors de ces moments il convient de ré-itérer le processus d'outillage dés la phase d'expression des usages, ce qui peut potentiellement nous amener à changer d'outil. Il ne faut en effet pas hésitez à faire un bilan des vécus des uns et des autres vis à vis des outils expérimentés ou de besoin non remplis par les outils en places.

Rendre visible le cadre d'usage

Une fois défini, le cadre d'usage ne sera utile que s'il est communiqué, lisible et facilement accessible. Cela peut se faire en l'affichant dans l'espace commun, en l'intégrant à la page d'accueil ou à travers la mise en place d'une gare centrale (voir la fiche dédiée).

On peut alors espérer...

Si l'on prend le soin de rendre conviviaux les outils que l'on utilise, notamment lorsqu'ils sont numériques, nous pouvons espérer sans trop nous tromper qu'ils nous permettent :
  • De rester en lien même à distance
  • De produire localement des connaissances rendues disponibles mondialement
  • Nous organiser collectivement à un très grand nombre
  • Générer des métissages à même de relever de manière non violente les défis qui se posent à l'humanité
  • De bien vivre, dès maintenant

Mais n'oublions pas...

Nous finirons sur les outils comme nous avons commencé : l'outil collaboratif n'existe pas, c'est un groupe humain qui décide de collaborer. Si nous souhaitons mieux agir collectivement, c'est donc nos capacités individuelles et collectives à le faire qu'il faut développer.

Source de cette mise en mots : carte mentale de Laurent Marseault.
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • L'outil au service du projet
Auteur.trice(s) de la ressource Outil réseau, laurent Marseault, Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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