Utiliser le PQQCOQP

Description de la ressource Le PQQCOQP est un outil qui permet de questionner avec un groupe les composantes essentielles d'un projet.
Il est simple à mettre en oeuvre car il suffit de répondre à sept questions :
  • Pourquoi ? Pour clarifier le but poursuivi à travers le projet, sa finalité.
  • Qui ? Pour préciser à qui s'adresse ce projet, qui va le mettre en œuvre et sur la base de quels besoins.
  • Quoi ? Pour délimiter la forme prise par le projet, l'objectif de production de l'action.
  • Comment ? Pour formaliser les moyens humains, matériels et financiers nécessaires à la mise en œuvre du projet.
  • Où ? Pour donner le lieu ou le territoire où prendra corps le projet.
  • Quand ? Pour caler une date ou une durée de mise en œuvre.
  • Pourquoi ? Au regard de l'ensemble des autres questions, on boucle sur la question initiale afin de valider que le but était correctement exprimé au départ, ou bien vérifier que les réponses faites aux questions précédentes rentrent toujours dans l'objectif formulé au départ.
Thématique de la ressource
  • Gouvernance et gestion de conflits
Auteur.trice(s) de la ressource Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
Cette fiche est elle un brouillon ?
  • Oui

Réunion à distance : pendant la réunion, l'animation

Description de la ressource Cette fiche traite des spécificités de la réunion à distance. Les essentiels de l'animation de réunion, d'une manière générale, se trouvent dans les fiches sur l'animation en présence.
Dixit
Les cartes du jeu dixit

Être conscient de la technique.

Afin que l'aspect technique de la visio ne constitue pas un frein, il est important d'en connaître les écueils. Voici quelques points de vigilance.
  • Il est important que l'on vous voit bien. Vérifiez que votre visage soit bien cadré et bien éclairé.
  • De la même manière, si vous faîtes des gestes pour vous faire comprendre, veuillez à le faire dans le champ de votre caméra.
  • Afin de limiter les bruits, la plupart des outils de téléconférence (audio ou visio) ne transmettent les sons qu'à partir d'un certain seuil (d'intensité et de durée). Si cela protège des raclements de gorge, le groupe ne percevra pas non plus les grognements ou onomatopées des uns et des autres. En présence, ils constituent une forme de langage auquel nous sommes habitués (au point qu'ils peuvent parfois régir le prise de parole). Que chacun en soit conscient permet de choisir ensemble si on met des alternatives en place et lesquelles (=> cf. plus loin distribution de la parole).
  • Les autres vous voient par l'intermédiaire de la caméra. Si vous avez plusieurs écrans, essayez d'afficher la visio dans le même axe (donc, sur le même écran) que celui de la caméra.

Rassurer

Lorsqu'on anime en présence, on explique les modalités pratiques (horaires, commodités, restauration, etc.). À distance, si les participants n'en ont pas l'habitude, c'est encore plus important. Assurez vous que chacun soit suffisamment à l'aise.
  • Rappelez les horaires.
  • Rappelez, le cas échéant, où sont prises les notes.
  • Abordez, le cas échéant, la question du droit à l'image (cf. plus loin droit à l'image).
  • N'hésitez pas à rappeler le fonctionnement de certaines fonctions techniques (comment revenir à la visio si on l'a perdue de vue, comment activer son micro, etc.).
  • Si vous sentez qu'une personne n'est pas à son aise avec la technique, prenez le temps de voir le problème avec elle.
En bref, essayez de faire le tour de ce qui pourrait amener un participant à « paniquer ».

Penser à la convivialité et recréer du lien.

Il est difficile de se lancer, prendre sa place et parler en visio quand on ne l'a jamais fait avant. N'oublions pas que même derrière un écran nous restons des humains. Quelques exemples à mettre en œuvre :
  • Faire un petit tour « météo » — Chacun dit comment il se sent, et perçoit dans quel état d'esprit est tout le monde, ce qui permet de se connecter les uns aux autres.
  • Commencer par un tour de table — Cela permet de se connaître et de vérifier la technique. Chacun se présente et on présente les différents rôles. Ce ne doit pas être des rôles de l'ombre. Ce peut aussi être le moment de définir les rôles si jamais ça n'a pas été fait en amont.
  • PhotolangageVia des cartes du jeu Dixit scannées, demander à chacun de choisir une image qui corresponde à son état d'esprit du moment. Puis proposer à chacun de partager son choix et de l'expliquer au groupe s'il le souhaite. Cela permet d'ancrer le moment, de prendre le temps de se poser ensemble.
  • Des apéros à distance — Quand c'est la bonne heure (mais y en a t-il de mauvaises ?) et que le sujet s'y prête, ça permet d'avoir une atmosphère différente !

Poser des règles d'échange.

Parfois appelées « Accords de groupes », ces règles visent à vérifier que les conditions d'échanges remplissent les besoins de chacun. Il ne faut pas hésiter à coconstruire ce cadre au début si le temps le permet à travers une question du type « de quoi avez-vous besoin pour que cette réunion se passe bien ? ». S'il s'agit du même groupe plusieurs fois on peut alors les reprendre à chaque réunion et le revalider. Prendre ce temps permet plus de fluidité. Les règles peuvent être par exemple :
  • que ça finisse à l'heure,
  • qu'il y ait de la bienveillance,
  • couper tous les micros,
  • préciser les modalités de distribution de la parole,
  • ne pas écrire en majuscules sur le pad,
  • spécifier les modalités de demande de parole (écrire dans le chat du pad ou de la visio),
  • rendre « facultatif » le coté visio,
  • inciter ne pas s'éparpiller (rappelle du « on est a distance mais on doit être ensemble »),
  • demander à tout le monde d'avoir les yeux sur le pad pour être « vraiment » ensemble et voir les demande de prise de parole (s'imposer alors de raccourcir son temps d'expression),
  • ...

Importance de la voix.

Les silences peuvent être difficiles, l'animat·eur·rice doit être vraiment présent, impulser la dynamique et annoncer les silences s'ils sont utiles. Veiller à être très réactif tout en n'ayant pas peur du silence qui s'installe. Proposer des moments de silence au besoin (moments de tension, besoin d'intégrer des notions, de réfléchir chacun de son coté...). Demander des feedback de temps en temps (« ça va ? »). On a plus besoin qu'en physique de sentir les autres participants car il y a peu de non verbal.
Et surtout prenez soin de votre voix. On peut avoir tendance à forcer sa voix au téléphone ou en visio. Essayez d'être conscient des efforts et des tensions que vous vous imposez.

Créer une dynamique de distribution de la parole.

Lorsqu'on est en immersion physique dans un groupe, on perçoit toutes sortes de messages, y compris non verbaux, qui, si on y prête attention, peuvent nous permettre de distribuer la parole. Proposez ou construisez ensemble des modalités de prise de parole adaptées au moment.
De plus, à distance, l'effet de longs monologues est encore pire. Bien rappeler le déroulé.
Quelques astuces :
  • Prise de parole ping-pong — Chaque fois que quelqu'un parle il doit passer la parole à quelqu'un.
  • Prise de parole via le chat — Chacun annonce sa volonté de prise de parole (ou une réaction courte) dans le chat et attend qu'on la lui donne > Astuce : mettre simplement une étoile pour demander la parole est intéressant par rapport au fait d'écrire « je prends » ou « je laisse ».
  • Prise de parole régie par une personne — Un participant s'assure que toutes les personnes ayant demandé la parole puissent s'exprimer. > Astuce : en visio, si l'outil le permet, l'affichage en galerie de toutes les images des participants simultanément, permet également de détecter une partie des réactions non verbales et, si besoin, de donner la parole de manière pertinente à une personne qui ne la demande pas explicitement.

Choisir des modes d'animation adaptés.

Certaines méthodes d'animation sont bien adaptées à la distance. Prévenir néanmoins qu'on va être très cadrant et encore plus à cheval sur les règles. S'il s'agit d'une formation pratique, procédez de manière plus lente qu'en présence et n'hésitez pas à faire vraiment pratiquer au pas à pas.

Ne pas commencer sur un sujet brûlant.

Tester au fur et à mesure qu'on se le sent à distance et qu'on en prend l'habitude. Il faut parfois bien se connaître pour que ça marche et les méthodes créatives peuvent se trouver castrées par la visio (difficulté à rebondir vite car on n'ose pas se couper...)

Prendre soin du moment.

Ce n'est pas parce que c'est à distance que c'est la mort. On peut rigoler, s'autoriser une pause... Attention à s'autoriser (peut-être plus) ce qu'on ferait en présence : penser à se répartir des rôles, bien s'installer, être au calme...

Annoncer la distribution des rôles.

  • Animation
  • Gestion du temps
  • Distribution de la parole
  • ...

Une personne dédiée lorsque l'on hybride présence et visio.

Une personne dédiée qui prend soin des gens à distance, sinon on a tendance à oublier les distants lors des tours de cercle. Avoir un équipement particulier.

Une durée limité et un rythme humain.

La visio, demande une attention plus importante (ou en tout cas qui s'exprime d'une manière inhabituelle), et, même si on n'y prend pas garde, on se fatigue plus. Quelques règles d'hygiène.
  • Jamais de visio de plus d'une heure trente.
  • Ne pas dépasser 45 min consécutives.
  • Au moins 5 à 10 min de pause. La pause est un moment durant lequel on peut (doit ?) s'extraire de son écran. Aller voir du côté des pomodoros pour voir pourquoi on est plus efficace en faisant ça.
  • Faire des mini sprints permet d'être dans une dynamique qui donne envie d'en refaire.

Associer des outils de prise de décision numériques synchrones.

Permet de voter en direct, mais nécessite de se créer un compte. Propose de nombreux type de votes. Raccourcit la durée de prise de décision. Cela dépend des instances et des niveaux d'implication, plus le niveau d'implication du collectif/groupe concerné et important, plus on pourra intégrer d'outils et moins il y aura de rejet. Être attentif à l'intégration des nouveaux lorsque l'infrastructure d'outils est complexe

Se quitter proprement.

Avoir un temps pour se dire au revoir, caler la prochaine étape, la prochaine date.

Droit à l'image : vigilance.

La visioconférence a l'avantage de permettre l'enregistrement de la réunion, pensez dans ce cas à bien recueillir l'accord des participants durant la réunion, certain·e·s pouvant ne pas souhaiter être enregistrer. Vous pouvez proposer dans ce cas à ce que seul l'audio ne soit diffusé par la suite.
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions à distance
Auteur.trice(s) de la ressource Cécile Favé, Marika Bernier, Louise Didier, Romain Lalande, Sylvain Boyer
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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  • Non

Réunion à distance : avant la réunion, la préparation

Description de la ressource Cette fiche traite des spécificités de la réunion à distance. Mais des essentiels de l'animation de réunion se trouvent dans les fiches sur l'animation en présence.

Choisir la réunion en visio ... ou pas !

La visio : pas adaptée à tous les contextes

  • La fréquence des réunions
Préférer le téléphone pour des groupes qui ne vont se réunir qu'une fois pour ne pas faire découvrir voire installer un nouvel outil à usage unique. La visio est particulièrement intéressante pour les groupes qui se réunissent régulièrement sans pouvoir rejoindre le même lieu physique.
  • Les sujets traités
Une réunion à distance est particulièrement adaptée pour des temps d'information descendante. Les sujets sensibles et les débats seront réservés aux temps en présence.
  • Le temps disponible
La réunion à distance fait gagner du temps aux participants qui s'épargne le déplacement. Mais n'oublions pas pour autant le temps de préparation de l'organisateur / animateur qui peut être rallongé par ces conditions particulières.
  • L'aisance informatique des participants
On peut imaginer plusieurs degrés de participation :
  • voir et écouter de manière passive
  • être plus actif nécessite souvent de savoir jongler entre plusieurs outils : avoir image, le son, lire et écrire dans le pad, jouer avec le clavardage, consulter un document ...
Vous adapterez donc le nombre et la complexité des outils à la capacité du groupe à les intégrer : n'en faites pas trop !

Se préparer en tant qu'animateur

Monter une petite équipe d'animation

Animer une réunion à distance seul est compliqué,il y a trop de choses auxquelles penser (distribution de la parole, prise de note, contenu,...). C'est physiquement possible, mais déconseillé si on veut prendre soin de soi. N'hésitez-pas à définir des rôles au sein de l'équipe à l'avance lorsque c'est possible (gestion du temps, distribution de la parole, questions techniques, ...).

Se préparer à avoir la pêche

A distance l'animation demande encore plus d'attention et d'énergie. Il vaut mieux s'être vraiment mis en condition (sieste, repas léger, journée pas trop chargée,...). Un calcul (à retrouver) disait qu'une heure de visio dépensait autant d'énergie que....

Avant d'animer à distance... commencer en présence !

Animer une réunion ça s'apprend et il est plus pertinent de démarrer son rôle d'animateur en présence. Les étapes et points d'attention clés de l'animation de réunion sont similaires en présence et à distance. Les particularités de la distance viennent simplement complexifier l'animation.

Informer

Bien préparer l’ordre du jour

L'ordre du jour à distance est encore plus indispensable qu'en présence pour que les participants sachent pourquoi il viennent. Attribuer des types de temps à chaque point (prise de décision, échange, information descendante). Tout cela devrait permettre à chacun de savoir quand s'exprimer et quand être à l'écoute.

Effectuer un envoi en amont

Envoyer un mail à l'avance, le lien vers la visio du jour J en invitant les gens à se connecter plutôt avant, précisez une solution de replis en cas de technique défaillante. Propos un petit moment collectif d'apéro pré-réunion, introduire des éléments qui permettent de prendre soin du moment (régler la luminosité, ...). Systématiquement remettre les instructions pour ceux qui n'auraient jamais utilisé / vécu ce type de moment ("cliquez sur le lien", ...). Ce doit être des informations très courtes, mais ça doit être présent tout le temps pour être simple à trouver. . . La technique n'est pas agréable pour tout le monde, alors pensez à mettre une bonne dose d'enthousiasme dans votre message !

La logistique

Valider la technique en amont, rassurer sur la technique

Afin d'éviter les déboire, mieux vaut prévoir un temps où chacun puisse tester son matériel, se familiariser avec l'interface. Ce temps peut être organiser 20minutes avant la réunion, il est particulièrement utile pour les nouveaux participants, mais peut aussi servir au groupe de se dire bonjour et d'échanger quelques blagues ou nouvelles avant de passer au sujet du jour ! Pour les novices, afin de dédramatiser la complexité de l'outil, une première réunion sans ordre du jour formel peut permettre de se mettre le pied à l'étrier, par exemple sous forme d'un apéritif distant, chacun devant son écran :p

Lancer en amont un document de co-écriture en ligne

Vous pouvez créer un document partager (framapad par exemple et mettre le lien vers ce document dans le mail, en pensant ajouter en haut du pad les éléments de connexion. Attention c 'est plus facile si les participants ont déjà utilisé ce type de document à distance sinon ça ajoute une difficulté (avoir deux fenêtre,...). Il y a vraiment un temps à part entière pour adopter cet outil. Malgré ces difficultés potentielles, l'usage d'un document commun où écrire n live est un indispensable car il permet à tous de focaliser son attention sur un espace commun, et de pouvoir réagir en direct à la prise de note / d'y intervenir l'écrit lorsqu'une intervention orale n'est pas indispensable.

Savoir à l'avance qui participera

Quand on peut savoir qui va être là, ça permet de penser l'animation plus en détail. En fonction du nombre de personnes, de leur niveau d'interconnaissance, du sujet, de l'heure, on pourra plus facilement adapter l'animation (laisser la parole plus ou moins, prendre plus ou moins de temps sur le tour de table,...).

Préparer un plan B

la technique étant ce qu'elle est, si au bout de 15mn (grand maximum) la solution A ne fonctionne pas, passez au plan B (conférence téléphonique par exemple) !

S'assurer des conditions matérielles

Quelques conditions sont à réunir pour réussir sa réunion à distance :
  • Que chacun ait un micro, un casque et puisse se trouver dans un environnement calme le temps de la réunion
  • Que chacun sache couper son micro et le réactiver (astuce qui peut être partagé en début de réunion)
  • Ne pas présumer des capacités techniques des participants (vérifier avec délicatesse auprès des participants que l'on connait le moins leur aisance / craintes sur les outils et le cas échéant les accompagner pour une meilleure prise en main)

Action {{section ...}} : l'action {{section ...}} doit être fermée par une action {{end elem="section"}}.
Pour aller plus loin sur l'organisation en amont d'une réunion (présence ou distance), on pourra utilement lire la fiche "Avant de choisir son format d'animation de réunion, pensez à...."
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions à distance
Auteur.trice(s) de la ressource Cécile Favé, Marika Bernier, Louise Didier, Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Réunion à distance : après la réunion

Description de la ressource Cette fiche traite des spécificités de la réunion à distance.
Mais des essentiels de l'animation de réunion se trouvent dans les fiches sur l'animation en présence.

Renvoyer un mail

Pour reboucler avec le lancement, rappeler la prochaine date, dire que c'était sympa, extraire de la prise de note les quelques éléments clés, remettre le lien vers le document CR / le mettre en PJ, mettre en évidence les prises de décisions. Cela réintègre aussi les absent·e·s et permet d'avoir des traces sur la durée.

Remettre en forme les notes

Pour en sortir un CR à partir des notes brutes. Penser à l'exporter et/ou le stocker dans un endroit rendu accessible à tous.

Se rencontrer en physique

Des fois on échange en visio mais on ne se voit jamais. Se rencontrer, ça change tout, ça créé une étrange convivialité "on se connaît mais on ne se connaissait pas".

Se programmer une pause

Prendre au moins 30mn de pause après l'animation afin d'être en état de se remettre à travailler sur autre chose.

Evaluer et tirer les leçons

Si le tour de clôture ou les échanges en OFF après la réunion amènent des éléments d'améliorations pour les prochaines visio, prenez-les comme des cadeaux ! L'animateur·rice peut proposer un debrief collectif ou individuel de la visio sur le fond ET la forme.
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions à distance
Auteur.trice(s) de la ressource Cécile Favé, Marika Bernier, Louise Didier, Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Pourquoi choisir des outils libres ?

Description de la ressource
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
  • Animation de réunions à distance
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
  • Prise de décision
  • Organisation et gestion du temps
Auteur.trice(s) de la ressource Audrey Auriault et Laurent Marseault
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Intégrer la notion du temps dans le projet

Description de la ressource
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
  • Animation de réunions à distance
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
  • Organisation et gestion du temps
Auteur.trice(s) de la ressource Audrey Auriault et Laurent Marseault
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Ikigai

Description de la ressource
Ikigai
Votre Ikigai est votre raison d’être personnelle ! Cette expression vient du Japon et plus précisément de la région d’Okinawa. Définir son Ikigai a l’air de si bien fonctionner que c’est l’une des régions où l’on observe la plus grande longévité !
L’idée est de répondre à ces 4 questions :
  • 1. ce que vous aimez (LOVE)
  • 2. ce dont le monde a besoin (NEEDS)
  • 3. ce pour quoi vous pouvez être payé.e (PAID FOR)
  • 4. ce pour quoi vous êtes doué.e (GOOD AT)

1+2 : Ce que j’aime et dont le monde a besoin = MISSION
2+3 : Ce dont le monde a besoin et pour lequel je suis payé.e = VOCATION
3+4 : Ce pourquoi je suis payé.e et où je suis doué.e = PROFESSION
4+1 : Ce pourquoi je suis doué.e et que j’aime = PASSION
L’intersection de ces 4 cercles représente votre Ikigai. Il devrait être central pour trouver et donner de la place à vos projets !
Thématique de la ressource
  • L'outil au service du projet
Auteur.trice(s) de la ressource Les écoloHumanistes - Jean-François Rochas-Parrot & Romain Haonfaure
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Gares centrales - pour organiser et rendre visible l'information

Description de la ressource
image 18452802600_86ed82fc5e_z.jpg (0.1MB)
Grand Central Terminal
Photo sous lience Creative Communs By - auteur pcavellat
La gare centrale est un espace de partage d'informations, physique ou virtuel, qui rend visible tous les éléments utiles aux membres d'un collectif pour y agir en collaboration.

Une gare centrale : des usages multiples

Présentation en vidéo


@

Présentation par écrit

En fonction de la manière dont elle est conçue, et selon la nature du collectif, la gare centrale peut être à la fois :
  • un outil de gestion de projet qui rend visible les actions menées par chacun ;
  • un moyen de favoriser l'implication de nouveaux membres car il permet de comprendre le fonctionnement et les modalités de contribution au projet commun ;
  • un gage de transparence de la gouvernance lorsque l'on y partage les règles et relevés de décisions ;
  • un aide mémoire qui joue un rôle d'aiguillage vers toutes les ressources utiles au quotidien ;
  • un tableau de bord qui spécifie la liste des outils utilisés par le collectif ainsi que leurs usages ;
  • un régulateur d'infobésité qui limite le flux d'informations nécessaire et capitalise un grand nombre de ressources au même endroit.

Que trouve t-on dans une gare centrale ?

Pour rendre concret l'intérêt d'une gare centrale, voici quelques exemples d'éléments que nous pouvons y trouver.

Pour favoriser une gouvernance collective

  • Les éléments de définition du collectif et dans lesquels s'inscrit l'action (valeurs, finalité, objet, raison d'être, projet associatif...).
  • Les règles de prise de décision afin de permettre à chacun de contribuer selon les modalités définies collectivement.
  • Les modalités de gouvernance et les rôles de chacun en rendant lisible les différents organes qui rythment la vie du collectif et leurs fonctions (groupes de travail, conseil dʼadministration, comité de pilotage, etc.).
  • L'agenda qui met en avant les prochains temps de rencontre et permet à chacun de savoir quand rencontrer le collectif (réunions formelles, événements...).
  • L'annuaire ou la cartographie des contributeurs afin de visualiser qui compose le collectif et de prendre contact avec chacun.

Pour conserver la mémoire

  • L'historique du collectif afin de pouvoir s'imprégner de sa culture et des grandes étapes de son développement afin d'ancrer le projet.
  • Les différents comptes-rendus, en guise de restitution des actions de chacun et en tant que mémoire vivante de l'action.
  • Les relevés de décisions qui évitent de se reposer plusieurs fois les même questions et de rendre effectifs les choix effectués.

Pour agir collectivement

  • La liste des différents outils utilisés par le collectif, leurs règles d'usage définies par le collectif. Il peut s'agir des outils numériques ou physiques (forums, listes de discussion, mur des projets, affichage de l'agenda, espace de stockage de documents, etc.) et ce peut-être complété par des liens vers des tutoriels.
  • Les modalités d'implication dans les actions qui permettent à chacun de savoir comment contribuer sur tout ou partie du projet porté par le collectif (référents, fréquence de réunion, prochaine rencontre, modalités de contribution, etc.).
  • La liste des actions menées en cours ou passées afin de rendre visible ce qui se fait et ce qui s'est fait par le passé de façon à agir en ayant une vision d'ensemble.
  • Les ressources partagées par le collectif (bases de données, fiches méthodologiques, rapports d'activités...).

Tout cet ensemble n'est pas nécessairement intégré DANS la gare centrale, mais on trouve au moins le lien vers ces informations, qui peuvent utiliser des outils externes.
La gare centrale est le guichet unique qui nous permettra de retrouver une ressource.

Avec quels outils créer une gare centrale ?


Dans certains cas il est pertinent d'avoir une gare centrale physique : un grand tableau devant lequel on passe souvent et facile à mettre à jour.
De nombreux outils numériques peuvent être utilisés pour contruire une gare centrale, en fonction de la complexité du collectif concerné, de sa taille, du nombre d'éléments à partager et des compétences disponibles. Pour en savoir plus
En voici quelques exemples classés du plus simple (mais limité en fonctionnalités) au plus complexe (mais plein de possibles).
  • Un simple affichage physique : avec des feutres et du scotch. Lorsque le groupe dispose d'un espace physique accessible régulièrement à tous les membres, un simple support physique peut largement suffire.
Illustrations :

  • Une simple page oueb : avec le html. Quand le nombre d'informations à transmettre est limité ou évolue peu, une simple page html est largement suffisante !

  • Les Pads : avec les papapad. Le PapaPad est le papa de tous les pads, il est bien utile pour ne pas perdre les liens vers ses pads de comptes-rendu, mais vite limité !
Illustration : capture d'écran 1 , capture d'écran 2
Créer un pad : https://framapad.org/ (le plus connu), https://entraide.chatons.org (le plus équitable)
  • Padlet : c'est un principe de "tableau blanc" sur lequel on va pouvoir coller un certain nombre d'éléments. Il deviendra peu lisible dès lors que l'on aura trop de choses à y mettre.
Illustration de gare sous padlet :
Créer un padlet : https://padlet.com/
  • Wekan / Trello : ce sont des tableaux de bord conçus pour agencer un plus grand nombre d'éléments que Padlet, notamment car l'outil permet d'organiser plusieurs tableaux dédiés à une équipe.
Illustration de gare avec Trello (en mode tableau public) : :https://trello.com/b/BGkjHqR9/cartong-id%C3%A9es-projets-b%C3%A9n%C3%A9voles
Créer un tableau Trello : https://trello.com/
  • Agorakit : un outil qui permet de créer une sorte de minisite avec un certain nombre d'outils déjà intégrés (agendas, annuaire, cartographie des membres, etc.). Il s'agit d'un logiciel libre. Il rencontre une limite dès lors que nos besoins sortent du cadre déjà prévu.
Illustration de gare sous agorakit :
Créer un espace agorakit : https://agorakit.org/fr/
  • Yeswiki : c'est un logiciel de création de sites webs collaboratifs, facilement modifiables par chacun. Il demande une prise en main plus importante que les autres outils mais s'adapte à tous les besoins du collectif. YesWiki a été conçu pour rester simple, mais il a été aussi pensé pour que des fonctionnalités cachées, installées par défaut, puissent être activées au fur et à mesure de l'émergence des besoins du groupe.
Illustrations de gare centrale sous yeswiki : http://aiguillage.artefacts.coop/?PagePrincipale
https://ferme.yeswiki.net/PWA_GareCentrale/
Créer un wiki : https://colibris-wiki.org/?PagePrincipale

Sources:
image capturepadgarecentrale2.png (0.3MB)
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • L'outil au service du projet
  • Organisation et gestion du temps
Auteur.trice(s) de la ressource Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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  • Non

Gare centrale

Description de la ressource
  • C'est quand la prochaine réunion ?
  • Qui gère la compta encore ?
  • Comment je peux contacter untel / unetel ? Stéphane ?
  • Où est le compte-rendu de notre dernière réunion ?
  • Je dépose où ma contribution ?
  • Rappelle moi comment je m'abonne au canal de discussion déjà ?
  • ...

Toutes ces questions font le quotidien d'un collectif mais quelle galère quand toutes les réponses se trouvent éparpillées partout et nulle part et qu'il faut presque devenir enquêteur pour les obtenir.
Voilà, nous y sommes. Le concept de gare centrale répond à ce besoin :
« permettre à chaque membre de trouver en un seul endroit toutes les infos à jour et nécessaires au bon fonctionnement du collectif ! »
Peu importe que ces infos soient réparties dans différents outils ou espaces, la gare centrale vous accueille et vous aiguille rapidement là où se trouve la bonne information.
Traditionnellement et selon la maturité du collectif, voici ce qu'on retrouve le plus souvent dans une gare centrale

pour accueillir/inclure :

  • un mot d'accueil pour les nouvelles et nouveaux et un lien vers l'histoire du collectif,
  • les coordonnées des personnes à contacter en cas de souci...
  • comment contribuer, aider aux actions en cours et en attente d'un coup de main ;

pour organiser/planifier :

  • le lien vers les comptes-rendus, vers l'ordre du jour de la prochaine rencontre,
  • l'agenda des activités à venir,
  • les dernières actus ;

pour la vie du collectif :

  • les derniers membres arrivés et un lien vers l'annuaire,
  • les dernières décisions prises et un lien vers le registre des décisions,
  • et un lien vers les outils utilisés par le collectif.

Ce concept de gare centrale peut se matérialiser de plusieurs façons.
La première, sous forme d'un tableau de bord « papier » sur un grand mur, comme à l'école des enfants par exemple. Ce format de gare centrale présente l'avantage d'être très simple et de ne nécessiter aucune connaissance particulière si ce n'est de manipuler un crayon et un post-it. Mais il demande à ce que l'ensemble des membres puissent croiser ce tableau de bord régulièrement donc en résumé à être « sur place ».
Ce cas de figure n'est pas le cas le plus fréquent dans les collectifs et rapidement l'usage d'un outil numérique permet de s'affranchir de ce besoin de présence physique lorsqu'on garde en tête que « le numérique c'est aussi peu que possible mais autant que nécessaire ». Le deuxième type de gare centrale qui émerge c'est le « papapad ». Vous le savez (ou pas) le pad est un document de travail en ligne accessible par tous, très facile à créer et à gérer. Conçu au départ pour coécrire, on peut facilement le détourner pour y rassembler tous les liens vers les infos utiles au collectif.
La date de la prochaine réunion ? où se trouvent les comptes-rendus, où se trouve l'ordre du jour de la prochaine rencontre, les coordonnées de contact...
Furieusement simple, le « papapad » suffit souvent dans les collectifs en démarrage, les tous petits collectifs ou ceux à durée de vie limitée ou à « action limitée » mais rapidement si le collectif grandit, produit, s'organise, collecte... le « papapad » déborde et sa fonction de gare centrale se dilue au profit d'un document long, devenu indigeste et difficile à maintenir à jour.
Il devient alors nécessaire de passer à l'étape supérieure en organisant la gare centrale via un wiki par exemple.
L'outil YesWiki s'y prête particulièrement bien ! YesWiki permet d'encaspuler des outils tiers rendant ainsi leur accès facile comme un pad, un mur de post-it virtuels ou des tutos vidéos par exemple.
YesWiki permet aussi de créer des bases de données coopératives pour collecter de nombreuses infos et les rendre visibles sous différents formats (agenda, annuaire, ressourcerie, actualités, décisions, comptes-rendus...).
Avec l'avantage de pouvoir automatiser certaines actions comme l'affichage des 3 dernières actus ou des 5 dernières ressources collectées ou des 2 derniers membres accueillis.
Bref, faciliter l'animation de la gare centrale car « oui ! », une gare centrale s'anime.
Elle doit absolument rester à jour et « coller » aux besoins du collectif.
On pourrait d'ailleurs dire que la gare centrale est le reflet du dynamisme, de l'énergie du collectif. En jetant un œil sur la gare centrale, on pourrait presque faire un diagnotic rapide de l'état de santé du collectif.
Que ce soit en mur de post-it papier, en version pad ou en mode wiki, retenez que la gare centrale est le cœur organisationnel du collectif. Une sorte de super sommaire, de vue globale qui facilite la vie de chaque membre du collectif. Un espace que l'on peut renommer collectivement pour une plus grande appropriation comme le collaboratoire, le chaudron magique, le truc par exemple
Enfin, et ce n'est pas anecdotique, la gare centrale est un espace ouvert et accessible à tous, elle témoigne de la volonté du collectif de partager, y compris avec ceux qui ne sont pas membres.

Lien vers une autre fiche détaillée sur les outils pour créer une gare centrale : https://interpole.xyz/?LesGaresCentralesPourOrganiserEtRendre
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions à distance
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
  • L'outil au service du projet
Auteur.trice(s) de la ressource Gatien Bataille
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Fil rouge des 5 étapes de la vie d'un groupe

Description de la ressource Infographie en CC by SA réalisée par Alexandra Steenhoudt représentant les 5 étapes de la vie d'une groupe

On oublie parfois qu'il y a des étapes importantes à consolider avant de travailler sur un projet commun et tout au long de la vie du collectif, surtout si celui-ci a vocation à être pérenne dans la durée.
Voici quelques questions à se poser pour vérifier que les bases de votre collectif / votre équipe/ votre réseau sont posées :
- L'Interconnaissance : les personnes impliquées dans le groupe/l'équipe/la structure se connaissent'elles ? Y a-t'il un endroit où les personnes (et non les structures) faisant partie du groupe sont identifiées ? Peuvent'elles se contacter ? Leur rôle est'il précisé ? La création de liens entre ces personnes est'elle favorisée ?
Idées: Mettre en place un trombinoscope et ritualiser des moments conviviaux réguliers.
- La raison d'être partagée : l'utilité du groupe et donc les besoins auxquels il répond sont'ils partagés ?
Idées : clarifier et questionner régulièrement la raison d'être, valider un socle de valeurs communs.
- L'attention à chacun.e : les attentes et besoins personnels de chacun sont’ils pris en compte ? Le groupe apporte t'il à tou.tes un retour jugé satisfaisant par rapport à l'investissement personnel (monté en compétences, sentiment d'utilité, rencontres, réseau, gain de temps par ailleurs etc.)
Idées : mettre en place des accords de groupe, ritualiser des moments pour expliciter et partager les besoins individuels, créer un lieu et/ou des moments d'échange de bonnes pratiques, de bons plans, d'entraide.
Ces 3 piliers que sont l'interconnaissance, la raison d'être partagée et l'attention à chacun.e par l'entraide et la réponse aux besoins individuels vont faciliter l'implication ainsi que la mise en place et l'animation du projet commun en lui-même.

C'est seulement ensuite que vient la phase du projet commun. Cette phase est la plus complexe car c'est ici que se joue :
- le choix et la priorisation des missions et des actions : quelles sont nos missions ? quelles actions souhaitons-nous mettre en oeuvre ? quel est le contexte ? à quelle finalité allons-nous réponde ?
Idée : partager une vision collective de l'environnement interne et externe du projet (ex: tous dans le même bateau) partir des valeurs pour en définir les missions et les actions à mener (ex: mandala stratégique), prioriser les actions selon leur efficience (ex: matrice impact/effort)
- la gouvernance et le mode d'animation du projet : qui fait quoi ? qui décide de quoi ? jusqu'où souhaite t'on aller dans la coopération et l'agilité versus la planification et la répartition des tâches ?
Idée : avoir une connaissance et une compréhension collective des modes collaboratifs versus coopératifs, s'inspirer des méthodes agiles, valider collectivement et rendre visible le mode de fonctionnement, définir collectivement les niveaux de prises de décision.
- la définition des moyens,des méthodes et des outils : quel fonctionnement et quels outils mettre en place ? Comment les utilise t'on ?
Idée : Partir des usages et prioriser les besoins pour choisir ses outils numériques collaboratifs, commencer simple, expérimenter et faire évoluer, rendre plus ses réunion participatives, se former à l'animation de projets collectifs (Animacoop, Instant Z, UDN, Fertîles etc. )
- les moyens d'évaluation et d'évolution du projet: quand et comment évaluons-nous et faisons-nous évoluer nos actions et nos pratiques ? Quand célébrons nous et comment ?
Idée : ritualiser des temps de bilans et de célébration (ex: méthode des 3C, l'étoile du changement, feedback nourrisants)
Après la mise en œuvre du projet collectif, vos productions et vos réflexions, votre gouvernance et votre organisation, vos apprentissages et vos expériences peuvent certainement bénéficier à d'autres !
C'est la phase du rayonnement
Vous avez pu (ou auriez aimé) vous inspirer, utiliser et modifier des ressources et expériences existantes pour votre projet ? Vous pouvez maintenant contribuer à un savoir commun en rendant visible et utilisable/partageable/modifiable vos ressources. Car même si elles ne sont pas parfaites et même si elles vous semblent trop adaptées à votre contexte et votre groupe, vous n’êtes certainement pas les seuls à avoir travailler sur ces problématiques.
Idée : Pour que toute l'énergie mise dans votre projet soit utile et profitable au plus grand nombre et dans le temps, vous pouvez par exemple faciliter la compostabilité de votre projet et donc son appropriation, mettre vos productions sous licence créative commons, rendre visible vos process et ressources via votre gare centrale wiki ou au sein des réseaux auxquels votre groupe appartient ;)
Ces étapes ne sont pas linéaires mais doivent être vu comme une boucle, pour régulierement requestionner et prendre soin de chacune de ces phases. L'interconnaissance et le soin a chacun.e étant particulièrement transversales tout au long de la vie du groupe.
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource Alexandra Steenhoudt, Laure Beyler pour l'apport de contenu
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Dominations et inclusivité - quelques mots

Description de la ressource Dans tout groupe on trouve des lions et des gazelles. Oh ne croyez pas que le lion est forcément un mâle blanc dominant, et la gazelle une timide jeune femme. Chacun·e notre tour nous pouvons jouer ces rôles, en fonction des collectifs dans lesquels nous évoluons.
Les lion·ne·s ce sont :
  • les ancien·ne·s qui connaissent les rouages du collectif et l'historique par coeur
  • celleux qui maîtrisent les codes et les outils,
  • celleux qui parlent avec vigueur et/ou beaucoup,
  • selon la culture et la composition du collectif, les majorités qui se manifestent : parfois les plus plus âgé·e·s, parfois les plus jeunes... ou encore les urbains vs les ruraux.... ou encore les diplômé·e·s vs les moins éduqué·e·s...extraverti·e·s vs introverti·e·s

Les gazelles ce sont :
  • les nouveaux et nouvelles arrivant·e·s
  • dans les collectifs nés avant 2020, ce sont souvent : les personnes racisées, les femmes, les jeunes, les personnes en situation de handicap,...

Sans toujours en avoir conscience, les lion·ne·s portent une parole qui se veut universelle et/ou supérieure.
Comment réduire ces schémas :
  • nommer les dominations et adopter une démarche de déconstruction collective
  • générer des réflexions et travaux en petits groupes
  • adopter des règles de régulation de la parole
  • favoriser la diversité des contributions en formant des groupes de "lions a priori" et de "gazelles a priori"
  • instaurer des temps de prise de recul sur le fonctionnement du groupe : analyse méta ou encore regard hélicoptère sur nous-mêmes en donnant la parole aux concerné·e·s.

Nous sommes le système que nous voulons changer, nous sommes les fruits d'un système inégalitaire qui favorise les privilèges et l'oppression des un·e·s par les autres.
Quand bien même nous ne manifestons pas de domination active (coercition du groupe domina,t, discours de délégitimation), nous risquons de favoriser la reproduction des dominations de manière passive : en ignorant la réalité des privilèges, en laissant se perpétuer les oppressions.
Nous aspirons certes à des formes de coexistence libérées de ces processus.
Il est malheureusement encore illusoire d'imaginer éviter aux dominations de se manifester dans notre collectif néanmoins en tant qu'animateur·rice nous disposons d'une responsabilité à l'endroit de la mise en lumière de nos biais et de nos privilèges, et nous pouvons agir pour mettre ces questions en débat aussi régulièrement que nécessaire pour prendre soin de la mobilisation d'une diversité d'acteur·rice·s.
Texte inspiré de contenus transmis par Anthony Brault - Sans Transition d'une part, et Hassina Semah, sociologue.
Accéder à l'article publié par la fédération belge Saw-b qui illustre très bien les cas de figures à l'oeuvre : Les rapports de domination
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
  • Animation de réunions à distance
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource Cécile Favé
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Communiquer par mail : de l'art de la (in)compréhension écrite

Description de la ressource Qui n'a jamais connu de tensions générées uniquement par des communications écrites ? L’absence d'intonation, le non-verbal et toute interprétation qu'on en fait sont autant de biais, humains certes mais inutiles voire néfastes : un mail ne sera jamais qu'une information, jamais une "relation".
La Netiquette regroupe l'ensemble des règles de "savoir-vivre" dans la communication écrite sur le web. Nous vous proposons de la découvrir via l'article dédié sur Wikipédia.

"Trucs et astuces " pour une communication écrite apaisée et efficace


Un objet clair. Soyez explicites dans l'objet de vos mails, il est important pour vos destinataires de pouvoir se faire une idée du contenu de votre message. Vous facilitez ainsi à chacun la gestion de ses mails. Évitez donc les objets tels que « une question », « un truc chouette », « urgent ». Vous pouvez en revanche mettre entre crochet la nature du mail suivit de son objet précis comme ceci par exemple « [Urgent] Décision concernant l'avenir du collectif ».
Je prends le temps avant de répondre. Répondre de manière épidermique par courriel peut-être source de conflits (qui n'a jamais vécu la chose ?...). Sur une liste de discussion cela peut s'avérer destructeur pour le groupe, et votre projet...
Éviter l'usage des majuscules. Utiliser les majuscules est souvent assimilé au fait de CRIER même si vous CHUCHOTEZ ! Ce code de lecture est d'ailleurs utilisé dans la bande dessinée, manga !
Un mail = un sujet. Si votre mail contient plusieurs sujets, préférez plusieurs mails distincts qui favoriseront les échanges et la capacité des destinataires à s'y retrouver. Il est aussi plus simple de faire en sorte que l'objet de son mail soit explicite s'il ne concerne qu'un sujet.
Un sujet en rapport avec le Schmilblick. Avant d'envoyer un mail, assurez vous qu'il est en lien direct avec le sujet qui intéresse la liste de discussion. Vous pourriez être tenté d'y communiquer vos newsletter ou autres informations… mais retenez-vous !
Le contenu doit être concis et cadencé par des titres. Plutôt qu'un long mail, préférez un court paragraphe, si l'information ne tient pas en quelques lignes, préférez les pièces jointes ou les liens vers des documents en ligne. Vous pouvez par exemple joindre un article, faire un lien vers un espace d'écriture partagé comme un pad ou tout autre support cohérent. Si besoin cadencez votre texte avec des titres. Les mails longs sont fastidieux à lire, les titres permettent de clarifier l'ensemble des points abordés. Ils structurent votre propos et permettront sûrement une réponse structurée.
Évitez les destinataires multiples. Lorsque vous envoyez un mail, vous pouvez être tenté de mettre en copie une personne qui n'y est pas abonnée ou une autre liste de discussion, il faut absolument vous l'interdire et effectuer des envois séparés. D'une part il se peut que ceux qui répondront oublieront de le mettre en copie, et d'autre part les personnes non-inscrites ne pourront pas répondre ; et même si c'est le cas elle ne sauront pas à qui elles s'adressent.
Externalisez les débats. Souvent, un sujet de discussion va provoquer des débats assez rapides, mais s'ils s'éternisent, n'hésitez pas à y couper court en proposant d'autres supports plus constructifs. Vous pouvez par exemple utiliser des outils de prise de décision comme Loomio, envoyer un sondage pour provoquer un temps d'échange spécifique (à distance ou en présence) avec Framadate, ou créez un document d’écriture collaborative et inviter chacun à y contribuer avec les Pads.
Si le sujet change, faites un nouveau mail. Souvent quand le sujet d'un message évolue au fil de la discussion on a tendance à laisser faire ou à simplement modifier l'objet, ce qui n'est pas une bonne solution. En effet, mieux vaut créer un nouveau mail et un nouvel objet en synthétisant les précédents éléments de la discussion. Vous contenter de modifier l'objet rendra complexe à vos destinataires de s'y retrouver en particulier s'ils trient leurs mails par discussion groupée (ou fil de discussion).
Utilisez les pièces jointes avec parcimonie. Les pièces jointes légères ne posent pas de soucis, mais préservez l'espace de stockage des messageries de vos destinataires en limitant la taille de vos pièces jointes. C'est également un geste pour la planète : avec une liste de discussion l'espace de stockage utilisé par vos pièces jointes est multiplié par le nombre de destinataires. Vous pouvez par exemple envoyer des pièces jointes volumineuses par des services comme wetranfer.
Vide de sens = Rempli de désagréments. N'envoyer pas de mail à la liste qui n'ai pas de vrai contenus ou qui ne concerne pas tout le monde (« merci didier ») : vous seriez assimilé à un Troll, et en plus tout le monde s'en fiche ! Si vous vous sentez un besoin irrépressible de faire une blague ou de remercier, contentez vous de répondre uniquement à votre destinataire.
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • L'outil au service du projet
  • Autre
Auteur.trice(s) de la ressource Romain Lalande, Nicolas Geiger
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Communs en communs, espace de ressources pédagogiques autour des communs et de leurs usages

Description de la ressource Des fiches ressources reliées quand c'est possible à des fiches initiatives (cas d'usages) et des auteurs. Une initiative dans le cadre du groupe transmission de la coop des communs. Un site conçu à la mode des Riposte Creative (merci 0 Laurent pour sa création).
Le site de Communs en communs
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • Communs et partage de connaissance
Auteur.trice(s) de la ressource Michel Briand (collecteur)
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Commencer simple

Description de la ressource Proposer des outils faciles à prendre en main par les utilisateurs
Lorsqu'on aborde l'utilisation d'outils informatiques, la première marche est la plus importante à passer. Si la première manipulation est simple, les contributeurs, rassurés auront envie de s'investir un peu plus et d'accepter qu'il y ait besoin d'un petit temps de formation ou de prise en main.
On peut même envisager de cacher des fonctionnalités dans un premier temps et attendre que le groupe grandisse en maturité avant d'ajouter des briques progressivement. Ou attendre que la demande soit exprimée et faire évoluer le dispositif technique en fonction des propositions du groupe.
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource Outils-Réseaux - Laurent Marseault
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Co-produire avec des gens : les bonnes questions pour s'organiser

Description de la ressource Lorsque l'on souhaite réaliser un projet ou produire un contenu à plusieurs mains et bénéficier au mieux de l'énergie de chacun, il est parfois difficile de s'organiser pour aboutir à une production concrète et partageable.
Afin d'y parvenir, nous vous proposons ici une série de questions à se poser dés le départ pour faciliter cette aventure collective !
Nous vous conseillons, pour y répondre, de vous donner un temps limité afin de répondre à l'ensemble des questions, avant de les repasser en revue une seconde fois. Cela vous assurera d'avoir des réponses, même à moitié satisfaisantes, à chacune des questions essentielles qui sous-tendent la production.

1 - Bien définir l'objet de la production

  • Qu’allez-vous produire ensemble ?
  • Quel est votre « cible » ? À qui cela va-t-il être utile ?
  • Qu’est-ce que chacun imagine concrètement comme « livrable » final ?
    • Quelle forme ?​ Texte, images, audio, vidéos, mix de plusieurs formes ?
    • Quelles ambitions ?
      • quelle disponibilité de chacun ?
      • quelle taille et ampleur de votre production ?
    • quelle serait la plus petite production partageable possible ?
  • Quel « ton » allez-vous employer ? ​ Académique, fun, ironique, déjanté...
  • Sous quel angle allez-vous traiter ce vaste sujet ?
  • Comment allez-vous rendre visible et partager votre production, dés sa première version partageable aboutie (outil technique, méthodologique, licence utilisé et droit d'auteur...) ?

2 - Utiliser les méthodes agiles pour votre production

  • Comment allez-vous gérer l’animation du groupe ?
    • 1 personne ?
    • 1 binôme ?
    • Pour quelles missions ?
  • Quelle fréquence pour vos vos cycles de travail (itérations) ?
    • Mettez-vous d’accord sur des dates précises de début et fin d’itération.
    • Notez-les dans votre agenda pour prévoir éventuellement une réunion « point d’étape ».
    • Chaque point d’étape commence par un retour sur l’itération qui s’achève, et définit le plan d’action de la prochaine itération.
  • En combien d’itération pourriez-vous produire votre « plus petit livrable possible » ?
    • Fixer ainsi la première date de partage.
  • Comment pourriez-vous utiliser les itérations suivantes pour améliorer cette production en qualité ou en quantité ?
    • ​Les méthodes agiles sont centrées sur l’adaptabilité du « livrable », chaque itération doit servir à améliorer concrètement et efficacement un « livrable » évolutif (voir illustration « avec agilité » ci-dessous).

image agile.png (0.2MB)

Attention : vous ne serez peut-être pas tous présent(e)s à tous les points d’étapes. Veillez donc à vous mettre d’accord sur les modes de prise de décisions : prises par les personnes présentes aux points d’étapes, prises à distance (plus long), ou solutions intermédiaires...

3 - Choisir les outils pour votre groupe

  • Quels outils utilisez-vous pour organiser vos échanges ?
    • à l’oral (synchrone, outil visio ou conférence téléphonique)
    • à l’écrit (synchrone, outil de co-écriture)
    • Quelle gare centrale pour capitaliser les productions et les rendre visibles?
  • Quel(s) outils utilisez-vous pour suivre l’avancée de votre production ?
    • Vous aurez besoin de suivre l’avancée des tâches de chaque itération, ainsi l’avancée globale.
  • Votre groupe est-il autonome sur l’ensemble de ces outils ?
    • Sinon comment y remédier ?

4 - Faire le bilan et célébrer

Pour finaliser la restitution de votre production et donner à voir la dynamique qui l'a rendu possible, nous vous proposons de traiter 1 par 1 les éléments suivant (note : le suivi n’est pas forcément linéaire).
  • Si c'était à refaire, comment vous organiseriez-vous ?​
    • Bilan et auto-analyse de votre fonctionnement de groupe durant ces quelques semaines.
  • Quel contenu avez-vous réussi à produire ?
  • Comment transmettre votre travail ?​ ​ Comment le rendre appropriable par d'autres ? Comment l’ouvrir à d’autres contributions possibles ? Quelles sont les étapes (itérations) suivantes que vous aviez imaginé mais que vous n’avez pas eu le temps de faire (pour que d’autres puissent prendre la suite éventuellement) ?
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • Organisation et gestion du temps
  • Communs et partage de connaissance
Auteur.trice(s) de la ressource Collectif inter-animacoop
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Circulation de la parole

Description de la ressource Il est important d'instaurer des règles et un cadre dès le début de la réunion qui sécurise les participants.
Outils de répartition de la parole:
- Le Bâton de parole : un objet qui est placé au milieu du cercle à prendre pour prendre la parole et à reposer quand on a fini de parler ; pas d'intervention tant que l'objet n'est pas reposé (évite la surréaction et permet à l'intervenant d'aller au bout de son cheminement) ; si on souhaite intervenir, on prend des notes ; on peut aussi prendre l'objet de parole pour créer un silence.
- Tour de table : chacun.e à son tour peut s'exprimer ou passer son tour si iel ne souhaite pas s'exprimer.
- Parole au centre. Celui ou celle qui veut prendre la parole fait un geste comme s'il prenait un objet au centre du groupe. Lorsqu'iel a terminé, iel fait le geste de remettre l'objet au centre pour que la personne suivante puisse "reprendre l'objet" et la parole. Voir la fiche : https://www.metacartes.cc/faire-ensemble/recettes/parole-au-centre/
- file d'attente avec les doigts. La première personne qui souhaite parler lève un doigt, si une deuxième personne souhaite également parlé elle en lève 2 etc. Quand la première personne prend la parole, la 2ème personne passe de 2 doitgs levé à 1. Cela permet de partager la responsabilité de l'ordre de parole.
Outils de faciliation de l'écoute et des échanges en groupe
- Accords de groupe sur les prises de parole. Il s'agit de décider ensemble des règles de prise de parole (ou règles de vie en réunion) et les afficher ensuite au mur à chaque réunion (des Panneaux indicateurs de paroles). Ex : “Savoir lâcher prise et relativiser”, “Écouter de sorte de pouvoir parler”, “Parler de sorte de pouvoir Écouter”, “le silence est bon”, “Parole consciente”, “Parler avec élan”, “Parler en "Je"”, “Parler au centre” (s'adresser au collectif), “Suspendre ses jugements”, “Laisser de la place à l'autre” et “Savoir trouver sa place” dire "J'ai dit ou J'ai fini pour signifier qu'on a fini son propos et qu'on donne la parole". Il peut y avoir aussi des règles sur les horaires, la mise en place d'un quorum (=nombre minimum de personnes) et les modalités de prise de décision.
- La Communication Non Violente.
- "J'ai dit" ou "J'ai fini" pour indiquer que l'on a terminé son propos
- Eventuellement prévoir des temps de parole précis pour chaque personne, pour éviter les débordements.
- Les gestes de communication silencieuse :
  • – main levée: demande de parole
  • – doigt pointé: réponse directe
  • – main en C: clarifier
  • – deux pouces et index joints en O: point ordre/orga
  • – deux mains levées et agitées: accord, applaudissements silencieux
  • – deux mains vers le bas: désaccord
  • – poing levé: opposition
  • – deux bras levés en X, mains ouvertes: désaccord non bloquant
  • – deux bras levés en X, poings fermés: blocage.
  • Voir la fiche : https://www.metacartes.cc/faire-ensemble/recettes/langage-silencieux/
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
Auteur.trice(s) de la ressource Sarah Gaucher, Alice Oechsner, Cré-sol, Laure Beyler
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Choisir le bon outil

Description de la ressource

Pas de stress : le BON outil n'existe pas !

De même que l'outil collaboratif n'existe pas, l'outil idéal non plus !
Nous allons voir dans cette fiche comment trouver l'outil le plus adapté à votre usage et votre besoin pour un groupe donné à un moment donné. Nous nous limitons donc ici la phase du choix, la mise en place étant une autre étape.

Avoir les idées claires sur vos usages

Après avoir vu qu'est-ce qu'un usage, vous pourrez en dresser la liste et les hiérarchiser.
Cette hiérarchisation vous permettra de commencer par le Plus Petit Précieux Pas Possible.
C'est ainsi que vous allez choisir l'outil adapté à un groupe donné.
Si une ressource est pensée pour être réutilisée, elle ne le sera effectivement que si l'espace qui l'héberge nous survit. Vous devez donc vous assurer de la pérennité de l'outil.
mais aussi veiller sur les outils du moment > voir plus bas le paragraphe suivant
C'est ainsi que vous allez choisir l'outil adapté à un moment donné.

Ne restez pas seul.e...

...dans votre collectif

Le bon outil ne sera jamais celui choisi par le seul animateur ou par le plus geek du groupe.
Quels sont les risques :
  • concentrer les pouvoirs dans une seule paire de mains (avoir l'outil c'est avoir l'information, et avoir l'information c'est avoir le pouvoir)
  • mettre en péril le groupe en cas de départ de cette personne
  • avoir un outil qui correspond à un point de vue mais pas aux autres qui ont forcement une autre posture dans un groupe, d'autres habitudes avec le numérique ...
Choisir le bon outil veut alors dire animer un groupe de travail sur cette question pour lister les usages et les hiérarchiser collectivement, mais aussi les tester ensemble.

...dans la communauté plus large

D'autres autour de vous se sont sûrement posé des questions similaires. Leur groupe ne peut pas être identique au votre, mais partager vos réflexions vous éclairera sûrement sur des pistes d'outils adaptés à vos besoins. Par exemple si vous suivez ou avez suivi la formation Animacoop, vous pouvez échanger sur le forum du réseau.

L'outil n'est pas choisi une bonne fois pour toute

C'est l'usage qui est stable, l'outil doit pouvoir évoluer en fonction de ce que le net vous offre.
Nous vous invitons à ritualiser la remise en question de vos outils : vérifier qu'ils correspondent toujours à un usage, que les accords définis sont respectés ...
Accueillir une nouvelle personne et lui présenter les outils du groupe peut être une bonne occasion de se poser des questions : en faisant cet état des lieux, vous allez peut-être vous rendre compte d'incohérences, ne les mettez pas sous le tapis !
Et aussi, le groupe bouge : de nouvelles personnes vous rejoignent, d'autres vous quittent, les projets évoluent ... donc vos usages et besoins bougent aussi, et les outils avec !
Et oui tout bouge tout le temps : mais c'est ça qui est rigolo !

Ressources complémentaires

Méthode pour passer de l'usage à l'outil : https://interpole.xyz/?DeLUsageAuxOutils
Choisir le bon outil numérique de l'établi numérique : https://letab.li/blog/2022_05_outils/
Carte mentale de Quentin Jaud : https://coggle.it/diagram/YUmMTGWJeljvyRNz/t/animacoop-des-usages-aux-outils-num%C3%A9riques
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • L'outil au service du projet
Auteur.trice(s) de la ressource Louise Didier
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Bâtir des architectures inclusives et conviviales

Description de la ressource Pour chaque projet ou structure, nous avons intérêt à développer des formes d'organisation qui soient des outils inclusifs et conviviaux (qui ne suscitent ni maîtres ni esclaves ). L'architecture de nos projets doit être pensée pour favoriser la capacité de chacun à agir sans l'enfermer : c'est un espace fertile de libre accueil et circulation des idées, des personnes et de leurs contributions. C'est alors l'organisation qui s'adapte naturellement aux contributeurs et non l'inverse !
L'architecture d'une organisation est inclusive et conviviale lorsque chaque nouvel arrivant est en capacité d'en comprendre le fonctionnement, de contribuer à l'évolution de ses règles, de disposer de ses ressources et de les enrichir selon des modalités claires. Ainsi, si l'intégration de nouvelles personnes est facilitée à son maximum, leur sortie l'est également. Il n'y a plus de frein à partir car cela ne représente plus une charge ni émotionnelle ni économique tant pour le collectif (qui perd quelqu'un mais conserve ses apports) que pour l'individu (qui ne remet pas en cause le collectif par son départ et peut emporter ce qui lui est utile).
Une architecture conviviale s'adaptera ainsi mieux aux changements internes et externes et favorisera la contribution de tous à la structure. Elle sera résiliente, capable de muter, et ne s'acharnera pas à lutter contre les éléments pour survivre à tout prix.
Pour aller plus loin : « La Convivialité » Ivan Illitch
image CodeSocialorg768x442.jpg (20.5kB)
Illustration du #CodeSocial - cc by sa - ChezNous

La démarche #CodeSocial : pour formaliser les éléments fondateurs

D'abord imaginée par Mathieu Coste de ChezNous, cette méthode est désormais une marque collective dont chacun peut s'inspirer. Il s'agit d'une méthodologie de description de projet destinée aux membres qui souhaitent y contribuer. Le code social va reprendre et expliciter toutes les règles propres au fonctionnement de l'organisation : gouvernance, raison d'être, modalités de circulation des ressources, etc. En comprenant les engagements pris en rejoignant une organisation, il est ainsi plus simple d'y contribuer sereinement et en connaissance de cause.

* - Le #CodeSocial - toute comprendre !

image GareCentrale_orIntranet_20171006145616_20171006130022.png (0.2MB)
Le Yeswiki - gare centreale d'Outils Réseaux

La gare centrale, voie d'une architecture inclusive

Développée dans le cadre de la formation Animacoop, la notion de « gare centrale » est un outil de gestion de projet interne qui capitalise l'ensemble des informations utiles aux membres du groupe. Il rend visible, transparente et accessible la gouvernance et la manière de s'y investir. Il s'agit généralement d'un espace en ligne, souvent sous forme de wiki, qui regroupe notamment :
  • Les éléments de définition et de gouvernance du projet,
  • Les dates de rendez-vous liés au projet,
  • La liste des ressources communes utiles au groupe (les « Communs »),
  • La liste des outils utilisés ainsi que leurs règles d'usage au sein du groupe (espaces de coécriture, services de stockage de document, listes de discussion mail, ...)
  • Un annuaire et une cartographie des membres du groupe
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • Compostabilité des projets
Auteur.trice(s) de la ressource Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Bases de données coopératives

Description de la ressource
Produire, collecter, trier, échanger sont souvent au coeur des collectifs. Toutes ces données nourrissent des bases de données. Mais sont-elles vraiment coopératives ?

Pour qu'une base de données soit coopérative, il faudrait :

  • qu'il soit facile de l'alimenter
  • qu'il soit simple d'en modifier le contenu
  • qu'il soit possible d'en partager le contenu en dehors du collectif
Certains outils répondent à ces objectifs mieux que d'autres, c'est notamment le cas de Yeswiki, un logiciel opensource et de son module "bazar".
bazar permet de créer des formulaires sur mesure dont vous déterminez les questions et donc les infos à collecter. Les formats sont variés et offrent de nombreux paramétres d'affinage.
Cela va du champ texte au paragraphe, de la date et de l'heure à l'emplacement géographique, d'une fichier à une image, d'une case à cocher à une liste déroulante, d'un email à un lien internet.
Les possibilités sont larges et permettent de répondre à quasiment tous les besoins d'un collectif. (montrer un exemple de formulaire un peu costaud avec ces champs principaux)
Les formulaires ainsi créés deviennent accessibles directement via une page du wiki. Mais ils peuvent aussi être partagés via un lien url ou encapsulés dans d'autres sites web.
Mais collecter les données ne sert à rien si on ne peut les restituer, à minima au sein du collectif et sans doute aussi "en dehors du collectif".
ici aussi bazar est redoutable !
Les données d'un formulaire peuvent être affichées sous de nombreux formats selon les informations récoltées.
Ainsi imaginons un formulaire contenant une date, un lieu, une image, du texte et une liste déroulante.
Il sera possible de créer un agenda, une carte, une galerie photos, une simple liste et d'y adjoindre un filtre dynamique sur base des choix opérés dans la liste déroulante.
Toute ceci très facilement et à plusieurs endroits du wiki si nécessaire. Bien d'autres rendus existent et sont le résultat des retours du terrain. Je pense à un rendu "registre des décisions", à une ligne du temps, à un annuaire trombinoscope, à un rendu blog-actualité
Besoin de rendre visible les derniers ajouts du formulaire ou uniquement certaines données spécifiques ?
ici aussi, l'ajout d'un simple paramètre dans l'appel au formulaire permettra d'activer le tri, le nombre de données visibles, ou l'exclusion de certaines fiches.
L'intérêt majeur de bazar réside dans l'ouverture et la simplicité de participation.
Pour déposer des infos dans un formulaire, aucune connaissance technique préalable. Et par défaut, aucun login / mot de passe à entrer : les freins à la participation ont été réduits au maximum.
Besoin de modifier une info existante, ici aussi, il suffit d'appuyer sur "éditer la page" pour pouvoir sans login ni mot de passe, modifier, corriger, bonifier le contenu du formulaire.
Il sera aussi très simple de faire dialoguer des yeswikis entre-eux pour qu'ils échangent des données afin d'éviter par exemple la terrible "double saisie" ou "la réinvention de la roue".
Et l'encapsulage des données dans d'autres sites que Yeswiki est aussi possible et n'enlève en rien les possibilités du formulaire
Houlà, mais c'est risqué me direz-vous tout ça...
A vous de voir, Yeswiki vous permettra de cacher les données jugées sensibles. Et il vous sera toujours loisible de restreindre l'accès au formulaire à quelques personnes ou de revenir à la version précédente d'une info en cas de mauvaise manipulation.
Ici la question n'est plus technique mais réside dans la posture, le choix philosophique.
Si nous souhaitons que nos bases de données soient coopératives, il nous faut les partager "vraiment" et donc accepter qu'elles soient modifiées, enrichies, bonifiées par d'autres que nous. Il nous faut aussi accepter que nos données soient visibles ailleurs que sur notre wiki et qu'elles puissent ainsi enrichir et disséminer en dehors du collectif.
Ici c'est à vous de poser votre choix !
Les concepteurs de bazar ont choisi : il est largement ouvert par défaut !
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
  • L'outil au service du projet
  • Communs et partage de connaissance
Auteur.trice(s) de la ressource Gatien Bataille
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Avant de choisir son format d'animation de réunion, pensez à....

Description de la ressource

1/ Clarifier les objectifs

Cette réunion, pour quoi faire ?
image Participatif_objectifs.jpg (0.5MB)
Dessin Esper, sous licence Creative Commons By-SA

2/ Faire un état des lieux

Les conditions sont-elles réunies pour que mon animation fonctionne ?
image Participatif_Etat_des_lieux.jpg (0.2MB)
Dessin Esper, licence Creative Commons By-SA

En complément, vous pouvez consulter cette carte mentale (partie droite notamment) : https://framindmap.org/c/maps/1223133/public
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
  • Animation de réunions à distance
Auteur.trice(s) de la ressource Sandrine Percheval
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Avancer avec les Plus Petits Précieux Pas Possibles (méthode des 5P)

Description de la ressource Il y a deux types de projets : ceux de longue haleine (bâtir une barre d’immeuble) et ceux qui sont quasi immédiats (organiser la prochaine réunion).
Dans les gros projets si l'on se met tous d’accord sur tout et qu'on n'agit que quand c’est décidé, quand on commence à agir, la situation a évoluée et on est plus dans le contexte du départ.
Pour contrer cet effet : l’idée du petit pas qui va dans le sens de la valeur ajoutée définit. Ça permet d’avoir avancé de manière rationnelle, d’avoir acter quelque chose de concret, de visible.
Pour aller plus loin : https://www.reussite-personnelle.fr/kaizen-la-methode-des-petits-pas/
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
  • Organisation et gestion du temps
Auteur.trice(s) de la ressource Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Utilisation des questionnaires Google à la FNAMI LR.

Témoignage Le réseau des musiciens intervenants est principalement animé par un petit groupe autour de sa présidente.
La mise en place d'un questionnaire devait permettre de tester les idées de ce groupe restreint auprès de l'ensemble des membres du réseau et éventuellement de les enrichir.
La première option (faire un questionnaire papier, l'envoyer, récupérer les réponses, les saisir, les traiter puis en faire une synthèse avant de la restituer au groupe) fut vite abandonnée : trop de temps, et trop de moyens nécessaires.
Afin de faciliter le travail, un questionnaire Google a été mis en place.
Le premier "L'association FNAMI-LR existe depuis 2003, répond-elle à nos besoins ? Vers quoi voulons-nous évoluer ? " a permis de récupérer près de 100 réponses.

Formation à l'usage des questionnaires Google

Un peu plus d'une heure a été nécessaire pour apprendre à créer un questionnaire pour des personnes néophytes, cette formation a permis au groupe de prendre totalement en main l'outil qui est maintenant assez systématiquement utilisé. On a pu noter son utilisation par ces bénévoles associatifs dans un cadre professionnel.

Administration du questionnaire

Les questionnaires créés ont été envoyés par mail mais aussi mis sur le site de la FNAMI. Cela permettait aux membres du réseau de répondre en direct aux questions posées. Les résultats s'incrémentaient automatiquement dans un tableau de Google Document.

Analyse des résultats

Google Document permet de faire un traitement automatiques des réponses lorsqu'il le peut (histogrammes, moyennes, camemberts...) grâce à la fonction formulaire/afficher un résumé des réponses. Plusieurs pages de traitement facilitent énormément le travail d'analyse.

Restitution des résultats

Les résultats ont été restitués lors d'une assemblée générale. Ils ont confirmé certaines analyses du groupe de pilotage, permettant au passage la démonstration collective et partagée des besoins mais ils ont surtout révélé un certain nombre de nouveaux points jugés par le groupe comme prioritaires.
Certains résultats ont été restitués automatiquement sur le site grâce à la possibilité qu'offre Google de créer des widgets des résultats sous forme de carte, sous forme de graphique ou sous forme de tableau...
Ce procédé de restitution immédiate et automatique a de nombreuses vertus : renforcement positif de la participation (ce que j'ai donné est de suite utilisé et visible), encouragement à la participation (on ne me voit pas, il faut que je réponde), ça fait "Bling bling" et certains y sont sensibles ;-)
Auteur de la fiche FNAMI LR
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
bf_imageExempleFnamiQuestionnaire_fnami.jpg
Outil numérique expérimenté
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Un Marathon de l'innovation en méthodes participatives numériques

Témoignage Retour d'expérience de Guillaume Doukhan de l'ADRETS
En 2016, Adrien et moi avons participé à l'Université FaireEnsemble2020 organisée par La Fonda
Cette rencontre à destination du monde de l'ESS, était structurée en 3 temps :
  • 0.5 jour : plénière
  • 2.5 jours : soit ateliers thématiques (jeux, sprint d'écriture, débats) soit marathons (engagement à suivre l'ensemble des 2.5 jours)
  • 0.5 jour: restitution.

Nous y avons co-animé le marathon intitulé "Comment intégrer la transition numérique dans l'élaboration et la conduite de projets associatifs?"
Le marathon avait été co-construit avec Bastien Engelbach (La Fonda), Denis Pansu (FING) et Stéphanie Lucien-Brun (Locaux Motiv / La Fabrique à Lien, Lyon). Stéphanie, Denis et dans une moindre mesure Pierre-Yves Gosset (Framasoft) ont surtout pris part en tant que participant, en soutenant parfois l'animation.
Nous avons testé des méthodes d'animation participatives beaucoup appuyées sur des outils numériques (nous avions 5 tablettes pour aider) :
Le marathon s'appuyait sur un cahier de défis reprenant les grands enjeux du numérique, notamment pour les associations. Les participants ont travaillé à partir de ce matériau et surtout de leur vécu pour arriver, avec des sessions "boules de neige", à formuler 6 propositions d'enjeux leur paraissant fondamentales, sur lesquelles nous avons voté avec DemocracyOS (il faut un login)
  • Sur la 2ème 1/2 journée nous avons moins utilisé les outils en ligne, si ce n'est pour faire de la prise de notes pad et mindmap :
    • Reprise des propositions sous forme de levée d'oppositions et nous avons décidé de travailler sur 3 d'entre elles pour envisager les futurs possibles en termes de projet/action concrets : mutualisation, organisation du travail, et gouvernance associative (nous n'avons pas pu traiter ce point faute de temps)
    • Intervention de Pierre-Yves Gosset (Framasoft) autour de la gouvernance de Framasoft, du paradigme d'organisation différent liée au support numérique omniprésent, et des parallèles entre les logiques/dynamiques du logiciel libre et celles de l'ESS.

Ressenti personnel des 2 jours :
  • Guillaume : Les participants étaient globalement utilisateurs numériques plutôt confirmés, mais l'accueil des différents outils d'animation a été vraiment positif. Le contenu des échanges était intéressant notamment en termes de rencontres avec pas mal de têtes de réseau (UNIOPSS, SocialPlanet..). Le projet qui a vraiment émergé en termes de besoins était autour de la mutualisation des appels d'offre, compétences et réponses. Chouette expérience d'animation participative, avec dans cette configuration le besoin absolu d'être à 2, 1 pour gérer l'animation, l'autre pour les outils.
  • Adrien : Tout d'accord avec Guillaume. L'enjeu principal est pour moi notre capacité collective à concrétiser les synergies de l'atelier. Première étape franchie avec la création d'un groupe sur Social Planet pour le partage de pratiques, usages et pépites d'outils collaboratifs numériques. En parallèle ça vient alimenter et justifie/légitime la dynamique plus globale autour de notre de forge/accompagnement des acteurs de l'ESS sur les usages coopératifs du numérique. À suivre donc !
Auteur de la fiche Guillaume DOUKHAN
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Outil numérique expérimenté
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Un pad dans un foyer rural. Pour quoi faire ?

Témoignage Mise en place d'un pad au sein d'un bureau associatif

Pourquoi avoir voulu utiliser un outil d'écriture collaborative lors des réunions ?

Faisant partie du bureau d'un foyer rural, je recevais plusieurs mails pour élaborer l'ordre du jour, et je ne savais plus quel était le bon, à la fin. De plus, il est arrivé que le compte rendu, envoyé quinze jours après la réunion, annonçait un événement qui avait lieu trois jours avant. N'ayant pas été présente à la réunion, l'information était obsolète. Un autre fait me posait problème : je culpabilisais de ne pouvoir me rendre physiquement à une réunion et de ne pas pouvoir y participer.
J'ai donc proposé de créer un espace d'écriture collaboratif en ligne, sur Framapad ou Piratepad.

Avant la réunion

Dix jours avant, j'ai envoyé par mail l'adresse du pad, avec un début d'ordre du jour, et demandant aux membres du bureau de le compléter. Chacun pouvait y inscrire présent/excusé, au lieu d'envoyer un mail à chacun pour dire si oui ou non il serait là. Les personnes l'ont remplis, et parfois des discussions se sont amorcées avant la réunion, ou des points ont pu être traité avant, et de fait, réduire le temps de la réunion.

Pendant la réunion

Bloquée, ce jour là, à mon domicile, j'ai pu participer à la réunion, à distance. Je lisais le fil de la discussion, tapé par deux personnes présentes, et je pouvais intervenir en posant des questions, ou demandant des précisions, en tapant directement, à la suite de la ligne déjà écrite. J'ai apprécié le fait de pouvoir participer malgré des contraintes personnelles, et de sentir que j'étais présente grâce au chat et à l'implication de ceux qui étaient à distance. Ça m'a permis de me dire que même si je n'étais pas présente physiquement à toutes les réunions, je pouvais en être informé et suivre le fil de chez moi. La culpabilité était amoindrie, et mon envie de participation comblée en partie.

Après la réunion

Le lendemain même, j'ai exporté les notes prises en ligne en fichier texte et l'ai enregistré dans mon dossier "CR Foyer rural". L'animatrice n'a pas eu besoin de m'envoyer par mail le compte rendu.
Auteur de la fiche Corinne Lamarche - SupAgro Florac
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Travailler tous ensemble, sans y être : l'organisation interne d'Outils-réseaux

Témoignage L'équipe a la particularité d'être parfois éclatée car plusieurs des 6 salariés télétravaillent soit occasionnellement soit principalement. Par ailleurs tous sont sur des temps partiels. Il n'y a donc pas d'unité de temps et d'espace pour le travail : les outils informatiques et TIC répondent donc en partie aux problématiques d'organisation et de communication liées à cette situation.

Partage de documents et co-rédaction

  • Un intranet, sous la forme d'un YesWiki protégé par login et mot de passe, constitue l'espace de centralisation des informations nécessaires à la vie de l'équipe : comptes-rendus de réunions, description des projets, co-rédaction de documents, mémo et procédures y sont ainsi regroupés.
  • Pour co-rédiger les comptes-rendus de réunion en direct, le système Ietherpad est utilisé dans un premier temps, puis le compte-rendu est copié-collé dans l'intranet. Pour du contenu de type tableur, nous utilisons les outils Google documents.
  • Une Dropbox par membre de l'équipe permet, via un dossier partagé, à chacun d'avoir sur son poste de travail l'ensemble des documents liés au fonctionnement de la structure (documents administratifs, comptables, gestion des projets...). La Dropbox permet de synchroniser la mise à jour de ces fichiers (si l'un des salariés modifie un document dans le répertoire Dropbox de son ordinateur, automatiquement, les autres salariés dont l'ordinateur est connecté bénéficieront de la mise à jour).

Communication : réunion, mailing et messagerie

  • Une réunion d'équipe est organisée tous les lundis : certains la suivent à distance (via Skype) et Etherpad. On y fait le tour des projets, des rencontres...
  • Un mail par personne, lu via le logiciel de messagerie Thunderbird (en utilisant le système "POP" : les messages sont téléchargés sur le poste de chacun).
  • Une liste de diffusion pour le CA et l'équipe : chacun des salariés y est inscrit et quelques membres du CA. Ainsi quand l'un d'eux écrit, tous reçoivent le message.
  • Une liste de diffusion équipe uniquement.
  • Une boite "accueil" : elle est consultée par tous les salariés (abonnement via Thunderbird en IMAP : c'est-à-dire que les messages restent en ligne sur le serveur) : chacun a accès à tous les messages reçus et envoyés et peut envoyer un message en utilisant cette adresse.
  • Utilisation du logiciel Phpliste pour gérer les contacts et la diffusion de mails : Phpliste permet de gérer une base de données de contacts mails et possède une interface pour configurer des mailings. Son avantage est que les personnes peuvent se désabonner eux-mêmes.
  • Skype est utilisé par tous pour pouvoir communiquer à distance (utilisation quotidienne du chat, et une fois par semaine, utilisation de la visio-conférence et du partage de bureau pour la réunion d'équipe).

Synchronisation

  • Des calendriers permettent à chacun de suivre l'emploi du temps de l'équipe : chacun a son agenda (Phpicalendar ou Google Agenda) en ligne, il y en a un commun à toute l'équipe, et chacun a sur son poste un outil pour les mettre à jour (Sunbird ou l'extension Lightning de Thunderbird).

Veille partagée

  • Avec le tag "outils-reseaux.org" sur Delicious, la veille est collective et on peut la suivre par flux RSS.
Auteur de la fiche Outils-réseaux
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Retour d'expérience sur la veille informationnelle

Témoignage Par Margot, stagiaire de la session Animacoop Brest, printemps 2019
Après avoir animé pendant 5 ans un réseau de chercheurs en sciences sociales travaillant sur les transformations numériques de la société, Margot travaille de manière indépendante pour former des professionnels de l'action sociale et éclairer des décideurs publics sur les enjeux de l'inclusion numérique. Se tenir au courant de l'actualité des politiques publiques, des initiatives associatives ou privées en général dans le domaine de l'inclusion numérique et plus généralement sur les questions sociales, fait partie de ses besoins professionnels.

Prise au piège de l’obsolescence des outils

Mon histoire avec la veille informationnelle est assez emblématique des difficultés organisationnelles et techniques qui se posent à la plupart des personnes qui doivent se tenir en alerte sur certains sujets (que ce soit pour des raisons professionnelles, pour un engagement bénévole, militant, ou encore que ce soit lié à des activités de loisirs).

Fin des années 2000: Une démarche proactive de veille via les flux RSS

Alors que je préparais une thèse en science sociale, j'avais mis en place, à la fin des années 2000, des flux RSS sur mon navigateur Web (Safari, sous MacIntosh, à l'époque).
J'avais donc collecté dans les favoris de mon navigateur, tous les sites qui constituaient des ressources pour mon sujet de thèse (mais également sur plein d'autres sujets qui me tenaient à cœur et blogs que je souhaitais suivre au quotidien). Certains des ces sites offraient la possibilité de récupérer les données au format RSS, que j'ajoutais donc dans mes favoris, ce qui me permettait, au quotidien de voir automatiquement, depuis la liste de mes favoris, les nouveaux articles parus sur ces sites et blogs.
Tout ceci fonctionnait bon an mal an pour me tenir au courant jusqu'au jour où, incitée en cela par les alertes automatiques de mon MacIntosh, j'ai mis à jour la dernière version du navigateur Safari. Ma surprise, et même ma colère furent grandes quand je découvris que cette dernière version de Safari ne prenait plus en charge des flux RSS. Il faut dire que la technique des flux RSS n'avait pas pris auprès du grand public : les internautes qui s'étaient saisis de cette fonctionnalité se comptaient plutôt parmi les journalistes, les chercheurs, les documentalistes, etc. Beaucoup d'ailleurs, parmi eux, utilisaient d'autres outils pour gérer leur flux RSS (Netvibes, Google, par exemple). Si bien que la disparition des flux RSS dans la nouvelle version de Safari n'a probablement pas embêté grand monde.
La seule solution technique que me proposait Apple pour continuer à suivre tous mes flux RSS était de les intégrer automatiquement dans mon logiciel de gestion des messageries électroniques (Mail, toujours sur MacIntosh).
Ce que j'ai fait, mais qui ne m'a pas du tout convenu: gérer ses mails et gérer l'actualisation des sites Web ne relevait pas de la même activité (en tout cas, selon ma logique d'usage de cette époque là), et j'ai fini par cesser de suivre ces flux RSS.
J'ai cessé de suivre mes blogueurs préférés. Apple m'en a privé. Ainsi va la vie numérique.

Années 2010: une réorientation vers d'autres outils de veille

Un usage des infolettres (newsletters)

Pour d'autres sites dont il me fallait suivre l'actualité, j'ai pu m'abonner à leur newsletter, quand ils en proposaient une. C'est aujourd'hui pour moi une manière essentielle de suivre certaines organisations. Pour autant, c'est aussi par ce biais que la surcharge informationnelle me guette : combien de lettres d'information finissent à la poubelle avant que j'aie pu les parcourir, parfois même les ouvrir ?

Une veille par les médias sociaux

Facebook a pris de l'ampleur dans les années qui ont suivi, et c'est aussi devenu une source de veille sur de nombreux sujets qui m'intéressent. Mon compte Facebook, créé en septembre 2007, me servait initialement surtout à prolonger en ligne les échanges avec mes amis proches, et à renouer contact avec des connaissances plus éloignées. Le cercle de mes connaissances s'élargissant avec les années, y compris à des connaissances liées au monde professionnel, l'aspect privé de mes publications s'est amenuisé et je l'ai réduit aujourd'hui au maximum sur le fil de mon actualité. Mon usage de Facebook s'est peu à peu orienté vers une pratique de veille non seulement sur l'actualité personnelle de mes amis et connaissance, mais surtout sur des actualités politiques, sociales, et liées aux domaines qui m'intéressent professionnellement. Ces publications peuvent être relayées par des personnes faisant partie de mon cercle social, ou bien par des pages Facebook de média, de groupes, organisations, etc.
Je ne relaye moi-même que très peu de publications (et en publie directement encore moins), et ce en raison d'une volonté de ne pas trop en dire sur moi auprès d'un cercle large de personnes (environ 420 "amis" Facebook, dont la majeure partie ne sont pas à proprement parler des "amis").
En ce sens, je n'ai pas fait le choix d'utiliser Facebook comme une vitrine professionnelle en devenant moi-même un relai d'informations sur mon domaine d'expertise, ce qui aurait pu être un moyen de m'affirmer comme personne ressource sur ces sujets. C'est aussi parce qu'il m'a semblé que faire ce choix nécessiterait une discipline de veille à laquelle je n'étais pas capable de m'astreindre.
Un temps, je me suis crue obligée pour des raisons professionnelles, d'ouvrir un compte Twitter. L'angoisse m’étreignait chaque fois que je me connectais à mon compte : alors que mon activité professionnelle exige de suivre constamment l'information dans mon domaine, le flux ininterrompu de tweets ne faisait que révéler mon incapacité à les suivre, même dans l'hypothèse où j'aurais décidé de passer ma vie devant Twitter.
Comment devais-je, pouvais-je participer à ces discussions, qui me semblaient plus (faute d'en comprendre les codes) des monologues ? J'ai finalement accepté que Twitter n'était pas pour moi et que je ratais certainement des choses très intéressantes en ne m'y connectant pas, mais qu'on ne pouvait pas être partout, et suivre tout.
Le constat de cette surcharge d'informations constamment actualisées vaut également pour Facebook, mais l'usage de ce dernier média social répondant également à des besoins de sociabilités plus personnelles, il me semble que j'ai mieux appris à doser son utilisation.

D'une démarche pro-active au doute et à la culpabilité...

En somme, évoquer le terme de "veille informationnelle" me plonge instantanément dans un vertige de culpabilité et d'impuissance : je n'ai jamais réinstallé de gestionnaire de flux RSS (d'ailleurs les développeurs Web ont souvent cessé de proposer des flux) et je ne travaille pas à la "curation", sur mes thèmes professionnels.
Je voudrais lire plus les journaux (un ou deux hebdo, des quotidiens de temps en temps, un mensuel, en diversifiant autant que possible et écouter au moins trois fois par semaine le journal à la radio), mais je suis loin du compte.

Comment sortir de cette situation ?

Première étape : Il me semble tout d'abord important de reconnaître que nous faisons tous de la veille informationnelle, comme Monsieur Jourdain fait de la prose. Nous lisons (au moins parfois) des journaux ; nous parlons avec nos collègues, notre famille, nos amis, nos voisins, etc. ; nous sommes souvent sur les réseaux socio-numériques (Facebook ou autre), nous écoutons la radio, regardons la télévision, etc.
Deuxième étape : se demander pourquoi faire de la veille informationnelle, et sur quels sujets. Nous devrions tous sortir de notre scolarité avec la conviction qu'il est important de se tenir informé de notre environnement social (de l'échelle la plus locale, au monde entier) pour pouvoir exercer sa citoyenneté. L'école doit aussi nous armer de la capacité à se tenir informé (savoir lire bien sûr, mais savoir identifier les sources, juger de leur degré de partialité, de fiabilité, etc.).
Parce que nous avons une passion, des passions, un métier, des activités associatives, peut-être militantes, nous sommes aussi conduits par la vie à nous intéresser à certains sujets plus qu'à d'autres. Et il est parfois important de se tenir au courant sur ces actualités. Se demander pourquoi le faire peut être une étape utile : je dois me tenir informée sur tel sujet pour agir en conséquence, pour continuer à échanger avec les autres, parce que je suis en position d'informer d'autres personnes, qui elles-même agiront en conséquences, etc. Il peut même y avoir derrière ce besoin de veille un enjeu d'image et de communication: on peut faire de la veille pour les autres en relayant publiquement les sujets sur lesquels on souhaite se placer pour faire valoir une position d'expertise (selon que le sujet est plus ou moins pointu).
Troisième étape : Une fois ces besoins identifiés, il est utile de prendre un temps pour identifier les sources d'information sur les sujets qui nous intéressent, celles qu'on ne peut pas se permettre de rater, et de concevoir la meilleure manière les suivre en fonction des outils que l'on a à sa disposition et de son organisation personnelle : par exemple faut-il s'abonner à une newsletter ?
Il faut aussi, pour tout un pan des informations que l'on aura pas la capacité de suivre, se dire que l'on saura comment trouver l'information quand on en aura besoin et savoir que l'on peut compter sur telle ou telle personne, le jour où l'on aura besoin de se (re)mettre à jour sur certains sujets.

Et pour conclure...

Peut-être nous faut-il savoir vivre avec la honte quand on est pris en flagrant délit d'ignorance sur un sujet que l'on est censé maîtriser, ou mieux encore : assumer, et se débarrasser de la honte. Remercier la personne qui vous sort de l'ignorance. Après tout, elle vous aide dans votre veille informationnelle !
Auteur de la fiche Margot Beauchamps
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Mr Cloud au service de mes réseaux

Témoignage Le cloud ou stockage en ligne des données se démocratise de plus en plus. Chaque mois de nouveaux outils apparaissent. Très pratique pour accéder à ses données partout dans le monde via un simple accès internet, les services "cloud" offrent aussi de nouvelles perspectives pour l'animation des réseaux.
Dans la vie des réseaux, il devient rapidement essentiel :
  • De rendre accessible à tous les informations (fichiers, images, sons...),
  • de permettre la collecte d'informations par les membres (fichiers, photos, sons...),
  • de favoriser le travail collectif (notamment par la partage de documents).
Les outils "cloud" le permettent assez simplement.
Quelques exemples :
  • Le réseau des CRIE (Centres Régionaux d'Initiation à l'Environnement en Belgique) partage divers documents de travail via le service Google Drive. Via cet espace partagé, les ordres du jour sont co-construits, les PV des réunions sont élaborés à plusieurs mains lors des réunions, et divers documents "ressources" sont compilés. L'utilisation de ce service a considérablement facilité le travail collectif au sein du réseau et à fortement développé la co-construction des contenus. Une petite formation a été nécessaire mais il n'a pas été rencontré de problèmes majeurs d'utilisation. Le seul souci technique rencontré a porté sur la "disparition temporaire" de certains fichiers (simplement déplacés par un membre dans un dossier Google Drive personnel). Les questions soulevées par ce service sont plutôt d'ordre méthodologique. Tous les membres de ce dossier partagé peuvent en effet modifier le contenu du dossier... Effacer des fichiers, modifier des PV. La mise à disposition de tous les contenus a complètement décentraliser le "pouvoir" ce qui bouscule considérablement le fonctionnement traditionnel de certaines structures.
  • Le réseau des CRIE (Centres Régionaux d'Initiation à l'Environnement en Belgique) gère sa revue de presse via le service box.com. Ce service de stockage en ligne permet à chacun d'alimenter un dossier partagé via une simple adresse mail dédiée. Ce dossier peut par ailleurs être intégré sur un site internet assez facilement. Chaque CRIE alimente la revue de presse régulièrement en envoyant par mail en pièce attachée l'article de presse. Cette revue de presse est mise à disposition du public via les sites internet des différentes structures.
  • La communauté des utilisateurs du Parc des Dominicaines à Tournai (Belgique) s'est vue proposée un espace partagé afin de collecter facilement les photos prises sur le site. Pour ce faire, il a été utilisé le service yogile. Ce service de stockage en ligne permet la création et la gestion d'un album photos collectif. Chacun peut alimenter. cet album via un bouton de téléversement directement sur l'album ou via une adresse mail dédiée. L'alimentation de l'album est volontairement ouverte à tous (il ne faut pas être "membre"). Ceci afin de minimiser au maximum les freins à l'utilisation du service. Seul un contrôle (par quelques membres) "avant publication" des photos est actif afin d'éviter les dérives douteuses. Plusieurs questions restent en suspens quant à l'utilisation possible des images proposées par les membres. Actuellement, les photos restent bien sûr propriété des auteurs mais le choix de la licence CC BY SA reste à expliciter plus clairement.

D'autres exemples assez similaires à ceux évoqués ci-dessus utilisent d'autres services de stockage en ligne comme dropbox ou Copy par exemple.
Crédits photo : King Cloud by Akakumo on Flickr - CC-BY-SA
Auteur de la fiche Gatien Bataille
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
bf_imageKing_Cloud_akakumo_flickr_ccbysa.jpg
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Les cartes heuristiques en débat public

Témoignage Vous est-il arrivé, lors de l'animation de débat public d'avoir :
  • Une personne qui répète au moins 5 fois la même chose ?
  • Deux personnes qui se disputent alors qu'elles parlent de la même chose mais ne l'ont pas compris ?
  • Des antagonistes qui sont contents du débat car "t'as-vu ce qu'on lui a mis..." ?
  • Les participants qui trouvent qu'on a beaucoup causé, mais bon... Ça n'a pas beaucoup avancé ?
  • ...

Et bien moi cela m'est arrivé bien souvent avant que je n'introduise les cartes heuristiques pour aider à l'animation.

Côté outillage :

  • Un vidéo-projecteur
  • Un ordinateur sur lequel est installé le logiciel, Freemind, X-Mind ou Freeplane (ce dernier a ma préférence)
  • Et un gros entraînement à l'écoute et à la prise de note synthétique.

Sur le rond central, j'inscris le sujet du débat puis, note de manière succincte les éléments de la discussion qui s'enchaînent. La carte mentale s'élabore petit à petit. Les idées s'organisent, se ré-organisent. Nous fermons une partie de la carte pour nous concentrer sur un nouvel aspect du débat...

Quelques éléments vécus autour des cartes :

  • Deux personnes ne sont pas d'accord sur le positionnement d'un mot dans la carte. Derrière un même mot, elles voient en fait deux idées différentes, le fait de passer par la cartographie le révèle.
  • Certaines idées sont faciles à positionner, par contre d'autres... Dans ce cas, je demande au groupe de m'aider à positionner cette nouvelle proposition, il s'agit souvent, en cas de difficulté, d'une idée qui ré-organise les idées précédentes, le temps de réflexion collectif fait maturer le groupe.
  • Le fait de ré-ouvrir toutes les branches de la carte en fin de débat, fait prendre conscience au groupe du chemin parcouru, souvent, le groupe est fier de lui.
  • Lors d'un débat promis comme tendu, nous avons commencé par lister les éléments du débat. Puis nous les avons classés collectivement en trois groupes, ceux qui ne méritent pas discussion car nous serons d'emblée d'accord, ceux que nous avons intérêt dans un premier temps à mettre de côté car ils sont promesses de bataille rangée, et nous avons commencé par le troisième paquet, les éléments dont nous pouvons débattre sans nous trucider.

Pour aller plus loin :

  • On peut ensuite importer la carte dans le logiciel Xmind puis jouer sur les structures (organigramme, diagramme logique, tableau...). Le groupe, alors que le débat semblait abouti, se met à exprimer de nouveaux éléments, se met à travailler sur les idées dans leurs globalités, impression qu'il passe à un niveau supérieur de discussion.
  • Souvent en fin de débat, quelques personnes viennent demander quel est ce logiciel utilisé. Le fait de choisir des outils simples d'usages, libres et fonctionnant sur toutes les plate-formes permet aux participants de pouvoir prolonger leur expérience de pensée heuristique.

A noter :

  • Il est maintenant possible de construire des cartes de manière collaborative, soit en utilisant des services de cartes heuristiques en ligne, soit en utilisant Freemind qui propose cette fonctionnalité (un peu laborieuse à mettre en place)

Références :

http://petillant.com rubrique appliquer et comprendre
Auteur de la fiche Laurent Marseault
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
bf_imageFreeMind.jpg
Outil numérique expérimenté
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Le mouvement Colibris : une communication très web

Témoignage
image Colibris.png (36.2kB)

Le mouvement Colibris, c'est quoi ?

Créé en 2007 sous l’impulsion de Pierre Rabhi, Colibris se mobilise pour la construction d’une société écologique et humaine. L’association place le changement personnel au cœur de sa raison d’être, convaincue que la transformation de la société est totalement subordonnée au changement humain. Colibris s’est donnée pour mission d’inspirer, relier et soutenir les citoyens engagés dans une démarche de transition individuelle et collective.
D'après http://www.colibris-lemouvement.org/colibris/notre-mission

Une architecture numérique élaborée

Ce mouvement déploie une communication très élaborée dans le champ du numérique avec.
  • un espace de diffusion "institutionnel ou vitrine" avec le site Web dont
  • une infolettre (newsletter)
  • un webzine (c'est à dire un recueil d'articles du web)
  • des réseaux sociaux :
  • son réseau social
  • son Facebook
  • un espace de co-élaboration
  • des wikis par projet ou par réseau, certains privés d'autres plus ouverts comme celui sur le projet Oasis
  • un espace de formation
  • des MOOC avec une plateforme 360 Learning
  • la communication des groupes locaux

Il faut noter que cet ensemble d'espaces numériques est administré par une personne dédiée, salariée de l'association. Encore faut-il avoir les moyens humains pour assurer la viabilité d'une telle architecture... Ce qui est intéressant dans cet exemple n'est pas pas la grande variété de supports mais leur complémentarité. À vous de trouver la vôtre dans vos projets en fonction de vos besoins mais aussi votre capacité à animer l’ensemble des espaces mis en œuvre.
Auteur de la fiche Louise Didier
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Je suis devenue accro des tableurs en ligne !

Témoignage Je suis coordinatrice pédagogique d'une licence professionnelle. Qui dit coordination dit OR-GA-NI-SA-TION !
Pas facile de centraliser les informations, d'éviter les redondances, de tenir au courant les étudiants, l'équipe pédagogique et les professionnels partenaires !
Suite à la formation COOPTIC, j'ai compris l'intérêt de la coopération et j'essaye de plus en plus d'être une "coordinatrice coopérative" !
Petit exemple : on multiplie les tableaux pour chaque promo d'étudiants (tableau avec leurs coordonnées, tableau avec leur thème de stage + les coordonnées de leur maître de stage etc.)
Tableur
Eric Grelet - CC By Sa

J'ai créé un seul tableau en ligne qui est rempli en début d'année dès le début de la recherche de stage. Les étudiants le remplissent au fur et à mesure (recherche d'un stage) ; l'assistante de formation et la coordinatrice (moi-même) le complétons pour indiquer si la convention a été rédigée, signée, puis envoyée ; l'équipe pédagogique complète la colonne "nom du tuteur pédagogique". Une fois en stage les étudiants complètent également les infos concernant leurs maîtres de stage etc. Je m'en sers ensuite pour organiser les soutenances.
Finis les multiples tableaux à archiver sur le serveur, à envoyer par mail, à ne plus savoir quelle version utiliser etc ... j'utilise désormais un seul tableau, accessible pour tous et depuis n'importe quel poste !
Petite anecdote : lors d'un audit qualité il y a eu une panne internet... Mon tableau n'était plus accessible ! Depuis je fais régulièrement une importation au format .ods afin d'éviter de me retrouver sans rien !
Dessin : Eric Grelet
Auteur de la fiche Claire Herrgott - SupAgro Florac
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Outil numérique expérimenté
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Je suis devenu fan de l'accélérateur de projet

Témoignage Je suis enseignant à Montpellier SupAgro, dans la filière Ingénieur, mais aussi en Master et en Licence professionnelle. Dans le domaine de la communication écrite et orale, les travaux sont individuels ou collectifs.
Quel que soit le type de travail demandé, l'individu doit montrer sa capacité à mobiliser son réseau pour réfléchir à des solutions, résoudre des problèmes, contourner des difficultés. Travailler en autonomie n'exclut pas de faire confiance aux autres, de leur donner l'occasion de montrer leur disponibilité et leur intérêt à notre travail. C'est dans ce contexte que l'accélérateur de projet est opérationnel.
L'accélérateur de projet n'est pas un logiciel ni un outil informatique : c'est une méthode qui contraint les échanges entre cinq individus. Cette mise en situation dure 60 minutes. Un individu expose un problème qu'il confie au groupe. Le groupe y réfléchit pendant 30 minutes sans que le questionneur n'intervienne.
Je l'ai utilisé avec des ingénieurs en 2e année. De retour d'un stage ouvrier, une séance de débriefing en octobre a permis de faire parler les ingénieurs sur les fonctions, missions, activités dont ils ont eu la responsabilité lors du stage. Puis, d'évoquer les compétences qu'il leur semble avoir exprimées. Ensuite, de partager en groupe de cinq leurs expériences et des difficultés rencontrées. Chaque groupe décide ensuite de choisir un problème ou une difficulté rencontrée, pour la traiter avec la méthode "accélérateur de projet".
Les étudiants ont beaucoup apprécié ce moment, car c'est un vrai moment structuré d'échanges régulés. La méthode permet à chacun de s'exprimer même les plus discrets ou timides, et surtout elle permet d'éviter les recadrages intempestifs du questionneur qui doit se taire pendant la réflexion collective. À la fin de l'exercice, un enseignement particulier lié à la séance doit être formulé, c'est une pépite. Parmi les dernières d'entre elles : "c'était vraiment bien qu'il se taise après avoir exposé sa question" ; "développer l'écoute enrichit vraiment la réflexion".
Petite expérience irréversible de coopération !
Auteur de la fiche Laurent Tézenas - Montpellier SupAgro
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Format d'animation expérimenté
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Infobésité : je m'appelle Gatien, je suis infobèse mais je me soigne

Témoignage
Infobesité
Eric Grelet - CC By Sa

Hier soir, dans le local à l'arrière du centre culturel

  • Moi : Bonjour à tous, je m'appelle Gatien et je suis infobèse
  • En coeur : Bonjour Gatien !
  • L'animateur : Gatien peux-tu nous raconter ton parcours ?
  • Moi, reprenant une respiration profonde : Je suis un passionné inconscient... Je suis terriblement frustré de ne pouvoir suivre le flux d'informations qui émanent du monde chaque jour, chaque heure, chaque seconde. Impliqué dans de nombreux réseaux et curieux de nature, je lisais les revues, les derniers ouvrages, j'écoutais la radio... Jusqu'à il y a peu, je gérais... puis est arrivé internet, Twitter, les podcast, les webzines, les newsletters, les alertes Google, les flux RSS... la palette des possibles s'est élargie et les sujets passionnants se sont multipliés. C'était euphorique au début mais rapidement la frustration a gagné du terrain... Trop d'informations intéressantes m'échappaient, je papillonnais sans jamais approfondir. La joie d'être baigné en permanence dans le flux culturel s'est transformé en noyade :
  • L'animateur : Gatien quel était ton sentiment à ce moment ?
  • D'une voix tremblotante : J'étais très frustré... En colère aussi contre moi-même de ne pas pouvoir suivre le rythme.
  • L'animateur : Tu penses vraiment que c'eut été possible ?
  • Me reprenant : Non, rapidement j'ai compris que même en sollicitant tous mes neurones, il me serait impossible de faire face à cette vague tous les jours un peu plus grande. C'est un sentiment désagréable... J'avais secrètement espéré en être capable.
  • L'animateur : Qu'est-ce que tu as fait à ce moment là ?
  • Moi : Dans un premier temps, j'ai cherché à m'organiser. J'étais certain que ce petit passage à vide pouvait être résolu par une meilleure organisation. J'ai automatisé le tri des mails dans ma boîte mail. Je me suis désabonné à diverses newsletters, j'ai organisé mes flux RSS et me suis astreint à n'ouvrir que les articles qui paraissaient vraiment pertinents, j'ai réduit mon utilisation de Twitter...
  • L'animateur : Et ?
  • Moi : Bon comment dire, oui il y a eu quelques effets positifs à cette organisation. C'est redevenu, disons, gérable.
  • L'animateur : Tu n'as pas l'air plus satisfait que ça ?
  • Moi : Je finis par me demander si l'infobésité n'est pas en fait un trait de caractère...
  • L'animateur : Ah bon ? tu nous expliques ça ?
  • Moi : Plus j'y réfléchis, plus je me dis que j'étais déjà infobèse et ce même avant internet. Vous savez les livres qui s'accumulent à côté de votre lit plus vite qu'il ne vous est possible de les lire... Ça c'était déjà avant internet. Je crois que la curiosité, l'envie d'apprendre rend infobèse. Après on essaie juste de limiter cette infobésité pour que le niveau de frustration reste raisonnable. Et là internet ne rend franchement pas les choses faciles. Bien sûr, l'information y est abondante mais l'information est aussi abondante dans les bibliothèques... Ce qui pour moi fait la différence, c'est la sérendipité...
  • L'animateur : La sérendipité, là, je vois pas...
  • Moi : Quand je suis sur internet à la recherche d'une info sur un sujet précis qui m'intéresse, il est trop facile, beaucoup trop facile de tomber par hasard sur un nouveau sujet peu connu, voire inconnu, et qui, nom de dieu, mérite votre attention... Et voilà... Le piège se referme, d'un sujet intéressant, je passe à deux... D'une personne à suivre sur Twitter, je passe à deux, d'un flux RSS à suivre je passe à deux... J'ai beau trier et trier encore en aval, c'est en amont que doit se faire le travail.... Et là c'est terriblement compliqué. Surtout quand on est curieux de nature.
  • L'animateur : Et donc ?
  • Moi, de nouveau la voix tremblante : Et bien je suis toujours infobèse... Je crois que j'ai pu limiter les dégâts mais mon niveau de frustration reste élevé. J'ai quand même appris à relativiser, à "fermer la boutique" de temps à autre, à me dire que si l'info est vraiment importante elle repassera, à me placer dans le flux plutôt que de chercher à le capter... Je crois que c'est un bon début. J'ai encore des progrès à faire mais vous allez m'aider ? N'est ce pas ?
  • En coeur : Bravo Gatien, tu peux compter sur nous.

Quelques trucs pour gérer l'infobésité

  • Faire un tri dans ses abonnements newsletters... Celles que vous ne lisez pas vraiment = au bac.
  • Organiser sa boîte mail et mettre en place un tri automatique pour ne garder "visible" que les mails importants ou urgents
  • Limiter ses abonnements flux RSS aux sujets qui vous intéressent vraiment
  • Ne pas chercher à être à tout prix à jour dans la gestion de ses flux RSS, ce qui est vieux de plus de 5 jours n'est plus "important" (en tout cas dans de nombreux sujets... Á vous de voir lesquels)
  • Prévoyez un moment précis dans la journée pour gérer votre infobésité... Le reste de la journée, organisez-vous pour ne plus être "dérangé" par l'afflux d'infos.
  • Ne créez pas vous même d'infobésité chez les autres. Ne re-scoopez, re-twittez, relayez que ce qui est vraiment opportun
  • Partagez votre infobésité et appuyez-vous sur des amis-collègues pour diminuer votre infobésité personnelle. Si chacun veille sur un sujet et fait le tri dans le bruit, et que ce travail est partagé, c'est tous les membres du groupe qui voient leur infobésité diminuer.

Crédits photo : Dylan Roscover on Flickr - CC-BY-SA
Dessin : Éric Grelet - CC-BY-SA
Auteur de la fiche Gatien Bataille
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s ayant vécu cette action
bf_imagesurabondanceinformation_dylanroscover_Flickr_CCbySA.jpg
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Guirlande à distance : utilisation de l'outil libre "post-it" en distanciel

Témoignage A 3 reprises pour 3 organisations différentes, j'ai proposé l'outil "post-it" à l'ensemble des personnes.
Après avoir montré le mode de fonctionnement et avoir l'accord du groupe, je diffuse le lien du site "colibris - post it"
Le but était que chacun apporte sa vision du fonctionnement du groupe pour 2 d'entres-eux.
Pour le 3ème, le but était de donner des idées de scénari pour faire un film.
L'outil est lancé en fin de réunion avec proposition que chacun vienne y coller des post-it lorsqu'il a le temps et des idées.
Au final, aucun des 3 tableaux de post-it n'a été rempli, sauf 1 ou 2 contributeurs.
Il semble que cet outil soit plus efficace lorsqu'il est fait en direct, pendant la visio...
Expérience à refaire avec cette condition en tête.
Auteur de la fiche Marilo
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Documents partagés : comment travailler collectivement l'architecture des dossiers ?

Témoignage Fabienne nous raconte l'aventure avec un collectif accompagné sur cette thématique.
Pour reposer le contexte : C'est un collectif qui utilise un drive google. Les niveaux d'agilité numériques étaient très disparates. Il manquait de la compréhension dans les usages. Il y avait énormément de google doc créés en vrac, dossiers redondants....
Il y a plusieurs séquences de travail :
En 1er lieu, j'ai fait une carte mentale "état des lieux" de l'arborescence des dossiers et fichiers. Collectivement nous l'avons parcouru en long et en large. Les personnes relevaient les incohérences de classement. Moi je ne me sentais aucune compétence et légitimité à le faire. C'était leur sujet, moi je ne le maîtrisais pas. Juste je manipulais la souris et détendais l'atmosphère (un de peu tension entre les participantes quant à leur approche respective du rangement).
Un petit collectif s'est saisi du chantier "réorganisation".
Moi j'ai créé une nouvelle carte mentale. Pendant qu'elles parcouraient les fichiers et dossiers pour en relever les sujets , je créais sur la carte mentale les dossiers et sous dossiers sur la carte mentale avec leurs instructions.
Nous avons travaillé collectivement à la création de leur nétiquette quant au nommage des fichiers ou dossiers. - pas de majuscule, pas d'accent, mot récurrent suivant les dossiers, dates au format anglais pour certains fichiers... Il a été créé une fiche avec toutes ces consignes.
A l'aide de la carte mentale, une personne a créé dans le drive la nouvelle structure dans un dossier unique. De nouveau, travail collectif pour valider cette architecture.
La même personne a été chargé de migrer tous les contenus dans cette nouvelle architecture développée à l'intérieur d'un seul dossier nommé du genre "nouvelle arborescence". Une fois tous les fichiers dans la nouvelle arborescence, les anciens dossiers ont été supprimés. Il y en a quand même quelques dossiers qui ont été gardés tel quel.
Puis elle a ressorti tous les dossiers de ce seul dossier pour déployer la nouvelle arborescence. il me semble qu'il ne faut qu'une à deux personnes pour cette étape.
Afin de guider les utilisateurices, à la racine, nous avons posé la carte mentale de la nouvelle arborescence au format natif et au format image.
Un mail a été envoyé au collectif entier pour présenter la nouvelle arborescence et annoncer la nouvelle procédure de nommage et de classement.

Et voici quelques éléments sur le nommage de documents électroniques :
(source : https://www.erudit.org/fr/revues/documentation/2013-v59-n2-documentation02080/1033220ar.pdf )
Concision : Donner un nom de fichier simple mais à la fois significatif et compréhensible est important. La limite de caractères conseillée est située entre 25 et 64 caractères. Au-delà de cette limite, l'utilisateur peut rapidement être perdu et un nom plus long peut poser problème à certains systèmes d'exploitation
Espacement : Il est recommandé d'éviter l'espace. Sur certaines interfaces d'accès, notamment les navigateurs Internet, ce caractère sera remplacé par « %2o », gênant considérablement la lecture. Le tiret bas {underscore) est une alternative intéressante à l'espace.
Gestion des versions : Un codage à deux chiffres permet, lorsque les fichiers sont classés par ordre alpha-numérique dans un logiciel de gestion électronique de documents (GED) ou dans l'explorateur Windows par exemple, de repérer plus facilement la dernière version du fichier ;
Datation : Si une date est contenue dans le nom du document, il est généralement recommandé de la coder selon la norme en vigueur, soit AAAAMMJJ, AAAAMM, AAAA-AAAA ou encore AAAA. Si la date est indiquée en début de nom dans un classement alphanumérique, la version la plus récente d'un fichier est repérable plus facilement ;
Mots chargés et vides de sens : Les mots inutiles, tels que «le», «la», «les», «de», n'apportent que très peu de sens au nom d'un fichier. On déconseille également parfois d'utiliser un mot explicitant le type de document (rapport, lettre, etc.), et recommande, lorsque cela s'avère vraiment nécessaire, d'utiliser des acronymes de quatre lettres (au maximum) dont la signification est connue ;
Ordonnancement et cohérence des éléments : on recommande de se référer à la méthode employée pour rechercher un fichier dans un dossier. Si les utilisateurs cherchent généralement par date, alors la date doit être l'élément constitutif du nom de fichier qui doit paraître en premier. Si les fichiers sont recherchés par description, alors c'est l'élément descripteur qui doit prendre la première place ;
Utilisation de caractères spéciaux : Les caractères spéciaux sont à bannir. De manière générale, les systèmes d'exploitation refusent cette utilisation. Il ne faut donc pas utiliser l'astérisque, le dièse, les accents, l'esperluette, les guillemets, l'apostrophe, les points d'exclamation, les points d'interrogation ;
Utilisation du pluriel : Le pluriel d'un mot est inutile. Puisqu'un mot pluriel n'est pas plus descriptif d'un sujet que sa version au singulier, l'utilisation du pluriel va à l'encontre de la première recommandation demandant de rester concis.
Auteur de la fiche Fabienne Morel
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s ayant vécu cette action
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Comment rendre une conférence en visio + dynamique grâce à Kahoot?

Témoignage J'ai donné une conférence en licence professionnelle. Elle n'a pas pu avoir lieu en amphi à cause du contexte sanitaire (Covid), elle a été réalisée en visio.
Afin de rendre la conférence plus dynamique et afin de faire participer les étudiants à ces deux heures en visio, nous avons choisi d'utiliser l'outil Kahoot en parallèle de l'utilisation de zoom.
L'outil Kahoot permet de créer des questionnaires interactifs avec différents types de questions : quizz, vrai/faux, question à choix multiples... Un temps limité est défini à chaque question ( 20 sec, 30 sec...) ainsi qu'un système de points attribués aux joueurs (=étudiants).
Nous avons réparti 10 questions au cours de la conférence, questions quizz et vrai/faux avec 30 sec pour chaque question.
Les questions étaient affichées sur le partage d'écran. Les étudiants se sont connectés à l'appli kahoot.it depuis leur téléphone ou depuis leur ordinateur et ont répondu en temps réel à ces questions.
A la fin du temps écoulé de chaque question, la réponse était donnée et un classement était établi.
Cela nous a permis de faire réfléchir les étudiants sur les notions clés abordées au cours de la conférence. Les questions étaient posées en amont de l'explication donnée sur la notion. Tous les étudiants ont joué le jeu et contribué à cette expérience.
Pour en savoir plus sur l'outil : https://interpole.xyz/?KahooT
Auteur de la fiche Clémence BOURLES
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s ayant vécu cette action
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  • Oui

Vous ne le savez pas, mais vous aidez à la numérisation des ouvrages anciens !

Témoignage Grâce au reCapcha, projet créé par l'université américaine Carnegie-Mellon, chaque fois que vous vous crevez les yeux pour décrypter un texte tout tordu afin de valider une inscription ou poster un commentaire, vous participez à l'amélioration d'un programme de numérisation des livres anciens.

On reprends depuis le début : les capchas c'est quoi ?

Les capchas se sont ces mots tous déformés que l'on vous demande de recopier afin de valider une inscription ou une action sur un site internet. Le principe du capcha c'est de trouver une opération plus facile à effectuer par un être humain que par un robot, l'objectif étant d'éviter que l'on puisse effectuer automatiquement (via des programme-robots) l'action que vous êtes en train de réaliser. Notamment pour éviter que l'on puisse créer automatiquement des milliers de comptes mail ou Facebook ou submerger de commentaires un blog afin de vendre du faux Viagra. En retapant le texte déformé, vous prouvez ainsi que vous êtes un être humain (uniquement d'un point de vue biologique, hein).

La problématique de numérisation des livres anciens

Les livres anciens, tombés dans le domaine public, pourraient facilement être mis à disposition du plus grand monde sur internet mais pour faciliter la recherche parmi ces ouvrages, il faut transformer le scan de la page (qui est une photographie) en texte numérisé dans lequel on peut rechercher. Ce sont les logiciels de reconnaissance de caractères (OCR) qui s'en chargent mais ils rencontrent des difficultés particulières avec ces ouvrages. En effet, ceux-ci sont imprimés avec des caractères typographiques particuliers et le temps a souvent abîmé les pages. Pour améliorer leur taux de reconnaissance, les logiciels de reconnaissance de caractère (OCR) ont besoin "d'apprendre". C'est-à-dire qu'ils ont besoin que leurs résultats soient confrontés à des résultats obtenus par des humains pour augmenter peu à peu le nombre de signes qu'ils peuvent reconnaître. Or la transcription par les humains est longue et rébarbative.

Et si on joignait l'utile à ... l'utile ?

Luis Van Ham est professeur à l'université Carnegie-Mellon à Pittsburgh, il travaille sur l'human computation, c'est-à-dire sur des programmes faisant intervenir la puissance de raisonnement humain et la vitesse de calcul des ordinateurs pour résoudre des problèmes que ni les humains, ni les machines ne pourraient résoudre seuls (le cas des logiciels OCR est un exemple typique). Il a développé le concept de jeux à objectifs, où tout en jouant les êtres humains effectuent des opérations utiles. Même s'il ne s'agit pas d'un jeu, le reCapcha qu'il a développé, reprend ce principe. A chaque fois que vous décodez des mots déformés, issu de la numérisation de livres anciens, pour prouvez au site internet que vous êtes bien un être humain, vous augmentez la base de données utilisée par les logiciels de reconnaissance de caractères et donc leur efficacité à reconnaître les caractères numérisés des livres anciens.

reCapcha, ça marche comment ?

Les scans des livres anciens sont lus par deux logiciels de reconnaissance de caractères différents. Dès qu'un mot est lu différemment par les deux logiciels, il est noté comme suspicieux et ajouté à la base de reCapcha.
Quand on vous demande de prouver le fait que vous êtes un être humain et non une machine via un reCapcha, il y a toujours 2 termes, l'un plus déformé que les autres. L'un deux a déjà été identifié avec certitude avec le logiciel OCR (c'est celui qui sert effectivement à vérifier que vous êtes un humain) et l'autre non (c'est celui que vous allez aider à identifier). À partir du moment où un certain nombre d'internautes ont identifié de la même façon un mot suspicieux, il est validé. Il est intégré dans la base de données des mots validés de reCapcha et dans la base de données que le logiciel d'OCR utilise pour reconnaître les caractères des livres numérisés. Actuellement le logiciel de reconnaissance de caractère de reCapcha a atteint un niveau d'erreur semblable à celui de l'être humain.

C'est une bonne oeuvre alors ?

Google a racheté reCapcha en 2009 et l'a installé sur ses pages demandant ce type de validation. Vu la puissance de Google cela a donné une très grande visibilité au projet et un nombre accru de participants. L'objectif premier de Google est la numérisation des livres de Google Books afin de faciliter leur référencement et la recherche plein texte parmi les pages. Mais il semblerait que Google adapte reCapcha à d'autres projets, on a ainsi vu apparaître sur certains reCapcha des numéros de plaques de rue provenant de Google Street View.
Auteur de la fiche Hélène Laxenaire - SupAgro Florac
bf_imagerecapcha.png

Émotions-cartes

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Ouvrir un temps de rencontre et partager ses états émotionnels.
EmotionsCartes_vignette_emotionscartes_20180521_095316.jpg
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Résumé du déroulé (500 caractères) On étale toutes les cartes sur une table. Puis, on demande à chaque personne de choisir une carte noire et une carte rouge qui débutent deux phrases vraies pour elle. Par exemple : « Ce qui me rend joyeux, c'est ? de vous retrouver tous aujourd'hui. » et « Ce qui me fait peur, c'est ? le travail qui s'accumule. ».
Ensuite, chaque personne, lors d'un tour de parole, donne son prénom et les deux phrases qu'elle a construites (avec ou sans explication).
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Selon les variantes :
  • étaler toutes les cartes sur une table
ou
  • séparer les cartes, d'un côté les noires, de l'autre les rouges.
Variantes et bonifications en plein air, dans la rue On fait tirer à chaque personne une carte noire et une carte rouge.
Ensuite, chaque personne, lors d'un tour de parole, donne son prénom et les deux phrases qu'elle a construites à partir des cartes tirées au hasard (avec ou sans explication).
On peut aussi faire choisir les cartes en les étalant avec comme consigne de choisir en fonction de l'état d'esprit dans lequel on arrive ce jour-là. Puis, faire tirer au hasard en portant l'attention sur l'atelier qui va démarrer.
Matériel nécessaire
  • Un jeu de cartes émotions.
  • Une table (selon les variantes).
Préparation du jeu de cartes émotions - Disposer d'un jeu de cartes à jouer (qui pourra difficilement servir à jouer aux cartes ensuite).
Imprimer les phrases traduisant des sentiments et en coller une par carte.
  • On colle les phrases « positives » sur les cartes rouges et les phrases « négatives » sur les cartes noires.
  • Les phrases peuvent se retrouver sur plusieurs cartes (ça dépend de combien vous avez de phrases et de cartes).
Des phrases correspondant à des sentiments « positifs »
  • Ce qui me fait rire, c'est ?
  • Ce qui me fait sourire, c'est ?
  • Ce qui me fait tripper, c'est ?
  • Ce qui me fait rêver, c'est ?
  • Ce qui me fait me lever le matin, c'est ?
  • Ce qui me fait du bien, c'est ?
  • Ce qui me fait pétiller la vie, c'est ?
  • Ce qui me rend joyeux, c'est ?
  • Ce qui me rend heureux, c'est ?
  • Ce qui me rend de bonne humeur, c'est ?
  • Ce qui me motive, c'est ?
  • Ce qui me donne la pêche, c'est ?
  • Ce qui me donne envie de continuer, c'est ?
  • Ce qui me donne confiance, c'est ?
Des phrases correspondant à des sentiments « négatifs »
  • Ce qui me fait peur, c'est ?
  • Ce qui me fait honte, c'est ?
  • Ce qui me fait souffrir, c'est ?
  • Ce qui me fait pleurer, c'est ?
  • Ce qui me fait râler, c'est ?
  • Ce qui me rend malheureux, c'est ?
  • Ce qui me rend triste, c'est ?
  • Ce qui me rend de mauvaise humeur, c'est ?
  • Ce qui me donne le cafard, c'est ?
  • Ce qui me donne envie d'arrêter, c'est ?
  • Ce qui me fait mal, c'est ?
  • Ce qui m'inquiète, c'est ?
  • Ce qui me met en colère, c'est ?
  • Ce qui m'énerve, c'est ?
Fichier PDF prêt à imprimer, découper et coller sur un jeu de cartes
Fichier Libre office mis en page à mettre à jour
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Pierre-Henri ROUSSEL (animateur de l'espace-test agricole du Germoir) - Rédaction, Sylvain Boyer
État de la ressource Diffusable
Fichier : EmotionsCartes_fichierressource_emotions_carte_modele.pdf Télécharger
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Zen Art

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Méthode de lâcher prise par le dessin de motifs structurés et répétitifs
IMG_2449.JPG
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Réguler l'énergie
  • Autre
Type d'outil
  • Animation de groupe
  • Autres
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
  • 30 à 60 min
  • variable
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Héloïse Fournier et Laura Cunchinabé
État de la ressource En cours de rédaction
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Utiliser les gestes de communication non verbale

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Permet d'exprimer à chaud son ressenti par un geste sans interrompre le groupe
UtiliserLesGestesDeCommunicationNonVerbal_exemples-de-gestes-communication-non-verbale.png
Objectif
  • Décider ensemble et s'aligner
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
  • Participants volatiles
Durée
  • variable
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Partager en début de regroupement en présence ou à distance une série de gestes permettant de s'exprimer sans empêcher l'autre de s'exprimer. Le faire de manière progressive.
Déroulé détaillé Les gestes de communication silencieux permettent à chacun·e d'exprimer un ressenti immédiat sans avoir besoin de s'exprimer oralement, et donc sans empêcher l'autre de s'exprimer. Cela évite également le prises de parole parasites sans frustrer par impossibilité de s'exprimer.
Parmi les signes les plus utilisés :
  • pouce en l'air pour montrer qu'on partage ce qui est dit
  • le "Bravo" des sourds-muets pour célébrer
  • la main repoussant devant soit figure un stop : montre, à l'inverse, notre désaccord ou le fait qu'on ne partage pas ce qui est en train d'être dit
  • la main qui tourne près de sa tête pour figurer que ce que j'entends me fait réfléchir
  • "raccourcis!" en faisant comme un entonnoir avec les mains (pour dire qu'on manque de temps, il faut conclure)
  • le doigt qui fait "non" pour signaler qu'on n'a pas compris le terme ou pour demander des éclaircissements
  • les bras qui moulinent pour signaler "je décroche, passons à autre chose !"
  • la main en forme de renard : demande le retour au silence ...

Attention aux gestes trop appuyés qui, à l'inverse, peuvent couper la parole à celui qui s'exprime. Commencer au début avec juste 2 ou 3 gestes pour ne pas tout mélanger. Ne pas hésiter à reformuler une intervention ou une question pour vérifier qu'on a bien compris, sans interpréter.
Ici exemple illustration adaptée au présentiel illustration
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Afficher de façon visible et/ou remettre à chaque participant un petit lexique illustré qui pourra être compléter par le groupe lui même qui facilite l'appropriation.(Fred Pep)
Points d'attention Chaque groupe, personne a ses propres gestes ne pas imposer une gestuelle mais la co-construire par consentement au début pour s'assurer d'un langage commun compréhensible par les présents.(Fred Pep)
Variantes et bonifications en plein air, dans la rue Dans la rue groupe fixe nous utilisons des objets et/ou pancartes faites simplement sur carton découpé - déssiné.
Pour du public passant nous n'hésitons pas à accentuer de façon humouristique en distribuant des objets tel que grande paire de ciseau en bois, un triangle signalétique de voiture.... un cadre sans rien...une boite à chaussure abritant un ring à combat de pouces...
Variantes et bonifications (notamment à distance) AU début de la réunion lors de la mise en place du cadre de communication commun, montrer physiquement les gestes et partager votre écran avec l'illustration ainsi que dans le fil de discussion.
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Sarah Gaucher, Alice Oschner, Romain lalande, Cré-sol
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil

Tête, Coeur, Corps.

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Faire un bilan en verbalisant et partageant ses ressentis sur trois niveaux.
TeteCoeurCorps_capture.png
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Réguler l'énergie
  • Evaluer et apprendre ensemble
  • Intelligence émotionnelle
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Chaque participant-e est invité-e à faire un bilan ou/et évaluer d'un évènement, projet, animation, rencontre en verbalisant et partageant ses ressentis sur trois niveaux: la tête, le coeur et le corps.
Déroulé détaillé
Trois étapes:

- Présentation de l'outil (2mn): De manière générale, nous percevons les choses différemment suivant le niveau depuis lequel nous les regardons. Notre tête analyse, notre coeur ressent et notre corps agit.
- Réflexion individuelle (3mn): Chaque participant-e se questionne sur ces trois niveaux de vécu: "je pense" (réflexions, idées), "je sens" (émotions, humeurs, motivations), "je vais/veux" (objectifs, actions).
- Partage en groupe (10/25mn): Chaque participant-e partage son "je pense", "je sens", "je veux ou je vais"
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Virginie, Véronique et Julie
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Time's up des contenus

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Se remémorer les notions, concepts tout en s'amusant
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
Type d'outil
  • Autres
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
  • 30 à 60 min
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Résumé du déroulé (500 caractères) Se remémorer les contenus (notions, concepts) sous forme de jeu, principe du Time's up
Déroulé détaillé Chaque participant.e note sur 3-4 bouts de papier des notions, concepts, éléments de la formation (brise glace, energizer, auteur.trice, ...).
Tous les papiers sont pliés en 4 et mis dans un chapeau ou une grande trousse.
Suivant la taille du groupe, il est possible de faire 2 ou 3 équipes.
Il faut alterner les personnes de chaque équipe.
Le but du jeu est de faire deviner le maximum de mots.
Chaque participant.e à 30 secondes.
Faire deviner jusqu'à ce que tous les mots soient trouvés.
Il y a 3 phases :
- 1ère phase : La personne tire un papier et doit le faire deviner
Il.elle peut tout dire sauf des mots de la même famille ou une traduction
Il.Elle n'a pas le droit de passer
S'il.elle fait deviner le mot, il.elle peut en prendre un nouveau
- 2ème phase : La personne tire un papier et doit le faire deviner
Il.elle ne peut dire qu'un seul mot
Son équipe ne peut dire qu'une seule réponse
Il.elle a le droit de passer.
S'il.elle fait deviner le mot, il.elle peut en prendre un nouveau
- 3ème phase : La personne tire un papier et doit le faire deviner en mimant.
Il.elle n'a pas le droit de parler.
Il.elle a le droit de passer.
S'il.elle fait deviner le mot, il.elle peut en prendre un nouveau
Matériel nécessaire Des feuilles de papier
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Clément Charleux
État de la ressource En cours de rédaction
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Roue de la fortune

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Ludique et personnalisable
RoueDeLaFortune_rouefortune.png
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Réguler l'énergie
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
  • Participants volatiles
Durée
  • moins de 10 min
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Outil numérique qui permet de générer une "roue de la fortune" personnalisée. Les participant·es cliquent dessus et répondent à l'item sorti au hasard.
Déroulé détaillé
  • Créer une nouvelle roue sur wheeldecide.com ou ou en piquer une déjà faite ci-dessous
  • La proposer en visio et laisser chacun.e s'exprimer sur l'item qui sort au hasard
  • L'outil Fluky permet également de créer ce type de roue du hasard
Adapter la consigne à vos objectifs ;-)
Exemple avec des items généralistes
Exemple sur la thématique de la perfection
Variantes et bonifications (notamment à distance) Cette méthode peut être utilisée pour "casser les temps de silence" en interpellant les participants à une formation à distance en tirant leur nom au hasard via la roue.
Matériel nécessaire ordinateur connecté pour chaque participant·e
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: wheeldecide.com
Fluky Lien vers la fiche Outil sur le Living Lab du CNAM Pays de La Loire
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Gatien Bataille, Louise Didier, Célia Gonçalves
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Quel est mon… préféré ?

Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Créer du lien
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Déroulé détaillé Intro – Voici un bon petit jeu d'échauffement à faire au début d'un atelier ou d'une formation.
Il permet aux gens de parler de choses qu'ils aiment – Il s'inscrit donc également dans la phase « gratitude de la spirale » sans le nommer.
Si il y a des retardataires, ils peuvent tout simplement se joindre progressivement au groupe.
Préparation – (cf. Matériel nécessaire) Vous pouvez laisser quelques cartes vierges afin que les participants puissent en inventer. Il en faut une par personne participant.
Instructions
  • Distribuez les cartes.
  • consignes :
    • « Allez à la rencontre d'une autre personne.
    • Chacun à votre tour, lisez et complétez ce qu'il y a sur votre carte.
    • Quand vous avez chacun parlé, échangez vos cartes et allez à la rencontre de quelqu'un d'autre. Cela vous permettra de partager des aspects différents de votre vie, de votre personnalité, etc. » (variante : reposez votre carte sur la table et prenez-en une autre).
  • Encourager les gens à rencontrer autant de personnes que possible. Rappeler cette instruction après quelques minutes pour garder le niveau d'énergie élevé.
  • Si c'est approprié expliquer pourquoi commencer par parler de ce que nous aimons est une bonne idée – Cela nous rappelle combien nous aimons la vie quand nous traitons des informations difficiles.
Questions – Voir matériel nécessaire
Matériel nécessaire Préparation – Imprimer les questions ci-dessous (fichier joint) et les couper en lanières. Ou encore (low tech), écrire les phrases à la main, chacune sur un papier.
N'hésitez pas à imprimer chaque phrase plusieurs fois en fonction de la taille du groupe.
Texte des différentes cartes
Je suis très fi·er·ère de… parce que…
Récemment, j'ai été très ému·e par… L'évoquer me fait sentir…
De tout temps, mon héroïne/héros est/était… parce que…
Mon film/spectacle préféré est… L'évoquer me fait sentir…
Mon repas préféré est… parce que…
Quelque chose qui m'inspire est… L'évoquer me fait sentir…
Mon livre favori est… parce que…
Ma friandise préférée est… parce que…
Mon endroit préféré sur la Terre est… L'évoquer me fait sentir…
Quelque chose de bien qui m'est arrivé récemment, c'est…
Si j'étais un arbre, je serais un… (ex : noisetier, chêne, palmier, etc.) parce que…
Ma couleur favorite est… Elle m'évoque…
Si j'étais un animal, je serais… (ex : souris, lion, cheval, etc.) parce que…
Un de mes meilleurs souvenirs de vacance est… Me le rappeler m'évoque…
Mon morceau de musique / ma chanson préféré·e est… Quand je l'écoute, je ressens…
Une des plus belles choses que j'ai vu de toute ma vie est… L'évoquer me fait sentir…
Ma boisson favorite est… L'évoquer me rappelle…
Un de mes souvenirs les plus précieux est… L'évoquer me fait sentir…
Mon jour favori de la semaine est… parce que…
Ma saison préférée est… parce que…
Mon moment préféré de la journée est… parce que…
Quelque chose que j'aime chez moi est… parce que…
Mon activité préférée est… parce que…
Mon emploi préféré serait/est/a été… parce que…
Quelque chose qui me détend est… parce que…
Un endroit qui était magique pour moi enfant est… parce que…
Une personne qui m’a aidé à croire en moi est/était… parce que…
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Sylvain Boyer sur une idée apportée par Guillaume Delporte
État de la ressource Diffusable
Fichier : QuelleEstMonPrefere_fichierressource_brise-glace-phrases-gratitude-.docx Télécharger
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Préparation
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Poubelle, Frigo, Téléphone, Valise

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Retour d'expérience
PoubelleFrigoTelephoneValise_dechetterie-300150.png IMG_0659.jpg
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Evaluer et apprendre ensemble
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Déroulé détaillé Un groupe a partagé une expérience commune (ensemble ou par sous-groupes) et souhaite mettre en commun les impressions de chacun sur la méthode et/ou sur le contenu.
Il y a 4 catégories à renseigner :
- Poubelle : ce qu'on ne retient pas de l'expérience
- Frigo : on garde des idées pour plus tard
- Téléphone : on en parle, on partage l'expérience
- Valise : on conserve dans notre boîte à outils
Chacun rempli individuellement un ou plusieurs post-it et le colle sur une catégorie.
Pour mettre en avant les idées fortes de chacune des catégories, les participants collent des gommettes sur les post-it préférés.
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Clémentine Colliot, Camille Belloc, Juliette Oberlé
État de la ressource En cours de rédaction
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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PowerPoint Karaoke

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Un temps d'improvisation dynamique pour rire un bon coup !
Objectif
  • Autre
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Deux participant.e.s sont invité.e.s à effectuer une présentation au reste du groupe en se basant sur un diaporama projeté.
Le problème ? Ils ne connaissent ni le sujet ni le diaporama avant de commencer leur présentation et se doivent d'improviser en découvrant les diapos au fur et à mesure !
Il est conseiller de choisir un sujet inconnu par les participant.e.s et si possible un diaporama comprenant peu de texte et beaucoup d'illustrations, de schémas et de jargon (l'idéal étant des diaos comprenant seulement un titre + une illustration).
Un modèle exemple de slide est joint à cette fiche, n'hésitez pas à en récupérer aléatoirement en ligne, par exemple sur slideshare !
Variantes et bonifications en plein air, dans la rue Il est envisageable de proposer cet exercice en donnant un diaporama qui sera ensuite présenté de manière sérieuse au groupe par l'intervenant.e. En effet ce peut être un bon moyen de favoriser l'interaction durant la présentation qui suivra en engageant le sujet via un temps ludique d'improvisation.
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Romain Lalande
État de la ressource Diffusable
Fichier : PowerpointKaraoke_fichierressource_slide-participation-et-numerique.pdf Télécharger
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Photolangage

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase S'exprimer en choisissant une image parmi une collection
9wux1y72mzcextra_large.jpg IMG_20221108_084907.jpg crazyjobs.png
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Réguler l'énergie
  • Créer du lien
  • Evaluer et apprendre ensemble
Type d'outil
  • Autres
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
  • 10 à 30 min
  • 30 à 60 min
  • variable
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Résumé du déroulé (500 caractères) Mode d’expression alternatif où les participant·e·s répondent à une question en choisissant une image parmi une collection.
On peut demander aux participant·e·s de représenter plusieurs choses à travers des images: un projet, l’humeur du moment, …
Afficher l'image dans l'espace, chaque personne va afficher son image pour créer un patchork, une représentation des réponses.
Déroulé détaillé - Mettre à disposition une collection variée d’images/cartes postales et choisir la question.
- Poser la question (image qui vous représente, humeur du jour, opinion sur un sujet).
- Choisir: « Choisissez 1 ou 2 images qui représentent au mieux votre réponse ».
- Échanger en groupe : Chaque participant présente au groupe son image en la posant contre son torse et donne une explication.
Si le groupe est important, présenter en 1 mot
Lorsque la personne s'est exprimée, elle a partagé avec le groupe sa réponse. Il est important d'en tenir compte pour la suite de l'animation (ex : moi j'ai choisi... parce que mon humeur c'est à l'orage, ça ne va pas du tout...)
Variantes et bonifications (notamment à distance) Pour faire un photolangage à distance :
En amont de la session, préparer un visuel contenant plusieurs images partagé avec droits de modification pour les participants.
Indiquer sur ce visuel la question ou le sujet sur lequel chacun·e peut s'exprimer et leur demander d'aller choisir une image qui répond à leur état d'esprit ou leur point de vue sur une question.
Ils peuvent par exemple se taguer sur le visuel. L'outil pourra être un slide ppt ou autre.
Par exemple pour une météo en visio :
image quelconfineestu.png (2.1MB)
(Auteur : Sébastien Kraft)
Matériel nécessaire - un jeu de cartes images (type dixit https://fr.wikipedia.org/wiki/Dixit_(jeu)), ou une collection de cartes postales, de photos, d'images aussi diverses que possibles pour avoir un large choix d'émotions/mots/humeurs...
Les Crazy Jobs d'Utilo peuvent être téléchargées et/ou modifiées https://www.utilo.org/outils/les-crazy-jobs/
- une grande table pour étaler le jeu
- assez d'espace pour circuler
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: Un site internet utilisable en mode choix d'image ou aléatoire : Pic One
La méthodologie de Communagir nos cousins du Quebec
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions melanie lacayrouze, audrey auriault (liens utiles)
État de la ressource Diffusable

Photocollage

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Exprimer une idée ou une expérience à partir de photos découpées puis collées.
animacoop_Paris_r2.jpg
Objectif
  • (co)-produire
  • Evaluer et apprendre ensemble
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
  • 30 à 60 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Il s'agit d'inviter à s'exprimer ou résumer une idée ou une expérience à partir de photos / d'images découpées dans des magasines ou des albums, qui sont ensuite collées surun support.
Ce travail peut-être individuel ou collectif en fonction des objectifs poursuivis, quelques exemples d'animationd e ce procédé :
  • Au retour d'un travail collectif, proposer au groupe de s'organiser pour créer un photocollage collectif afin d'en faire le récit
  • Proposer individuellement à des participants d'effectuer un photocollage pour restituer leur expérience au groupe
  • etc...
Cela permet de sortir de l'écrit et de passer par l'image / la créativité pour s'exprimer et fair ele bilan d'une expérience.
Matériel nécessaire Magazines variés, à choisir sur des thématiques adaptés (dans philo magazine, potentiellement peu d'images exploitables :s). il faut plusieurs magazines par personne.
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Romain lalande, Clément charleux
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Pomodoro

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Permet de produire sous forme de sprint en intervalle de 25 min
Objectif
  • Réfléchir ensemble et débloquer une situation
  • Réguler l'énergie
  • (co)-produire
  • Décider ensemble et s'aligner
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
  • Participants volatiles
Durée
  • variable
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Cette méthode se base sur l'usage d'un minuteur permettant de respecter des périodes de 25 minutes appelées pomodori. Ces différentes périodes de travail sont séparées par de courtes pauses.
1. définir un sujet, 2. travailler pendant 25 minutes, 3. Faire 5 min de pause, 4. passer au deuxième sujet ou finir le premier. Tous les quatre pomodori prendre une pause un peu plus longue (15-20 minutes).
Déroulé détaillé Il s'agit d'un outil de gestion du temps et d'efficacité en terme de production ou de réflexion.
Le principe : séquencer ses séances de travail.
Son nom vient du timer ou "tomate (pomodoro en italien, si si) qui sert à minuter la cuisson des pâtes.
Les règles sont très simples :
  • Décider du sujet à traiter
  • Travailler pendant 25 mn chrono sur un sujet
  • Faire 5 mn de pause (vous pouvez faire un tour sur le site https://www.procatinator.com/ , ou encore mieux, marcher, vous aérer...)
  • Passer à un 2e sujet ou finir le 1er pendant 25 mn
  • Tous les quatre pomodori prendre une pause un peu plus longue (15-20 minutes).

Avantages :
  • Efficacité et côté sprint
Inconvénients :
  • Pas forcement adapté pour écrire des textes difficiles...
Matériel nécessaire - Un Timer
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Audrey Auriault
État de la ressource Diffusable

Perfection Game

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Une méthode de cloture permettant d'identifier les pistes d'améliorations
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) A la fin d'une séquence ou d'une journée, il s'agit de cloturer en demandant aux participants ce qu'il leur semblerait améliorable dans le temps qu'ils ont vécu.
L'intervenant.e demande à chacun.e de s'exprimer en commançant par "J'aurais mis 10/10 à ce temps / à cette journée si...".
Ainsi, on récolte un grand nombre de piste d'amélioration pour la suite et cela incite les participants à mettre des mots sur ce qui ne leur a pas convenu.
Points d'attention Cet outil est particulièrement adapté lorsque l'on dispose ensuite à nouveau d'un temps avec les participants, afin de m'ettre en oevre les pistes d'amélioration identifiées. Sinon, cela peut être un exercice difficile à vivre et plutôt pessimiste.
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Romain Lalande
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Objet mystère

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Favoriser l'interconnaissance à travers des objets qui caractérise chacun.e.
IMG_2341.jpg dixit_photolangage_r2_animacoop_Paris_2.jpg
Objectif
  • Créer du lien
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Résumé du déroulé (500 caractères) En amont d'un temps collectif, demander aux participant.e.s d'apporter un objet de leur choix, qui selon eux les caractérise. Il est aussi possible de conserver cette consigne secrète ce qui oblige chacun.e à choisir un objet qu'iel a dans son sac (attention celà peut générer de la frustration).
Lors de leur arrivée, demander aux participant.e.s de déposer sur une table les objets qu'iels ont ramené en explicitant ce qui sera fait de ces objets.
La mobilisation de cette table d'objets mystères peut ainsi se faire de différentes manières selon le contexte :
  • Une séquence dédiée dans la journée afin de deviner à qui appartient chaque objet
  • Une simple table à coté du café permettant à chacun.e d'avoir des prétextes de discussion afin de deviner tout au long de la journée la signification des objets déposés (vous pouvez alors prévoir des papiers avec les prénoms des personnes afin d'associer directement l'objet à la personne qui l'a amené)
  • Organiser un tour d'interconnaissance en demandant à chacun de présenter son objet
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Pensez à bien expliciter les consignes car sinon les paticipants peuvent passer la journée à se demander ce qu'ils doivent faire de ces objets mystère.
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Romain Lalande
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Mandala (Nelson) - Modèles vierges

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Permettre de s'exprimer à travers le remplissage d'un mandala
DALLE_20221110_09.23.48.png f4eaeb57_d898_4a8f_a07e_347136b358b9extra_large.jpg
Objectif
  • Créer du lien
  • Intelligence émotionnelle
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
  • Pair à pair
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Résumé du déroulé (500 caractères) Cette méthode s'appuie sur l'utilisation de Mandalas ayant différent nombre de branches en fonction des sujets que l'on souhaite aborder. Voici quelques pistes pour animer un temps avec des mandalas :
  • Distribuer un Mandala par personne
  • Les participant.e.s sont ensuite invités à remplir les branches du Mandala avec des mots ou des dessins à partir des consignes de l'animateurice ("Indiquez votre état d'esprit en arrivant dans la prmeière branche, vos passions dans la seconde branche, etc")
  • Vous pouvez demander aux participants de remplir toute les branches leur Mandala en une seule fois puis de l'afficher, ou bien de les remplir une par une à différentes étapes de la journée en les affichant à chaque fois (suite au tour météo, puis suite au tour des attentes, puis après un apport de contenus puis après le biland de la journée,...)
  • Une fois les Mandalas finalisés et affichés vous pouvez les prendre en photo, laisser un temps aux participant.e.s pour aller découvrir ceux des autres ou bien simplement partir du principe qu'ils seront consultés au bon vouloir des participant·e·s durant les pauses

Il est possible de réaliser des Mandalas collectifs en découpant une branche par participant·e et en les reconstituant ensuite.
image Mandala4.jpg (66.4kB)
image Mandala3.jpg (64.4kB)
image Mandala2.jpg (39.9kB)
image Mandala1.jpg (41.1kB)
image mandala8.jpg (0.2MB)
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Romain Lalande sur la base d'une animation de Magalie Dréano
État de la ressource Diffusable
Fichier : 220613M_mandalas_vierges.pdf Télécharger
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Monter un scénario

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Pour communiquer une idée ou un concept par la vidéo ou le spectacle vivant.
Objectif
  • (co)-produire
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • Participants volatiles
Durée
  • variable
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Déroulé détaillé Lorsqu'un groupe souhaite transmettre un concept, une idée, un outil, il est possible de passer par le montage d'un scénario. Plusieurs étapes sont indispensable.
- Que voulons nous dire? Quel sujet voulons nous aborder?
- Si j'avais un mot pour résumer?
- Quels émotions ou sentiments se dégagent du scénario?
- Existe t'il des auteurs qui ont traités le sujet?
Un scénario contient 3 étapes:
- Le début de l'histoire doit faire comprendre le thème abordé qu'on nomme le nœud de l 'action.
- Ensuite l'histoire doit monter en puissant, crescendo, jusqu'à un sommet qu'on appelle le point culminant.
- La dernière étape termine l'histoire par le dénouement.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Se documenter le plus possible.
Etre porté·e, motivé·e par le scénario
Pouvoir revisiter le scénario pour l'affiner.
Matériel nécessaire tableau blanc ou feuille, crayons, marqueurs.
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions jacky animacoop
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Mais qu'est-ce que tu fais ?

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Jeu de connaissance des prénoms / brise glace / redynamisant
Objectif
  • Réguler l'énergie
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Déroulé détaillé Le groupe est placé en cercle. Une première personne commence à mimer une action. Sa voisine lui demande "mais qu'est-ce que tu fais [prénom]". La personne qui mime répond autre chose que ce qu'elle est en train de mimer. La voisine doit ainsi mimer ce qui vient d'être dit. La personne suivante dans le cercle demande "mais qu'est-ce que tu fais [prénom]". La personne qui mime répond autre chose que ce qu'elle est en train de mimer. La voisine doit ainsi mimer ce qui vient d'être dit. Et ainsi de suite pour faire tout le tour du cercle.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Nécessité d'être clair dans l'explication de la consigne. Penser à faire un exemple.
Matériel nécessaire aucun
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Inconnu
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Livrets d'outils de clôtures (de temps d'animation ou de formation)

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Distinguer des clôtures centrées passé/présent/futur
LivretsRecensantDesOutilsDeCloturesDeTem_imagelivretcloture.png
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • variable
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Déroulé détaillé
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Collectif Cook Book : Alexandre Quach, Auteur, Alice Barralon, Illustratrice, Robin Béraud-Sudreau, Designer & Auteur
État de la ressource Diffusable
Fichier : LivretsRecensantDesOutilsDeCloturesDeTem_fichierressource_livret-closing-cook-book.pdf Télécharger
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique https://interpole.xyz/files/LivretsRecensantDesOutilsDeCloturesDeTem_fichierressource_livret-closing-cook-book.pdf

Livret de brises-glaces

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Choisir un brise glace en fonction de l'objectif : energie, cohésion...
Screenshot_20221005_at_181155_ICEBREAKERCOOKBOOKv2.01.pdf.png
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
  • Animation de groupe
  • Pair à pair
  • Autres
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: https://coach-agile.com/wp-content/uploads/2021/01/ICE-BREAKER-COOK-BOOK-v2.01.pdf
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Collectif Cook Book : Alexandre Quach, Auteur, Alice Barralon, Illustratrice, Olivier My et Marylin Kol relecteurices
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Je prends - je laisse

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Faire prendre conscience que le temps se partage
Objectif
  • Réguler l'énergie
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Lors d'une discussion, d'un temps de bilan, d'un chapeau de Bono, la petit phrase magique "je prends... je laisse..." permet de prendre la parole mais aussi de signifier clairement que je la redonne au groupe
Déroulé détaillé Lors d'un temps d'échange durant lequel vous souhaitez que la parole circule. Posez la parole au centre et quand une personne souhaite parler, elle dit je prends. Cela a pour effet de signifier au groupe qu'il doit se placer en mode écoute sans interruption du locuteur·trice. Quand celui-ci·celle-ci a terminé, il·elle dit je laisse. Cela signifie explicitement qu'il·elle a terminé et qu'une autre personne peut "prendre".
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Bien spécifier la consigne avant de laisser tourner la parole. Nous devons échanger sur... L'objet de la prise de parole est de...
N'hésitez pas à préciser le temps pour chaque prise de parole et / ou le temps total de cette séquence.
Précisez si tout le monde doit obligatoirement s'exprimer.
Matériel nécessaire rien
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Laurent Marseault
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil

Evaluation : Poubelle, Valise, Téléphone, Frigo

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Cet outil permet de collecter rapidement l'évaluation des participants
satisfactiong74b3b51b2_1920.jpg
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Evaluer et apprendre ensemble
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
  • Participants volatiles
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Résumé du déroulé (500 caractères) L'animateurice dessine 4 symboles et demande aux participants de donner leur impression pour chacun de ces items :
- Valise : ce que je garde précieusement et emporte partout avec moi
- Frigo : ce que je mets au frais pour plus tard
- Téléphone : ce que je vais partager, diffuser autour de moi
- Poubelle : ce que je jette
Déroulé détaillé En amont :
2 min : dessiner les 4 symboles "Valise" "Frigo" "Téléphone" "Poubelle" sur un tableau bleau ou sur 4 feuilles de paper board différentes
5 min : expliquer la consignes
Noter sur un post-it ou directement sur le tableau blanc ou le paper board concerné votre réflexion :
- Valise : ce que je garde précieusement et emporte partout avec moi
- Frigo : ce que je mets au frais pour plus tard
- Téléphone : ce que je vais partager, diffuser autour de moi
- Poubelle : ce que je jette
5-10 min : réflexion
Chacun réfléchis et note ses réflexions sur un post-it ou sur les paper board
En fonction du contexte et du temps disponible l'animateur peut simplement récolter cette évaluation ou proposer une mise en commun à ceux qui souhaitent partager au groupe leurs commentaires.
Variantes et bonifications en plein air, dans la rue Il est possible d'ajouter un item "fontaine : le voeux que je fait pour la prochaine fois" afin de récolter des suggestions et envies
Matériel nécessaire - Paper board ou tableau blanc
- en option : post-it
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Inconnu.e
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Dessine moi l'Internet

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Dessiner pour partager ses représentations... et voir le fonctionnement du oueb
DessineMoiInternet_internet33_20190520101604_20190520101618.jpg
Objectif
  • Réguler l'énergie
  • Créer du lien
  • (co)-produire
Type d'outil
  • Autres
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Déroulé détaillé "Dessine moi internet" est un format d'animation intéressant pour introduire des séances où il est important que les participant·e·s sachent distinguer un logiciel de sa mise à disposition en ligne par un hébergeur.
Il est souvent utilisé avant une session de formation sur certains services en ligne ou sur un CMS, afin de s'assurer que les participant·e·s disposent d'une culture numérique de base à même de leur permettre de faire des choix éclairés en la matière... et de mettre le bon sens derrière des mots aux contours souvent flous (serveurs, service en ligne,...).
Sa puissance réside dans le fait qu'il part des représentations des participant·e·s, ce qui lui permet de s'adapter à chaque groupe.
Il a été créé dans le cadre de la formation Animacoop.
image internet3.jpg (0.2MB)
Illustration présentation

Durée

45mn

Objectif

  • Disposer d'éléments de culture numérique de base pour comprendre le fonctionnement du web.
  • Se mettre en énergie collectivement.

Déroulement

Le format part de la représentation des participant·e·s (recueillie à l'écrit et à l'oral) pour aboutir à un exposé synthétique du fonctionnement du oueb.

Temps 1 - Créativité | 10mn

Cette première partie est très simple :
  • Répartir les participant·e·s en trois groupes ou plus d'au moins deux participant·e·s. Chaque groupe doit disposer d'un espace dédié (une table séparée des autres par exemple)
  • Donner à chaque groupe un support pour écrire ou dessiner, des feutres et tout autre matériel créatif disponible (gommettes, ...)
  • Donner la consigne "Dessinez-moi Internet". En cas de question, ne pas donner plus de précision afin de laisser chaque groupe donner libre court à son imaginaire à partir de cette consigne floue.
  • Passer dans les groupes afin de rassurer en cas de blocage (ça n'arrive en principe jamais)
  • Au bout de dix minutes, demander aux groupes de stopper. Laisser 5 minutes supplémentaires si vous l'estimez utile.

A cette étape, nous observons généralement trois types de représentation d'internet :
  • Techniques : des serveurs, situés sur une planète, reliés par des câbles à d'autres serveurs et à des ordinateurs.
  • Par les usages : représentation des usages d'internet par les participant·e·s (logo des services utilisés, mots-clés)
  • Philosophicometaphoriques : des nuages, des cœurs, des étoiles, des gentils CHATONS, parfois le diable représenté par son point G.

image internet3.jpg (0.2MB)
Illustration présentation

Temps 2 - débrief / exposé | 10mn

  • Afficher les productions des participant·e·s
  • Reformer un grand groupe
  • Donner la parole successivement à chaque groupe (3mn maximum) afin qu'ils vous expliquent leur dessin
  • Laisser chaque groupe choisir qui présente, mais inciter à l'action afin que ça ne prenne pas trop de temps à se décider.
  • L'animateur·trice relève de son côté les compréhensions d'internet fausses, ou qui s'opposent entre les groupes
image internet3.jpg (0.2MB)
Illustration présentation

Temps 3 - apport de contenu | 10mn


En s'appuyant sur les éléments relevés dans la phase précédente et sur le vocabulaire utilisé par les participant·e·s, l'animateur·trice apporte un éclairage sur le fonctionnement réel d'internet. Il est très important ici de s'appuyer sur les étapes précédentes et sur les dessins des participants afin de bien ancrer cet apport dans l'imaginaire collectif qui s'y est construit. On évite ainsi d'effectuer un apport de contenu basé sur un champs lexical hors sol.
Il est ainsi possible de redessiner un schéma, mais uniquement si aucun des éléments produits par les groupes ne peut être utilisé, et il faut alors l'expliciter. En tous cas, il est recommandé de ne pas partir d'un dessin déjà tout fait.
C'est le moment d'insister en particulier sur les lacunes relevées, et de mettre en lumière les points qui étaient déjà bien compris par tou·te·s. En s'appuyant sur les dessins les moins techniques, il est aussi possible d'élargir aux usages variés du web, aux impacts de l'omniprésence de ces services dans nos vies, et pourquoi pas rappeler l'utopie originelle.
L'objectif principal sera qu'en ressortant, chacun·e comprenne les mots liés à internet et les éléments techniques qui se cachent derrière. Voici une petite liste non exhaustive des notions, mots-clés généralement abordées à cette étape ou de phrases qu'on y a entendu prononcées :
  • Internet, c'est basé sur un langage commun (standard) pour les machines qui permet aux ordinateurs de communiquer entre eux
  • Mon ordinateur peut communiquer avec tous les autres grâce à un langage partagé, mais comme des fois j'éteins mon ordinateur, il faut un serveur ou un ordinateur à distance pour que les autres puissent y accéder tout le temps
  • Internet passe par des tuyaux sur la terre et dans la mer (plutôt que par des satellites), l'ensemble forme un réseau. S'il n'y a pas de câble, c'est un réseau local. Si on peut y accéder depuis n'importe où, c'est "sur internet".
  • Un serveur c'est un gros ordinateur allumé en permanence
  • On peut installer des logiciels sur un serveur comme sur son ordinateur
  • On peut avoir son propre serveur dans son salon (mais c'est une responsabilité technique) ou en passant par un hébergeur (on loue une partie du serveur dont il a la responsabilité technique)
  • Un nom de domaine c'est une adresse qui permet d’accéder directement à une partie d'un autre ordinateur (ou d'un serveur)
  • Facultatif (seulement parfois) - Introduire la différence entre "le web" (ouvrir sur une interface un contenu qui se trouve sur internet, comme un navigateur) et "internet"

Attention, un écueil serait de vouloir tout dire du fonctionnement du net, l'enjeu est bien ici d'amener une culture générale de base qui mette chacun en capacité de comprendre ce qu'il se passe quand il loue un hébergement ou utilise un service en ligne !
Si le groupe dispose d'un·e "geek" doué·e de bonnes capacités de vulgarisation et de synthèse, n'hésitez pas à lui laisser la main ;-)
Quelques ressources sur lesquelles s'appuyer :
Matériel nécessaire
  • Feutres
  • Grande feuille de papier pour 4 participant·e·s (A2 ou A1)
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Collectif Inter Animacoop (documentation croisée)
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil

Antisava

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Brise-glace
antisava.JPG
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Créer du lien
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) https://antisava.fr/ (apparamment le site ne fonctionne plus mais les cartes sont disponibles ici : https://drive.google.com/drive/folders/1-ZP-dr6htPAKF9VV-VAokv8T6p1D_70O )
outil de questions en ligne pour faire connaissance, pratique pour un tour météo un peu différent à distance ou pour un brise-glace
C'est un jeu de cartes-questions génératrices de conversations authentiques ! Vous pouvez y jouer seul, à deux, et plus si affinités.
Deux règles pour y jouer en collectif : Chacun choisit ce qu’il.elle veut partager et écoute avec bienveillance (pas de bonne ou de mauvaise réponse)
CC BY NC
Déroulé détaillé L'animateurice partage son écran et propose à une première personne de choisir parmi les 6 thématiques, ainsi qu'un niveau de difficultés de la question.
L'animateurice clique ensuite sur "générer une question" et celle-ci s'affiche à l'écran.
La personne y répond et on passe à une personne suivante.
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: https://drive.google.com/drive/folders/1-ZP-dr6htPAKF9VV-VAokv8T6p1D_70O
Licence d'utilisation la ressource Autre licence libre (préciser en description)
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Floriane
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Analyse croisée

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Analyser avec un autre point de vue
Objectif
  • Réfléchir ensemble et débloquer une situation
  • Créer du lien
  • Evaluer et apprendre ensemble
Type d'outil
  • Pair à pair
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
Durée
  • 30 à 60 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Objet : analyser son projet, aidé par une tierce personne qui aide à accoucher, verbaliser son analyse.
Déroulé détaillé En binôme et de manière séquentielle, chaque membre du binôme expose son analyse, sur la moitié du temps puis on inverse.
Un angle doit être choisi pour fournir une grille d'analyse.
Par exemple :
  • En quoi le projet support est-il ou coopératif et/ou collaboratif et/ou participatif ? Ou pas ...
  • Quelle est la part de contrôle/planification et de "chaos" dans mon projet ...
  • Quelle est la part d'actifs / réactifs, d'observateurs repérés ?
  • Où sont les communs partagés dans vos projets : vos ressources, visibles , ré-utilisables ? commun = licences libres / ouvertes
Matériel nécessaire une fiche pour poser par écrit son analyse : papier ou numérique
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Pierre-Yves Cavellat
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil

Zotero

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Partager des ressources
  • Gérer des données (collecter, organiser, analyser et partager)
Est-ce un outil libre / Opensource ? Oui
Difficulté de prise en main Il y a plus facile mais aussi plus compliqué
Description de l'outil Outil de collecte et de classement de ressources (livres, ouvrages collectifs, urls, documents, etc.). Zotero inclut des fonctionnalités d'étiquettes et mise en lien entre des entrées bibliographiques. Il permet également l'édition simplifié de bibliographies.
Avantages de l'outil Simple d'utilisation avec la possibilité d'utiliser des modèles de bibliographie pour automatiser leur édition.
Possibilité de faire des liens avec des documents en local (ordinateur personnel).
Permet le partage de listes de lecture, bibliographies, webographies
Inconvénients de l'outil Les données sont stockées localement sur le poste de travail/ordinateur personnel.
Auteur.trice(s) de la ressource Eric Favre ; Jérémie Hahn
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
ZoterO_telechargement.jpg
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YouTube

Est-ce un outil libre / Opensource ? Non
Difficulté de prise en main Facile
Description de l'outil un site web d’hébergement de vidéos
Auteur.trice(s) de la ressource Louise Didier
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
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Trello

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Synchroniser nos actions (Agendas, Partage et diffusion d'événements)
  • Réfléchir ensemble et rendre visibles les cogitations
  • Décider et rendre visibles les décisions
  • Suivre l'avancée d'un projet, gérer ses tâches
Est-ce un outil libre / Opensource ? Non
Difficulté de prise en main Il y a plus facile mais aussi plus compliqué
Description de l'outil Trello est un outil de partage de projet à utiliser soit de manière traditionnelle en attribuant des tâches à différentes personnes du projet (sous contrôle du chef de projet), soit de manière totalement collaborative.
Cela offre la possibilité à chacun·e de se sentir plus impliqué·e et de participer plus activement. sa souplesse permet de s'adapter au fonctionnement du groupe (rôle défini ou "joyeux bordel"), cela permet de distiller au fur et à mesure les informations pour ne pas effrayer les participants. Adaptation au fonctionnement du collectif. Son "moins" : pas totalement ouvert.
Auteur.trice(s) de la ressource Sylvain Boyer
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
Screenshot_20221108_at_152104_PMN_Trello.png
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Rambox

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Discuter et échanger à distance
  • Gérer des données (collecter, organiser, analyser et partager)
Est-ce un outil libre / Opensource ? Oui
Difficulté de prise en main Facile
Description de l'outil Rambox est un logiciel qui permet d'agréger en un seul endroit différents comptes de messagerie instantannée (Messenger, Whatsapp, Mattermost, Telegram, e-mail...)
Il opère comme un navigateur web dans lequel chaque onglet correspond à une application de messagerie.
Avantages de l'outil Toutes les conversations sur différents canaux sont centralisées au même endroit. Inutile d'ouvrir 42 logiciels au démarrage de l'ordinateur. Les notifications sont centralisées dans un seul outil.
Inconvénients de l'outil Preneur de ressources, interface différente de certains clients Desktop (le logiciel utilise les clients web)
Auteur.trice(s) de la ressource Govi
Licence d'utilisation la ressource CC 0
RamboX_icon.png
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Prezi

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Créer des présentations ou des visuels
Est-ce un outil libre / Opensource ? Non
Difficulté de prise en main Il y a plus facile mais aussi plus compliqué
Description de l'outil Prezi est un logiciel de création de présentation en ligne. Sa particularité, par rapport aux logiciels de présentation classique type Impress ou Powerpoint est que le déroulé de la présentation n'est pas linéaire. L'ensemble de la présentation Prezi est sur un seul et même espace, on accède aux éléments en zoomant et dézoomant.
Présentation
Un exemple : un cours sur la coopération de Jean-Michel Cornu.

Pré-requis
  • Se créer un compte Prezi.
  • Avoir une connexion Internet.
  • Avoir un logiciel de lecture au format Flash installé (pour éditer son Prezi).

Applications
  • Présentation d'un projet, en présence ou à distance.
  • Création d'un support de cours ou d'un didacticiel disponible en ligne.
  • Création d'une présentation à plusieurs à distance.

Prise en main
Tutoriel de la création du compte à la création de son Prezi (attention la création d'un compte de type Edu présenté dans ce didacticiel n'est possible que pour les enseignants et étudiants)

Aller plus loin
Avantages de l'outil
  • Des présentations plus dynamiques !
  • Bien adapté à une présentation dans une logique d'attention (j'adapte le déroulé au public). Cette notion s'opposant à la logique d'intention : j'amène mon public du point A au point B.
  • Permet une organisation du propos sous la forme d'une carte heuristique comme sous une forme linéaire.
  • Présentation téléchargeable et donc présentable sans avoir internet.
  • La présentation téléchargée est auto-exécutable, il n'y a pas besoin d'un logiciel installé pour pouvoir la présenter.
  • On peut accéder à ses présentations depuis n'importe quel ordinateur relié à Internet.
  • Permet l'édition à plusieurs, en mode synchrone ou asynchrone.
Inconvénients de l'outil
  • Dans sa version gratuite, la création ne se fait qu'en ligne.
  • Attention à l'effet "mal de mer" par abus des effets de rotation.
  • Interface tout en anglais.
  • Dans la version gratuite (hors éducation) toutes les présentations sont visibles en ligne, il n'y a pas d'espace privé.
Auteur.trice(s) de la ressource Outils-réseaux et SupAgro Florac
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
PrezI2_image_imagebf_imageprezi.png
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Pitivi

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Communiquer vers l'extérieur
Est-ce un outil libre / Opensource ? Oui
Difficulté de prise en main Facile
Description de l'outil Outil basique de montage vidéo,permet d'importer fichiers vidéos, audios, d'intégrer des images, d'ajouter des effets
Avantages de l'outil Très facile d'utilisation
Inconvénients de l'outil Manque de documentation pour les effets
Effets limités (ex : pas possible d'accélérer la vidéo, mais c'est possible pour une piste audio)
Auteur.trice(s) de la ressource Sarah Trichet-Allaire
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
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Scoop it

Difficulté de prise en main Facile
Description de l'outil Scoop it est une plate-forme en ligne qui permet de centraliser les fruits de sa veille en créant des topics (pages thématiques) sur un sujet précis, dans lequel sont agrégés des liens vers des pages web, et de les partager. Les contenus se présentent sous la forme d'une revue de presse attractive publiée sur internet. Les utilisateurs peuvent s'abonner aux comptes d'autres usagers, suivre leur veille mais aussi "rescooper " l'information (comme ils la "retweeteraient " sur Twitter).
Ce service est doté de nombreuses fonctionnalités qui offrent la possibilité de modifier l'ordre d'apparition des "articles" (c'est-à-dire des pages web citées) ainsi que les images, de créer un édito ou encore de commenter les pages.
Présentation

ApplicationsRéseaux et collaboration, "Comment Internet permet la mise en commun de données ou de compétences qui peuvent aider à trouver des solutions"
Biens Communs, "actualité autour des biens communs numériques"
Prise en main
Le site des enseignants documentalistes de l'Académie de Toulouse propose une série de 5 tutoriels pour apprendre à utiliser Scoop.it.
Aller plus loin
Scoop.it dans (eb0660)
Avantages de l'outil Facile à utiliser et prêt à l'emploi, Scoop it est à la fois un très bon outil de veille et un service efficace pour agrandir son réseau autour de sujets précis. Très axé réseaux sociaux, il permet de partager facilement son contenu sur Twitter et Facebook. Il offre également la possibilité à l'utilisateur de suggérer des contenus à un autre usager. Il dispose également d'une fonction de classement par tags qui permet de retrouver facilement les informations publiées ainsi que d'un outil de statistiques.
Inconvénients de l'outil Scoop it manque d'un système pour catégoriser ses ressources et d'un sommaire.
La version gratuite est limitée : l'utilisateur ne peut créer que 5 topics avec son compte et un topic ne peut être alimenté par plusieurs curateurs. Dans cette version, il n'est donc pas optimisé pour la collaboration.
Auteur.trice(s) de la ressource Emilie Hullo, Outils Réseaux
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
ScoopIt2_image_bf_imagescoopit.png

Padlet

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Partager des ressources
  • Réfléchir ensemble et rendre visibles les cogitations
  • Écrire un document collectivement
  • Suivre l'avancée d'un projet, gérer ses tâches
Est-ce un outil libre / Opensource ? Non
Difficulté de prise en main Il y a plus facile mais aussi plus compliqué
Description de l'outil Padlet est un outil en ligne qui vous permet de créer et de partager un mur de messages (avec textes, photos, lien url...), un tableau blanc virtuel, mais aussi de pouvoir y créer des cartes mentales ou conceptuelles.
Il peut être utilisé en mode post-it ou bien organisé sous forme de colonne.
Il est beaucoup utilisé dans le cadre de classes inversées, de formations pour lesquelles son usage est souvent mise en commun de travaux de groupe.
Chaque mur peut contenir autant de notes que vous le souhaitez et possède une URL unique que vous allez pouvoir partager.
En vous inscrivant sur le site, vous allez aussi pouvoir gérer les autorisations données aux utilisateurs et visiteurs de votre mur. Vous pourrez ainsi décider de ne permettre que la consultation du mur sans autoriser de modification. Mais vous pouvez aussi, et c’est bien sûr le plus intéressant, permettre à un groupe d’enrichir collectivement un tableau :
- soit en ajoutant des post-its
- et/ou en commentant les post-its des autres contributeurs·ices
- et/ou en réagissant aux post-its (like, note 1 à 5, j'aime/j'aime pas...)
La mise en forme en "étagère" permettant de regrouper des informations par colonne est très utile pour faire :
  • un suivi de projet simple type kanban : à faire, en cours, fait…
  • un lieu unique d'informations sur un projet ou une structure
  • avec des rubriques ; accueil, agenda, actualités, liens utiles, etc.

Exemple d'usage pour "se délester" : lien vers un tableau de type liste des choses à faire
Exemple d'usage pour "proposer un lieu, un carrefour de projet", une "gare centrale" : lien vers le tableau
Avantages de l'outil Possibilité de mettre des liens vers des images, des vidéos, des liens url, etc.
Fichier : PadleT_fichierressource_padletmodedemploi-160317124138-1-.pdf Télécharger
Auteur.trice(s) de la ressource Célia Goncalves
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
PadleT_capture-decran-du-2020-06-24-17-40-42.png
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Pearltrees

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Partager des ressources
  • Autres
Difficulté de prise en main Facile
Description de l'outil Pearltrees permet d'organiser ses signets sous forme d'arbre. Il permet de partager ses favoris internet sur le web. Il permet de bénéficier de la veille d'autres internautes mais aussi d'organiser des groupes de veille collaboratives.
Pré-requis
Compétences
  • savoir naviguer sur le net.
  • savoir installer une extension dans son navigateur.
Technique
  • lecteur flash sur son ordi.

Applications
  • Partage de signets web.
  • Veille collaborative.
  • Bookmarking social.

Prise en main

pour alle rplus loin
pearltrees dans caro_albertini (caro_albertini)
  • Organiser ses signets.
Avantages de l'outil
  • Présentation originale.
  • Lié à Twitter et Facebook.
  • Génération de widgets.
Inconvénients de l'outil
  • on ne peut pas importer ou exporter ses données.
  • pas de flux RSS.
Auteur.trice(s) de la ressource Frédéric Renier, Supagro florac
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
PearltreeS2_image_imagebf_imagepearltrees.png

Nextcloud

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Synchroniser nos actions (Agendas, Partage et diffusion d'événements)
  • Partager des ressources
  • Gérer des données (collecter, organiser, analyser et partager)
  • Suivre l'avancée d'un projet, gérer ses tâches
Est-ce un outil libre / Opensource ? Oui
Difficulté de prise en main Il y a plus facile mais aussi plus compliqué
Description de l'outil Nextcloud est un logiciel libre d'hébergement de fichiers et une plateforme de collaboration. Afin de l'utiliser dans des conditions stables, il est préférable de passer par un hébergeur CHATONS.
NextCloud offre un environnement numérique de travail complet à travers plusieurs modules :
  • Stockage des fichiers,
  • Carnet de contacts,
  • Agenda,
  • Activité
  • et d'autres.
La liste des modules est très longue, et il est tout à fait possible d'intégrer un module "framadate", un module "Mail", un module "Formulaires", un module "Rendez-vous", etc. Tous les hébergeurs n'acceptent pas l'ensemble des modules pour des raisons de sécurité, renseignez-vous d'abord.
Nextcloud peut s'allier avec des outils comme OnlyOffice ou Collabora Online. Grâce à cette alliance, il est possible d'offrir des fonctionnalités similitaires à Google Docs, Sheets ou Slides.
Nous allons nous concentrer sur les modules de base : Stockage des fichiers, Agenda et Contacts.
Avantages de l'outil NextCloud est disponible sur de nombreux supports : Windows, MAC, Linux, Android, iOS, etc.
Il permet de synchroniser l'ensemble des fichiers et facilite la collaboration interne.

Fichiers


Par défaut sur Nextcloud, vous avez un espace personnel. Lorsque vous déposez des fichiers, ces derniers ne seront accessibles que par vous.
L'ensemble des dossiers ou fichiers peuvent être étiquettés, à l'aide de mots-clés.
Il est possible de commenter un fichier ou un dossier, ainsi que mentionner un·e utilisateur·trice.

Comment partager un dossier, un fichier ?


La notion de "Groupe" facilite le partage à un groupe d'utilisateur.ices. Imaginons vous créez un groupe "Formatrices".
En créant une ressource (exemple : un dossier, un fichier, un agenda ou un carnet d'adresse), il est possible de partager au groupe "Formatrices" chacune de ces ressources.
En insérant l'email de la personne avec qui vous souhaitez partager un dossier ou un fichier, celle-ci recevra un email comme quoi vous avez souhaité partager.
Les fonctionnalités d'agendas et de contacts se synchronisent sur téléphones mobiles. De nombreuses personnes font le deuil de Google en allant vers Nextcloud, permettant de retrouver un environnement complet.
Inconvénients de l'outil Nextcloud peut paraître lent, si l'hébergement associé n'est pas assez robuste et performant, toujours vérifier et tester.
Nextcloud est un outil open-source, il est en perpétuel évolution, cela signfie que vous n'êtes pas à l'abri de détecter des bogues. Rassurez-vous, ils sont parfois déjà mentionnés ici Répertoire bogues Nextcloud.
Un bogue peut aussi être lié à la version que vous utilisez (au 23/02/2021, écriture de cette fiche, la version 21 venait de sortir), n'hésitez pas à demander à votre hébergeur de mettre à jour votre Nextcloud si le bogue que vous rencontrez était résolu dans les versions les plus récentes.
Auteur.trice(s) de la ressource Louise Didier
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
NextclouD_liiibre-1-1600-3dc2c7864.png
Cette fiche est elle un brouillon ? En cours de rédaction

Modulo - pour céer ses déroulés

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Autres
Est-ce un outil libre / Opensource ? Non
Difficulté de prise en main Il y a plus facile mais aussi plus compliqué
Description de l'outil Un outil en ligne pour construire ses déroulés d'animation.
Fichier : ModuloPourCeerSesDeroules_fichierressource_screenshot-2022-06-10-at-10-16-02-le-createur-de-deroules-pour-les-facilitateurs.png Télécharger
Auteur.trice(s) de la ressource Romain
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
ModuloPourCeerSesDeroules_screenshot-2022-06-10-at-10-16-02-le-createur-de-deroules-pour-les-facilitateurs.png
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Kahoot

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Autres
Est-ce un outil libre / Opensource ? Non
Difficulté de prise en main Facile
Description de l'outil Kahoot permet de réaliser des quizz interactif en live. Il suffit de projeter les questions, et chacun·e (seul·e ou en équipe) va ensuite répondre aux questions dans un temps limité. A chaque question la réponse est donnée et un classement est mis en avant.
Le but n'est pas réellement de mettre en concurrence, mais l'enjeu du score crée un dynamique ludique et conviviale et le choix es noms d'équipe ou de joueur.euse.s permet de dynamiser.
C'est un très bon outil pour remobiliser des connaissances ou faire un point sur des acquis sans s'ennuyer.
Retour d'expérience de Clémence (ANIMACOOP St Nazaire Automne 2020): https://interpole.xyz/?CommentRendreUneConferenceEnVisioDynami
Fichier : KahooT_fichierressource_kahoot-1.jpg Télécharger
Auteur.trice(s) de la ressource Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
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Google Formulaire

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Gérer des données (collecter, organiser, analyser et partager)
  • Suivre l'avancée d'un projet, gérer ses tâches
Difficulté de prise en main Il y a plus facile mais aussi plus compliqué
Description de l'outil Outil gratuit de la suite Google Document permettant de créer des questionnaires disponibles en ligne dont les résultats sont recueillis sous la forme d'une page de tableur.
Présentation

Si les sous-titres français ne s'affichent pas, cliquez sur CC dans la barre de contrôle de la vidéo
Pré-requis
Avoir un compte Google.
Quelques applications
  • Fiche de présentation des membres d'un réseau ou des participants à un colloque.
  • Bilan d'une opération.
  • Inscription à une rencontre.
  • Recueil des compétences ou des besoins des membres d'un groupe.
  • Création d'une carte à partir d'une liste d'adresse (fonctions avancées).

Exemples

Prise en main


  • Un tutoriel vidéo pour créer un formulaire

Pour aller plus loin

Avantages de l'outil
  • Simple et rapide à configurer.
  • Permet de récupérer et centraliser facilement des informations, des avis venant d'un grand nombre de personnes.
  • Les résultats peuvent être ensuite exporter sous un format Calc ou Excel pour des traitements plus poussés.
  • Les formulaires peuvent être facilement intégrés dans un wiki ou un blog.
  • Des gadgets Google permettent de traiter les résultats sous la forme de carte ou de graphiques.
Inconvénients de l'outil
  • Les données sont stockées sur le serveur Google (pérennité, accès de Google à vos données).
  • Fonctionnalités de Google Document limitées pour un traitement poussé des résultats
Auteur.trice(s) de la ressource Supagro Florac
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
GoogleFormulaire2_image_imagebf_imagegoogle_formulaire.png

Google Documents

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Synchroniser nos actions (Agendas, Partage et diffusion d'événements)
  • Partager des ressources
  • Réfléchir ensemble et rendre visibles les cogitations
  • Écrire un document collectivement
  • Décider et rendre visibles les décisions
Est-ce un outil libre / Opensource ? Non
Difficulté de prise en main Facile
Description de l'outil Google Docs est une suite de bureautique en ligne, gratuite. Elle comprend un traitement de textes, un tableur, un logiciel de présentation, un logiciel permettant de générer des formulaires en ligne et un logiciel de dessin. Cette suite permet de partager vos documents de bureautique (en lecture ou en écriture) et de rédiger à plusieurs. Depuis le passage à Google Drive il est également possible de partager d'autres types de documents.
Présentation

Pré-requis
  • Avoir un compte Google (pour créer et partager un document : les autres participants ne sont pas obligés d'en avoir un).
  • Savoir utiliser une suite bureautique (traitement de texte, tableur, présentation).

Quelques applications
  • Prise de notes de manière synchrone et à distance lors d'une réunion téléphonique.
  • Création d'une enquête en ligne, les résultats étant compilés dans un tableau (pour en savoir plus, voir la fiche Outil Google Formulaire
  • Pour préparer la programmation d'un événement, les organisateurs·trices compilent les noms et les coordonnées des intervenant·e·s potentiels dans un tableau, les données sont ainsi structurées et permettent un traitement ultérieur style publipostage.
  • Pour un planning de formation, un tableau est mis en ligne en différenciant les droits : les étudiant·e·s peuvent consulter le tableau à jour en temps réel pour connaître leur emploi du temps (mais pas le modifier) et les formateurs·trices peuvent le modifier directement sans avoir à passer par un intermédiaire.
  • Pour rédiger à plusieurs un document demandant une mise en page : rapport, etc...
  • Pour créer un diaporama qui pourra ensuite facilement être inséré dans un site internet.

prise en main

Pour aller plus loin
Avantages de l'outil
  • Les fichiers sont en ligne et donc accessibles de n'importe quel poste relié à internet.
  • Les documents peuvent être rédigés de manière synchrone (un curseur de couleur indique qui modifie) et asynchrone (un historique permet de savoir qui a modifié quoi).
  • L'option "partage pour tous les utilisateurs disposant du lien" permet de partager un document et de le modifier à plusieurs même si les autres participant·e·s n'ont pas de compte Google.
  • le document disponible est toujours la dernière version à jour (ce qui n'est pas le cas quand on transfert les documents via le mail).
  • Les modifications sont compilées en temps réel, il n'y a pas de problème de version.
  • Tous les documents sont créés et modifiés à travers Google Document, il n'y a donc pas de problème de format de document comme on peut le retrouver avec des personnes utilisant Open Office et Word (doc, odt), ni de problème de version du logiciel (doc, docx). Tout le monde a le même logiciel, avec la même version.
  • Possibilité d'utiliser un tchat à côté du document quand on travaille sur un document de manière synchrone mais à distance
Inconvénients de l'outil
  • Si on n'a pas internet, on n'a pas le document.
  • Il faut un temps de prise en main avant de saisir toutes les nuances des droits à appliquer aux documents. Attention à ne pas transmettre le lien qui figure dans la barre d'URL quand on veut partager un document mais celle donnée via le bouton Partage, une fois l'option "Tous les utilisateurs disposant du lien" cochée, sinon, les personnes ne pourront ouvrir le document. Il faut être particulièrement attentif à cela quand on commence l'utilisation de Google Docs au sein d'un groupe car c'est très démotivant, si les premières utilisations se soldent par : "Mais je n'arrive pas à ouvrir ton lien !"
  • C'est encore du Google, qui indexe les contenu des documents pour générer des publicités contextuelles et créé des profils de consommateurs.
Auteur.trice(s) de la ressource Emilie Hullo, Outils Réseaux et Hélène Laxenaire, SupAgro Florac
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
GoogleDocuments_image_bf_imagecapture_du_2013-06-10_10:04:17.png
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Framaforms devenue Yakforms : création de questionnaires en ligne

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Gérer des données (collecter, organiser, analyser et partager)
Est-ce un outil libre / Opensource ? Oui
Difficulté de prise en main Il y a plus facile mais aussi plus compliqué
Description de l'outil Un vote à distance peut porter sur plusieurs décisions. Ceci peut s'organiser de façon relativement rapide via un outil de formulaire ! Cet outil permet de présenter les décisions et afficher les options. De nombreuses options vont permettre de paramétrer l'organisation du vote.
Yakforms est une alternative à Google Form, qui permet de créer des questionnaires en lignes rapidement et simplement. Vous pouvez voir et analyser les données ainsi recueillies.
Yakforms peut-être utile pour :
  • lancer une enquête de besoins grand public
  • recueillir des avis sur une réunion ou une formation passée
  • sonder un groupe sur ses besoins et envies
  • lancer une pétition en ligne

Mode d'emploi


Afin de proposer un ensemble de vote cohérent et clair, ce formulaire fera l'objet d'une préparation en amont sur les décisions à prendre, les options à proposer, leurs formulations. sinon, la personne qui va assurer la fabrication du formulaire risque de se trouver en difficulté. Ce travail de préparation peut être fait via un pad ou autre outil de traitement de texte. Cet outil de formulaire repose sur la création d'un tableur, qui va stocker l'ensemble des votes.
  • 1. Créer son formulaire ! Selon l'outil choisi, il peut être intéressant de se créer un compte pour garder ou réutiliser, dans le temps, ses différents formulaires. Les paramètres généraux du vote seront à établir : intitulé, anonymat ou non du vote (auquel cas assurez-vous que les votants n'ont pas voté plusieurs fois ou qu'ils ont bien le droit de voter, par exemple à travers des liens individuels mobilisables une seule fois !), envoi de courriel à chaque participation à la personne qui organise, message de remerciement envoyés après la validation du formulaire, date butoir, limitation du nombre de participations, y compris par personne, etc.
  • 2. Paramétrer les propositions de décisions et les modalités de réponses : vote sur une seule ou plusieurs options, vote obligatoire ou non sur les décisions, ordonnancement de préférences, etc. Les paramétrages permettent de faire des propositions de modalités de vote et choix au plus proche des décisions à prendre. Certains services permettent, pour des usages avancés, de créer des conditionnalités entre les choix.
  • 3. Permettre aux personnes de faire le point sur leur vote, avant et après sa validation. Les paramétrage du formulaire permettent d'afficher, voire de mémoriser un récapitulatif de ses choix. Vous pouvez aussi permettre l'affichage des résultats collectifs.
  • 4. Envoyer le lien public du sondage à l'ensemble des personnes concernées.
  • 5. Faire une éventuelle dernière relance avant de clore le vote, qui peut passer par la "fermeture" du formulaire : il n'est alors plus possible de répondre !
  • 6. Analyser les résultats. Différentes modalités permettent d'automatiser ce traitement, notamment via des diagrammes reprenant visuellement les résultats. Ou via le tableur qui recense toutes les réponses.
  • 7. Annoncer les résultats du vote via l'envoi d'un mail à l'ensemble des personnes invitées à voter
  • 8. Conserver les résultats du vote, en cas d'éventuelles contestations de résultats !
Avantages de l'outil
  • Aucune compétence technique particulière n'est nécessaire : il vous suffit de glisser-déposer les champs souhaités
  • compilation des réponses reçues en temps réel (actualisation des graphes en direct et en continu)
  • service gratuit
  • service sans publicité et respectueux de vos données
Inconvénients de l'outil
  • l'outil d'analyse des réponses est basique, on ne peut pas faire de traitements poussés. Pour cela, il faudra exporter les données et les re-travailler depuis un tableur.
  • pas (encore) de fonctionnalités collaboratives pour concevoir un formulaire à plusieurs personnes (pour le moment, vous devrez vous connecter à plusieurs sur le même compte)
  • une inscription au service est nécessaire. Un lien vous sera envoyé sur votre boite de réception, vous devrez cliquer sur ce lien pour valider votre inscription.
Auteur.trice(s) de la ressource Nicolas Geiger / Collecti.cc
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
FramaformCreationDeQuestionnairesEnLigne_visuel-framaforms.png
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FlickR - créer une bibliothèque d'images

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Gérer des données (collecter, organiser, analyser et partager)
Est-ce un outil libre / Opensource ? Non
Difficulté de prise en main Il y a plus facile mais aussi plus compliqué
Description de l'outil FlickR est un service en ligne qui permet de stocker des photos et d'être utilisé comme une bibliothèque d'images en ligne en utilisant :
  • un système de mots-clés
  • la création de groupes de contributeurs·trices ouverts ou fermés (albums)

FlickR peut-être utilisé pour mutualiser un grand nombre de photos entre plusieurs utilisateurs·trices autour d'une thématique ou d'un quartier par exemple.
Avantages de l'outil
  • 1 To d'espace de stockage mis à disposition gratuitement
  • large choix de licences,
  • possibilité de définir un accès public ou privé pour ses photos,
  • fait référence dans la recherche de licence libre,
  • moteur de recherche et référencement efficace
Inconvénients de l'outil
  • nécessite une adresse yahoo pour se créer un compte
  • contribution à un album commun nécessite d'être à l'aise avec le numérique
  • modèle économique basé sur les données des utilisateurs·trices
Auteur.trice(s) de la ressource Coopérative Artefacts (Malvina Balmes / Romain lalande)
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
FlickrCreerUneBibliothequeDImages_flickr.png
Cette fiche est elle un brouillon ? En cours de rédaction

Evernote

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Gérer des données (collecter, organiser, analyser et partager)
  • Suivre l'avancée d'un projet, gérer ses tâches
Est-ce un outil libre / Opensource ? Non
Difficulté de prise en main Facile
Description de l'outil Carnet de note virtuel, Evernote est un outil gratuit qui permet de mieux gérer son information au quotidien en centralisant en un seul et même lieu toutes ses données.
L'inscription à ses services est gratuite. Il dispose également d'une version Premium (donc payante) qui propose des applications avancées (1 Go par mois de téléchargement vers votre espace, accès au support technique, meilleure sécurité).
Présentation

Pré-requis
  • Navigation sur Internet.

Fonctionnalités
  • Capturer des pages web comprenant du texte, des liens et des images.
  • Stocker et archiver ses informations sous forme de prise de notes et sur un portail personnel.
  • Organiser et structurer ses notes en les rassemblant par carnets et mots-clés.
  • Les conserver sans limite de temps.

Prise en main
Guide de prise en main réalisé par Sylvie Roth et Frédéric Soussin, pour CRéATIF.
Comment débuter avec Evernote : tutoriel
Avantages de l'outil Simple à utiliser, ce logiciel permet de centraliser toutes ses données via une interface bien réalisée et de les synchroniser sur ses différents appareils. Il existe pour une utilisation nomade : iPhone, iPad, BlackBerry, Android etc.) et propose des extensions à installer dans la barre d'outils des navigateurs pour capturer directement les contenus lors de la navigation. Il offre la possibilité d'effectuer une recherche dans ses notes par mots clés, par titres ou encore par lieux. Evernote permet également de partager ses dossiers avec d'autres utilisateurs.
Inconvénients de l'outil Il existe une version du logiciel disponible en ligne sur le web mais également une version client du logiciel qui doit être installé sur chaque ordinateur et téléphone utilisé (Mac, Win, Android). Il ne gère pas encore les vidéos (sauf le flux d'une webcam) et est doté d'un éditeur de texte qui reste un peu limité. Enfin, la version gratuite offre seulement la possibilité de lire les bloc-notes d'un autre utilisateur et non de les éditer, l'utilisation collaborative d'Evernote est donc limitée.
Auteur.trice(s) de la ressource Emilie Hullo, Outils Réseaux
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
EvernotE2_256px-evernote.svg.png
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Etherpad - Framapad

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Synchroniser nos actions (Agendas, Partage et diffusion d'événements)
  • Partager des ressources
  • Réfléchir ensemble et rendre visibles les cogitations
  • Écrire un document collectivement
  • Décider et rendre visibles les décisions
Est-ce un outil libre / Opensource ? Oui
Difficulté de prise en main Facile
Description de l'outil C'est un document collaboratif en ligne où chacun·e peut écrire simultanément:
  • Chacun·e dispose d'une couleur pour écrire
  • On peut ajouter ou modifier à plusieurs et en direct
  • On peut exporter le document pour en faire des sauvegardes
  • Il est accessible à tout utilisateur disposant du lien

Créez vos pads :
Un descriptif complet de cas d'usages et de règles d'utilisation utiles : http://savoirscommuns.comptoir.net/pad
Pour mieux comprendre les avantages et inconvénients du pad et avoir des exemples de règles d'usage, une fiche détaillée
Pour aller plus loin : Se créer un compte privé sur Framapad
En créant un compte sur Framapad.org, vous créez un espace de travail où vous pouvez inviter des utilisateurs·trices (dont l'accès est protégé par mot de passe), créer des pads internes au groupe ainsi formé, et avoir accès à des fonctionnalités d'administration de vos pads : listage, archivage, téléchargement, suppression.
Un pad créé depuis un compte est donc réservé, par défaut, aux seuls membres du compte (privé), mais il peut également être ouvert à tous comme les pads publics, ou encore protégé par un mot de passe spécifique.
->Tutoriel sur l'intérêt et l'utilisation de pad privé

Présentation

Utilisation de base

Utilisation avancée

Avantages de l'outil
  • Le grand classique des premières expériences irréversibles de coopération.
  • Très très simple d'utilisation, toute participation est directement visible par les autres, beaucoup de possibilités d'export, permet une co-rédaction en synchrone, "wysiwyg" (la mise en page se fait comme dans un traitement de textes classique).
  • Les notes prises sont plus complètes.
Inconvénients de l'outil
  • Créer un pad directement à partir de la barre d'adresse du navigateur peut constituer un obstacle méthodologique important.
  • Limité à 16 connexions simultanées
  • Selon la qualité de la connexion internet l'expérience peut être totalement contre productive
Fichier : Prsentation_framapad.odt Télécharger
Auteur.trice(s) de la ressource Frédéric Renier, Supagro Florac, Romain Lalande, Florence Le Nulzec
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Screenshot_20221108_at_145325_Regroupement_2.png
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DropBox-Stockage et partage de fichiers

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Partager des ressources
Est-ce un outil libre / Opensource ? Non
Difficulté de prise en main Il y a plus facile mais aussi plus compliqué
Description de l'outil Dropbox est un service de sauvegarde, de synchronisation et de partage de données, ultra simple. On télécharge un programme qui n'occupera qu'une discrète place dans la barre des tâches. On lui précise un dossier sur notre ordinateur qui sera sauvegardé et synchronisé sur Internet. On s'identifie et c'est opérationnel : maintenant tout type de fichier copié ou sauvegardé dans votre répertoire de Dropbox sera envoyé instantanément sur Internet, de manière sécurisée.
Cela permet de synchroniser automatiquement ses données sur tous ses ordinateurs (fixe, portable, boulot) et de partager facilement des documents avec un autre utilisateur. Les fichiers sont disponibles sur le disque dur ce qui signifie que l'on peut travailler dessus même sans connexion internet.
La version gratuite comporte 2 Go de stockage mais la version payante permet d'étendre cette capacité.
Présentation

Pré-requis
  • Avoir les droits pour installer un logiciel sur son ordinateur.
  • Fonctionne sur toutes les plate-formes : Linux, Mac Os et Windows.

Quelques applications
  • Synchroniser ses fichiers automatiquement sur tous ses ordinateurs sans avoir les problèmes de version (laquelle est la bonne ? Celle sur mon portable ? Celle sur ma clé USB).
  • Partager un dossier et donc des documents (de toutes natures, bureautique, image,...) avec une ou plusieurs personnes.
  • Pouvoir travailler sur ses documents même quand on n'a pas accès à internet.
  • Pouvoir créer très facilement une galerie de photos visible par tous.
  • Avoir un lieu public sur le web où déposer des gros fichiers afin de pouvoir transmettre des fichiers trop lourds pour le mail.
  • Avoir une sauvegarde automatique de ses fichiers.
  • Pouvoir accéder à ses fichiers depuis n'importe quel ordinateur relié au web.

Prise en main
  • Un tutoriel en image sur l'installation de Dropbox, son utilisation personnelle et le partage de fichiers
Tutoriel sur l'installation de Dropbox
pour aller plus loin
  • La suite du tutoriel, toujours en image, sur les différentes options de partage, la mise en place d'une galerie photo ou de fichiers publics.
Tutoriel sur le partage de fichiers avec Dropbox
Avantages de l'outil
  • Tous nos fichiers, toujours sous la main, quelque soit l'ordinateur.
  • Partager tous les formats de document possible, en temps réel, automatiquement, avec différentes personnes.
  • Pouvoir travailler sur ses fichiers même si on n'a pas accès au web.
  • Sauvegarder automatiquement ses fichiers.
  • Dropbox conserve les dernières versions de nos fichiers, on peut donc récupérer d'anciennes versions en cas d'erreur.
Inconvénients de l'outil
  • Le partage de fichier fonctionne mal quand il s'agit d'un document où plusieurs personnes travaillent en même temps ou sur la même période de temps ensemble dessus (ex. remplir un dossier à rendre dans deux jours, planning des membres du réseau) car quand deux personnes travaillent en même temps, les deux versions sont enregistrées et il faut à la main, faire les modifications pour les fusionner.
Pour cet usage, préférer un outil permettant les modifications synchrone comme Etherpad ou Google Document
  • C'est compliqué et source d'erreur d'avoir deux comptes Dropbox sur la même machine.
  • Les documents des dossiers partagés comptent sur nos 2 Go alloués.
Fichier : DropboX2_fichierressource_image_imagebf_imagewww.dropbox.com_-_2012-04-06_-_08h-44m-40s.png Télécharger
Auteur.trice(s) de la ressource Outils-réseaux et SupAgro Florac
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
DropboX2_image_imagebf_imagewww.dropbox.com_-_2012-04-06_-_08h-44m-40s.png
Cette fiche est elle un brouillon ? Diffusable

Digipad-Mur virtuel

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Partager des ressources
  • Réfléchir ensemble et rendre visibles les cogitations
  • Écrire un document collectivement
  • Gérer des données (collecter, organiser, analyser et partager)
  • Suivre l'avancée d'un projet, gérer ses tâches
Est-ce un outil libre / Opensource ? Oui
Difficulté de prise en main Facile
Description de l'outil Equivalent de Padlet mais libre!
Digipad permet de créer des murs virtuels sur lesquels on peut collaborer pour créer du contenu, mutualiser des ressources, faire des dossiers thématiques, des kanbans simples pour gérer des projets.
Il est possible de publier plusieurs types de contenus, images, vidéos, documents, pads.
"Les outils de La Digitale sont mis à disposition gratuitement et financés de manière participative"
Lien vers la description de l'outil
Avantages de l'outil - License Libre
- Pas d'inscription obligatoire
- Possibilité de mettre des liens vers des documents, images, des vidéos, des liens url, des pads d'écriture collaborative,...
Auteur.trice(s) de la ressource Mathilde Ménoret
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
DigipaD_screenshot-2021-06-18-at-13-45-58-test-digipad.png
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Canva

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Créer des présentations ou des visuels
Est-ce un outil libre / Opensource ? Non
Difficulté de prise en main Facile
Description de l'outil Canva est un outil qui permet de réaliser des éléments graphiques très simplement à partir de modèles proposés par le site. Bulletins d'adhésion, affiches, etc... en se laissant guider par les modèles, plus besoin d'être graphistes pour éviter les gros pièges de la création graphique amateure.
Avantages de l'outil
  • permet de réaliser des éléments graphiques prenant en compte un certain nombre de condition nécessaires à leur efficacité sans avoir besoin de les connaître
  • possibilité de partager les créations au sein de sa structure et de les réaliser à plusieurs
Inconvénients de l'outil
  • ne remplacera jamais un travail dédié d'un·e graphiste,
  • impossible de disposer d'une réelle identité graphique personnalisée puisque de nombreuses structures utilisent ces modèles
Auteur.trice(s) de la ressource Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource Licence non-libre
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
CanvA_external-content.duckduckgo.com.png
Cette fiche est elle un brouillon ? Diffusable

Beekast

Est-ce un outil libre / Opensource ? Non
Difficulté de prise en main Il y a plus facile mais aussi plus compliqué
Description de l'outil https://www.cialisfidel.com/Beekast est un outil qui permet de faire des présentations interactives, de susciter et recueillir les réactions d'un public et de les restituer en direct à l'écran.
Suivi des tâches, évaluation, mur de "petits mots", beekast regroupe un certain nombre de fonctionnalités utiles.
Inconvénients de l'outil Il est payant.
Auteur.trice(s) de la ressource Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
BeekasT_external-content.duckduckgo.com.jpeg
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Ave pdf

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Partager des ressources
  • Diffuser de l'information
  • Communiquer vers l'extérieur
Est-ce un outil libre / Opensource ? Non
Difficulté de prise en main Facile
Description de l'outil Permet de retravailler ses PDF et surtout de les alléger
Auteur.trice(s) de la ressource Laurent Marseault
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
AvePdf_imagepdf.png
Cette fiche est elle un brouillon ? En cours de rédaction