Accélérateur de projet (ou Codéveloppement)

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Une méthode très rythmée pour apporter plein d'idées sur une problématique
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Objectif
  • Réfléchir ensemble et débloquer une situation
Type d'outil
  • Animation de groupe
  • Pair à pair
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • 30 à 60 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) En 45-60 min, le groupe passe par 6 étapes : présentation de la problématique par le·la porteur·euse, questions de clarifications, formulation de la demande au groupe, échanges et porteur·euse muet·te, idées retenues/plan d'action, cloture.
La méthode est bien détaillée et ne nécessite pas de grandes compétences d'animation pour être menée à bien.
Déroulé détaillé >> La méthode au format pdf (ou version modifiable ici)

Préambule

**Origine de l'outil**
Cette méthode dérive de l'entrainement mental créé pendant la guerre 39-45 par Joffre Dumazedier et développé ensuite par le mouvement d'éducation populaire "peuple et culture".
Elle est utilisée un peu différemment dans le cadre de l'analyse de pratique professionnelle.

Une méthode par étape

image ANIMACOOPaccelerateurprojetA4paysage.jpg (0.7MB)

Étape 0 : préparation (5 min.)

Au début de la rencontre, le groupe doit choisir:
  • un·e exposant·e, qui présente sa situation-problème : il est conseillé qu'elle prépare sa question en amont à partir de sa réflexion sur ce qu’elle vit comme difficulté dans sa pratique professionnelle.
  • un·e animateur·trice : gardien·ne de la méthode, du timing, assure le bon déroulement.
  • un·e secrétaire qui prendra les notes (ou fonction partagée sur pad)

Étape 1 : exposé de la problématique ou de la situation (5 min)


image Etape_2.png (4.8kB)
La personne qui a accepté de soumettre son problème expose le plus clairement possible la situation et son contexte. Elle exprime ensuite la façon dont elle définit le problème. Les autres membres de l’équipe écoutent. Cette étape se termine de la part de l'exposant par : (je souhaite que le groupe m'aide à...)

Étape 2 : clarification de la problématique (5 min)


image Etape_2.png (5.0kB)
Les membres du groupe formulent les questions pour bien cerner la situation. Ils·elles doivent, à cette étape, s’en tenir à des questions d’information factuelle (meilleure compréhension du contexte par exemple). La personne qui a exposé sa situation apporte les précisions ensuite.

Étape 3 : contrat - reformulation de la question (1 min)


image etape_3.png (5.1kB)
La personne qui a exposé sa situation précise clairement ce qu’elle attend des autres membres du groupe. (je voudrais que le groupe m'aide à ....)


Étape 4 : réactions, commentaires, suggestions (20- 30 min)


image etape_4.png (5.8kB)
Les autres membres du groupe interviennent : donnent leurs impressions, réactions, interprétations... Ils proposent une façon de voir autrement la situation. Ils·elles peuvent faire des suggestions pratiques ou donner des conseils. La personne qui a exposé sa situation écoute et s'engage à ne pas intervenir. Elle a tout intérêt à noter par écrit ce qui lui paraît pertinent de retenir.
Conseil : si la personne qui a exposé se met un peu en retrait pour éviter les échanges de regards avec un des membres du groupe ça favorise la communication au sein du groupe.

Étape 5 : Synthèse et plan d’action (5–10 min)


image etape5.png (6.2kB)
La personne qui a exposé sa situation prend quelques instants pour finaliser en mini plan d'action des remarques exprimées par les membres du groupe (une synthèse personnelle de ce qu’elle retient). Pendant ce temps , les autres participant·e·s notent les idées et remarques qui peuvent leur être utiles dans leurs projets (idées transversales etc)


image etape_7.png (5.0kB)
Après ce temps d'écriture, la personne qui a exposé sa situation présente son plan d'action, indique la façon dont elle entend donner des suites. Les autres membres du groupe n’ont pas à discuter des choix de la personne ou de son plan d’action ; ils·elles se comportent plutôt comme des témoins du cheminement de cette personne ; ils·elles peuvent exprimer leur soutien et leur encouragement.

Étape 6 : Évaluation et intégration des apprentissages, vécu (5 -10 min)


image etape8.png (7.1kB)
Pour fermer correctement la rencontre, il convient de faire un retour sur ce qui s’est passé. La personne qui a demandé de l’aide peut exprimer son vécu ; le groupe peut évaluer sa façon de procéder et, au besoin, y apporter des correctifs pour la prochaine rencontre. Il est conseillé de prendre quelques minutes pour noter individuellement ce que chacun retient de cette rencontre.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Pour assurer le succès d’une telle démarche, l'animateur·trice rappelle les règles. Les participant·e·s apportent leur aide dans un esprit bienveillant et sans "juger". Cet exercice requiert de la part des utilisateurs·trices une attention aux autres. Ne pas faire d'intervention trop longue.

L'outil fonctionne à partir de 5 participants.

Il est possible d'enchainer 2 accélérateurs de projets mais pas plus. Cependant cela reste plus confortable de les espacer.
Points d'attention Bien insister sur le fait qu'il ne faut pas, dans l'étape 4, s'adresser à la personne qui expose son projet. Eviter l'usage du "tu", "vous". Formuler les réactions comme si la personne était absente.
Variantes et bonifications (notamment à distance) Fonctionne très bien en visio accompagnée d'un pad pour prendre des notes des échanges.

Note : la personne qui a exposé peut alors couper sa caméra.

Lorsqu'on utilise un pad il est intéressant de de prendre les notes à 2. Cela permet à chacun des scribs de participer aussi et que ce qu'il dit soit noté par l'autre. Par ailleurs si le débit s'accélère, plusieurs idées peuvent être notées en même temps.
cf. fiche Prise de notes collaborative :https://interpole.xyz/?LaPriseDeNoteCollaborativeTrucsEtAstuc
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Nicolas Geiger, Marc Frèrebeau et Carine Lagarde
État de la ressource Diffusable

Accords de groupe sur les outils numériques

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Se mettre d’accord sur les outils numériques et leurs usages
AccordsDeGroupeSurLesOutilsDeCommunicati_cp6kjy80g24b-extra_large.jpg
Objectif
  • Décider ensemble et s'aligner
Type d'outil
  • Processus de gouvernance
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) 1ere étape : lister les usages possibles
2ème étape : lister les outils connus et maîtrisés (ou maitrisables) parmi les membres du groupe
3eme étape : se mettre ensuite d'accord sur quel outil utiliser pour quel usage, avec éventuellement des conditions d'utilisation pour certain outils
Déroulé détaillé L’objectif pour le groupe est de se mettre d’accord sur les outils numériques qui seront utilisés pour communiquer, et de s’accorder sur les usages. Ce travail est important pour le bon fonctionnement d'un groupe. A défaut, cela peut conduire à une situation où certains outils sont subis ou mal utilisés.

La méthode déroule en 3 temps :

1ère étape : lister tous ensemble les usages possibles, par exemple :
- Se tenir au courant de chacun
- Stocker des comptes rendus
- Diffuser une lettre d'information
- Préparer un ordre du jour
- Organiser une rencontre
- Ecrire à l'ensemble des membres du groupe.
- Besoin de retrouver l'ensemble des informations sur un projet

2ème étape : lister les outils connus et maîtrisés (ou maitrisables) parmi les membres du groupe.
Par exemple :
- Liste de discussion
- Framateam
- Zoom
- Framapad
- YesWiki
- Telephone
- Conférence téléphonique

3ème étape : Réfléchir ensemble aux outils qui peuvent être utilisés pour quels usage. Et ensuite se mettre d'accord en triant quels outils garder pour quel usage (accords de groupe), avec éventuellement des conditions d'utilisation pour certain outils (exemple : pas de message important sur Framateam, dans ce cas utilisation de mails etc.)
Toutes les informations sur la prise de décision (co-définition d’accords de groupe) dans cette fiche : https://interpole.xyz/?CoDefinitionDAccordsDeGroupes
Matériel nécessaire Paperboard, tableau ou outil en ligne type framemo
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Sophie DUBOIS, Blandine CARRE, David DELON - Animacoop Montpellier-Garrigues
État de la ressource En cours de rédaction
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Analyse croisée

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Analyser avec un autre point de vue
Objectif
  • Réfléchir ensemble et débloquer une situation
  • Créer du lien
  • Evaluer et apprendre ensemble
Type d'outil
  • Pair à pair
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
Durée
  • 30 à 60 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Objet : analyser son projet, aidé par une tierce personne qui aide à accoucher, verbaliser son analyse.
Déroulé détaillé En binôme et de manière séquentielle, chaque membre du binôme expose son analyse, sur la moitié du temps puis on inverse.
Un angle doit être choisi pour fournir une grille d'analyse.
Par exemple :
  • En quoi le projet support est-il ou coopératif et/ou collaboratif et/ou participatif ? Ou pas ...
  • Quelle est la part de contrôle/planification et de "chaos" dans mon projet ...
  • Quelle est la part d'actifs / réactifs, d'observateurs repérés ?
  • Où sont les communs partagés dans vos projets : vos ressources, visibles , ré-utilisables ? commun = licences libres / ouvertes
Matériel nécessaire une fiche pour poser par écrit son analyse : papier ou numérique
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Pierre-Yves Cavellat
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil

Analyse et codéveloppement autour de sa posture et de ses comportements coopératifs

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Permet d'analyser ses comportements favorisant ou limitant le faire-ensemble
Objectif
  • Evaluer et apprendre ensemble
  • Autre
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • 60 à 120 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) En sous groupe, chacun consulte les fiches personna pour analyser individuellement ses comportements.
S'en suit un accélérateur de projet pour faire évoluer ses compétences.
Un partage authentique au groupe permet de mieux connaître chaque membre, d'adapter les pratiques de groupes et d'augmenter la confiance en chacun.
Déroulé détaillé Préparation :
- Créer des sous-groupes de 5-6 personnes, idéalement suite à une animation de production collective commune
- Distribuer un jeu de fiches “personnages et comportements types” par sous-groupe
- Distribuer une fiche “analyse individuelle” par personne

Etape 1  : analyse individuelle
- Chacun·e choisit la ou les fiches “personnages et comportements types” qui lui correspond.ent le plus
- Chacun·e remplit seul.e sa fiche d’analyse individuelle : prénom + tendance (personnage·s type dont il se rapproche le plus) + comportement·s limitant·s et comportement·s favorisant en adaptant à sa propre personnalité et expérience
- Chacun·e formule sur la fiche son besoin d’aide pour faire évoluer ses comportements impactants la collaboration
A préciser : Les fiches présentent des personnages stéréotypés. Elles ont pour objectifs d’inspirer et d’aider à se rendre compte de ses propres comportements limitants ou favorisants. Il est normal de ne pas correspondre à 100% à un personnage, d’être un agrégat de plusieurs. L’important est de pouvoir analyser ses propres comportements. Si besoin lire la fiche “exemple” de Martine à tendance perfectionniste. Ne pas remplir la partie “astuces”, cela sera fait après l’accélérateur de projet.

Etape 2 : partage au sous-groupe
Successivement chacun explique au groupe, de façon synthétique le personnage qu’il a choisi, ses principaux comportements limitants et ses principaux comportements favorisants la collaboration en terminant par sa demande d’aide pour faire évoluer ses comportements impactants le faire-ensemble.

A préciser : Le groupe ne réagit pas aux déclarations et n’émet pas de jugement. Il peut demander des précisions de compréhension.


Etape 3 : co-développement avec l’accélérateur de projet
Réalisation d’une séance d’accélérateur de projet pour répondre à la demande d’aide d’une des personnes du groupe, pour faire évoluer ses comportements impactants la collaboration.
A l’issue de l’accélérateur de projet, chacun·e prend 5 minutes pour remplir sa fiche d’analyse personnelle avec les éventuelles astuces
  • qu’il a tiré de l’accélérateur de projet.
A préciser : La méthode de l’accélérateur de projet est une méthode de brainstorming facilitant la génération d’idées ayant pour objectif d’aider la personne concernée à trouver ses propres solutions.
Cette méthode n’est pas uniquement dédiée à l’évolution de sa posture et peut s’adapter à toute sorte de problématiques précises ne demandant pas des compétences particulières (ex: comment diminuer la douleur lors d’une opération chirurgicale ?) ou la connaissance plus approfondie du contexte (ex : quels sont les facteurs qui ont déclenchés cette crise avec mes associés ?).Préciser que cette méthode peut être réutilisée pour les autres membres du groupe y compris à distance en visioconférence.


Etape 4 : Partage à l’ensemble du groupe et retours sur la séance
Chacun·e accroche sa fiche sur un panneau et synthétise sa tendance, ses comportements favorisants et limitants, sa demande d’aide au groupe (si encore valable) et ses éventuelles astuces pour développer ses comportements impactants la collaboration.
Retours sur la séance pour savoir comment chacun·e se sent (ex: météo intérieure https://www.metacartes.cc/faire-ensemble/recettes/meteo-interieure/, photolangage https://www.metacartes.cc/faire-ensemble/recettes/photolangage/ ….)
Félicitations collectives
A Préciser : Cette mise en commun a pour objectif de mieux connaitre les tendances et comportements de chaque membre du groupe. Cela afin que le groupe comprenne mieux ses comportements et puisse s’adapter et continuer à faire évoluer ses pratiques pour mieux travailler ensemble.
Le groupe ne réagit pas aux déclarations et n’émet pas de jugement. Il peut demander des précisions de compréhension.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter - Le groupe doit avoir fait connaissance
- L’ensemble du groupe et des individus doivent se sentir en confiance, il est important d’avoir définit des accords de groupe et d’avoir pratiqué une ou plusieurs activités communes permettant de consolider cette confiance
- Au moins une expérience de production collective doit avoir été vécue , ex : co-écriture, défi chamallow…
Variantes et bonifications (notamment à distance) A distance les fiches d'analyses individuelles peuvent se remplir sur un padlet partagé.
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée:
  • Fiche “personnages et comportements types” (ci-dessous)
Lesprofilstypes.pdf (89.4kB)
  • Fiche “analyse individuelle de sa posture et ses comportements” (ci-dessous)
ficheperso.pdf (71.8kB)
  • Stylos
  • Tableau ou grande affiche pour recueillir les fiches d’analyse individuelle de chacun et les demandes d’aide au groupe
  • Pâte fixante, rouleau adhésif ou punaises
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Laure Beyler inspiré du pop https://animacoop.net/reseau/?PostureIndividuellePopPfhPrintempsPari
État de la ressource Diffusable
Fichier : AnalyseEtCodeveloppementAutourDeSaPosture_fichierressource_fiche-methodo-_-analyse-pratique-et-posture.pptx Télécharger
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Animation "Réduire et adapter sa consommation d’électricité" pour boucle d'autoconsommation collective

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Descriptif complet d'une animation de 2h
AnimationReduireEtAdapterSaConsommationD_img_20211013_185037.jpg AnimationReduireEtAdapterSaConsommationD_img_20211013_200501.jpg AnimationReduireEtAdapterSaConsommationD_img_20211013_204417.jpg
Objectif
  • Informer et consulter
  • Créer du lien
  • Evaluer et apprendre ensemble
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
Durée
  • 60 à 120 min
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Résumé du déroulé (500 caractères) Le déroulé de l'animation s'articule avec un temps d'interconnaissance puis un temps d'apport de contenu sur l'énergie de manière générale. S'en suit un temps d'analyse des courbes de charge et enfin un temps d'apprentissage sur les écogestes.
Déroulé détaillé • Introduction : présentation rapide de l'ALEC et du déroulé de l'animation => objectif d'adapter la consommation d'électricité des usagers à la production du tracker photovoltaïque. Travailler sur la réduction de la consommation énergétique des usagers par la mise en place d'écogestes. (5 min).

• Cercle d’ouverture : présentation ludique des participants et animateurs : présentation avec des objets. On dispose plusieurs objets au centre du cercle, devant les participants. Chacun des participants doit se présenter, choisir un objet et dire pourquoi il l'a choisi - (10 min)

• Questionnement des participants sur le droit à l’image et la présentation des données de consommation (5 min)

• Activités :
  • • La maison de la juste conso : jeu permettant d'identifier les consommations énergétiques dans un logement (15 min). Les participants doivent essayer de retrouver la consommation moyenne annuelle d'appareils électriques du quotidien. L'animateur complète l'information en apportant des données de consommation.
  • • Activité d'analyse des courbes de charge (30 min) : distribution des impressions des courbes de charge à chacun des participants. Visualisation de la courbe de charge sur une semaine définie au préalable.
    • • 5 min seul pour analyser sa courbe de charge
    • • 15 min en groupe de 3 pour présenter sa courbe, son analyse et échanger
    • • 10 min de restitution avec le groupe complet
  • • Présentation des animateurs (15 min) :
    • • Eléments intéressants à analyser sur une courbe de charge (talon, puissance max, …)
    • • Adapter sa consommation par rapport à la production du Tracker
  • • Partage de connaissances sur les écogestes : brainstorming des écogestes mis en place par les participants + complément d'information sur les écogestes par les animateurs (30 min)
    • • Distribution d'une liste d'écogestes
    • • Les participants ont 3 post-its pour noter 3 écogestes qu'ils font déjà et 3 post-its pour noter 3 écogestes qu'ils s'engagent à faire
    • • Ils collent leurs post-its sur un paper board et énoncent les écogestes retenus
    • • Echange avec les participants autour des écogestes retenus
• Cercle de clôture : Dites-nous quelque chose que vous retiendrez de notre atelier d’aujourd’hui. (10min)
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Attention à la gestion du temps sur les différentes activitées proposées.
Points d'attention L'analyse d'une courbe de charge est assez technique. Certaines personnes peuvent avoir des difficultés à lire une courbe de charge, il est donc important de les accompagner et répondre à leur questionnement pendant l'activité d'analyse. S'assurer que tout le monde comprend l'exercice et arrive à lire sa courbe.
Matériel nécessaire Diaporama :
• Eléments analyse courbe charge
• Surplus tracker
• Courbe charge de chaque participant

Matériel :
• Vidéo-projecteur
• Maison de la juste conso
• A3 impression des courbes de charge de chacun des participants
• Paperboard
• Post-it
• Crayons
• Plaquettes ADEME : écogestes et rénovation
• Grignotage + boissons
• Montre / chronomètre
• Clochette pour signaler la fin des activités
• Gel hydroalcoolique
• Feuille de présence
• Verres / couteaux
• Objets pour la présentation des participants
• Ordinateur
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Victor CHALMEL
État de la ressource En cours de rédaction
Fichier : AnimationReduireEtAdapterSaConsommationD_fichierressource_presentation-solai-lann-coat-modifie.pptx Télécharger
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Antisava

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Brise-glace
antisava.JPG
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Créer du lien
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) https://antisava.fr/ (apparamment le site ne fonctionne plus mais les cartes sont disponibles ici : https://drive.google.com/drive/folders/1-ZP-dr6htPAKF9VV-VAokv8T6p1D_70O )

outil de questions en ligne pour faire connaissance, pratique pour un tour météo un peu différent à distance ou pour un brise-glace
C'est un jeu de cartes-questions génératrices de conversations authentiques ! Vous pouvez y jouer seul, à deux, et plus si affinités.

Deux règles pour y jouer en collectif : Chacun choisit ce qu’il.elle veut partager et écoute avec bienveillance (pas de bonne ou de mauvaise réponse)

CC BY NC
Déroulé détaillé L'animateurice partage son écran et propose à une première personne de choisir parmi les 6 thématiques, ainsi qu'un niveau de difficultés de la question.
L'animateurice clique ensuite sur "générer une question" et celle-ci s'affiche à l'écran.
La personne y répond et on passe à une personne suivante.
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: https://drive.google.com/drive/folders/1-ZP-dr6htPAKF9VV-VAokv8T6p1D_70O
Licence d'utilisation la ressource Autre licence libre (préciser en description)
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Floriane
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Atelier d'entraide affective - ralage et régalage

Objectif
  • Intelligence émotionnelle
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • 30 à 60 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Licence en CC-By-NC-ND

L'atelier d'entraide affective est une pratique collective utilisant la parole, destinée à toutes celles et ceux, petite·s et grand·e·s, qui désirent aborder ce qu'ils éprouvent de manière constructive.

A partir du partage volontaire de vécus personnels, cet atelier d'une grande simplicité permet à un groupe d'individus de s'entraider à libérer la puissance potentielle qu'exprime chaque situation d'impuissance, les « râlages(2) », ainsi que chaque joie qui sort de l'ordinaire, les « régalages », mais également chaque désir que l'on ne parviendrait pas à réaliser par soi-même.
Déroulé détaillé Chaque participant posent dans une boite les ralages et les régalages

Puis en réunion on tire un papier par un.

L'auteur du ralage ou du régalage le lit
1. J'ai ralé quand... ou je me suis régalé quand...
2. Ai-je déjà trouvé une solution ?
3A. Si oui -> célébration
3B. Si non -> Je peux demander une ou plusieurs idées de solution au groupe
4B. Est-ce une idée que je désire et peux réaliser ?
  • 1. Je réponds franchement en expliquant « pourquoi » si elle n'est pas pertinente ou praticable
  • 2. Tant que la personne ne se sent pas pleinement inspiré, je demande d'autres pistes de solution
Variantes et bonifications (notamment à distance) Un mur de post-it avec les post-it de colibri. ou donner les ralages et régalages en live
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: http://lesgouttesdo.net/terro/latelier-dentraide-affective/
Licence d'utilisation la ressource Autre licence libre (préciser en description)
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Jérémy Bemon
État de la ressource Diffusable
Fichier : AtelierDEntraideAffectiveRalageEtRegala_fichierressource_l-atelier-d-entraide-affective-fascicule-de-mise-en-pratique.pdf Télécharger
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Bataille de boules de papier

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Créer de l'interconnaissance : les participants se découvrent et se rencontrent.
Objectif
  • Réguler l'énergie
  • Créer du lien
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) 1. Chacun·e écrit 2 choses sur soi-même sur une feuille de papier.
2. On en fait une boule de papier, qu'on jette dans la pièce
3. On ramasse une boule au hasard, on la déplie et on doit retrouver son auteur·e
Déroulé détaillé Un jeu qu'on peut utiliser en energyser ou pour faire connaissance.
Chaque participant·e fait une boulette de papier avec une feuille sur laquelle il·elle a écrit deux choses qui la concernent, l'une physique, l'autre non visible. Puis, c'est la bataille de boules de papier ! Enfin, chacun ramasse une boule et doit retrouver son·sa propriétaire.

Pour voir le format en vidéo :
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter à éviter en trop petit groupe : il y en a toujours un pour ramasser sa boulette... et après il.elle l'échange avec un.e autre et... le jeu perd sa saveur...
Au moins 8/10 participant.e.s et moins on est nombreux, plus il faut organiser la retombée et le piochage des boulettes ;-))
Variantes et bonifications (notamment à distance) En mode energyser : les descriptions physiques sur les boules de papier doivent être assez précises pour que la recherche aille vite.
En mode interconnaissance : les descriptions physiques doivent être moins précises pour inciter les participant·e·s à se parler davantage.

À la place des boules de papier, on peut faire des avions ! Ça vole et c'est beau :-)
Matériel nécessaire Des feuilles et des stylos
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Gatien Bataille l'inventeur, Sarah Gaucher la rédactrice
État de la ressource Diffusable
Fichier : BatailleDeBoulesDePapier_fichierressource_bataille-boules-papier.odt Télécharger
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil

Brainstorming en file indienne

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Spontané, dynamique et ludique ce brainstorming qui réveille !
BrainstormingEnFileIndienne_20180919_101802.jpg
Objectif
  • Réguler l'énergie
  • (co)-produire
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Déroulé détaillé Un outil de brainstorming qui met en mouvement le corps et l'esprit !


Utilité
Cette technique d'animation permet à un groupe d'exprimer toutes ses idées ou représentations autour d'un sujet. Elle est particulièrement adaptée quand vous souhaitez effectuer un brainstorming avec un groupe sans passer par une séquence qui nécessite trop d'écoute.

Déroulement
  • Demandez au groupe de se positionner en deux files indiennes parallèles, face à un grand tableau blanc ou à deux feuilles de paperbord
  • Donnez un feutre à la première personne de chaque file et invitez chacun à exprimer ses idées sur le sujet posé directement en écrivant sur le tableau (ce peut être un concept ou une question)
  • Une fois que le·la premier·e de la file a finit, il·elle donne son feutre au second, se replace derrière s'il·elle le souhaite, et ainsi de suite...

Avantages
  • Permet de prendre connaissance des représentations de tou·te·s sans nécessiter trop d'écoute
  • Permet à chacun·e de prendre connaissance des idées des autres au moment où il·elle le souhaite
  • Permet des échanges informels / de se resservir un café tout en étant en file indienne
Variantes et bonifications (notamment à distance)
  • Possibilité d'animer la séquence autour d'une question, et de constituer deux files pour deux réponses possibles, en permettant à chacun de passer zéro, une ou plusieurs fois dans chaque file
Matériel nécessaire
  • Deux feuilles de paperboard (ou 2 colonnes sur un tableau classique)
  • Des feutres
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Romain Lalande
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Préparation Préparer les deux feuilles de paperboard ou le tableau blanc en inscrivant la thématique ou le sujet du brainstorming bien en évidence.

Brainstorming inversé

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Favorise la créativité quand les solutions ne sont pas évidentes
Objectif
  • Réfléchir ensemble et débloquer une situation
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Une fois le problème défini, l’animateur va poser des questions inversées,négatives en cherchant à savoir comment renforcer le problème, comment échouer à coup sûr ?
Une fois les propositions inverses collectées, faire des propositions contraires.
Déroulé détaillé 2-3 min : Rappeler la problématique

1ère phase: les façons d'échouer
2 min : Formulez la question inversée, par exemple" Que peut'on faire pour que notre gare centrale soit un échec ?"
10-15 min : Brainstorming d'idées, chacun.e propose ses idées pour faire échouer le projet, en méthode pop-corn. Les suggestions ne sont pas commentées.

2ème phase : les clés pour réussir
10-15 min : Lors d'un deuxième tour de brainstorming pouvant mettre en oeuvre une autre méthode d'idéation (fil indienne, rève etc ) trouver les clés et solutions "inversées" répondant à chaque moyen.s de rater le projet.
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Inconnu.e
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Brise glace bambous

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Connecter les participant.e.s physiquement sans qu'ils.elles aient à se toucher
IMG_2358.JPG IMG_2356.JPG IMG_2369.JPG
Objectif
  • Créer du lien
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) A l'aide des tiges de bambous (50-60cm), les participant·e·s vont se connecter deux à deux. La consigne : se déplacer dans l'espace, tenir la tige de bambou avec un doigt et ne pas la faire tomber.
Déroulé détaillé Avoir un groupe pair de personnes.
Si le nombre de participant·e·s est impair, l’animateur·trice devra intégrer le groupe.

Consignes générales :
• Se déplacer dans l'espace en tenant entre vous une tige de bambou
• Garder le silence
• Faire attention aux autres groupes
• Ne pas faire tomber la tige de bambou.

Phases :
1/ 1 tige de bambou
L’animateur·trice donne une tige à 1 personne sur 2.
À partir du moment où deux personnes sont connectées, elles peuvent se déplacer dans l’espace.

2/ 2 tiges de bambou
Changement de partenaires
À partir du moment où deux personnes sont connectées, elles peuvent se déplacer dans l’espace.

3/ 2 tiges mais une personne à les yeux fermés
La personne qui a les yeux fermés attend avec les deux tiges de bambou.
À partir du moment où elle sent qu’une personne est connectée à elle·lui, le duo se déplace. Avant de rouvrir les yeux, on demande aux participant·e·s de s’imaginer qui il·elle avait en face

4/ On inverse les rôles
Celles et ceux qui avaient les yeux ouverts gardent les tiges de bambou.
À leur tour, ils·elles ferment les yeux. Les duos changent.
À partir du moment où elle sent qu’une personne est connectée à elle·lui, le duo se déplace. Avant de rouvrir les yeux, on demande aux participant·e·s de s’imaginer qui il·elle avait en face

5/ Connecter tout le groupe ensemble
L’animateur·trice commence par connecter les duos entre eux. Ces derniers doivent continuer de se déplacer. Puis il·elle connecte l’ensemble des participant·e·s. Une fois tout le monde connecté, le groupe reste figé sur place.
L’objectif de cette dernière étape est de se rendre compte que :
A. De proche en proche, tout le groupe est connecté.
B. Même si on ne voit pas certaines personnes du groupe, elles sont là, reliés à soi par une, deux plusieurs connexions.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Attention à sécuriser l’espace où les personnes vont se déplacer.
Variantes et bonifications en plein air, dans la rue Mettre de la musique
Durant les différentes phases, utiliser plusieurs types de musiques (lentes, zen, classique, rythmée, salsa) et demander aux participant.e.s de se déplacer en rythme.
Matériel nécessaire Tiges de bambou autant que de participant.e.s
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Clément Charleux
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Brise Glace Ninja

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase S'énergiser avec un Brise Glace ludique
BriseGlaceNinja_whatsapp-image-2021-12-16-at-10.35.03.jpeg
Objectif
  • Réguler l'énergie
  • Créer du lien
  • Autre
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Les joueur.euse.s sont debout en cercle.
Elles et ils joignent leurs mains, crient « 1.2.3 Ninja ! » et effectuent un grand bond en arrière en prenant une pose de ninja, de façon à former un cercle élargi. Tous les participant.e.s restent dans leur position.
Leur but : Être la derniere personne encore en jeu en éliminant les autres participant.e.s en leur touchant les mains.
Déroulé détaillé Mise en place:
Les joueur.euse.s sont debout en cercle.
Elles et ils joignent leurs mains, crient « 1.2.3 Ninja ! » et effectuent un grand bond en arrière en prenant une pose de ninja, de façon à former un cercle élargi. Tous les participant.e.s restent dans leur position.
Leur but : Être la derniere personne encore en jeu en éliminant les autres participant.e.s en leur touchant les mains.

Consigne : Ils ne peuvent bouger que dans les 2 situations suivantes : c’est son tour de jouer ou il se fait attaquer.
Tour à tour, les joueur.euses effectuent un seul mouvement pour essayer de toucher une des mains des adversaires. S’il ou elle ne souhaite pas attaquer, il ou elle peut se déplacer d'un bond, sans faire de mouvement avec ses bras. Après l'attaque, (réussie ou non), la personne doit garder la position dans laquelle elle était à la fin de son mouvement. La personne attaquée à le droit d’esquiver en bougeant les bras, et elle doit conserver sa position une fois le geste accompli.
Si un.e joueur.euse se fait toucher la main, elle ou il la met dans son dos et ne joue plus qu’avec une seule main. Une personne qui perd sa deuxième main, est éliminée et sort du cercle. Les joueur.euse.es effectuent leur mouvement à tour de rôle jusqu’ à ce qu’il ne reste plus qu’un ninja en jeu.
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Caroline, Aloïs, Kamel - Animacoop Montpellier Garrigues
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Brise glace: questions Trapenard

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Brise glace qui mixe du rire et de la profondeur
BriseGlaceQuestionsTrapenard_images.jpg
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Une fois son tour venu, chaque participant doit répondre à une question Trapenard générée par le facilitateur grâce au lien fourni ci-dessous.
Déroulé détaillé Une fois venu son tour, chaque candidat est amené à répondre à une question Trapenard, générée par le facilitateur grâce au lien: https://questions-trapenard.fr/

L'idée est de générer la question au moment où un nouveau participant prend son tour (le but est de répondre à la question sans y avoir réfléchi à l'avance, comme chaque invité d'Augustin Trapenard).

On attend que le participant réponde avant de passer au suivant.

Les questions étant généralement assez tordues, elles déclenchent déjà le rire avant même la réponse.
Elles amènent en général des réponses assez tordues aussi, souvent drôles.
Se voulant être plutôt profondes à la base, elles peuvent également amener des réponses assez profondes.
C'est ce mix qui est assez génial!
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Ce brise glace est particulièrement adapté aux sessions à distance.
Le facilitateur partage son écran et génère à partir de son navigateur la question.
Dans l'idéal, les participants ont leur caméra allumée. La réaction à la question est souvent très amusante, voire riche d'enseignements.
Variantes et bonifications en plein air, dans la rue On peut imaginer faire ce brise glace en présentiel, un peu n'importe où. Il suffit d'avoir un smartphone pour générer la question.
Variantes et bonifications (notamment à distance) Particulièrement adapté à distance.
Matériel nécessaire Un ordinateur ou un téléphone.
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: Augustin Trapenard est un journaliste / animateur de radio et agit actuellement sur France Inter. Il anime l'émission culturelle Boomerang où il reçoit toute sorte d'invités, à qui il pose ce type de questions.

A priori, toutes ces questions ont été réellement posées (Trapenard est connu pour ses questions imprévisibles et parfois invraisemblables).

Le lien: https://questions-trapenard.fr

Je ne sais malheureusement pas qui est à l'origine de ce générateur de questions (aucun élément de licence apparaît sur le site)
Licence d'utilisation la ressource Licence non-libre
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Stéphane Ruffin
État de la ressource Diffusable
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Brise-glace "problèmes jetés"

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Permet de se délester des soucis et contrariétés
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
  • Participants volatiles
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) 1. Chacun.e peut écrit individuellement entre 1 à 3 problèmes, soucis, contrariétés sur des petits papiers
2. L'animateur.ice propose de laisser le problème, la contrariété sur le papier
3. L'animateur.ice propose à tous de déchirer le papier et de le jeter à la poubelle en disant à haute voix "je jette ce problème à la poubelle"
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions non connue
État de la ressource En cours de rédaction
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Canevas graphique

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Un format graphique et coopératif pour exprimer son sentiment, seul et en équipe
CanevasGraphique_debrief_pop_1.jpg
Objectif
  • (co)-produire
Type d'outil
  • Animation de groupe
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) 0. Préparer le canevas, sur une feuille de paperboard
1. Raconter une histoire
2. Consigne
Déroulé détaillé 0. Préparer le canevas, sur une feuille de paperboard : dessiner des collines, des moyennes montagnes et de hauts sommets enneigés. Ajouter quelques sapins (forêt profonde) et des ruisseaux (fonte des neiges) menant à une rivière (ou torrent)

1. Raconter une histoire : la présentation au groupe de ce format passe par une histoire racontée, étayée d’exemples inventés. L’objectif est d’ouvrir l’imaginaire pour stimuler la créativité, le grand objectif de ce format étant de permettre de faire prendre conscience du chemin parcouru en équipe lors du travail en POP. Il est attendu de faire sortir les difficultés, tensions, joies, et autres sentiments, en passant par le dessin et la discussion (métaphorique).
L’histoire concerne donc :
  • les personnages = membres du POP
  • le point de départ : R2, choix du sujet
  • l’arrivée : aujourd’hui le R3, compte rendu du travail effectué
  • le parcours : des hauts et des bas représentés par des sommets de hauteurs différentes, une météo variable, une forêt profonde, un torrent, des crevasses à franchir, une grotte sombre,
- des rencontres en route : animaux, ermite, danger, surprises…

2. Consigne : « Placez le point de départ, dessinez vous. Racontez votre cheminement en groupe pour ce travail, et placez votre point d’arrivée »

Travail en groupe comme le groupe de POP, temps à évaluer selon les personnes, la taille du groupe (au moins 30min). Idéal en reprise de début d’après-midi, après un énergiseur graphique type « portraits en aveugle »
Variantes et bonifications (notamment à distance) Attention cette rétrospective ne concerne que l’aspect « humain » du travail, ce n’est pas le support pour présenter le contenu produit.
La métaphore de la randonnée en montagne est choisie ici pour illustrer visuellement le parcours d'un groupe; amené à travailler ensemble sur un projet (le POP). En choisissant une autre métaphore, et une autre histoire on peut imaginer une infinité de variantes !
Matériel nécessaire paperboard, feutres (et autres selon l’inspiration)
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions melanie lacayrouze
État de la ressource Diffusable
Fichier : CanevasGraphique_fichierressource_trame_debrief_pop.jpg Télécharger
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Préparation 0. Préparer le canevas, sur une feuille de paperboard : dessiner des collines, des moyennes montagnes et de hauts sommets enneigés. Ajouter quelques sapins (forêt profonde) et des ruisseaux (fonte des neiges) menant à une rivière (ou torrent)

1 . Raconter une histoire : la présentation au groupe de ce format passe par une histoire racontée, étayée d’exemples inventés. L’objectif est d’ouvrir l’imaginaire pour stimuler la créativité, le grand objectif de ce format étant de permettre de faire prendre conscience du chemin parcouru en équipe lors du travail en POP. Il est attendu de faire sortir les difficultés, tensions, joies, et autres sentiments, en passant par le dessin et la discussion (métaphorique).
L’histoire concerne donc :
  • les personnages = membres du POP
  • le point de départ : R2, choix du sujet
  • l’arrivée : aujourd’hui le R3, compte rendu du travail effectué
  • le parcours : des hauts et des bas représentés par des sommets de hauteurs différentes, une météo variable, une forêt profonde, un torrent, des crevasses à franchir, une grotte sombre,
- des rencontres en route : animaux, ermite, danger, surprises…

2. Consigne : «  Placez le point de départ, dessinez vous. Racontez votre cheminement en groupe pour ce travail, et placez votre point d’arrivée »

Travail en groupe comme le groupe de POP, temps à évaluer selon les personne, la taille du groupe (au moins 30min). Idéal en reprise de début d’après midi, apres un énergiseur graphique type « portraits en aveugle »

Cercle baromètre

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Connaître les avis partagés dans un groupe sans que tout le monde s'exprime
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Résumé du déroulé (500 caractères) On fait une ronde
Une personne énonce une idée, un ressenti, une pépites vécu dans la journée et avance d'un pas
Les personnes d'accord avec cette idée... avance aussi d'un pas
Tout le monde reculent et reprend place
Une autre personne peut s'exprimer
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Jeff des écoloHumanistes (Jean-François Rochas-Parrot)
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Chifoumi géant

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Joyeux, ludique et rapide
Objectif
  • Réguler l'énergie
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) C'est une sorte de tournoi de pierre-papier-ciseaux
Déroulé détaillé
  • Vérifier que tout le monde connait pierre-papier-ciseaux
  • Former des binomes
  • Chaque binome joue en 2 manches gagnantes
  • Le.la gagnant.e joue contre un.e autre gagnant.e, et le.la perdant.e devient supportaire de la personne contre laquelle ielle jouait
  • Les gagnant.e.s continuent à rencontrer des gagnant.e.s et les supportaires encouragent le.la gagnant.e
  • On arrive à une grande finale et à un.e gran.de gagnant.e
Points d'attention Ca peut faire du bruit : attention aux voisin.e.s !
Matériel nécessaire aucun
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Laure Beyler
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Cible météo

CibleMeteo_ciblemeteo2.jpg
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Evaluer et apprendre ensemble
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
  • Participants volatiles
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Une grande cible est dessinée avec au centre "au top !" (ou autre expression d'une météo positive) et vers l'extérieur "raplapla" (ou autre expression de météo mitigée). Les participant·e·s sont invité·e·s à venir placer une gommette selon leur niveau d'énergie.
OU
Nous imaginons une cible au sol. Les participant.e.s sont invité.e.s à venir se placer au centre de la cible si ils.elles sont au top et s'en éloignent si ils.elles sont raplapla.
Variantes et bonifications (notamment à distance) On peut réutiliser la même cible et des gommettes de couleurs différentes pour reposer la question de la météo à d'autres moments de la journée ou de la rencontre.

Pour savoir qui a écrit quoi ou suivre les évolutions personne par personne, on peut redécouper la cible en camembert.

Pour proposer une variante de la météo, il est possible de proposer aux participant.e.s d'énoncer une phrase d'affirmation. Si vous êtes en accord, vous vous positionnez au centre de la cible. Plus vous êtes en désaccord, plus vous vous en éloignez.

A distance :
- avec zoom on peut montrer l'image de la cible en partage d'écran et placer les gommettes
- avec Miro ou Mural, dessiner la cible et à l'aide de post-it les participant.e.s viennent s'y positionner
Matériel nécessaire Une grande feuille de papier et des gommettes (différentes couleurs sur l'exercice qui est répété)
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Gatien Bataille, Louise Didier, Alice Belliot
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Co-définition d'accords de groupes

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Favoriser le sentiment de sécurité en validant un cadre de fonctionnement commun
CoDefinitionDAccordsDeGroupes_comment-s-exprimer-pleinement-et-etre-ecoute-attentivement.jpg
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Décider ensemble et s'aligner
Type d'outil
  • Processus de gouvernance
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) 1/ Expression des besoins individuels
2/ Tour de clarifiation et proposition de bonifications
3/ Tour d'objection
3/ Validation collective
4/ Se mettre d'accord sur le prochain temps de validation
5/ Vérifier régulièrement (ou à la fin de la réunion) avec les participant.e.s que les accords ont bien été respectés
Déroulé détaillé Les accords de groupes peuvent se définir comme la formalisation d'un cadre collectif qui sécurise la participation des individus à un temps de réunion et qui permet ainsi de remplir les besoins individuels de chacun des participant.es.
Nous pouvons aussi les appeler "cadre commun".

Toutes les informations sur les accords de groupes dans cette fiche : https://interpole.xyz/?DefinirDesAccordsDeGroupe
Les accords de groupes peuvent être animés en 5 phases distinctes :

1/ Expression des besoins individuels : "pour me sentir bien dans ce collectif ET que le groupe soit efficient pour ce temps donné j'ai besoin de..."
Chacun·e énonce son ou ses besoins, y compris les animateurs ou formateurs.
Les besoins peuvent notamment être :
- organisationnels (besoin de finir à l'heure, besoin de pouvoir m'assoir, besoin de connaitre le déroulé... )
- relationnels (besoin de se tutoyer, besoin que la parole circule de manière équilibré, besoin de ne pas être interrompu...)
- physiologiques (besoin de pauses régulière, besoin de ne pas rester assis toute la journée...)
- personnels (besoin de pouvoir regarder mes e-mails à la pause, besoin de ne pas être touché...)

2/ Tour de clarification : C'est l'occasion de relire les accords de groupe et de vérifier qu'ils soient claires pour tous.tes. Si besoin ils peuvent être discuter et clarifier. C'est également à ce moment là qu'ils peuvent être bonifiés.

3/ Tour d'objection : Si un·e des participant·e considère que le besoin des autres rencontre une de ses limites et va l’empêcher de trouver sa place dans le groupe, il·elle peut émettre une objection ET proposer une solution pour lever son objection.
Cette proposition alternative doit être acceptée par la personne qui a émis le besoin.
Puis la nouvelle version des accords de groupe est à nouveau soumise à objection par l'ensemble du groupe.

3/ Validation collective. Les accords sont adoptés collectivement, et tous les membres du groupe seront donc co-garants de leur respect.
L'adoption peut être matérialisée par le fait que chacun lève la main pour donner son accord ou fasse un signe particulier, dise oui... Une participation active à la validation permet de s'assurer que tou·te·s aient entendu et validé.

4/ Se mettre d'accord sur le prochain temps de validation/rediscussion des accords (prochaine réunion, formation...)

5/ Vérifier régulièrement (ou à la fin de la réunion) avec les participant.e.s que les accords ont bien été respectés, et si non, comprendre pourquoi (un des accords ne correspond pas aux besoins du groupe ou difficulté d'être co-garants...)
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Lors de la constitution du cadre collectif : pour chaque besoin dessiner une "case à cocher", permet de valider en fin de séance la tenue du contrat de manière plus simple et visuelle. Vous pouvez également les encercler entièrement dans un "cadre - bocal". La notion de cadre devient visuelle.
Points d'attention La mise en place commune de cadre d'expression sereine ne garantie pas la conscience de moyens d'actions. Pour permettre au plus grand nombre d'être garant-acteur selon ses dispos et envies, afficher de manière visible un document reprenant les principales actions qui dérangent, le plus souvent entendues (discussions croisées, téléphone qui sonne...) et les moyens d'agir autrement ainsi que les points d'attention... Cette fiche peut être une base si le groupe qui se retrouve se l'approprie, l'adapte, la bonifie ...
Variantes et bonifications en plein air, dans la rue Affichage permanent visible des situations qui entravent une expression et communication sereine et les moyens d'actions.... Ces fiches s'alimentent en permanence des situations (interactions)...
Variantes et bonifications (notamment à distance) Possibilité de proposer un temps créatif pour matérialiser ces accords de groupe et d'en faciliter l'ancrage. Variante particulièrement adaptée à des groupes d'enfants.
A distance, il est particulièrement utile de co-construire des accords de groupe pour préciser les règles d'une réunion en visio. Ou plus largement de l'usage des outils numériques d'un collectif.

L'animateurice peut enrichir et proposer des accords de groupe qui lui parraissent important :
- Faire de son mieux : rappel que ces accords son un idéal mais il n'est pas toujours possible d'être parfaits (bienveillant, à l'écoute, à l'heure etc.)
- Règle des 2 pieds : être 100% là (sans regarder son téléphone, ses e-mails etc.) mais pouvoir s'extraire ou ne pas participer à une animation si autre priorité ou pas d'envie.
- Pouvoir prendre des photos : demander aux participants de pouvoir prendre des photos et leur proposer de nous indiquer personnellement s'ils ne sont pas d'accord afin de les "éviter"
- Règles sanitaires : lors de la crise du COVID il était également important de valider les usages en terme de sécurité sanitaire
Matériel nécessaire Prise de notes sauvegardée
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Audrey Auriault complété par Laure Beyler
État de la ressource Diffusable

Compter ensemble (ou les télépathes)

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Porter attention aux uns et aux autres / S'observer / S'aligner
CompterEnsemble_illl.png
Objectif
  • Réguler l'énergie
  • Créer du lien
  • Intelligence émotionnelle
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Compter ensemble sans coordination préalable (version à l'oral et rapide du jeu « the Mind »)
Déroulé détaillé L'animateur propose de lancer une numération à partir du chiffre 1 et jusqu'au nombre correspondant au nombre de personnes participantes ; il commence puis laisse les autres membres s'exprimer de manière aléatoire mais en respectant l'ordre croissant. Si plusieurs personnes annoncent un chiffre en même temps l'exercice recommence à 0.
L'exercice est réussi lorsque le comptage est correctement réalisé en atteignant le nombre de personnes partipant à l'exercice.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Bien expliquer la consigne au préalable
Points d'attention Se mettre en cercle, favoriser le regroupement en cercle.
Variantes et bonifications en plein air, dans la rue Peut se pratiquer en tous lieux.
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: Illustration CC-BY-SA 2.0 par https://www.flickr.com/photos/taffeta/
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Stéphane PUECHBERTY, Martine BENOIST , Clélia BAYARD - Animacoop Montpellier-Garrigues
État de la ressource Diffusable
Mots clés de complément Compter Coopérer
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Confidents et petits papiers

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Faire connaissance et travailler l'écoute
ConfidentsEtPetitsPapiers_confident.jpeg ConfidentsEtPetitsPapiers_rvf3ga5z7du1-large.jpg
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Créer du lien
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Résumé du déroulé (500 caractères) On positionne des chaises 2 par 2 !
Chacun tire au sort une question (préalablement imprimées)
L'une des 2 personnes du binome a 1min30 pour répondre à sa question , l'autre écoute.
On inverse pour la minute 30 suivante.
On peut changer de question et de binome.
Déroulé détaillé Chaises installées par 2 comme les fauteuils confidents
Chacun.e prend un papier avec une question (préalablement imprimés).
Tout le monde s'asseoit sur une chaise (nécessité d'être un nombre pair).
On définit une personne A & une personne B par binome
On lance le chrono pour 1 min 30 : A répond à la question notée sur son papier et B ne fait que écouter
On lance un nouveau chrono pour 1 min 30 : B répond à la question notée sur son papier et A ne fait que écouter
A & B échangent leurs questions
Toutes les personnes B changent de place, les A restent en place.
On recommence.

Action {{accordion ...}} : l'action {{accordion ...}} doit être fermée par une action {{end elem="accordion"}}.

Exemples de question

Questions issues du Google Doc indiqué ci-dessous

L’activité que j’exerce aujourd’hui et la manière dont je tente de l’exercer, quelles valeurs, quel sens cela a pour moi ?

Comment ai-je connu Animacoop ? Et pourquoi j’ai eu envie de suivre cette formation ?

Quelles sont les frustrations les plus prégnantes pour moi dans les projets coopératifs ?

Quelles sont les vacances qui m’ont vraiment nourrie et mis en joie ?

Est-ce qu’il y a des activités que je fais régulièrement pour mon bien-être ?
En choisir une et partager ce qu’elle génère en vous

Le dernier film que j’ai vu qui m’a marqué

Le dernier livre que j’ai lu qui m’a marqué

Quelles sont vos passions ?
En choisir une et raconter une expérience liée à cette passion

Votre dernière pépite : la dernière fois où vous avez vécu une bonne expérience professionnelle en groupe

Pourquoi la coopération vous semble une valeur/compétence importante dans le monde d’aujourd’hui ?

Quels petits pas tirés d’Animacoop envisagez-vous de mettre en place ?
Ou avez-vous déjà mis en place ?

Le lieu où j’aimerais partir bientôt (en vacances, pour vivre, pour aller voir quelqu’un…)

Si j’avais la possibilité de passer une demi-journée chez un autre participant d’Animacoop à qui je formulerai cette demande et pourquoi ?


Quand j’étais petit je rêvais de devenir…
Que signifie le terme “confiance” pour vous ? Comment vous l’appropriez-vous ?

Que signifie le terme “authenticité” pour vous ? Comment vous l’appropriez-vous ?

Que signifie le terme “transparence” pour vous ? Comment vous l’appropriez-vous ?

Que signifie le terme “intelligence collective” pour vous ? Comment vous l’appropriez-vous ?
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: Lien avec des questions : https://docs.google.com/document/d/1lD5ekk6adPie5eKmO2fcHABm7BepnCupLcHAzr8mCuM/edit?usp=sharing
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Jean-François Rochas-Parrot (Jeff des écoloHumanistes)
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Contrat relationnel et règles de fonctionnement d'un groupe

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Construire la confiance et la qualité relationnelle
Objectif
  • Créer du lien
  • (co)-produire
  • Décider ensemble et s'aligner
  • Poser le cadre et l'intention
  • Intelligence émotionnelle
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • 30 à 60 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Co-construire collectivement le contrat relationnel destiné à préciser la manière dont on commnique ensemble, dont le groupe va communiquer ensemble. S'apparente aux accords de groupe dans lequel on va définir ensemble les besoins de chacun selon ces trois axes : communication / la confiance / l'efficacité.

Il permet de prévenir les tensions et les conflits et de défnir les modalités de régulations.
Déroulé détaillé L'animateur incite à la réflexion autour de "comment va t-on faire pour bien travailler ensemble ?" Il invite le groupe à co-construire un contrat relationnel qui va permettre de définir collectivement et individuellement ce qu'est la qualité relationnelle dans un groupe de travail.
Sous la forme d'un brainstorming, l'animateur dessine un tableau sur un paperboard / un padlet avec trois colonnes :
  • Qu'est-ce qui va faire que nous allons bien communiquer ? (Sous entendu qu'est-ce que bien communiquer ?)
  • Qu'est-ce qui va faire que nous allons nous sentir en confiance ?
  • Qu'est-ce qui va faire que l'on va être efficaces ensemble ?

L'animateur distribue des post-it et chaque participant propose des idées. Chacun vient déposer ses post-it dans les différentes colonnes et à mesure, chemin faisant l'animateur rebondit sur les propositions. In fine, le groupe décide des règles de fonctionnement et de communication importantes pour lui et invite les participants à s'engager à les respecter.

Ce contrat relationnel sera actualisable selon la maturité du groupe. Il peut être affiché et utilisé régulièrement pour discuter de la qualité des relations et des intéractions.
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Anne-Béatrice MARTINEZ et Harmony VILMONT
État de la ressource En cours de rédaction
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Des enveloppes et des communs

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Méthode de bonification et de création de communs
Objectif
  • (co)-produire
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • 30 à 60 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) L'idée est que le groupe créé une ressource utile à toustes et partageable en un temps réduit, par itérations succéssives.
Cette méthode permet également de tester les méthodes de travail à distance du groupe car les sous-groupe sont séparés et ne peuvent communiquer par voie orale simple.

En amont :
- préparer les 3 enveloppes avec les 3 défis et les consignes
- faire 3 sous-groupes et les placer à l'idéal dans des pièces différentes pour se mettre en condition d'éloignement géographique

1ère itération de 20 min :
Ouverture de l'enveloppe et découverte du défi ex: "comment favoriser l'intelligence collective en réunion"
20 min pour :
- choisir un outil numérique pour documenter les réflexions
- échanger des idées et expériences et les documenter
- envoyer le document numérique au groupe suivant (avec toutes les consignes pour le modifier)

2ème itération de 20 min :
Chaque groupe récupère l'enveloppe et le document numérique du groupe précédent.
Il a 20 min pour :
- bonifier et compléter le document
- l'envoyer au groupe suivant (avec toutes les consignes pour le modifier)

3ème itération de 20 min
Chaque groupe récupère l'enveloppe et le document numérique du groupe précédent.
Il a 20 min pour :
- bonifier et finaliser le document et sa mise en page
- le partager en CC by SA sur un lieu commun et ressource (gare centrale de la structure)
- préparer une restitution de 2-3 minutes

Restitution de chaque groupe avec questions de clarification et bonification

Débrief en deux partie :
- les éventuelles difficultés techniques liées aux outils, pour révéler les possibles manques de ce côté là
- la méthode en générale
Points d'attention Vérifier l'accès à internet
Demander d'apporter son ordinateur portable
Indiquer que cet exercice à également pour objectif de vérifier les pratiques numériques : en sous-groupe s'entraider pour vérifier que chacun.e sait comment utiliser ses outils
Variantes et bonifications en plein air, dans la rue Plusieurs variantes possibles :
- sur la durée des itérations : plus ou moins longue en fonction de l'objectif , du temps disponible et de l'appropriation des outils numériques au sein de l'équipe
- ajout d'une 4ème itération de finalisation en fonction des retours du groupe
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: Dfi_runion_quipe_distance.odt (28.3kB)
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Laure Beyler inspiré des envelopes de Communagir
État de la ressource En cours de rédaction
Fichier : Dfi_runion_quipe_distance.odt Télécharger
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Dessine moi l'Internet

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Dessiner pour partager ses représentations... et voir le fonctionnement du oueb
DessineMoiInternet_internet33_20190520101604_20190520101618.jpg
Objectif
  • Réguler l'énergie
  • Créer du lien
  • (co)-produire
Type d'outil
  • Autres
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Déroulé détaillé "Dessine moi internet" est un format d'animation intéressant pour introduire des séances où il est important que les participant·e·s sachent distinguer un logiciel de sa mise à disposition en ligne par un hébergeur.

Il est souvent utilisé avant une session de formation sur certains services en ligne ou sur un CMS, afin de s'assurer que les participant·e·s disposent d'une culture numérique de base à même de leur permettre de faire des choix éclairés en la matière... et de mettre le bon sens derrière des mots aux contours souvent flous (serveurs, service en ligne,...).

Sa puissance réside dans le fait qu'il part des représentations des participant·e·s, ce qui lui permet de s'adapter à chaque groupe.

Il a été créé dans le cadre de la formation Animacoop.
image internet3.jpg (0.2MB)
Illustration présentation

Durée

45mn

Objectif

  • Disposer d'éléments de culture numérique de base pour comprendre le fonctionnement du web.
  • Se mettre en énergie collectivement.

Déroulement

Le format part de la représentation des participant·e·s (recueillie à l'écrit et à l'oral) pour aboutir à un exposé synthétique du fonctionnement du oueb.

Temps 1 - Créativité | 10mn

Cette première partie est très simple :
  • Répartir les participant·e·s en trois groupes ou plus d'au moins deux participant·e·s. Chaque groupe doit disposer d'un espace dédié (une table séparée des autres par exemple)
  • Donner à chaque groupe un support pour écrire ou dessiner, des feutres et tout autre matériel créatif disponible (gommettes, ...)
  • Donner la consigne "Dessinez-moi Internet". En cas de question, ne pas donner plus de précision afin de laisser chaque groupe donner libre court à son imaginaire à partir de cette consigne floue.
  • Passer dans les groupes afin de rassurer en cas de blocage (ça n'arrive en principe jamais)
  • Au bout de dix minutes, demander aux groupes de stopper. Laisser 5 minutes supplémentaires si vous l'estimez utile.

A cette étape, nous observons généralement trois types de représentation d'internet :
  • Techniques : des serveurs, situés sur une planète, reliés par des câbles à d'autres serveurs et à des ordinateurs.
  • Par les usages : représentation des usages d'internet par les participant·e·s (logo des services utilisés, mots-clés)
  • Philosophicometaphoriques : des nuages, des cœurs, des étoiles, des gentils CHATONS, parfois le diable représenté par son point G.

image internet3.jpg (0.2MB)
Illustration présentation

Temps 2 - débrief / exposé | 10mn

  • Afficher les productions des participant·e·s
  • Reformer un grand groupe
  • Donner la parole successivement à chaque groupe (3mn maximum) afin qu'ils vous expliquent leur dessin
  • Laisser chaque groupe choisir qui présente, mais inciter à l'action afin que ça ne prenne pas trop de temps à se décider.
  • L'animateur·trice relève de son côté les compréhensions d'internet fausses, ou qui s'opposent entre les groupes
image internet3.jpg (0.2MB)
Illustration présentation

Temps 3 - apport de contenu | 10mn


En s'appuyant sur les éléments relevés dans la phase précédente et sur le vocabulaire utilisé par les participant·e·s, l'animateur·trice apporte un éclairage sur le fonctionnement réel d'internet. Il est très important ici de s'appuyer sur les étapes précédentes et sur les dessins des participants afin de bien ancrer cet apport dans l'imaginaire collectif qui s'y est construit. On évite ainsi d'effectuer un apport de contenu basé sur un champs lexical hors sol.

Il est ainsi possible de redessiner un schéma, mais uniquement si aucun des éléments produits par les groupes ne peut être utilisé, et il faut alors l'expliciter. En tous cas, il est recommandé de ne pas partir d'un dessin déjà tout fait.

C'est le moment d'insister en particulier sur les lacunes relevées, et de mettre en lumière les points qui étaient déjà bien compris par tou·te·s. En s'appuyant sur les dessins les moins techniques, il est aussi possible d'élargir aux usages variés du web, aux impacts de l'omniprésence de ces services dans nos vies, et pourquoi pas rappeler l'utopie originelle.

L'objectif principal sera qu'en ressortant, chacun·e comprenne les mots liés à internet et les éléments techniques qui se cachent derrière. Voici une petite liste non exhaustive des notions, mots-clés généralement abordées à cette étape ou de phrases qu'on y a entendu prononcées :
  • Internet, c'est basé sur un langage commun (standard) pour les machines qui permet aux ordinateurs de communiquer entre eux
  • Mon ordinateur peut communiquer avec tous les autres grâce à un langage partagé, mais comme des fois j'éteins mon ordinateur, il faut un serveur ou un ordinateur à distance pour que les autres puissent y accéder tout le temps
  • Internet passe par des tuyaux sur la terre et dans la mer (plutôt que par des satellites), l'ensemble forme un réseau. S'il n'y a pas de câble, c'est un réseau local. Si on peut y accéder depuis n'importe où, c'est "sur internet".
  • Un serveur c'est un gros ordinateur allumé en permanence
  • On peut installer des logiciels sur un serveur comme sur son ordinateur
  • On peut avoir son propre serveur dans son salon (mais c'est une responsabilité technique) ou en passant par un hébergeur (on loue une partie du serveur dont il a la responsabilité technique)
  • Un nom de domaine c'est une adresse qui permet d’accéder directement à une partie d'un autre ordinateur (ou d'un serveur)
  • Facultatif (seulement parfois) - Introduire la différence entre "le web" (ouvrir sur une interface un contenu qui se trouve sur internet, comme un navigateur) et "internet"

Attention, un écueil serait de vouloir tout dire du fonctionnement du net, l'enjeu est bien ici d'amener une culture générale de base qui mette chacun en capacité de comprendre ce qu'il se passe quand il loue un hébergement ou utilise un service en ligne !

Si le groupe dispose d'un·e "geek" doué·e de bonnes capacités de vulgarisation et de synthèse, n'hésitez pas à lui laisser la main ;-)

Quelques ressources sur lesquelles s'appuyer :
Matériel nécessaire
  • Feutres
  • Grande feuille de papier pour 4 participant·e·s (A2 ou A1)
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Collectif Inter Animacoop (documentation croisée)
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil

Discussion d'ascenseur

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Des questions et un cadre pour favoriser la rencontre.
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Créer du lien
  • Autre
Type d'outil
  • Pair à pair
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) La discussion d’ascenseur est un moyen de créer de la discussion et explorer de manière conviviale une question en formant des binômes de discussion tournants.
Déroulé détaillé 0. Préparer au moins 3 questions.
1. Demander aux participants de se mettre en binômes.
2. Poser la 1ère question et demander aux participants de répondre l’un à l’autre (1 minute chacun).
3. Après 2 minutes, faire changer les binômes et poser une nouvelle question.
4. Répéter le processus au moins deux fois.

La méthode porte ce nom car il s'agit du temps de discussion dont on peut disposer dans un ascenseur, et qui nous oblige à aller à l'essentiel!
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Attention au volume sonore quand les participants sont très nombreux. Il n'est pas inutile de disposer d'un signal sonore pour faire changer les binômes.
Points d'attention Très utiles dans des cadres où les gens ne se connaissent pas : le fait que les participant.e.s aient parlé 2 à 2 en début de rencontre permet ensuite de se retrouver facilement
Variantes et bonifications (notamment à distance) Pratiquable avec des salles de visio, mais pour des temps plus longs : 5 mn par exemple!
Matériel nécessaire Aucun
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: Fiche métacartes
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Lilian Ricaud, Mélanie Lacayrouse, Audrey Auriault
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Débat mouvant

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Faire émerger les différents points de vue autour d'un sujet polémique
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Réfléchir ensemble et débloquer une situation
  • Créer du lien
  • (co)-produire
  • Evaluer et apprendre ensemble
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Résumé du déroulé (500 caractères) Les participants se placent au centre. L'animateur formule une proposition tranchée (oui/non - pour/contre) et ambigüe (les mots employés peuvent avoir plusieurs sens et ne sont pas définis par l'animateur - ex : aujourd'hui la coopération c'est surtout de la communication). Les participants se placent d'un côté ou de l'autre de l'espace selon leur avis : pour / contre, puis débattent. Des participants qui changent d'avis peuvent changer de côté au fur et à mesure du débat.
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: https://www.metacartes.cc/faire-ensemble/recettes/debat-mouvant/
Licence d'utilisation la ressource Licence non-libre
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Chloé
État de la ressource En cours de rédaction
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Déconfinement des émotions

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Cercles de parole
DeconfinementDesEmotions_deconfinement-des-emotions.png
Objectif
  • Réfléchir ensemble et débloquer une situation
  • Réguler l'énergie
  • Créer du lien
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
Durée
  • 60 à 120 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Le parcours se déroule en 3 tours de parole sur la base d'un cadre de communication clair et encadré.

1/ tour de présentation
2/ Tour d'écoute individuelle et retours de groupe
3/ Tour de cloture

Le déconfinement est prévu pour durer une heuremais en fonction de l'usage, le rôle que vous voulez lui donner il peut durer plus lontemps (ex 2h30 pour 10 personnes)

Idéalement 6 personnes maxi pour permettre de respecter les temps de parole et de pouvoir laisser une marge de temps pour une situation qui demanderait des souffles de silence ou plus d'échange, mais comme le temps est extensible...
Déroulé détaillé Tout le processus est très très bien expliqué et dans le détail dans le doc ci-joint.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Les principes d'un déconfinement des émotions

- Ecoute: on est là pour nous mettre au service de chaque participant et leur permettre de s'exprimer complètement. Ici on ne coupe pas la parole, on attend avant d'intervenir et on modère ses élans de contribution :-)

- Bienveillance: c'est un moment ou on respecte ce qui est partagé, que ce soit les émotions, les croyances ou les limites

- Flexibilité: Sentez-vous libre... d'adapter le contenu du déconfinement des émotions, de partir pendant le déconfinement des émotions si vous n'avez plus envie d'être là ou si ce qui est dit vous dérange. Zéro obligation et liberté de décision tant que vous respectez les 5 principes ;-)

- Simplicité: un format simple pour essaimer les déconfinements des émotions là où il y en a besoin

- Accessibilité: un format accessible pour permettre à n'importe qui de pouvoir participer
Variantes et bonifications (notamment à distance) Le temps, le nombre de participants, la régularité, au sein d'une équipe constituée ou avec des inconnus et durable car fonctionne aussi en marge des périodes de confinement :-)
Matériel nécessaire un plateforme permettant une session synchrone si à distance
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: https://solucracy.org/fr/coronapero
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Solucracy
État de la ressource Diffusable
Fichier : DeconfinementDesEmotions_fichierressource_deconfinement-des-emotions.pdf Télécharger
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Défi Chamallow

Objectif
  • Réfléchir ensemble et débloquer une situation
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
  • 30 à 60 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Déroulé détaillé Adaptation du marshmallow challenge, en version avec un role d'observateur·trice et deux itérations, mais il y a beaucoup de variantes !
fiche en format scribus disponible sur demande (.sla)

Matériel nécessaire chamallow, spaguettis, ficelle ou laine, scotch, chronometres, 1 table par groupe (eventuellement chaises)
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions mélanie Lacayrouze
État de la ressource Diffusable
Fichier : DefiChamallow_fichierressource_defi_chamallow.pdf Télécharger

Energizer bien-être corporel

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Permet de se relaxer, se dynamiser, s'étirer, évacuer les tensions
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Réguler l'énergie
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
  • variable
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Cet energizer est idéal dehors et lors des journées trop cérébrales pour prendre l'air, évacuer le stress, s'oxygéner etc.

En cercle afin que chacun.e se voit et avec une distance suffissante les uns des autres, chacun.e propose à tour de rôle ou en méthode pop-corn :
- un geste, une respiration, un mouvement qu'il.elle a envie de faire pour se faire du bien. Cette personne montre le geste, la respiration, le mouvement que tout le monde peut faire en même temps pendant 30-45 secondes à 1 minutes ou plus en fonction de la taille du groupe.

Exemples : faire tourner la tête en cercle dans les deux sens, inspirer avec le nez et expirer avec la bouche, se tapoter le visage avec les doigts etc.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter L'animateur peut commencer pour montrer un exemple et donner le timing de la durée du mouvement.
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Inconnu.e
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Energizer dansant

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Se dynamiser, être présent à soi et aux autres
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Réguler l'énergie
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) En cercle en présentiel ou en mode "affichage galerie" en visio,avec un fond musical, l'animateur·trice commence à faire des gestes que tout le monde doit suivre, puis passe la main.
Tour à tour les participant·e·s doivent suivre les gestes d'un meneur jusqu'à la fin de la chanson.
Déroulé détaillé Etape 1 :
- Choisissez une chanson de 3 à 4 minutes, plutôt douce et joyeuse (fonctionne très bien avec Ain't no mountain higth enough de Marvin Gaye)
- Ouvrez la page internet de cette musique (clip, page deezer ou autre)

Etape 2 en physique :
- Demander aux participant·e·s de se mettre en cercle

Etape 2 en visio :
- Demander aux participant·e·s de se mettre en affichage galerie si ce n'est pas le cas. Tout le monde doit avoir sa caméra allumée.

Etape 3 :
- Expliquer que vous allez faire des gestes sur une musique et que les participant·e·s devront faire les mêmes gestes que vous. Vous passerez la main à un·e autre participant·e au bout de 20 secondes environ. Il ou elle sera meneur·euse puis passera la main à son tour. Cela jusqu'à la fin de la chanson.

Etape 4 en physique :
- Lancer la musique sur votre ordinateur, avec une enceinte de préférence

Etape 4 en visio :
- Lancer la musique sur internet
- sur Zoom cliquez sur "écran partagé" puis sur "avancé" et "uniquement le son de l'ordinateur"
- cliquez sur "arrêter" en haut de l'écran à la fin de la chanson
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Eviter les musiques trop rapides ou qui risquent de ne pas plaire à tous.
Les musiques douces sont très agréables le matin.
Variantes et bonifications (notamment à distance) N'hésitez pas à prévoir de la place pour vous lever et faire vraiment bouger les participant·e·s.
Cet énergizer est parfait pour une pause dynamique après un temps assis ou pour reprendre après manger.
Matériel nécessaire En physique : un ordinateur ou un téléphone et une enceinte
En visio : un ordinateur et une caméra
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Cédric Châpot
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Energyser "à distance" Puzzle collectif

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Un energyser collectif simple quand on est "à distance"
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Réguler l'énergie
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Au début d'une vidéoconférence, proposer au groupe de réaliser un puzzle collectif via le service padlet. L'animateur·trice a au préalable bien vérifié que le padlet est ouvert à tous pour la modification et y a déposé les pièces de puzzle.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Attention à ce que le padlet soit bien ouvert à la modification pour tou·te·s
Matériel nécessaire Récupérer une image sur internet. La découper ensuite en autant de pièces carrées.
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Gatien Bataille
État de la ressource Diffusable
Mots clés de complément facile rapide
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil

Energyser à distance : des chiffres et des lettres

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Re dynamiser une réunion à distance
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Avec l'arrivée du mode confiné du Covid, il faut trouver des astuces pour lancer la dynamique de groupe dans nos rencontres à distance.

Etant donné que sur la plupart des outils de vidéoconférence, il est possible pour chacun de se nommer, voici une idée de jeu à mener ensemble.

  • demandez à chaque participant·e de se nommer avec une lettre au hasard
  • sur l'écran de vidéoconférence, chacun·e a maintenant un ensemble de lettres
  • lancez le chronomètre en précisant aux participant·e·s qu'ils ont maintenant 30 sec pour trouver le plus long mot avec les lettres disponibles (façon chiffres et les lettres)
  • faites le décompte pour voir qui a gagné ;-)
=> idem avec des chiffres cette fois
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Gatien Bataille
État de la ressource Diffusable
Mots clés de complément Energyser
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil

Entretien Collectif

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Permet d'amorcer des discussions et d'échanger sur nos représentations
EntretienCollectif_20161007_083954.jpg
Objectif
  • Réfléchir ensemble et débloquer une situation
  • (co)-produire
  • Poser le cadre et l'intention
Type d'outil
  • Processus de gouvernance
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • 30 à 60 min
  • 60 à 120 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Cette méthode permet de recueillir les représentations individuelles et collectives au sein d'un groupe.
Via des post-it, les participant·e·s répondent individuellement à des questions. On forme ensuite des sous-groupes : toutes les réponses liées à une question sont collectées et un sous-groupe se charge de les trier, analyser, discuter.... et restitue aux autres groupes.

Cette technique est particulièrement adaptée pour partager les besoins, les attentes individuelles, ainsi que les représentations en proposant par exemple les questions suivantes :
- Je souhaite m'impliquer au sein de ce projet/collectif/réseau parce que ...
- Pour m’impliquer au sein de ce projet/collectif/réseau j’ai besoin de...
- En m’impliquant au sein de ce projet/collectif/réseau j’ai peur de...
et/ou
- En m’impliquant au sein de ce projet/collectif/réseau je peux apporter...
- Selon moi l'action prioritaire à mener c'est ...
Déroulé détaillé Objectifs : Analyser
Taille des Groupes : Moyens groupes
Objectif(s) :
  • Recueillir les représentations individuelles
  • Travailler sur une analyse collective des représentations individuelles
  • Observer les mécanismes de collaboration dans un groupe

Résumé : L'entretien collectif vise à faire formuler aux participant·e·s leurs visions d'un ou plusieurs sujets en apportant 3 réponses à la même question puis en faisant dépouiller les participant·e·s par sous-groupes.
Le fait de pondérer les réponses selon leur occurrence ou leur caractère spontané ou réfléchi permet d’apporter des nuances et de réfléchir au processus de formulation de nos idées.
Durée : 90 mn
Matériel nécessaire :
  • Post-it de couleurs différentes (3 post-it de 3 couleurs différentes par participant.e par sujet)
  • Des grandes feuilles blanches de type paper-board
  • Feutres

Ressources : Nous avons hérité de cette méthode d'animation d'Elizabeth Clerc, formatrice aux Foyers Ruraux.
Méthode
Description des étapes : Décrire aux participant.e.s les objectifs de l'animation et expliciter les grandes étapes (sans révéler tout de suite que chaque question sera posée 3 fois).

1. Phase d'expression individuelle

  • Distribuer 3*3 post-it de la même couleur

1ère QUESTION
  • Donnez la consigne aux participant·e·s : "Numérotez les 3 post-it de couleur x (par exemple jaune): 1A, puis 1B et 1C dans un coin du post-it"
  • "Ecrivez une idée par post-it et d'écriture lisible"
  • Demander aux participant·e·s de prendre le post-it 1A

Poser la 1ère question, par exemple : "En tant qu'animateur.trice de projet collaboratif, je dois..."
La formulation de la question est primordiale, et doit toujours demander aux participant·e·s de répondre selon leur point de vue individuel (pas de cas général, ou pour les autres, on leur demande leur opinion personnelle)
Les participant.e.s complètent la phrase avec 1 idée ou 1 mot (pas plusieurs idées par post-it). Ils·elles peuvent aussi ne pas répondre.

  • Demander aux participant·e·s de prendre le post-it 1B

Poser exactement la même question que précédemment : "En tant qu'animateur·trice de projet collaboratif, je dois"
Expliquer aux participant·e·s qu'ils·elles peuvent donner une 2ème réponse ou exactement la même s'ils·elles veulent renforcer le poids de cette idée. Ils·elles peuvent aussi ne pas répondre.
- Demander aux participant·e·s de prendre le post-it 1C
Poser exactement la même question que précédemment : "En tant qu'animateur·trice de projet collaboratif, je dois"
Expliquer aux participant·e·s qu'ils·elles peuvent donner une 3ème réponse ou exactement la même s'ils·elles veulent renforcer le poids de cette idée. Ils·elles peuvent aussi ne pas répondre.

Truc et astuce : écrire la question de façon visible pour les participants en plus de la poser à l'oral. Si certain.e.s ont fini avant d'autres, p
2ème QUESTION
  • Donnez la consigne aux participant·e·s : "Numérotez les 3 post-it de couleur x (par exemple rose): 2A, puis 2B et 2C"
  • Demander aux participant·e·s de prendre le post-it 2A

Poser la 2ème question, par exemple : Je choisis le mode collaboratif pour mon projet parce que...
Les participant·e·s complètent de la même façon la phrase avec 1 idée ou 1 mot sur le post-it 2A (pas plusieurs idées par post-it). Ils·elles peuvent aussi ne pas répondre.
Répéter le processus avec 2.B et 2.C

3ème QUESTION
Poser la 3ème question, par exemple : Ce que je crains en tant qu'animateur·trice de projets collaboratifs
Répéter le même processus que précédemment avec les post-it de la 3ème couleur

2. Phase de dépouillement collectif en sous-groupe
Les participant·e·s se répartissent en 3 sous-groupes, chacun·e dépouillant une question.
Consigne : "Il s'agit d'analyser vos réponses en formant des grandes familles d'idées (ou patates) et en présentant le tout sur une feuille de paper-board lisible par tout le monde.

Vous devrez compter de 3 façons :
- Compter le nombre de post-it réunis par grande idée
- Compter le nombre obtenu par grande idée si A=3, B=2, C=1. Dans ce cas, on met en avant les idées arrivées en premier, donc la spontanéité
- Compter le nombre obtenu si A=1, B=2, C=3. Dans ce cas, on met en avant les idées arrivées en dernier, donc la réflexion


3. Restitution en grand groupe
Chaque groupe a 5 minutes pour présenter son analyse en terme d'idées et les résultats en fonction de la pondération.
Commentaire : Notre best-off en début de formation : analyser les représentations pour pouvoir les transformer éventuellement au long de la formation, mettre les participant·e·s en réflexion individuelle puis en sous-groupe, et en posture de collaboration.
A la fois outils d'analyse et illustration de nos méthodes pédagogiques
Variantes et bonifications (notamment à distance) Variantes :
Pour éviter la phase parfois complexe à comprendre la notation des post-it, utiliser les couleurs en fonction du niveau de spontanéité et non en fonction du sujet.
- faire pour chaque participant.es et chaque sujet un tas de trois post-it (rouge-jaune-vert par exemple)
- expliquer pour chaque sujet que leur première réflexion devra être écrite sur le post-it rouge (réponse la plus spontannée), puis la deuxième sur la jaune puis la troisième (s'il y en a une troisième) sur le post-it vert (réponse la plus réfléchie)
- ramasser tous les post-it à la fin du sujet et faire un tas à part pour ne pas les mélanger avec les autres. Par exemple sur la table ou le sous-groupe va réfléchir à la question.
Avantages :
- gain de temps et simplicité pour les participant.es
- les couleurs parlent d'elles-mêmes et la notation est du coup plus accessoire

Dans les petits groupes l'analyse de chaque sujet se fait plutôt collectivement.

Pour remplacer les post-it, on peut utiliser padlet (1 padlet par question). Ex : "Pour la question 1, je vous invite à ajouter votre/vos réponse·s en cliquant sur le lien du tchat". Puis enchaîner avec le lien vers le 2eme padlet pour la question 2. Ensuite, on répartit en sous-groupe et les participants discutent sur la base du padlet dédié à leur question.

Prolongements :
Il est important d'utiliser ces analyses pour rebondir tout au long de la formation et de faire le lien entre les représentations et les apports de contenus.
Nous avons également animé un entretien collectif à 70 personnes (mais sans la pondération)

A distance : Il est possible de faire la même chose à distance à l'aide d'un outils de tableau blanc (type jamboard de Google ou digiboard)
Matériel nécessaire
  • Post-it
  • Grandes feuilles blanches type paper-board
  • Marqueurs/feutres
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: Voir utilisation de cette technique en formation : pour identifier quelles évaluations mettre en place
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Audrey Auriault/GARC.ESS, variantes : Laure Beyler La Tisseuse
État de la ressource Diffusable
Préparation Préparer le matériel et les questions à poser
Lien vers la fiche méthodologique http://garcess.org/wakka.php?wiki=EntretienCollectif

Evaluation : Poubelle, Valise, Téléphone, Frigo

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Cet outil permet de collecter rapidement l'évaluation des participants
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Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Evaluer et apprendre ensemble
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
  • Participants volatiles
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Résumé du déroulé (500 caractères) L'animateurice dessine 4 symboles et demande aux participants de donner leur impression pour chacun de ces items :
- Valise : ce que je garde précieusement et emporte partout avec moi
- Frigo : ce que je mets au frais pour plus tard
- Téléphone : ce que je vais partager, diffuser autour de moi
- Poubelle : ce que je jette
Déroulé détaillé En amont :
2 min : dessiner les 4 symboles "Valise" "Frigo" "Téléphone" "Poubelle" sur un tableau bleau ou sur 4 feuilles de paper board différentes

5 min : expliquer la consignes
Noter sur un post-it ou directement sur le tableau blanc ou le paper board concerné votre réflexion :
- Valise : ce que je garde précieusement et emporte partout avec moi
- Frigo : ce que je mets au frais pour plus tard
- Téléphone : ce que je vais partager, diffuser autour de moi
- Poubelle : ce que je jette

5-10 min : réflexion
Chacun réfléchis et note ses réflexions sur un post-it ou sur les paper board

En fonction du contexte et du temps disponible l'animateur peut simplement récolter cette évaluation ou proposer une mise en commun à ceux qui souhaitent partager au groupe leurs commentaires.
Variantes et bonifications en plein air, dans la rue Il est possible d'ajouter un item "fontaine : le voeux que je fait pour la prochaine fois" afin de récolter des suggestions et envies
Matériel nécessaire - Paper board ou tableau blanc
- en option : post-it
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Inconnu.e
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Fermeture éclair

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Favorise la prise de parole des femmes
Objectif
  • Réguler l'énergie
  • (co)-produire
  • Autre
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Dans le cadre de débats, alterner les prises de parole féminines et masculines
Déroulé détaillé Quand les demandes de prises de parole sont notées, si une femme demande la parole et qu'il y a plusieurs hommes inscrits avant, la femme est remontée en début de liste, dans le but d'alterner les prises de parole de femmes et d'hommes.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Expliquer la règle au début. Attention à porter si l'assemblée est très déséquilibrée en terme de parité (peut ne pas être gênant s'il y a un nombre important de personnes)
Variantes et bonifications (notamment à distance) On peut refuser les nouvelles prises de parole si aucune femme ne prend la parole (le débat se termine).
On peut permettre plusieurs prises de parole féminines, considérant que la fermeture éclair est un outil pour favoriser la prise de parole et non un but en soi
Matériel nécessaire Aucun
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: Les hommes ont tendance à s'exprimer en public plus facilement, de manière plus longue, et à répéter ce qui a été dit précédemment. Les femmes ont tendance à tarder à demander la parole, surtout dans des assemblées mixtes ou très masculines. Cet outil permet de contrebalancer.
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Sarah Trichet-Allaire
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Histoire de... (Petite histoire, Grande histoire)

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Outils de collecte de l'histoire des gens et des lieux
Objectif
  • Réfléchir ensemble et débloquer une situation
  • Créer du lien
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • 60 à 120 min
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Résumé du déroulé (500 caractères) Mettre en relation la vision des participant·e·s concernant la « Grande histoire » avec le récit de l’histoire du Territoire ou de la structure et celle plus intime des participants
  • Disposer d'un outils permettant de discuter de l'histoire des organisation -permet de compléter le récit commun par l'apport de chacun
  • Disposer d'un format de présentation des participant·e·s moins long qu'un tour de table!
  • Visualiser et conserver dans l'espace une frise - Outil visuel que l'on peut compléter au fil du temps
Déroulé détaillé Objectifs :
Outils de collecte de l'histoire des gens et des lieux, d'analyse des organisations et de mise en lien des histoires à différentes échelles (au niveau individuel, des organisations, du territoire...)
GARC.ESS a adapté cet outils à partir de Petites Histoires, Grandes Histoires de la SCOP Le pavé.

Pour commencer : Réunir tous les participant·e·s dans une salle, les faire s'installer confortablement

Étape 1 : La grande histoire
Chacun·e est invité·e à remplir un post-it concernant l'histoire du monde (ex. la chute du mur de Berlin, l'invention de l'écriture...)

Étape 2 : L'histoire du territoire ou l'histoire de la structure
Chacun·e est invité·e à remplir deux post-it concernant l'histoire histoire du territoire ou l'histoire de la structure (ex. date de création de l'asso, installation dans des lieux..) : un post-it pour le passé, un pour le futur.
Pour le futur, le principe est de demander un "souvenir du futur" aux participant·e·s : un événement qu'ils·elles aimeraient qu'il se soit passé.

Étape 3 : L'histoire des individus - soit histoire personnelle , soit histoire dans la structure (ex. date d'arrivée), en fonction des objectifs
Chacun·e est invité·e à remplir deux post-it : un post-it pour le passé, un pour le futur (où je me vois dans le futur par exemple)
Variantes et bonifications (notamment à distance) La fresque reste visible pendant tout le temps du regroupement/formation/rencontre.
Inviter les participant·e·s à venir compléter, enrichir, embellir.
Si des facilitateurs·trices graphiques sont présent·e·s, intérêt à leur faire améliorer les visuels.
Aujourd'hui, on a traduit le travail numériquement via Padlet (mais pas entièrement satisfaisant)
Matériel nécessaire Rouleau de kraft (longueur du mur utilisé)
  • Post-it de 3 couleurs différentes (1 par ligne d'histoire)
  • Marqueurs
  • Photo des participants (leur demander d'en apporter une ou en imprimer sur place)
  • Scotch à peinture
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: Petites histoires, Grandes Histoires du Pavé
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Audrey Auriault, Louise Didier de GARC.ESS
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil

Interconnaissance en duo

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Jeu ludique pour faire connaissance
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Créer du lien
Type d'outil
  • Animation de groupe
  • Pair à pair
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Résumé du déroulé (500 caractères) Distribuer des cartes des couples célèbres: exemple Mickey et Minnie
Chacun doit choisir sa carte au hasard et doit retrouver son binome qui correspond à la carte.
Les binomes font connaissance et doivent présenter l'autre au reste du groupe.
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Evelyne, Thao et Elizabeth
État de la ressource En cours de rédaction
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Je prends - je laisse

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Faire prendre conscience que le temps se partage
Objectif
  • Réguler l'énergie
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Lors d'une discussion, d'un temps de bilan, d'un chapeau de Bono, la petit phrase magique "je prends... je laisse..." permet de prendre la parole mais aussi de signifier clairement que je la redonne au groupe
Déroulé détaillé Lors d'un temps d'échange durant lequel vous souhaitez que la parole circule. Posez la parole au centre et quand une personne souhaite parler, elle dit je prends. Cela a pour effet de signifier au groupe qu'il doit se placer en mode écoute sans interruption du locuteur·trice. Quand celui-ci·celle-ci a terminé, il·elle dit je laisse. Cela signifie explicitement qu'il·elle a terminé et qu'une autre personne peut "prendre".
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Bien spécifier la consigne avant de laisser tourner la parole. Nous devons échanger sur... L'objet de la prise de parole est de...
N'hésitez pas à préciser le temps pour chaque prise de parole et / ou le temps total de cette séquence.
Précisez si tout le monde doit obligatoirement s'exprimer.
Matériel nécessaire rien
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Laurent Marseault
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil

Je te chante

Objectif
  • Réguler l'énergie
  • Créer du lien
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Déroulé détaillé Durée
2 x 5'

Déroulé
Demander au groupe de se mettre en deux lignes face à face.
Une ligne émetteur·trice et une ligne récepteur·trice :
> l'émetteur·trice et le receveur·euse de chaque binôme se regardent (2')
> l'émetteur·trice s'avance tout proche de son récepteur et lui chante une chanson à l'oreille (2-3')
Deuxième tour en intervertissant les rôles récepteur·trice/émetteur·trice > réciprocité

Intention
Créer une intimité entre les participant·e·s. Apporter de la douceur. Ouvre le cœur sans passer par la tête.

Vigilance
A proposer pour un groupe qui a déjà un vécu commun.
Variantes et bonifications (notamment à distance) à imaginer :-)
Matériel nécessaire Aucun
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Yasu
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Préparation En présentant l'animation, bien insister sur le fait qu'il n'y a pas besoin de "savoir chanter".

Jeu de la ville (découvrir les méthodes agiles dans un projet coopératif)

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Exercice dynamique, permet d'aborder la notion d'itération
JeuDeLaVilleDecouvrirLesMethodesAgiles_20180419_152802-1024x1024.jpg
Objectif
  • (co)-produire
Type d'outil
  • Processus de gouvernance
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
Durée
  • 60 à 120 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Résumé du déroulé (500 caractères)
En groupe, réaliser une ville avec des legos, à coup d'itérations successives !
Déroulé détaillé Utilité pédagogique
Vivre la vie d'un projet coopératif en accéléré
Vivre les concepts-clés Agiles : itération, planification, sprint, bilan de sprint



Déroulé

Consignes & définition de "notre ville à construire" – 5 à 10 minutes

Vous devez construire une ville.
Que doit-on trouver dans une ville ? Les participant·e·s proposent des éléments, qu’on note sur des post-its (le groupe sera à la fois le décideur ET l’exécutant) et remplir la colonne « Notre ville à construire»

A choisir par les animateur·ices
  • mode brainstorming pour les éléments de la ville ?
  • ou proposition-validation pour chaque élément ? (plus partagé, mais plus long)

Puis repartissez-vous en groupes de 5-6 personnes, de sorte à former plusieurs équipes.


Planification n°1 – 3 min

Chaque groupe décide le ou les éléments de la ville qu’il va réaliser et prend le(s) post-it(s) concerné et le placer dans la colonne « À faire »

Itération 1 – 7 min

Les groupes commencent à construire la ville.

C'est souvent le bazar, inorganisé. Des tensions se créent chez certaines personnes. Des tempéraments dominants ou agressifs peuvent ressurgir à cette phase, justement parce les groupes et les processus de co-construction n'ont pas été travaillés.

Bilan de l’itération - 20min (parfois plus long, si besoin)

On l'anime en 3 temps :
1) Nos avancées : chaque groupe présente et fait passer les post-its dans la colonne "Fait" > factuel, incontestable.
2) Prise de recul sur nos processus et interactions ? Internes à chaque groupe, et inter-groupe. Pour les organisateurs·trices du jeu, veiller à questionner sur :
  • • Expression du vécu et des ressentis personnels (exprimer mon ressenti, puis mon besoin puis ma proposition pour améliorer si nécessaire). Moment important car il permet de réguler si besoin les tensions et/ou inconforts nés durant l'itération.
  • • Le mode d'organisation interne au groupe (dont place de l'animateur·trice ?), la com' interne
  • • Communication interne / relation entre les membres du groupe

Après cette phase essentielle de bilan, on se projette sur la prochaine itération en se mettant d'accord sur des nouveaux modes d'organisation à mettre en place, à tester.

Il est important de rappeler que ce jeu titille au niveau
  • Individuel : si je ressens un inconfort ou des tensions, pourquoi est-ce que ça me met dans cet état ?
  • Intra-groupe : en l'absence de cadre co-construit, comment les humains se complètent ou se marchent dessus dans mon groupe ?
  • Inter-groupes : jusqu'où arrive-t-on à prendre en compte ce qui est extérieur à notre groupe ? Comment bien se coordonner avec les autres groupes ?

Notes : dès ce 1er bilan, les groupes expriment le besoin d'avoir une fonction de coordination pour leur groupe et une coordination inter-groupe (des représentants de chaque groupe).
Parfois sont aussi créés des rôles spécifiques : responsable de la cohérence de l'aménagement, responsable de la consommation des ressources (= les légos) etc...
Plus rarement, les groupes décident de fusionner pour ne former qu'un seul groupe. Parfois, cette décision arrive après la 2e itération.


3) Notre ville : doit-on ajouter/retirer des choses de la colonne « ma ville à construire »


Cycle n° 2 : planification + Itération + Bilan

Reproduire la même chose
+ faire survenir des événements extérieurs si le groupe avance trop facilement.
Par exemple, des nouvelles réglementations apparaissent :
  • • Un jardin public pour 10 constructions
  • • Limitation de la hauteur des constructions : 3 étages maxi
  • • Centre-ville uniquement piéton + parking voiture à l'extérieur
  • • Espace de maraîchage en pourtour de la ville et dans la ville
  • • Corridors écologiques à respecter
  • • Site archéologique, tous les travaux de tels bâtiments sont suspendus pour l'itération à venir
Ou surgissement de catastrophes naturelles :
  • • Inondation d'1/4 de la ville, obligation de déplacer les habitants et habitations dans d'autres quartiers


Cycle n° 3 : planification + Itération + Bilan

Reproduire la même chose, y compris surgissements d'événements imprévus


Bilan du jeu

Bilan collectif en groupe
puis apport de contenus structurés au rebond (notamment via la carte https://www.mindmeister.com/989523764 )
Analyse : lors de la 1ère itération, le groupe se plonge dans l'action, souvent en mode "collaboratif" dans la précipitation, alors même que :
  • • ils·elles n'ont pas l'habitude de travailler ensemble (pas de maturité du groupe)
  • • ils·elles n'ont pas l'habitude de travailler sur ce genre de projet (pas de réflexe ni d'expérience passée)
On voit souvent que les 3 groupes décident de passer en mode plus coopératif à la 2ème itération, afin de canaliser les flux, d'organiser l'action collective.
Si la 2ème itération a bien fonctionné du point de vue des processus, la 3ème ne sert alors qu'à peaufiner cette organisation.
Matériel nécessaire
  • Boite de légos
  • Tableau veleda en tant que support de la ville (possibilité d'écrire/dessiner avec des feutres), ou a minima une feuille de paperboard - pour apposer en dessous en cas de dessin
  • Feutres
  • 1 Paperboard (en tant qu'outil de suivi du projet) avec 4 Colonnes : notre ville à construire, à faire, en cours, fait

image du paperboard tableau de bord kanban du jeu de la ville
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: Schéma de synthèse, par Cécilé Guillemet (téléchargeable ci-dessous en pdf)
schéma de synthse Jeu de la ville - Cecile Guillemet
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Nicolas Geiger
État de la ressource Diffusable
Fichier : JeuDeLaVilleDecouvrirLesMethodesAgiles_fichierressource_jeudelavilleconsigne.pdf Télécharger
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil

Jeu des 3 singes

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Jeu de collaboration illustrant la notion d'intelligence collective
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Créer du lien
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Résumé du déroulé (500 caractères) Par groupe de 3, chaque personne a un handicap
- une personne est muette
- une personne est aveugle
- une personne est sourde
Ils devront ensemble réaliser un dessin en 5 minutes, le plus proche du modèle possible.
Déroulé détaillé Préparation en amont :
- faire le modèle du dessin à réaliser avec assez de détails et prévoir son affichage à dévoiler en dernière minute
Ex: une maison avec 2 fenêtre, des volets, une cheminée, un chien, un arbre avec des pommes, une mare avec 3 poisson, deux personnes qui joue avec une balle
- mettre sur les tables un feutre et une feuille. fonctionne également bien debout devant un tableau blanc, un paperboard etc.

5 min : Mise en place des groupes et des rôles
- Créer les groupe de 3
- Répartir les rôles : dans chaque groupe une personne muette, une aveugle, une sourde

10 min explication du jeu :
- Objectif : réaliser en 5 minutes, en groupe le dessin le plus fidèle et détaillé possible, sur la base d'un modèle qui va leur être présenté
- Rôles :
  • la personne muette est la seule à voir le modèle, comme elle ne parle pas, elle devra mimer ce qu'elle voit à la personne sourde
  • Attention, la placer pour qu'elle soit tournée vers le modèle qui sera dévoiler
  • la personne sourde explique à haute voix à la personne aveugle ce que la personne muette lui mime.
  • Attention, la placer dos au modèle mais face à la personne muette qui mime le dessin
  • la personne aveugle ferme les yeux ou à les yeux bandés et doit dessiner en fonction des explications de la personne sourde. Ils ne peuvent interagir pour demander plus d'explications.
  • Attention, la placer de sorte qu'elle ne voit pas le modèle, face à une feuille ou un tableau
- Vérifier que tout le monde est bien placé et à compris la consigne

5 min : jeu
- Lancer le chronomètre et dévoiler le modèle

5 min : comptage des points
- A la fin des 5 min, arrêter tout, faite tourner les groupe pour compter les points, 1 point par détail (ex: 1 maison =1 point, 2 fenêtre = 1 point, des volets aux fenêtres =1 point, le solein =1 point, le soleil à gauche comme sur le modèle = 1 point etc.)

10 min :débrief, retours des participants
Matériel nécessaire feuilles ou tableau blanc
stylos ou feutres
éventuellement bandeaux pour bander les yeux
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Laure Beyler
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Jeu des attentes

Objectif
  • (co)-produire
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Déroulé détaillé Cet outil permet de récolter les attentes des participant·e·s (pour une formation, un événement, une réunion...), d'identifier collectivement celles qui sont partagées par le groupe et d'instaurer une dynamique de groupe.
Après une première phase individuelle où chacun.e prend le temps de noter ses attentes, les participant·e·s se retrouvent debout en cercle, puis viennent au centre du cercle, à tour de rôle, énoncer une de leurs attentes : les personnes du cercle vont alors se rapprocher plus ou moins de la personne au centre, selon qu'elles partagent un peu, beaucoup ou complètement cette attente.
Matériel nécessaire Des petits papiers qui collent ;)
Idéalement : une grande feuille avec un thermomètre dessiné sur toute la hauteur, sur laquelle coller les petits papiers selon le degrés de partage des attentes.
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Alter Ego
État de la ressource Diffusable
Fichier : JeuDesAttentes_fichierressource_jeudesattentes_fichierressource_fichierressource_jeu_des_attentes-1-.odt Télécharger
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Préparation Dessiner le thermomètre sur la feuille et se munir d'un nombre suffisant de petits papiers qui collent (environ 4 à 5 par personne).

Jeu des chaises

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Illustre de façon simple et rapide les difficultés de communication
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Créer du lien
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) On forme 3 à 5 groupes, chacun a une consigne différente :
  • mettre les chaises en rond
  • mettre les chaises dans une autre pièce
  • s'asseoir sur les chaises
  • mettre les chaises dos à dos
  • se mettre debout derrière le dossier de chaque chaise
  • ...
La règle qui complique tout : la communication verbale n'est pas permise ;-)
Déroulé détaillé On forme 3 à 5 groupes, chacun a une consigne différente (distribuer par des petits papiers bien pliés) :
  • mettre les chaises en rond
  • mettre les chaises dans une autre pièce
  • s'asseoir sur les chaises
  • mettre les chaises dos à dos
  • se mettre debout derrière le dossier de chaque chaise
  • ...

La règle qui complique tout : la communication verbale n'est pas permise ;-)

Variante
  • Avant de distribuer les consignes, demander à chaque équipe de se trouver un nom et un cri de ralliement en 3 min
  • Puis, toujours avant de distribuer les consignes, demander à chaque équipe de dire son nom et de faire son cri et expliquer comment cela va se dérouler :
  • je vais vous distribuer les consignes, mais vous ne pouvez pas les regarder avant mon signal (quand toutes les équipes ont leur consigne), ensuite, vous aurez 3 min pour découvrir la consigne en équipe, vous pourrez vous concerter, puis, au 2ème signal, vous aurez 30 sec pour réaliser la consigne)

Remarques
  • aucune consigne n'est contradictoire
  • les groupes ne doivent pas savoir que les consignes sont différentes pour les autres groupes

Puis, prendre 5 minutes ou plus de débriefing suite au jeu. Ce jeu est un très bon support pour s'observer soi, l'autre et les groupes dans les réflexes d'action et d'urgence, observer nos postures en groupe : leaders, compétitifs, efficaces, conciliants, suiveurs, respectueux, pacifiques, réflexifs... Pour analyser ces postures, on peut se servir d'un tableau de la coopération (à télécharger ci-dessous)

Parmi les analyses observées fréquemment :
  • les consignes opaques/secrètes font remonter des réflexes de concurrence parmi les participant·e·s
  • il est possible d'imaginer d'autres formes de communication non-verbale
  • l'urgence nuit à la coopération des plus pacifiques
  • faire équipe (dans une petite équipe) pourrait nous rendre compétiteur avec les autres équipes
  • il y a plusieurs niveaux de coopération
  • des consignes différentes ne sont pas forcément incompatibles
  • ...
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Ce jeu qui déclenche facilement des comportements "bourrins" peut mettre des personnes en difficulté. Avec de jeunes adultes, attention aux débordements, certain·e·s ont mal vécu de se voir revenir en enfance, avec des comportements hors de contrôle. Il faut alors accompagner les débriefs pour réduire les jugements qu'ielles se portent à elleux-mêmes et rassurer sur la vitalité qui est à l'origine de ces comportements réflexes.
Variantes et bonifications (notamment à distance) Possibilité de ne pas donner de consigne sur la communication verbale. On s'aperçoit que, bien souvent, les équipes n'en profitent pas pour communiquer entre elles :-)
Surtout, si pour faire les équipes, on a utilisé la Ligne Muette qui consiste à se classer par ordre de dates d'anniversaire (jour et mois) sans se parler !
Matériel nécessaire 3 à 6 chaises (idéalement, 1 chaise par membre d'équipe)
(marche aussi avec des coussins posés au sol)
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Nicolas Geiger et Alice Oechsner
État de la ressource Diffusable
Fichier : JeuDesChaises_fichierressource_schemadelacooperation_fichierressource_schema-cooperation.pdf Télécharger

Jeu des ficelles

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Illustrer la navigation entre pages sur un site internet
Objectif
  • Autre
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • variable
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Au cours de cette animation, chaque personne représentera une page d'un même site internet.
On symbolise les liens par des brins de ficelle (dans la main droite les liens qui partent et dans la gauche, ceux qui arrivent).
Déroulé détaillé
Posture
Il est préférable de jouer à ce jeu debout (surtout si on le pratique dans le cadre d'une formation au numérique => changement de posture, mobilisation musculaire et oxygénation du cerveau).
Représentation des pages
On désigne une personne pour être la page d'accueil, ou le menu principal.
S'il y a suffisamment de monde, il est préférable d'avoir les deux simultanément.
Sinon, on choisit l'un ou l'autre et si besoin, on pratiquera les deux successivement.
Si on joue juste pour illustrer les grands principes, on n'a pas besoin de préciser quelle page représente chacune des autres personnes.
Si on joue pour résoudre un problème d'organisation de la navigation, chaque personne représentera une page précise du site (une personne ne peut pas représenter simultanément plusieurs pages).
Représentation des liens
Chaque lien est représenté par un bout de ficelle entre deux personnes.
Pour différencier les liens qui partent des liens qui arrivent, chaque participant·e tiendra :
  • de sa main droite les ficelles représentant des liens qui partent ;
  • de sa main gauche les ficelles représentant des liens arrivent.
Une ficelle doit donc impérativement être tenue par une main droite à un bout (origine du lien) et par une main gauche à l'autre (cible du lien).
Pour illustrer les grands principes de la navigation au sein d'un site
On donne des ficelles aux participant·es, qu'ils prennent en main (droite à un bout et gauche à l'autre). On illustre à quoi la situation correspondrait sur le web en termes de navigation (voir illustrations ci-après).
  • « Cette page est directement accessible en un clic depuis la page d'accueil. »
  • « Pour accéder à cette page il faut connaître son adresse ou naviguer à travers trois pages depuis la page d'accueil. »
  • « Cette page est inaccessible si on ne connait pas son adresse. Elle ne sera probablement pas indexée par les moteurs de recherche. »
Cas pouvant se présenter
  • Une page peut en même temps renvoyer vers une ou plusieurs autres pages tout en étant la cible d'un ou plusieurs liens .
  • Une page peut ne renvoyer vers aucune autre tout en étant la cible d'un ou plusieurs liens.
  • Une page peut renvoyer vers une ou plusieurs autres tout en n'étant la cible d'aucun lien.
  • Une page peut n'être liée à aucune autre (page orpheline).
  • Une page peut renvoyer vers elle-même.
Exemples de pages
- Menu principal
- Formulaire de ressources
- Page d'accueil
- Menu "Nos projets"
- Page Projet "super chouette"
- Page projet "waouh"
- Pad de compte rendu du projet "wahou"
- Page Trombi
- Fiche du profil de Riri
- Fiche du profil de Fifi
- Page linkedin de Riri
- Page ressources
- Formulaire "Méthode des 6 chapeaux de Bono"
- Vidéo tuto "6 chapeaux de Bono"
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter
  • L'idée est aussi de se changer les idées et de se dégourdir les jambes au milieu d'une séance de wiki. Très utile en tant que micro pause.
  • S'il s'agit d'une sensibilisation à la mise en œuvre de la navigation, mieux vaut faire court et se contenter d'illustrer les grands principes.
Variantes et bonifications en plein air, dans la rue Si chaque personne s'éloigne des autres autant que le lui permettent les ficelles, on illustre la proximité (en termes de navigation) de chaque page depuis la page d'accueil ou le menu.
Matériel nécessaire Des brins de ficelle (de taille à peu près équivalente pour la variante « plein air »).
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Sylvain Boyer
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Jeu du 35 ou 5x7

JeuDu35Ou5x7_jeudu35.png
Objectif
  • Décider ensemble et s'aligner
  • Evaluer et apprendre ensemble
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Déroulé détaillé En amont : Distribuer à chaque participant un carton et un stylo
  • Sur le carton que vous avez en main, écrivez 1 phrase ou 1 mot qui résume votre état d’esprit en cette fin de réunion ou le thème de la conférence que vous proposez
  • Vous avez chacun.e 1 carton en main, vous l’échangez avec quelqu’un d’autre au hasard. Vous faites un nouvel échange avec une autre personne, puis une 3e personne
  • Formez un binôme avec votre voisin.e de gauche. Lisez avec votre binôme les mots ou les phrases de vos deux cartons. Vous devez attribuer des points (0 à 7) à chaque carton.
    • Sachant que 0 point signifie « je ne suis pas d’accord avec cette affirmation » et 7 points signifie « je suis d’accord avec cette affirmation ».
    • Sachant que la somme des points des 2 cartons doit faire 7. Ce qui veut dire que le 1er carton peut avoir 1 point et le 2nd, 6 points parce que 1 + 6 = 7 points. Ou bien le 1er carton peut avoir 3 points et le 2nd, 4 points parce que 3+4 = 7 points.
    • Au dos du carton, écrivez le score attribué (suffisement petit pour que pouvoir écrire 5 notes et leur total aditionné)
  • Vous échangez à nouveau vos cartons et reformez de nouveaux binômes. Vous lisez vos cartons et attribuez à nouveau 7 points au total sur les lignes tour 2 de la grille.
  • Faites 5 tours.
  • Vous faites la somme des points obtenus par le carton que vous avez en main.
  • « Quel carton a obtenu 35 points ? 34? 33? 32? Lisez le à voix haute. Il représente l’avis le plus partagé par votre groupe. »
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Obtenir_du_feed_back_Jeu_du_35.pptx (0.2MB)
Matériel nécessaire papier et crayons
Licence d'utilisation la ressource Autre licence libre (préciser en description)
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions ACD by Espelia (?)
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Jeux de positionnements / Visualisation de données avec les pieds

ezcfosmrd0awextra_large.jpg
Objectif
  • Réguler l'énergie
  • Créer du lien
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
  • Participants volatiles
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Déroulé détaillé Ce jeu d'inclusion spécial "données ouvertes" permet de démarrer une réunion tout en restant sur le terrain de jeu de la journée... Le principe est simple. Les personnes d'un groupe se répartissent dans l'espace de manière à représenter visuellement des données. Idéalement un·e animateur·trice donne les consignes, aide les personnes à se placer et donne quelques commentaires de chaque figure.

L'animation dure 10-15 minutes et nécessite un groupe d'au moins une douzaine de personnes.

1ère figure
Le groupe est invité à se répartir dans un espace défini. Il lui est expliqué à quoi peut servir une donnée (mesurer la répartition socio professionnelle d'un groupe, l'âge des individus...). Une des premières formes permettant de faire ce type de mesure est le camembert : l'animateur·trice invite alors le groupe à former un cercle pour représenter le camembert et demande ce qu'il est possible de mesurer avec. En fonction des réponses (exemple : parité), on invite alors les personnes à se répartir dans le cercle par catégorie (H/F)...ce qui permet de réaliser la mesure et la commenter.
jeudepostionnement1

2ème figure
Pour la deuxième figure, on peut choisir les histogrammes qui, par exemple, peuvent mesurer par tranche d'âge. Le groupe est alors invité à se mettre en rang en fonctions de repères qu'aura fixé l'animateur·trice et selon leur tranche d'âge. Il est alors possible de commenter la répartition.
jeudepostionnement2

3ème figure
Le groupe est invité à se répartir sur une cartographie fictive (NORD-EST-SUD-OUEST) définie dans l'espace, en fonction, par exemple, de son lieu de naissance. Dans un second temps, on lui demande de se répartir sur cette cartographie en fonction de son lieu de travail. On peut aussi commenter les flux migratoires ;-) . La fin peut se faire de manière festive en demandant à toutes et à tous de se rejoindre sur le lieu de la manifestation en cours...
jeudepostionnement3
Matériel nécessaire De l'espace pour que les personnes puisse circuler et se positionner
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Vincent Kober (infolabs.io)
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Préparation Le jeu en lui-même est simple.
Le secret réside dans les questions : trouver les questions puissantes, pertinentes. Trouver les questions qui feront se découvrir un peu plus les participant⋅es entre eux/elles. Varier des questions sur les aspects professionnelles et des questions plutôt perso.
Lien vers la fiche méthodologique http://www.multibao.org/#multibao/contributions/blob/master/contributions/visualisation-de-donnees-avec-les-pieds.md

L'agenda agile pour construire l'ordre du jour d'une réunion

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Cette animation permet de construire collectivement un ordre du jour dynamique.
Objectif
  • Réfléchir ensemble et débloquer une situation
  • Réguler l'énergie
  • Poser le cadre et l'intention
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • variable
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Cette animation permet de construire rapidement et collectivement un ordre du jour de réunion dynamique en 4 séquences :
- partage d'information
- retours
- chantiers
- prise de décision.
Déroulé détaillé Une très grande feuille est posée sur le sol ou sur un mur avec les 4 entrées suivantes :

1/ Informations :
Qui a une information à passer, combien de temps ça prend ?

2/ Retours :
Qui veut un retour du groupe et sur quoi? De combien de temps chaque demande a besoin?

3/ Co-création:
Sur quoi quelqu'un a besoin de travailler ?
Temps de brainstorm donc (si possible en sous-groupes) qu'il y ait une ou plusieurs demandes de co-création (ce sont normalement les temps les plus longs) et les seuls qui demandent une petite structure légère prévoyant la prise de notes dans chaque sous groupe pour pouvoir converger ensuite.
Ces chantiers sont menés en parallèle, prévoir donc un temps global pour cette séquence avec un éventuel temps de restitution collectif.

4/ Propositions/prises de décision : Qui a une proposition à faire? Puis est-on assez mûrs pour prendre la décision ? Ou bien, sur quoi devons-nous prendre une décision? Qui porte une proposition à travailler ensemble ?
Prévoir un temps suffisant pour cette partie, notamment si la décision se fait par consentement.

Chacun·e vient noter sur l'un des 4 espaces prévus sa proposition, avec son nom et la durée.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Au début, il faut être souple, personne ne sait tenir le temps qu'il·elle indique.
Attention à ce que les temps de retours ne se transforment pas en prise de décision, ou en chantier.
En fonction du temps disponible, toutes les étapes ne pourront pas être abordées, notamment les prises de décisions qui ont besoin d'une maturation collective. Cette étape là peut faire l'objet d'une réunion spécifique pour laquelle plus de temps est alloué.
Variantes et bonifications (notamment à distance) A distance on peut utiliser un espace de prise de note partagé, dans lequel chacun·e vient saisir sa proposition, son nom et la durée prévue.
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions David Delon, Nadine Jouanen (Percolab)
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique https://www.percolab.com/la-reunion-participative-une-bouffee-d-air-dans-votre-quotidien/

L'avocat de l'ange

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Permettre la bonification d'idées
Objectif
  • (co)-produire
  • Décider ensemble et s'aligner
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) 3 étapes successives basées sur trois questions posées à groupe suite à la présenation d'une idée, manière de faire, ...
Déroulé détaillé Objectif : Favoriser la créativité et permettre l'approfondissement d'idées. c'est un peu l'inverse de l'avocat du diable, les participants sont postionnés dans une démarche de bonification. Pas de critique !

(à reformuler)
But
Faire des idées nouvelles au moment de la sélection

Pourquoi
Toutes les idées nouvelles risquent, s’il l’on ne fait pas attention, à être détruite par le rire, la ridiculisation ou le rejet systématique tout particulièrement si le changement qu’elles mettent en perspective modifie les cadres de références habituels.
Accueillir une idée nouvelle demande une véritable motivation et volonté pour assumer le décadrage par rapport à l’ancien modèle coutumier.
Aussi avant d’évaluer une idée il est indispensable d’y chercher en premier lieu les ferments de l’innovation.

Comment
L’avocat de l’ange est une technique de « récupération » pour éviter de jeter trop vite sans avoir vraiment regardé ce qui cache dans cette idée. Elle permet de faire grandir l’idée en la positivant. Elle stimule l’énergie de production par la reconnaissance qu’elle génère, elle permet de poursuivre le travail créatif par association, combinaisons, analogie, élaboration.

Mais attention à respecter quelques règles pour ne pas en faire une caricature de « tout est bien dans le meilleur des mondes » qui la tournerait en dérision.
Les participants sont invités à indiquer (en parlant "en tant que je"):
  • Ce que j’aime dans cette idée ... car ...
  • En quoi elle répond à tout ou partie de notre objectif…
  • Ce que je propose pour l’améliorer, l’enrichir…
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter
Points d'attention
Variantes et bonifications en plein air, dans la rue
Variantes et bonifications (notamment à distance)
Matériel nécessaire
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée:
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Jean-François Le Limantour
État de la ressource En cours de rédaction
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Préparation
Lien vers la fiche méthodologique http://

L'Horloge

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Faire connaissance de manière progressive en binôme
LHorloge_clock-1468567144nmp.jpg
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Réguler l'énergie
  • Créer du lien
  • Intelligence émotionnelle
  • Autre
Type d'outil
  • Animation de groupe
  • Pair à pair
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • 30 à 60 min
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Résumé du déroulé (500 caractères) L’animateur demande aux participants de dessiner une horloge de 6 à 12 créneaux. Les participants prennent RDV les uns avec les autres sur les différents créneaux proposés.

L’animateur indique l’heure fictive avec des créneaux aléatoires ou non. L’indication des horaires peut se faire de manière formelle ou conviviale. L'animateur annonce le temps imparti au binôme pour echanger.

Chaque binôme se groupe à l’annonce de l’horaire afin de répondre à la question de l’animateur. A chaque créneau une nouvelle question est posée au nouveau binôme formé.
Déroulé détaillé Exemples de questions à poser:
  • il est 8h vous vous rencontrez dans le métro et commencez à discuter
  • ou il est 20h, vous avez déjà trinqué pour l'apéro...
  • Origine de votre prénom
  • demain il fera ... compléter
  • retrouvez ensemble le plus grand nombre d'insultes du capitaine hadock
  • vous souvenez vous de la première fois où vous avez coopéré ?
  • comment concilier l'aide puissante des outils coopératifs en ligne et la sobriété numérique ?

Variante:
  • Privilégier binome ou groupe de trois maximum sur un même horaire de rendez-vous.
  • Cette animation peut être déclinée sur l'ensemble de la journée en fil rouge.
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Nacéra, Angèle, Anne
État de la ressource En cours de rédaction
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

L'élection sans candidats : pour trouver la bonne personne pour le groupe

Objectif
  • Décider ensemble et s'aligner
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Déroulé détaillé Il s'agira d'élire pour un ou plusieurs rôles (un conseil d'administration par exemple) sans aucun·e candidat·e ne se soit positionné·e.
Le but ? Aller chercher des personnes qui ne se prévoyait pas de se présenter !

L'Election Sans Candidat (ESC) from Universite du Nous - UdN on Vimeo.


Vidéo : CC BY SA - l'Université du Nous

Ci-après un résumé des étapes, vous retrouverez en pièce-jointe un document détaillé et graphique réalisé par l'Université Du Nous.
1. Définir la fonction
  • Il s’agit de clarifier les missions afférentes au poste. Quelles tâches ? Quelles responsabilités ? Quel périmètre d’action ?
2. Lister les critères de choix
  • Chacun exprime, selon son point de vue, quels seraient les critères pour remplir la fonction déterminée. Les critères peuvent être contradictoires. Ils pourront être la base de l’argumentation qui suivra, mais pas de façon restrictive.
3. Définir le mandat
  • Combien de temps ? Quelles conditions ? (Rémunération, nombre d’heures...)
4. Voter
  • Chacun·e vote sur un papier collant, écrit son nom et pour qui il·elle vote : « moi X... je vote pour Y... ».
  • Ce n’est pas un vote à « bulletin secret », il est inutile de plier le bulletin de vote. Le secrétaire récupère les papiers et les transmet au facilitateur·trice.
5. Dépouiller
  • Le·la facilitateur·trice lit à voix haute les résultats, il·elle demande à chaque personne les raisons de son choix : « X... tu as voté pour Y..., peux-tu nous dire pourquoi ? ».
6. Possible report de voix
  • À l’écoute des arguments : qui souhaite reporter sa voix ? »
  • Au regard des échanges, le·la facilitateur·trice proposera alors une liste de "nominés"
  • Le·la facilitateur·trice va demander au groupe si quelqu’un a une proposition de personne parmi les nominés. Cette proposition sera le départ d’un processus de gestion par consentement afin d’élire la personne qui sera proposée. La proposition peut concerner toute personne ayant au moins une voix"
  • Le·la facilitateur·trice fait le tour des objections
  • La personne concernée sera consultée en dernier
  • Quand toutes les objections sont levées, le·la facilitateur·trice s’adresse enfin à la personne proposée et lui demande si elle émet une objection à être élue

Vous souhaitez voir le processus à l'oeuvre ? Voici encore une super vidéo de l'Université du Nous !
Matériel nécessaire
  • Une fiche résumant les règles du jeu pour chaque participant·e (ou une affiche, cf première page du document joint)
  • Des papiers collants
  • Des chaises disposées en cercle
  • Un paperboard ou grand tableau
  • La fiche d'aide mise à disposition par l'Université Du Nous
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Céline Godec, Janick Tilly, Oussama Ben Ammar, Romain Lalande, Valérie Le Goff, Romain Lalande, Sarah Gaucher, Université Du Nous
État de la ressource Diffusable
Fichier : LElectionSansCandidatsPourTrouverLaBon_fichierressource_esc-2017-v0.1.pdf Télécharger
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil

La balle bleue

Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Réguler l'énergie
  • Créer du lien
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
Durée
  • moins de 10 min
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Le groupe se positionne en cercle, debout. Un.e participant.e lance une balle bleue imaginaire à une personne du groupe. En lançant cette balle, elle doit dire "bleue". Règle pour la circulation de la balle : la personne qui attrape la balle doit dire "bleue, bleue". Les participant.es doivent faire circuler la balle le plus vite possible. Lorsque tout le monde a eu la balle, une deuxième balle est proposée, de couleur "rouge". La même règle s'applique alors sur le lancer et la récéption de la balle. Ainsi deux balles circulent. On peut augmenter le nombre de balle colorée...
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Stéphanie Dupré
État de la ressource En cours de rédaction
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

La grande tournante de pitchs

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Permettre l'expression d'un grand nombre de personne en un temps court
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Objectif
  • Réfléchir ensemble et débloquer une situation
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Il s'agit de proposer à l'intégralité des participant.e.s de disposer d'un temps d'expression libre sur un sujet spécifique. Selon la taille du groupe et le temps disponible, le temps alloué à chaque personne peut varier mais il faut avoir en tête qu'au delà de 15 minutes l'attention du groupe est compromise. De manière générale, on peut donc conseiller 30 secondes par personne ce qui permet d'expliciter une idée sans rentrer dans les détails.

L'intérêt est qu'un grand nombre de sujets peuvent être présentés, incarnés par une personne, ce qui permet d'ouvrir la porte à de futurs échanges de pairs à pairs.

On peut citer différents contextes où ce format peut être utile :
  • proposer aux participants de venir expliciter ou donner leur avis sur un élément issu d'un brainstorming
  • présenter un livre que l'on a apporté et qui nous inspire dans le cadre d'une table de ressource
  • etc

Attention à bien faire respecter la fenêtre temporelle allouée à chaque participant.e.s : une alarme sonore peut être utile. Ne jamais laisser PERSONNE s'exprimer au delà du bip !
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Att
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Romain Lalande
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

La guirlande (exercice d'idéation)

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Produire un maximum d'idées sur un thème donné en un minimum de temps.
Objectif
  • (co)-produire
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Résumé du déroulé (500 caractères) Rebondir sur les idées des autres participant.e.s en faisant "tourner" des guirlandes de post-its.
Déroulé détaillé 1- Disposer les chaises en cercle et faire asseoir les participant·e·s
2- Disposer un feutre et un tas de post-its par terre devant chaque participant·e
3- Énoncer et écrire le thème/la problématique en commençant par "Comment faire pour..." (par exemple : « Comment faire pour développer la coopération sur notre territoire ? »)
4- Énoncer et écrire les conditions nécessaires à la production d'idées
  • suspendre son jugement
  • idées « folles » bienvenues, toutes les idées sont intéressantes
  • rechercher la quantité
5- Expliquer l'exercice aux participant·e·s :
- Chacun·e écrit une 1ère idée sur un post-it (1 idée par post-it)
- Quand chacun·e a écrit son idée, chaque participant donne son post-it à la personne positionnée à sa gauche
- Quand vous recevez le post-it, lisez le, et collez un post-it en dessous sur lequel vous avez ajouté une idée inspirée par l'idée de votre voisin·e ...ou pas
- Donnez ensuite les 2 post its à votre voisin·e de gauche et réitérez...ainsi de suite...jusqu'à constituer une guirlande de post-its.
L'exercice sera terminé quand plus personne n'aura d'idées.
Notas :
Si vous n'avez plus d'idée à un moment de l'exercice, passez la guirlande en l'état à votre voisin·e de gauche
Si la guirlande ne circule pas suffisamment vite et que vous avez plein d'idées, préparer vos post-its et collez les en attente sur vos genoux.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Utiliser des post-its qui collent correctement !
Expliquer l'exercice en le faisant avec les participant·e·s
Variantes et bonifications (notamment à distance) Si le groupe est supérieur à 12 personnes, faire l'exercice en sous groupe de 6 à 12 personnes.
Matériel nécessaire - des post-its (qui collent correctement)
- un feutre par personne
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Christine Denié Hervy, Animacoop
État de la ressource Diffusable
Mots clés de complément idées
Fichier : LaGuirlandeExerciceDIdeation_fichierressource_fiche-outil-la-guirlande.odt Télécharger
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil

La Machine Infernale

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Energizer / créer du lien / débrancher le mental
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Réguler l'énergie
  • (co)-produire
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Participants volatiles
Durée
  • moins de 10 min
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Créer une machine animée et bruyante constituée de parties élémentaires (chaque membre du groupe), faisant chacune un geste et un bruit.
Déroulé détaillé La personne qui lance la proposition énonce le but de l'activité :
Créer ensemble une machine infernale, c'est à dire une machine animée et bruyante constituée de parties élémentaires, faisant chacune un geste et un bruit.
Dans un espace dégagé (ex : une scène, un coin de la salle), une personne se met dans une position en faisant un geste bref associé à un bruit, qu'elle répète de manière régulière.
Puis, une deuxième personne la rejoint s'accroche à la première (ou se positionne à proximité en temps de covid) et produit son propre geste et son propre son, et se cale sur le rythme de la première.
Et ainsi de suite jusqu'à la dernière personne du groupe.
A la fin, on peut faire varier un peu les rythmes avant d'arrêter la machine.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter L'animateurice (ou la personne qui veut lancer l'animation) énonce clairement la consigne au début et commence en faisant la première pièce de la machine.
Eviter de se prendre trop au sérieux.
Matériel nécessaire Aucun
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Martine et Alice O
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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La Mouche Muette

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Un jeu de reprise en mouvement, dou et dans l'écoute (mais aussi plutôt fun !)
LaMoucheMuette_mouche.png
Objectif
  • Réguler l'énergie
  • Créer du lien
  • Intelligence émotionnelle
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Les yeux fermés, les participant.e.s sont des mouches qui veulent retrouver la Maman Mouche Muette. Ils/elles se déplacent à l'aveugle dans l'espace jusqu'à trouver la Maman Mouche Muette et se blotir contre elle.
Déroulé détaillé L’animateur demande aux participants de fermer les yeux et de se balader dans l’espace (ils peuvent mettre leur mains devant eux s’ils sont plus rassurés). L’animateur va choisir la Maman Mouche Muette en touchant la tête d’une personne, celle-ci est ainsi la seule à savoir qu'elle est la Maman Mouche. La Maman mouche muette ne parle pas et ne bouge pas.
Tout les autres se promènent, en ayant toujours les yeux fermés. Quand une mouche rencontre une autre mouche, elle dit ‘bzz-bzz?’. Si l’autre répond ‘bzz-bzz’, c'est que ce n’est pas la mouche muette et les deux continuent leur chemin. Quand une mouche rencontre la maman-mouche-muette, elle devient elle aussi muette, s'arrête de marcher et se colle à elle. Le jeu se termine quand tout le monde se retrouve blotti contre une mouche muette et qu’elles forment un gros paquet.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter L'animateur est là pour sécuriser l'espace, pour veiller à ce que personne ne s'éloigne ou se cogne. Il peut aider les dernières mouches à s'approcher du groupe lorsque c'est trop long (sifflement, petit bruit,..). Si le groupe est plus nombreux, il faut alors être plusieurs à assurer le bon déroulement du jeu et à garantir – en ayant les yeux ouverts- la sécurité des aveugles !
Points d'attention Si une personne est trop mal à l'aise à l'idée de jouer à ce jeu, il est possible de la positionner en observateur extérieur.

Une fois le jeu terminé, on offre un temps d'échange court sur les ressentis de chacun.e, y compris de l'observateur s'il y en avait un.e
Matériel nécessaire Aucun
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: Source : Centre de Coopération Alter Ego www.alterego-cooperation.fr
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Sarah Gaucher
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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La prise de décision par consentement

Objectif
  • Décider ensemble et s'aligner
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Déroulé détaillé Là où, pour agir, le consensus exige que tou·te·s les participant·e·s à une décision soient unanimes, le consentement se contente du fait qu’aucun·e membre n’y oppose d’objection raisonnable. Une objection est jugée raisonnable si elle bonifie la proposition à l’étude ou l’élimine complètement. L’objection n’est plus synonyme d’obstruction mais d’identification de limites, de tolérances qui deviennent les conditions de réalisation de la proposition. Le processus permet de faciliter l’identification de ces conditions et la mise en pratique des décisions.

Ressources :

Cette fiche a été produite et sincèrement partagée par l'Université Du Nous : http://universite-du-nous.org/a-propos-udn/ses-outils/
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions L'Université Du Nous
État de la ressource Diffusable

La ronde des questions

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Sois réactif, réponds aux questions en décalé !
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Créer du lien
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Déroulé détaillé Un des participants est au centre du cercle formé par les autres participants qui vont tour à tour lui poser une question. Celui qui est au centre devra répondre à la question qui a précédé à chaque fois. Exemple : Audrey lui demande la couleur de ses yeux ; puis il se tourne vers Emmanuel qui lui demande s'il aime sa femme ; il répond à Emmanuel "vert" (qui est la réponse de la question de Audrey) et ainsi de suite jusqu'à ce qu'il se trompe. Dans ce cas il retourne dans le cercle et cède sa place au centre à quelqu'un d'autre.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter IL faut que ce soit très dynamique pour que cela marche (sinon stopper au bout d'un tour de cercle le participant).
Variantes et bonifications (notamment à distance) A distance => faire un tour d'écran
Matériel nécessaire rien
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Sarah Dubois, Melissa Vicaut
État de la ressource Diffusable
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La roue du dragon

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase se situer dans un groupe, interconnaissance,
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Objectif
  • Réfléchir ensemble et débloquer une situation
  • Créer du lien
  • Evaluer et apprendre ensemble
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • 30 à 60 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Le rêve du dragon est une méthode d'animation de projets collaboratifs durables et inspirants.
La technique d'animation de la roue du dragon s'appuie un proposé dans le cadre de la constitution d'un groupe projet ou lors des étapes de bilan de la fin d'un cycle.
Déroulé détaillé

Le matériel et l'installation

Pour cette animation, un espace suffisamment grand pour que les participants puissent se déplacer est nécessaire.
Il faut pouvoir tracer un cercle au sol ou bien se munir d'une corde pour tracer un grand cercle.
Le cercle sera découpé en 4 grâce à des rubans de 4 couleurs différentes.

Les axes

Chaque couleur porte une signification différente :
  • pour le milieu ambiant (en bas)
  • pour l'individu (en haut)
  • pour la théorie (à gauche)
  • pour la pratique (à droite)

Les quadrants

Chaque quadrant représente une phase du rêve du dragon :
  • Rêver
  • Planifier
  • Faire
  • Célébrer

au centre

Le centre
L'image en pièce jointe vous servira pour bien positionner les axes et les quadrants.
source dragondreaming.org

L'animation

L'animation se déroule en 4 étapes.

Etape 1 : présentation

Lors de la première étape, les participants sont autour du cercle. Selon la situation, ils peuvent même être confortablement assis ou bien rester debout. Cette étape consiste à présenter l'origine de ce cercle et les quadrants sans entrer dans les détails de la méthode.

Etape 2 : Premier Axe

Demander aux participants de naviguer sur l'axe (théorie / pratique). Cette navigation est une invitation à explorer les ressentis quand on se place quelque part sur cet axe.

Toutes les personnes naviguent en même temps dans le cercle et sur les axes. Elles effectuent une danse que seul l'animateur peut observer.

A la fin de la navigation, on demande aux participants de se positionner à l'endroit où ils se sentent le mieux. Ils peuvent expliquer pourquoi à l'ensemble du groupe.

Etape 3 : Second Axe

On fait la même chose sur l'axe (individu / milieu ambiant). A cette étape, il s'agit encore d'un ressenti personnel. Est-ce que je suis plus tourné vers les individus ou bien vers l'environnement et comment je me sens quand je sors de ma zone de confort.

Etape 4 : Les Quadrants

On continue l'exploration en passant en revue les quatre quadrants (Rêve, Planification, Faire, Célébrer). Il est important que les personnes naviguent et prennent le temps de ressentir chaque quadrant. Il ne suffit pas de se positionner sur le quadrant qu'on préfère car l'un des objectifs est aussi d'explorer des zones qui nous dérangent.

On peut demander aux personnes de se situer d'abord dans les quadrants qu'elles n'aiment pas. Puis d'exprimer ce qu'elles n'aiment pas. Et faire la même chose pour le quadrant qu'elles préfèrent.

Souvent les personnes n'arrivent pas à se situer sur un quadrant. Elles oscillent par exemple entre le rêve et l'action. Ce n'est pas très important, ce qui est important ce sont les mots qu'elles mettent sur leur choix.

La collecte

Il s'agit d'une animation en mouvement, ce n'est pas toujours simple de collecter de l'information pendant l'animation. On peut tout de même filmer ou prendre des photos des moments clés.

Pour la suite, comme les participants ont compris la logique de l'exercice, il est possible de demander à chacun de se situer sur une feuille de papier avec des gomettes de couleurs différentes.
Pour bien identifier les questions sur les axes de celles sur les quadrants, il faut penser à bien positionner les gommettes sur les axes ou dans les quadrants. On peut aussi faire une page de restitution pour les quadrants et une autre pour les axes.

Fin de l'animation

Pour une équipe qui est en train de se construire, voilà une première production collective réussie. Pour une équipe en plein projet ou en fin de projet, c'est le moment du bilan et lister ce qu'on a aimé ou détesté faire pendant le projet.
Points d'attention L'espace pour se déplacer
Variantes et bonifications en plein air, dans la rue Peut se faire en extérieur
Variantes et bonifications (notamment à distance) Peut se faire en ligne sur un tableau blanc.
La logique du mouvement et de la situation permet un accès différent aux ressources individuelles et collectives. Il est possible de varier les questions, les axes et le nom des quadrants selon les besoins du groupe.
Matériel nécessaire Impression des Axes et des quadrants
Rubans de couleur pour identifier les axes
Corde pour délimiter le cercle
paperboard pour la collecte
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: site du dragon dreaming
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Eric Favre
État de la ressource En cours de rédaction
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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La tasse suisse

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Ludique, rapide et message sur usage/outil
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Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Réguler l'énergie
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Choisir un objet (par exemple une tasse ou mug) : chacun.e à son tour va donner un usage de l'objet
Déroulé détaillé A tour de rôle, chaque personne donne un usage de l'objet.
Par exemple avec une tasse : boire un café, pot à crayons, chapeau, pot de fleurs, marche-pied ...
Un petit debrief peut être ajouté pour expliciter la différence entre un outil et ses usages ;-)
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Alina Sorokina
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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La Tour de Fröbel

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Coordonner ses mouvements et travailler en équipe
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Objectif
  • Réguler l'énergie
  • Créer du lien
  • (co)-produire
  • Décider ensemble et s'aligner
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) L'objectif de ce jeu est de construire une tour à partir de cubes de bois avec une encoche ou un crochet.
Les joueurs forment un cercle autour de l'etrier métallique vide. Les cubes en bois, debout, sont dispersés autour.
Chaque joueur prend une ou plusieurs cordes en main et doit la tendre de façon à ce que l’étrier flotte au-dessus des cubes.
Le but du jeu est de ramasser un cube grâce à l’étrier et de le poser doucement sur le plateau central, puis un autre et ainsi de suite afin de construire une tour.
Déroulé détaillé But du jeu :
La Tour de Froebel est un jeu d'adresse qui se joue à plusieurs (au minimum 3). Il permet de développer la communication et la coordination avec les autres joueurs. Il n'y a ni gagnant, ni perdant mais un objectif à remplir : construire une tour à partir de cubes de bois avec une encoche ou un crochet. Pour les empiler, les joueurs disposent d'un crochet sous une plateforme tenu par des ficelles (une à deux par joueur). A l'aide de ce crochet, ils attrappent les cubes et les disposent sous la forme d'une tour... la plus haute possible!

Historique du jeu La Tour de Froebel :
Ce jeu a du être inventé par monsieur Froebel (1782-1852) qui développa une pédagogie par le jeu. La volonté de mettre en avant le caratère éducatif du jeu se retrouve dans celui-ci! Il a développé une pédagogie vivante et active en allemagne qui fut le point de départ du changement de la pédagogie outre Rhin.

Contenu du jeu :
*6 Pièces de bois rainurées
*1 Etrier avec une tige métallique
*1 Plaque avec 12 trous et 12 cordons (pour 24 joueurs) de 4 m de long (2 mètres de corde par joueur)
Règle du jeu en Français Règles du jeu :*
Chaque joueur a une ou plusieurs cordes à la main et forment un cercle de telle sorte que le dispositif de suspension puisse être aligné sur les plots. Après avoir placé le dispositif dans la rainure d'un bloc il va falloir constituer la tour sans que celle-ci ne bascule. Le groupe devra ainsi coopérer afin de placer correctement les blocs.
Les joueurs doivent décider au début de la partie si lorsque le crochet tombe, le plot peut être mis en place à nouveau, ou s'il est retiré de la partie.
Ce jeu se joue généralement à l'extérieur car il demande beaucoup de place en fonction du nombre de joueurs et de la difficulté : plus les cordes sont longues, plus le jeu est difficile.
Il est toutefois possible de jouer à ce jeu dans une grande pièce.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Prendre un temps de "centrage" pour soi et pour le groupe.
Variantes et bonifications en plein air, dans la rue 1-Jouer « à l'envers » et défaire la tour
2-Les joueurs ne communiquent pas pendant la partie
3-Les participants jouent à une seule main ou avec leur main faible
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Geahde, Sandrine et Lydie
État de la ressource En cours de rédaction
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Le Forum Ouvert

LeForumOuvert_7264908618_45bb2c7e74_k.jpg forum_ouvert.jpg
Objectif
  • Réfléchir ensemble et débloquer une situation
  • (co)-produire
Type d'outil
  • Processus de gouvernance
Taille du groupe
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Déroulé détaillé Photo : CC BY - Dr Papillon and Hoedic

Organiser un forum ouvert

Le forum ouvert est né du constat qu’au cours d’une réunion les échanges les plus intéressants entre les participant·e·s ont lieu lors de la pause-café. Ainsi, cette méthodologie a pour objectif de reproduire les conditions pour ces échanges informels de la pause-café.

A travers ce livret d'accompagnement, l'équipe Colibris vous propose un outil qui vous permettra de comprendre le déroulement d'un forum ouvert : de la préparation à l'animation, de la logistique à l'évaluation, de la mobilisation de votre réseau à la production de ressources. Ce livret est organisé en trois parties qui correspondent aux trois phases d'avant, pendant et après l'évènement II pourra vous servir de ligne directrice pour son organisation.

Les informations qui suivent sont des instructions et conseils à adapter en fonction du contexte et des possibilités qu'offre votre territoire.

Avantages :
  • Réunir un grand nombre de participant·e·s
  • Permet de rendre compte de façon assez facile des résultats
  • Concept de liberté : liberté des thèmes abordés, liberté de participer ou non aux ateliers, liberté d’expression
  • Processus conçu pour faire émerger l’intelligence collective et co-construire les propositions

Inconvénients
  • Activité qui nécessite de la préparation et une logistique conséquente
  • Prévoir une durée d’une journée minimum.
  • Budget qui peut être plus conséquent en fonction de la forme adoptée (1 ou 2 jours, festivités ou non)

Ce que le forum ouvert permet
  • Faire se rencontrer les personnes désireuses de s'impliquer dans la transformation de leur territoire
  • Créer des groupes affinitaires prêts à travailler ensemble dans leur ville, village, quartier
  • Impulser une dynamique et favoriser l'émergence de projets écologiques et sociaux
  • Identifier des projets existants et leur donner de la visibilité via la plateforme Colibris.

Que faut-il prévoir en amont ?

Pour bien préparer un tel évènement, des étapes-clés sont indispensables à sa réussite. Dans cette première partie, vous retrouverez nos conseils pour mobiliser et communiquer sur la campagne “Le chant des Colibris, l’appel du monde de demain” avec votre réseau, pour mettre en place un groupe de pilotage du forum ouvert, pour savoir qui fait quoi et quand, et pour déterminer le budget de ce type d'événement.

Quel format pour mon événement ?

Le but est bien de relier celles et ceux qui souhaitent participer à la transformation écologique et humaine de la société.

Un jour ou deux : cela dépend du lieu que vous trouverez (et de son coût) mais aussi du nombre que vous êtes pour l’organisation.

Si vous ajoutez une partie festivités, elle permettra la rencontre, l'échange, le partage entre les personnes déjà impliquées localement et les nouvelles.

Former le groupe de pilotage à partir du groupe organisateur

Le comité organisateur est l'ensemble des personnes les plus motivées et disponibles, représentatives des réseaux locaux et/ou des antennes locales des réseaux nationaux. Il regroupe des acteurs·trices de la société civile (associations, citoyens, étudiants, artistes, ...), des élus et des entrepreneurs.
Le groupe de pilotage est l'ensemble des personnes qui assurent la bonne tenue et le bon fonctionnement du forum ouvert. Il sera formé lors de la deuxième réunion à partir du comité organisateur. Il est composé d'un·e facilitateur·trice, d'un ancrage, d'un·e hôte·sse, d'un·e coordinateur·trice logistique, administratif et festivités.
Les responsabilités et tâches liées à ces rôles sont détaillées dans la partie suivante 'Qui doit Faire quoi ? Et quand ?'
Attention ! Une personne ne peut tenir qu'un seul rôle

Qui fait quoi ? Et quand ?

Le facilitateur·trice
Formé·e à la technique du FO, il·elle connaît et maîtrise cette technique d'animation.
Il ou elle :
  • en explique l'approche au comité organisateur et définit avec lui le thème du FO,
  • précise les besoins logistiques et humains relatifs au bon déroulement du FO,
  • anime l'ouverture du FO et toutes les séances plénières : il ou elle est le·la garant·e de la démarche et veille au respect de l’approche propre au FO,
  • gère la place du marché, et s'assure de la bonne mise en route des ateliers et de la salle des nouvelles, de l'édition des rapports d'activité au mur du grand journal et de la production des plans d'actions des ateliers.

Avec le comité d'organisation et l'hôte·sse, il·elle fait la revue des suivis du FO et s'assure de la transmission à tous les participants des rapports de discussion et des plans d'actions.
L’ancrage
Rompu·e également aux techniques d'un FO, il ou elle :
  • assiste le·la facilitateur·trice durant l'événement sur la partie animation et sur un recentrage éventuel,
  • veille au bon fonctionnement des ateliers.
Son nombre peut être porté à 2 ou 3 en cas de FO important.

L’hôte·sse
Au sein du groupe de pilotage, il ou elle est le·la représentant·e du comité d'organisation, le ·la représentant·e de toutes les parties locales engagées. Il ou elle confirme les objectifs de l'événement programmé.
Il ou elle :
  • est animé·e d'un esprit d'ouverture permanent,
  • accueille les participant·es,
  • participe aux discussions du groupe sans animer ni diriger, et circule d'un atelier à l'autre.

Après l'événement il ou elle est le·la garant·e de la bonne restitution à l'ensemble des participants des différents rapports de discussion et des plans d'actions, et les suivra dans le temps avec le Comité organisateur.
Le ou la coordinateur·trice logistique
Il ou elle :
  • a une bonne connaissance des lieux localement, est méthodique et rigoureux.se,
  • prépare et coordonne toute la logistique des espaces du FO (salle plénière, ateliers, chaises, tables, ordinateur, éclairage, sonorisation),
  • omniprésent.e durant l'événement, il ou elle veille au bon déroulement du FO et en régit les aléas,
  • a la responsabilité de la salle des nouvelles (ordinateurs).
  • à la fin, s'assure de la bonne restitution des lieux et du matériel.

Le coordinateur·trice administratif·ive
Rigoureux·se et convivial·e, il ou elle :
  • est en liaison avec l'ensemble du réseau local et coordonne les inscriptions, l'hébergement et la nourriture des participants
  • établit les budgets et gère la trésorerie de l'événement.

Le coordinateur·trice festivités
Dans le cas de l'organisation d'une partie “festive” liée au FO, il convient d'y affecter un·e coordinateur·trice spécifique ayant une expérience de ce type d'événement.
Il ou elle :
  • est en charge de la programmation et du choix du plateau artistique,
  • assure l'organisation matérielle sur place et sa gestion,
  • est responsable du bon déroulement de la manifestation.

Les espaces

Cinq types d’espaces sont nécessaires à l’organisation du forum ouvert :
  • 1. le grand cercle pour les séances plénières où se retrouvent tous les participant.e.s,
  • 2. les petits cercles pour les séances en ateliers,
  • 3. la place du marché,
  • 4. le grand journal,
  • 5. la salle des nouvelles (ordinateurs)

N'oubliez pas un espace convivial « thé-café-collation » ouvert en continu.

Pour faciliter l’organisation générale, penser à la restauration, le transport, voire l’hébergement des participant·e·s.

Le repas du midi et les pauses au cours de la journée sont des moments privilégiés de convivialité au cours desquels les discussions se poursuivent et les bonnes idées continuent d’affluer (et les cerveaux de chauffer !). La venue et le déplacement des personnes peuvent être coordonnés : navettes, covoiturage, etc.

Comment se déroule l’évènement ?

La clé du forum ouvert repose sur quatre principes et une loi :
  • La loi de la mobilité ou « loi des deux pieds » : si, pendant la réunion, des personnes estiment qu’elles n’apprennent rien ou n’apportent rien aux échanges, elles sont libres de faire usage de leurs pieds pour se rendre dans un endroit plus productif ou plus intéressant à leurs yeux.
  • Les personnes présentes sont les bonnes personnes . Aucun·e participant·e ne doit se sentir inutile, chacun a des choses à apporter au débat.
  • Ça commence quand ça commence. Aucun horaire strict n’est défini par les organisateurs au cours du forum ouvert, ce sont les participant·e·s eux-mêmes qui décident de commencer les débats lorsqu’ils ou elles le souhaitent et on considère que quel que soit le moment, c’est le bon moment.
  • Quand c’est fini, c’est fini. À l’inverse, les organisateurs·trices s’engagent à respecter l’horaire de fin prévu.
  • Ce qui arrive est ce qui devait arriver . Les organisateurs·trices n’interviennent au cours d’aucun débat et laissent librement les participant·e·s aller vers les directions qu’ils ou elles souhaitent donner au forum ouvert.

Phase d’émergence : séance plénière et place du marché

  • L'hôte·sse accueille le forum ouvert et présente la question principale autour de laquelle s'articule celui-ci.
  • Le·la facilitateur·trice explique aux participant·e·s le fonctionnement de cette animation et en rappelle les principes et les règles
  • Tou·te·s les participant·e·s se regroupent en session plénière (réuni.e.s en grand cercle). Au cours de cette première session, ce sont les participant·e·s qui vont définir eux-mêmes l’ordre du jour autour du thème défini par les organisateurs·trices. En effet, il n’y a pas d’ordre du jour pré-établi.
  • Chaque participant·e qui souhaite inscrire un sujet sur la place du marché se rend au milieu du cercle où sont disposés papier et stylos, il ou elle formule sa proposition de sujet en quelques mots et l’explique ensuite à tout le groupe pour enfin aller l’afficher au mur.
  • Le nombre de proposition dépend du nombre de participant·e·s. Le ou la facilitateur·trice peut demander à regrouper des sujets s’ils lui semblent similaires. Les proposant·e·s sont libres d’accepter ou non ce regroupement.
  • Le·la facilitateur·trice organise en plusieurs sessions, et dans différents lieux, la tenue des ateliers. Tou·te·s les participant·e·s se lèvent pour prendre connaissance des thématiques, lieux et horaires des ateliers.

Sessions en ateliers de travail

  • Les ateliers sont répartis dans les différents lieux de l'événement.
  • Un petit groupe se forme (ou pas) autour de l’initiateur·trice de l'atelier, il peut alors débuter.
  • Un·e rapporteur·teuse note ce qu'il·elle se dit sur un paperboard. A la fin de la session d'ateliers, ce·tte même rapporteur·teuse rejoindra la “Salle des nouvelles”
pour taper le compte-rendu des discussions.

Salle des nouvelles et restitution des comptes-rendus en session plénière “le grand journal”

La salle des nouvelles est un espace où sont installés des ordinateurs et imprimantes afin de permettre aux groupes de travail de retranscrire eux-mêmes sous forme de comptes-rendus leurs propositions (synthèse des points principaux) qui seront ensuite imprimées.
Au minimum deux personnes du comité organisationnel sont là pour encadrer et aider les rapporteurs·teuse. En arrivant dans la "Salle des nouvelles", une clé USB est attribuée à chaque rapporteur·teuse sur laquelle il·elle trouve le document vierge près à être rempli.

Un·e membre de l'équipe organisationnelle centralise les rapports sur son ordinateur et se charge de l’impression. L’ensemble des rapports est affiché dans l’espace du “Grand Journal” pour que tou·te·s les participant·e·s puissent en prendre connaissance.

Phase de convergence : session plénière et ateliers

Au cours de la même journée et d’une seconde journée, il peut être intéressant d’élaborer des plans d’actions à partir du contenu des ateliers.
Les participant·e·s sont amené·e·s à choisir les 3 sujets qui leur semblent les plus importants. Pour cela ils ou elles disposent de 3 gommettes à apposer sur les 3 rapports retenant le plus leur attention.
Des ateliers pour élaborer un plan d’action sont organisés. Le nombre de ces nouveaux ateliers dépendra du temps consacré à ce moment.
Comme pour la phase d’émergence, un·e rapporteur·teuse sera nommé·e pour chaque atelier. Il ou elle aura en charge de saisir, dans la salle des nouvelles, un compte rendu de ce plan d’action.
Session plénière de clôture Lors de cette session plénière le ou la facilitateur·trice présente les plans d’action produits lors de ce forum ouvert.
Un cercle de clôture permet à chaque participant·e de s’exprimer sur son ressenti de la journée et sur les propositions qui ont émergé.

Et la suite ?

Pour ne pas perdre la dynamique à la fin du forum ouvert, il est important que le suivi des plans d'actions soit systématique, régulier et ancré dans l'action.
Dans un premier temps, tous les rapports devront être transmis à l’ensemble des participant·e·s.
L'initiateur·trice d'atelier devra s'engager à être le moteur de son groupe. Il faudra ensuite trouver une organisation de manière à ce que le projet avance.
Matériel nécessaire L'organisation d'un forum ouvert implique des besoins logistiques et matériels spécifiques à bien prendre en compte pour que l'animation soit la plus fluide possible. La taille de la salle principale doit être suffisamment grande pour pouvoir accueillir les différents espaces de rassemblement (voir le schéma ci-dessous) et au centre, un cercle de chaises disposées en rond ou ovale. Pour faciliter la mobilité, il faut compter 2,5 m² à 3m² par personne. Le lieu doit également offrir des espaces annexes et propices à l'accueil des différents ateliers.

Les autres besoins logistiques et matériels sont fixés en fonction du nombre de participant.e.s.
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https://carteascenseuronline.fr/presentation-de-la-societe-kone/
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Mouvement Colibri, Magalie Dréano
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique https://www.colibris-lemouvement.org/sites/default/files/content/forumouvert_fiche_pratique_19052017_1.pdf

Le frigo : se délester sans délaisser

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Permet de mettre de coté des sujets en s'assurant de les traiter plus tard
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Objectif
  • Autre
Type d'outil
  • Autres
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • variable
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Le frigo consiste simplement à formaliser un espace "frigo" dans lequel on notera au fur et à mesure tous les sujets, questions ou idées s'étant manifestées à un moment inadapté pour les traiter.

Cela permet de signifier, en tant qu'animateurice, qu'un sujet n'a pas sa place au moment où il est amené mais sans remettre en cause sa pertinence. Ainsi, on inscrit dans le frigo des éléments, mais on s'engage alors à les traiter avant de se quitter et ce de différentes manières :
  • en dédiant une séquence spécifique pour aboutir les sujets rapides
  • en s'accordant sur la manière de traiter ce sujet plus tard
  • en les rayant si finalement ce sujet a été traité naturellement entre l emoment où il s'est manifesté et le moment où le frigo est vidé.
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Romain Lalande
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Le grand BINGO

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Permet à un groupe de mieux se connaître, de manière ludique et dynamique
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Créer du lien
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
  • Participants volatiles
Durée
  • moins de 10 min
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Distribuer une fiche BINGO à chaque personne, chacun doit alors compléter la grille en allant à la rencontre des autres et en trouvant des personnes correspondant aux caractéristiques indiquées dans chaque case ("a déjà eu un chat" "est venu en vélo", etc).
Pour gagner, il faut être le premier à remplir une ligne ou une colonne, et crier BINGOOOOOOO !
Ci-dessous un modèle en SVG (pdf imprimable un peu plus loin).
Les cases du bingo peuvent être modifiées en fonction des sujets et des personnes composant le groupe.
BINGO_interconnaissance.svg (37.0kB)
Variantes et bonifications en plein air, dans la rue Possibilité de spécifier que chaque ligne ou colonne ne doit pas contenir deux fois le même nom.
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Romain Lalande
État de la ressource Diffusable
Fichier : LeGrandBingo_fichierressource_bingo-interconnaissance.pdf Télécharger
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Le jeu de la complexité

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Ce jeu permet de faire vivre aux participants la dynamique d’un système vivant.
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) - les personnes debout circulent en silence, ressentez vos pieds, vous observez tout le monde

au TOP tout le monde s’arrête

- repérer et choisir discrètement et en silence 2 autres personnes

au TOP vous irez vous placer à égale distance des deux personnes choisies

- laisser le système bouger pendant 1 mn, si çà s’éparpille trop demander à se resserrer

quand ça s’est stabilisé, prendre 1 personne, lui dire de bouger et chaque personne bouge tout en étant à égale distance des 2 autres choisies

Débrieff sur un système complexe qui bouge.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter à égale distance ne veut pas dire spécialement au milieu, bien faire l'exercice en silence, le faire dans un grand espace
Variantes et bonifications en plein air, dans la rue Il est possible d'utiliser cette animation sur un mode simplifié dans un amphithéatre en donnant les consigne suivante :
  • chacun.e choisit dans sa tête deux personnes présentes
  • on demande à une personne de se lever
  • chaque personne ayant choisit quelqu'un debout doit désormais se lever à son tour
  • une fois tout le monde debout ou presque, même consigne en s'asseyant
Matériel nécessaire rien
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions David King-Ruel et Jonathan Jubinville (CC-BY-SA Matière brute 2015)
État de la ressource Diffusable
Mots clés de complément Complexité expérientiel système
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil

Le jeu de la main

LeJeuDeLaMain_img_0493_vignette_1000_1000.jpeg
Objectif
  • Evaluer et apprendre ensemble
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Déroulé détaillé Objectif :
Permettre aux participant·e·s de s’exprimer sur le temps vécu et d’en faire une évaluation à chaud complète

Description :
Chaque participant·e dessine les contours de sa main sur une feuille. Il ou elle remplit ensuite sa main en respectant les consignes suivantes :
  • sur le pouce, écrire ce que l’on félicite (« pouce en l’air »)
  • sur l’index, écrire ce que l’on pointe du doigt, ce que l’on interroge
  • sur le majeur, écrire ce qui n’a pas plus, ce que l’on jette
  • sur l’annulaire, écrire ce que l’on garde précieusement
  • sur le petit doigt, écrire ce que l’on propose (« mon petit doigt m’a dit »)

Selon le temps dont vous disposez, vous pouvez organiser une restitution à l’oral ou vous contenter de ramasser les feuilles.
Variantes et bonifications (notamment à distance)
  • Si le temps est restreint, ce bilan peut également se faire à l'oral sans avoir à le dessiner

A distance, on peut proposer aux participant·e·s, en fonction de leur profil :
  • de dessiner sur une feuille puis de la montrer à la webcam
  • de dessiner sur un outil collaboratif comme Miro
Matériel nécessaire une feuille de papier par participant·e et des stylos
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Louise Didier
État de la ressource Diffusable

Le jugement majoritaire comme mode de consultation ou de décision

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Permet de faire un choix collectif en prenant en compte tous les choix possibles
Objectif
  • Informer et consulter
  • Décider ensemble et s'aligner
Type d'outil
  • Processus de gouvernance
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • 30 à 60 min
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Résumé du déroulé (500 caractères) Le jugement majoritaire est un mode de prise de décision qui permet d'effectuer le meilleur choix... plutôt que le moins pire ! On peut aussi l'utiliser comme mode de consultation pour avoir une vision large des opinions des membres du collectif avant de prendre une décision (comme écoute du centre dans une décision par consentement par exemple).
Déroulé détaillé Le principe est simple : il s'agit de demander aux personnes de se positionner sur l'ensemble des choix possibles, en leur demandant comment ils·elles jugent cette possibilité sur une échelle graduée de "oulala c'est la cata" à "ce serait trop tip-top". Une fois tous les votes effectués, il suffit de comptabiliser la somme des positionnements des participant·e·s et de décider en fonction de ses propres critères définis à l'avance (exclure tou·te·s ceux·celles ayant au moins un avis trop négatif, prendre celui·celle qui recueille les avis le plus positif,...).

C'est un mode de prise de décision qui se marie très bien avec des habitudes de décisions par consentement, dans des situations où il faut choisir entre plusieurs propositions.

Ainsi le jugement majoritaire permet d'éliminer les propositions rencontrant les limites de certains et de conserver celles qui recueillent le plus d'avis positifs, indépendamment du nombre de votes pour l'un ou l'autre des choix possibles. Cela évite notamment la fameuse "tyrannie de la majorité" au profit d'un consentement autour du meilleur choix pour le groupe.

Ressources :


image 20180919_095255.jpg (1.3MB)
Le jugement majoritaire - par les écolos-humanistes
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Il y a dans de nombreux cas une égalité de mention majoritaire, qui nécessite un départage des égalités, dont l'explication n'est pas hyper intuitive. Le dépouillage par l'application en ligne permet de calculer le classement des propositions automatiquement.
Points d'attention Le départage des égalités sur l'application https://pollen.cl/ ne permet pas de voir les options ex-aequos. Elles sont classées l'une après l'autre selon un critère non identifié à ce jour.
Matériel nécessaire Une connexion internet
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Romain Lalande (contenu en CC 0), Les écolohumanistes (visuel en CC BY SA)
État de la ressource Diffusable

Le meme generator

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Ice breaker en visio pour les geeks ou les férus de réseaux sociaux
LeMemeGenerator_meme.jpeg
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) L'idée est de proposer à chacun la création d'un meme (image ou gif animé plutôt explicite et drôle associé à des commentaires), via un générateur de memes simple à utiliser, et ensuite de le présenter à l'ensemble des participants, chacun son tour.
Déroulé détaillé Cet ice breaker est principalement dédié àune réunion en visio, via des ordinateurs (ça ne marche pas très bien via téléphone).
Le facilitateur envoie à chaque participant le lien du générateur de meme (ex: https://imgflip.com/memetemplates ).
Chacun a entre 5 et 10 minutes pour créer son meme (via les templates proposés ou via ses propres images).
Une fois son meme terminé et généré, chaque participant peut:
  • le sauver sur son ordinateur et l'envoyer au facilitateur. Celui-ci affiche le meme de chacun via un partage d'écran, à tour de rôle (on peut potentiellement essayer de deviner qui l'a créé)
  • le sauver sur son ordinateur ou bien garder la page du générateur ouverte et le montrer quand ça sera son tour, via un partage d'écran (chacun prend la main à son tour)

Le résultat est souvent "trollesque", ironique, mais pas que, et peut très bien résumer la situation du moment de chacun.
Il invite également à une certaine part d'inventivité et à un peu d'humour (souvent), ce qui peut-être, en fonction du contexte, assez intéressant.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Afin d'éviter de perdre du temps, je conseille d'opter pour l'option d'un seul présentateur qui partage son écran et présente les memes de chacun (une fois les avoir récupérés).

Cet ice breaker s'adresse avant tout à des personnes qui sont à l'aise avec l'usage d'un ordinateur et du web.
Points d'attention Définition d'un meme d'après le journaldunet.fr: le mème répond à un certain nombre de codes spécifiques, avec l'utilisation d'une image explicite et souvent drôle, associée à un mot ou un groupe de mots à police large et blanche. Le ton d'un meme est généralement humoristique, cynique ou ironique, et le message transmis souvent désabusé. Le meme existe sous de nombreuses formes, et possède l'avantage d'être rapide à lire et à comprendre, drôle, gratuit à mettre en place, et de marquer efficacement et durablement les esprits.

Un meme répondant à un certain nombre de codes, c'est la raison pour laquelle cet ice breaker s'adresse principalement à des geeks ou bien des férus de réseaux sociaux (qui ont l'habitudes de voir ce type d'image).

Il est particulièrement adapté à un public jeune, dans un contexte d'association d'ados par exemple ou de start-up.
Matériel nécessaire Un ordinateur par participant.
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: Les "meme generator" semblent être essentiellement des freewares en ligne.
Licence d'utilisation la ressource Licence non-libre
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Stéphane Ruffin
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Le Rêve

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Rêver le projet/la réunion/le collectif... idéal
Objectif
  • Réfléchir ensemble et débloquer une situation
  • (co)-produire
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • 30 à 60 min
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Résumé du déroulé (500 caractères) Méthode de rêve pour mobiliser et partager une vision idéale d'un projet, d'un collectif, d'une rencontre...
Basée sur le souvenir du futur et la partie "Rêve" du rêve du Dragon
Déroulé détaillé Le rêve (environ 40 min):

Le rêve individuel : 5 min
- L'animateur.ice propose à chaque participant.e de fermer les yeux et de s'imaginer dans le futur (période à définir ensemble) par exemple à la fin de notre 3ème regroupement collectif, dans 1 an... Le projet, le collectif, le regroupement a été un succès, ils sont heureux et se concentre sur leurs ressentis et ce qui a fait qu'il.s/elle.s sont pleinement satisfait.es.

Le rêve collectif :20 à 30 min
- L'animateur.ice propose un tour de parole ou chacun.e peut successivement proposer un élément de son rêve. Si la personne n'a pas/plus d'idée elle peut passer son tour.
Réaliser autant de tour que de nouveaux éléments à ajouter au rêve.
L'animateur.ice prend en note les éléments du rêve.

Vivre le rêve : 5 min
- L'animateur.ice et un participant.e ou co-animateur.ice propose de se projeter dans le futur lors d'un moment collectif (à la fin du 3ème regroupement, lors d'une réunion collective dans un an...) et raconte au présent tout ce qui s'est bien passé.

La concrétisation du rêve :

Priorisation individuelle : 5 min
- L'animateur.ice propose à chaque participant.e de choisir les 3 éléments du rêve les plus important pour lui/elle en les notant sur 3 posti-it (1 pos-it = 1 idée)

Mise en commun: 10 à 20 min
- Les participant.es mettent en commun leurs idées, regroupent les idées similaires pour avoir une vision d'ensemble du plan d'actions.

Concrétisation : 30 à 60 minutes
Méthode au choix pour commencer à mettre en oeuvre les actions, réaliser une première itération : world café, forum ouvert...
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Méthode du souvenir du futur :
https://www.metacartes.cc/faire-ensemble/recettes/souvenir-du-futur/
Matériel nécessaire - paper board
- post-it
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Laure Beyler inspirée d'une animation de Nathalie Sintes
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Le soleil brille sur ... / Tous ceux qui

Objectif
  • Réguler l'énergie
  • Créer du lien
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • variable
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Déroulé détaillé On dispose des chaises en cercle : une chaise de moins que de participant·e·s.
Une personne au centre énonce une affirmation "Le soleil brille sur ... celles et ceux qui sont de bonne humeur" : toutes et ceux qui sont de bonne humeur se lèvent et doivent trouver une autre chaise que celles sur laquelle ils étaient assis·e·s. La personne qui n'arrive pas à se rasseoir va au centre et invente une nouvelle phrase pour faire se lever les participant·e·s.
C'est l'occasion de visualiser des choses sur les participant·e·s sans obligation de s'exprimer sur le détail.
On peut axer l'animation sur des questions très pros ou très en lien avec le sujet des animations qui suivront, ou inventer aussi des questions plus piquantes pour apprendre des choses sur ses collègues ;-)

Une attention particulière est à porter aux personnes fragiles : ça peut bousculer physiquement !
Matériel nécessaire des chaises
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Louise Didier
État de la ressource Diffusable

Les 12 travaux de l'implication et la méthode REPI

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Comprendre les niveaux d'implication et savoir comment la faciliter
REPI_schma_de_base.jpg 12travaux_complet.png
Objectif
  • Evaluer et apprendre ensemble
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Résumé du déroulé (500 caractères) Cette méthode se base sur la méthode REPI de Jean-Michel Cornu http://cornu.viabloga.com/news/les-activites-pour-faire-vivre-votre-communaute-en-reseau

Idéal dans un contexte de formation elle permet également à un groupe d'analyser ses pratiques en terme de facilitation de l'implication.

5 grandes étapes :
- Dessiner le schéma des 12 travaux de l'implication
- Faire réfléchir individuellement à la question "Que faites-vous pour favoriser l'implication au sein de votre groupe/équipe/projet/réseau ?"
- Mettre en commun les actions en les plaçant à la bonne place sur le schéma
- Expliquer le détail des 12 "travaux"
- Analyser collectivement les actions à développer ou mettre en place
Déroulé détaillé En amont :
Faire le dessin sur un tableau blanc "les 12 travaux de l'implication" avec : le soleil avec 3 rayons, les 4 marches avec des bonhommes et les bulles de pensées des bonhommes, les flèches aller-retour + 12 points rouges (1 dans le soleil, 3 rayons de soleil, 4 marches, 1 pensée, 1 flèche descente, 1 flèche montée) (voir photos)

Partie 1: Réflexion individuelle environ 5 min
Expliquez la consigne :
- Plusieurs post-it par personne
- Une idée par post-it
- Répondez à la question : "Que faites-vous pour favoriser l'implication au sein de votre groupe/équipe/projet/réseau ?"
ou dans le cadre d'une formation d'animateurIce type Animacoop "Que pouvez-vous faire en tant qu'animateur.ice d'un projet collectif pour favoriser l'implication au sein de votre groupe/équipe/projet/réseau ?"

Partie 2: mise en commun, environ 15 à 20 min
Expliquez la consigne :
- Chacun.e partage une idée d'un de ses post-it
- Si l'idée a déjà été évoquée, choisir une autre idéé

Au fur et à mesure l'animateur.ice récupère les post-it et les place à l'endroit pertinent du schéma (voir l'étape 3 pour comprendre le schéma)

La prise de parole peut être animée en méthode pop-corn, tour de parole, bâton de parole etc.

Partie 3 : explications du schéma, environ 15 min
- Expliquer les niveaux d'implication : escalier de l'implication.
  • proactif.ves - ceux qui proposent, impulsent : 1 à 5%
  • réactif.ves - ceux qui font et répondent aux propositions : 10 à 50%
  • observateurices / inactifs.ives - ceux qu'on ne voient pas: 50 à 90%
  • personnes hors du groupe
  • Voir la vidéo de JM Cornu pour mieux comprendre : https://youtu.be/a9O0xR-GZ6k

Compléments d'explications :
- Cette typologie correspond à une posture, un niveau d'implication dans un projet/une structure, cela ne définit pas les personnes en tant que telles. La plupart des gens sont proactifs ou actifs dans certains groupes, observateurs ou inactifs dans d'autres.
Cette posture peut évoluer et il est important de permettre cette évolution et l'oxygénation de groupe.
Le rôle d'un.e animateur.ice est de faciliter l'implication et donc la circulation sur cet escalier-là : pouvoir monter facilement (s'impliquer plus) mais aussi descendre (diminuer son implication voire sortir du groupe).

- Expliquer les ratios pour chaque niveau d'implication : dans un groupe qui fonctionne bien, ce sera plutôt le ratio haut.
> La 1ère façon de favoriser l'implication est d'augmenter la taille du groupe (si 1O% de réactifs et de proactifs, plus il y a de personnes dans un groupe plus il y a de chance d'avoir des pro-actifs et réactifs)
> les observateurices et inactif.ives sont difficiles à distinguer : comme ielles ne répondent pas, on peut avoir tendance à ne plus leur envoyer les infos. Cela les empêche de monter sur l'escalier.

Les travaux de l'implication

- Prendre soin des réactifs (point rouge au-dessus des réactifs) car ils peuvent être les proactifs de demain. Comment faire ? Prendre le temps de leur demander ce qui les motive/freine, ne pas rester qu'entre proactifs, faire particulièrement attention à leurs leviers de motivations et freins

- Rencontres régulières (sur la plus haute marche) = réunions, apéros, AG...

- Échanges entre les rencontres (sur la 3ème plus haute marche) = outil de discussion instantané (mattermost, rocketchat, slack), mailing list...

- Un espace de partage (sur la 2ème marche) = gare centrale permet à l'observateurice de devenir réactif.ve.
- Flux d'informations (sur la 1ère marche) = Newsletter, facebook, insta ...

- Accueillir (flèche qui monte des "hors du groupe" vers les observateurices) : vérifier qu'une personne qui souhaite entrer dans le groupe est accueillie, sait comment intégrer le groupe (e-mail de contact, rencontre, parrain, info sur le fonctionnement du groupe, formation ou tuto sur les outils...)

- Accompagner la désimplication (flèche qui descend des observateurices vers les "hors du groupe"). On n'y pense pas forcément mais cela est important pour oser entrer et riche pour les retours d'expériences. Partager clairement la possibilité de sortie et le process en fonction de son niveau d'implication (rien à faire si observateurice, information et passage de relai si actif ou réactif... informer le CA ? faire un e-mail commun, célébration de départ lors d'une réunion... + désincription aux outils d'échange, etc...)

- Raison d'être (dans le soleil) + 3 rayons :
  • co-concevoir le cadre : la charte, les productions, la gouvernance, les projets, etc.
  • rendre visible les lieux d'implication : comment je peux aider si je n'ai que 1h, 15 min, si je suis dispo uniquement ce mois-ci etc. à mettre sur la gare centrale, dans la newsletter...
  • célébrer et remercier : rendre visible le groupe à lui-même, valoriser les personnes, les compétences, les projets

- motivations et freins (dans la bulle de pensées) > seuil d'implication, favorisera l'envie de s'impliquer plus ou au contraire de s'impliquer moins

Attention à éviter l'effet contagion, c'est-à-dire quand une personne ose sortir et que tout le monde en profite pour la suivre. C'est qu'il y avait un problème en amont. Important de prendre soin du groupe tout au long du projet et de favoriser une circulation saine des gens au fur et à mesure.

Idem quand quelqu'un a rué dans les brancards et qu'une petite révolution arrive sans prévenir : important de prendre soin tout au long du projet pour prévenir et éviter la goutte d'eau qui fait déborder le vase.

Partie 3 : Analyse pour son groupe, environ 10 à 20 min

Important de s'assurer que l'ensemble des 12 travaux soit réalisé, pas forcément par l'animateur.ice ;-)

Posez la question :
- Pour votre groupe, quels travaux peuvent être conservés ?
- Pour votre groupe, quels travaux peuvent être consolidés ?
- Pour votre groupe, quels travaux peuvent être mis en place ?



image 74implication12travaux1024x1024.png (0.3MB)
Les 12 travaux de l'implication en une infographie

image 74implicationvignette1024x1024.png (0.3MB)
Les 12 travaux de l'implication en une vignette

L'article sur les 12 travaux de l'implication sur le site des écoloHumanistes
Matériel nécessaire Un tableau ou un tableau blanc
Des petites feuilles repositionnables
Des feutres et stylos
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: http://cornu.viabloga.com/news/les-activites-pour-faire-vivre-votre-communaute-en-reseau
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Méthode améliorée par Jeff Rochas-Parrot d'Animacoop, basée sur la méthode de Jean-Michel Cornu, dessins Florence Jaffrenou et Valentin Douarre
État de la ressource Diffusable
Mots clés de complément implication jean-michel cornu repi
Lien vers la fiche méthodologique http://

Les six chapeaux de Bono

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Traiter une problématique en l'analysant avec 6 modes de pensées bien distincts
LesSixChapeauxDeBono_chapeauxdebono.jpg
Objectif
  • Réfléchir ensemble et débloquer une situation
  • (co)-produire
  • Décider ensemble et s'aligner
  • Intelligence émotionnelle
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Partant du postulat que que nous avons tous·tes des modes de pensées différents autant qu'incomplets, Edward De Bono propose de porter (en groupe ou de façon individuel) successivement 6 chapeaux, qui correspondent chacun à un mode de pensées : positif, négatif, créatif, organisationnel, émotionnel, factuel.
Déroulé détaillé Présentation générale
Afin de favoriser l'implication de chacun·e et l'émergence de nouvelles idées au sein d'un groupe, le psychologue spécialiste des sciences cognitives Edward de Bono a développé en 1987 la méthode dite des "6 chapeaux". Partant du postulat que la recherche de solutions repose sur six angles bien distincts, celle-ci invite chaque membre du groupe à explorer, lors d'une réunion, six modes de pensée spécifique, symbolisés par six chapeaux de couleurs différentes.

Face à une situation, un problème, chacun·e est traversé·e par un flot de pensées de toutes sortes : positives, négatives, émotionnelles, informationnelles, logiques… Arrivées en vrac et à dose différente pour chaque personne, ces pensées sont influencées par la personnalité, l’humeur, les mécanismes de prudence, la créativité, les biais cognitifs… Ces pensées ne sont pas réellement construites et constructives. Parallèlement, elles sont toutes légitimes.
Imaginons maintenant toutes ces pensées mises en commun dans un collectif le temps d’une réunion ! En dehors du fait du manque d’efficience, ces situations peuvent générer des tensions, des stigmatisations.

La proposition de Edward de Bono est de séquencer notre pensée et de ne pas la censurer.
C’est la notion de pensée latérale, une pensée en continuité avec des étapes de validation en opposition à un système vertical qui supprime une idée non validée et ne la considère plus.

Cette méthode permet de sortir de la stigmatisation des personnes, « la créative », « le pessimiste », sortir soi même de ses certitudes, appréhender les choses différemment.Tous les apports sont considérés comme utiles, il n’y a pas d’accord à obtenir.

Déroulé
Une fois le problème posé, le groupe entier revêt tour à tour un chapeau fictif et commence à explorer de nouvelles solutions :
  • Le Chapeau blanc symbolise la neutralité. Lorsqu'elle le porte, la personne doit s'attacher à énoncer simplement les faits, en laissant de côté tout ce qui peut relever de l’interprétation
  • Le Chapeau rouge : l’émotion. La personne énonce librement ses sentiments et ses intuitions
  • Le Chapeau vert : la créativité. Elle cherche des alternatives, en essayant de considérer le problème sous un angle nouveau
  • Le Chapeau jaune : la critique positive. Elle admet ses rêves et ses idées les plus folles
  • Le Chapeau noir : la critique négative, le jugement. Elle énonce les faiblesses et les risques que comporte selon elle cette idée
  • Le Chapeau bleu : l'organisation, la canalisation des idées, le processus. Elle s'attache à prendre du recul sur le sujet énoncé

L'enchaînement des chapeaux doit être réfléchi et adapté au sujet de la réunion et au groupe.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter
  • Afin de structurer l’animation, d'en garantir le cadre et un résultat, il paraît judicieux d’attribuer les rôles d'animateur et secrétaire.
  • L’animateur·trice pourra fixer une durée d'intervention par chapeau.
  • Le cas échéant, il invite les membres à respecter le mode pensée du tour de table.
  • Il est important de sécuriser le cadre des échanges (pas de jugement, écoute active, respect de l’opinion, pas de censure...)
  • Il peut être utile d’annoncer que l’on ne cherche pas l’exhaustivité sur chaque mode de pensée mais une vision globale
  • L'objectif n'est pas de regarder vers le passé, mais bien d'envisager l'avenir
  • Selon le groupe, la problématique, certains chapeaux, il peut être nécessaire de créer un sas de quelques minutes pour quitter le mode de pensée et s’investir plus facilement sur celui d’après.
Variantes et bonifications (notamment à distance) Selon la problématique à résoudre, il est possible et pertinent de structurer différemment le passage d’un chapeau à l’autre. Des exemples ici.
Le visuel et la méthode doivent être inclus dans le dispositif de formation à distance.
Les éléments seront recueillis au sein d'un espace collaboratif type carte mentale pour que chacun·e puisse y renseigner son point de vue pour chaque chapeau.

Variante expérimentée :
Chapeau blanc complexe/sujet pas complètement défini : quand la problématique est assez large, il est possible d'utiliser la méthode du QQOQCP pour faire décrire aux participants ce dont on parle, on leur pose alors successivement les questions : Quoi, Qui, Où, Quand, Comment, Combien, Pourquoi ?

Pour le chapeau rouge des émotions, il peut être utile de passer par du dessin, par exemple : étape 1 : en individuel, je réfléchis à ce que j'ai ressenti (prise de note individuelle possible); étape 2 : interview croisée en binôme pour faire expliciter à l'autre ce qu'il a ressenti et creuser (on pose des questions, on ne porte pas de jugement, on essaie pas d'apporter des solutions); étape 3 : en individuel : je dessine ou je symbolise/schématise ce que j'ai ressenti.
Matériel nécessaire Les supports (post-it, paperboard, prise de notes sur ordinateurs) permettent de récolter les contributions voire de les organiser et réorganiser.
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Fabienne Morel, Audrey Auriault pour la variante
État de la ressource Diffusable
Fichier : LesSixChapeauxDeBono_fichierressource_chapeauxdebono2.jpg Télécharger
Préparation

Lettre à moi-même

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Se rappeller une action à faire, le charme de la carte postale en plus
Objectif
  • Evaluer et apprendre ensemble
  • Autre
Type d'outil
  • Autres
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
  • Participants volatiles
Durée
  • moins de 10 min
  • 10 à 30 min
  • variable
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Après avoir prévu une liste d'action a mener, il est interessant de demander aux participant·e·s d'un atelier de noter sur une carte postale, l'action qu'ils·elles souhaitent mener ou qu'ils·elles s'engagent à mener.

Cette carte postale sera ensuite envoyée au contributeur·trice à un temps défini pour lui rappeller son engagement, servant ainsi a ancrer un peu plus l'engagement dans le temps.
Pour plus d'engagement personnel, vous pouvez aussi proposer aux participant·e·s de s'écrire une lettre "fermée" dont ils·elles sont seul·e·s à connaître le contenu. Une fois la lettre dans l'enveloppe, ils·elles indiquent leur adresse, ferment l'enveloppe et vous la rendent.
Déroulé détaillé La consigne peut être simple, par exemple :
"•Comment je suis / me sens aujourd'hui
•Ce que j'espère avoir fait dans x mois
"
Ou
"écris la première plus petite action possible
tu vas recevoir la carte alors mets un petit mot gentil pour toi-même
"
Ou plus longue, par exemple :
"Tous changements majeurs passent par un ensemble de stratégies.
Or les stratégies collectives ne peuvent être menées à bien sans changements de pratiques et sans engagements individuels.
Le but de l’activité est de se donner des engagements réalistes et à la portée de chacun·e plutôt que de se fixer des objectifs certes intéressants mais inatteignables.
Je vous invite à vous écrire une lettre que je vous enverrai dans x mois.
Vous pouvez y écrire ce que vous souhaitez (compliments, liste d'actions...)
"
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Avoir les adresses ou les faire noter au moment de la rédaction des cartes.

Le mieux est de faire écrire l'adresse de chaque enveloppe par une autre personne afin que l'auteur ne reconnaisse pas sa propre écriture en recevant la lettre. Ainsi cela entretient le suspens et invite plus à l'ouvrir et lire la lettre.

Selon l'âge des participants (et notamment pour les plus jeunes, qui n'ont plus l'habitude d'envoyer du courrier papier) il peut être judicieux de leur indiquer l'emplacement dans lequel doit figurer l'adresse sur une enveloppe.
Variantes et bonifications (notamment à distance)
  • un enregistrement audio ou vidéo peut être utilisé.
  • on peut détourner l'usage du format en l'utilisant comme un Souvenir du futur. Pour cela s'écrire une lettre ou écrire une lettre a un-e ami-e en racontant où on en est dans ce futur idéal.
  • si on ne peut/veut pas envoyer les cartes par la poste, on peut passer sur https://www.futureme.org . Les participant.e.s peuvent choisir une date (mais vous pouvez garder l'indication du délai approximatif dans la consigne)
Matériel nécessaire Cartes postales timbrées (ou papier et enveloppes timbrées)
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: http://www.multibao.org/#lilianricaud/travail-en-reseau/blob/master/lettre-a-moi-meme.md
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Gatien Bataille, Lilian Ricaud, Sylvain Boyer, Thomas Wolff, Marc Frèrebeau
État de la ressource Diffusable
Lien vers la fiche méthodologique http://

Livret de brises-glaces

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Choisir un brise glace en fonction de l'objectif : energie, cohésion...
Screenshot_20221005_at_181155_ICEBREAKERCOOKBOOKv2.01.pdf.png
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
  • Animation de groupe
  • Pair à pair
  • Autres
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: https://coach-agile.com/wp-content/uploads/2021/01/ICE-BREAKER-COOK-BOOK-v2.01.pdf
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Collectif Cook Book : Alexandre Quach, Auteur, Alice Barralon, Illustratrice, Olivier My et Marylin Kol relecteurices
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Livret de brises-glaces pour débats démocratiques

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Des brises-glaces proposés en fonction de la phase de facilitation
LivretDeBrisesGlacesPourDebatsDemocratiqu_imagebriseglacegironde.png
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • variable
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Résumé du déroulé (500 caractères) Les brise-glaces, c’est du sérieux Le guide antigadget pour éviter la surchauffe dans un débat démocratique.

Livret sous licence CC By-Sa (auteur : Cousinade Inter-réseaux)
Déroulé détaillé SOMMAIRE
Récit : 3
Construire une séquence de concertation : le diamant de la participation : 4
De l’utilité des brise-glaces : 4
Notre «best-of» des brise-glaces pour éviter la surchauffe en concertation : 6

Pour se découvrir, l’un et l’autre
Météo du jour : 7
Présentation croisée : 8

Pour se découvrir, dans nos diversités
Portrait collaboratif : 9
Bingo Humain : 10
Petits paquets : 11
Photolangage : 12

Pour un premier défi collectif
Ile déserte : 13
Balle rouge : 14

Pour un premier pas du dialogue de manière ludique
Débat mouvant : 15
Le bateau : 16



Variantes et bonifications (notamment à distance)
Matériel nécessaire
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Cousinade Inter-réseaux/ Département de la Gironde
État de la ressource Diffusable
Fichier : LivretDeBrisesGlacesPourDebatsDemocratiqu_fichierressource_livret-brise-glace-gironde.pdf Télécharger
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Préparation
Lien vers la fiche méthodologique https://www.gironde.fr/sites/default/files/2018-12/Livret-brise-glace.pdf

Livrets d'outils de clôtures (de temps d'animation ou de formation)

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Distinguer des clôtures centrées passé/présent/futur
LivretsRecensantDesOutilsDeCloturesDeTem_imagelivretcloture.png
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • variable
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Déroulé détaillé
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Collectif Cook Book : Alexandre Quach, Auteur, Alice Barralon, Illustratrice, Robin Béraud-Sudreau, Designer & Auteur
État de la ressource Diffusable
Fichier : LivretsRecensantDesOutilsDeCloturesDeTem_fichierressource_livret-closing-cook-book.pdf Télécharger
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique https://interpole.xyz/files/LivretsRecensantDesOutilsDeCloturesDeTem_fichierressource_livret-closing-cook-book.pdf

Lévitation du bout des doigts

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Un énergiseur pour visualiser la puissance du collectif
de82f0f4_c4c6_4117_b365_697dd2d52a88extra_large.jpg e7f44e45_1753_486d_9af1_47672b49aa2dextra_large.jpg
Objectif
  • Réguler l'énergie
  • Créer du lien
  • Intelligence émotionnelle
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Demander à une personne de s'allonger au sol, puis demander au groupe de se placer autour de la personne. En utilisant simplement leur indexe et en se donnant le top départ, leur demander de soulever délicatement (si possible) la personne et de la redéposer au sol.

Conseil : commencez par une personne peu corpulante puis augmentez la charge pour plus de sécurité. Au dela de 12 personnes faites deux groupes ou plus.
Variantes et bonifications (notamment à distance) A distance, s'équiper d'un shaman, c'est plus sûr.
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Romain
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

L’étonnant rapport d’étonnement détonant

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Visuel impactant pour repartir d'une formation avec ses prochains petits pas
LetonnantRapportDetonnementDetonant_le-rapport-détonant-d-étonnement.jpg
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Evaluer et apprendre ensemble
Type d'outil
  • Autres
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Prévoir un temps en fin de formation pour permettre aux stagiaires de renseigner la trame graphique proposée par le visuel de Magalie Legall.
Déroulé détaillé L'outil d'évaluation proposé permet de rendre visible sur un format A4 un bilan et une évaluation visuelle et impactante d'une formation ou d'un atelier.

Les stagiaires vont pouvoir noter en quelques mots sur une seule page :
  • Ce qu'ils·elles ont appris : bilan à chaud des apprentissages ;
  • Ce qu'ils·elles faisaient déjà bien : renforcement positif post formation ;
  • Ce qu'ils·elles ont aimé ;
  • Leurs pépites : avec l'effet wahou ! ;
  • Leurs prochains petits pas possibles avec la phrase "je le fais dès que je rentre" ;
  • Ce qu'ils·elles ont envie de creuser ;

Il servira au formateur·trice pour une évaluation de sa séance, aux stagiaire pour repartir avec une photo de leur formation à un instant t et de pouvoir la consulter à postériori pour réactiver leur connaissances et revoir “les promesses” qu’ils·elles se sont faites en termes de prochains petits pas possibles et au groupe s'il est partagé pour avoir une vision d'ensemble des apprentissages et des pépites découvertes par chacun.
Certain·e·s s’en emparent d’autres non, chacun son mode d’apprentissage.

Selon les modalités de la formation : présentiel ou distanciel, le visuel sera renseigné sur une feuille papier puis pris en photo et partagé sur un mur virtuel de type Padlet ou autre outil.
En cas de formation à distance, le modèle sera déposé dans un espace pour chaque participant.e afin qu'il ou elle puisse le renseigner à distance.
Le visuel doit donc être inclus dans le dispositif de formation à distance.

Ce visuel peut être source d'inspirations pour des formats personnalisés et / ou simplifiés pour les besoins de la formation ou de l'atelier.
Matériel nécessaire Papier, stylos.
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: https://unpictoparjour.fr/index.php/2017/06/14/facilitation-graphique-letonnant-rapport-detonnement-detonant/
Merci à Magalie Le Gall ( Bibliothécaire, Responsable formation et innovations pédagogique du pôle Lettres - Université Sorbonne) d'avoir partagé son visuel.
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Magalie Le Gall et Célia Gonçalves
État de la ressource En cours de rédaction
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Mais qu'est-ce que tu fais ?

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Jeu de connaissance des prénoms / brise glace / redynamisant
Objectif
  • Réguler l'énergie
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Déroulé détaillé Le groupe est placé en cercle. Une première personne commence à mimer une action. Sa voisine lui demande "mais qu'est-ce que tu fais [prénom]". La personne qui mime répond autre chose que ce qu'elle est en train de mimer. La voisine doit ainsi mimer ce qui vient d'être dit. La personne suivante dans le cercle demande "mais qu'est-ce que tu fais [prénom]". La personne qui mime répond autre chose que ce qu'elle est en train de mimer. La voisine doit ainsi mimer ce qui vient d'être dit. Et ainsi de suite pour faire tout le tour du cercle.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Nécessité d'être clair dans l'explication de la consigne. Penser à faire un exemple.
Matériel nécessaire aucun
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Inconnu
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Mandala holistique / Autoportrait

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Ré-aligner un groupe sur ses valeurs fondamentales et cartographier ses actions
Mandalaholistiqueprintemps2019.jpg
Objectif
  • Réfléchir ensemble et débloquer une situation
  • Décider ensemble et s'aligner
Type d'outil
  • Processus de gouvernance
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • plus de 120 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) En 3 phases, les participant·e·s alimentent 3 cercles concentriques :
- quelles les valeurs fondamentales de notre groupe ?
- quels sont nos grands principes d'actions ?
- quelles sont nos actions
On peut tracer des compartiments dans les cercles (camembert) pour voir quelles actions répondent à quels principe.
Déroulé détaillé Durée nécessaire : 2 à 3 heures

Avantages
  • donne une vision complète de l’organisation (des valeurs jusqu’au projets concrets)
  • nécessite peu de temps
  • les personnes repartent avec une vision partagée de leur structure

Inconvénients
  • Le résultat écrit est synthétique alors qu’il est le fruit de nombreux échanges : cette richesse vécue n’est pas évidente à transmettre aux personnes absentes (voir paragraphe ci-dessous « Après l’animation : rendre visible la photographie »)
  • Pas toujours bien adapté aux organisations complexes, dont les projets sont transversaux.

Au préalable

Au sol, représenter un rond. On peut utiliser une ficelle pour cela, car on peut en ajuster assez facilement le diamètre. Mais il est tout à fait possible de tracer un rond à la craie au sol par exemple.

Introduction

Expliquer l’exercice dans son ensemble : « on va peu à peu remplir les 3 cercles : d’abord les valeurs, puis les principes, et enfin les actions. »

Expliquer brièvement ce que recouvrent ces 3 termes :
  • Valeurs : l’éthique et la raison d’être de l’organisation. Pourquoi existons-nous ? Quels sont nos valeurs ? Quel modèle souhaitons-nous promouvoir ?
  • Principes / Attitudes : ce sont la façon dont nous mettons en œuvre nos valeurs, nos principes pour agir. On y retrouve parfois des attitudes individuelles ou collectives.
  • Actions : ce sont les projets concrets menés par notre organisation, actuels ou en préparation (ou projets passés à ré-activer). C’est la « partie visible » de l’organisation.

Énoncer des règles de facilitation du groupe:
  • exercice basé sur la diversité des points de vue donc le respect de la parole est indispensable
  • accueillir avec bienveillance les avis et positions d’autrui
  • essayer d’écouter, essayer de comprendre plutôt que convaincre
  • liberté de mouvement, ne pas hésiter à se lever, à bouger
  • plus d’autres à votre convenance !

Étape 1 : cercle « valeurs et éthique »

1.1 Réflexion individuelle

Distribuer les papiers/post-it d’une même couleur.
Les participant·e·s disposent de 10 minutes (en silence) pour se recentrer et écrire sur ces papiers ce qu’ils estiment être des éléments fondamentaux du groupe : quelle est notre raison d’être ? Quels sont les valeurs que nous défendons ?
Écrire un mot (ou à défaut une phrase courte) sur un papier (1 idée par papier)
Il n’y a pas de limite au nombre de papiers par personne.

Qu’entendons-nous par « valeurs » ? Ce sont des éléments stables, qui évoluent assez peu au cours de la vie de l’organisation/du groupe. Ce sont eux qui ont motivé l’engagement des personnes et souvent la création de la structure.

1.2 Mise en commun

Sur la base du « pop-corn », chacun·e présente ses papiers et explique en quelques mots le sens de ce qu’il/elle a écrit.
Lorsqu’une autre personne a un papier similaire ou lié, elle abonde dans le même sens ou complète en donnant une nuance.

L’animateur·trice modère les échanges, récupère les papiers au fur et à mesure qu’ils sont exprimés et les place dans le rond central « valeurs », en essayant de rassembler les papiers similaires.

Bonus « représenter les valeurs les plus partagées »
Si un regroupement comporte 5 papiers identiques, on pourra empiler 5 légos afin de donner une représentation verticale.

Lorsque tous les papiers ont été verbalisés, l’animateur·trice doit vérifier 2 choses auprès du groupe
  • 1/Les valeurs importantes pour ce groupe/organisation figurent-elles bien dans le cercle ? (Si non, il est possible d’en ajouter, avec modération)
  • 2/ Avant de passer au cercle suivant, validons ce 1er cercle : êtes-vous bien d’accord avec ces valeurs ? Y-t-il un veto sur une ou plusieurs valeurs ?

Remarque : cette étape des « valeurs » peut paraître rébarbative pour les personnes qui aiment le concret et l’action, mais elle est essentielle pour la suite de l’exercice d’une part, et surtout pour le groupe d’autre part. En effet, ces valeurs pourront servir de « grille de lecture » des actions (nos projets sont-ils bien au service de nos valeurs?). Elle sera le cadre de référence du groupe.

Remarque : il arrive que certains papiers relèvent davantage des « principes » que des « valeurs ». L’animateur·trice creuse la question avec la personne pour qu’elle précise son idée et voit avec le groupe si le papier doit rester dans le cercle « valeurs » ou si on le bascule par anticipation sur le cercle « principes ».

Étape 2 : cercle « Principes / Attitudes »

Ce cercle est souvent plus difficile à appréhender par les participant·e·s. Pour les y aider, on peut donner
un exemple : « l’éducation populaire », le « faire avec plutôt que faire-à-la-place » sont des principes généraux. Ce ne sont ni des valeurs ni des projets concrets.
Dans le cas de groupe-projet, on peut aussi exprimer ici les grands objectifs du projet ou du groupe.
Un conseil : exprimer ces principes avec des verbes à l’infinitif.

2.1 Réflexion individuelle

On distribue les papiers d’une autre couleur (que le cercle « valeurs »)
Comme pour l’étape 1, on procède en 2 étapes :
  • 1. 10 minutes de réflexion individuelle où chacun-e pose ses idées sur les papiers (1 idée par papier)
  • 2. Mise en commun et échanges

2.2 Mise en commun : organiser et segmenter

Durant la mise en commun, l’animateur·trice récupère les papiers au fur et à mesure qu’ils sont exprimés oralement par les participants et les pose dans le 2ème cercle. Elle·Il doit être alors particulièrement concentré-e pour organiser les papiers par pôles structurants. Ce travail est bien sûr flexible et évolue tout au long de cette Étape 2.
On peut utiliser des Legos pour matérialiser des segments (des parts de camembert) dans le 2eme cercle.

Remarque : le cercle « valeurs » ne doit pas être segmenté. On considère que les valeurs sont transversales et qu’elles guident autant les principes que les actions.

2.3 Validation de l’étape 2

Avant de passer à l’étape 3, on demande si les principes essentiels sont bien présents dans le cercle.
Puis on demande au groupe si la répartition de ces principes en segments semble correspondre à leur représentation. En tant qu’animatrice-teur, on doit être conscient que le groupe peut remettre en question la répartition qu’on a faite durant cette étape 2. Il est important que le groupe valide collectivement cette segmentation.

Conseil : on peut d’ores et déjà prolonger les segments sur le 3ème cercle, afin de faciliter l’étape 3.

Étape 3 : cercle « Projets / Actions »

Ce dernier cercle est plus facile à appréhender, car il s’agit de lister les projets concrets, les actions visibles.
Comme pour les étapes 1 et 2, on procède en 2 étapes : réflexion individuelle , puis mise en commun/discussions

3.1 Réflexion individuelle

On distribue les papiers d’une 3ème couleur (autre couleur que les cercles « Valeurs » et « Principes »)

3.2 Mise en commun

Durant la mise en commun, l’animateur·trice récupère les papiers au fur et à mesure qu’ils sont exprimés oralement par les participants, et les place dans le segment qui correspond le mieux : une action viendra ainsi illustrer concrètement un ou plusieurs principes/attitudes.

Conseil : on peut prévoir un segment « Divers » au cas où des actions « météores » ne trouvent pas leur place dans les segments existants.

Remarque : si il y a beaucoup d’actions « divers », 2 interprétations possibles :
  • les segments ne correspondent à la réalité de la structure et il faut les remodeler
  • la structure souffre d’un manque de cohérence entre ses actions et ses principes.

Il est possible de compléter avec des nouveaux papiers (=nouvelles actions) autant que nécessaire.

A la fin de cette 3ème étape, il est intéressant que le groupe se mette d’accord sur des intitulés aux segments « principes-action »

Remarque : si une action concerne 2 segments, on peut la mettre à cheval. Si elle concerne 3 segments ou plus, on devra l’écrire sur 3 papiers différents qu’on posera dans les 3 segments concernés. On atteint alors la limite de cette animation pour des projets complexes ou transversaux.

Pour conclure l’exercice

Ensuite, on peut faire une analyse de cette photographie avec les participant·e·s. Il faut bien expliquer aux participant·e·s que cette photographie et cette analyse sont valable aujourd’hui, et ne reflète pas forcément le passé ou le futur de la structure. Voici quelques questions pour guider cette analyse :
Comment sont réparties les actions dans les différents segments ? >> Montre sur quoi la structure se concentre en ce moment
L’un des segments est-il vide ou presque ? >> Montre qu’aucune action ne vient concrétiser ce segment (pas prioritaire, ou pas assez de moyens….)
Si on a utilisé le bonus des 3C ci-dessus, on peut aussi analyser chaque segment au regard du nombre d’action à conserver, à cesser et à créer.

Après l’animation : rendre visible le résultat

C’est un enjeu important : comment faire en sorte que les personnes absentes le jour de l’animation s’approprient le résultat obtenu.

Le minimum : une photo

On prendra en photo le résultat :
  • une photo d’ensemble
  • et une photo de chaque segment
Cela permettra de garder des traces de ce travail.
image lemini.jpg (27.0kB)


La bonne idée : rendre le résultat visible et « beau »

Sous forme de facilitation graphique
image letop.jpg (42.1kB)

Ou en traduisant sous forme d’Arbrifeste : http://www.multibao.org/#lilianricaud/travail-en-reseau/blob/master/arbrifeste.md

Sous forme numérique

Le rendu sur numérique demandera de saisir.
  • un paragraphe sur les valeurs
  • Puis un paragraphe par segment, c’est à dire qui rassemble les principes et les actions qui y sont rattachées
Variantes et bonifications (notamment à distance)

Les bonus à la fin de l’étape 3

Il est possible de compléter ce 3ème cercle avec les actions futures ou souhaitées. On pourra notamment utiliser la méthodes des 3C « Conserver – Cesser – Créer », afin de discuter des actions et les prioriser selon 3 niveaux :
  • Conserver : cette action doit être conservée ou bonifiée
  • Cesser : on doit arrêter cette action, ou la modifier en profondeur
  • Créer : cette action n’existe pas et pourtant elle serait pertinente, il faut la créer.
Afin de gagner en efficacité, on peut répartir cette analyse « 3C » en sous-groupe : 1 sous-groupe par segment, qui se charge de discuter de chaque action et de lui attribuer l’un des « C ». Un temps de restitution et débat en grand groupe est ensuite nécessaire.
Temps nécessaire pour le bonus des « 3C » : de 1h à 3h en fonction du nombre d’actions et du nombre de participants.

Quelques exemples et rendus visuels

Quelques jolis exemples "papier" et numérique sur cet article (licence non-libre) : https://www.changer-de-paradigme.fr/mandala-holistique-une-vision-claire-et-des-caps-communs/

Proposition d'amélioration

Marier les "Principes source" de Peter Koenig avec l'approche du mandala holistique :
https://www.changer-de-paradigme.fr/mandala-holistique-et-principes-sources/

Sources d'inspiration

Robina Mc Kurdy, dans son livre "Faire Ensemble : des outils participatifs pour les groupes, associations et collectifs" https://www.passerelleco.info/article.php?id_article=1778
Matériel nécessaire Legos
Feutres
Papiers de 3 couleurs différentes (papiers libres ou post-it)
Ficelle (prévoir 5m pour être tranquille)
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Nicolas Geiger
État de la ressource Diffusable
Fichier : MandalaAutoportrait_fichierressource_autoportrait-d-une-organisation.pdf Télécharger
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil

Marche empathique

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Outil d'interconnaissance, en mouvement, adaptable à distance
Objectif
  • Créer du lien
Type d'outil
  • Pair à pair
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
Durée
  • 60 à 120 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères)
  • Dans la marche empathique, deux personnes vont s’offrir un temps d’écoute, dont la durée peut varier en fonction du temps que chacun a devant soi, en divisant ce temps de parole en parties égales. Lorsqu’une personne s’exprime, l’autre l’écoute sans l’interrompre et sans porter de jugement. Comme son nom l'indique, cette pratique se fait en marchant, si possible dans un endroit beau et inspirant.
  • On découvre alors que, lorsque l’on offre à quelqu’un du temps pour penser dans un espace de qualité, il peut en résulter de grandes découvertes, des intuitions étonnantes et une belle opportunité d'accès à ce qu'on pourrait appeler de la sagesse intérieure.
Déroulé détaillé Les deux personnes s'accordent sur le temps disponible (une heure par exemple) et sur un lieu où aller marcher. Chacun dispose donc (dans ce cas) d'une demi-heure pour s'exprimer sur le sujet de son choix sans que l'autre n'intervienne. L'écoute se fait en silence. La marche se fait côte à côte. Celui qui s'exprime peut avoir préparé son intervention, ou non.

Cette pratique s'adapte très bien à distance! Le principe est que chacun marche de son côté, dans le lieu de son choix, un casque avec micro branché sur son téléphone, l'autre au bout du fil. L'idée du casque est de pouvoir marcher les mains libres, comme si l'autre était à ses côtés.
La pratique reste la même, temps de parole partagé dans le silence, chacun son tour.

Cette pratique est particulièrement adaptée pour approfondir la connaissance de l'autre, notamment avec des personnes que l'on connaît peu ou pas tant que ça.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Marcher dans un parc en compagnie d’une autre personne ne requiert pas une organisation très élaborée. Une fois les consignes données, elles sont faciles à suivre. Il suffit en fait de se taire et d’écouter pendant que quelqu’un parle, tout en portant pleinement attention à ce qui est dit et à la manière dont ça résonne en nous. La personne qui écoute est responsablede tenir le temps. Les contenus partagés sont entièrement libres.
Attention au vent dans le micro, si la pratique se fait à distance.
Variantes et bonifications (notamment à distance) Il est possible d'ajouter à chaque partie un temps d'échanges (par exemple: 25 minutes d'écoute, 10 minutes d'échanges).
La période d'échanges permet d'exprimer son ressenti par rapport à ce qui a été dit et/ou de demander des clarifications sur des sujets exprimés.
Matériel nécessaire Aucun matériel nécessaire si la pratique se fait en présentiel.
Un téléphone et un casque avec micro pour chaque personne dans le cas d'une pratique à distance.
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: Après quelques recherches, j'ai découvert que cette pratique est aussi connue sous le nom de la marche d'empathie et qu'elle fait partie des pratiques de la théorie U d'Otto Scharmer: https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_U
https://www.diffusion-focusing.org/doc/theorie-u-marche-d-empathie.pdf
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Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Stéphane Ruffin
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Mensonge ou vérité ?

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Un outil d'interconnaissance ludique sur la durée
Objectif
  • Créer du lien
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • variable
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Résumé du déroulé (500 caractères) Au début d'un temps collectif, inviter chacun.e à écrire sur une feuille :
  • son prénom
  • un mensonge sur eux-même
  • une vérité sur eux-même

Ensuite, les feuilles sont accrochées sur un mur et pendant une durée variable (une demie journée, à plusieurs jours), les participant.e.s sont invités à coller des gomettes pour indiquer sur chaque feuille ce qu'ils pense être la vérité.

Il est idéale d'écrire le prénom en gros en haut de la feuille et les mensonges/vérités sur deux colonnes, mais en précisant que la vérité doit être inscrite aléatoirement à gauche ou à droite. Il est également possible de proposer à chacun.e de dessiner son portrait ou de coler sa photo pour faciliter l'identification.

Une fois les feuilles affichées, les participants peuvent profiter de tous les temps informels pour mener l'enquête afin de tenter de devnier quelle est la vérité. Lorsqu'ils se sont décidés ils collent une gomette sur ce qu'ils pensent être vrai.

A la fin de la phase d'enquête une révélation est organisée à la manière d'un talk show : chacun.e est appellé, rappel ses deux affirmations, révèle sa vérité et en donne des détails. Les vérité sont entourées et laissées ensuite à la vue du groupe.
Variantes et bonifications (notamment à distance) Il est également possible de l'animer en direct un peu à la manière d'un débat mouvant en séparant l'espace en 2 (un côté mensonge, un côté vérité). La personne qui présente se met au milieu et énonce une affirmation, puis les participant.e.s prennent position du côté mensonge ou vérité. Le plus grand nombre gagne, puis la personne qui présente explique s'il s'agissait d'un mensonge ou d'une vérité. Un peu long mais super sympa!
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Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Romain Lalande
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Moi je dis "OUH"

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Energizer / Dynamise les liens dans le groupe
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Créer du lien
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Se mettre en cercle afin que les participants puissent tous se voir. C'est une animation qui permet de briser la glace au sein d'un groupe qui se connait (ou pas forcément). Un premier "meneur" commence à énoncer des mots à répéter, et le but est de trouver de nouvelles idées pour les répéter de façon collective et redynamiser un groupe, après une pause par exemple !
Déroulé détaillé Se mettre en cercle.
Une personne explique qu'elle va énoncer des choses qu'il faudra répéter.
L'animateur commence par "Moi je dis "ouh" !" Les participants répètent.
L'animateur répète une deuxième fois la même phrase et les participants répètent.
L'animateur continue par "Moi je dis "ouh chikiwa chikiwa chikahou" !" Les participants répètent.
L'animateur dit alors "Hein hein !" et les participants répètent.
L'animateur ajoute "OYEAH !", les participants répètent.
L'animateur finit son tour en faisant une nouvelle proposition, par ex : "Encore une fois plus fort !" Le but est d'inviter d'autres participants à faire une proposition pour répéter les phrases/mots avec des tons et des intentions différents. Dès que plus personne dans le groupe n'a l'idée d'une "voix" à donner à la phrase, alors l'animation peut s'arrêter. A vous de jouer de vos voix et de vos zigomatiques !
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Attention à bien respecter les propositions de chacun des participants. Le ridicule ne tue pas, mais la gêne bloque !
Points d'attention Le but n'est pas de bloquer des personnes et donc de faire preuve d'empathie pour que les personnes souhaitant participer puissent le faire.
Variantes et bonifications en plein air, dans la rue Cette animation peut évidemment se faire en plein air ou dans un espace public (place, rue, terrasse, etc). Encore faut-il veiller à respecter son entourage/voisinage !
Matériel nécessaire Seulement son corps et de la voix.
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: Animation BAFA pour les enfants (à la base). N'hésitez pas à vous informer !
Licence d'utilisation la ressource Autre licence libre (préciser en description)
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Aurore
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Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Monter un scénario

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Pour communiquer une idée ou un concept par la vidéo ou le spectacle vivant.
Objectif
  • (co)-produire
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • Participants volatiles
Durée
  • variable
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Déroulé détaillé Lorsqu'un groupe souhaite transmettre un concept, une idée, un outil, il est possible de passer par le montage d'un scénario. Plusieurs étapes sont indispensable.
- Que voulons nous dire? Quel sujet voulons nous aborder?
- Si j'avais un mot pour résumer?
- Quels émotions ou sentiments se dégagent du scénario?
- Existe t'il des auteurs qui ont traités le sujet?

Un scénario contient 3 étapes:
- Le début de l'histoire doit faire comprendre le thème abordé qu'on nomme le nœud de l 'action.
- Ensuite l'histoire doit monter en puissant, crescendo, jusqu'à un sommet qu'on appelle le point culminant.
- La dernière étape termine l'histoire par le dénouement.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Se documenter le plus possible.
Etre porté·e, motivé·e par le scénario
Pouvoir revisiter le scénario pour l'affiner.
Matériel nécessaire tableau blanc ou feuille, crayons, marqueurs.
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions jacky animacoop
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Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Méthode : brise-glace d'interconnaissance "jeu des clés"

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Brise-glace permettant de partager quelque chose de personnel sur soi
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
  • Participants volatiles
Durée
  • moins de 10 min
  • variable
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) - Demander à chaque participant.e de prendre son trousseau de clé.s
- Former un cercle (en sous-groupe pour les groupes de plus de 12-15 personnes sinon le brise-glace est vraiment long)
- puis demander chacun.e de se présenter, via un tour de parole ou en méthode pop-corn, en :
  • rappelant son prénom
  • décrivant son trousseau de clés (ex: voici la clé de mon appartement à Colmar, j'habite au 1er et j'ai des voisins très sympa, ce porte-clé a été fabriqué par ma fille de 5 ans pour la fête des mères, ce badge ouvre la porte du tiers-lieux où je travaille etc.)
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Inconnu.e
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Météo d'ouverture ou de clôture en s'appuyant sur un visuel

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Se positionner en début et/ou en fin de réunion
arbrebonhomme_arbeentreprise.png
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Evaluer et apprendre ensemble
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
  • Participants volatiles
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Je choisis le personnage sur le visuel qui symbolise le mieux l'état dans lequel je me trouve.
Je présente en quelques mots pourquoi j'ai choisi ce personnage.
Cela peut être utilisé en début de réunion et/ou en fin de réunion.
Déroulé détaillé Ces dessins sont de bons supports pour exprimer où on en est en début de journée, après une journée passée ensemble, ou simplement en relation avec le projet commun.
Chacun·e prend le temps d'observer l'image et de s'identifier à un personnage.
Selon le temps disponible et la configuration des lieux et du groupe, plusieurs possibilités :
  • un tour de table où chacun·e dit le personnage choisi (grâce au numéro) et explique son choix
  • une réponse écrite sur papier ou dans un formulaire (mais peut-être difficile à traiter)
  • une gomette placée sur l'image papier
Les visuels
Le bateau des humeurs :
image BteaudeshumeurspdfAvecNum.png (1.1MB)
La version originale du bateau en PDF : Bateau_des_personages_cc.pdf (0.3MB) L'arbre d'oestand :
image image_meteodouvertureoudeclotureensappuyants_arbrebonhomme_arbeentreprise_20191031165903_20191031165903.png (0.2MB)
On vous conseille les météos de jeannette paillette, -> Jeanne Halz sur LinkedIn, elle en publie une chaque lundi sur des thèmes variés ;-)

Voici 2 autres supports réalisés par "Cultiver une équipe"
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter
Points d'attention
Variantes et bonifications (notamment à distance) D'autres images peuvent servir de support, celles-ci ne sont que des exemples.
A distance il est très facile de partager le lien vers l'image ou de partager son écran.
Possible avec d'autres images (notamment photomontage moutons :
Possibles avec les signes astrologiques chinois :
D'autres versions de cet outil sur https://latelierduformateur.fr/les-arbres-a-personnages-revisites/
Matériel nécessaire Le dessin projeté ou affiché en papier
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Louise Didier, Jeff Rochas-Parrot, Mélanie Lacayrouze
État de la ressource Diffusable
Fichier : fichierressource_arbrebonhomme_arbeentreprise.png Télécharger
Préparation

Météo musicale

MeteoMusicale_meteo-musicale.jpg
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Créer du lien
  • Intelligence émotionnelle
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Création d'un patchwork musical d'humeur du collectif
Déroulé détaillé Pour introduire une journée de travail dans un groupe qui se connait, chaque participant.e choisit une musique en silence qui correspond à sa météo intérieure. Possibilité de rechercher la musique sur le smartphone ou chanter. Une fois que tout le monde a choisi sa musique, chacun.e lance sa chanson pendant 20 secondes, le/la facilitateur.ice fait le/la chef.fe d'orchestre de manière aléatoire. Les séquences de 20 secondes s'enchaînent sans réaction du groupe entre chaque musique.
Points d'attention Besoin d'une connexion internet ou chant dans la bienveillance du groupe. Eviter au maximum les temps de réaction entre chaque musique. Ne fonctionne pas pour un groupe de plus de 10 personnes, cela devient trop long.
Matériel nécessaire Cordes vocales ou confiance en soi ou smartphone
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: "Immaculata University Music Department Spring 2012 Choral Concert" by Jim, the Photographer is licensed under CC BY 2.0. To view a copy of this license, visit https://creativecommons.org/licenses/by/2.0/?ref=openverse.
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Elodie
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Mandala (Nelson) - Modèles vierges

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Permettre de s'exprimer à travers le remplissage d'un mandala
DALLE_20221110_09.23.48.png f4eaeb57_d898_4a8f_a07e_347136b358b9extra_large.jpg
Objectif
  • Créer du lien
  • Intelligence émotionnelle
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
  • Pair à pair
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Résumé du déroulé (500 caractères) Cette méthode s'appuie sur l'utilisation de Mandalas ayant différent nombre de branches en fonction des sujets que l'on souhaite aborder. Voici quelques pistes pour animer un temps avec des mandalas :
  • Distribuer un Mandala par personne
  • Les participant.e.s sont ensuite invités à remplir les branches du Mandala avec des mots ou des dessins à partir des consignes de l'animateurice ("Indiquez votre état d'esprit en arrivant dans la prmeière branche, vos passions dans la seconde branche, etc")
  • Vous pouvez demander aux participants de remplir toute les branches leur Mandala en une seule fois puis de l'afficher, ou bien de les remplir une par une à différentes étapes de la journée en les affichant à chaque fois (suite au tour météo, puis suite au tour des attentes, puis après un apport de contenus puis après le biland de la journée,...)
  • Une fois les Mandalas finalisés et affichés vous pouvez les prendre en photo, laisser un temps aux participant.e.s pour aller découvrir ceux des autres ou bien simplement partir du principe qu'ils seront consultés au bon vouloir des participant·e·s durant les pauses

Il est possible de réaliser des Mandalas collectifs en découpant une branche par participant·e et en les reconstituant ensuite.

image Mandala4.jpg (66.4kB)
image Mandala3.jpg (64.4kB)
image Mandala2.jpg (39.9kB)
image Mandala1.jpg (41.1kB)
image mandala8.jpg (0.2MB)
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Romain Lalande sur la base d'une animation de Magalie Dréano
État de la ressource Diffusable
Fichier : 220613M_mandalas_vierges.pdf Télécharger
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Objet mystère

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Favoriser l'interconnaissance à travers des objets qui caractérise chacun.e.
IMG_2341.jpg dixit_photolangage_r2_animacoop_Paris_2.jpg
Objectif
  • Créer du lien
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Résumé du déroulé (500 caractères) En amont d'un temps collectif, demander aux participant.e.s d'apporter un objet de leur choix, qui selon eux les caractérise. Il est aussi possible de conserver cette consigne secrète ce qui oblige chacun.e à choisir un objet qu'iel a dans son sac (attention celà peut générer de la frustration).

Lors de leur arrivée, demander aux participant.e.s de déposer sur une table les objets qu'iels ont ramené en explicitant ce qui sera fait de ces objets.

La mobilisation de cette table d'objets mystères peut ainsi se faire de différentes manières selon le contexte :
  • Une séquence dédiée dans la journée afin de deviner à qui appartient chaque objet
  • Une simple table à coté du café permettant à chacun.e d'avoir des prétextes de discussion afin de deviner tout au long de la journée la signification des objets déposés (vous pouvez alors prévoir des papiers avec les prénoms des personnes afin d'associer directement l'objet à la personne qui l'a amené)
  • Organiser un tour d'interconnaissance en demandant à chacun de présenter son objet
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Pensez à bien expliciter les consignes car sinon les paticipants peuvent passer la journée à se demander ce qu'ils doivent faire de ces objets mystère.
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Romain Lalande
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Pacman - brise glace

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase s'énergiser
PacmaN_pacman.jpg
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Réguler l'énergie
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Jeu pour se mettre en mouvement.
Les chaises sont dispersées de manière désordonnée dans l'espace. Chaque participant·e est assis·e sur une chaise sauf 1 : c'est Pac Man ! Il va devoir trouver une chaise vide et les autres personnes vont tenter de l'en empêcher en changeant de place pour toujours occuper la chaise "visée" par Pac Man.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter - avoir de l'espace
- Pacman avance en marchant et ne peut pas accélérer
- une fois levé de sa chaise, nous ne pouvons pas nous ré-assoir sur la même
Points d'attention S'assurer que l'ensemble des participant·es puissent jouer (mobilité)
Variantes et bonifications en plein air, dans la rue Les chaises peuvent également être disposées alignées, comme le vieux jeu Pacman
Matériel nécessaire Des chaises, autant que de participant·es
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Emeline Sebert
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Parachute brise glace

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase s'énergiser et s'harmoniser
ParachuteBriseGlace_parachute.jpg
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Créer du lien
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) De nombres jeux sont réalisables avec le parachute et s'adaptent à tous les âges.
Déroulé détaillé Chaque participant·e tient une anse du parachuet (ou deux si peu nombreux). Les joueurs utilisent la toile de parachute pour faire différentes activités. La liste est non exhaustive, mais en voici des exemples:
- faire de petites vaguelettes, puis de plus en plus grandes
- le parapluie: le parachute est au sol, on imagine la pluie qui arrive et ensemble, on va utiliser la parchute pour nous protéger et s'y glisser tous dessous
- la crêpe: lever le parachute au dessus de nos têtes et le lâcher pour qu'il redescende à plat au sol
- échanges frénétique: lever le parachute au dessus de nos têtes, l'animateur nomme une couleur du parachute, les personnes doivent passer sous la parachute pour aller trouver l'autre zone avec la même couleur. Pendant ce temps, tout le monde lâche le parachute. Les joueur·euses doivent y arriver avant que le parachute ne retombe.
- avec une balle, lui faire-faire des tours sans la faire tomber
- pop-corn: avec une balle, la lancer le plus haut possible sans la faire tomber (variante avec plusieurs balles)
- etc.
Matériel nécessaire Le parachute.
Il en existe différentes tailles et se trouvent facilement dans différents magasins de jeux, et même en ligne !
Selon les activités, il vous faudra aussi:
- une balle, ou plusieurs
- des foulards colorés
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Emeline Sebert
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Passer des usages à l'outil prioritaire

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Définir collectivement des usages et le/les outils pertinents pour y répondre
usagesoutils.jpg
Objectif
  • Réfléchir ensemble et débloquer une situation
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • 30 à 60 min
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Résumé du déroulé (500 caractères) Cette méthode d'animation "de l'usage à l'outil" se base sur la vidéo de Laurent Marseault pour les colibris "Des outils libres pour vos projets collectifs- 2 - Trucs et astuces pour une animation conviviale" https://vimeo.com/200559754
Il y présente :
- la définition des usages par la phrase "en tant que...j'ai besoin que...afin que..."
- le choix de l'outil en fonction de son efficience (coût le plus bas + efficacité la plus haute)

Cette méthode s'adapte à un groupe hétérogène venant de structures différentes (participant.e.s d'Animacoop, participant.e.s d'un atelier sur les outils numériques etc.)
Déroulé détaillé Dans le cas d'un groupe d'une même structure :
Chacun joue son propre rôle dans le contexte réel et actuel de sa structure.

Dans le cas d'un groupe venant de structures différentes :
- Proposer un jeu de rôle : les participant.e.s sont un groupe d'amis souhaitant organiser un festival de la bière (et oui je suis Alsacienne :D)
Ils ne se sont rencontrés que deux fois pour créer l'association et se répartir les rôles :
  • 1 animateur.ice du projet salarié.e
  • des bénévoles chargé.e.s de la programmation
  • des bénévoles chargé.e.s de la communication
  • des bénévoles chargé.e.s de la logistique
Pour l'instant ils n'ont comme seul outil un groupe "signal" (équivalent de whatsapp mais libre) pour organiser leurs rencontres. Aucun autre outil n'a été décidé.
Le but de ce jeu de rôle est de se mettre dans la peau d'un salarié ou d'un bénévole avec ses besoins particuliers.

Préparation :Créer des sous-groupes de 5-6 personnes maximum - 5 min
Dans le cas d'un groupe venant de structures différentes, chaque sous-groupe aura un.e animateur.ice, un ou plusieurs bénévoles chargé.e.s de la programmation, de la communication et de la logistique.
Dans le cas d'un groupe venant d'une même structure, définir un.e animateur.ice pour le déroulé de l'atelier.

Etape 1 : Définition des besoins en terme d'usages - 20 min
1- 5min Chacun répond individuellement sur un post-it (1 post-it par idée) à la phrase
" En tant que...j'ai besoin de...afin de..."
ex: “En tant que bénévole chargé de la communication j'ai besoin de récolter facilement les informations pratiques et la programmation validée afin de les communiquer au public"
2- 15 min : Demander à l'animateur.ice d'animer la mise en commun des post-it pour les regrouper par type d'usages.

Etape 3 - Associations d’outils aux différents usages exprimés - 15 min
Cette étape a pour but d'associer un ou plusieurs outils numériques ou physiques, à chaque besoin exprimé et donc usage révélé.
Dans un collectif qui n'a pas l'habitude des outils numériques, l'idéal est de réaliser cette étape un autre jour pour que les participants puissent réfléchir, se renseigner sur les différents outils existants. Une autre solution est de mettre à disposition des participant.e.s une liste de différents outils en fonction des usages les plus courants et de rester à leur disposition pour toute question.

Dans la pluspart des groupes les participant.e.s connaissent déjà plusieurs outils et proposeront naturellement ceux qu'ils maîtrisent déjà ou dont ils connaissent quelqu'un qui le maîtrise.

Etape 4 : Classement de l’outil prioritaire - 15 min
Il est nécessaire maintenant d'évaluer chaque outil en fonction :
- de son coût (en temps, en compétence, en prise en main, en argent...)
- de son efficacité pour répondre au besoin en terme d'usage
La prise en compte du moindre coût et de la meilleure efficacité rendra compte de l'outil le plus efficient à mettre en place prioritairement.
La possibilité d'ajouter une objection (et non une préférence) ou une alerte a certain.es outils peut être interessante pour vérifier qu'il n'y a pas un vrai "stop" éthique, matériel ou autre (ex: je ne veux pas installer whatsapp sur mon téléphone (raison éthique) ou j'ai un vieux téléphone et ne peux pas installer d'application dessus (raison matériel))
La différence étant que l'alerte n'empêche pas le groupe d'utiliser cet outil mais l'informe que soi-même nous ne l'utiliserons pas. L'objection en revanche, si elle n'est pas levée, nécessite de trouver un autre outil plus adapté.

Plusieurs techniques pour effectuer cette évaluation :
- Matrice : mettre en abscisse l'efficacité et en ordonnée le coût et y placer chaque outil. Cette méthode peut s'appliquer dans l'espace avec une matrice marquée au sol. Chaque participant.e représente un outil et se place dans l'espace suite à concertation avec le reste du groupe.
L'outil avec la plus forte efficacité et le plus faible coût est retenu (en haut à droite)
- Vote avec des gommettes : chaque participant.e choisit les 3 outils représentant le plus faible "coût" et les 3 outils représentant la plus forte efficacité selon elle/lui. L'outil comptabilisant le plus de gomettes est retenu.
- Vote à main levée : chaque participant.e vote pour l'outil qui pour elle/lui a le moindre coût et revote pour l'outil qui lui semble le plus efficace. L'outil comptabilisant le plus de vote est retenu
-...
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter L'e-mail et la réunion sont des outils bien maîtrisés par la pluspart des gens. Il est possible de les mettre en place d'office si n'est pas le cas, tout en ajoutant un nouvel outil, cela ne posera pas de problème.
Cette animation concerne plutôt les autres types d'outils dont la mise en place, la prise en main et les habitudes sont moins évidentes. C'est pourquoi il est important de les introduire petit à petit avec la concertation du groupe.
Variantes et bonifications en plein air, dans la rue Voir la fiche notion sur ce thème : https://interpole.xyz/?ChoisirLeBonOutil/edit
Matériel nécessaire Feuilles blanches
Post-it
Stylos
Gommettes (selon le type de vote)
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: Laurent Marseault https://vimeo.com/200559754
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Laure Beyler fortement inspirée des contenus de Laurent Marseault
État de la ressource Diffusable
Mots clés de complément Usage outil
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Perfection Game

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Une méthode de cloture permettant d'identifier les pistes d'améliorations
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) A la fin d'une séquence ou d'une journée, il s'agit de cloturer en demandant aux participants ce qu'il leur semblerait améliorable dans le temps qu'ils ont vécu.
L'intervenant.e demande à chacun.e de s'exprimer en commançant par "J'aurais mis 10/10 à ce temps / à cette journée si...".
Ainsi, on récolte un grand nombre de piste d'amélioration pour la suite et cela incite les participants à mettre des mots sur ce qui ne leur a pas convenu.
Points d'attention Cet outil est particulièrement adapté lorsque l'on dispose ensuite à nouveau d'un temps avec les participants, afin de m'ettre en oevre les pistes d'amélioration identifiées. Sinon, cela peut être un exercice difficile à vivre et plutôt pessimiste.
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Romain Lalande
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Petit Poney

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Réveil ludique pour un groupe de travail
Objectif
  • Réguler l'énergie
  • Créer du lien
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Les participants se placent en cercle. Ils doivent suivre les instructions orales de l'animateur.
Déroulé détaillé L'animateur mime un poney/cheval qui peut galoper, doucement, rapidement, sauter par dessus des obstacles, esquiver...

Le principe est d'aller doucement au début puis finir assez rapidement, afin de ne pas laisser la possibilité au groupe de suivre l'animateur.

Laisser place à l'imagination.
Points d'attention Outil à proposer à un groupe qui se connait, à un groupe fatigué, en manque d'énergie.
Variantes et bonifications en plein air, dans la rue Activité qui peut se faire très bien en plein air qu'en intérieur.
Variantes et bonifications (notamment à distance) Pas de variante.
Matériel nécessaire Aucun
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Jérémy Dojwa
État de la ressource Diffusable
Mots clés de complément Energyser
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Photocollage

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Exprimer une idée ou une expérience à partir de photos découpées puis collées.
animacoop_Paris_r2.jpg
Objectif
  • (co)-produire
  • Evaluer et apprendre ensemble
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
  • 30 à 60 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Il s'agit d'inviter à s'exprimer ou résumer une idée ou une expérience à partir de photos / d'images découpées dans des magasines ou des albums, qui sont ensuite collées surun support.

Ce travail peut-être individuel ou collectif en fonction des objectifs poursuivis, quelques exemples d'animationd e ce procédé :
  • Au retour d'un travail collectif, proposer au groupe de s'organiser pour créer un photocollage collectif afin d'en faire le récit
  • Proposer individuellement à des participants d'effectuer un photocollage pour restituer leur expérience au groupe
  • etc...
Cela permet de sortir de l'écrit et de passer par l'image / la créativité pour s'exprimer et fair ele bilan d'une expérience.
Matériel nécessaire Magazines variés, à choisir sur des thématiques adaptés (dans philo magazine, potentiellement peu d'images exploitables :s). il faut plusieurs magazines par personne.
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Romain lalande, Clément charleux
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Photolangage

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase S'exprimer en choisissant une image parmi une collection
9wux1y72mzcextra_large.jpg IMG_20221108_084907.jpg crazyjobs.png
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Réguler l'énergie
  • Créer du lien
  • Evaluer et apprendre ensemble
Type d'outil
  • Autres
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
  • 10 à 30 min
  • 30 à 60 min
  • variable
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Résumé du déroulé (500 caractères) Mode d’expression alternatif où les participant·e·s répondent à une question en choisissant une image parmi une collection.
On peut demander aux participant·e·s de représenter plusieurs choses à travers des images: un projet, l’humeur du moment, …
Afficher l'image dans l'espace, chaque personne va afficher son image pour créer un patchork, une représentation des réponses.
Déroulé détaillé - Mettre à disposition une collection variée d’images/cartes postales et choisir la question.
- Poser la question (image qui vous représente, humeur du jour, opinion sur un sujet).
- Choisir: « Choisissez 1 ou 2 images qui représentent au mieux votre réponse ».
- Échanger en groupe : Chaque participant présente au groupe son image en la posant contre son torse et donne une explication.

Si le groupe est important, présenter en 1 mot
Lorsque la personne s'est exprimée, elle a partagé avec le groupe sa réponse. Il est important d'en tenir compte pour la suite de l'animation (ex : moi j'ai choisi... parce que mon humeur c'est à l'orage, ça ne va pas du tout...)
Variantes et bonifications (notamment à distance) Pour faire un photolangage à distance :
En amont de la session, préparer un visuel contenant plusieurs images partagé avec droits de modification pour les participants.
Indiquer sur ce visuel la question ou le sujet sur lequel chacun·e peut s'exprimer et leur demander d'aller choisir une image qui répond à leur état d'esprit ou leur point de vue sur une question.
Ils peuvent par exemple se taguer sur le visuel. L'outil pourra être un slide ppt ou autre.
Par exemple pour une météo en visio :
image quelconfineestu.png (2.1MB)
(Auteur : Sébastien Kraft)
Matériel nécessaire - un jeu de cartes images (type dixit https://fr.wikipedia.org/wiki/Dixit_(jeu)), ou une collection de cartes postales, de photos, d'images aussi diverses que possibles pour avoir un large choix d'émotions/mots/humeurs...
Les Crazy Jobs d'Utilo peuvent être téléchargées et/ou modifiées https://www.utilo.org/outils/les-crazy-jobs/
- une grande table pour étaler le jeu
- assez d'espace pour circuler
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions melanie lacayrouze
État de la ressource Diffusable

Pomodoro

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Permet de produire sous forme de sprint en intervalle de 25 min
Objectif
  • Réfléchir ensemble et débloquer une situation
  • Réguler l'énergie
  • (co)-produire
  • Décider ensemble et s'aligner
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
  • Participants volatiles
Durée
  • variable
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Cette méthode se base sur l'usage d'un minuteur permettant de respecter des périodes de 25 minutes appelées pomodori. Ces différentes périodes de travail sont séparées par de courtes pauses.
1. définir un sujet, 2. travailler pendant 25 minutes, 3. Faire 5 min de pause, 4. passer au deuxième sujet ou finir le premier. Tous les quatre pomodori prendre une pause un peu plus longue (15-20 minutes).
Déroulé détaillé Il s'agit d'un outil de gestion du temps et d'efficacité en terme de production ou de réflexion.
Le principe : séquencer ses séances de travail.
Son nom vient du timer ou "tomate (pomodoro en italien, si si) qui sert à minuter la cuisson des pâtes.
Les règles sont très simples :
  • Décider du sujet à traiter
  • Travailler pendant 25 mn chrono sur un sujet
  • Faire 5 mn de pause (vous pouvez faire un tour sur le site https://www.procatinator.com/ , ou encore mieux, marcher, vous aérer...)
  • Passer à un 2e sujet ou finir le 1er pendant 25 mn
  • Tous les quatre pomodori prendre une pause un peu plus longue (15-20 minutes).

Avantages :
  • Efficacité et côté sprint
Inconvénients :
  • Pas forcement adapté pour écrire des textes difficiles...
Matériel nécessaire - Un Timer
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Audrey Auriault
État de la ressource Diffusable

Poubelle, Frigo, Téléphone, Valise

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Retour d'expérience
PoubelleFrigoTelephoneValise_dechetterie-300150.png IMG_0659.jpg
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Evaluer et apprendre ensemble
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Déroulé détaillé Un groupe a partagé une expérience commune (ensemble ou par sous-groupes) et souhaite mettre en commun les impressions de chacun sur la méthode et/ou sur le contenu.

Il y a 4 catégories à renseigner :
- Poubelle : ce qu'on ne retient pas de l'expérience
- Frigo : on garde des idées pour plus tard
- Téléphone : on en parle, on partage l'expérience
- Valise : on conserve dans notre boîte à outils

Chacun rempli individuellement un ou plusieurs post-it et le colle sur une catégorie.

Pour mettre en avant les idées fortes de chacune des catégories, les participants collent des gommettes sur les post-it préférés.
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Clémentine Colliot, Camille Belloc, Juliette Oberlé
État de la ressource En cours de rédaction
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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PowerPoint Karaoke

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Un temps d'improvisation dynamique pour rire un bon coup !
Objectif
  • Autre
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Deux participant.e.s sont invité.e.s à effectuer une présentation au reste du groupe en se basant sur un diaporama projeté.
Le problème ? Ils ne connaissent ni le sujet ni le diaporama avant de commencer leur présentation et se doivent d'improviser en découvrant les diapos au fur et à mesure !
Il est conseiller de choisir un sujet inconnu par les participant.e.s et si possible un diaporama comprenant peu de texte et beaucoup d'illustrations, de schémas et de jargon (l'idéal étant des diaos comprenant seulement un titre + une illustration).

Un modèle exemple de slide est joint à cette fiche, n'hésitez pas à en récupérer aléatoirement en ligne, par exemple sur slideshare !
Variantes et bonifications en plein air, dans la rue Il est envisageable de proposer cet exercice en donnant un diaporama qui sera ensuite présenté de manière sérieuse au groupe par l'intervenant.e. En effet ce peut être un bon moyen de favoriser l'interaction durant la présentation qui suivra en engageant le sujet via un temps ludique d'improvisation.
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Romain Lalande
État de la ressource Diffusable
Fichier : PowerpointKaraoke_fichierressource_slide-participation-et-numerique.pdf Télécharger
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Prise de décision par sollicitation d'avis

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Bon équilibre entre la tyrannie du chef et la tyrannie du groupe
Objectif
  • Décider ensemble et s'aligner
Type d'outil
  • Processus de gouvernance
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
  • Participants volatiles
Durée
  • variable
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) De l'idée à l'action :
  • N'importe qui peut prendre n'importe quelle décision mais pas n'importe comment ... : chacun·e a les moyens d'agir : temps et argent
  • Formulation de la décision proposée
  • Identification et sollicitations des personnes
    • Concernées
    • Expertes
  • Réponse / argumentation et éventuelles modifications aux objections
  • Décision et information de la décision prise
  • Réalisation grâce aux moyens d'agir
48h minimum pour dérouler toutes ces étapes
Déroulé détaillé 1. Une personne remarque un problème ou une opportunité à saisir et prend l’initiative d’entamer un processus de sollicitation d’avis, ou alerte une personne qu’elle juge mieux placée pour le faire.
2. La personne en charge de décision identifie les parties prenantes qu’elle doit consulter. Il s’agit des personnes directement impactées par la décision ou de celles disposant d’une expertise ou d’une expérience sur ce sujet (pouvant avoir déjà été confrontées à une problématique similaire).
3. L’initiateur·trice peut demander à avoir plus d’informations sur le sujet à l’étude ou commencer à sonder les avis avant de faire une proposition.
4. L’initiateur·trice fait une proposition de décision et consulte l’avis des parties prenantes. La sollicitation d’avis peut se faire via plusieurs canaux (conversations informelles, réunion, sondage en ligne, réseaux sociaux).
5. À partir de ces avis, l’initiateur·trice prend une décision.
6. Par souci de transparence, la personne doit avertir les parties prenantes de la décision finale qu’elle a prise. Celle-ci peut, par exemple, être publiée sur les plateformes de communication interne de l’organisation
Variantes et bonifications (notamment à distance) Distinguer les décisions réversibles et irréversibles
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Christophe Netillard + Ecolo Humanistes (Romain et Jeff) + Louise Didier
État de la ressource En cours de rédaction
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil

Pépitons-nous

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Favorise l'interconnaissance, permet à chacun.e de dire ce qu'il.elle sait faire
Objectif
  • Créer du lien
  • (co)-produire
  • Autre
Type d'outil
  • Animation de groupe
  • Pair à pair
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
  • 30 à 60 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Il s'agit d'une sorte de bilan de compétence collectif où chacun.e est inviter à partager ce qu'il.elle sait faire et a envie de faire avec le groupe et ou dans le cadre du projet (savoirs, savoirs-faire et savoirs-être...)
Chaque participant.e.s aura 4 cases pour se dire au groupe :
Ce qu'il faut faire pour le projet et que je sais faire
Ce qu'il faut faire pour le projet et que je ne sais pas faire
Ce qui n'est pas indispensable pour le projet mais que je sais faire
Ce que j'ai envie de vous partager, ma pépite, mon grain de folie
Déroulé détaillé L'animatrice.eur partage le paper board en 4 parties :
Dans la partie en haut à gauche, il.elle écrit : "Ce qu'il faut faire pour le projet et que je sais faire"
Dans la partie en haut à droite, il.elle écrit : "Ce qu'il faut faire pour le projet et que je ne sais pas faire"
Dans la partie en bas à gauche, il.elle écrit : "Ce qui n'est pas indispensable pour le projet mais que je sais faire"
Dans la partie en haut à droite, il.elle écrit : "Ce que j'ai envie de vous partager, ma pépite, mon grain de folie"
Puis, il.elle distribue à chacun.e au moiins 4 post-it de couleurs différentes sur lesquels il.elle demande aux participant.e.s de répondre aux 4 consignes écrites au tableau
Quand tout le monde a fini d'écrire sur les post it, chaun.e passe à son tour au tableau pour lire ses post-it et les coller dans la case correspondante.
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: Les 4 cases ont pour objectif de permettre à chacun.e,du plus confiant au plus humble, d'oser dire ce qu'il.elle a envie de partager et faire avec les autres, c'est vraiment une invitation à se dire, à oser : l'accueil de la parole est donc essentiel et que les choses soient posées dans une case ou une autre n'a pas vraiment d'importance. Ce qui n'empêche pas d'encourager les plus timides et de freiner les plus prolixes pour qu'il.elle.s laissent quand même un peu de place aux autres.
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Alice O, Coop'Osons à l'Ouest 2014
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Pépitératos ! (pépites et rateaux ou Pépites et Cailloux)

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Permettre de récolter les succès et pistes d'amélioration d'un temps collectif
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) l'animateurice invite les participant.e.s à prendre un temps individuel pour réfléchir à une pépite (quelque chose de positif à retenir du temps passé ensemble) et un rateau (quelque chose que l'on a mal vécu ou qui serait améliorable).

Ensuite, l'animateurice demande au groupe à qui souhaiterait partager des pépites et des rateaux, il sélectionne trois personnes pour chaque item, puis invite au partage en grand groupe, sans réactions.
Variantes et bonifications en plein air, dans la rue Il est possible d'inviter tout le groupe à partager chacun ses pépites et rateaux, mais cela demande plus de temps.
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Romain Lalande
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Quel est mon… préféré ?

Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Créer du lien
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Déroulé détaillé Intro – Voici un bon petit jeu d'échauffement à faire au début d'un atelier ou d'une formation.
Il permet aux gens de parler de choses qu'ils aiment – Il s'inscrit donc également dans la phase « gratitude de la spirale » sans le nommer.
Si il y a des retardataires, ils peuvent tout simplement se joindre progressivement au groupe.
Préparation – (cf. Matériel nécessaire) Vous pouvez laisser quelques cartes vierges afin que les participants puissent en inventer. Il en faut une par personne participant.
Instructions
  • Distribuez les cartes.
  • consignes :
    • « Allez à la rencontre d'une autre personne.
    • Chacun à votre tour, lisez et complétez ce qu'il y a sur votre carte.
    • Quand vous avez chacun parlé, échangez vos cartes et allez à la rencontre de quelqu'un d'autre. Cela vous permettra de partager des aspects différents de votre vie, de votre personnalité, etc. » (variante : reposez votre carte sur la table et prenez-en une autre).
  • Encourager les gens à rencontrer autant de personnes que possible. Rappeler cette instruction après quelques minutes pour garder le niveau d'énergie élevé.
  • Si c'est approprié expliquer pourquoi commencer par parler de ce que nous aimons est une bonne idée – Cela nous rappelle combien nous aimons la vie quand nous traitons des informations difficiles.
Questions – Voir matériel nécessaire
Matériel nécessaire Préparation – Imprimer les questions ci-dessous (fichier joint) et les couper en lanières. Ou encore (low tech), écrire les phrases à la main, chacune sur un papier.
N'hésitez pas à imprimer chaque phrase plusieurs fois en fonction de la taille du groupe.

Texte des différentes cartes

Je suis très fi·er·ère de… parce que…

Récemment, j'ai été très ému·e par… L'évoquer me fait sentir…

De tout temps, mon héroïne/héros est/était… parce que…

Mon film/spectacle préféré est… L'évoquer me fait sentir…

Mon repas préféré est… parce que…

Quelque chose qui m'inspire est… L'évoquer me fait sentir…

Mon livre favori est… parce que…

Ma friandise préférée est… parce que…

Mon endroit préféré sur la Terre est… L'évoquer me fait sentir…

Quelque chose de bien qui m'est arrivé récemment, c'est…

Si j'étais un arbre, je serais un… (ex : noisetier, chêne, palmier, etc.) parce que…

Ma couleur favorite est… Elle m'évoque…

Si j'étais un animal, je serais… (ex : souris, lion, cheval, etc.) parce que…

Un de mes meilleurs souvenirs de vacance est… Me le rappeler m'évoque…

Mon morceau de musique / ma chanson préféré·e est… Quand je l'écoute, je ressens…

Une des plus belles choses que j'ai vu de toute ma vie est… L'évoquer me fait sentir…

Ma boisson favorite est… L'évoquer me rappelle…

Un de mes souvenirs les plus précieux est… L'évoquer me fait sentir…

Mon jour favori de la semaine est… parce que…

Ma saison préférée est… parce que…

Mon moment préféré de la journée est… parce que…

Quelque chose que j'aime chez moi est… parce que…

Mon activité préférée est… parce que…

Mon emploi préféré serait/est/a été… parce que…

Quelque chose qui me détend est… parce que…

Un endroit qui était magique pour moi enfant est… parce que…

Une personne qui m’a aidé à croire en moi est/était… parce que…
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Sylvain Boyer sur une idée apportée par Guillaume Delporte
État de la ressource Diffusable
Fichier : QuelleEstMonPrefere_fichierressource_brise-glace-phrases-gratitude-.docx Télécharger
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Préparation
Lien vers la fiche méthodologique http://

Roue de la fortune

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Ludique et personnalisable
RoueDeLaFortune_rouefortune.png
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Réguler l'énergie
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
  • Participants volatiles
Durée
  • moins de 10 min
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Outil numérique qui permet de générer une "roue de la fortune" personnalisée. Les participant·es cliquent dessus et répondent à l'item sorti au hasard.
Déroulé détaillé
  • Créer une nouvelle roue sur wheeldecide.com ou ou en piquer une déjà faite ci-dessous
  • La proposer en visio et laisser chacun.e s'exprimer sur l'item qui sort au hasard
  • L'outil Fluky permet également de créer ce type de roue du hasard
Adapter la consigne à vos objectifs ;-)

Exemple avec des items généralistes
Exemple sur la thématique de la perfection
Variantes et bonifications (notamment à distance) Cette méthode peut être utilisée pour "casser les temps de silence" en interpellant les participants à une formation à distance en tirant leur nom au hasard via la roue.
Matériel nécessaire ordinateur connecté pour chaque participant·e
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: wheeldecide.com
Fluky Lien vers la fiche Outil sur le Living Lab du CNAM Pays de La Loire
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Gatien Bataille, Louise Didier, Célia Gonçalves
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Résolution des problèmes par la méthode de l'opposé des contraires

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Permet, par un raisonnement par l'absurde, d'améliorer une situation
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Objectif
  • Réfléchir ensemble et débloquer une situation
  • (co)-produire
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
  • 30 à 60 min
  • 60 à 120 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) L'idée est de pousser les participant·e·s à réfléchir à l'inverse de ce à quoi ils·elles souhaitent arriver...
Par exemple, si vous souhaitez "améliorer le fonctionnement de votre équipe", commencez par réfléchir à "que faire pour que l'équipe dysfonctionne encore plus". Quand vous organiserez les réponses puis prendrez l'inverse de ces propositions, vous obtiendrez plein d'excellentes idées. Et en plus c'est drôle.
Déroulé détaillé
  • Formuler l'inverse du problème que l'on cherche à résoudre en adoptant un style "scénario catastrophe"
    • ex : Comment faire pour que cette formation ne débouche sur rien ?
    • Comment faire pour que notre groupe fonctionne encore plus mal ?
    • Comment faire pour qu'il n'y ait pas de coopération dans notre équipe ?
  • Collecter les idées, même les plus folles
  • Regrouper les idées par thème (structuration de l'information)
  • Prendre les opposés de chaque idée
  • Retenir les propositions qui sont les plus faciles à mettre en œuvre / effet sur l'objet initial
Variantes et bonifications (notamment à distance) on peut diviser des grands groupes en deux trois parties, chaque groupe fait l'exercice et on retient les idées qui reviennent dans chaque groupe comme idées prioritaires puis on observe les idées "rares" pour y dénicher des pépites.
A distance prévoir un outil numérique collaboratif type carte mentale pour visualiser les contributions de chacun.
Matériel nécessaire
  • petits papiers collants de couleur
  • grandes feuilles ou tableaux pour les synthèses
  • crayons
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Laurent Marseault
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil

Singes à Gilles

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Jeu de construction en équipe, avec itération et adaptation
IMG_2833.JPG IMG_2846.JPG IMG_2843.JPG
Objectif
  • (co)-produire
Type d'outil
  • Processus de gouvernance
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
Durée
  • 60 à 120 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Déroulé détaillé Utilité pédagogique
Vivre un jeu sous contrainte où la collaboration est primordiale
Vivre les concepts-clés Agiles : itération, planification, sprint, bilan de sprint

Déroulé


Consignes & définition de "Singes à Gilles" – 5 à 10 minutes

Vous avez devant vous des 5 blocs.
Vous allez devoir construire la structure indiquée sur la carte.
Le but est de réaliser et valider le plus de cartes possibles.

Dans chaque équipe, il y a 3 personnes :
Un architecte - qui ne peut ni parler, ni faire de bruit et ne doit communiquer que par geste.
Un contrôleur - qui regarde l'architecte, interprête ses gestes et parle au bâtisseur.
Un bâtisseur - qui joue les yeux fermés/bandés, qui doit écouter le contrôleur et construire la structure.

Il peut y avoir des personnes qui observent une/plusieurs équipes.

Planification n°1 – 3 min

Chaque groupe décide du rôle de chaque personne.

Itération 1 – 7 min

Les groupes commencent à reproduire les constructions des cartes.
Faire le maximum de cartes en 7 minutes

Bilan de l’itération - 20min (parfois plus long, si besoin)

Debrief tous ensemble (dont observatrice)
  • 1. les faits - ce qui s'est passé, le résultat obtenu
  • 2. Prise de recul - comment chacun s'est senti (tour de table), qu'est-ce qui a été difficile, facile, bien ou mal passé ?
  • 3. Apprentissages et ajustements - Comment on choisit de fonctionner lors de la prochaine partie ?"

Cycle n° 2 : planification + Itération + Bilan

Reproduire la même chose + ajouter une contrainte/règle. Par exemple :
  • pas dire le mot gauche,
  • pas utiliser la main droite,
  • changer de rôle,
  • pas utiliser d'indication sur la forme des pièces,
  • pas utiliser d'indication sur les couleurs...
Selon votre objectif, il est possible d'ajouter plusieurs contraintes.

Cycle n° 3 : planification + Itération + Bilan

Reproduire la même chose + ajouter encore une ou plusieurs contraintes/règles

+ quelques minutes avant la fin de l'itération, enlever toutes les contraintes pour revenir à la règle initiale.

Bilan du jeu

Bilan collectif en groupe

Nous l'avons fait sous forme de mandala autour de la question quel enseignement j'en tire pour :
- mon organisation dans mes projets collectifs
- l'organisation de notre groupe de POP?
- mes ressentis...
Chaque personne a un pétale sur chacun des trois mandala collectifs
Les pétales sont prédécoupés et assemblés une fois remplis"
Matériel nécessaire Jeu Team3
Il existe deux versions (verte et rose)
https://www.publishing.brain-games.com/team3

Un chronomètre en ligne :
https://123timer.com/#00:07:00
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Clément Charleux, Magalie Dréano
État de la ressource En cours de rédaction
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Sujet Parking

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Eviter les digressions en cours de réunion sans créer de frustration
Objectif
  • Réguler l'énergie
  • Poser le cadre et l'intention
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
  • Participants volatiles
Durée
  • variable
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Après avoir posé le cadre et l'ordre du jour de la réunion d'autres sujets peuvent être abordé au cours des échanges. Cette technique permet des les aborder ultérieurement.
Déroulé détaillé Après avoir posé le cadre et l'ordre du jour de la réunion il est important d'informer les participants que les sujets apparaissants, alors qu'ils n'étaient pas prévus, seront traités après épuisement de l'ordre du jour. Ce seront des sujets "Parking".
L'animateur de la réunion l'inscrit sur un tableau ou le note quelque part et est garant du traitement du sujet. Ainsi la personne qui n'a pu exprimer son idée n'est pas frustrée et ne cherchera pas à faire dévier les objectifs fixés initialement.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Il est important de prévoir dans le déroulé de la réunion un temps dédié aux sujets parking, (10 mn en fin de réunion) ou de garantir un intégration du sujet à une prochaine rencontre sinon il y aura une perte de confiance dans l'animation des réunions.
Matériel nécessaire De quoi noter
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Charles Birchler et Kim Fivel
État de la ressource En cours de rédaction
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Super poulet

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Energizer
SuperPoulet_noun-chicken-1060516.png
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Réguler l'énergie
  • Créer du lien
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Tou.te.s les participant.e.s sont des oeufs (de poule). Iels se confrontent en duel par le biais du jeu chifoumi. Le.la gagnant.e devient un poulet qui à son tour va affronter un autre poulet, tandis que les perdant.e.s se postent derrière le.la gagnant.e et encouragent ce dernier en clamant "poulet" tout en battant des ailes. S'en suit différents duels de poulets. Lorsqu'il ne reste finalement que 2 poulets, une finale a lieu et le.la gagnant.e devient alors SUPER POULET.
Déroulé détaillé
  • 1ère étape: Tou.te.s les participant.e.s sont des oeufs (de poule). Iels se confrontent en duel par le biais du jeu chifoumi.
  • 2ème étape: Le.la gagnant.e devient un poulet qui à son tour va affronter un autre poulet, tandis que les perdant.e.s se postent derrière le.la gagnant.e et encouragent ce dernier en clamant "poulet" tout en battant des ailes.
  • 3ème étape: S'en suit différents duels de poulets.
  • 4ème étape: Lorsqu'il ne reste finalement que 2 poulets, une finale a lieu et le.la gagnant.e devient alors SUPER POULET.
Lieu: plein air ou intérieur
Matériel: aucun
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: Image: Chicken by Chanut is Industries from NounProject.com
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Justine Brunet & Juliette Vidal
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Sur la voie d'une gare centrale

Objectif
  • Réfléchir ensemble et débloquer une situation
  • (co)-produire
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
Durée
  • 30 à 60 min
  • 60 à 120 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Un scénario d'animation pour réfléchir aux usages d'une gare centrale, plutôt destiné à de la formation.
Déroulé détaillé Scénario Gare centrale

Un collectif émergent depuis 6 mois autour des questions de transition sur un village de 1500 habitants en milieu rural, 1 bourg centre et plusieurs hameaux un peu éloignés.

Monté en asso pour pouvoir se faire preter un local / accueillir du monde.
Uniquement bénévolat pour l'instant.

Au coeur du projet, un local prêté par la mairie en cours de transformation en café associatif pour accueillir débats, atelier théâtre, espace babyfoot et jeux. Ainsi qu'un jardin partagé (d'une des personnes du groupe), situé à 200m du local, en permaculture avec une personne du groupe accompagnatrice montagne qui propose des animations autour de la biodiversité

Une communauté d'une dizaine de copains / voisins néo-ruraux ou natifs ouverts à ces questions principalement 30-40 ans qui ont lancé la dynamique.
Un cercle de 30-40 personnes de tous ages qui s'intéressent notamment au jardin
Un cercle de 7-8 familles avec enfants jeunes qui ont commencé à fréquenter le café jeux

Tout ce beau monde est ravie du projet mais des copains de copains ont demandé à avoir accès à la programmation on n’a pas su où la trouver, des nouveaux ont voulu rejoindre le collectif et ça a été compliqué de leur expliquer le fonctionnement, de leur donner accès aux statuts ou à un protocole d’accueil, une envie émerge de penser la stratégie et le fonctionnement du collectif ; Et tout ça pour l’instant sans avoir rien documenté, tout est passé soit par l’oral soit par des mails, soit par des compte-rendus de réunions un coup sur des pads (oula a-t-on bien gardé les adresses?), un coup sur papier.
Bref il y a besoin d’une gare centrale !


Rôles : vous êtes :
> le / la leader du groupe ayant poussé la dynamique depuis le début, en reconversion, beaucoup de temps pour s'occuper du projet, envie potentielle de se salarier
> la personne propriétaire du jardin partagé, avec l'envie de respect de son bien et en meme temps que le groupe s'en saisisse et imagine des choses
> la personne accompagnatrice en montagne, passant beaucoup de temps dans l'asso sur la dimension biodiversité à titre bénévole, parfois en tension avec son activité pro
> un.e utilisateurice du jardin
> un.e utilisateurice du café jeu avec ses enfants
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Guillaume Doukhan
État de la ressource En cours de rédaction
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Tables apprenantes

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Faciliter l'écoute d'un groupe sur un sujet présenté par un exposant
Objectif
  • Informer et consulter
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • 30 à 60 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) L’écoute est un exercice exigeant, tout comme l’attention, elle s’échappe pour mille raisons. Si vous souhaitez non pas uniquement transmettre un savoir mais bien l’adapter à ce que les participants vivent ainsi qu’à leurs préoccupations et contextes (toujours spécifiques), alors les tables apprenantes peuvent vous y aider.

Pour qu’un témoignage, un partage de savoirs ou connaissances soient réellement adapté et enrichissant, (qu’ils favorisent l’action, la décision ou encore simplement l’apprentissage), cela nécessite :

  • • la position active et impliquée des participants
  • • la position à l’écoute et réceptive de l’orateur

Il y a donc un cadre à construire pour favoriser l’alternance de l’écoute active et de l’expression ciselée de chacun.
Déroulé détaillé La méthode est ici explicité dans un cadre de type séminaire, rencontre en grand groupe avec plusieurs orateurs . Mais il vous appartient de l’adapter à votre contexte en vous inspirant du principe.
Avant
Donner un brief aux intervenants sur l’ensemble du processus et offrir un cadre contraignant de 7 min de présentation en plénière maximum.

Ici il est possible de leur proposer de construire leur présentation sous une forme de type Pecha Kucha, un storytelling ou selon les règles du TED X.

Partager la grille d'écoute active suivante
Action {{grid ...}} : l'action {{grid ...}} doit être fermée par une action {{end elem="grid"}}.
= Ce qui vient nourrir, abonder, renforcer mon point de vue, mon expérience
+ Ce qui est nouveau, différent, spécifique, enrichissant, étonnant
? Point à approfondir, question pratique que cela me pose, précisions à avoir

Le jour même avant l’arrivée des participants
Installer, en complément de la plénière, autant d’espaces que d’orateurs, bien distincts et éloignés pour éviter les pollutions sonores entre les groupes.

Maximum 20 places en cercle de chaises avec affiché le titre de la présentation et de l’orateur pour chacun des espaces.

Pendant

  • 1. Expliquer le format aux participants et transmettre la grille d’écoute active (partagé plus haut)
  • 2. Donner la parole aux 2, 3 ou 4 orateurs maximum (très grand maximum 4 * 7 min soit 30 min)
  • 3. A la fin des présentations, demander aux personnes de choisir un espace et de s’y installer avec :
    • l’orateur
    • un modérateur
    • un script (idéal) ou un enregistreur
  • 4. Ouvrir un cycle de deux fois 30 à 45 min voir 60 min maximum selon les étapes suivantes :
    • a) rappel des règles de parole par le modérateur :
      • ◦ Il faut l’objet de parole pour s’exprimer o 30, 60 à 120 secondes de temps de parole (en fonction du sujet, du nombre, des profils des participants)
    • b) un premier tour de table avec un objet de parole.
      • ◦ Chaque personne choisie dans sa grille d’écoute active ce qu’elle veut approfondir, partager, poser comme question. Le temps de parole est contraint à 60 secondes par personne. Le tour de table dure de 30 min maximum. L’orateur prend des notes. Le modérateur gère le temps et interrompt quand nécessaire.
      • c) l’orateur organise et donne ses réponses / réactions au cours des 20 min qui suivent

Deux rotations permettront à chaque participant d’échanger avec deux orateurs.
Finalisation au pied levé : Retour en mode plénière pour restitution sous forme de rapport d’étonnement des orateurs (2min par orateur) suite aux échanges :

  • ce que j’ai appris,
  • ce que je retiens c’est …
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter
Variantes et bonifications (notamment à distance) Cette méthode est issue de la transcription par Catherine Lecomte d'Interagir conseil d’une modalité parmi d’autres pour animer des tables apprenantes
Matériel nécessaire
  • Feuilles blanches A4 / crayons
  • En visioconférence : document partagé de type Framapad ou Google Doc
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Catherine Lecomte Pierre-Yves Cavellat
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Préparation
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Time's up des contenus

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Se remémorer les notions, concepts tout en s'amusant
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
Type d'outil
  • Autres
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
  • 30 à 60 min
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Résumé du déroulé (500 caractères) Se remémorer les contenus (notions, concepts) sous forme de jeu, principe du Time's up
Déroulé détaillé Chaque participant.e note sur 3-4 bouts de papier des notions, concepts, éléments de la formation (brise glace, energizer, auteur.trice, ...).
Tous les papiers sont pliés en 4 et mis dans un chapeau ou une grande trousse.

Suivant la taille du groupe, il est possible de faire 2 ou 3 équipes.
Il faut alterner les personnes de chaque équipe.
Le but du jeu est de faire deviner le maximum de mots.
Chaque participant.e à 30 secondes.
Faire deviner jusqu'à ce que tous les mots soient trouvés.

Il y a 3 phases :
- 1ère phase : La personne tire un papier et doit le faire deviner
Il.elle peut tout dire sauf des mots de la même famille ou une traduction
Il.Elle n'a pas le droit de passer
S'il.elle fait deviner le mot, il.elle peut en prendre un nouveau

- 2ème phase : La personne tire un papier et doit le faire deviner
Il.elle ne peut dire qu'un seul mot
Son équipe ne peut dire qu'une seule réponse
Il.elle a le droit de passer.
S'il.elle fait deviner le mot, il.elle peut en prendre un nouveau

- 3ème phase : La personne tire un papier et doit le faire deviner en mimant.
Il.elle n'a pas le droit de parler.
Il.elle a le droit de passer.
S'il.elle fait deviner le mot, il.elle peut en prendre un nouveau
Matériel nécessaire Des feuilles de papier
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Clément Charleux
État de la ressource En cours de rédaction
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Trouve ton binôme

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Faciliter le premier contact
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
  • Participants volatiles
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Au démarrage, chaque participant.e reçoit un papier indiquant le nom d'un des personnages d'un duo. Il devra trouver son binôme.
Déroulé détaillé A son arrivée, chaque participant.e reçoit un papier indiquant le nom d'un des personnages d'un duo. Exemple : Dr Jekyll. On l'informe qu'un autre particpant.e dans la salle possède la carte avec le nom de son binôme (dans cet exemple: Mr Hyde). Il devra aller à la rencontre des autres jusqu'à le retrouver.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Vérifier que tout le monde ait bien un binôme quelquepart.
Etre vigilent aux personnes réservées qui auraient besoin de connaître la référence pour être plus à l'aise.
Variantes et bonifications (notamment à distance) Possibilité d'adpater le mode duo au mode "troupeau" : ce ne sont plus des individus mais des groupes qui reçoivent des personnages d'un même univers. Intérêt pour les grands groupes et/ou pour constituer des sous-groupes.
Matériel nécessaire Papier + stylo + ciseaux pour faire les cartes personnages qu'il faut préparer en amont.
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Sarah Dubois, Melissa Vicaut
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Tête, Coeur, Corps.

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Faire un bilan en verbalisant et partageant ses ressentis sur trois niveaux.
TeteCoeurCorps_capture.png
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Réguler l'énergie
  • Evaluer et apprendre ensemble
  • Intelligence émotionnelle
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Chaque participant-e est invité-e à faire un bilan ou/et évaluer d'un évènement, projet, animation, rencontre en verbalisant et partageant ses ressentis sur trois niveaux: la tête, le coeur et le corps.
Déroulé détaillé
Trois étapes:

- Présentation de l'outil (2mn): De manière générale, nous percevons les choses différemment suivant le niveau depuis lequel nous les regardons. Notre tête analyse, notre coeur ressent et notre corps agit.

- Réflexion individuelle (3mn): Chaque participant-e se questionne sur ces trois niveaux de vécu: "je pense" (réflexions, idées), "je sens" (émotions, humeurs, motivations), "je vais/veux" (objectifs, actions).

- Partage en groupe (10/25mn): Chaque participant-e partage son "je pense", "je sens", "je veux ou je vais"
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Virginie, Véronique et Julie
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Utiliser les gestes de communication non verbale

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Permet d'exprimer à chaud son ressenti par un geste sans interrompre le groupe
UtiliserLesGestesDeCommunicationNonVerbal_exemples-de-gestes-communication-non-verbale.png
Objectif
  • Décider ensemble et s'aligner
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
  • Participants volatiles
Durée
  • variable
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Partager en début de regroupement en présence ou à distance une série de gestes permettant de s'exprimer sans empêcher l'autre de s'exprimer. Le faire de manière progressive.
Déroulé détaillé Les gestes de communication silencieux permettent à chacun·e d'exprimer un ressenti immédiat sans avoir besoin de s'exprimer oralement, et donc sans empêcher l'autre de s'exprimer. Cela évite également le prises de parole parasites sans frustrer par impossibilité de s'exprimer.

Parmi les signes les plus utilisés :
  • pouce en l'air pour montrer qu'on partage ce qui est dit
  • le "Bravo" des sourds-muets pour célébrer
  • la main repoussant devant soit figure un stop : montre, à l'inverse, notre désaccord ou le fait qu'on ne partage pas ce qui est en train d'être dit
  • la main qui tourne près de sa tête pour figurer que ce que j'entends me fait réfléchir
  • "raccourcis!" en faisant comme un entonnoir avec les mains (pour dire qu'on manque de temps, il faut conclure)
  • le doigt qui fait "non" pour signaler qu'on n'a pas compris le terme ou pour demander des éclaircissements
  • les bras qui moulinent pour signaler "je décroche, passons à autre chose !"
  • la main en forme de renard : demande le retour au silence ...

Attention aux gestes trop appuyés qui, à l'inverse, peuvent couper la parole à celui qui s'exprime. Commencer au début avec juste 2 ou 3 gestes pour ne pas tout mélanger. Ne pas hésiter à reformuler une intervention ou une question pour vérifier qu'on a bien compris, sans interpréter.

Ici exemple illustration adaptée au présentiel illustration
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Afficher de façon visible et/ou remettre à chaque participant un petit lexique illustré qui pourra être compléter par le groupe lui même qui facilite l'appropriation.(Fred Pep)
Points d'attention Chaque groupe, personne a ses propres gestes ne pas imposer une gestuelle mais la co-construire par consentement au début pour s'assurer d'un langage commun compréhensible par les présents.(Fred Pep)
Variantes et bonifications en plein air, dans la rue Dans la rue groupe fixe nous utilisons des objets et/ou pancartes faites simplement sur carton découpé - déssiné.
Pour du public passant nous n'hésitons pas à accentuer de façon humouristique en distribuant des objets tel que grande paire de ciseau en bois, un triangle signalétique de voiture.... un cadre sans rien...une boite à chaussure abritant un ring à combat de pouces...
Variantes et bonifications (notamment à distance) AU début de la réunion lors de la mise en place du cadre de communication commun, montrer physiquement les gestes et partager votre écran avec l'illustration ainsi que dans le fil de discussion.
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Sarah Gaucher, Alice Oschner, Romain lalande, Cré-sol
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil

Wizz : La balle imaginaire

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Permet de remettre de l'énergie dans un groupe
Objectif
  • Réguler l'énergie
  • Créer du lien
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Déroulé détaillé Contexte : Se passe rune balle imaginaire en émettant et faisant certains gestes et bruits.

Pour faire cette activité, vosu devrez mettre votre groupe sous forme de cercle. Le but étant de faire des gestes spécifiques :
- Wizz en faisant un geste du bras vers le voisin auquel on l’envoie : passer la balle du voisin dont on l’a reçu vers l’autre voisin
- Bing en ramenant les bras contre soi, comme si on était un mur : renvoyer la balle dans l’autre sens
- Bang en visant quelqu’un dans le cercle : envoyer la balle à quelqu’un qui n’est pas son voisin

Afin de faciliter le jeu, l'animateur devra introduire les gestes au fur et à mesure. Il ne faut pas hésiter à intensifier et à accéler le jeux.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter - Introduire les gestes au fur et à mesure
- Accélerer le jeux
- Créer un imaginaire
Variantes et bonifications en plein air, dans la rue - Possibiliter d'introduire plusieurs balle en fonction du nombre de participants
Matériel nécessaire Aucun
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Maxime GROULT
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Zen Art

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Méthode de lâcher prise par le dessin de motifs structurés et répétitifs
IMG_2449.JPG
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Réguler l'énergie
  • Autre
Type d'outil
  • Animation de groupe
  • Autres
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
  • 30 à 60 min
  • variable
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Héloïse Fournier et Laura Cunchinabé
État de la ressource En cours de rédaction
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Émotions-cartes

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Ouvrir un temps de rencontre et partager ses états émotionnels.
EmotionsCartes_vignette_emotionscartes_20180521_095316.jpg
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Résumé du déroulé (500 caractères) On étale toutes les cartes sur une table. Puis, on demande à chaque personne de choisir une carte noire et une carte rouge qui débutent deux phrases vraies pour elle. Par exemple : « Ce qui me rend joyeux, c'est ? de vous retrouver tous aujourd'hui. » et « Ce qui me fait peur, c'est ? le travail qui s'accumule. ».
Ensuite, chaque personne, lors d'un tour de parole, donne son prénom et les deux phrases qu'elle a construites (avec ou sans explication).
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Selon les variantes :
  • étaler toutes les cartes sur une table
ou
  • séparer les cartes, d'un côté les noires, de l'autre les rouges.
Variantes et bonifications en plein air, dans la rue On fait tirer à chaque personne une carte noire et une carte rouge.
Ensuite, chaque personne, lors d'un tour de parole, donne son prénom et les deux phrases qu'elle a construites à partir des cartes tirées au hasard (avec ou sans explication).
On peut aussi faire choisir les cartes en les étalant avec comme consigne de choisir en fonction de l'état d'esprit dans lequel on arrive ce jour-là. Puis, faire tirer au hasard en portant l'attention sur l'atelier qui va démarrer.
Matériel nécessaire
  • Un jeu de cartes émotions.
  • Une table (selon les variantes).
Préparation du jeu de cartes émotions - Disposer d'un jeu de cartes à jouer (qui pourra difficilement servir à jouer aux cartes ensuite).
Imprimer les phrases traduisant des sentiments et en coller une par carte.
  • On colle les phrases « positives » sur les cartes rouges et les phrases « négatives » sur les cartes noires.
  • Les phrases peuvent se retrouver sur plusieurs cartes (ça dépend de combien vous avez de phrases et de cartes).
Des phrases correspondant à des sentiments « positifs »
  • Ce qui me fait rire, c'est ?
  • Ce qui me fait sourire, c'est ?
  • Ce qui me fait tripper, c'est ?
  • Ce qui me fait rêver, c'est ?
  • Ce qui me fait me lever le matin, c'est ?
  • Ce qui me fait du bien, c'est ?
  • Ce qui me fait pétiller la vie, c'est ?
  • Ce qui me rend joyeux, c'est ?
  • Ce qui me rend heureux, c'est ?
  • Ce qui me rend de bonne humeur, c'est ?
  • Ce qui me motive, c'est ?
  • Ce qui me donne la pêche, c'est ?
  • Ce qui me donne envie de continuer, c'est ?
  • Ce qui me donne confiance, c'est ?
Des phrases correspondant à des sentiments « négatifs »
  • Ce qui me fait peur, c'est ?
  • Ce qui me fait honte, c'est ?
  • Ce qui me fait souffrir, c'est ?
  • Ce qui me fait pleurer, c'est ?
  • Ce qui me fait râler, c'est ?
  • Ce qui me rend malheureux, c'est ?
  • Ce qui me rend triste, c'est ?
  • Ce qui me rend de mauvaise humeur, c'est ?
  • Ce qui me donne le cafard, c'est ?
  • Ce qui me donne envie d'arrêter, c'est ?
  • Ce qui me fait mal, c'est ?
  • Ce qui m'inquiète, c'est ?
  • Ce qui me met en colère, c'est ?
  • Ce qui m'énerve, c'est ?
Fichier PDF prêt à imprimer, découper et coller sur un jeu de cartes
Fichier Libre office mis en page à mettre à jour
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Pierre-Henri ROUSSEL (animateur de l'espace-test agricole du Germoir) - Rédaction, Sylvain Boyer
État de la ressource Diffusable
Fichier : EmotionsCartes_fichierressource_emotions_carte_modele.pdf Télécharger
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Atelier aux Grands Voisins - Expérimenter la prise de décision collective sur des budgets

Témoignage

Contexte


Audrey du GARC.ESS, collectif francilien qui accompagne la dynamique de coopération entre les résidents des grands Voisins, a invité Simon Sarazin à partager son expérience en terme de prises de décisions collectives début 2018.

Le format expérimenté

Simon a rapidement proposé de tester « en présentiel » les outils de prise de décision en ligne qu’il expérimente depuis quelques années au sein de collectifs Lillois. En réalité, c’est surtout les méthodes de prise de décision associées à ces outils qui ont été amenées aux participants.

Sur un effectif de 25 personnes, trois groupes ont été constitué autour d’une problématique commune : « Vous avez un budget de 10 000€, et vous devez décider des projets que vous souhaitez financer avec cette somme ».

Au sein de chaque groupe, une méthode différente est proposée :
  • Groupe 1 - Sans méthode : aucune méthode / outil n’est proposé, ils sont laissés totalement libres du mode de prise de décision.
  • Groupe 2 – Avec Cobudget : chacun dispose d’une fraction de la somme, chacun peut proposer un projet s’il le souhaite, et chacun affecte ensuite sa somme sur les différents projets.
  • Groupe 3 – Avec loomio : chacun fait une proposition de projet avec un budget, puis chacun va pouvoir voter pour/pas pour/abstention ou opposition ferme sur chaque projet.

A la fin du délai imparti (20mn), nous avons fait le tour des décision prises avant de terminer par un retour de chacun sur la méthode/outil qu’il avait vécu.
image cobudget_manuel.png (53.1kB)
Fichier source distribués aux participants pour cobudget
image Loomio_manuel.png (85.2kB)
Le fichier source Loomio distribué aux participants
image cobudget_GV.jpg (1.0MB)
exemple de décision co-budget en physique

Les enseignements


Le format a bien fonctionné, les participants en ont retiré que chacun des groupes disposant d’une méthode avaient réussis à prendre une décision, bien qu’elle ne soit pas nécessairement la meilleure.

Le groupe 1 n’ayant aucune méthode, il n’a pas pu prendre de décisions dans les délais impartis, mais a eu l’avantage de prendre le temps de négocier des critères de sélection des projets. Il est donc finalement apparu qu’une solution hybride serait de s’approprier une méthode tout en se mettant d’accord en amont sur des guides afin que les choix correspondent bien à des enjeux exprimés par le collectif.

Un frein a été d’expérimenter ces méthodes sur des projets factices qui ont certainement biaisé l’expérience, mais même avec du recul il semble compliqué de mener ce format sur des sujets de budget réels, qui sont potentiellement des sujets «brûlants».

image G1_GV_sans_methode.jpg (1.3MB)
Le groupe 1 en plein travail
image GV_cobudget.jpg (1.3MB)
Le groupe 2 en pleine action
image GV_Loomio.jpg (1.1MB)
Le groupe 3 en action
Auteur de la fiche Romain Lalande - sur un concept, une animation et une expérimentation de Simon Sarazin
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Contributeur.trice.s ayant vécu cette action
AtelierAuxGrandsVoisinsExperimenterLaPr_vignette_atelierauxgrandsvoisinsexperimenterlapr_gv_loomio.jpg
Format d'animation expérimenté
Cette fiche est elle un brouillon ?
  • Non

Choisir collectivement les affectations budgétaires collectifs en CAE avec Cobudget

Témoignage

En 2018, Cobudget a été expérimentés simultanément au sein de deux Coopératives d’Entrepreneurs : Artefacts en région Centre Val de loire, et OPTEOS à Lille. Plus d’information sur les CAE, coopératives d’entrepreneurs via ce lien.


Artefacts : affecter les bénéfices annuels à des projets collectifs


Avant Cobudget, avant chaque Conseil d’Administration (CA), les sociétaires de la coopérative pouvaient proposer des projets collectifs (porté par au moins deux entrepreneurs) et y associer un budget. Le jour du CA chaque sociétaire répartissait l’enveloppe disponible entre les différents projets sur une fiche papier. La comptable (Audrey de son prénom) prenait ensuite un certain plaisir à effectuer de savants calculs pour attribuer un budget à chaque projet au prorata des votes.


Ce mode de fonctionnement présentait trois inconvénients :

  • Des saisies manuelles laborieuses et une difficulté pour les personnes absentes physiquement à participer

  • Une impossibilité à avoir connaissance des affectations budgétaires le jour du CA, et donc à les célébrer

  • Des projets souvent financés partiellement, certains ne pouvant s’en contenter, une part du budget n’était finalement pas dépensée

  • Des affectations de budgets individuels ne permettant pas de voir les affectations dans leur ensemble et donc de faire des choix d’affectation réellement éclairés

En 2018, Artefacts est passé à cobudget en s’inspirant des expérimentations menées par Simon Sarazin à lille, avec un fonctionnement assez différent :

  • Entre un mois et deux semaines avant le CA, l’ensemble des coopérateurs (même les non-sociétaires) pouvent déposer des projets collectifs et les budgets associés sur la plate-forme en ligne. Chacun était invité à questionner à distance les projets des uns et des autres, à demander des précisions ou des modifications. Certains projets se retirent alors à cette étape, d’autres fusionnent.

  • Deux semaines avant le CA, les sociétaires peuvent affecter tout ou partie de leur cagnotte (430€ / personne) aux différents projets, au rythme qu’ils souhaitent

  • Le jour du CA, les projets financés sont célébrés, ceux qui ont fait débat peuvent faire l’objet d’échanges collectifs en présentiel.

De manière général, Cobudget a eu l’avantage de provoquer des affectations plus dynamiques, permettant de se rendre compte en temps réel de l’état de financement des différents projets. Plutôt que de n’écouter que son envie initiale, on peut alors se positionner vis à vis d’un élan collectif et parfois s’autoriser à soutenir un projet qui nous semblait secondaire si nos projets phares sont déjà financés par les autres.


L’outil a été très vite et simplement approprié par les entrepreneurs salariés malgré les réticences craintes au départ.


Suite à cette première expérience, trois frustrations sont apparues :

  • L’utilisation d’un énième outil en ligne, et le peu d’échanges présentiel autour de ces projets.

  • Le manque de préparation à l’intégration de l’outil. Nous n’avions aucune grille d’appréciation collective et certaines décisions ou manque de prise de conscience de l’importance de ce vote a parfois frustré. Le coté « outil de vote" donnant un effet ludique peu en phase avec les engagement financiers conséquents liés aux sommes dont il était question (26 000€ sur l’année).

  • La difficulté de prendre une décision vis à vis des projets « presque financés » : un projet peut-il se concrétiser avec 90 % de la somme ? Avec 50 % ? C’était un des risques non identifiés auquel nous n’avons toujours pas de réponse.

Dans les améliorations pour la suite, on peut noter :

  • L’appropriation par tous de cet outil, certains n’ayant pas participé à la première expérimentation

  • L’ajout d’une phase de présentation des projets en présentiel pour compléter la phase numérique ayant court en amont.


OPTEOS : gérer collectivement un budget permanent d’investissement


Ayant déjà expérimenté Cobudget au sein de plusieurs collectifs Lillois, Simon Sarazin a lancé une expérimentation au sein de sa CAE au printemps 2018.


L’idée est de proposer une bourse permanente aux projet : chaque membre dispose d’une enveloppe annuelle de 100€, et tout le monde peut proposer un projet et distribuer son « crédit » dés qu’il le souhaite.


Une réflexion est en cours sur le nombre de droits de vote : ne serait-il pas envisageable d’augmenter l’enveloppe détenue à ceux qui contribuent beaucoup à la CAE sachant que seuls les projets collectifs peuvent être financés ?


L’expérimentation ne fait que commencer… suite au prochain épisode !


Si ces sujets vous intéresse, OPTEOS propose d’ailleurs une formation aux outils de répartition financière à travers l’intervention de trois Commoneurs Lillois… plus d’infos via ce lien !


Auteur de la fiche Romain Lalande - matière accumulée auprès de Simon Sarazin et Emmanuel Doudat
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Contributeur.trice.s ayant vécu cette action
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Comment développer un réseau local de Animacoopien.ne.s ?

Témoignage Lors d'un atelier méthodologie de la formation Animacoop St Nazaire Automne 2020, nous avons demandé au groupe "Comment développer un réseau local de Animacoopien.ne.s ?". Notre objectif premier était de leur faire pratiquer l'exercice d'idéation appelé "La Guirlande" (voir la fiche dédiée)...et nous souhaitons bonifier le contenu qu'ils ont produit.
Donc nous partageons ici la production du groupe avec deux objectifs :
1/ donner accès/communiquer le fruit de leur travail aux participants
2/ garder toutes ces bonnes idées pour développer et dynamiser un réseau d'entraide autour de la collaboration sur notre territoire

Les idées produites ont été regroupées par thème. C'est perfectible

Lieux où se rencontrer :
- se réunir dans un fablab
- trouver où investir un lieu (ex : les ami.e.s de May, la maison du peuple)=> La ZAD Animacoop
- ouvrir un lieu d'échanges
- local = St Nazaire ou + élargi

Organiser :
- des temps d'échange de pratiques
- des petits déj' en visio
- un atelier numérique régulier
- un festival des Communs à Saint Nazaire
- un atelier "présentation de la formation"
- inviter 1 ou 2 anciens au début de la formation
- un week-end par an avec tous les animacoopien.ne.s sur un chantier participatif
- un week-end Animacoopien.ne.s avec les Brestois.se.s et ceux de Tours
- des accélérateurs de projet en ligne une fois par mois
- une rencontre festive des anciens
- des rencontres en plein air des anciens + attirer des nouveaux (balades ?)
- une marche silencieuse
- un pot de vin à Trump
- une "opération libre" à St Nazaire
- une bonne bouffe ()avec des produits locaux, bien sûr !)...et des gens locaux bien sûr !
- des réunions de sensibilisation
- un évènement mensuel ou trimestriel (apéro tous les 1ers vendredis du mois pour tous les animacoopien.ne.s)
- des temps de découverte des projets des uns et des autres sur le terrain
- des temps communs autour du DIY...à Rennes : on prend les rennes ! :-) ...A Noël (PY !)
- une projection-débat sur la coopération
- un évènement "jeux coopératifs"
- un hackaton du collaboratif
- un évènement avec les différentes sessions
- un apéro
- des temps d'accélérateurs de projets chaque 2 mois
- des rencontres nationales et puis mondiales et intergalactiques des animacoopien.ne.s à St Nazaire ... en profiter pour danser nu.e.s autour d'un feu/bucher du capitalisme patriarcal...Ok tous à POIL ! Projet Ouvert Intersidéral Libre ... avec le masque pendant 4 mois et après sans le masque
- une opération libre
- un nouveau lieu Animacoop à Rennes :-)
- une "carto party" (avec les habitant.e.s) des initiatives locales de coopération, d'animation de quartier...Je ne sais pas ce que c'est une carto party mais Ok...Carto party ??? et pourquoi pas une garden party en permaculture ?
- des wiki partys dans la ville et les villages autou

Faire ensemble :
- aller au théatre, cinéma ensemble
- écrire du théatre, du cinéma ensemble
- chanter la chanson Animacoop et l'enregistrer. Laquelle ? Ben...faut l'inventer :-)
- des soirées Karaoké
- une newsletter (collaborative) pour suivre les projets de chacun
- regrouper les trombis pour se connaitre à distance
- localiser les gens pour se regrouper localement
- appeler Anne (Laumonnier) en même temps que Christine (Denié Hervy)
- faire de la pub pour Animacoop chez mes voisins
- en allant directement à la maternité
- faire le "OYé OYé" devant l'école
- créer un wiki des anciens avec trombi, projets en cours/thématiques
- tester ensemble tous les bars de St Nazaire
- faire un "monopolbars" pour le rendre plus ludique...Ok mais l'étendre au centre Bretagne (et faites "gaffes" aux chuttes de barriques à la fin !...)
- monter au centre Bretagne pour visiter la campagne profonde et voir comment ils communiquent là-bas entre animacoopiens
- planter un drapeau Animacoop sur la lune
- planter un drapeau sur les Monts d'Arrée
- faire des tutos filmés de méthodes d'animation
- faire un article dans la presse
- boire...et reboire encore jusqu'à plus soif et pisser le nez dans les étoiles pour rêver...boire ça déshinibe => idées ++
- créer un chorégraphie pour les animacoopien.ne.s
- identifier le périmètre du "local"
- un reportage
- balancer un message sur Framateam
- appeler Christine tout de suite !
- rendre le wiki disponible aux autres sessions
- communiquer sur la formation pour "recruter" de futurs animacoopien.ne.s
- nous trouver un nom rigolo
- nous trouver un nom ? Le plat de ce midi (aprés couscous et nouiles)
- ouvrir un café-débat
- se rencontrer une fois tous les 2 mois pour expérimenter des méthodes d'animation
- faire du lien avec d'autres réseaux existants de temps en temps
- créer des Open Badges" pour valoriser les compétences
- partager des retours d'expériences...Boire des bières et en parler : des "apéros-animacoop !"
- faire des masques Animacoop
- produire des retours d'expérience , des tutoriels etc...en Creative Communs qu'on partage avec les autres groupes Animacoop de France
- lancer un projet fou "aller sur Mars"
- demander des terres pour créer le pays "la république Animacoop"
- proposer une mise à jour des connaissances
- publier sur les réseaux sociaux le principe des Animacoop pour inviter à rejoindre les formations
- s'inviter à des ateliers de concertation de la ville / Carène ( = l'agglo) etc...pour y proposer des outils coopératifs
- parler d'Animacoop dans les formations proposées par "St Nazaire association"
- lancer un appel du 18ème joint du Covid 1940° de fièvre en dégré d'alcool...Ah oui, fumer on y avait pas encore pensé
- créer une marque de cigarettes "Animacoop"
- parler d'Animacoop dans son réseau
- coller des affiches Animacoop/ posters explicatifs dans la ville ...sur les pages communes de la ville
- avoir une gare centrale pour pouvoir visualiser les projets, les productions
- dans Ouest France parce qu'on n'a pas de limite...je connais Joël Labbé ...et ouais (piston pour Ouest France !)
- créer le plat national "Animacoop's"
- boire des coups au Café associatif
- former des futurs animo's
- faire un groupe facebook
- développer une cartographie des animacoopien.ne.s
- créer un wiki "Animacoop St Nazaire" ou "Animacoop Grand Ouest ...Oulala, ça me fait peur cette multiplication d'outils = cadrer les espaces d'échanges, les choisir ensemble.
- cuisiner ensemble on se fait une bouffe avec des amis et en parler !
- passer une annonce dans le journal
- créer des badges / repères de reconnaissance
- partager les trombis des sessions précédentes
- faire une carto géographique des participants à Animacoop St Nazaire
- inciter les futurs participants aux formations de donner leur adresse mail perso et non pro
- continuer d'échanger sur Framateam
- créer un espace de partages de ressources
- en parler, en parler, en parler : radio, télé, journaux, réseaux sociaux...
- savoir qui (et combien) anime ce réseau

FIN...j'ai bien rigolé en recopiant les post-its :-)
Auteur de la fiche Christine Denié Hervy
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Contributeur.trice.s ayant vécu cette action
Format d'animation expérimenté
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Des objets sous licence ouverte dans les fablabs

Témoignage

Définition
L'Open Hardware, ou "Matériel Libre est un terme qui regroupe des objets tangibles — machines, dispositifs ou toutes choses physiques — dont les plans ont été rendus publics de façon que quiconque puisse les fabriquer, modifier, distribuer et utilise" (Source Wikipédia). Le mouvement du libre et de l'open source est d'abord né dans le monde du développement logiciel, il s'étend désormais aux objets physiques : un matériel libre, est donc théoriquement reproductible par n'importe qui, sous condition d'être équipé des outils et machines pour le faire.

Des milliers d'objets, plus ou moins complexes à réaliser, sont d'ores et déjà disponibles sur Internet, prêts à être ré-utilisés, modifiés, re-partagés etc.

Fablab, un double rôle pour l'Open Hardware

Une vidéo introductive au Fablabs en 1'36

1) L'indispensable atelier de proximité

A la différence des lignes de codes des logiciels libres, Le Matériel Libre nécessite des équipements (outils, machines) perfectionnés pour réaliser concrètement l'objet désiré. Les fablabs sont des ateliers publics de proximité, où toute personne peut venir utiliser (et apprendre à utiliser si besoin) ces machines et équipement de fabrication.
Carte-fablabs
Lien vers: http://www.makery.info/map-labs/
Cartographie des fablabs

2) Des fabriques de bien commun

Outre leur rôle d'atelier de fabrication de proximité, les fablabs promeuvent la culture libre et le Matériel Libre. les utilisateurs qui créent des objets sont incités (mais pas obligés) à publier les plans de leurs objets sous licence libre, c’est à dire à les rendre réutilisables, modifiables, améliorables… par d’autres personnes.

Exemples
  • L'imprimante 3D RepRap est conçue en open hardware. On peut accéder aux plans pour la construire soi-même. Une fois finie, elle pourra par exemple servir à fabriquer... les pièces pour une autre imprimante 3D !!
  • Les designers du Collectif OpenDesk conçoivent des modèles de meubles (chaises, tables, bureaux...) et publient leurs plans sur leur site web. Grâces à ces côtes, on peut fabriquer soi-mêmes ces meubles à l'aide d'une fraiseuse numérique (qu'on trouve fréquemment dans un fablab !).
  • Open Source Ecology est un mouvement mondial qui développe du matériel open source dans le contexte de la transition écologique. L'un de leur but est de concevoir les 50 machines nécessaires à l'autonomie d'une village de quelques milliers de personnes. Consultez le site de la branche française pour aller plus loin.
  • Instructables.com est un site où les particuliers partagent leurs réalisations et font des tutoriels pas-à-pas pour que d'autres puissent refaire exactement le même objet.
  • Yeggi.com est un moteur de recherche spécialisé dans les plans d'objets 3D. Sous peine de parler anglais :-(, on peut donc trouver presque tous les objets souhaités, conçus et partagés en open source.
  • Top3DShop 3D model finder est aussi un moteur de recherche d'objets 3D en Anglais. Il est basé sur les APIs Google et fonctionne comme Google Chrome.
Auteur de la fiche Nicolas Geiger
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Documents partagés : comment travailler collectivement l'architecture des dossiers ?

Témoignage Fabienne nous raconte l'aventure avec un collectif accompagné sur cette thématique.

Pour reposer le contexte : C'est un collectif qui utilise un drive google. Les niveaux d'agilité numériques étaient très disparates. Il manquait de la compréhension dans les usages. Il y avait énormément de google doc créés en vrac, dossiers redondants....

Il y a plusieurs séquences de travail :

En 1er lieu, j'ai fait une carte mentale "état des lieux" de l'arborescence des dossiers et fichiers. Collectivement nous l'avons parcouru en long et en large. Les personnes relevaient les incohérences de classement. Moi je ne me sentais aucune compétence et légitimité à le faire. C'était leur sujet, moi je ne le maîtrisais pas. Juste je manipulais la souris et détendais l'atmosphère (un de peu tension entre les participantes quant à leur approche respective du rangement).

Un petit collectif s'est saisi du chantier "réorganisation".
Moi j'ai créé une nouvelle carte mentale. Pendant qu'elles parcouraient les fichiers et dossiers pour en relever les sujets , je créais sur la carte mentale les dossiers et sous dossiers sur la carte mentale avec leurs instructions.

Nous avons travaillé collectivement à la création de leur nétiquette quant au nommage des fichiers ou dossiers. - pas de majuscule, pas d'accent, mot récurrent suivant les dossiers, dates au format anglais pour certains fichiers... Il a été créé une fiche avec toutes ces consignes.

A l'aide de la carte mentale, une personne a créé dans le drive la nouvelle structure dans un dossier unique. De nouveau, travail collectif pour valider cette architecture.

La même personne a été chargé de migrer tous les contenus dans cette nouvelle architecture développée à l'intérieur d'un seul dossier nommé du genre "nouvelle arborescence". Une fois tous les fichiers dans la nouvelle arborescence, les anciens dossiers ont été supprimés. Il y en a quand même quelques dossiers qui ont été gardés tel quel.
Puis elle a ressorti tous les dossiers de ce seul dossier pour déployer la nouvelle arborescence. il me semble qu'il ne faut qu'une à deux personnes pour cette étape.

Afin de guider les utilisateurices, à la racine, nous avons posé la carte mentale de la nouvelle arborescence au format natif et au format image.

Un mail a été envoyé au collectif entier pour présenter la nouvelle arborescence et annoncer la nouvelle procédure de nommage et de classement.


Et voici quelques éléments sur le nommage de documents électroniques :
(source : https://www.erudit.org/fr/revues/documentation/2013-v59-n2-documentation02080/1033220ar.pdf )

Concision : Donner un nom de fichier simple mais à la fois significatif et compréhensible est important. La limite de caractères conseillée est située entre 25 et 64 caractères. Au-delà de cette limite, l'utilisateur peut rapidement être perdu et un nom plus long peut poser problème à certains systèmes d'exploitation
Espacement : Il est recommandé d'éviter l'espace. Sur certaines interfaces d'accès, notamment les navigateurs Internet, ce caractère sera remplacé par « %2o », gênant considérablement la lecture. Le tiret bas {underscore) est une alternative intéressante à l'espace.
Gestion des versions : Un codage à deux chiffres permet, lorsque les fichiers sont classés par ordre alpha-numérique dans un logiciel de gestion électronique de documents (GED) ou dans l'explorateur Windows par exemple, de repérer plus facilement la dernière version du fichier ;
Datation : Si une date est contenue dans le nom du document, il est généralement recommandé de la coder selon la norme en vigueur, soit AAAAMMJJ, AAAAMM, AAAA-AAAA ou encore AAAA. Si la date est indiquée en début de nom dans un classement alphanumérique, la version la plus récente d'un fichier est repérable plus facilement ;
Mots chargés et vides de sens : Les mots inutiles, tels que «le», «la», «les», «de», n'apportent que très peu de sens au nom d'un fichier. On déconseille également parfois d'utiliser un mot explicitant le type de document (rapport, lettre, etc.), et recommande, lorsque cela s'avère vraiment nécessaire, d'utiliser des acronymes de quatre lettres (au maximum) dont la signification est connue ;
Ordonnancement et cohérence des éléments : on recommande de se référer à la méthode employée pour rechercher un fichier dans un dossier. Si les utilisateurs cherchent généralement par date, alors la date doit être l'élément constitutif du nom de fichier qui doit paraître en premier. Si les fichiers sont recherchés par description, alors c'est l'élément descripteur qui doit prendre la première place ;
Utilisation de caractères spéciaux : Les caractères spéciaux sont à bannir. De manière générale, les systèmes d'exploitation refusent cette utilisation. Il ne faut donc pas utiliser l'astérisque, le dièse, les accents, l'esperluette, les guillemets, l'apostrophe, les points d'exclamation, les points d'interrogation ;
Utilisation du pluriel : Le pluriel d'un mot est inutile. Puisqu'un mot pluriel n'est pas plus descriptif d'un sujet que sa version au singulier, l'utilisation du pluriel va à l'encontre de la première recommandation demandant de rester concis.
Auteur de la fiche Fabienne Morel
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Démultiplication de Cooptic en Belgique

Témoignage

Contexte

Dans le cadre d'un projet "transfert de compétences" Leornado Da vinci nommé Coop-Tic (2011-1-FR1-LEO05-24397), le CRIE de Mouscron a réalisé une formation de démultiplication sur son territoire (Wallonie-Belgique) en février-mars 2013.

Cette formation constituée de 5 modules à distance et de 2 regroupements résidentiels fut suivie par 14 personnes issues du monde de l'éducation à l'environnement et de la gestion de la nature.

Les supports de cours se trouvent sur ce wiki : http://criemouscron.be/cooptic1

Méthodologie de formation

Pour cette formation de démultiplication, nous avons opté pour :
- La participation active des étudiants, en présence comme à distance ,
- l'usage fréquent et diversifié d' outils technologiques ,
- la mise à disposition et l'incitation à la production de documents multimédia,
- l'interaction entre pairs,
- l'ouverture du dispositif à des ressources et des acteurs extérieurs.

Adaptation de la trame de la formation initiale

Sur base du vécu de la formation initiale

Avec l'expérience de la formation initiale, il nous a semblé intéressant d'adapter celle-ci sur les bases suivantes :

- Nous n'avons pas souhaité organiser notre formation autour des étapes de vie d'un réseau comme vécue en formation initiale. La durée de notre formation ne permettait pas de reproduire sérieusement (même en version "accélérée") les étapes de vie d'un réseau.
- Nous n'avons proposé qu'un module à distance avant le premier regroupement afin de créer le plus rapidement possible la dynamique de groupe (celle-ci ne démarrant réellement qu'en présence)
- Nous n'avons pas souhaité proposer des "carnets d'itinérance" pour nos stagiaires. Le taux de remplissage de ceux-ci en fin de formation initiale était très faible et ce, malgré un public "web" plutôt enclin à écrire sur internet.
- Nous n'avons pas souhaité travailler avec un wiki propre à chaque stagiaire mais avec un wiki commun au groupe sur lequel toutes les ressources et toutes les productions furent compilées.
- Lors de la formation initiale, les temps de présence assez espacés ont provoqué d'importantes pertes de participation. Nous avons privilégié des modules résidentiels plus rapprochés pour limiter au maximum cet effet.
- Lors de la formation initiale, nous avons été exposé à de nombreux nouveaux outils TIC. Cette exposition non suivie d'un temps d'appropriation en présence a entraîné beaucoup de frustrations chez les stagiaires (en incapacité, faute de temps ou de connaissances, de tester l'outil seul "à la maison"). - Nous avons donc opté pour un nombre d'outils TIC moins conséquent et plus de temps en présence pour permettre une réelle appropriation par les stagiaires. Notre objectif visait à les autonomiser complètement par rapport à quelques outils TIC que nous jugions essentiels.
- Nous avons prévu un temps afin de réfléchir collectivement aux solutions qui permettraient à chaque stagiaire de parler de cette formation en termes simples dans son entourage et ainsi favoriser la diffusion des acquis.

Sur base du contexte "belge"

Profil des stagiaires belges

Le public cible de notre formation fut les acteurs du monde de l'éducation à l'environnement ou du monde la protection de la nature.
Il se caractérise par les traits suivants :
- Une implication forte dans des problématiques environnementales.
- Une grande liberté dans leurs actions (secteur non marchand) ou au contraire un travail dans un environnement assez contraint (employé d'administration communale ou supra-communale).
- Une certaine réticence vers les outils TIC et le web.
- Une connaissance modérée des outils TIC et du web.
- L'animation de réseau de personnes peu connectées au web.

Cartographie des stagiaires

Notre groupe était constitué de :
- 2 personnes travaillant dans un contrat de rivière,
- 4 personnes travaillant dans le secteur de l'éducation à l'environnement,
- 2 personnes travaillant dans l'éducation populaire ( plus particulièrement autour de l'alimentation, bio)
- 1 personne travaillant autour du développement durable,
- 3 personnes travaillant pour un plan communal de la nature,
- 1 personnes travaillant dans un groupement d'action locale,
- 1 personne travaillant dans le secteur de la cryptozoologie.

Adaptations réalisées

- Notre public étant un public "de terrain" disposant de peu de disponibilités (ou en tout cas peu enclin à en prendre beaucoup dans un premier temps pour une formation sur des outils TIC), nous avons adapté notre formation à une durée plus courte. Celle-ci se composé de 2 modules en présence entourés de 5 modules à distance.
- Nous avons opté pour un accompagnement poussé durant les modules à distance (relance, permanence Skype ou téléphonique, screencasts explicatifs poussés) et ce en raison du profil "web 2" de nos stagiaires.
- Globalement, nous avons adapté le contenu des activités avec des thèmes liés à la protection de la nature ou à l'éducation à la nature. (débat mouvant, exercices d'animation de réunions participatives...).
- Les stagiaires oeuvrant dans des contextes peu "connectés", nous avons proposé des outils d'animation de réseau "hors web". Ceci a permis aussi de maintenir un certain intérêt de nos stagiaires pas tous très "branchés" outils TIC et de répondre à leur préoccupation d'animation de réseau "non connecté".
- Nous avons globalement passé plus de temps autour des "biens communs" et des licences libres. Il nous a semblé opportun de développer cet aspect car :
  • C'est le coeur du projet "politique" qui sous-tend cette formation.
  • C'est un enjeu important avec une forte résonance dans le contexte environnemental.
  • Il est important de pouvoir protéger ses productions en tant que biens communs.
  • Tout en restant très ouvert sur les opportunités et les propositions-demandes des stagiaires, nous avons "cadenassé" des temps d'apprentissage d'un certains nombres d'outils que nous jugions incontournables et pour lesquels nous voulions que nos stagiaires soient autonomes en fin de formation (co-écriture et audio-vidéo conférence).

Contenu de la formation "belge"

En amont de la formation/ à distance entre 8 et le 24 février
- Module : Faire connaissance.

Lors du 1er regroupement résidentiel de 3 jours du 27 février au 1er mars
- Jour 1 : Les enjeux de la coopération.
  • Module : Les 12 facettes de la coopération.
  • Module : La puissance de la coopération.
  • Module : L'abondance invisible.
- Jour 2 : Trucs et astuces d'animateur de réseau.
  • Module : Les freins et facilitateurs à participer à un réseau.
  • Module : Susciter la participation en présence et à distance.
  • Module : Un réseau, ça vit, ça grandit, ça s'évalue.
-Jour 3 : Quelques outils pour commencer.
  • Module : Les outils ne sont pas neutres.
  • Module : Quels outils pour quoi faire ?

A distance / semaine du 4 au 8 mars
  • Module : La veille individuelle.
  • Module : Accélérateur de projet.

A distance / semaine du 11 au 15 mars
  • Module : La veille individuelle (suite).
  • Module : Accélérateur de projet (suite).

Lors du dernier regroupement d'un jour le 22 mars
  • Module : Un monde sans biens communs ?
  • Module : Concurrence ou coopération : quelques pistes pour agir.
  • Module : Les licences libres et la propriété intellectuelle.

A distance / début avril
  • Moment d'évaluation collective à distance synchrone.
  • Évaluation personnelle.

A distance / début mai
  • Échange à distance avec les formateurs / Qu'avez-vous fait de ces acquis ?
  • Retours vers le groupe de stagiaires.

Bilan de la formation

Par les stagiaires

Une enquête a été réalisée en fin de parcours à laquelle 100% des stagiaires ont répondu. Voici le bilan global.

En résumé les participants formulent les satisfactions suivantes :
- Que la formation était bien conçue : mélange d'apports théoriques et pratiques,
- que les formateurs étaient disponibles et ont créé ainsi une dynamique d'apprentissage très appréciable,
- que la formation permet de gagner en confiance par rapport à ces méthodes et outils TIC d'animation de réseau et ainsi de démarrer concrètement dès la sortie de la formation ("un coup de pouce à nos projets").

En résumé les participants formulent les frustrations suivantes :
- Manque de temps pour approfondir la découverte des outils TIC, les pratiquer !
- Manque de temps pour approfondir certains aspects plus théoriques qui demandent un gros changement de posture (pas simple et donc qui demande du temps).

En résumé les participants formulent les pistes d'amélioration :

- Prévoir plus de temps pour l'apprentissage des outils TIC proposés... aller un peu plus loin que la simple découverte.
- Prévoir plus de temps en présence (même si c'est compliqué à caser dans son agenda).

En résumé les participants formulent ces autres remarques :

- Merci, super !
- A pérenniser

Par les formateurs

Au niveau des formateurs, voici nos principales évaluations.

Bien que nous ayons expressément prévu plus de temps pour l'appropriation des outils web présentés, il semble que celui-ci n'ait pas encore été suffisant.
Un encadrement encore plus serré durant les modules à distance semble nécessaire pour véritablement accompagner les "hésitants".
Il pourrait être utile d'organiser la "prise à distance"; de l'ordinateur d'un stagiaire par un des formateurs en cas de problème technique.
Bien que nous ayons beaucoup veillé à limiter les tracas techniques, ceux-ci n'ont pas manqué de surgir !
Nous l'espérions mais l'ampleur nous a surpris : les aspects politiques et philosophiques sous-jacents à cette formation ont été fort sollicités par les stagiaires.

Ci-dessous un graphe d'évaluation de notre formation à travers l'outil Hy-Sup (Hy-sup est un projet de Recherche européen sur la caractérisation des Dispositifs Hybrides en Enseignement supérieur)

evaluationBel

Facteurs de réussite

Il nous semble que les facteurs suivants ont contribué à la réussite de la formation :

- Une équipe de formateur très disponible.
- Un formateur principal clairement identifié et très disponible en présence ou à distance.
- La relance permanente du groupe via la liste de discussion par les membres de l'équipe de formation.
- Une maîtrise technique forte des outils proposés.
- La création des conditions favorables à la collaboration durant les temps résidentiels (durant les pauses, les repas et en soirée).
- L'organisation de la formation permettant de "se passer" des modules à distance (souvent le point faible en terme de participation dans ce genre de formation).
- Un mélange permanent entre travail technique et moment de réflexion philosophique.
- Une alternance entre moment "connecté" et moment "hors web".

Remarques pour le futur

Bien que ce sujet intéresse de nombreuses personnes, il n'est pas du tout évident de transformer cet intérêt en une envie concrète de participer à une formation.

Pourquoi ?

- Car l'ampleur du sujet impose une formation de plusieurs jours dont un regroupement en résidentiel... Ce qui est un vrai frein pour de nombreuses personnes (3 jours en présence ! Pas possible dans mon agenda chargé").
- Car le sujet apparaît comme "déjà connu et plus ou moins maîtrisé" par de nombreuses personnes (pourquoi investir de l'argent en formation sur ce sujet ?).
- Car le sujet reste perçu comme une formation pour les "geeks" ("Mon réseau est peu connecté à internet... Ça me servira pas à grand chose ces outils !").

Pourtant, en fin de formation, les stagiaires
- Regrettent que la formation n'ait pas été plus longue...
- Relèvent que la stage en résidentiel était un vrai plus, essentiel à la dynamique de groupe.
- Mentionnent avoir beaucoup appris et découvert sur l'animation de réseau (animer un réseau c'est pas juste organiser une réunion de temps en temps !).
- Apprécient avoir découvert la théorie qui se cache derrière l'animation de réseau et des méthodes d'animation "hors web".
Auteur de la fiche Gatien Bataille
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Le débat mouvant - cas pratique

Témoignage

Méthodologie

Objectif

L'objectif est de soumettre des situations aux participants et de proposer deux hypothèses de travail en lien avec les situations proposées. Les participants devront faire le choix d'une hypothèse et être capables d'argumenter leur choix pour convaincre les autres de les rejoindre.

Règles de fonctionnement

  • 1. L'animateur présente une situation.
  • 2. Il propose au groupe deux hypothèses en lien avec la situation présentée.
  • 3. Il demande au groupe de choisir et de se déplacer à sa droite pour telle hypothèse ou à sa gauche pour la deuxième hypothèse.
  • 4. Chaque groupe doit argumenter pour convaincre les membres de l'autre groupe de les rejoindre dans leur choix.
  • 5. Lorsque les groupes sont "stabilisés", l'animateur présente la situation suivante et le processus recommence.

L'animateur du débat mouvant devrait

  • 1. Rédiger 5 ou 6 situations et pour chaque situation deux hypothèses claires et opposées qui permettent un choix.
  • 2. Présenter les situations avec le plus de clarté et de précision possible.
  • 3. Veiller à ce que le débat ne se transforme pas en cacophonie et permette l'expression des arguments de chacun de façon équilibrée.
  • 4. Veiller à passer à la situation suivante lorsque les groupes sont "stabilisés".
Plus d'infos sur le débat mouvant

Exemple de débat mouvant vécu lors de la formation

Situation 1
Votre échevin vous propose de mettre en place au sein de la commune un organe de participation et de consultation large de la population sur tous les sujets environnementaux du territoire communal. L'implantation prochaine du parc éolien lui semble être un bon premier sujet à mettre sur la table, qui plus est un sujet d'actualité !
Il vous accorde un peu de budget (pas énorme mais correct) pour mettre en place cet organe de participation. Vous avez quelques semaines pour convoquer la première séance (ce qui vous laisse de quoi vous organiser sans trop de précipitation).

  • Vous acceptez sans hésiter, super idée ! Vous allez enfin pouvoir mettre en place l'organe de participation dont vous rêviez.
  • Vous doutez un peu de l'intérêt de lancer cet organe de participation maintenant.

Situation 2
Ayant saisi l'opportunité proposée par votre échevin, vous avez fait connaître largement et partout l'arrivée prochaine de cette première réunion participative. Vous ne vous faites pourtant pas trop d'illusions. En général, aux réunions, on se retrouve à 10-15, 30 personnes maximum...
Vous êtes agréablement surpris lorsque le soir venu, vous voyez arriver plus de 100 personnes. Il faut vite ajouter des chaises mais tout le monde trouvera une place.
Votre animation de réunion s'en trouve un peu chamboulée.

  • Vous laissez tomber le tour de table car il y a bien trop de monde... On verra bien par après comment collecter les coordonnées des participants.
  • Vous maintenez votre tour de table, peut-être un peu "adapté", quitte à ce qu'on ne puisse pas aller beaucoup plus loin dans l'ordre du jour de la réunion.

Situation 3
Malgré le nombre de personnes et les nombreux échanges, vous parvenez à réaliser un compte rendu à peu près complet de la réunion. Vous le diffusez auprès des personnes ayant laissé leurs coordonnées lors de la réunion.
D'autres, qui n'ont pu être présentes lors de cette réunion, vous sollicitent pour obtenir le compte-rendu.

  • Vous le leur envoyez pour information.
  • Vous le leur envoyez et les invitez à y apporter leurs contributions et remarques.

Situation 4
Après quelques séances, le groupe se restreint considérablement : un bon tiers des inscrits ne réagit plus aux mails et ne vient plus aux réunions. Vous tentez une relance par mail pour solliciter l'implication de tous mais sans grand succès.
  • Après deux autres mails sans réponses, vous décidez de ne plus envoyer les comptes-rendus "pour rien" à ceux qui n'ont plus réagi à vos 5 derniers courriers (mails).
  • Vous vous dites que ça ne mange pas de pain et gardez tous les inscrits dans votre mailing list.

Situation 5
Ce travail d'animation demande du temps. Votre échevin, bien que satisfait de votre travail, vous demande de participer à l'un ou l'autre appel à candidatures pour décrocher un peu d'argent. Cela soulagerait agréablement le budget communal et permettrait de pérenniser votre poste d'animateur de réseau.
  • Vous détectez ça et là quelques fonds à solliciter, dont certains collent à peu près avec la dynamique de votre réseau. Vous vous mettez à rédiger des dossiers de candidature... Il vous faut cet argent !
  • Vous craignez de dévier pas mal de la dynamique en place dans le réseau. Vous sollicitez auprès de l'échevin un peu de temps pour étudier d'autres pistes.

Situation 6
Le réseau s'est pas mal structuré. Mine de rien, il a produit pas mal de choses. Ces productions font un peu votre fierté et ont contribué à votre notoriété dans la région. Mais voilà que vous apprenez fortuitement que certains membres du réseau, qui sont aussi membres d'autres réseaux proches, y diffusent les productions de votre réseau.
  • Vous n'êtes pas très satisfait de cette situation et vous promettez d'y mettre un terme lors d'une discussion franche à la prochaine réunion.
  • Vous vous en réjouissez et espérez que cet échange se fera rapidement dans l'autre sens.

Situation 7
Votre échevin a le bras long. Il est parvenu à décrocher un subside permettant à une boîte de communication de vous livrer un outil "clé sur porte" pour gérer votre réseau. Tout y est, c'est l'outil le plus complet du marché ! Voilà de quoi centraliser vos données et "professionnaliser" le réseau.
  • Génial, enfin l'outil complet ! Il va considérablement changer les habitudes de travail et risque d'embarrasser les moins geeks. Mais quelle avancée en terme d'ergonomie !
  • Vous remerciez l'échevin pour ce subside. Vous promettez de jeter un oeil sur l'outil et de le soumettre au réseau qui décidera de son adoption (ou pas)
Auteur de la fiche Gatien Bataille
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Les cartes heuristiques en débat public

Témoignage Vous est-il arrivé, lors de l'animation de débat public d'avoir :
  • Une personne qui répète au moins 5 fois la même chose ?
  • Deux personnes qui se disputent alors qu'elles parlent de la même chose mais ne l'ont pas compris ?
  • Des antagonistes qui sont contents du débat car "t'as-vu ce qu'on lui a mis..." ?
  • Les participants qui trouvent qu'on a beaucoup causé, mais bon... Ça n'a pas beaucoup avancé ?
  • ...

Et bien moi cela m'est arrivé bien souvent avant que je n'introduise les cartes heuristiques pour aider à l'animation.

Côté outillage :

  • Un vidéo-projecteur
  • Un ordinateur sur lequel est installé le logiciel, Freemind, X-Mind ou Freeplane (ce dernier a ma préférence)
  • Et un gros entraînement à l'écoute et à la prise de note synthétique.

Sur le rond central, j'inscris le sujet du débat puis, note de manière succincte les éléments de la discussion qui s'enchaînent. La carte mentale s'élabore petit à petit. Les idées s'organisent, se ré-organisent. Nous fermons une partie de la carte pour nous concentrer sur un nouvel aspect du débat...

Quelques éléments vécus autour des cartes :

  • Deux personnes ne sont pas d'accord sur le positionnement d'un mot dans la carte. Derrière un même mot, elles voient en fait deux idées différentes, le fait de passer par la cartographie le révèle.
  • Certaines idées sont faciles à positionner, par contre d'autres... Dans ce cas, je demande au groupe de m'aider à positionner cette nouvelle proposition, il s'agit souvent, en cas de difficulté, d'une idée qui ré-organise les idées précédentes, le temps de réflexion collectif fait maturer le groupe.
  • Le fait de ré-ouvrir toutes les branches de la carte en fin de débat, fait prendre conscience au groupe du chemin parcouru, souvent, le groupe est fier de lui.
  • Lors d'un débat promis comme tendu, nous avons commencé par lister les éléments du débat. Puis nous les avons classés collectivement en trois groupes, ceux qui ne méritent pas discussion car nous serons d'emblée d'accord, ceux que nous avons intérêt dans un premier temps à mettre de côté car ils sont promesses de bataille rangée, et nous avons commencé par le troisième paquet, les éléments dont nous pouvons débattre sans nous trucider.

Pour aller plus loin :

  • On peut ensuite importer la carte dans le logiciel Xmind puis jouer sur les structures (organigramme, diagramme logique, tableau...). Le groupe, alors que le débat semblait abouti, se met à exprimer de nouveaux éléments, se met à travailler sur les idées dans leurs globalités, impression qu'il passe à un niveau supérieur de discussion.
  • Souvent en fin de débat, quelques personnes viennent demander quel est ce logiciel utilisé. Le fait de choisir des outils simples d'usages, libres et fonctionnant sur toutes les plate-formes permet aux participants de pouvoir prolonger leur expérience de pensée heuristique.

A noter :

  • Il est maintenant possible de construire des cartes de manière collaborative, soit en utilisant des services de cartes heuristiques en ligne, soit en utilisant Freemind qui propose cette fonctionnalité (un peu laborieuse à mettre en place)

Références :

http://petillant.com rubrique appliquer et comprendre
Auteur de la fiche Laurent Marseault
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bf_imageFreeMind.jpg
Outil numérique expérimenté
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Prise de décision à distance avec loomio - cas d'usages

Témoignage

Loomio au sein d’Open Street Map France

Le contexte

Du coté d’OSM, la seule instance habilitée à prendre les décisions est le Conseil d’Administration. Ce CA se réunit chaque mois à distance via un outil de discussion écrit (historiquement IRC, mais une équipe Framateam dédiée depuis peu).

Les échanges du CA sont ouverts à tous les contributeurs qui le souhaitent (adhérents ou non), mais les prises de décision sont réservées au CA, qui peut néanmoins tenir compte des avis exprimés par les autres interlocuteurs.

Avant Loomio

Avant Loomio, les votes se faisaient grâce à des « +1 » exprimés en direct dans le chat, ce qui posait deux problèmes :
  • Un problème de transparence : difficile d’historiser et de garder une trace des prises de décision quand elles sont mélangées à d’autres échanges au sein d’un canal de discussion
  • Un problème de légitimité des prises de décision : impossible de s’assurer que chaque personne ait bien vu passer le vote, ni d’être certain du sujet sur lequel les uns et les autres votent lorsque plusieurs discussions croisées s’entre-mêlent.

Avec Loomio

Désormais, dés qu’une décision doit être prise, elle est clairement formulée sur Loomio, tout le monde peut y exprimer son avis et voter. Le CA garde ainsi une trace des votes et chacun a le temps de s’exprimer / de réfléchir la décision plus posément.

L’appropriation de Loomio par le collectif a d’ailleurs été décidée sur Loomio, ce qui nous permet de comprendre les raisons qui ont provoqué ce choix : https://www.loomio.org/d/dl7UoiCz/2016-00-utiliser-loomio-pour-les-d-cisions-de-l-association .

Loomio au sein d’ANIS

Le contexte

ANIS est une association Lilloise dont les adhérents sont des acteurs (personnes morales ou individus) actifs localement dans le champs du numérique placé au service de l’Innovation Sociale.

Avant Loomio

Comme au sein d’une association classique, les décisions étaient prises à la majorité lors de réunions physiques entre adhérents à l’issue de discussions.

Avec Loomio

ANIS utilise Loomio pour soumettre toutes les décisions au vote avant une réunion physique. Tant qu’un nombre suffisant de personnes se sont exprimées et qu’aucun vote bloquant n’a été posé, les décisions peuvent ainsi se prendre à distance.

L’intérêt pour ANIS est ici de pouvoir tirer un maximum profit des temps de réunion (toujours trop rares) pour aborder les sujets qui portent à débat afin de pouvoir prendre les décisions les plus difficiles dans les meilleures conditions possibles. Loomio permet également de commencer à formuler à l’avance des avis pour permettre à chacun de creuser un peu plus le sujet.

Grâce à loomio, la majorité des décisions se prennent désormais à distance, l’idée étant que lorsqu’on demande l’accord à distance, il est rare que les désaccords soient bloquants, et les personnes pour qui la décision revêt peu d’importance ne vont pas nécessairement en débattre alors qu’en réunion physique, chacun à tendance à vouloir donner son avis même s’il n’apporte pas d’éclairage supplémentaire. L’outil aide donc à lâcher prise.

Dernier élément, ANIS se sert également de Loomio pour historiser les décisions, et parfois même pour garder des traces de décisions d’affectation de fonds pourtant déjà validées, comme on peut le voir dans cet exemple http://www.loomio.org/d/gwzl6DYS/pole-interr-gional-de-m-diation-num-rique .

Retrouvez tout l’historique de décision d’ANIS via ce lien : https://www.loomio.org/g/7J2cjXnk/anis-association .
Auteur de la fiche Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Contributeur.trice.s ayant vécu cette action
PriseDeDecisionADistanceAvecLoomioCas_vignette_loomiodonnersonavissuruneproposition_loomio_osm2.png
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Retour d'expérience râtée de mise en place d'outils numériques : FRAMATEAM

Témoignage Dans le cadre du 1er confinement, l'association de danses pour laquelle je suis bénévole a dû fermer ses cours rapidement. Pour autant, pour le bureau s'engageait un travail d'échanges et de prise de décisions rapides. Fraîchement Animacoopienne et galvanisée par l'énergie de la première rencontre en visio de la session du printemps 2020 d'Animacoop Saint Nazaire, et un peu agacées aussi par les informations qui partaient dans tous les sens (sms, whatsapp,mail,...)
J'ai proposé de créer un fil de discussion FRAMATEAM. Toujours confinés, quelques membres tentent de s'incrire, réussissent, échouent, me posent des questions... ou abandonnent.
Et on en reste là... L'outil ne vit pas, les discussions et les prises de décisions se font toujours par mail ou par visio : personne n'a pû se l'approprier.

Avec le recul :
- première idée : FRAMATEAM n'était peut-être pas le bon outil ! J'ai sans doute pêcher par excès d'enthousiasme ! Je penserai à vérifier le besoin sur une autre expérience.
- un accompagnement pour la mise en place de l'outil en présentiel m'aurait permis d'inclure les quelques brebis égarées mal à l'aise avec le numérique.
- quel premier petit pas irréversible aurais-je pu mettre en place pour créer un meilleur réflexe de discussion ?
Auteur de la fiche Anne Laumonnier
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Outil numérique expérimenté
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Un journal rédigé en sprint d'écriture

Témoignage
  • image logo_expressoe1395530132859.jpg (0.1MB)
Journalistes jeunes,
bouclez un journal (sans la boucler !)
en 15h (nuit blanche comprise !)
sur 10 sujets imposés


Expresso : kézako ?


Quoi de plus agréable que de se retrouver autour d’un bon café ? Expresso, c’est un challenge unique autour de la réalisation d’un grand cru de votre journal, en 15h (nuit blanche comprise !), sur une dizaine de sujets imposés, dans les conditions du direct.

Café du commerce, café des artistes…. Expresso, c’est aussi un mélange stimulant de fête, de happening (soigneusement torréfiés par les équipes !), et de réflexion sur l’actualité. Chaque rédaction devra aménager son stand pour mettre en valeur son journal, au cœur d’une salle de rédaction géante et survoltée. Concours de « unes » géantes, rencontres, débats et de multiples défis viendront compléter un programme fort en émotions.

Organisé par l’association Jets d’encre, Expresso s’adresse à tous les jeunes de 12 à 25 ans qui réalisent un journal, dans leur collège, leur lycée, leur fac, leur quartier ou leur ville. Au total, ce sont près de 300 journalistes jeunes représentants quelques 30 rédactions de toute la France qui se retrouveront à Paris pour cette grande fête de la liberté d’expression.

…Alors gringos, préparez vos plus belles plumes, faîtes chauffer vos méninges, et rendez-vous le 4 et 5 juin 2016 à Paris pour relever le défi d’Expresso… mais saurez-vous seulement rester éveillés jusqu’au bout ?

> Le site Internet du festival : archives des éditions précédentes, goodies ...
> Plus d’informations sur le concept d’Expresso

Demandez l’programme !


> Le contre-la-montre : un défi unique

Frénétique, intense, exaltant, le contre-la-montre consiste en la réalisation d’un numéro spécial de votre journal en 15h sur une dizaine de sujets d’actu ou de société annoncés à n’importe quelle heure du jour et de la nuit.

> Une salle de rédaction géante
Chaque rédaction dispose d’un stand, « vitrine » et Q.G. de son journal, qu’elle doit aménager, personnaliser et animer pendant tout le festival. Un prix est attribué à l’équipe qui crée l’atmosphère la plus originale.

> Une ambiance survoltée
Expresso, c’est nous qui l’organisons, mais c’est vous qui le faites vivre. A grands renforts de happening, à vous de marquer l’esprit de tous les festivaliers… et de rafler un prix !

> Une épreuve surprise
La nuit passée, votre journal achevé, il vous reste encore à relever un défi … qui restera secret jusqu’au jour J !

> L’épreuve des Unes géantes
Devenu un classique du festival, un concours de « unes » géantes est organisé entre les rédactions participantes, pour mettre en valeur le travail d’expression spécifique de leurs illustrateurs.

> 10 prix remis par un jury de professionnels
Les meilleurs journaux sont récompensés par un jury composé de professionnels de la presse et de partenaires. Multipliez vos chances de remporter un prix en misant sur les épreuves d’ambiance ou le concours de « unes » géantes.

> Qu’est-ce qu’on gagne ?
La dotation du festival est essentiellement constituée de matériel pour aider les rédactions lauréates dans la réalisation de leur journal : équipement informatique, bouquins, formations…

> Bien plus qu’une fête…
Expresso ne cherche pas à développer une quelconque compétition entre les équipes. Le festival est surtout l’occasion de rencontrer d’autres journalistes jeunes, venus de différentes régions, avec d’autres expériences et savoir-faire, mais qui partagent la même envie de s’exprimer.

> L’ambiance du festival en vidéo

Contenus repris sur le Site Internet de l'association Jets d'encre
Auteur de la fiche Pierre Yves Cavellat
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Un Marathon de l'innovation en méthodes participatives numériques

Témoignage Retour d'expérience de Guillaume Doukhan de l'ADRETS

En 2016, Adrien et moi avons participé à l'Université FaireEnsemble2020 organisée par La Fonda
Cette rencontre à destination du monde de l'ESS, était structurée en 3 temps :
  • 0.5 jour : plénière
  • 2.5 jours : soit ateliers thématiques (jeux, sprint d'écriture, débats) soit marathons (engagement à suivre l'ensemble des 2.5 jours)
  • 0.5 jour: restitution.

Nous y avons co-animé le marathon intitulé "Comment intégrer la transition numérique dans l'élaboration et la conduite de projets associatifs?"
Le marathon avait été co-construit avec Bastien Engelbach (La Fonda), Denis Pansu (FING) et Stéphanie Lucien-Brun (Locaux Motiv / La Fabrique à Lien, Lyon). Stéphanie, Denis et dans une moindre mesure Pierre-Yves Gosset (Framasoft) ont surtout pris part en tant que participant, en soutenant parfois l'animation.
Nous avons testé des méthodes d'animation participatives beaucoup appuyées sur des outils numériques (nous avions 5 tablettes pour aider) :
Le marathon s'appuyait sur un cahier de défis reprenant les grands enjeux du numérique, notamment pour les associations. Les participants ont travaillé à partir de ce matériau et surtout de leur vécu pour arriver, avec des sessions "boules de neige", à formuler 6 propositions d'enjeux leur paraissant fondamentales, sur lesquelles nous avons voté avec DemocracyOS (il faut un login)

  • Sur la 2ème 1/2 journée nous avons moins utilisé les outils en ligne, si ce n'est pour faire de la prise de notes pad et mindmap :
    • Reprise des propositions sous forme de levée d'oppositions et nous avons décidé de travailler sur 3 d'entre elles pour envisager les futurs possibles en termes de projet/action concrets : mutualisation, organisation du travail, et gouvernance associative (nous n'avons pas pu traiter ce point faute de temps)
    • Intervention de Pierre-Yves Gosset (Framasoft) autour de la gouvernance de Framasoft, du paradigme d'organisation différent liée au support numérique omniprésent, et des parallèles entre les logiques/dynamiques du logiciel libre et celles de l'ESS.

Ressenti personnel des 2 jours :
  • Guillaume : Les participants étaient globalement utilisateurs numériques plutôt confirmés, mais l'accueil des différents outils d'animation a été vraiment positif. Le contenu des échanges était intéressant notamment en termes de rencontres avec pas mal de têtes de réseau (UNIOPSS, SocialPlanet..). Le projet qui a vraiment émergé en termes de besoins était autour de la mutualisation des appels d'offre, compétences et réponses. Chouette expérience d'animation participative, avec dans cette configuration le besoin absolu d'être à 2, 1 pour gérer l'animation, l'autre pour les outils.
  • Adrien : Tout d'accord avec Guillaume. L'enjeu principal est pour moi notre capacité collective à concrétiser les synergies de l'atelier. Première étape franchie avec la création d'un groupe sur Social Planet pour le partage de pratiques, usages et pépites d'outils collaboratifs numériques. En parallèle ça vient alimenter et justifie/légitime la dynamique plus globale autour de notre de forge/accompagnement des acteurs de l'ESS sur les usages coopératifs du numérique. À suivre donc !
Auteur de la fiche Guillaume DOUKHAN
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Un peu d'OpenStreetMap, de la technique et beaucoup de patience pour une valorisation citoyenne et cartographique du patrimoine de garrigue

Témoignage Les membres du Collectif des Garrigues ont réussi à faire converger deux de leur démarches, qui à première vue, paraissaient bien éloignées l'une de l'autre. Une démarche de cartographie participative, demandant de la technique, des outils et internet... Et une démarche de connaissance et de valorisation du patrimoine de garrigue, portée par des passionnés d'histoire, de livres et de garrigues... Les "genres" se sont rencontrés au sein du Collectif des Garrigues, permettant d'aboutir à un beau projet commun, riche de savoirs et innovant ! L'objectif principal de ce projet est de contribuer à une dynamique de réseau entre les acteurs des garrigues, en co-élaborant des cartes interactives (enrichies collectivement) comme support pour donner à voir les richesses patrimoniales du lieu, partager les connaissances et mettre en valeur le territoire des garrigues.

Des chantiers collectifs développés par les membres du réseau

Les membres du Collectif des Garrigues (350 personnes) engagent un travail commun sur plusieurs "chantiers". L'objectif étant de créer, de valoriser et de transmettre des biens communs (connaissances, photographies, écrits, réflexions) sur le territoire des garrigues.
Depuis 2010, plusieurs chantiers sont développés, pour n'en citer que quelques-uns:
  • Le pilotage d'un Atlas des Garrigues (livre grand public co-écrit qui fait l'état des lieux de toutes les connaissances actuelles sur le territoire - sortie à l'automne 2013) ,
  • l'enrichissement d'une galerie photo partagée,
mais aussi des chantiers plus "thématiques" autour :
  • de la cueillette en garrigue, et du recueil de recettes sur le territoire,
  • du patrimoine de garrigue, pierre sèche et capitelles, charbonnières et inventaires,
  • ou encore des chantiers autour de la découverte d'outils, tel que le média sonore, ou la cartographie participative.

Les membres du réseau qui participent à ces différents chantiers disposent d'espaces internet (wikis) pour travailler et produire du contenu ensemble et à distance. Ils disposent de listes de discussion, d'outils de co-écriture (Etherpad), de "logiciels" permettant d'organiser le travail (en présence sur les aspects logistiques, ou concernant la répartition des tâches) et d'outils pour diffuser leurs travaux. De nombreux chantiers fonctionnent bien, avancent vite, certains sont d'ailleurs sur le point d'aboutir (l'Atlas notamment) alors que de nouveaux projets apparaissent chaque mois. Les membres du réseau développent eux-mêmes les chantiers et animent la participation autour de ces différents axes de travail. Une fois les premières productions créées, les travaux sont valorisés et diffusés plus largement, à travers notamment la lettre électronique mensuelle du réseau et le site internet du Collectif des Garrigues, le wikigarrigue.info. Un fonctionnement qui nourrit sans cesse l'envie de travailler ensemble pour approfondir certains projets... qui amène aussi à faire converger plusieurs chantiers pour en monter de nouveaux. En démontre l'expérience présentée ici !

Les membres du réseau ont décidé de croiser deux de leurs chantiers collectifs..

Deux chantiers, l'un autour du patrimoine de garrigue et l'autre autour de la cartographie participative sur un territoire, ont été développés parallèlement dès 2011 puis 2012 sous une 1ere forme conviviale de journées de découvertes et d'échanges, les Rendez-vous des Garrigues (sortie mensuelle du réseau), et d'un travail en groupe à distance par des échanges mails et de la co-écriture de synthèse collective. Les deux chantiers ont eu une organisation et un fonctionnement propre. Peu à peu, ils ont trouvés un terrain d'expérimentation intéressant où converger, donnant lieu à un projet de cartographie participative du patrimoine pour impliquer les habitants dans la connaissance et la gestion de leur territoire de vie.
Comment les membres du Collectif des Garrigues ont-ils travaillés pour faire avancer, indépendamment, ces deux chantiers? Comment le lien s'est-il fait par la suite ?

La démarche de valorisation des connaissances et des savoirs locaux

Cette démarche de rassemblement des connaissances et des savoirs sur les garrigues est en fait l'histoire du projet garrigue ! Depuis 2004, l'objectif du Collectif des Garrigues est de mettre en débat l'avenir du territoire, de partager les connaissances acquises mais éparpillées sur les garrigues pour apprendre à mieux les connaître et ainsi mieux les gérer.
Le volet connaissances "patrimoine" s'est accéléré dès 2011, avec l'organisation d'un Rendez-vous des Garrigues autour de ce thème. Le patrimoine en pierre sèche est particulièrement identitaire des garrigues et les structures (associations ou collectivités) qui ont en charge la mise en valeur et la restauration de ce patrimoine à l'échelle locale vivent à peu près les mêmes problématiques qu'ils soient des quatre coins du territoire. Ils ont eu besoin de se retrouver et de prendre un temps de réflexion collective pour pouvoir avancer ensemble sur certains projets.
Suite à ce Rendez-vous des Garrigues, quelques actions concrètes ont donc été développées :
  • Découvrir ensemble les différents sites patrimoniaux des garrigues du Gard et de l'Hérault. (Chose faite dès l'automne 2012 avec un Rendez-vous des Garrigues patrimoine sur Poussan (34)).
  • Faire un annuaire des associations spécialisées sur le territoire permettant d'enrichir les expériences et les échanges du groupe.
  • Mettre en commun les documents réalisés par les acteurs du patrimoine (plaquette de présentation des sites, études et inventaires)..
Pour mener à bien ces projets, les membres du réseau ont utilisé les outils de partage de documents (Google drive pour les tableurs Excel), et de nombreux échanges de mails (via la liste de discussion créée spéciale patrimoine).
À l'automne 2012, au vue des échanges sur la liste, il est décidé de proposer un second Rendez-vous des Garrigues sur ce thème. Émerge alors l'idée de disposer de l'inventaire de tous les inventaires des capitelles réalisés sur le territoire des garrigues et d'arriver ainsi à une carte des zones à capitelles à l'échelle de celui-ci (400 000ha).
Un des membres du groupe patrimoine prend le projet en main.
  • Le premier travail s'est fait sur place, lors du Rendez-vous des Garrigues, avec la vingtaine de participants, l'idée était de dessiner en direct sur des grandes cartes papiers du territoire les coins à capitelles,
  • ensuite, une bonne partie du travail s'est enrichie par les échanges de mails. Une mobilisation importante s'est faite pour disposer de l'inventaire des inventaires effectués sur le territoire, par les associations et les structures intéressées.
  • Un important travail de synthèse a été fait, afin d'alimenter un tableur Excel : Détermination des zones riches en capitelles et cabanes : Gard - Hérault.
  • Par département et par grande entité paysagère, les informations suivantes ont été renseignées : s'il y avait eu une étude de faite (type inventaire), si oui, le nom de l'auteur, la structure, le nombre de capitelles (estimé ou connu) et le nombre de celles en bon état, si celles-ci étaient cartographiées ou pas, et quelques observations générales.
  • En parallèle, nous avons pu recueillir et informatiser l'ensemble des études transmises, pour les déposer sur la plate forme internet du Collectif des Garrigues,
  • En deux mois, la carte a pu être construite. Elle illustrera d'ailleurs un des articles de l'Atlas des Garrigues.

Un second chantier, la dynamique de cartographie libre et citoyenne pour animer son territoire

Pour ce chantier, ce sont les associations Outils-Réseaux, et Tiriad qui nous ont lancé et motivé à découvrir la dynamique d'OpenStreetMap et tout ce qui va avec... Ils nous ont proposé une journée de formation à OSM suivie d'un Rendez-vous des Garrigues autour de cet outil et de ce que l'on pouvait espérer sortir de cette approche de cartographie libre sur un territoire. Un Rendez-vous plus technique mais qui a tout de même attiré plus d'une quinzaine de personne. Des membres du réseau, avant-gardistes (!), qui ont perçu l'intérêt d'une telle démarche pour la valorisation de leurs connaissances du territoire.
La formation s'est déroulée à Gignac (34) en avril 2012, s'en est suivi des carto-party sur le territoire pour continuer à se former. L'idée pour chacun de ces temps était de s'entraîner aux relevés et à leur mise en ligne et d'arriver aussi peu à peu à se spécialiser dans la cartographie des éléments qui nous tenaient à coeur (et notamment les éléments du patrimoine). À chaque carto-party, nous avons réussi à entraîner toujours plus de nouvelles personnes...
Dès le printemps 2012, un groupe, composé d'une bonne quarantaine de personnes, suit le projet de "cartogarrigue". Ils disposent d'une simple liste de discussion pour échanger et travailler ensemble, mais elle est bien active et réactive, et de temps conviviaux que le réseau du Collectif des Garrigues accompagne, du moins dans l'organisation et la logistique.
Le groupe "cartogarrigue" va dans un premier temps prendre du temps pour se former à l'outil, se construire un discours commun. Pour ensuite s'ouvrir et s'entraîner en réel en organisant des carto-party sur le territoire. L'idée de pouvoir cartographier les éléments du patrimoine émerge assez rapidement, et notamment parce que les membres du groupe ont fait de nombreuses passerelles entre leurs journées et le chantier patrimoine qui avance en parallèle... Les invitations sont lancées, et chacun a une place pour apporter ses savoirs et ses expériences dans chacun des deux chantiers.
Ce mouvement de groupe, et ce croisement d'intérêts arrivent à l'élaboration d'un glossaire OSM adapté à la garrigue où sont rentrés les termes spécifiques au territoire. (Olivette, four à chaux, mazet, capitelles..) et des tags associés, donc.

Aujourd'hui le croisement de ces deux démarches donne de belles perspectives de partenariat, de projet commun et de financements

Ces deux dynamiques croisées donnent lieu a une réponse commune à un appel d'offre lancé par l'agglomération de Nîmes Métropole dans le cadre de sa politique de développement durable 2013 ; "La cartographie participative du patrimoine pour impliquer les habitants dans la connaissance et la gestion de leur territoire de vie".
Le projet proposé consiste en l'organisation d'une journée d'informations et d'échanges d'expériences sur la cartographie collaborative. Afin de présenter la démarche, présenter les expériences de territoires investis dans ces dynamiques, présenter le glossaire spécial garrigue, pour élaborer collectivement un programme de carto-party pour l'année. L'idée est de travailler en partenariat étroit avec l'ensemble des acteurs des deux chantiers, des contributeurs OSM, les référents des chantiers, les associations ou structures locales s'intéressant au patrimoine...
De nouveaux partenariats sont apparus depuis :
  • Une collaboration avec le master SILAT : Système d'Information localisé pour l'Aménagement du Territoire. L'équipe enseignante souhaite avoir une approche thématique de leur cartographie, pouvoir cartographier du patrimoine plus que du plan de ville ou de village...
  • Une collaboration qui va dans le même sens avec l'école de Montpellier SupAgro .
  • Aussi, le groupe "cartogarrigue" va être mobilisé pour apporter son expérience sur l'organisation d'une carto-party avec le Carré d'Art de la ville de Nîmes...
Pour chacun de ces partenariats, le Collectif des Garrigues est la personne référente sur l'organisation de cartogarrigue type patrimoine des garrigues...

Les chantiers continuent aussi indépendamment l'un de l'autre...

Pour le projet de cartographie libre du territoire, le Collectif des Garrigues souhaite développer une interface web cartographique, où serait diffusée des cartes thématiques d'enjeux ou de connaissances des garrigues (géologie, ressource en eau, risques incendie..) sur le site de l'Encyclopédie Vivante des Garrigues. Avec un second volet et une attention particulière portée sur la mise en place d'un outil participatif pour l'inventaire de différents types d'informations et de données qui intéressent l'aménagement futur des garrigues (les déplacements, les services de proximité, l'agriculture).
Pour le projet patrimoine, il semble intéressant de poursuivre les discussions et cet enrichissement de connaissances sous la forme de chantiers collaboratifs. Avec notamment la co-écriture d'articles et des thèmes à traiter tels que la typologie des constructions, les capitelles dans la littérature, ou encore les capitelles et les parcelles foncières... par exemple.

Le Collectif des Garrigues, un réseau d'acteurs au service du territoire des garrigues du Gard et de l'Hérault

Les garrigues sont riches d'une faune et d'une flore diversifiées et originales, d'une histoire et d'une culture ancienne fortement liées aux origines des activités de l'homme (bergers et charbonniers, capitelles et autres construction en pierres sèches), elles sont aussi riches de leurs paysages. Jusqu'alors peu prises en compte et considérées bien souvent comme "un ventre mou entre les Cévennes et le Littoral Languedocien" sans véritable projet structurant, les garrigues Gardoises et Héraultaises se laissent découvrir et s'organisent pour faire valoir leur identité. Ainsi, des acteurs du territoire (chercheurs, élus, gestionnaires, habitants et usagers) se sont rassemblés pour enrichir leurs connaissances, leurs expériences, dans une volonté de mieux comprendre, mieux appréhender et mieux agir pour ces garrigues. Le Collectif des Garrigues est né ! Il "a pour vocation de rassembler et de valoriser les expériences et les connaissances sur la garrigue. De contribuer au rapprochement des acteurs du territoire. Et enfin de susciter la réflexion sur le futur des garrigues, préservant et développant les spécificités de ce territoire, dans le respect des milieux et de sa vie citoyenne".
Auteur de la fiche Manon Pierrel - Association le Collectif des Garrigues
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
bf_imagegarrigue.jpg
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Utilisation d'une carte Google pour les achats groupés

Témoignage Cet outil a été mis en place lors d'une réflexion au sein de l'association Pic'assiette. Comment rendre visible les initiatives citoyennes autour de commandes groupées ?

Fonctionnement

Ce n'est pas l'association qui crée des groupes mais c'est elle qui invite le citoyen ou le producteur à se rapprocher du groupe le plus proche, voire même en créer un. Les citoyens qui ne se connaissent pas laissent leurs coordonnées puis ensuite Pic'assiette les met en lien suivant leur origine géographique.
L'idée était donc :
  • De montrer l'existant à un public novice mais aussi pour les groupes déjà créés. En effet, sur le territoire entre Nîmes et Montpellier plusieurs groupes existent, sans se connaître. Chaque groupe gère son fonctionnement, se questionne mais sans échanger.
  • De créer du lien, d'échanger entre groupes !
Et cela marche car des journées sont organisées de façon autonome, sans que l'association Pic'assiette ne l'anime.
Au delà de créer du lien, l'objectif est réfléchir d'une façon collective sur : comment aider à la diversification des débouchés pour les producteurs et pérenniser cette démarche sans que cela repose toujours sur le même noyau de personnes ?
La participation est libre, il n'y a pas besoin d'inscription pour se référencer. Le plus gros du référencement a été réalisé par l'association Pic'assiette qui a pris le temps de rencontrer et d'échanger avec les groupes proches de Montpellier ensuite les groupes se sont rencontrés et gèrent leur rythme de réunion, leur ordre du jour, etc... De façon autonome.
L'outil a servi d'exemple pour créer une carte référençant les groupement d'achat citoyens, mais au niveau de la région Languedoc-Roussillon toute entière. (http://site-coop.net/gaclr/)
L'avantage principal de ce type de carte est la visibilité rapide des initiatives.

Quelques préconisations :

  • Il faut penser à l'actualiser.
  • Il faut penser à former les personnes.
  • Il faut l'animer. L'outil en lui même ne suffit pas, il faut faire connaître par des représentation sur stand, journée grand public.

La suite

La deuxième étape consiste à référencer les outils qui permettent de commander, les démarches et actions mises en place pour que le groupe devienne pérenne. L'association a d'ailleurs participé aux Rencontres Moustic afin de rendre sa démarche encore plus collective et collaborative.
Auteur de la fiche Françoise Viala
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s ayant vécu cette action
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3 conditions de la Coopération selon furax37

Description de la ressource Chacun y va de ses partages, de ses productions ...et c'est très bien ! Mais comment penser nos projets, nos données, nos organisations pour que nous puissions "faire archipel" et essaimer au-delà de nos collectifs respectifs ?
Source : atelier pour une Agora des Archipels 5 mars 2021. Inspiré des notes de Michel Briand
  • La première est politique : elle concerne les postures individuelles, codes sociaux, volonté de partage sincère....
  • La seconde concerne les conditions juridiques pour le partage sincère de l'archipelisation. Les licences libres (CC by SA, GNU GPL et autres licences) permettent un partage sincère, qui permet de connecter nos contenus pour en faire du meilleur. Nota : sans indication de licence, c'est par défaut les licences propriétaires qui priment, comme le droit d'auteur.
  • Et enfin et seulement enfin, des conditions numériques qui permettent à nos interfaces et autres plateformes de retrouver leurs porosités avec des flux entrants et sortants des flux rss, xml, json. Objectif final : accéder/créer d'autres nouveaux niveaux de Communs (comme le site Transiscope par exemple).
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
  • Communs et partage de connaissance
Auteur.trice(s) de la ressource Christine Denié Hervy, Animacoop
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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8 R d'une réunion ritualisée réussie :-)

Description de la ressource
  • Recentrage / Météo
  • Régalade
  • Ralades
  • Rencontres de la semaine
  • Les sujet dans l'R : ordre du jour en commençant par c'est une info, discussion, décision
  • Rappel des décisions et choses à faire (de la réunion passée) - 1 min par décision (remontée ou pas)
  • Réunion à venir : quand ?
  • Recentrage / Météo
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
  • Animation de réunions à distance
Auteur.trice(s) de la ressource Jean-François ROCHAS-PARROT
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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A la lisière du projet

Description de la ressource Il y a des espaces balisés, connus, revendiqués comme le « bon lieu », là où le projet doit se passer. Ils sont définis par le•la porteur•teuse de projet, souvent par le commanditaire, éventuellement par un équipe projet, rarement par le public cible de celui-ci, ponctuellement co-définis entre les parties prenantes.

Voilà « les endroits » où nous allons agir, faire, faire faire, vivre, déambuler, arpenter, regarder, observer, construire, dialoguer, ouvrir, chercher, chercher à comprendre, enquêter, interroger, écouter, dire, ne rien faire peut être, rire, festoyer, manger et boire, aller à la rencontre, recueillir la parole, expliquer, faire passer des messages, danser, et bien d’autres choses.

Un lieu clair. Un cadre défini. Un espace que l’on peut circonscrire. Un terrain qui a ses limites, ses frontières, ses bordures. Un certain nombre de rues. Une zone dite parfois sensible ou prioritaire, où l’on sait (ou croit savoir) ce qui s’y passe, où l’on souhaite intervenir, changer des choses (en ayant diagnostiqué ou pas, demandé ou pas, validé ou pas si les choses à changer sont utiles, nécessaires, pertinentes, cohérentes).

Il y a d’autres espaces plus mystérieux, moins visibles parfois, encore inexplorés. Des lieux où « tout » se passe, où se situe le coeur, les poumons, le cerveau du quartier, où il faut être connu•e (voire reconnu•e) pour que la mobilisation, l’implication fonctionne autour du projet. Des espaces de vie qui peuvent être souterrains, interstitiels, extérieurs à la zone cible, en dehors des radars, accessibles qu’à certaines personnes, à certaines heures, avec certaines codes à prononcer.

Voilà des « endroits » où l’imprévisible peut surgir, où le projet crée des secousses ou inversement des secousses viennent affecter le projet, sans que cela soit (vraiment) calculé, où une certaine magie peut changer le projet du rêve au cauchemar, des larmes au sourire, où il ne faut pas (forcément) intervenir, où la vie crée sans qu’on lui ait rien demandé, en ouvrant des portes, en fleurissant, en permettant que l’impossible devienne possible.

Comme au bord du chemin de randonnée, ces lisières fécondes, ces entre-deux qui permettent la communication entre les mondes, du dedans au dehors, de visible à l’invisible, du connu à l’inconnu, un continuum finalement qui rend malléable, qui altère, qui permet de se fondre l’un dans l’autre, qui inspirent, qui réenchantent.
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • Autre
Auteur.trice(s) de la ressource Clément Charleux
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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A propos des décisions à distance (Loomio, Framavox...)

Description de la ressource Un certain nombre de décisions peuvent être prises à distance afin d'alléger les réunions en présence et laisser la place au débats complexes.

Les décisions à distance peuvent notamment être très utiles :
  • pour les décisions courantes
  • pour garder trace des décisions et des débats y ayant amené

Les décisions à distance ne nous paraissent pas très adaptées pour :
  • Les décisions critiques.
  • La levée des oppositions dans la décision par consentement (un peu laborieux à distance)

Une hypothèse à valider ou invalider par plus d'observation serait qu'il est plus facile de refuser et de dire non à distance : il est possible qu'un certain nombre de décisions refusées en distance ne le seraient pas en présence (pas très scientifique, mais instinctif comme analyse :-) )

A lire :
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • Prise de décision
Auteur.trice(s) de la ressource Audrey Auriault, Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Allons nous y arriver?

Description de la ressource Aspirer par le tourbillon de l’innovation💡, rattraper inévitablement par la logique capitaliste💵, nous nous retrouvons à créer constamment des nouvelles choses sans prendre soin et chérir ce qui existe déjà, à revendiquer d’être les meilleurs face à d’autres que nous ne connaissons même pas.

Nous polluons notre propre environnement et le rendons illisible🔮, là où nous aurions besoin de clarté, de tisser des liens. Nous créons notre propre dissonance et éparpillons nos forces🏋🏻‍♀️, là où nous pourrions nous allier, nous archipelliser. Nous jouons le jeu de la concurrence et renforçons le « diviser pour mieux régner »♟, là où nous serions plus fort•e•s ensemble.

Nous sommes fatigué•e•s de nous battre les un•e•s contre les autres. ➡️Et pourtant nous continuons. Nous savons que les solutions sont déjà là, multiples, diverses et qu’il faudrait déjà les mettre en oeuvre. ➡️Et pourtant nous continuons. Nous entrevoyons la nécessité de collaborer, de partager, de faire ensemble pour mieux vivre ensemble. ➡️Et pourtant nous continuons.

Ils n’est pas question de gagner seul•e mais bien ensemble. Les enjeux environnementaux devraient nous fédérer plutôt que de nous diviser. Il y a de la place pour chacun•e d’entre nous. Il y a de quoi faire. Il est temps de s’organiser. Allons-nous y arriver❓
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • Autre
Auteur.trice(s) de la ressource Clément Charleux
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Archipellise toi

Description de la ressource Aller vers l’autre
S’ouvrir à elle, à lui,
Être curieux•ieuse
Se questionner

Aller au delà des préjugés
Demander si nécessaire
Être attentif•ive
Tendre la main

Voilà un chemin intéressant

Cela réduit les distances
Cela fait que les différences s’estompent
Cela oblige à regarder sincèrement
Cela fait de l’autre « je » un être singulier

S’archipelliser
Tisser des liens
Passer du visible à l’invisible
Du coloré au monochrome

Et inversement

Aller au plus près dans le lointain
Entendre les coeurs battre
Voir les similitudes dans les différences
Toucher ce qui fait sens

Aller bien plus loin ensemble
Se (re)trouver
Être présent•e, ici et maintenant
Se (re)connaitre

Voilà une trajectoire à explorer

Cela enchante le monde
Cela fait tomber les barrières
Cela crée des communs
Cela fait vibrer notre humanité

S’archipelliser
Être en lien
Par rhizome, par vibration
Par surprise, par besoin

Et intensément
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • Autre
Auteur.trice(s) de la ressource Clément Charleux
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Avancer avec les Plus Petits Précieux Pas Possibles (méthode des 5P)

Description de la ressource Il y a deux types de projets : ceux de longue haleine (bâtir une barre d’immeuble) et ceux qui sont quasi immédiats (organiser la prochaine réunion).

Dans les gros projets si l'on se met tous d’accord sur tout et qu'on n'agit que quand c’est décidé, quand on commence à agir, la situation a évoluée et on est plus dans le contexte du départ.

Pour contrer cet effet : l’idée du petit pas qui va dans le sens de la valeur ajoutée définit. Ça permet d’avoir avancé de manière rationnelle, d’avoir acter quelque chose de concret, de visible.

Pour aller plus loin : https://www.reussite-personnelle.fr/kaizen-la-methode-des-petits-pas/
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
  • Organisation et gestion du temps
Auteur.trice(s) de la ressource Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Avant de choisir son format d'animation de réunion, pensez à....

Description de la ressource

1/ Clarifier les objectifs

Cette réunion, pour quoi faire ?

image Participatif_objectifs.jpg (0.5MB)
Dessin Esper, sous licence Creative Commons By-SA

2/ Faire un état des lieux

Les conditions sont-elles réunies pour que mon animation fonctionne ?

image Participatif_Etat_des_lieux.jpg (0.2MB)
Dessin Esper, licence Creative Commons By-SA


En complément, vous pouvez consulter cette carte mentale (partie droite notamment) : https://framindmap.org/c/maps/1223133/public
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
  • Animation de réunions à distance
Auteur.trice(s) de la ressource Sandrine Percheval
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Bases de données coopératives

Description de la ressource

Produire, collecter, trier, échanger sont souvent au coeur des collectifs. Toutes ces données nourrissent des bases de données. Mais sont-elles vraiment coopératives ?

Pour qu'une base de données soit coopérative, il faudrait :

  • qu'il soit facile de l'alimenter
  • qu'il soit simple d'en modifier le contenu
  • qu'il soit possible d'en partager le contenu en dehors du collectif
Certains outils répondent à ces objectifs mieux que d'autres, c'est notamment le cas de Yeswiki, un logiciel opensource et de son module "bazar".
bazar permet de créer des formulaires sur mesure dont vous déterminez les questions et donc les infos à collecter. Les formats sont variés et offrent de nombreux paramétres d'affinage.
Cela va du champ texte au paragraphe, de la date et de l'heure à l'emplacement géographique, d'une fichier à une image, d'une case à cocher à une liste déroulante, d'un email à un lien internet.
Les possibilités sont larges et permettent de répondre à quasiment tous les besoins d'un collectif. (montrer un exemple de formulaire un peu costaud avec ces champs principaux)
Les formulaires ainsi créés deviennent accessibles directement via une page du wiki. Mais ils peuvent aussi être partagés via un lien url ou encapsulés dans d'autres sites web.

Mais collecter les données ne sert à rien si on ne peut les restituer, à minima au sein du collectif et sans doute aussi "en dehors du collectif".
ici aussi bazar est redoutable !
Les données d'un formulaire peuvent être affichées sous de nombreux formats selon les informations récoltées.
Ainsi imaginons un formulaire contenant une date, un lieu, une image, du texte et une liste déroulante.
Il sera possible de créer un agenda, une carte, une galerie photos, une simple liste et d'y adjoindre un filtre dynamique sur base des choix opérés dans la liste déroulante.
Toute ceci très facilement et à plusieurs endroits du wiki si nécessaire. Bien d'autres rendus existent et sont le résultat des retours du terrain. Je pense à un rendu "registre des décisions", à une ligne du temps, à un annuaire trombinoscope, à un rendu blog-actualité
Besoin de rendre visible les derniers ajouts du formulaire ou uniquement certaines données spécifiques ?
ici aussi, l'ajout d'un simple paramètre dans l'appel au formulaire permettra d'activer le tri, le nombre de données visibles, ou l'exclusion de certaines fiches.

L'intérêt majeur de bazar réside dans l'ouverture et la simplicité de participation.
Pour déposer des infos dans un formulaire, aucune connaissance technique préalable. Et par défaut, aucun login / mot de passe à entrer : les freins à la participation ont été réduits au maximum.
Besoin de modifier une info existante, ici aussi, il suffit d'appuyer sur "éditer la page" pour pouvoir sans login ni mot de passe, modifier, corriger, bonifier le contenu du formulaire.
Il sera aussi très simple de faire dialoguer des yeswikis entre-eux pour qu'ils échangent des données afin d'éviter par exemple la terrible "double saisie" ou "la réinvention de la roue".
Et l'encapsulage des données dans d'autres sites que Yeswiki est aussi possible et n'enlève en rien les possibilités du formulaire

Houlà, mais c'est risqué me direz-vous tout ça...
A vous de voir, Yeswiki vous permettra de cacher les données jugées sensibles. Et il vous sera toujours loisible de restreindre l'accès au formulaire à quelques personnes ou de revenir à la version précédente d'une info en cas de mauvaise manipulation.
Ici la question n'est plus technique mais réside dans la posture, le choix philosophique.
Si nous souhaitons que nos bases de données soient coopératives, il nous faut les partager "vraiment" et donc accepter qu'elles soient modifiées, enrichies, bonifiées par d'autres que nous. Il nous faut aussi accepter que nos données soient visibles ailleurs que sur notre wiki et qu'elles puissent ainsi enrichir et disséminer en dehors du collectif.
Ici c'est à vous de poser votre choix !
Les concepteurs de bazar ont choisi : il est largement ouvert par défaut !
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
  • L'outil au service du projet
  • Communs et partage de connaissance
Auteur.trice(s) de la ressource Gatien Bataille
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Biens communs dans la classification d'Elinor Oström

Description de la ressource Cette recherche et cette synthèse ont été faite pour une introduction aux Communs lors de Animacoop St Nazaire Automne 2020 (animation "Bocal à Poisson" ou "Fish Bowl").

La (ré)apparition de la notion de Communs au 20ème siècle
En 1954, Paul Samuelson différencie "bien privé" et "bien public"
En 1965, James Buchanan ajoute un troisième type de biens : les "biens de Club" (conso par un membre d’une asso ou d’un club) ou biens à péage.
En 1977, Vincent et Elinor Ostrom proposent d'ajouter un quatrième type de bien : les biens communs. En référence à la forme historique des biens communaux la notion de communs renvoie à une forme de propriété collective et aux mouvements qui cherchent à lutter contre la privatisation de certaines ressources ou enclosures. En anglais, les Communs sont appelés "common-pool resources".

Définition d'un Commun en 3 mots
En 3 mots : un Commun = un bien (matériel ou non) + une communauté + une gouvernance communautaire visant à exploiter le bien équitablement tout en le préservant.
Le bien commun est défini comme relevant d'une appropriation, d'un usage et d'une exploitation collectifs.
Renvoyant à une gouvernance communautaire, les biens communs correspondent à des objets aussi divers que les rivières, le savoir ou le logiciel libre.
Ils supposent ainsi qu'un ensemble d'acteurs s'accorde sur les conditions d'accès à la ressource, en organise la maintenance et la préserve.
En économie, ces biens sont également désignés par le terme "biens publics impurs".
Pour plus de détail : voir la fiche "Introduction aux biens communs" : https://interpole.xyz/?IntroductionAuxBiensCommuns

Les biens communs dans la classification d'Ostrom
Elinor Oström propose une classification des biens suivant 2 dimensions : l'exclusivité et la rivalité
1/ l'exclusivité est, en économie, la possibilité d'interdire l'accès, la consommation d'un bien à une partie des personnes en instaurant un contrôle d'accès (accès techniquement ou juridiquement limité et/ou payant)
Un bien exclusif est donc réservé à une personne ou un nbre limité de personnes limité .
Par opposition, un bien non exclusif est accessible à tous.
2/ la rivalité est, en économie, un bien dont la consommation par une personne diminue la quantité de bien disponible pour les autres personnes.
Un bien rival est donc un bien dont la consommation affecte la consommation d’autres personnes (ex : l'eau).
Par opposition, la consommation d'un bien "non rival" n’affecte pas la consommation des autres personnes (ex : la télévision hertzienne)
Nota : certains biens faiblement rivaux deviennent non rivaux à partir d'un certain niveau de consommation. C'est le phénomène de « congestion ». Par exemple, une route est faiblement rivale tant que la circulation reste faible mais devient rivale lorsqu'elle devient trop fréquentée.
>>>>> Suivant ce classement, un bien commun est une ressource (matérielle ou non) qui est "non exclusive" (car accessible à tous) et "rivale" (car elle peut être dégradée par sa consommation).


Classement des autres types de bien : privé, public et de club
Les biens privés sont exclusifs et rivaux
Les biens publics sont non exclusifs (pour tous) et non rivaux
Les biens de club ou bien à péage : peu exclusifs et peu rivaux.

En synthèse
  • Excluabilité forte Excluabilité faible
Rivalité forte Bien privé Bien commun
Rivalité faible Bien de club Bien public pur

Exemples
Bien privé
  • Exemple : Une pomme
  • Rivalité : Seulement une personne peut la consommer
  • Excluabilité : Une fois consommée, il n'y a plus de pomme
Bien commun
  • Exemple : L'usage d'un jeu d'enfant
  • Rivalité : Tout le monde a le droit de l'utiliser
  • Excluabilité : Seulement un enfant à la fois, l'un après l'autre
Bien de club / Bien à péage
  • Exemple : Netflix (ou télévision cryptée, autoroute, film/musique/ebook sur internet)
  • Rivalité : Tout le monde peut s'abonner
  • Excluabilité : Ceux qui ne s'abonnent pas en sont exclus
Bien public (spécificité : mondial, pur ou global)
  • Exemple : Soleil (ou air, biodiversité, émission de radio)
  • Rivalité : Tout le monde est éclairé
  • Excluabilité : On ne peut pas empêcher quelqu'un d'être éclairé par le soleil s'il le souhaite


Documents source
Elinor Ostrom : https://fr.wikipedia.org/wiki/Elinor_Ostrom#Ostrom_et_la_gouvernance_des_biens_communs
Rivalité : https://fr.wikipedia.org/wiki/Rivalit%C3%A9_(%C3%A9conomie)
Excitabilité : https://fr.wikipedia.org/wiki/Excluabilit%C3%A9
Bien de club : https://fr.wikipedia.org/wiki/Bien_de_club
Bien public : https://fr.wikipedia.org/wiki/Bien_public#OstromOstrom1977
Bien privé : https://fr.wikipedia.org/wiki/Bien_priv%C3%A9
Bien commun : https://fr.wikipedia.org/wiki/Biens_communs
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • Communs et partage de connaissance
Auteur.trice(s) de la ressource Christine Denié Hervy, Animacoop
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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  • Oui

Bâtir des architectures inclusives et conviviales

Description de la ressource Pour chaque projet ou structure, nous avons intérêt à développer des formes d'organisation qui soient des outils inclusifs et conviviaux (qui ne suscitent ni maîtres ni esclaves ). L'architecture de nos projets doit être pensée pour favoriser la capacité de chacun à agir sans l'enfermer : c'est un espace fertile de libre accueil et circulation des idées, des personnes et de leurs contributions. C'est alors l'organisation qui s'adapte naturellement aux contributeurs et non l'inverse !

L'architecture d'une organisation est inclusive et conviviale lorsque chaque nouvel arrivant est en capacité d'en comprendre le fonctionnement, de contribuer à l'évolution de ses règles, de disposer de ses ressources et de les enrichir selon des modalités claires. Ainsi, si l'intégration de nouvelles personnes est facilitée à son maximum, leur sortie l'est également. Il n'y a plus de frein à partir car cela ne représente plus une charge ni émotionnelle ni économique tant pour le collectif (qui perd quelqu'un mais conserve ses apports) que pour l'individu (qui ne remet pas en cause le collectif par son départ et peut emporter ce qui lui est utile).

Une architecture conviviale s'adaptera ainsi mieux aux changements internes et externes et favorisera la contribution de tous à la structure. Elle sera résiliente, capable de muter, et ne s'acharnera pas à lutter contre les éléments pour survivre à tout prix.

Pour aller plus loin : « La Convivialité » Ivan Illitch

image CodeSocialorg768x442.jpg (20.5kB)
Illustration du #CodeSocial - cc by sa - ChezNous

La démarche #CodeSocial : pour formaliser les éléments fondateurs

D'abord imaginée par Mathieu Coste de ChezNous, cette méthode est désormais une marque collective dont chacun peut s'inspirer. Il s'agit d'une méthodologie de description de projet destinée aux membres qui souhaitent y contribuer. Le code social va reprendre et expliciter toutes les règles propres au fonctionnement de l'organisation : gouvernance, raison d'être, modalités de circulation des ressources, etc. En comprenant les engagements pris en rejoignant une organisation, il est ainsi plus simple d'y contribuer sereinement et en connaissance de cause.

* - Le #CodeSocial - toute comprendre !


image GareCentrale_orIntranet_20171006145616_20171006130022.png (0.2MB)
Le Yeswiki - gare centreale d'Outils Réseaux

La gare centrale, voie d'une architecture inclusive

Développée dans le cadre de la formation Animacoop, la notion de « gare centrale » est un outil de gestion de projet interne qui capitalise l'ensemble des informations utiles aux membres du groupe. Il rend visible, transparente et accessible la gouvernance et la manière de s'y investir. Il s'agit généralement d'un espace en ligne, souvent sous forme de wiki, qui regroupe notamment :
  • Les éléments de définition et de gouvernance du projet,
  • Les dates de rendez-vous liés au projet,
  • La liste des ressources communes utiles au groupe (les « Communs »),
  • La liste des outils utilisés ainsi que leurs règles d'usage au sein du groupe (espaces de coécriture, services de stockage de document, listes de discussion mail, ...)
  • Un annuaire et une cartographie des membres du groupe
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • Compostabilité des projets
Auteur.trice(s) de la ressource Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
Cette fiche est elle un brouillon ?
  • Non

Choisir le bon outil

Description de la ressource

Pas de stress : le BON outil n'existe pas !

De même que l'outil collaboratif n'existe pas, l'outil idéal non plus !
Nous allons voir dans cette fiche comment trouver l'outil le plus adapté à votre usage et votre besoin pour un groupe donné à un moment donné. Nous nous limitons donc ici la phase du choix, la mise en place étant une autre étape.

Avoir les idées claires sur vos usages

Après avoir vu qu'est-ce qu'un usage, vous pourrez en dresser la liste et les hiérarchiser.
Cette hiérarchisation vous permettra de commencer par le Plus Petit Précieux Pas Possible.
C'est ainsi que vous allez choisir l'outil adapté à un groupe donné.

Si une ressource est pensée pour être réutilisée, elle ne le sera effectivement que si l'espace qui l'héberge nous survit. Vous devez donc vous assurer de la pérennité de l'outil.
mais aussi veiller sur les outils du moment > voir plus bas le paragraphe suivant
C'est ainsi que vous allez choisir l'outil adapté à un moment donné.

Ne restez pas seul.e...

...dans votre collectif

Le bon outil ne sera jamais celui choisi par le seul animateur ou par le plus geek du groupe.
Quels sont les risques :
  • concentrer les pouvoirs dans une seule paire de mains (avoir l'outil c'est avoir l'information, et avoir l'information c'est avoir le pouvoir)
  • mettre en péril le groupe en cas de départ de cette personne
  • avoir un outil qui correspond à un point de vue mais pas aux autres qui ont forcement une autre posture dans un groupe, d'autres habitudes avec le numérique ...
Choisir le bon outil veut alors dire animer un groupe de travail sur cette question pour lister les usages et les hiérarchiser collectivement, mais aussi les tester ensemble.

...dans la communauté plus large

D'autres autour de vous se sont sûrement posé des questions similaires. Leur groupe ne peut pas être identique au votre, mais partager vos réflexions vous éclairera sûrement sur des pistes d'outils adaptés à vos besoins. Par exemple si vous suivez ou avez suivi la formation Animacoop, vous pouvez échanger sur le forum du réseau.

L'outil n'est pas choisi une bonne fois pour toute

C'est l'usage qui est stable, l'outil doit pouvoir évoluer en fonction de ce que le net vous offre.
Nous vous invitons à ritualiser la remise en question de vos outils : vérifier qu'ils correspondent toujours à un usage, que les accords définis sont respectés ...
Accueillir une nouvelle personne et lui présenter les outils du groupe peut être une bonne occasion de se poser des questions : en faisant cet état des lieux, vous allez peut-être vous rendre compte d'incohérences, ne les mettez pas sous le tapis !
Et aussi, le groupe bouge : de nouvelles personnes vous rejoignent, d'autres vous quittent, les projets évoluent ... donc vos usages et besoins bougent aussi, et les outils avec !
Et oui tout bouge tout le temps : mais c'est ça qui est rigolo !

Ressources complémentaires

Méthode pour passer de l'usage à l'outil : https://interpole.xyz/?DeLUsageAuxOutils

Choisir le bon outil numérique de l'établi numérique : https://letab.li/blog/2022_05_outils/

Carte mentale de Quentin Jaud : https://coggle.it/diagram/YUmMTGWJeljvyRNz/t/animacoop-des-usages-aux-outils-num%C3%A9riques
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • L'outil au service du projet
Auteur.trice(s) de la ressource Louise Didier
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Circulation de la parole

Description de la ressource Il est important d'instaurer des règles et un cadre dès le début de la réunion qui sécurise les participants.

Outils de répartition de la parole:

- Le Bâton de parole : un objet qui est placé au milieu du cercle à prendre pour prendre la parole et à reposer quand on a fini de parler ; pas d'intervention tant que l'objet n'est pas reposé (évite la surréaction et permet à l'intervenant d'aller au bout de son cheminement) ; si on souhaite intervenir, on prend des notes ; on peut aussi prendre l'objet de parole pour créer un silence.
- Tour de table : chacun.e à son tour peut s'exprimer ou passer son tour si iel ne souhaite pas s'exprimer.
- Parole au centre. Celui ou celle qui veut prendre la parole fait un geste comme s'il prenait un objet au centre du groupe. Lorsqu'iel a terminé, iel fait le geste de remettre l'objet au centre pour que la personne suivante puisse "reprendre l'objet" et la parole. Voir la fiche : https://www.metacartes.cc/faire-ensemble/recettes/parole-au-centre/

- file d'attente avec les doigts. La première personne qui souhaite parler lève un doigt, si une deuxième personne souhaite également parlé elle en lève 2 etc. Quand la première personne prend la parole, la 2ème personne passe de 2 doitgs levé à 1. Cela permet de partager la responsabilité de l'ordre de parole.

Outils de faciliation de l'écoute et des échanges en groupe

- Accords de groupe sur les prises de parole. Il s'agit de décider ensemble des règles de prise de parole (ou règles de vie en réunion) et les afficher ensuite au mur à chaque réunion (des Panneaux indicateurs de paroles). Ex : “Savoir lâcher prise et relativiser”, “Écouter de sorte de pouvoir parler”, “Parler de sorte de pouvoir Écouter”, “le silence est bon”, “Parole consciente”, “Parler avec élan”, “Parler en "Je"”, “Parler au centre” (s'adresser au collectif), “Suspendre ses jugements”, “Laisser de la place à l'autre” et “Savoir trouver sa place” dire "J'ai dit ou J'ai fini pour signifier qu'on a fini son propos et qu'on donne la parole". Il peut y avoir aussi des règles sur les horaires, la mise en place d'un quorum (=nombre minimum de personnes) et les modalités de prise de décision.

- La Communication Non Violente.
- "J'ai dit" ou "J'ai fini" pour indiquer que l'on a terminé son propos
- Eventuellement prévoir des temps de parole précis pour chaque personne, pour éviter les débordements.

- Les gestes de communication silencieuse :
  • – main levée: demande de parole
  • – doigt pointé: réponse directe
  • – main en C: clarifier
  • – deux pouces et index joints en O: point ordre/orga
  • – deux mains levées et agitées: accord, applaudissements silencieux
  • – deux mains vers le bas: désaccord
  • – poing levé: opposition
  • – deux bras levés en X, mains ouvertes: désaccord non bloquant
  • – deux bras levés en X, poings fermés: blocage.
  • Voir la fiche : https://www.metacartes.cc/faire-ensemble/recettes/langage-silencieux/
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
Auteur.trice(s) de la ressource Sarah Gaucher, Alice Oechsner, Cré-sol, Laure Beyler
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Clarifier les conditions d'utilisations

Description de la ressource Lorsqu'on envisage un réseau coopératif, il est fort probable que les échanges fassent émerger des productions collectives communes.
Pour éviter tout problème ou malentendu, il vaut mieux envisager et discuter dès le début de la dynamique des conditions d'utilisations, et des droits qui s'appliquent aux productions communes :
  • Qui est propriétaire du contenu élaboré collectivement ?
  • Ce contenu pourra-t-il être vendu ?
  • Pourra-t-il être transformé ? ...
Les licences Créatives Commons (contrat flexible de droit d'auteur pour libérer ses oeuvres) permettront d'aider à réfléchir sur le sujet et à donner un cadre juridique à la création de biens communs.
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource Outils-Réseaux - Laurent Marseault
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Co-construire un ODJ de réunion

Description de la ressource

Concevoir un ordre du jour à plusieurs est un exercice qui peut s'avérer difficile!

Pourtant une réunion où chacun peut exprimer ses besoins et les sujets qu'il a besoin de voir traiter est un gage de présence des participants et d'implication à long terme.

Les pièges les plus fréquents en terme de construction de l'ODJ


Plein comme un œuf, à la dernière minute, et par e-mail...
L'animateur ou l'animatrice/facilitateur/trice a peur d'avoir l'air d'avoir mal fait son travail, fait une immense liste de sujets à traiter , puis l’envoie par e-mail en disant : "surtout n'hésitez pas à ajouter un sujet, vous avez jusqu'à demain matin..." Les participants, pris par le temps, effrayés par la longueur des sujets et la peur de réunions interminables ne rajoutent évidemment rien..

Nos expériences réussies :


  • Avoir un outil de co-écriture en ligne pour co-concevoir l'ordre du jour, et pas des échanges de mails
  • Vide...mais pas trop : l'animateur peut proposer des sujets, mais laisser de la place pour les idées des autres. Un ou deux sujets suffisent...
  • Donner un délai suffisant et une date limite pour mettre des points à l'ordre du jour
  • S'engager à trier et prioriser les sujets ensemble en début de réunion : il vaut mieux reporter les sujets annexes et tenir le timing prévu
  • Préciser si possible la nature des différents sujets -peut être fait en début de réunion sinon-: s'agit-il d'un élément d'information, à discuter, d'une décision à prendre (si oui quel mode de décision adopter?). On distingue souvent : Information, Discussion, Décision
  • Lâcher prise sur le perfectionnisme et le besoin de contrôle de l'animateur : le meilleur ordre du jour n'est pas forcement le plus complet, c'est peut-être celui auquel auront contribué le plus de participants.
  • Elaborer un ODJ agile voir la fiche dédiée
Il sera toujours temps de le compléter en début de réunion!

Les points de vigilance :


  • Commencer en présence pour la première fois l'utilisation d'un outils de co-écriture, accompagner et former les participants
Co-construire par e-mail est toujours possible -mais vraiment pas conseillé, notamment à cause des risques d'infobésité et de pertes d'informations!
  • Assumer une priorisation collective en début de réunion : c'est bien que tous les sujets soient exprimés, mais ils ne pourront pas être tous traités
  • Rendre visible les idées, propositions, suggestions de tous permet une transparence et donc un partage du pouvoir ! Il faut donc être attentif à la façon dont les sujets sont choisis et priorisés.
Vos règles de fonctionnement internes vont définir si c'est l'animateur , le secrétaire, ou tout le groupe qui décide de ce qui est gardé à l'ordre du jour et ce qui est reporté à une réunion suivante ou dans un autre espace de discussion/décision.
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
  • Animation de réunions à distance
Auteur.trice(s) de la ressource Audrey Auriault Célia Gonçalves
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Co-produire avec des gens : les bonnes questions pour s'organiser

Description de la ressource Lorsque l'on souhaite réaliser un projet ou produire un contenu à plusieurs mains et bénéficier au mieux de l'énergie de chacun, il est parfois difficile de s'organiser pour aboutir à une production concrète et partageable.
Afin d'y parvenir, nous vous proposons ici une série de questions à se poser dés le départ pour faciliter cette aventure collective !

Nous vous conseillons, pour y répondre, de vous donner un temps limité afin de répondre à l'ensemble des questions, avant de les repasser en revue une seconde fois. Cela vous assurera d'avoir des réponses, même à moitié satisfaisantes, à chacune des questions essentielles qui sous-tendent la production.

1 - Bien définir l'objet de la production

  • Qu’allez-vous produire ensemble ?
  • Quel est votre « cible » ? À qui cela va-t-il être utile ?
  • Qu’est-ce que chacun imagine concrètement comme « livrable » final ?
    • Quelle forme ?​ Texte, images, audio, vidéos, mix de plusieurs formes ?
    • Quelles ambitions ?
      • quelle disponibilité de chacun ?
      • quelle taille et ampleur de votre production ?
    • quelle serait la plus petite production partageable possible ?
  • Quel « ton » allez-vous employer ? ​ Académique, fun, ironique, déjanté...
  • Sous quel angle allez-vous traiter ce vaste sujet ?
  • Comment allez-vous rendre visible et partager votre production, dés sa première version partageable aboutie (outil technique, méthodologique, licence utilisé et droit d'auteur...) ?

2 - Utiliser les méthodes agiles pour votre production

  • Comment allez-vous gérer l’animation du groupe ?
    • 1 personne ?
    • 1 binôme ?
    • Pour quelles missions ?
  • Quelle fréquence pour vos vos cycles de travail (itérations) ?
    • Mettez-vous d’accord sur des dates précises de début et fin d’itération.
    • Notez-les dans votre agenda pour prévoir éventuellement une réunion « point d’étape ».
    • Chaque point d’étape commence par un retour sur l’itération qui s’achève, et définit le plan d’action de la prochaine itération.
  • En combien d’itération pourriez-vous produire votre « plus petit livrable possible » ?
    • Fixer ainsi la première date de partage.
  • Comment pourriez-vous utiliser les itérations suivantes pour améliorer cette production en qualité ou en quantité ?
    • ​Les méthodes agiles sont centrées sur l’adaptabilité du « livrable », chaque itération doit servir à améliorer concrètement et efficacement un « livrable » évolutif (voir illustration « avec agilité » ci-dessous).

image agile.png (0.2MB)

Attention : vous ne serez peut-être pas tous présent(e)s à tous les points d’étapes. Veillez donc à vous mettre d’accord sur les modes de prise de décisions : prises par les personnes présentes aux points d’étapes, prises à distance (plus long), ou solutions intermédiaires...


3 - Choisir les outils pour votre groupe

  • Quels outils utilisez-vous pour organiser vos échanges ?
    • à l’oral (synchrone, outil visio ou conférence téléphonique)
    • à l’écrit (synchrone, outil de co-écriture)
    • Quelle gare centrale pour capitaliser les productions et les rendre visibles?
  • Quel(s) outils utilisez-vous pour suivre l’avancée de votre production ?
    • Vous aurez besoin de suivre l’avancée des tâches de chaque itération, ainsi l’avancée globale.
  • Votre groupe est-il autonome sur l’ensemble de ces outils ?
    • Sinon comment y remédier ?

4 - Faire le bilan et célébrer

Pour finaliser la restitution de votre production et donner à voir la dynamique qui l'a rendu possible, nous vous proposons de traiter 1 par 1 les éléments suivant (note : le suivi n’est pas forcément linéaire).
  • Si c'était à refaire, comment vous organiseriez-vous ?​
    • Bilan et auto-analyse de votre fonctionnement de groupe durant ces quelques semaines.
  • Quel contenu avez-vous réussi à produire ?
  • Comment transmettre votre travail ?​ ​ Comment le rendre appropriable par d'autres ? Comment l’ouvrir à d’autres contributions possibles ? Quelles sont les étapes (itérations) suivantes que vous aviez imaginé mais que vous n’avez pas eu le temps de faire (pour que d’autres puissent prendre la suite éventuellement) ?
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • Organisation et gestion du temps
  • Communs et partage de connaissance
Auteur.trice(s) de la ressource Collectif inter-animacoop
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Commencer en présence

Description de la ressource Lorsqu'on parle "réseau coopératif" on envisage une communauté qui n'est pas toujours sur le même espace-temps : il y a du travail à distance, des échanges synchrones et asynchrones. A l'inverse, rares sont les communautés virtuelles qui fonctionnent uniquement à distance : les regroupements, les rencontres sont des temps forts de la dynamique de réseau.
Lorsqu'on démarre un réseau, il est judicieux d'exploiter ce temps "en présence" pour tester et expérimenter des outils et méthodes qui pourront perdurer à distance : mettre en oeuvre en présence ce que l'on veut mettre en oeuvre à distance.
Ceci permettra de se familiariser, de se former et d'assurer une continuité entre présence et distance.
Par exemple, lors d'une rencontre d'un réseau, l'un des membres pose une question à l'assemblée. Tout le monde peut proposer une ou plusieurs réponses sur des petits papiers et en indiquant bien ses coordonnées. Les réponses sont synthétisées et rendues visibles à tous. Puis la personne qui a posé la question récupère les contacts des personnes ayant répondu et créée une liste de discussion pour continuer à échanger à distance.
Par exemple, on peut mettre en place des outils pour travailler à distance qui vont du coup soulever des questions sur les modes de fonctionnement en présence : les règles de prise de parole, de prise de décisions, car souvent ces éléments sont implicites. Dans un groupe, la rédaction des compte-rendus de réunion est souvent assumée par une personne. Si on met en place un outil de co-rédaction pour prendre des notes, du coup cela soulève des questions : tout le monde peut écrire ? qui valide ? On voit bien que ce n'est pas l'outil qui pose des problèmes, il soulève juste les questions.
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource Outils-Réseaux - Laurent Marseault
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Commencer par soi même

Description de la ressource Charité bien ordonnée commence par soi-même. ou Pour changer le monde, il faut commencer par se changer soi-même.
Beaucoup de structures ont le projet de faire coopérer un groupe, un réseau. Mais avant toute chose, il faut commencer par pratiquer méthodes et outils coopératifs : il s'agit de s'appliquer en interne ce que l'on souhaite mettre en place en externe.
cf. la stratégie ITPTS, "Interactions Transformation Personnelle, Transformation Sociale" : ne pas opposer les volontés de changer le monde et le travail sur soi, les deux sont liés et doivent s'articuler.
Un constat : une structure qui ne coopère pas en son sein et n'utilise pas les outils qui vont avec peinera à faire coopérer autour d'elle.
Mais comment faire lorsqu'on est dans un contexte très figé, très contraint difficilement perméable à ce type de pratiques ? Il faut partir du plus petit lieu sur lequel on a prise pour coopérer, quelques collègues de confiance, un petit groupe de travail audacieux... On trouvera toujours deux ou trois personnes prêtes à jouer le jeu !
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource Outils-Réseaux - Laurent Marseault
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Commencer simple

Description de la ressource Proposer des outils faciles à prendre en main par les utilisateurs
Lorsqu'on aborde l'utilisation d'outils informatiques, la première marche est la plus importante à passer. Si la première manipulation est simple, les contributeurs, rassurés auront envie de s'investir un peu plus et d'accepter qu'il y ait besoin d'un petit temps de formation ou de prise en main.
On peut même envisager de cacher des fonctionnalités dans un premier temps et attendre que le groupe grandisse en maturité avant d'ajouter des briques progressivement. Ou attendre que la demande soit exprimée et faire évoluer le dispositif technique en fonction des propositions du groupe.
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource Outils-Réseaux - Laurent Marseault
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Communiquer par mail : de l'art de la (in)compréhension écrite

Description de la ressource Qui n'a jamais connu de tensions générées uniquement par des communications écrites ? L’absence d'intonation, le non-verbal et toute interprétation qu'on en fait sont autant de biais, humains certes mais inutiles voire néfastes : un mail ne sera jamais qu'une information, jamais une "relation".
La Netiquette regroupe l'ensemble des règles de "savoir-vivre" dans la communication écrite sur le web. Nous vous proposons de la découvrir via l'article dédié sur Wikipédia.

"Trucs et astuces " pour une communication écrite apaisée et efficace


Un objet clair. Soyez explicites dans l'objet de vos mails, il est important pour vos destinataires de pouvoir se faire une idée du contenu de votre message. Vous facilitez ainsi à chacun la gestion de ses mails. Évitez donc les objets tels que « une question », « un truc chouette », « urgent ». Vous pouvez en revanche mettre entre crochet la nature du mail suivit de son objet précis comme ceci par exemple « [Urgent] Décision concernant l'avenir du collectif ».

Je prends le temps avant de répondre. Répondre de manière épidermique par courriel peut-être source de conflits (qui n'a jamais vécu la chose ?...). Sur une liste de discussion cela peut s'avérer destructeur pour le groupe, et votre projet...

Éviter l'usage des majuscules. Utiliser les majuscules est souvent assimilé au fait de CRIER même si vous CHUCHOTEZ ! Ce code de lecture est d'ailleurs utilisé dans la bande dessinée, manga !

Un mail = un sujet. Si votre mail contient plusieurs sujets, préférez plusieurs mails distincts qui favoriseront les échanges et la capacité des destinataires à s'y retrouver. Il est aussi plus simple de faire en sorte que l'objet de son mail soit explicite s'il ne concerne qu'un sujet.

Un sujet en rapport avec le Schmilblick. Avant d'envoyer un mail, assurez vous qu'il est en lien direct avec le sujet qui intéresse la liste de discussion. Vous pourriez être tenté d'y communiquer vos newsletter ou autres informations… mais retenez-vous !

Le contenu doit être concis et cadencé par des titres. Plutôt qu'un long mail, préférez un court paragraphe, si l'information ne tient pas en quelques lignes, préférez les pièces jointes ou les liens vers des documents en ligne. Vous pouvez par exemple joindre un article, faire un lien vers un espace d'écriture partagé comme un pad ou tout autre support cohérent. Si besoin cadencez votre texte avec des titres. Les mails longs sont fastidieux à lire, les titres permettent de clarifier l'ensemble des points abordés. Ils structurent votre propos et permettront sûrement une réponse structurée.

Évitez les destinataires multiples. Lorsque vous envoyez un mail, vous pouvez être tenté de mettre en copie une personne qui n'y est pas abonnée ou une autre liste de discussion, il faut absolument vous l'interdire et effectuer des envois séparés. D'une part il se peut que ceux qui répondront oublieront de le mettre en copie, et d'autre part les personnes non-inscrites ne pourront pas répondre ; et même si c'est le cas elle ne sauront pas à qui elles s'adressent.

Externalisez les débats. Souvent, un sujet de discussion va provoquer des débats assez rapides, mais s'ils s'éternisent, n'hésitez pas à y couper court en proposant d'autres supports plus constructifs. Vous pouvez par exemple utiliser des outils de prise de décision comme Loomio, envoyer un sondage pour provoquer un temps d'échange spécifique (à distance ou en présence) avec Framadate, ou créez un document d’écriture collaborative et inviter chacun à y contribuer avec les Pads.

Si le sujet change, faites un nouveau mail. Souvent quand le sujet d'un message évolue au fil de la discussion on a tendance à laisser faire ou à simplement modifier l'objet, ce qui n'est pas une bonne solution. En effet, mieux vaut créer un nouveau mail et un nouvel objet en synthétisant les précédents éléments de la discussion. Vous contenter de modifier l'objet rendra complexe à vos destinataires de s'y retrouver en particulier s'ils trient leurs mails par discussion groupée (ou fil de discussion).

Utilisez les pièces jointes avec parcimonie. Les pièces jointes légères ne posent pas de soucis, mais préservez l'espace de stockage des messageries de vos destinataires en limitant la taille de vos pièces jointes. C'est également un geste pour la planète : avec une liste de discussion l'espace de stockage utilisé par vos pièces jointes est multiplié par le nombre de destinataires. Vous pouvez par exemple envoyer des pièces jointes volumineuses par des services comme wetranfer.

Vide de sens = Rempli de désagréments. N'envoyer pas de mail à la liste qui n'ai pas de vrai contenus ou qui ne concerne pas tout le monde (« merci didier ») : vous seriez assimilé à un Troll, et en plus tout le monde s'en fiche ! Si vous vous sentez un besoin irrépressible de faire une blague ou de remercier, contentez vous de répondre uniquement à votre destinataire.
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • L'outil au service du projet
  • Autre
Auteur.trice(s) de la ressource Romain Lalande, Nicolas Geiger
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Communs en communs, espace de ressources pédagogiques autour des communs et de leurs usages

Description de la ressource Des fiches ressources reliées quand c'est possible à des fiches initiatives (cas d'usages) et des auteurs. Une initiative dans le cadre du groupe transmission de la coop des communs. Un site conçu à la mode des Riposte Creative (merci 0 Laurent pour sa création).
Le site de Communs en communs
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • Communs et partage de connaissance
Auteur.trice(s) de la ressource Michel Briand (collecteur)
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Compostabilité 1 : pour un écosystème de projets vivaces

Description de la ressource Emballages, meubles, téléphones, ordinateurs, gadgets… chaque objet qui nous entoure est consommateur de ressources naturelles. Le temps où nos créations donnaient lieu à des déchets capables de se décomposer est maintenant loin derrière nous.
Problème : lorsque l'on produit des objets trop complexes pour se recomposer d'eux-mêmes, nous accumulons une dette technique qu'il nous faudra un jour assumer.

Pour limiter l'impact et le nombre de ces déchets, de nombreuses solutions se développent et une multitude d'expérimentations sont en cours : mouvement zéro déchet, bacs à compost, formation à la naturopathie, repair cafés, ressourceries, etc.

Qu'en est-il lorsque l'on aborde une autre des productions humaines, omniprésente à l'ère du numérique : celle des connaissances ? La seconde vie des idées, de l'immatériel, de nos projets reste un impensé alors même qu'ils sont le fruit de notre énergie vitale, ressource irremplaçable s'il en est.

Mais alors, à quoi ressemblerait une ressourcerie des idées ? Ce texte propose une réponse exploratoire à travers la notion de « compostabilité » développée par Laurent Marseault.

image piano.jpg (0.2MB)
piano en berry - cc by sa - Romain Lalande
Parce qu'elle part de l'observation de la nature et qu'elle vise à en étendre les enseignements à tous nos projets, cette petite allégorie s'adresse à tous… pourvu d'être capable d'un peu d'abstraction !

Ce qui vit est compostable

Nous vivons sur une planète vivante (et donc limitée) qui obéit au moins à deux règles fondamentales.
  • 1. Tout n'est que poussières d'étoiles : la matière qui constitue toute chose est composée de petits atomes, fabriqués au moment du Big Bang il y a 13 milliards d'années ;
  • 2. La nature se réorganise en permanence : chaque brique qui compose chaque chose se décompose à un moment donné, puis va se réassembler pour redonner de la matière.

Partant de ce principe, toute chose vivante est nécessairement compostable. Une feuille peut s'envoler sur 200 km, se décomposer puis se recomposer sous l'effet de petits organismes qui recréent du vivant ; le vivant porte ainsi en lui les conditions de sa propre compostabilité.

Parlons de nous et faisons l'hypothèse qu'en tant qu'êtres humains vivants nous soyons mortels. Convenons qu'il est alors possible qu'en tant qu'individu, qu'en tant que bénévole ou qu'en tant que salarié l'aventure s'arrête un jour.
Pour chaque projet auquel nous contribuons le constat est le même : un concours de circonstances a provoqué le début d'un processus qui tend invariablement à s'éteindre.

C'est cette mort programmée et inéluctable qui doit nous pousser à travailler très en amont sur les conditions de compostabilité des projets… au risque de fabriquer des agrégats qui ne puissent se recomposer ! C'est là tout l'enjeu du principe de compostabilité : préparer la mort des projets et permettre à chacune de leurs composantes de se réassembler à d'autres endroits et potentiellement avec d'autres personnes.

Partager sincèrement pour pouvoir re-composer

Bien souvent, on ne réfléchit pas à la compostabilité des projets lors de leur conception (quels éléments méritent d'être réutilisés, sous quelle forme, où les mettre à disposition, etc.). Même lorsque l'on décide de rendre disponible ces ressources auprès des autres, cela ne suffit généralement pas à leur assurer une seconde vie. Il faut, dès lors, réfléchir à la meilleure méthode pour permettre à la matière produite (les contenus, les données, l'expérience due à nos échecs et réussites, etc.) d'être réutilisée indépendamment de tout contexte d'usage.

Si l'on souhaite continuer à vivre sur une planète vivante il faut incontestablement respecter les règles fondamentales du vivant. Si l'on accepte de fabriquer petit à petit des organisations humaines non-compostables, nous acceptons de facto la création de matière inerte, non utilisable voire polluante à l'échelle de l'existence humaine. Utiliser notre énergie vitale pour produire des éléments qui ne vivent pas au-delà de nous-même, ce serait alors se couper du vivant.
Prenons pour exemple un grand mouvement d'éducation populaire, qui relève un défi impressionnant avec la création de son Mooc (cours collectif en ligne) sur la gouvernance partagée qui totalise 26 000 inscrits en 2015. De nombreux contenus vidéos sont alors placées sous des licences qui en permettent légalement la réutilisation une fois la formation terminée (CC BY SA). Malheureusement ces contenus sont trop contextualisés et ne peuvent pas servir d'autres usages. Trop d'éléments de contenus liés au Mooc ne permettent pas de bien profiter de la vidéo en dehors de ce cadre. Toute l'énergie investie dans la création de ces ressources est donc perdue puisque le partage est « légal » (grâce aux licences) mais pas « sincère » (du fait de la contextualisation des contenus).
Il aurait fallu séparer, dès le montage, les éléments propres à l'organisation du cours en ligne de ceux traitant simplement du sujet. À l'instar de l'adage « écrire pour être lu », une ressource sincèrement mise à disposition est « partagée pour être utilisée » !

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Agrégat de sol archéologique - vue au microscope - cc by sa - NATON Henri-Georges

Le vivant commence là où la mort se prépare

Une fois assimilée, la compostabilité des projets permet d'envisager très en amont nos actions et de développer des automatismes fertiles. C'est une manière de se dire « ce que je crée va mourir, je vais mourir, alors comment faire pour que cette énergie que je pose là puisse être utilisée par tout le monde ? ». Se poser cette question, c'est préparer la mort des projets. Pas dans le sens d'un délire paranoïaque et morbide, mais en prenant conscience que notre seule contribution au monde, c'est ce que nous aurons réussi à sincèrement partager.

En écho, le risque d'une mort non-préparée, c'est de s'obliger à continuer à agir, à vivre des expériences, à rassembler des choses, à agréger, sans jamais prendre le temps de penser la transmission de cet héritage. On crée alors une chimère, un projet que l'on va sans cesse persister à nourrir sans jamais en remettre en question le sens et sans accepter qu'il ne s'arrête. Il est donc indispensable de ritualiser le traitement de ce que l'on souhaite transmettre au jour le jour pour s'autoriser à mettre fin à un projet au moment opportun. Capitaliser ses ressources permet d'accepter la fin d'un projet pour redémarrer ailleurs ou différemment sur des bases déjà acquises. C'est aussi permettre en temps réel à ce qui est expérimenté quelque part et jugé efficace d'être répliqué ailleurs.

Instaurer une périodicité minimale de rendez-vous et y intégrer des temps de capitalisation (de mise en forme partageable) des productions est indispensable. Ce cycle peut ensuite se répéter indéfiniment ou ne se réaliser qu'une fois, il suffit à rendre réutilisable par soi et par d'autre l'intégralité de l'énergie investie. La mise en place de cycles récurrents permet aussi d'assurer la vie du projet : la durée de ce cycle correspond à la fréquence minimale de rencontres nécessaires à la vitalité du projet. En dessous de ce seuil, le projet ne peut survivre et c'est le signal qu'il faut y mettre fin - ce qui n'est pas si grave si tout ce qui a été produit est réutilisable immédiatement par tous !

De la compostabilité, il faut donc retenir trois choses :
  • 1. elle se pense et se prépare très en amont,
  • 2. elle permet de mettre fin aux projets lorsque nécessaire tout en leur assurant un nouveau départ,
  • 3. elle nécessite le partage sincère de l'ensemble des ressources produites.
Rendre son projet compostable, c'est fertiliser les idées en les partageant et tendre vers des organisations plus vivantes, vivaces et vivables.

Extrait audio -Laurent Marseault sur la compostabilité - 2015 - 10mn





Crédits - Licence

Contenu placé sous licence CC by SA,
Contenus agrégés par Romain Lalande sur la base d'un récit-concept de Laurent Marseault, agrémenté d'échanges fertiles au sein du réseau francophone des Communs, de VECAM et de Remix the Commons.
Nourri des expérimentations menées par le collectif Animacoop et Outils-Réseaux depuis 15 ans.
Un grand merci à Maïa Dereva et Sarah Gaucher pour leurs relectures attentionnées. Et merci à Claire Rosart et au Laboratoire du collectif pour la vidéo "Du copyright au Libre: Honorer et préserver la Ressource".
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • Compostabilité des projets
  • Communs et partage de connaissance
Auteur.trice(s) de la ressource Laurent Marseault, Romain lalande
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Compostabilité 2 : mais pour quoi faire ?

Description de la ressource

La compostabilité comme pré-requis à la création de valeur ajoutée

Le premier des intérêts de la compostabilité, c'est de favoriser la création de richesses humaines. On peut expliquer ce principe en dissociant trois niveaux de richesse d'un groupe humain (cf article de Gatien Bataille) :
  • les richesses de niveau 1 : c'est la juxtaposition des richesses individuelles apportées par chacun des membres ;
  • les richesses de niveau 2 : Ce sont les productions dérivées et coproduites par le groupe à partir des richesses individuelles de ses membres ;
  • les richesses de niveau 3 : Ce sont les productions dérivées et coproduites par le groupe ET les groupes avec qui il échange en mutualisant leurs richesses de niveau 2 respectives.

Ici les richesses ne sont ni marchandes ni monétaires, ce sont les connaissances, les modes d'organisation, les habitudes collectives, les compétences transverses développées, les contenus de formation, les ressources pédagogiques, etc. On considère qu'elles ne peuvent être valorisées économiquement qu'à partir du second niveau.

Simple empilement d'apports individuels, les richesses de niveau 1 n'ont pas grand intérêt en tant que telles, mais c'est cette « mise en commun » des richesses de chacun qui permet au groupe humain d'en produire des dérivés à forte valeur ajoutée. On ne parvient ainsi à des richesses de niveau supérieur qu'en partageant sincèrement ses richesses individuelles ou les richesses de son groupe.

La recherche est un bon exemple de ce principe : pour parvenir à produire des connaissances utiles, la communauté scientifique publie ses découvertes, les partage… et chacun s'appuie sur les travaux des autres pour avancer plus vite et plus loin. Toutefois, le monde de la recherche n'est juridiquement pas compostable : la plupart des publications scientifiques (même financées sur des fonds publics) est protégée en accès ce qui limite la capacité des chercheurs à en disposer. En revanche, dans l'usage, on constate que le piratage occupe aujourd'hui une place incontournable qui pourrait même finir par rendre obsolète le régime des droits d'usage de la recherche, notamment avec la mise à disposition gratuite de la quasi totalité des publications sur des plateformes illégales comme Sci-Hub.

En partant du constat que, contrairement à la règle établie, le piratage fait du partage sincère un usage extrêmement répandu, l'argument selon lequel la privatisation des richesses d'un groupe stimulerait la création de richesses nouvelles ne tient plus. Chaque barrière au partage de nos richesses individuelles et collectives remet en cause nos capacités à créer. Imaginer des solutions inédites aux grands défis de l'humanité nécessite la rencontre fertile entre les mondes et son pré-requis est le partage de nos richesses humaines, sans conditions.

La compostabilité permet donc la création de richesses inédites grâce au réagencement de richesses existantes ; Cela est rendu possible par leur partage sincère.

Pour aller plus loin :
>> Les réseaux qui durent sont sous licence CC BY SA» de Gatien Bataille

>> VIDÉO Privés de savoirs» de DATAGUEULE
>> Repenser la recherche scientifique au-delà de la propriété» de Lionel Maurel


La compostabilité comme architecture du buen vivir

Autour de projets ou de structures, se créent des architectures qui peuvent tout autant libérer qu'enfermer les humains qui y agissent. Une architecture compostable permettra à chacune de ses composantes d'y entrer, d'en sortir, d'y contribuer et d'en tirer profit à travers des « accords de travail » clairs.

La possibilité d'un ou plusieurs départs est ici pleinement intégré à l'architecture de la structure ou du projet : personne n'est indispensable puisque chacun porte en lui des parties de la richesse du groupe qu'il peut à tout moment recomposer ailleurs avec d'autres. Les richesses ainsi disponibles, l'action et le déplacement des individus au sein des groupes peut aussi se faire de façon plus naturelle. C'est une vision écosystémique et biomimétique du fonctionnement des organisations qui implique de considérer le projet ou la structure comme un système vivant dont la mort constitue une étape incontournable.

Pour mieux comprendre, il suffit d'observer le comportement des virus. Chez les virus, chaque individu est dépositaire d'une partie seulement du patrimoine génétique de sa communauté. C'est seulement lorsque plusieurs individus se trouvent réunis qu'un patrimoine génétique de niveau combiné peut exister. Ainsi, le résultat de l'assemblage des patrimoines génétiques de chacun sera différent pour chaque groupe d'individu. Chacun est alors utile au groupe, mais personne ne lui est indispensable. Si les sortants emportent une partie du patrimoine collectif pour le recomposer ailleurs, le groupe peut lui aussi continuer à profiter du patrimoine de l'individu sortant !

La compostabilité favorise donc une architecture profitable tant à la structure qu'à l'individu, en limitant les impacts négatifs de la mort de l'un ou l'autre.

Pour aller plus loin :
>> Construire une architecture de coopération » de Lilian Ricaud

>> La stigmergie, un nouveau modèle de gouvernance » de Lilian Ricaud
>> pour exemple Lancement de l?accélérateur d?Innovation Sociale #Frenchimpact » du Labo ESS


La compostabilité comme principal vecteur d'un changement d'échelle

Puisqu'elle permet la réappropriation instantanée des « recettes » qui fonctionnent, la compostabilité est un fort vecteur tant de réplication que d'adaptation des solutions aux problématiques des territoires. Ainsi, chacun peut puiser dans l'expérience des autres les « briques » qui lui permettront de bâtir une solution adaptée à son environnement immédiat.

Cette manière de penser la diffusion des solutions à grande échelle prend le contre-pied des logiques largement majoritaires d'expansion des solutions par les seules structures qui en sont à l'origine (prôné par l'ESS notamment). Il n'est pourtant pas faux de considérer que les individus à l'initiative d'un modèle seront les mieux à même de le répliquer à l'identique. Il est en revanche contre-productif de croire qu'une solution viable dans un contexte de temps et de lieu donné produira les mêmes résultats ailleurs.

La compostabilité nous invite à percevoir l'expérimentation comme devant être inhérente à toute action ; il n'y a alors plus ceux qui innovent et ceux qui diffusent, mais une logique plus fertile et plus résiliente du « tous acteurs des solutions». Ainsi, les solutions sont toutes partagées et immédiatement appropriables par d'autres. Les éléments de solution pertinents peuvent être immédiatement repris et associés afin d'inventer des réponses hybrides, inédites et recontextualisées. On considère alors que ce sont les parties-prenantes d'un contexte qui sont les plus à même à y agir.

La compostabilité constitue donc un formidable moteur d'innovation sociale, à même d'assurer un changement d'échelle résolvant des défis qui se posent à l'humanité.
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • Compostabilité des projets
  • Communs et partage de connaissance
Auteur.trice(s) de la ressource Romain lalande
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Compostabilité 3 : c'est pour qui ?

Description de la ressource Si vous avez continué votre lecture jusqu'ici, c'est déjà qu'elle est certainement pour vous !
En effet, rien de ce qui a été dit ne s'applique ici au modèle d'organisation dominant qui permet à une oeuvre artistique, à un vaccin, ou à une connaissance de manière générale de n'appartenir qu'à quelques-uns ; rien ne s'applique à ce monde qui empêche les individus d'exister au-delà d'eux mêmes.


Les utopistes, certifiés 100 % compostable

La notion de compostabilité et sa mise en œuvre repose avant tout sur la coopération entre humains, dont le seul pré-requis est le partage sincère des richesses. Que l'on entende richesse sous son prisme économique ou sous celui des connaissances, nous constatons que le partage n'est pas l'usage dominant. La compostabilité s'adresse donc nécessairement à ceux :
  • qui visent un monde autre qu'il n'est,
  • qui souhaitent innover plus efficacement à échelle mondiale,
  • et qui caressent l'envie de vivre en humanité.

La compostabilité n'impose pas à tous cette vision, mais elle nous invite à pratiquer nos ambitions de partage de manière contaminante. Aussi plutôt que de lister ici d'autres arguments en faveur du partage, revendiquons cette utopie à travers les mots d'Henri Lefebvre (cf. L'empire de la honte, Jean Ziegler) :
« Ceux qui pensent arrêter leur regard sur l'horizon et se bornent à regarder ce qu'on voit, ceux qui revendiquent le pragmatisme et tentent de faire seulement avec ce qu'on a, n'ont aucune chance de changer le monde… Seuls ceux qui regardent vers ce qu'on ne voit pas, ceux qui regardent au-delà de l'horizon sont réalistes. Ceux-là ont une chance de changer le monde… L'utopie c'est ce qui est au-delà de l'horizon… Notre raison analytique sait avec précision ce que nous ne voulons pas, ce qu'il faut absolument changer… Mais ce qui doit venir, ce que nous voulons, le monde totalement autre, nouveau, seul notre regard intérieur, seule l'utopie en nous, nous le montrent. »

image JonnyHughes__cc_by.jpg (4.8MB)
« votre utopie ma dystopie » photo par Jonny Hugues, cc by
Pour le formuler différemment, nous pouvons aussi comprendre en quoi la compostabilité ne s'adresse pas à tout le monde en relisant Gatien « Les réseaux qui durent sont sous licence CC BY SA » sur les licences ouvertes :
« Avant d'envisager telle ou telle licence, réfléchissez clairement à vos objectifs !
Si celui-ci est de vivre le plus longtemps possible sur une production, les licences ouvertes ne sont pas un bon choix.
Si votre objectif n'est pas l'ouverture et la diffusion de vos productions, les licences ouvertes ne sont pas un bon choix.
Si votre objectif est de participer à l'avancée du monde, à la diffusion des idées, de la connaissance, au développement de services autour de connaissances… Alors les licences ouvertes sont à explorer ! (car elles seront un bon outil). »


Devenir composteur, ça s'apprend

Travailler à la compostabilité nécessite un certain état d'esprit utopiste, mais aussi de fortes capacités à coopérer, à construire des solutions avec d'autres. Le monde compostable, vivant, celui totalement autre, personne n'en porte seul la vision ; c'est l'agrégation des richesses de chacun qui le rendront possible. En effet, partout où il est question de compostabilité, il y a interdépendance et donc interaction avec d'autres humains, ce qui rend nécessaires des compétences sociales à la collaboration.

La thèse de Elzbieta SANOJCA « Les compétences collaboratives et leur développement en formation d'adultes », publiée en février 2018, nous fournit une base précieuse en faisant un état des lieux étayé des compétences nécessaires pour collaborer sincèrement. On peut y relever en pré-requis un certain nombre de « compétences pivots » nécessaires à qui souhaite développer des « compétences collaboratives ».

Les compétences pivots, au nombre de trois, sont nécessaires à qui souhaite développer des compétences collaboratives :
  • avoir l'esprit collaboratif : disposer d'un a priori positif quant à la coopération et avoir conscience de son interdépendance vis-à-vis des autres marque une prédisposition à entrer dans la coopération ;
  • co-concevoir la structure du projet : une architecture de projet co-construite renforce l'engagement et la motivation mutuelle des parties impliquées ;
  • avoir un souci du bien commun indique la maturité du groupe à coopérer et consolide l'engagement à long terme dans les projets.
Les attitudes collaboratives découlant de ces compétences-pivots, elles nécessitent individuellement une maîtrise de ses besoins de reconnaissance et de ses peurs, et à un niveau interpersonnel un regard positif et bienveillant sur ce que l'autre peut apporter.

Une fois les compétences-pivots acquises, ou au moins conscientisées pour être travaillées au fil du temps, Elzbieta liste six compétences collaboratives qui peuvent s'ancrer dans ce terreau. Elles sont indispensables à tout projet collectif :
  • des antécédants et des attitudes qui facilitent : avoir l'esprit collaboratif, de l'humilité, un ego mesuré et être bienveillant ;
  • des modalités de démarrage et d'évaluation : savoir engager des partenaires et co-concevoir la structure des projets ;
  • des capacités à animer : animer le groupe pour faciliter le travail, être à l'écoute des personnes et des avis ;
  • des dispositifs de mise en œuvre : développer et maintenir un réseau d'acteurs et gérer la circulation et le partage des informations ;
  • des finalités : agir pour atteindre des objectifs communs et avoir un souci du bien commun.

image animacoop.jpeg (0.2MB)
cc by sa - formation Animacoop

La détention de ces compétences n'est pas un pré-requis à la compostabilité : chacun peut mener des projets allant dans ce sens sans en disposer. Mais ces compétences collaboratives constituent un guide, un horizon à atteindre pour y être plus efficace. Pour travailler ces compétences, des formations comme Animacoop existent : elles permettent d'apprendre à impulser des pratiques collaboratives dans les groupes (présence et distance), afin de s'en faire les passeurs et infuser ces compétences chez chaque personne impliquée dans un projet collectif.

C'est là le premier pilier de la compostabilité : être en capacité individuelle et collective à agir ensemble en présence, à distance et au-delà de toute frontière culturelle.

Concluons

Après ce large tour d'horizon des projets collaboratifs sous le prisme de la compostabilité, il est important de préciser que si nous avons choisi de focaliser sur les conditions de partage sincère et de préservation des connaissances liées aux projets, la notion s'applique depuis longtemps à la protection de la nature. Dans le domaine du foncier par exemple, des structures comme Terre de liens développent des modes de protection des terres agricoles et des régimes de propriété du foncier pour en préserver la transmission de génération en génération pour des usages exclusifs de production alimentaire.

Ce qu'apporte la compostabilité en revanche quand il s'agit de transmettre des projets et des connaissances, c'est un rapport différent au temps : le projet n'est pas transmissible en tant qu'héritage au moment où l'on s'en dé-saisit, mais il est immédiatement auto-répliquant et ce à l'infini. L'avantage d'une connaissance sur un bien rival, c'est que nous pouvons tous la manipuler au même moment sans en priver les autres : son partage la multiplie.

La compostabilité constitue aussi un formidable indicateur d'innovation sociale, en particulier pour apprécier l'impact à long terme d'une innovation puisque tenant compte de sa capacité de reproduction, de mutation et de ré-appropriation par d'autres. Les projets compostables produisent des graines qui portent en elles les conditions nécessaires à leur développement dans tous autres contextes spécifiques… pour que partout fleurissent des solutions ! Puisqu'elle regarde au-delà de l'impact immédiat et questionne la fécondité des structures, la compostabilité prend mieux en compte les externalités liées à nos projets et à leur résilience.

Alors, à quand une ressourcerie des idées, des projets, réussis ou ratés ?

Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • Compostabilité des projets
  • Communs et partage de connaissance
Auteur.trice(s) de la ressource Romain lalande
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Conflictualité : la notion de polarité

Description de la ressource Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi la vie se présente par des opposés ? Les polarités régulent l’univers en général. Toutes les forces naturelles circulent entre deux pôles. Entre les pôles nord et sud se crée la force du magnétisme. Entre les pôles positif-négatif d’une batterie se crée le flux électrique.
Et nous sommes entouré-e-s de ces polarités : ombre-lumière, chaud-froid, unité-diversité, intérieur-extérieur, inspirer-expirer, expansion-contraction, stabilité-changement, concret-abstrait, subjectif-objectif, plein-vide, vie-mort.
Nous, en tant qu’humains, avons la capacité de voir et de nommer ces polarités. Et de la capacité à reconnaître les pôles naît bien souvent la préférence pour un pôle et le rejet de l’autre. Nous nous identifions avec un pôle et nous jugeons l’autre.
Nous transformons ainsi les polarités en antagonismes, en opposition radicale, systématique, qui recherche la réduction, la soumission, et même in fine la destruction de l’adversaire.
Les conflits de groupe peuvent se réduire à deux possibilités :

  • Soit c’est un problème : il y a une solution qui peut être trouvée, c’est une situation complexe où un choix doit être fait, qui apaisera la situation. Par exemple : est-ce qu’on fait un chantier participatif ou est-ce qu’on fait appel à un artisan pour rénover la grange du fond ? Ou bien, est-ce qu’on intègre telle personne avec laquelle le groupe a un ressenti mitigé ? C’est un problème, qui peut avoir une solution, on peut le résoudre en prenant une décision.
  • Soit c’est une polarité qui est à l’œuvre : il y a une tension entre deux pôles, et ce n’est pas une solution qui doit être trouvée mais bien plutôt une manière d’intégrer de manière ajusté des concepts opposés, mais qui n’ont pas à être antagonistes (c’est-à-dire exclusifs, en conflit l’un avec l’autre). Les exemples ici sont divers : est-ce qu’il faut qu’on prévoie tout pour nos travaux au boulon près dans un tableau Excel ou bien laisser de la place à l’imprévu, au flow, à la spontanéité ? Est-ce qu’on doit laisser plus de temps et de liberté aux individus ou bien avoir plus d’exigence pour que chacun-e donne au collectif en temps, en engagement, en présence ? Là, nous sommes face à des polarités, il n’y a pas une solution qui se trouve une bonne fois pour toutes, mais bien plutôt une invitation à naviguer et à intégrer deux côtés d’une même pièce de monnaie.

Notons que souvent un problème récurrent est révélateur d’une polarité. Si je dois choisir avec mon compagnon/ma compagne si ce midi on mange léger et sain ou un gros plat de pâtes rapide à faire, c’est un problème. Si on se pose la question tous les jours, il y a peut-être une polarité à l’œuvre...

Si vous vivez une polarité dans votre conflit, la voie est celle de l’intégration, de reconnaître les aspects positifs, utiles, de chaque côté, tout en étant vigilant vis-à-vis des excès de chaque pôle.

Pour ce faire a été développée la carte des polarités, qui permet de visualiser simplement la dynamique des polarités.

  • penser >< ressentir
  • être >< faire
  • tradition >< innovation
  • individuel >< collectif
  • égalité >< diversité
  • sécurité >< liberté
  • organisation >< spontanéité
  • production >< relation
  • efficacité >< harmonie
  • intimité >< ouverture
  • horizontalité >< verticalité
  • réaliste >< optimiste

On pourrait se dire : on n'a pas de problèmes, on a que des polarités bien affirmées...qui contribuent à notre diversité. Jusqu'où cela peut-il nous mener ? Comment reconnaître ces polarités et composer avec ?
La simple présentation de cette liste à un collectif qui vit des échanges douloureux, patauge dans la semoule, ne parvient plus à mener à bien ce pour quoi il s'est rassemblé, peut susciter des "oh" et des "ah", des silences émus, et une ouverture à dialoguer.
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • Gouvernance et gestion de conflits
  • Autre
Auteur.trice(s) de la ressource Daphné Vialan-Cochet et Jorge Ochoa - Centre Tenir.
Licence d'utilisation la ressource Licence non-libre
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Convivialité & commensalité

Description de la ressource Convivialité : n.f. Caractère d’une société qui favorise les échanges, les relations franches et amicales entre les personnes, entre les groupes.

Commensalité : n.f. Fait d’être compagnon•ne de table

La convivialité et la commensalité sont à mettre au coeur des projets, de la vie d’une communauté, de l’organisation des communs.

Cela fait partie des ingrédients incontournables et trop souvent négligés.
Peut-être parce qu’ils sont comme évidents et que nous oublions d’en prendre soin. Peut-être parce qu’ils sont simples et qu’ils ramènent chaque personne au sein du projet, de la communauté, à se considérer avant tout comme un•e humain•e parmi d’autres. Peut-être parce que nous avons tendance à mettre au dessus les objectifs, les impacts que doit avoir le projet, l’évaluation, parce qu’il y a des financeurs qui attendent des résultats tangibles, des chiffres.

La recette est bien plus complexe que cela, je vous l’accorde. Pour toutes celles et ceux qui ont participé à un projet, celles et ceux qui les accompagnent, les facilitent, les animent, nous savons qu’il n’y a pas de recette miracle.

Nous avons en tête qu’en même ceci :
- Savoir ce qui a réuni le groupe, la communauté, autour de quels besoins. La raison d’être.
- Savoir ce sur quoi nous avons envie d’agir, ce qu’il y a à changer. Le sujet, l’objet.
- Avoir un chemin sur lequel cheminer sans trop qu’il soit balisé, sans trop d’impératif. Les objectifs, les finalités.
- Avoir des règles communes au sein du groupe pour que chacun•e se sente bien, à sa place, puisse participer, créer, inventer, rêver, être, faire,… Le cadre commun.
- Avoir des modes pour choisir, pour décider, pour se mettre d’accord, pour discuter et aboutir à une réponse commune. La gouvernance.
- Etre attentif•ive à chaque personne du groupe, vigilant•e à la parole de chacun•e, à l’écoute, à l’espace, aux lieux de vie, aux traces, à relier le passé-présent-futur. L’attention.
- Etre prêt•e à être surpris•e, ouvert•e à une dose d’imprévisible, à devoir s’adapter, à ne pas tout maitriser, à ce que des conflits surgissent peut-être, à ce que l’on soit dépassé par le projet. La vie.
- Etre dans l’action, dans le faire, le faire faire, l’apprentissage, le partage, la capacitation. L’intention.
- Etre en recherche-action, à faire et observer ce que l’on fait, défaire, refaire, prendre du recul, interroger les participant•e•s pour améliorer les choses. L’évaluation.
- Penser aux traces que l’on laisse, que l’on crée, à la matière vivante que le projet dépose ici et là, aux présent•e•s et aux absent•e•s. La compostabilité.

Revenons à la convivialité et la commensalité. Elles engendrent notamment le plaisir de faire ensemble puisqu’à un moment donné les réjouissance vont arriver, le plaisir d’être ensemble, de manger ensemble seront là. Ces ingrédients sont dans chaque co : co-élaborer, co-construire, co-animer, co-évaluer, co-dévider, co-opérer et bien d’autres. Ils se diffusent, s’infusent, se répandent, se distillent, fleurissent, émergent au gré du projet, des envies des un•e•s et des autres, de la spontanéité, des échanges formels et surtout informels. Ils font lien et liant, brique et ciment du projet. Ils participent à consolider les relations, à créer des souvenirs communs voire des expériences irréversibles.

Derrière ces deux mots, se cachent :
- Une discussion durant la pause café, thé, chocolat ou autre.
- Un repas en mode auberge espagnole où chacun•e ramène un peu de sa culture culinaire et l’offre aux autres.
- Un événement festif qui se transforme en boeuf musical ou en piste de danse improvisée.
- Une proposition de déposer quelqu’un•e en voiture pour lui faire gagner du temps et qui permet de faire connaissance pendant le trajet.
- Un apéro avec ou sans alcool dans lequel on déborde du sujet et où on finit par refaire le monde.
- Un livre, un texte, une musique, une danse, une exposition, une sortie culturelle que l’on donne à quelqu’un du projet parce que cela nous a fait penser à lui•elle.
- Une mise en lien faite spontanément en disant « il faut à tout prix que tu le•la rencontres, cela va matcher »
- Un coup de main inattendu pour finaliser le chantier, pour boucler la com' dans les temps.
- Des moments décalés entre formel et informel, comme une séance d’automassage, un jeu grandeur nature, un fou-rire.
- Et bien d’autres choses.

Bref la convivialité et la commensalité font du bien, autant aux publics, aux participant•e•s, aux acteurs•trices, aux parties prenantes, aux porteurs•euses du projet, à l’équipe projet, aux humain•e•s que nous sommes, aux enfants, aux adultes (et à leur part d’enfance).
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • Autre
Auteur.trice(s) de la ressource Clément Charleux
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Coopération ou collaboration : contexte et définitions

Description de la ressource Le contexte :
les mots commençant par "co-" foisonnent de nos jours (co-décision, co-conception, co-animtion, coopération, collaboration, collectif...) : est-ce un effet de mode ou une lame de fond ?
La question de la coopération constitue un champs de recherche actuellement en plein développement dans les sciences (biologie, éthologie, psychologie, sociologie, anthropologie, neurosciences...).
Le numérique collaboratif a offert depuis une vingtaine d'années un champs d'application et d'expérimentation à grande échelle. Les projets Wikipedia (30 millions d'articles, 500 millions de visiteurs par mois, 25 000 articles créés par jour...) ou Open Street Map (7,3 millions d'utilisateurs enregistrés, 4,5 millions d'éditions par jour...) en témoignent.
Coopération ou collaboration
  • Il s'agit de termes non encore stabilisés et leur utilisation peut pointer vers des sens quelque peu différents. Ils portent encore pour certain le poids de l'Histoire (collabos de la 2e guerre mondiale ou coopération France-Afrique du 20e siècle).
  • Ils peuvent faire référence à des conceptions morales (ex. coopération et altruisme de Mathieur Ricard) ou au contraire des conceptions d'efficacité pragmatique (ex. du management collaboratif).
  • Si l'on regarde l'étymologie
- Coopérer : 15eme siècle du latin cooperari, de cum, « avec », et operari, « opérer ». Opus : l’oeuvre
- Collaborer : 19eme siècle du latin. collaborare, de co « avec » et laborare « travailler ». Labor : le travail souffrance
Selon les sciences de l’éducation, il y a une différence de partage du travail
  • Coopération : groupe divisé en équipes qui réalisent chacune une partie des tâches. Analogie : orchestre de musique classique
  • Collaboration : chacun individuellement cherche à atteindre par lui-même le but conscensuel.Analogie : un orchestre de jazz
Livre en référence : "Apprentissage collaboratif à distance" 2001 par France Henri , Karin Lundgren-Cayrol
Fiche interpole : https://interpole.xyz/?CooperationOuCollaborationQuellesDifferen2
Selon Eloi Laurent, économiste
  • Coopération : processus de partage et d’élaboration de connaissances communes
  • Collaboration : association dictée par l’utilité, qui vise l’efficacité
Livre en référence : "L’impasse collaborative" 2018
Conférence en ligne (voir à 14'30") https://www.youtube.com/watch?v=RrPFmO2LSr4
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • Communs et partage de connaissance
  • Autre
Auteur.trice(s) de la ressource Manuel Ibanez
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Coopération ou collaboration : quelles différences ?

Description de la ressource France Henri et Karin Lundgren-Cayrol analysent de manière très éclairante la différence entre ces deux notions. Nous nous servons ici de leurs analyse.

La première différence : comment partage-t-on le travail ?

De manière générale, les groupes collaboratifs et coopératifs travaillent ensemble sur un but commun ou partagé.
C'est dans la manière de partager le travail que la différence est la plus visible :

En coopérant

schéma différence coopérarion-collaboration
Le groupe est divisé en équipes spécialisées qui réalisent une partie de tâche. Les membres de chaque équipe ont des responsabilités spécifiques. L'ensemble est réalisé seulement quand tous les membres ont fait leur part de travail.

En collaborant

schéma différence coopérarion-collaboration
Les membres du groupe travaillent pour un but commun. Mais chacun, individuellement, cherche à atteindre par lui-même le but consensuel. Deux productions se font en parallèle : une production collective et les productions individuelles de chaque participant.

Un choix qui dépend aussi de la maturité du groupe

  • La démarche coopérative est plus structurée et encadrante. L'animateur organise et "contrôle" le travail. Ce type de travail convient davantage au "groupe-enfant";
  • La démarche collaborative est plus souple et les membres du groupe disposent de plus de liberté, Elle convient davantage au "groupe-adulte".
schéma autonomie et maturité des groupes
  • On peut voir la démarche coopérative comme une méthode d'initiation et de préparation à une réelle collaboration.

Les impacts sur les interactions entre les personnes

  • En coopérant la complémentarité des tâches crée un sentiment de dépendance réciproque, les interactions sont de ce fait très fortes mais "hiérarchisées".
  • En collaborant c'est la mise en commun des idées qui prime, les interactions ont plutôt un caractère "associatif", elles sont donc plus riches et plus intenses.


En conclusion

Ces deux notions ne sont pas encore "stabilisées" bien qu'on s'accorde sur le fait que la collaboration implique un processus plus "démocratique" : les rapports sont plus égalitaires.

En réalité la différence entre ces deux manières de faire n'est pas si tranchée : on passe facilement d'une démarche à l'autre.

Voir aussi la fiche interpole : https://interpole.xyz/?CooperationOuCollaborationContexteEtDefi

Coopération et collaboration
Eric Grelet - CC By Sa



Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
  • Organisation et gestion du temps
Auteur.trice(s) de la ressource Equipe d'Outils-réseaux
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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De l'esthétique

Description de la ressource Contrairement à ce que pourrait penser, l'aspect esthétique, graphique est très important : il a un pouvoir motivant pour les membres du groupe et il valorise les productions collectives.
On pourra même aller jusqu'à utiliser du Bling-Bling très apprécié par certains :
  • Animations,
  • Effets au survol et fonctionnalités de glissé-déposé avec des technologies Jquery, ou Mootools, - Rolex...
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource Outils-Réseaux - Laurent Marseault
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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De l'importance de penser la prise de décision

Description de la ressource Dans une organisation ou un collectif, de très nombreuses décisions sont prises, sans que celles ci soient toujours explicitées pour le collectif. Le pouvoir se niche parfois dans des endroits insoupçonnés…

Lorsque le service informatique d'une organisation décide des logiciels permis ou autorisés « pour la sécurité », sans aucun débat politique au sujet des outils, on peut penser qu'il s'agit d'un abus de pouvoir… Mais en général, cette question étant considérée comme un débat d'expert auxquels les néophytes informatiques n'ont pas d'idées légitimes à apporter, le débat démocratiques n'a jamais lieu. En revanche, les AG d'associations peuvent passer des heures à discuter du choix de la couleur de la salle de réunion…
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • Prise de décision
Auteur.trice(s) de la ressource Audrey Auriault, Romain Lalande
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Différents espaces-temps (synchrone, asynchrone, présence, distance)

Description de la ressource Nous pouvons travailler à plusieurs en même temps (synchrone) ou en décalé (asynchrone), dans les mêmes lieux (en présence) ou dans des lieux différents (à distance). Savoir combiner ces modalités nous donne de la souplesse… Encore faut-il bien connaître les avantages et les inconvénients de ces différents couples. Nous prendrons ici l'illustration d'une réunion d'équipe.

image Illustrationsabecedairesynchroneasynchrone.jpg (71.0kB)

En présence en synchrone : le grand luxe !

Être ensemble en même temps au même endroit est bien sûr la configuration la plus confortable pour travailler ensemble. Réaliser que c'est un luxe permet de profiter pleinement de ce moment, de le consacrer à des choses que l'on ne peut faire que dans ce contexte et donc de ne pas le gâcher à des tâches qui pourraient être réalisées à distance et/ou en asynchrone.
Qu'est-ce que l'on réserve pour ces temps partagés en présence ?
  • discuter ou décider des sujets sensibles
  • travailler ensemble pour la première fois : il est toujours bon de commencer une collaboration en présence
  • découvrir de nouvelles méthodes ou de nouveaux outils (exemples : première expérience collective de l'animation des 6 chapeaux de Bono, première co-écriture dans un pad ...)
  • la convivialité ! Il est possible de mettre de la convivialité dans nos temps à distance mais il y a une qualité de rencontre et de partage qui n'est possible qu'en présence. Partager un repas, boire un verre, jouer à un jeu ... c'est mieux autour d'une même table !
Qu'est-ce que l'on peut préparer en amont pour gagner du temps ?
  • l'ordre du jour : les sujets mais aussi les méthodes d'animation et la configuration de la salle, le temps dédié à chaque point ...
  • les attentes des participant.e.s
Qu'est-ce que l'on peut reporter à l'après-rencontre ?
  • peaufiner le compte-rendu. L'essentiel en fin de réunion est d'avoir un relevé de décisions synthétique pour que chacun.e sache à quoi il/elle s'est engagé.e

A distance en synchrone : la réunion en visioconférence

Il est important de penser à la fois les enjeux d'animation et les enjeux techniques.
Au delà d'une heure, la visio-conférence est très fatigante. Mieux vaut se donner des rdv réguliers que faire 3h de réunions où les participant.e.s vont décrocher.
Des gens qui ne se connaissent pas ou peu ne reconnaîtront pas les voix, il faudra donc demander aux participant.e.s de rappeler leur nom en début de réunion...
Notre conseil : avoir un support de co-écriture sous les yeux qui permettent de suivre l'avancée de la réunion type framapad.
De nombreux contenus sont accessibles sur l'animation de réunion ou de formation à distance :

A distance en asynchrone : chacun.e selon ses disponibilités

Certaines tâches peuvent être faites en ligne quand chacun.e le souhaite.
Par exemple, la co-construction d'un ordre du jour : un pad est ouvert avec cette intention, il est communiqué aux participant.e.s de la réunion avec les règles du jeu (comment j'indique que c'est mon idée, dans quel délai je peux participer, qui tranchera s'il y a trop de sujets ...) et chacun.e y travaille quand c'est le bon moment pour lui/elle, voire en plusieurs fois.
Autre exemple : le choix de la prochaine date de réunion avec un framadate que chacun.e remplit à son rythme (encore une fois les règles du jeu sont à expliciter : délai, mode de décision finale ...).

L'expérience et la maturité du groupe

Ce jonglage d'une modalité à une autre évoluera en fonction de l'habitude et de la maturité d'un groupe. Des gens qui ne se connaissent pas, qui démarrent un projet, qui n'ont pas encore de culture collaborative commune, auront besoin de beaucoup se voir "en vrai", avant d'envisager d'autres modes de travail.
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • L'outil au service du projet
  • Organisation et gestion du temps
Auteur.trice(s) de la ressource Louise Didier
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Disjoindre l'apprentissage de la coopération...

Description de la ressource ...de son utilisation sur des sujets brûlants !
Il est judicieux d'éviter les sujets polémiques pour s'initier à la coopération. Il vaut mieux tester méthodes et outils coopératifs sur de petits projets avec peu d'enjeux que sur des chantiers vitaux pour le réseau.

Par exemple, la mise en commun de fiches pédagogiques pour un réseau d'éducation à l'environnement, alors que ce qui est vital pour les membres du réseau c'est de trouver des moyens de se financer. Quand les membres du réseau auront acquis un peu d'expérience en matière de pratiques coopératives et auront développé un vécu commun, un chantier sur la mutualisation des moyens pourra être envisagé.
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource Outils-Réseaux - Laurent Marseault
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Distribuer des rôles

Description de la ressource L'animation de la réunion peut être “distribuée” à plusieurs personnes pour des rôles tels que :

  • animateur.trice, qui gère le déroulement de l'ordre du jour : faire bouillonner le groupe

  • facilitateur.trice
    • pour la gestion de la parole : faire passer de parole , s'assurer que les participants s'écoutent et ne se coupent pas la parole être attentif à ce que chacun puissent parler, être attentif au gestuel /non verbal
    • pour le cadre : bienveillance / non jugement / parler en "je"

  • maître.sse du temps qui garantit le “timing” pour chaque point à l'ordre du jour et qui prévient des débordements de temps => "combien de temps pour ce point ?", "il reste X min"...

  • un scribe pour prendre des notes et/ou garder une trace, réaliser un compte-rendu, un relevé de décisions, sous forme de Facilitation graphique, sur Paperboard, sur Pad...


Il existe d'autres rôles que l'on peut attribuer selon les besoins :

  • Accueilleur.se, qui accueille les personnes en retard (à voix basse, sans interrompre la réunion) et leur précise où en est la réunion. Les personnes se sentent ainsi intégrées à la réunion sans que le déroulement s'en trouve interrompu.

  • Scrutateur.se d'ambiance ou responsable de la convivialité ou garant de la bienveillance ou dynamiseur, qui s'attache à repérer les signes non verbaux des participants et fait des propositions à l'animateur pour adapter le rythme de la réunion.

  • Scrutateur.se de la circulation de la parole qui note, sous forme d'un schéma, les personnes qui ont pris la parole et à qui elles se sont adressées (au collectif ? à une personne en particulier ?) et qui le montre en fin de réunion par exemple.

  • Pousse décision pour
    • S'assurer s'il y a des décisions à prendre qu'elles seront prises / relevé de décision
    • Arriver à faire une transition, sans forcer les choses


Il peut être intéressant de faire tourner les rôles pour que les personnes du groupe partagent les responsabilités.
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
  • Animation de réunions à distance
Auteur.trice(s) de la ressource Mélanie Lacayrouze, Romain Lalande, Sarah Gaucher, Alice Oschner, Cré-sol
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Dominations et inclusivité - quelques mots

Description de la ressource Dans tout groupe on trouve des lions et des gazelles. Oh ne croyez pas que le lion est forcément un mâle blanc dominant, et la gazelle une timide jeune femme. Chacun·e notre tour nous pouvons jouer ces rôles, en fonction des collectifs dans lesquels nous évoluons.

Les lion·ne·s ce sont :
  • les ancien·ne·s qui connaissent les rouages du collectif et l'historique par coeur
  • celleux qui maîtrisent les codes et les outils,
  • celleux qui parlent avec vigueur et/ou beaucoup,
  • selon la culture et la composition du collectif, les majorités qui se manifestent : parfois les plus plus âgé·e·s, parfois les plus jeunes... ou encore les urbains vs les ruraux.... ou encore les diplômé·e·s vs les moins éduqué·e·s...extraverti·e·s vs introverti·e·s


Les gazelles ce sont :
  • les nouveaux et nouvelles arrivant·e·s
  • dans les collectifs nés avant 2020, ce sont souvent : les personnes racisées, les femmes, les jeunes, les personnes en situation de handicap,...

Sans toujours en avoir conscience, les lion·ne·s portent une parole qui se veut universelle et/ou supérieure.

Comment réduire ces schémas :
  • nommer les dominations et adopter une démarche de déconstruction collective
  • générer des réflexions et travaux en petits groupes
  • adopter des règles de régulation de la parole
  • favoriser la diversité des contributions en formant des groupes de "lions a priori" et de "gazelles a priori"
  • instaurer des temps de prise de recul sur le fonctionnement du groupe : analyse méta ou encore regard hélicoptère sur nous-mêmes en donnant la parole aux concerné·e·s.

Nous sommes le système que nous voulons changer, nous sommes les fruits d'un système inégalitaire qui favorise les privilèges et l'oppression des un·e·s par les autres.
Quand bien même nous ne manifestons pas de domination active (coercition du groupe domina,t, discours de délégitimation), nous risquons de favoriser la reproduction des dominations de manière passive : en ignorant la réalité des privilèges, en laissant se perpétuer les oppressions.

Nous aspirons certes à des formes de coexistence libérées de ces processus.
Il est malheureusement encore illusoire d'imaginer éviter aux dominations de se manifester dans notre collectif néanmoins en tant qu'animateur·rice nous disposons d'une responsabilité à l'endroit de la mise en lumière de nos biais et de nos privilèges, et nous pouvons agir pour mettre ces questions en débat aussi régulièrement que nécessaire pour prendre soin de la mobilisation d'une diversité d'acteur·rice·s.

Texte inspiré de contenus transmis par Anthony Brault - Sans Transition d'une part, et Hassina Semah, sociologue.

Accéder à l'article publié par la fédération belge Saw-b qui illustre très bien les cas de figures à l'oeuvre : Les rapports de domination
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
  • Animation de réunions à distance
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource Cécile Favé
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Décontextualiser et choisir des formats réutilisables

Description de la ressource Si la loi permet la réutilisation d'un contenu de par sa licence, il ne sera pas nécessairement appropriable par d'autre s'il est trop contextualisé ou s'il est mis à disposition sous des formats rendant difficile sa modification. Nous devons prendre soin d'utiliser des formats sincèrement réutilisables tant sur la forme que sur le fond.

Concernant la forme, il s'agit de privilégier des formats ouverts : les PDF sont adaptés à la diffusion mais rendent complexes la reprise du texte et l'export des images. Prenons donc l'habitude de partager aussi nos fichiers source en dissociant fichier de texte et sources multimédia par exemple, tant pour les PDF que pour d'autres services de diffusion (prezi, youtube,...).

Concernant le fond, il s'agit surtout de décontextualiser nos ressources. Si nous préparons un support de formation sur l'animation de réunion par exemple, nous devons isoler les éléments type « méthodes d'animation » des éléments type « théories du fonctionnement des groupes ». Ainsi, chaque sujet pourra être repris indépendamment.

Toutes ces opérations peuvent prendre du temps, mais si elles sont intégrées dés le début, il suffit de penser à conserver des traces du contenu avant sa version finale. Par exemple, conserver les illustration et le texte relatif à un article, même si nous choisissons ensuite d'en faire un PDF pour sa diffusion. Cela évite d'avoir à « dégrader » nos ressources a posteriori pour les rendre réutilisables par d'autres. Gardons en tête que si nous investissons du temps pour mettre à disposition des contenus, cela n'aura servit à rien s'ils sont trop contextualisés ou partagés sous de mauvais formats.

image termitiereexemplestigmergie.jpg (0.2MB)
Illustration - Lilian Ricaud - cc by sa

La compostabilité correspond à des logiques d'organisation de type stigmergique : la réutilisation doit pouvoir se faire naturellement sans demander d"effort supplémentaire. Chaque élément partagé a pour mission de laisser une trace que l'autre pourra comprendre et utiliser sans peine.

Pour aller plus loin : Lilian Ricaud ? « La stigmergie, un nouveau modèle de gouvernance collaborative »

Les "récits-recettes" : pour partager des projets entiers !

Si c'est un projet complet que nous souhaitons partager, certains modèles de description peuvent nous aider. Les « récits-recettes »* développés par l'association Collporterre par exemple extraient le « code source » (l'ADN) d'un projet en analysant son parcours : « Un code source n'est ni un historique, ni un diagnostic associatif. Il vise à rendre intelligible un projet, de son origine à son fonctionnement actuel, en passant par les échecs, réussites et moyens mis en oeuvre ». Cette méthode est aussi efficace pour faire le point en interne que pour rendre compte de votre modèle à l'extérieur et en permettre la réplication.

* - Le récit-recette du réseau Bruded par Collporterre
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • Compostabilité des projets
Auteur.trice(s) de la ressource Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Définir des accords de groupe

Description de la ressource Une petite vidéo sur les accords de groupe :
https://vimeo.com/colibris/review/520702889/9e3ff51390

Les accords de groupes peuvent se définir comme la formalisation d'un cadre collectif qui sécurise la participation des individus à un temps de réunion et qui permet ainsi de remplir les besoins individuels de chacun des participants.

Il est l'aboutissement de l’expression des besoins de chaque participant et, si nécessaire, d'une négociation entre besoins contradictoires. Les accords de groupe prennent souvent la forme d'un nuage de mots ou de petites phrases qui permettent de rendre visible au groupe l'ensemble des besoins de ses membres afin de permettre leur prise en compte par chacun.
image 20180919_095255.jpg (1.3MB)
Exemple des accords de groupe d'une quinzaine de personnes

Le but des accords de groupe, c'est qu'à travers l'expression des besoins de tous, le temps collectif ne rencontre les limites de personnes. On parle donc bien a priori ici de besoins profonds sur et non de simples préférences, que les participants peuvent formuler à travers une phrase commençant par "Pour que ce moment passé ensemble ne rencontre pas mes limites, j'ai besoin de...". On valide donc généralement les accords de groupe au consentement, en ce sens qu’ils ne remplissent pas nécessairement les préférences de chacun, mais qu'ils ne percutent les limites de personne.

Puisqu'ils sont garants d'un cadre collectif sécurisant, c'est au collectif dans sa globalité qu'il incombe de veiller au respect des accords de groupe. Un rôle peut-être attribué pour dédier à quelqu'un la tâche d'être en attention du respect du cadre à une personne en particulier, mais il ne dédouane personne de sa responsabilité quand à son respect individuel des besoins et limites des autres.

Les accords de groupe concernent donc les besoins en terme

  • d'organisation du travail, d'implication, de disponibilité, d'objectifs ex: j'ai besoin que la réunion se termine à l'heure car je mange avec des amis ensuite, j'ai besoin de savoir qui prend des notes...
  • d'animation du groupe, de prise de décision, gouvernance ex: j'ai besoin de reflexion avant de prendre une decision,j'ai besoin de ne pas forcément donner mon avis...
  • de communication, de relations interpersonnelles, d'ambiance ex: j'ai besoin que l'on se tutoye ou que l'on se vouvoyent tous, j'ai besoin d'une ambiance joyeuse
  • de moyens matériels ex: j'ai besoin de pouvoir m'assoir pendant ces 2h de réunion
  • de moyens humains, besoins physiologiques divers. ex: j'ai besoin qu'on ne me touche pas, j'ai j'ai besoin d'une vraie pause repas en mi-journée...

Exemple de cadre de sécurité pouvant être la base d'accords de groupe (si temps insuffisant pour une co-construction totale)

Les accords de groupe doivent

  • Être co-créés par chaque participant : puisque aucune personne ne peut formuler les besoins ou les limites du moment d'une autre. Une petite méthode d'animation pour co-créer vos accords de groupe. Le temps de formulation des besoins du collectif doit être sanctuarisé et être suffisamment accueillant /serein pour permettre à chacun d'exprimer ses besoins en toute liberté et authenticité,
  • Être redéfinis dès lors que la composition du groupe change : puisqu'ils sont liés aux individus, dès que la composition du groupe évolue, il faut faire évoluer les accords qui s'adaptent aux besoins des personnes présentes;
  • Être re-validés à chaque nouveau regroupement : puisque si la composition d'un groupe ne change pas, les besoins et limites de chacun évoluent chaque jour. La re-validation des accords de groupe peut donc être rapide mais elle est nécessaire (à travers un tour de consentement par exemple);
  • Être rendus visibles : puisqu'ils doivent être respectés tout le temps, ils doivent être visibles et accessibles en permanence, d'autant plus que c'est le groupe dans sa globalité qui est garant du respect de ces accords.

Les accords de groupe ne permettent pas

  • De sécuriser de manière globale les échanges au sein d'un projet collectif ou d'une organisation : ils sont à privilégier pour les moments de rencontres physiques ou distants de type réunion, mais doivent être complétés par des architectures plus fines à l'échelle d'une organisation (moments dédiés à l'apaisement des tensions, rituels de gestion des conflits, etc...).
  • De sécuriser les échanges sur des sujets trop brûlants ou dans l'urgence : les accords de groupe reposent principalement sur la capacité de chacun à exprimer avec authenticité ses besoins à respecter les besoins des autres. En situation de conflit interpersonnels ou dans des contextes trop chargés émotionnellement, les accords de groupe doivent être remplacés par des dispositifs de médiation plus complet et pertinents.

Et si nos besoins se marchent sur les pieds ?

Il arrive parfois que les besoins de deux personnes ou plus se percutent, s'opposent. On ne peut pas commencer à travailler sereinement dans ces conditions, les concernés ne pouvant être sereins à ce moment. Dans ce cas, trois petites étapes permettent de débloquer la situation :
  • Clarifier : inviter chaque concerné à reformuler son besoin pour vérifier qu'il y a vraiment une opposition et bien comprendre ce qu'il y a derrière les mots;
  • Effectuer une nouvelle proposition : une fois bien compris les besoins exprimés, une reformulation peut-être proposée et passée au consentement auprès des deux intéressés. Exemple :"J'ai besoin de calme VS j'ai besoin de bouger" deviendrait "j'ai besoin de moments de calme ET j'ai besoin de moments pour bouger"

Retrouvez une méthode d'animation de co-construction d'accords de groupe dans cette fiche outil : https://interpole.xyz/?CoDefinitionDAccordsDeGroupes
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
  • Gouvernance et gestion de conflits
Auteur.trice(s) de la ressource Audrey Auriault, Louise Didier, Romain Lalande, Laurent Marseault
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Définir la valeur ajoutée

Description de la ressource Dans les projets, il y a une idée de projection, on est tourné vers l’avenir, on réinvente quelque chose qui n'existe pas encore.

Pour que ça fonctionne, il vaut donc mieux savoir « pourquoi on fait le projet ». C’est une question qu’on doit avoir en tête tout le temps, et en 360, avec chaque membre du groupe.

On définit la valeur ajoutée du projet : qu’est-ce que ça aura apporté ou changé dans notre environnement quand on aura fini. Cette VA est la ligne directrice qu’on va avoir en tête tout le temps, à chaque fois que l’on prend une décision.

C'est l'endroit où l'on donne corps à l'ambition collective du projet. Cela permet à chacun de savoir positionner ses ambitions individuelles et de définir : à quels endroits il s'agit de sa propre volonté, et à quels endroits il s'agit de la volonté commune du groupe. On évite ainsi les potentiels rancœurs vécues lorsque l'on a l'impression de devoir tout faire à la place du groupe alors qu'il s'agit d'une envie individuelle.


Ce n’est pas un dogme immodifiable, mais si on le change c’est tous ensemble.
Thématique de la ressource
  • Gouvernance et gestion de conflits
Auteur.trice(s) de la ressource Romain lalande, Sylvain boyer
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Définir la valeur ajoutée, l'objectif de changement

Description de la ressource Dans les projets, il y a une idée de projection, on est tourné vers l’avenir, on réinvente quelque chose qui n'existe pas encore.

Pour que ça fonctionne, il vaut donc mieux savoir « pourquoi on fait le projet ». C’est une question qu’on doit avoir en tête tout le temps, et en 360, avec chaque membre du groupe.

On définit la valeur ajoutée du projet : qu’est-ce que ça aura apporté ou changé dans notre environnement quand on aura finit ? Cette Valeur Ajoutée est la ligne directrice qu’on va avoir en tête tout le temps, à chaque fois que l’on prend une décision. Ce n’est pas un dogme immodifiable, mais si on le change c’est tous ensemble.
Thématique de la ressource
  • Gouvernance et gestion de conflits
Auteur.trice(s) de la ressource Romain lalande, Sylvain boyer
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Développement organisationnel dialogique vs développement organisationnel diagnostic

Description de la ressource

Le Développement Organisationnel dialogique

Gervas R. Bushe et Robert J. Marshak
The NTL Handbook of Organization Development, 2 nd Ed. April, 2013

traduit de l'anglais par Y. Le Beguec. (je suis en train de voir avec les auteurs sous quelle licence je peux diffuser cette ressource, c'est pourquoi j'ai laissé celle-ci en brouillon et licence non libre pour le moment. L'un des deux auteurs est très impliqué dans le développement des techniques d'enquêtes exploratoires pour les communautés canadiennes, plutôt porté sur le libre et l'empowerment...il y a des chances que la licence change)

note du traducteur : cette ressource est destinée aux accompagnateurices, facilitateurices et toute personne intéressée par le développement organisationnel. Le Développement Organisationnel dialogique fait référence à nombre de formats ou techniques d'animations que nous utilisons souvent et qui ont émergé depuis les années 1990 : l'enquête appréciative (appreciative inquiry), le forum ouvert, le world café, re‐description, art of hosting,... Cette traduction de l'introduction du chapitre d'un livre de deux enseignants chercheurs, l'un en linguistique, l'autre en leadership et développement organisationnel nous permet de conceptualiser et théoriser de manière plus large les grands principes et les conditions qui favorisent le développement vivant, organique, d'un projet ou d'une communauté.


Le développement organisationnel (DO) a émergé dans les années 1960 comme champ de pratique identifiable qui inclut la recherche-action, la recherche participative, T-Groupes, la psychologie humaniste, la théorie des systèmes ouverts, la consolidation d'équipes (team building) et la consultation sur les processus. Depuis, idées et méthodes se sont enrichies et ont élargi l'éventail de théories et d'approches. Beaucoup de ces idées et méthodes ont convergé depuis les années 1980 vers une forme de DO qui diffère de manière importante des précédentes théories et pratiques en DO. Nous avons étiqueté ce récent développement "DO dialogique" et l'opposait aux formes de "DO diagnostique" sur la base des idées fondamentales antérieures et pratiques (Bushe et Marshak, 2009, Marshak et Bushe, 2013). Le but de ce chapitre est de présenter et d'expliquer ce qu'est le DO dialogique et en quoi il est à la fois similaire et différent d'autres formes de DO, les méthodes de base ou les pratiques qui y sont associées et des façons de penser quand l'utiliser. Tout au long, nous faisons références à des informations supplémentaires utiles sur la théorie et la pratique du DO dialogique.

Différences de base entre Développement Organisationnel diagnostic et dialogique


Au cours des 30 dernières années, la postmodernité et la linguistique sont rentrées dans les sciences sociales, et les découvertes dans les sciences naturelles des non‐linéarités et des complexités, ont eu une influence sur la modification des idées à propos du changement et des pratiques de changement. Ceux-ci ont ont engendré des méthodes comme l'enquête appréciative, l'Open Space, le world café, re‐description, art of hosting et le modèle de conférence, pour ne citer que quelques-uns (voir Bushe, 2013), qui sont philosophiquement basée sur un paradigme différent du DO diagnostique, moderniste et positiviste. Plutôt qu'un focus sur les organisations en tant que systèmes ouverts, le DO dialogique est basé sur une vision des organisations comme des systèmes dialogiques où l'individu, le groupe et les actions organisationnelles résultent des réalités socialement construites, auto-organisées, créées et soutenues par les récits dominants, les histoires et les conversations à travers lesquelles les gens donnent du sens à leurs expériences. Les organisations sont considérées comme des phénomènes complexes où ce que les gens pensent et font est dans un processus continu de création de sens et d'émergence. De ce point de vue changer résulte de "changer les conversations" qui façonnent les pensées et les comportements quotidiens en impliquant des voix plus nombreuses et plus différentes, modifiant comment et quelles personnes se parlent, et/ou en stimulant des images alternatives ou génératives, pour façonner la façon dont les gens réfléchissent sur les choses. Par conséquent, bien que facile à malinterprété, le DO dialogique ne consiste pas simplement à créer des bonnes conversations ou des échanges objectifs d'informations. De plus, au lieu de changement conduit en diagnostiquant comment objectivement aligner ou réaligner les éléments organisationnels avec les exigences d'un environnement plus large comme suggérée par la théorie des systèmes ouverts, la perspective des systèmes dialogiques invite à réfléchir à la manière d'induire de nouvelles façons de penser en s'engageant avec les conversations organisationnelles continues qui créent, recréent et encadrent en permanence la compréhension et l'action (Barrett, Thomas et Hocevar, 1995, Grant et Marshak, 2011 ; Nistelrooij & Sminia, 2010; Whitney, 1996).

Concepts fondateurs


Le diagnostic DO est basé sur les théories du changement développé dans les années 40‐50 par Kurt Lewin et Ron Lippitt. Le changement est conceptualisé comme un processus planifié de « dégel » d'un équilibre social actuel, créant un « mouvement » vers un nouvel équilibre futur plus souhaitable qui doit alors être « recongelé » pour soutenir le changement. Un aspect clé du changement planifié est la recherche-action, qui comprend le "diagnostic" de la situation existante ‐ les éléments, les facteurs et les forces maintenant l'état actuel - afin de savoir où et comment intervenir pour induire le mouvement dans le sens de l'état souhaité.

À la fin des années 1960, les théories des systèmes ouverts sont devenues une partie intégrante du DO, conduisant à modèliser comment les éléments organisationnels (mission, stratégies, structures, systèmes, leadership, culture, etc.) devaient être alignés les uns avec les autres et stratégiquement adaptable (responsive) aux environnements extérieurs afin de positionner l'organisation pour le succès à venir. Cela a conduit au développement d'un certain nombre de modèles différents de diagnostiques dans les années 1970‐80 identifiant les éléments organisationnels clés qui devaient être pris en compte dans le cadre d'un effort de changement planifié de DO.

En somme, le modèle de changement de DO diagnostique implique de conceptualiser les organisations comme des systèmes ouverts qui doivent avoir tous leurs éléments alignés et réactifs (responsive) aux conditions environnementales changeantes et menaces de la concurrence. L'état actuel de l'équipe, de l'organisation ou de la communauté doit être diagnostiqué pour déterminer quels aspects doivent être changé et quels moyens permettront le mieux d'atteindre le(s) résultat(s) souhaité(s). Le changement résulte d'un processus planifié de dégel, mouvement et regel. De plus, cela devrait être fait par un processus collaboratif de recherche-action portant attention à utiliser des données valides, un choix éclairé et un engagement.

Concept dialogique


Le DO dialogique, d'autre part, a émergé de la confluence d'un nombre de concepts significativement différemment et de pratiques associés au changement organisationnel. Ceux-ci sont encore développés dans des combinaisons différentes, mais tous d'une façon qui suggére que le DO dialogique procède d'un état d'esprit différent quant au changement, même s'il adhère généralement aux mêmes valeurs et éthique sous-jacentes comme toutes les formes de DO.

Au lieu de méthodes de recherche-action diagnostiques, La DO dialogique met l'accent sur le discours, l'émergence et la générativité pour favoriser ou accélérer le changement. La générativité crée le changement en offrant aux gens de nouvelles images qui leur permettent de voir des choses anciennes de nouvelles façons, et de rendre de nouvelles actions disponibles qui ne pouvaient pas être conçues avant. L'émergence crée le changement en perturbant les modèles mentaux (patterns) stables et en créant des opportunités afin que de nouvelles pensées et actions émergent. Récit et discours créent le changement en modifiant les histoires et symboles que les gens utilisent pour donner un sens à eux-mêmes et aux situations dans lesquelles ils se trouvent.

Pour certains praticiens, cela signifie également concevoir les organisations comme en constante évolution où il n'est pas nécessaire d'utiliser un diagnostic ou des données rétroactives (data feedbacks) pour induire l'insatisfaction nécessaire pour dégeler et déplacer un système statique (voir pour exemple, Shaw, 2002, Holman, 2010, Marshak 2013a). Surtout quand on travaille avec de plus gros groupes, le rôle du consultant Dialogic OD est pas décrit comme un "facilitateur" comme c'est le cas dans DO diagnostique. Au lieu de cela, le consultant OD est décrit par certains comme chorégraphe ou scénique gestionnaire qui aide à créer un « conteneur » et conçoit et favorise les conversations entre les participants. De plus en plus, ce rôle du consultant dialogique est appelé « hébergement » (Brown & Issacs, 2005) ou « convoquer » (Neal et Neal, 2011). Un résumé des caractéristiques clés de Dialogic OD sont fournies dans le tableau 1 et une analyse plus approfondie description des différences entre diagnostic et dialogique OD peuvent être trouvés dans Bushe & Marshak (2009).

Mais surtout, les pratiques de DO dialogique partagent la plupart ou presque tout des valeurs sous jacentes du DO fondamental, c'est pourquoi nous le considérons comme une forme de DO et non comme un autre type de changement de paradigme. Ceux-ci incluent les valeurs démocratiques, humanistes, et d'enquête collaborative.

>Table 1 : les caractéristiques clés du DO dialogique

Influences importantes : DO fondatrice, construction sociale, sciences de la complexité, le tournant linguistique dans les sciences sociales, enquête appréciative, espace ouvert, entre autres.

Les organisations sont : des réalités auto-organisées et socialement construites créées, entretenues et modifiées par les récits, histoires et conversations dominantes à travers lesquels les gens donnent un sens à leurs expériences.

Théorie du changement : le changement émerge de perturbations qui modifient les conversations qui façonnent la fabrication de sens, la pensée et les comportements quotidiens.

Pratiques du changement : la co-enquête, la découverte collectiv et la générativité sont mises en avant pour favoriser ou accélérer le changement en impliquant des voix plus nombreuses et différentes, en modfiiant comment et avec qui les gens se parlent, et/ou en stimuler des images alternatives ou génératives pour façonner la façon dont les gens pensent les choses. L'accent est mis sur la modification des conversations pour changer les mentalités et les modes de pensée qui conduisent à de nouveaux comportements.

Rôle du consultant : Diffère quelque peu selon la taille du groupe et la nature de la tâche de changement. À un extrême, les processus de changement épisodiques de grands groupes, le consultant agit comme un architecte, concevant la nature des conteneurs qui accueilleront de nouvelles conversations et les processus qui soutiendront les changements positifs qui ressortent de ces conversations. A l'autre extrême, avec le coaching individuel ou en processus de changement continu en petit groupe, le consultant s'engage dans la fabrication de sens quotidienne du client en recherchant à modifier les récits et les discours dominants et ainsi favoriser l'émergence de différents modes de pensée et d'action.

Valeurs au cœur : démocratique, humaniste, enquête collaborative

Process du changement dans le DO dialogique


Les praticiens de DO dialogique opèrent à partir d'un état d'esprit différent de celui des consultants utilisant d'autres formes de DO. Les principales croyances sur le changement qui forment l'état d'esprit dialogique comprennent :
1. Le changement fait partie du processus continu (Weick & Quinn, 1999) d'auto-organisation (Jantsch, 1980; Olson & Eoyang, 2001) qui se produit dans tous les collectifs humains. Les nouveaux comportements et pratiques organisationnels résultent de processus émergents plutôt que dirigés. En d'autres termes, on ne planifie pas un projet de changement spécifique, mais on contribue au contraire à favoriser les conditions qui conduisent à de nouvelles façons de penser et de nouvelles possibilités (par exemple, Owen, 2008a ; Holmann, 2010 ; Shaw, 2002).

2. La « réalité » organisationnelle est une construction sociale qui émerge à travers des processus dialogiques. Quoi tout groupe particulier croit que c'est la "réalité", la "vérité", ou "la façon dont les choses sont", est créée, véhiculés et modifiés à travers des modèles mentaux, histoires, récits et autres symboliques interactions. Ainsi, comment les choses sont encadrées et dont on parle devient un élément important, sinon le contexte le plus significatif façonnant la façon dont les gens réfléchir et réagir à toute situation (par exemple, Cooperrider, Barrett et Srivastva, 1995)

3. Une prémisse centrale est que la langue fait plus que de simplement transmettre des informations. À la place le langage crée, encadre, soutient et transforme l'expérience sociale, façonne l'état d'esprit des membres de l'organisation, et influence le comportement organisationnel qui en résulte (par exemple, Barrett et al, 1995 ; Grant et Marshak, 2011)
4. Les récits sont des histoires cohérentes qui sont partagés par un groupe de personnes et expliquent comment les choses sont, cela les aide à donner un sens à leur monde, et fournit un rationnel pour les décisions et les actions. On suppose que dans toute organisation il existe une variété de récits différents sur les mêmes choses. Les consultants en DO dialogique ne font pas travailler à décider quels récits sont "correct", mais ils peuvent essayer d'aider les gens à regarder les conséquences des récits qu'ils tiennent, comprendre la variété des récits qui influencent les situations, reconnaître quels récits sont « privilégiés » ou supprimés, et/ou soutenir l'émergence de nouveaux récits (par exemple, Barry, 1997 ; Swart, 2013)
5. Les conditions dialogiques qui conduisent à l'émergence d'un changement comprennent la plupart ou la totalité des éléments suivants :
Perturber la réalité sociale dominante en ajoutant une diversité d'idées, de questions, d'acteurs, de processus,... à la situation existante. Cela introduit de nouveaux récits, histoires et perspectives à partir desquels de nouveaux accords sociaux sur l'état des choses, et quoi faire, peut émerger.
Créer un « conteneur » qui fournit les bons ingrédients et l'espace pour les participants pour enquêter ensemble, en faisant place à la fois aux expressions individuelle et collective à travers lesquels les vieux modes de pensée sont contestés, et de nouvelles possibilités émergent. Fournir des activités ou processus dialogiques spécifiques pour engager les participants dans des processus interactifs), destinés à créer les conditions dans lesquelles la pensée transformée va émerger.
Mettre l'accent sur la générativité plutôt que sur résoudre un problème ou améliorer un état actuel. Un processus génératif va produire de nouvelles idées. Une idée générative offre aux gens de nouvelles façons de penser et d'agir qu'ils n'avaient pas pu envisager avant et à partir de laquelle ils ont envie d'agir (Bushe, 2007, 2013). Les processus génératifs peuvent être des choses comme : confronter ou recadrer des manières dominantes de parler ou d'éprouver des choses; soutenir le rassemblement d'une diversité de participants et de leurs réalités sociales; créer de nouvelles images, language, ou des histoires qui ouvrent les portes à de nouvelles manières de concevoir une situation; et ainsi de suite. Il est important de noter que dans le DO dialogique, l'accent est de favoriser des conditions qui conduiront à de nouvelles façons de penser et de meilleurs résultats sans s'engager à des changements spécifiques comme c'est le cas dans les approches plus directives, planifiées.
Inviter la "personne entière" - pas seulement l'esprit, mais le physique, l'émotionnel, les aspects intellectuels et même spirituels de soi. Ainsi, les processus de changement emploient souvent plus que des mots et utilisent d'autres formes d'interaction telles que la musique, l'art, mouvement, et d'autres formes analogiques d'interactions.

En somme, un état d'esprit de DO dialogique suppose que les groupes et les organisations sont des réalités socialement construites, auto-organisées, qui sont continuellement créées, transmises et modifiées à travers des récits, des histoires, des images et conversations. Le rôle du consultant est d'aider à favoriser ou à accélérer de nouvelles façons de parler et de penser qui conduisent à l'émergence de possibilités transformatrices. C'est généralement fait en introduisant une plus grande diversité dans les interactions, en posant des questions génératives qui déplacent l'attention des problèmes vers les possibilités, favorisant un conteneur ou un espace pour avoir différentes conversations et héberger des interactions destinées à conduire à des résultats utiles.
Examinons maintenant plus en détail les méthodes et les pratiques qui découlent d'un état d'esprit en DO dialogique.

Pratiques de DO dialogiques


La pratique du DO dialogique diffère le long d'une ligne continue entre des pratiques de changement épisodiques jusqu'aux pratiques continues du changement. Une pratique de changement épisodique se concentre sur un ou plusieurs événements destinés à aider un groupe, petit ou grand, à se transformer d'un état semi‐stable à un autre. Une pratique continue du changement est basée sur un flux d'interactions destiné à apporter de petites modifications aux schémas ayant cours d'interaction ou d'auto‐ organisation qui, au fil du temps, s'accumulent dans un état d'être transformé.

Dans les deux cas, il est toujours nécessaire d'avoir une idée claire du sponsor qui a une certaine « propriété » du groupe ou organisation et qui emploie le Consultant en DO dialogique pour aider à favoriser le changement. En particulier lorsqu'il s'agit d'aborder des problèmatiques sociales complexes telles que l'éducation ou les soins de santé, les groupes de sponsors sont souvent composés de plusieurs organisations. Les sponsors ne savent généralement pas exactement quels changements sont souhaités ou comment les atteindre. Ils peuvent répondre à certains problèmes ou préoccupations, ou ils peuvent avoir une intention ou un résultat général qu'ils recherchent, mais ils ne savent pas exactement quel changement va résoudre le problème ou créer ces résultats. Pendant le processus d'entrée, le consultant DO dialogique travaillera avec les sponsors pour identifier, en général, leurs intentions et l'éventail des parties prenantes potentiellement impactées qui doivent donc être engagés dans le processus de DO dialogique. Ils peuvent décider ou non qu'il est important de créer un groupe de « planification » ou « d'accueil » qui représente en quelque sorte la gamme des parties prenantes pour aider à structurer l'effort de changement. Ceci est généralement plus important lorsque la cible de changement implique une problématique complexe, par exemple : la question des transports sur un territoire, dans laquelle il y a un désir d'engager un grand ou très grand groupe et en opérant à partir d'un état d'esprit de changement épisodique. Il est critique que le consultant DO et le sponsor conviennent des résultats attendus de l'effort de changement et pour le parrain/sponsor d'être capable et désireux de mobiliser le les ressources nécessaires, en particulier en temps, en argent et en engagement personnel, disponibles pour le projet.

Certaines méthodes de DO dialogique demandent aux participants de prendre conscience des histoires, des récits et des modèles de discours dans lesquels ils sont intégrés (par exemple, Oliver, 2005 ; Swart, 2013). D'autres ne le font pas (par exemple, Cooperrider, Whitney et Stavros, 2008 ;Owen, 2008b). Dans les deux cas, tous supposent que le changement exigera un changement dans les récits. Certains se concentrent principalement sur le changement de récit (e.g., Shaw, 2002; Storch & Ziethen, 2013), tandis que d'autres se concentrent à la fois sur les discours et les changements dans l'action qui émerge de cela (par exemple, Cooperrider, 2012 ; Nissen et Corrigan, 2009).

Comme DO diagnostic, DO dialogique implique à la fois interventions structurées (comme la recherche-action) et des interventions expérientielles (comme le processus de consultation). Dans ce qui suit, nous passons brièvement en revue les deux types de pratiques de DO dialogique.

DO dialogique structuré


Le DO dialogique structuré implique un ou plusieurs événements. Ces événements sont conçus pour que les relations soient améliorées pour permettre plus de créativité et d'engagement. Des images génératives et des questions sont utilisées pour susciter de nouvelles idées. Parfois, celles-ci sont déjà donnés par les dirigeants ou consultants, mais le plus souvent le processus doit stimuler des images génératives depuis le groupe ou l'organisation (voir Barrett & Cooperrider, 1990 et Bushe, 2013 pour exemples). En voyant des options d'actions qui ne leur étaient pas venus à l'esprit avant, de nouvelles façons de changer deviennent possibles. Les participants font des engagements personnels, volontaires envers de nouveaux comportements et projets. Après le(s) événement(s), les nouvelle façon de penser, de relationner et parler permettent aux gens de faire de nouveaux choix dans leurs interactions quotidiennes. Il peut y avoir des projets de groupe auto‐organisés stimulés par l'image générative, mais la transformation de la construction sociale de la réalité vient des participants qui développent différentes attitudes et hypothèses à mesure qu'ils donnent du sens aux changements dans leurs interactions quotidiennes.

Les pratiques structurées de DO dialogique, comme l'enquête appréciative, la recherche du futur et l'art d'agir ensemble (art of hosting), impliquent une séquence commune d'activités dans lesquelles le consultant en DO dialogique effectue la plupart, sinon la totalité, des étapes suivantes :

1. Aider les sponsors à articuler leur veut dans un futur concentré, possibilité manière centrée
le consultant en DO dialogique travaillera avec le sponsor, et peut-être un groupe pilote (hosting group), pour identifier le résultat souhaité de l'effort de changement et transformer cela en une image qui est susceptible de capter l'intérêt et l'énergie de ceux qui font partie du processus de changement. Typiquement, ceux-ci sont axés sur l'avenir, en ce sens qu'ils identifient un avenir souhaité, plutôt que d'identifier ce qui ne va pas avec le présent, et « centrés sur les possibilités » dans le sens où ils ouvrent des possibilités pour atteindre cet avenir souhaité plutôt que de focaliser la convergence sur une solution particulière. Parfois, ils seront décrits comme des thèmes, parfois comme des questions auxquelles il faut répondre.

2. Coacher les sponsors sur la façon de nourrir le changement émergent

Parce que le DO dialogique fonctionne sur des hypothèses d'émergence et construction sociale – très différent de l'image de planification et contrôle qu'ont la plupart des dirigeants de leur métier – les sponsors doivent être coachés sur la façon de nourrir le changement émergent. DO Dialogic suppose que chaque situation de changement est unique, et de par la complexité de la fabrication du sens humain, ce qui a fonctionné dans un groupe ou une organisation peut ne pas fonctionner dans un autre. Parce que chaque interaction est pleine de possibilités pour de nouvelle création de sens, les causes et les effets ne peuvent pas être prédits à l'avance dans le temps, il est donc inutile d'essayer d'identifier et de converger vers les « bons » changements. Dans de telles situations, la meilleure pratique de changement consiste à encourager une variété de changements, puis travailler avec ceux qui réussissent.

Dès le départ, les commanditaires doivent comprendre que le but de ces événements n'est pas d'identifier, de se mettre d'accord, puis de mettre en œuvre LE changement. C'est pour libérer, catalyser et soutenir la multitude de motivations et d'idées parmi les participants, au service de la transformation du groupe ou de l'organisation dans la direction souhaitée.
La conception du processus de changement doit garantir que deux choses essentielles se produisent :
1. Les personnes qui finiront par incarner et effectuer le changement sont engagés, avec les dirigeants / leaders et les autres parties prenantes, en discutant de ce qu'ils désirent créer et les changements qui peuvent amener ce résultat souhaité.
2. Les membres auto identifient, individuellement et en groupes, les changements dont ils veulent prendre la responsabilité.

Le résultat des événements sont des croyances, modèles mentaux et récits sur le groupe, altérés et sur ce qui est possible et souhaitable, et le lancement de multiples modifications par des individus et groupes engagés, sans beaucoup de tamisage par les leaders. Au lieu de cela, le tamisage se passe après les événements : ce qui semblait être de grandes idées tombent au bord du chemin pendant que d'autres prennent leur envol.

Dans un DO dialogique structuré, les résponsabilités clés du leader sont de :
identifier les résultats désirés dans des termes centés sur les possibilités
identifier les bons participants et les inspirer à s'engager dans l'évènement
participer pleinement aux évènements comme l'un des participants
payer attention aux idées et projets qui gagnent de la visibilité après l'évènement et prennent le groupe ou l'organisation dans la direction désirée
sourcer et amplifier de nouveaux comportements désirés
poser continuellement des questions génératives

3. Identifier et inclure les bonnes parties prenantes – mettre l'accent sur la diversité

De plus en plus, les praticiens insistent sur la besoin d'inclure toutes les parties prenantes qui font le système pour un en événements de DO dialogic réussi. » Cela peut entraîner des événements avec de grandes nombre de personnes – de plusieurs centaines à plusieurs milliers. Ce qui les différencie en tant que DO dialogique d'autres interventions de grand groupe est l'état d'esprit derrière leur pratique et les choix qui sont fait en conséquence. Holman (2013, p. 22) nous conseille de "...regarder au-delà des définitions Ce qui les différencie en tant que Dialogic OD d'autres interventions de grand groupe est le l'état d'esprit derrière leur pratique et les choix qui se fait en conséquence. Holman (2013, p. 22) nous conseille de "...regarder au-delà des habituelles définitions qui et quoi constituent un système. Pensez aux manifestants devant les portes du pouvoir. Que se passerait-il s'ils étaient invités à un dialogue exploratoire ? Faire de la place pour différentes perspectives tout en étant dans un conteneur en bonne santé ouvre la voie à l'engagement créatif." Weisbord & Janoff (2010) utilisent l'acronyme "ARE IN" pour définir qui doit être à des événements dialogiques : ceux qui ont autorité, ressources, expertise, information et besoin; auxquels Axelrod (2010) ajoute ceux qui s'y opposent, et d'ouvrir aux volontaires - tous ceux qui veulent venir. habituelles de qui et de quoi constitue un système. Pensez aux manifestants devant les portes du pouvoir. Que se passerait-il s'ils étaient invités à un dialogue exploratoire ? Faire de la place pour différentes perspectives tout en étant en bonne santé le conteneur ouvre la voie à la créativité engagement." Weisbord & Janoff (2010) utilisent l'acronyme "ARE IN" pour définir qui doit être à des événements dialogiques : ceux qui ont autorité, ressources, expertise, information et besoin; pour auquel Axelrod (2010) ajoute ceux qui s'y opposent, et s'ouvrir aux bénévoles - tous ceux qui veulent venir.

Il ne suffit pas d'identifier les bonnes personnes ; ils doivent être invités à des événements d'une manière qui les attire à venir. Les commanditaires peuvent avoir le pouvoir d'obliger certaines personnes à y assister, mais probablement pas toutes les personnes qui sont des parties prenantes essentielles aux changements à apporter. Leur volonté de participer sera influencée par la manière dont ces événements sont encadrés et la manière dont ils sont invités – un travail clé de commanditaires. En insistant sur la nécessité « d'élargir le cercle de l'engagement », Axelrod (2010) par exemple, décrit l'utilisation de réunions en petits groupes entre les événements pour accroître la participation.

4. Concevoir et héberger les conversations

Ce qui différencie le plus les méthodes de DO dialogiques sont les suggestions qu'elles offrent sur la façon de concevoir et d'accueillir des conversations. Que ce soit en petit groupes ou en grandes communautés, il peut s'agir d'un ou d'une série d'événements. Malheureusement, l'absence d'un "récit de DO dialogique" cohérent a conduit les praticiens en DO dialogic à être principalement connus par la méthode qu'ils utilisent. En conséquence ils sont souvent considérés comme des fournisseurs de Enquête Appréciative ou Open Space ou World Café (et ainsi de suite) et employés par des organisations pour gérer ces processus plutôt que de consulter à un niveau stratégique pour un effort de changement complet.

Peut-être que le récit émergent sur le DO dialogique en tant qu'approche distincte les aidera à sortir de ce piège - en particulier si les points forts, opportunités et limites de la variété de l'offre de méthodes de DO dialogique peut être mieux compris.

Un domaine d'accord commun en dialogique pratique est la nécessité de garantir la capacité des participants à s'engager dans des conversations inclusives avant d'entrer dans le vif du sujet du changement. Bushe (2002) décrit cela comme la nécessité de déplacer un groupe, grand ou petit, d'un état pré‐identitaire à un état post‐identitaire – qui est de partir de l'endroit où les gens ne s'identifient pas avec le groupe à l'endroit où ils le font. L'art de recevoir insiste sur le besoin d'« accueil », en particulier lorsque les groupes sont très diversifiés (Brown & Isaacs, 2005). C'est élaboré plus longuement dans la description de Holman (2010) de créer des opportunités d'expression individuelle et de connexion.

Un autre domaine d'accord est la nature de "accueillir" des événements de DO dialogiques, en particulier lorsqu'elles impliquent de grands groupes. Les événements sont conçus afin que les gens puissent interagir de manière productive sans le besoin de « facilitation » (Weisbord, 2012). Cela passe souvent par une série de conversations structurées par des questions spécifiques conçues pour être génératives au maximum (par exemple, Bushe, 2007 ; Vogt, Brown & Issacs, 2003), bien que cela puisse aussi impliquer des processus d'auto-organisation où les participants identifient les conversations qu'ils veulent avoir, comme dans l'Open Space (Owen, 2008b).

Une image commune chez les praticiens en DO dialogique, est celui de « contenant ». "En tant qu'hôtes, notre travail n'est pas d'intervenir, mais plutôt de créer un conteneur - un espace hospitalier pour travailler avec tout ce qui se présente. (Homan, 2013, p.22). Bien que certains travaux aient été effectués par Issacs (1999) et Bushe (2010) pour clarifier ce qu'est un conteneur et comment les bons sont créés, l'idée d'un contenant est encore une image générative plus qu'un ensemble de principes et lignes directrices bien élaborés.

Récolter pour l'action

À un moment donné, le processus DO dialogique change des conversations au lancement de l'action. Dans un petit groupe cela pourrait ressembler à des accords entre les membres d'agir différemment, ainsi que différentes choses que les gens disent et font dans leur travail dans les jours suivants. Quelques pratiques dialogiques se concentrent sur un processus d'enquête à ce point, dans le sens de réfléchir sur et donner un sens à la variété des conversations et des expériences qui se sont produites au cours des événements pour donner des orientations pour aller de l'avant (par exemple, Holman, 2013, Nissen et Corrigan, 2009). Certaines se concentrent sur la préparation des gens au lancement de nouvelles initiatives stimulées par le(s) événement(s) (par exemple, Bushe, 2013 ; Cooperrider, 2012). La pratique varie considérablement parmi les praticiens en DO dialogique, et est affecté par l'intention de l'initiative, ainsi que les attentes et la culture du groupe ou de l'organisation. Plutôt que d'essayer de faciliter la convergence, les praticiens peuvent concevoir dans le processus des activités à travers lesquelles des décisions collectives émergeront probablement. Souvent, plutôt que de s'attendre à un accord collectif sur l'action, ils peuvent également rendre visibles des idées ou des projets que les gens s'engagent à poursuivre. Additionnellement, les gens peuvent discuter de la façon dont ils pourraient agir différemment et sont ensuite encouragés à agir sur ce qu'ils trouvent personnellement le plus pertinent et significatif. Ce qui se passe après les événements est aussi crucial pour la quantité et la qualité du changement générées, que la qualité des événements eux-mêmes. Le leadership est essentiel NON PAS pour définir et diriger le changement, mais en reconnaissant les petites et importantes opportunités de changement et à travailler pour les amplifier en grands changements importants. La quantité de changement dépend de la quantité d'individus non dirigés et de groupes sélectionnés agissant simplement différemment, par eux-mêmes. Ils font des choix quotidiens différents au travail compte tenu des nouvelles réalités qui ont émergé au cours de l'événement dialogique. Des projets spécifiques peuvent nécessiter plus d'action coordonnée entre l'équipe, l'organisation, et/ou des membres de la communauté, et dans certains processus de DO Dialogic les changements importants proviennent de projets qui sont lancés pendant les événements. Cependant, les résultats les plus transformationnels viennent rarement des projets, ils viennent des gens qui parlent et pensent différemment du quotidien.

Après les événements, le changement est facilité par tous ceux qui participent au suivi des changements en cours et aider les sponsors à reconnaître et amplifier les changements souhaités. Souvent, pour que le changement s'enclenche, les sponsors doivent faire attention à ce qui fonctionne et faire des changements à l'infrastructure du groupe ou de l'organisation et aux processus opérationnels nécessaires pour pleinement soutenir ces changements.

Les processus structurés de DO Dialogic fonctionnent avec des groupes petits et grands dans un orchestre d'événements séquencés destinés à faire changer le récit, à créer ou travailler avec des images génératives et perturber les modèles mentaux (patterns) pour soutenir l'émergence de changements productifs. Mais le consultant en DO dialogic peut également travailler de nombreuses manières moins structurées, en s'engageant avec les interactions quotidiennes d'un système client, et nous passons à une brève description de cela.

Consultation par processus dialogique

L'un des fondements du développement organisationnel est le concept et les méthodes de consultation de processus, en particulier par opposition à consultation d'experts, où le consultant reste principalement hors du "quoi" tout en aidant le client à mieux comprendre le « comment ». Comme défini par Schein, « la consultation de processus est un ensemble d'activités de la part du consultant qui aider le client à percevoir, comprendre et agir sur les événements de processus qui se produisent dans l'environnement du client » (Schein, 1969, p. 9). Schein s'est concentré principalement sur ce qu'il considérait être les processus humains les plus cruciaux pour une performance efficace de l'organisation : 1) la communication; 2) rôles et fonctions des membres ; 3) résolution de problèmes et prise de décision en groupe ; 4) normes du groupe et croissance du groupe ; 5) leadership et autorité; et 6) coopération et compétition intergroupes.
Les Processus de consultation en DO dialogique s'appuie sur l'idée fondamentale d'aider les clients à mieux percevoir, comprendre, et agir sur les événements des processus, mais se concentre sur les « processus dialogiques » impliquant l'émergence, la construction sociale, la générativité et la fabrique de sens de l'organisation plus que sur les processus interpersonnels et de groupe décrits par Schein.

Processus dialogiques

Il existe une gamme de processus discursifs à laquelle une consultation par processus dialogique peut s'intéresser. Celle-ci inclue :
1. Les processus de communication, comme ceux identifiés par Schein, qui sont principalement concentrés sur qui transmet quelle information à qui, et de quelles manières.
2. Identification des récits dominants et influents façonnant la façon dont les gens pensent et agissent. Un exemple est l'influence des récits sur l'importance de la « valeur actionnariale » ou le «résultat financier» durant la considération des options et des choix qui en résultent. Cela inclut également la prise en compte des processus dialogiques qui renforcent ces récits et/ou exclut des histoires alternatives.
3. Examen de la façon dont les différents récits, scénarios, textes organisationnels à un niveau de l'organisation (par exemple au siège), affecter un autre niveau de l'organisation (par exemple sur le terrain). Cela peut inclure, surtout, les considérations sur le pouvoir et qui gagne et qui est désavantagé par la situation actuelle ou les récits "privilégiés".
4. Attention aux manières dont les conversations qui diffèrent de celles qui incarnent la sagesse actuelle sont restreintes ou encouragées, par exemple la mesure dans laquelle une diversité des participants et des points de vue sont inclus ou exclus des décisions organisationnelles clés.
5. Attention à la façon dont les conversations se déroulent ou émergent : la séquence de ce qui est discutée et de quelles manières et comment cela peut influencer la pensée et les émotions des participants.
6. Prise en compte des processus de générativité, surtout comment favoriser de nouvelles images qui influencent la construction et la reconstruction de la réalité sociale.


Dans l'état d'esprit du consultant en processus dialogique, le comportement organisationnel n'est pas créé uniquement par l'échange objectif d'informations. Il est créé par le soi et socialement construit par les images et les récits que les gens ont de leur situations, par la fabrication de sens ayant cours avant, pendant et après les événements, et dans quelle mesure ces choses limitent ou nourrissent la générativité et l'émergence de nouvelles possibilités. Il est également créé par des changements dans les relations et les réseaux entre les personnes de l'organisation et les nouvelles possibilités qui sont créées lorsque de nouvelles personnes sont incluses dans les conversations, de nouvelles connexions sont établies, et les anciennes relations sont recadrées.

2 Approches de la consultation en processus dialogique

Il existe un large éventail d'activités qui pourraient être considérés comme des engagements dans des processus dialogiques. Ceux-ci peuvent être triés en mentalités et pratiques du plus épisodique au changement continu. Les pratiques épisodiques visent à déstabiliser des modèles semi-stables et générer de nouvelles possibilités ou nouveaux modèles. Les pratiques continues visent plutôt à modifier ou à amplifier les processus discursifs en cours pour encourager l'émergence de nouvelles possibilités. Bref, les deux les types sont :
1. CP (Consultation par processus) dialogique et changement épisodique impliquent des interactions avec des individus ou des équipes où des mentalités potentiellement limitantes sont identifiées et confrontées à des récits, des histoires, des métaphores, images, slogans, etc. pour générer de nouvelles réflexions et possibilités. Ce type de CP dialogique est largement pratiquée, mais peut-être avec moins de visibilité ou de clarté dans la communauté élargie du DO sur ce qui est fait et pourquoi. Les méthodes de CP dialogique basées sur des concepts épisodiques de changement ont tendance à utiliser des moyens basés sur le langage pour promouvoir la reconnaissance des schémas limitants, suivie de restructuration cognitive pour favoriser la générativité, et de l'émergence de nouvelles façons de penser et d'agir. Quelques exemples de façons dont cela est fait est en demandant à des individus ou des équipes d'écrire ou de réécrire des scénarios sur leur situation (Inman & Thompson, 2013 ; Oswick et al. 2000); introduire de nouveaux mots, phrases ou images pour induire de nouveaux schémas de pensée (Storch et Ziethen, 2013); écouter et confronter des métaphores conceptuelles ou histoires qui limitent implicitement les possibilités et le choix (Marshak, 2013b ; Oliver et Fitzgerald, 2013) ; ou demander à un individu ou à une équipe de dessiner ou sculpter leur situation puis raconter l'histoire de ce qui se passe et peut-être de ce qu'ils auraient voulu voir se produire (Barry, 1994). Dans toutes ces approches de CP dialogique, les méthodes pour reconnaître comment les récits actuels, les discours et les conversations créent des modèles stables de possibilités limitées, puis cherchant à susciter un nouveau langage et de nouvelles histoires pour encourager de nouvelles possibilités, sont employées. Par exemple, un client qui n'était pas conscient qu'il discutait continuellement de leur situation en des termes qui impliquaient qu'ils étaient seuls sur les lignes de front d'une guerre a vu cette imagerie avec l'invitation d'envisager d'autres scénarios possibles pour conceptualiser leur situation.
2. La CP dialogique et le changement continu impliquent des interactions non structurées et souvent continues avec un individu, une équipe ou un groupe plus grand où l'intention est de changer les conversations et schémas conversationnels (qui, quoi, quand, où, comment) et ainsi favoriser l'émergence auto-organisée de nouveaux modèles, engagements et idées. Ce type de CP dialogique est moins connue aux USA et peut-être moins pratiquée, bien que son utilisation se diffuse. Basé sur les notions de complexité, de fabrication de sens, d'émergence et d'auto‐organisation, ces activités en processus dialogique présument que les relations et les organisations se recréent continuellement à travers les conversations en cours qui se produisent à tout niveaux et dans toutes les parties de l'organisation, (Goldsmith, Hebabi et Nishii, 2010 ; Shaw, 2002). Tout changement dans la nature de ces conversations, par exemple, les participants, les accents, ou les modèles, encouragera des changements progressifs qui incitent les groupes à s'auto‐organiser de façons différentes et nouvelles. Il n'y a pas d'utilisation d'événements structurés spéciaux pour passer d'un état actuel à un état futur plus désiré (Ray et Gopelt, 2013). Au lieu de cela, le consultant rejoint une organisation supposée être en devenir continuellement, et cherche à accentuer les différences par rapport à tout modèle dialogique qui peut être bloquant ou limiter la capacité d’évolution de l’organisation, ou pour que de nouveaux modèles émergent. Par exemple, en décrivant une intervention de processus dialogique avec un groupe de cadres bloqués en essayant de déterminer le retour sur investissement (ROI) de certains efforts de changement, Ray et Goppelt expliquent, “...(L)e puissant discours de ROI a passé sous silence un aspect de l'expérience des gens d'un changement positif, à savoir les histoires anecdotiques de transformation qu'ils utilisaient pour prendre des décisions, se motiver eux-mêmes et les uns les autres à agir. En questionnant la légitimité du discours sur le ROI, nous avons pu aider à amplifier un ensemble marginalisé et important de croyances sur la façon dont le changement se produit dans cette organisation » (p.43)


Quand le DO dialogique est-il le plus pertinent ?


Le développement continu et la diffusion d'approches et méthodes qui peuvent être considérées comme des DO dialogiques a également soulevé des questions sur le moment où elles doivent être utilisées en plus ou à la place d'autres méthodes de DO. Parce qu'un récit de DO dialogique n'est que récemment apparu il n'y a que quelques tentatives de réponses à ces questions importantes.

La première réponse à la question est à la fois philosophique et personnelle, et implique qu'il s'agit d'un question d'orientation du consultant et non de choix situationnel proprement dit. En termes simples, si la vision du monde sur les organisations et le changement de quelqu'un est en accord avec les prémisses associées au DO dialogique, alors cette approche sera suivi. Inversement, d'autres visions du monde aboutissent à d'autres formes de DO. Le choix sélectif est une option uniquement lorsque le consultant estime que les prémisses et les pratiques de DO Dialogic pourraient mieux convenir dans certaines situations que d'autres, tandis que d'autres formes de DO pourraient être des choix plus judicieux avec d'autres circonstances. Il y a eu quelques spéculations sur le moment où de telles conditions pourraient s'appliquer, mais aucune étude pour confirmer celle-ci. Les deux principaux axes de discussion sur les facteurs situationnels influençant quand différentes formes de DO pourraient être applicables suggérent des modèles de contingence et/ou mixtes (blended).

Les considérations de contingence pour l'utilisation de méthodes dialogiques de DO impliquent certains « discernements » sur la nature de la situation actuelle par le consultant et le client, et précisément dans quelle mesure les conditions et les résultats souhaités sont plus conformes aux prémisses et pratiques associés au dialogique ou à d'autres approches de DO. Le modèle Cynefin (Snowden et Boone, 2007) propose une suggestion sur la façon dont un tel modèle de contingence de DO pourrait évoluer.

Dans le modèle Cynefin, le processus de prise de décision approprié dépend de la qualité de compréhension des relations de cause à effet. Dans toute situation de décision spécifique, il y aura probablement des « caractéristiques » multiples de décision et le modèle soutient que ces caractéristiques nécessitent différents processus. Il y a cinq caractéristiques. Dans une simple décision où les relations de cause à effet sont connues, les bonnes pratiques peuvent être déployées en réponse aux situations. Dans une décision compliquée, la causalité n'est pas initialement connu mais peut être comprise par une enquête diagnostique conduisant à une réponse suffisamment bonne. Dans une décision complexe, les relations de cause à effet ne sont pas connues, sauf rétrospectivement, et des réponses émergentes sont nécessaires : premièrement expérimenter des changements possibles à travers des enquêtes, puis sélectionnez celle(s) qui atteignent le mieux l'objectif. Dans une décision chaotique, il n'y a pas de capacité à comprendre les relations de cause à effet, donc de nouvelles réponses basés principalement sur l'intuition sont la meilleure option. Enfin, il n'y a pas d'options de leadership claires dans des situations de désordre complet.

Etendre le modèle Cynefin aux situations de DO suggère que les prémisses et les méthodes associées à des diagnostics plus fondateurs de formes de DO incluant une étape formelle de diagnostic, les interventions « en cascade », etc., pourraient être plus applicable pour des prises de décisions Simples et Compliquées, alors que bon nombre des prémisses et méthodes associées au DO dialogique peut avoir plus de sens lorsque des décisions chaotiques et complexes sont nécessaires, en particulier quand des réponses génératives sont nécessaires. C'est encore un cadre approximatif, mais il est évocateur d'un façon contingente de penser quand et où utiliser la dialogique ou d'autres formes de DO.

La troisième réponse considère la possibilité d'approches mixtes qui combineraient les deux le Dialogique et d'autres formes de DO dans la même mission de conseil. Cela se produit généralement de manière séquentielle (par exemple, d'abord un diagnostic approche suivie d'une approche dialogique) et, comme le modèle de contingence, dépendrait en partie de la présence ou l'absence de certaines conditions.

Une discussion sur un modèle mixte (Gilpin‐ Jackson, 2013) soutient que les principales considérations sont de savoir si la situation a une complexité faible ou élevée combinée au niveau de préparation managériale à conduire le changement. Un faible niveau de préparation serait un sujet de préoccupation, mais pas un leadership pleinement engagé qui pourrait avoir besoin de données ou de rationalisations prouvées pour conduire le changement. Un haut niveau serait un engagement total des dirigeants désireux de participer activement à un processus plus émergent de découverte. Cela conduit à la réponse contingente d'utiliser le DO Dialogique lorsqu'il y a une grande complexité et une grande disposition à diriger le changement et à utiliser d'autres approches DO lorsqu'il y a à la fois une faible volonté de changement et une faible complexité. La réponse mixte se produit dans une "zone grise" lorsque il y a une faible préparation et une grande complexité. Dans le cas Gilpin‐Jackson d'une situation très complexe avec une faible préparation du leadership, d'abord une approche diagnostique a été utilisée pour gagner en légitimité et en acceptation, et après le succès de cette approche, des méthodes dialogiques ont été utilisées pour favoriser l'émergence d'une nouvelle pensée pour répondre à la complexité de la situation.

Voici quelques pistes de réflexion sur la question de quand et comment utiliser les DO diagnostic et dialogique, et nous attendons beaucoup plus de réflexion et d'écritures sur ces questions dans l'avenir.

Conclusion


Certaines des pratiques de DO Dialogiques référencées ici ne sont pas nouveaux, mais dans de nombreux endroits, ils sont encore décrit et compris depuis le récit fondamental du DO qui tient les organisations comme des systèmes ouverts dont la santé doit être diagnostiqué par la recherche-action et les changements apportés par l'application de connaissances en sciences du comportement. C'est une façon penser à eux, mais nous espérons que le «  DO dialogique » sera une image générative, qui encourage de nouveaux cadres de réflexion sur le DO et encourage de nouvelles théories et pratiques de développement de l'organisation qui émergeront.
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
  • Autre
Auteur.trice(s) de la ressource yann le beguec
Licence d'utilisation la ressource Licence non-libre
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  • Oui

Encourager les contributions

Description de la ressource Pour initier une dynamique coopérative (et même la prolonger) qui s'appuie sur des participations volontaires, il est important de valoriser la moindre contribution. Par exemple citer tous les contributeurs du projet, même ceux qui n'ont eu qu'une participation très minime (apologie du renforcement positif).
Il n'y a pas de mal à se faire plaisir !
Par ailleurs, il peut être très utile pour un animateur de réseau de bien connaître les contributeurs éventuels pour repérer le chemin entre leurs préoccupations et le projet.
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource Outils-réseaux
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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  • Non

Faire briller la lumière

Description de la ressource Ne pas :
  • faire aux autres ce que l’on ne voudrait pas qu’elles/ils nous fassent.
  • Parler pour blesser, par haine, par méconnaissance
  • Prendre personnellement la parole des autres
  • Juger avant de comprendre (comprendre ne veut pas dire excuser, ni justifier ce qui a été fait, dit)
  • Prétendre détenir la vérité
  • Se satisfaire de l’à-peu-près
  • En vouloir à l’autre à priori
  • Être motivé•e par la domination, le pouvoir
  • Avoir peur de l’autre avant de le connaitre
  • Agir sans réfléchir et réfléchir sans agir
  • Attaquer l’autre sur ce qu’elle/il est mais bien sur ce qu’elle/il pense.
  • Humilier l’autre

Être :
  • attentif•ive à soi et aux autres
  • bienveillant•e envers soi et les autres
  • respectueux•euse
  • curieux•euse
  • ouvert•e d’esprit
  • à l’écoute de soi et des autres, de son bien être et celui des autres
  • en capacité de dire (ses émotions, ses idées, ses réflexions, ses besoins, ses attentes,…) et de permettre à l’autre d’en faire de même,
  • en capacité de se remettre en question, de se mettre en mode recherche-action et d’accorder à l’autre d’en faire autant
  • en capacité d’écouter, d’entendre la parole de l’autre et de demander à l’autre de garantir la même chose
  • prêt•e à se surprendre, à être surpris•e par les autres et à surprendre les autres
  • prêt•e à reconnaitre ses erreurs, ses torts et ouvrir un espace dans lequel l’autre peut en faire autant
  • cohérent•e
  • vigilant•e à ce qui se passe autour de soi

Au final :
  • oeuvrer pour faire que notre monde soit plus juste, plus résilient, plus symbiotique, plus écologique, plus durable, tourné vers le bonheur, la paix, les communs, le partage.
  • leur offrir le meilleur de nous pour qu’en retour elles/ils nous offrent le meilleur d’elles/d’eux.
  • faire briller notre lumière et celle des autres.
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • Autre
Auteur.trice(s) de la ressource Clément Charleux
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Faire l'effort d'améliorer et prendre en compte le monde réel

Description de la ressource Une des limites au partage des richesses d'un groupe et leur réutilisation, c'est leur fragmentation. Si chaque effort de partage se limite à la mise à disposition de ressources déjà existantes ailleurs, alors ce partage n'a que peu d'impact. Mieux vaut dès que possible prendre le temps de d'améliorer des contenus mis à disposition par d'autre en y mêlant ses ressources propres.

Deux éléments viennent limiter l'amélioration de contenus existants : l'ego et le flemme. Il est toujours moins évident de satisfaire son besoin de reconnaissance lorsque l'on ne crée pas quelque chose de nouveau mais que l'on se contente d'améliorer à la marge quelque chose d'existant. Pour favoriser la contribution à de l'existant, nous devons veiller à bien garder trace des contributeurs (auteurs) afin que chacun puisse bénéficier de la notoriété de la ressources produites. Il est également plus complexe de repartir d'un contenu existant, puisqu'il sera organisée selon la pensée de son auteur. Repartir d'une base existante nécessitera donc nécessairement un effort supplémentaire pour s'imprégner de la ressource avant de pouvoir y contribuer.

Si la contribution à de l'existant peut paraître difficile, c'est à ce niveau que l'intérêt du partage se fait réellement sentir. C'est lorsque plusieurs sources de contenus s'assemblent que la ressource devient réellement réutilisable. Plus il y a de sources, plus la richesse partagée est dé-contextualisée et plus elle est largement ré-appropriable par d'autres.

Arrivé ici et malgré tout ce qui a été dit sur la compostabilité, revenons à la nature et rappelons nous qu'avant de penser ré-emploi, l'enjeu est d'abord de ne pas surproduire. Si c'est grâce au numérique et au partage de connaissance rendu possible par ce biais que nous pouvons transposer la notion de compost vivant à l'univers des projets; il ne faut pas oublier que nous vivons avant tout sur une planète vivante elle aussi. Cela nous amène nécessairement à considérer l'impact du partage de connaissance sur l'écosystème naturel qui nous permet de vivre. La partage numérique de connaissance a des externalités négatives colossales en terme de consommation d'énergie et de ressources naturelles (minerais notamment).

La prise en compte de l'impact du partage de connaissance immatériel sur le monde physique qui nous entoure rend encore plus indispensable nos capacités :
  • A adopter une culture commune du partage à même de constituer des réseaux de connaissances interconnectés qui ne nécessite pas de les dupliquer (interopérabilité)
  • A constituer des communauté thématiques pour contribuer à des bases de connaissance communes (sur des sujets non-émergeant notamment)

Pour aller plus loin : « Technologie numériques et environnement » par Cédric Gossart et René Garello
Thématique de la ressource
  • Compostabilité des projets
Auteur.trice(s) de la ressource Romain Lalande
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Faire vivre de petites expériences irréversibles de coopération

Description de la ressource Un grand voyage commence par de tous petits pas.
Même s'il semble que la coopération soit une composante majeure de l'animal humain, quelques siècles de "saine concurrence", de "il ne faut pas copier", de "pour exister, ne doit rien à personne"... handicapent les humains qui s'y frottent. Il convient donc de, petit à petit, ré-instiller la dimension coopérative.
Tout changement est un processus de rupture qui demande un basculement dans les représentations, les idées, les méthodes des individus.
Pour qu'un réseau se mette à coopérer, il faut provoquer ces ruptures, ces basculements qui sont souvent irréversibles : nous proposons pour cela de faire vivre de petites expériences irréversibles de coopération :
  • Lever un menhir, 340 bonshommes qui tirent dans des sens différents mais pas trop fort : super comme expérience mais il faut avoir l'occasion.
  • Prendre des notes à plusieurs en même temps et sur une même page (avec Etherpad, Google doc ou Gobby : outils qui permettent de co-rédiger en ligne un texte), plus simple que lever un menhir mais bien efficace.
  • Animer un débat en utilisant des cartes heuristiques (Freeplane, Freemind, Xmind...) vidéo-projetées en direct, technique qui permet de visualiser d'un coup d'oeil toutes les idées du groupe et on passe d'une logique linéaire à une navigation par idées qui peut s'adapter au public (on peut facilement ajouter de nouvelles idées).
  • Faire faire et valoriser la rédaction de synthèses de listes de discussions (par exemple, au sein du réseau Tela Botanica, les membres du réseau discutent parfois sur les listes et forums de sujets très pointus. Celui qui a initié la discussion doit réaliser la synthèse. Il y a un classement des synthèses des listes de discussion suivant qu'il s'agit d'un simple copié-collé, ou d'une rédaction plus organisée).
  • Mettre du contenu imparfait, à corriger : n'écoutant que leur bravoure pour défendre la pureté de la Langue, ceux qui hier encore freinaient des quatre fers à l'idée de participer sur un outil informatique passent la barrière technique et corrige les fautes ! (cette astuce est encore plus efficace quand la faute porte sur le nom d'une personne : au souci de l'orthographe irréprochable, s'ajoute l'aiguillon de l'ego...).
  • Faire des jeux coopératifs : par exemple le jeu du Tao, ou jeux coopératifs en animation collective sur un site sur la non-violence.
    • ...
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource Outils-réseaux
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Faut-il toujours coopérer ?

Description de la ressource Surtout pas toujours coopérer !

1 - Avez-vous du temps ?


Pour coopérer il faut du temps pour démontrer collectivement le besoin, se connaître, négocier, échanger, partager... Donc si vous devez, avec un groupe qui ne se connaît pas du tout, réaliser un truc pour hier... plutôt être bien directif et préparer proprement le chantier. Par contre, un groupe qui a l'habitude de coopérer (est persuadé de l'intérêt, connaît les modalités et les outils) pourra, sur un temps bref, mobiliser le savoir-faire collectif acquis sur la durée. Donc autant s'habituer à coopérer par temps calme avant de pouvoir mobiliser ces nouveaux pouvoirs acquis par gros temps.

2 - Etes-vous prêts à partager le pouvoir ?

Passer du "je" au "nous" n'est pas forcément évident pour des individus sélectionnés sur leur capacité à exister seul, à penser seul, à décider seul... pour les autres et pour leur bien...
Pour certains, partager ses pouvoirs, passer d'une logique d'expertise individuelle à celle d'intelligence collective est simplement impossible. Mon expertise me permet d'exister au dessus des autres, de valider leurs faits et gestes, coopérer me fait exister avec les autres, ma fierté s'incarne diluée dans notre production collective. Dans certains groupes et avec certaines personnes, le chantier est quasi psychanalytique avant d'imaginer pouvoir un jour coopérer.


3 - Etes-vous prêts à partager vos idées ?

Si la majorité des composantes de votre groupe n'est pas prête à partager infos, idées, ressources parce que "je ne souhaite pas que mon idée soit utilisée par d'autres", "je ne souhaites pas que mon idée soit modifiée", "je ne souhaite pas que mon idée m'échappe"... Nous vous conseillons de revenir à des fondamentaux et prendre le temps de discuter ratio avantages/inconvénients à faire ensemble, à coopérer, plutôt qu'à ne pas le faire. Et s'ils continuent à vouloir exister seuls, pousser le trait en leur faisant vivre une "petite expérience réversible de solitude".


4 - Plus prosaiquement

Si l'on regarde plus précisément les différents tempos d'un projet, il serait illusoire et pénible de coopérer sur tout et tout le temps. Par contre, clarifier et discuter avec le groupe quelles sont les grandes étapes du projet et comment elles sont gérées permet d'avancer à la mesure du groupe, en instillant un peu plus de coopération lors de certaines phases et un peu moins dans d'autres.
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource Outils Réseaux - auteurs ebook
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Favoriser l'implication des participants dans une réunion

Description de la ressource La première étape pour s'assurer que les gens vont pouvoir s'impliquer c'est qu'ils aient connaissance de la réunion ! Et suffisamment à l'avance pour pouvoir organiser leur venue.
La date peut même être choisie collectivement via un sondage de date (framadate) à créer et proposé bien à l'avance.

Vous veillerez ensuite à donner les informations nécessaires :
  • Envoyer les éventuels documents support en amont
  • Rappeler ce qu'il s'est passé depuis la réunion précédente, en se réjouissant des avancées
  • Récapituler ce qu'on a à faire dans cette nouvelle réunion et quel espace de créativité les participants peuvent investir
  • Être clair sur ce qui doit absolument être préparé en amont et ce qui est optionnel en fonction du temps disponible
  • Rendre visible les idées, propositions, suggestions de tous permet une transparence et ainsi donne envie de prendre part à la co-construction


Le contre-exemple
"- tu n'es pas venu à la réunion collaborative ce matin sur la méga-décision qui va changer nos vies
- ah c'était ce matin ? j'étais pas au courant
- ben si on a reçu un message sur framatruc hier à 23h"
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
Auteur.trice(s) de la ressource Louise Didier
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Fil rouge des 5 étapes de la vie d'un groupe

Description de la ressource Infographie en CC by SA réalisée par Alexandra Steenhoudt représentant les 5 étapes de la vie d'une groupe


On oublie parfois qu'il y a des étapes importantes à consolider avant de travailler sur un projet commun et tout au long de la vie du collectif, surtout si celui-ci a vocation à être pérenne dans la durée.

Voici quelques questions à se poser pour vérifier que les bases de votre collectif / votre équipe/ votre réseau sont posées :

- L'Interconnaissance : les personnes impliquées dans le groupe/l'équipe/la structure se connaissent'elles ? Y a-t'il un endroit où les personnes (et non les structures) faisant partie du groupe sont identifiées ? Peuvent'elles se contacter ? Leur rôle est'il précisé ? La création de liens entre ces personnes est'elle favorisée ?
Idées: Mettre en place un trombinoscope et ritualiser des moments conviviaux réguliers.

- La raison d'être partagée : l'utilité du groupe et donc les besoins auxquels il répond sont'ils partagés ?
Idées : clarifier et questionner régulièrement la raison d'être, valider un socle de valeurs communs.

- L'attention à chacun.e : les attentes et besoins personnels de chacun sont’ils pris en compte ? Le groupe apporte t'il à tou.tes un retour jugé satisfaisant par rapport à l'investissement personnel (monté en compétences, sentiment d'utilité, rencontres, réseau, gain de temps par ailleurs etc.)
Idées : mettre en place des accords de groupe, ritualiser des moments pour expliciter et partager les besoins individuels, créer un lieu et/ou des moments d'échange de bonnes pratiques, de bons plans, d'entraide.

Ces 3 piliers que sont l'interconnaissance, la raison d'être partagée et l'attention à chacun.e par l'entraide et la réponse aux besoins individuels vont faciliter l'implication ainsi que la mise en place et l'animation du projet commun en lui-même.


C'est seulement ensuite que vient la phase du projet commun. Cette phase est la plus complexe car c'est ici que se joue :

- le choix et la priorisation des missions et des actions : quelles sont nos missions ? quelles actions souhaitons-nous mettre en oeuvre ? quel est le contexte ? à quelle finalité allons-nous réponde ?
Idée : partager une vision collective de l'environnement interne et externe du projet (ex: tous dans le même bateau) partir des valeurs pour en définir les missions et les actions à mener (ex: mandala stratégique), prioriser les actions selon leur efficience (ex: matrice impact/effort)
- la gouvernance et le mode d'animation du projet : qui fait quoi ? qui décide de quoi ? jusqu'où souhaite t'on aller dans la coopération et l'agilité versus la planification et la répartition des tâches ?
Idée : avoir une connaissance et une compréhension collective des modes collaboratifs versus coopératifs, s'inspirer des méthodes agiles, valider collectivement et rendre visible le mode de fonctionnement, définir collectivement les niveaux de prises de décision.
- la définition des moyens,des méthodes et des outils : quel fonctionnement et quels outils mettre en place ? Comment les utilise t'on ?
Idée : Partir des usages et prioriser les besoins pour choisir ses outils numériques collaboratifs, commencer simple, expérimenter et faire évoluer, rendre plus ses réunion participatives, se former à l'animation de projets collectifs (Animacoop, Instant Z, UDN, Fertîles etc. )
- les moyens d'évaluation et d'évolution du projet: quand et comment évaluons-nous et faisons-nous évoluer nos actions et nos pratiques ? Quand célébrons nous et comment ?
Idée : ritualiser des temps de bilans et de célébration (ex: méthode des 3C, l'étoile du changement, feedback nourrisants)

Après la mise en œuvre du projet collectif, vos productions et vos réflexions, votre gouvernance et votre organisation, vos apprentissages et vos expériences peuvent certainement bénéficier à d'autres !

C'est la phase du rayonnement
Vous avez pu (ou auriez aimé) vous inspirer, utiliser et modifier des ressources et expériences existantes pour votre projet ? Vous pouvez maintenant contribuer à un savoir commun en rendant visible et utilisable/partageable/modifiable vos ressources. Car même si elles ne sont pas parfaites et même si elles vous semblent trop adaptées à votre contexte et votre groupe, vous n’êtes certainement pas les seuls à avoir travailler sur ces problématiques.
Idée : Pour que toute l'énergie mise dans votre projet soit utile et profitable au plus grand nombre et dans le temps, vous pouvez par exemple faciliter la compostabilité de votre projet et donc son appropriation, mettre vos productions sous licence créative commons, rendre visible vos process et ressources via votre gare centrale wiki ou au sein des réseaux auxquels votre groupe appartient ;)
Ces étapes ne sont pas linéaires mais doivent être vu comme une boucle, pour régulierement requestionner et prendre soin de chacune de ces phases. L'interconnaissance et le soin a chacun.e étant particulièrement transversales tout au long de la vie du groupe.
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource Alexandra Steenhoudt, Laure Beyler pour l'apport de contenu
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Garantir la logistique d'une réunion (en présence)

Description de la ressource

Pour rendre possible et confortable une réunion, les aspects logistiques doivent être suffisamment préparés en amont pour se faire oublier au maximum le jour J !


Voici les incontournables :

  • Réserver la salle et son équipement
  • En fonction de l'assemblée, des choix d'animations et du déroulé, les besoins peuvent être variés : wifi, tables, chaises, vidéo-projecteur, plusieurs salles, etc
  • Préparer et vérifier le matériel d'animation : sonorisation, projection, post-it, feutres, paper-boards, marqueurs, scotch, badges, etc
  • Faciliter le transport des participants : informer sur les différents moyens de transport possibles, initier un co-voiturage
  • Mettre en place une signalétique claire
  • Préparer la salle et l'installation des participants : laisser le placement libre ou penser le placement des gens ? Être attentif à la répartition hommes/femmes, alliés-opposants, liens hiérarchiques

Pour que les personnes concernées soient informées :

Un mail avec un titre mentionnant l'objet, le lieu et la durée de la réunion sera envoyé suffisamment à l'avance.
La date de la réunion aura pu être décidée via un sondage sur un outil de type framadate.
Le corps du message doit pointer vers l'ordre du jour ou une proposition d'ordre du jour à co- construire en amont le cas échéant.

Dans le cas d'une réunion en grand groupe, il est préférable de prévoir également un lieu d'information central sur lequel les participants trouveront toutes les informations logistiques (horaires, lieux,etc). Ces informations peuvent être relayées par mail mais doivent pouvoir toujours être accessibles par tous dans un lieu unique, dans une rubrique Agenda d'un espace Projet par exemple ( voirFiche Gare Centrale ).

.
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
Auteur.trice(s) de la ressource Yasu Moy, Célia Gonçalves
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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  • Oui

Gare centrale

Description de la ressource

  • C'est quand la prochaine réunion ?
  • Qui gère la compta encore ?
  • Comment je peux contacter untel / unetel ? Stéphane ?
  • Où est le compte-rendu de notre dernière réunion ?
  • Je dépose où ma contribution ?
  • Rappelle moi comment je m'abonne au canal de discussion déjà ?
  • ...

Toutes ces questions font le quotidien d'un collectif mais quelle galère quand toutes les réponses se trouvent éparpillées partout et nulle part et qu'il faut presque devenir enquêteur pour les obtenir.

Voilà, nous y sommes. Le concept de gare centrale répond à ce besoin :
« permettre à chaque membre de trouver en un seul endroit toutes les infos à jour et nécessaires au bon fonctionnement du collectif ! »

Peu importe que ces infos soient réparties dans différents outils ou espaces, la gare centrale vous accueille et vous aiguille rapidement là où se trouve la bonne information.

Traditionnellement et selon la maturité du collectif, voici ce qu'on retrouve le plus souvent dans une gare centrale

pour accueillir/inclure :

  • un mot d'accueil pour les nouvelles et nouveaux et un lien vers l'histoire du collectif,
  • les coordonnées des personnes à contacter en cas de souci...
  • comment contribuer, aider aux actions en cours et en attente d'un coup de main ;

pour organiser/planifier :

  • le lien vers les comptes-rendus, vers l'ordre du jour de la prochaine rencontre,
  • l'agenda des activités à venir,
  • les dernières actus ;

pour la vie du collectif :

  • les derniers membres arrivés et un lien vers l'annuaire,
  • les dernières décisions prises et un lien vers le registre des décisions,
  • et un lien vers les outils utilisés par le collectif.

Ce concept de gare centrale peut se matérialiser de plusieurs façons.
La première, sous forme d'un tableau de bord « papier » sur un grand mur, comme à l'école des enfants par exemple. Ce format de gare centrale présente l'avantage d'être très simple et de ne nécessiter aucune connaissance particulière si ce n'est de manipuler un crayon et un post-it. Mais il demande à ce que l'ensemble des membres puissent croiser ce tableau de bord régulièrement donc en résumé à être « sur place ».

Ce cas de figure n'est pas le cas le plus fréquent dans les collectifs et rapidement l'usage d'un outil numérique permet de s'affranchir de ce besoin de présence physique lorsqu'on garde en tête que « le numérique c'est aussi peu que possible mais autant que nécessaire ». Le deuxième type de gare centrale qui émerge c'est le « papapad ». Vous le savez (ou pas) le pad est un document de travail en ligne accessible par tous, très facile à créer et à gérer. Conçu au départ pour coécrire, on peut facilement le détourner pour y rassembler tous les liens vers les infos utiles au collectif.
La date de la prochaine réunion ? où se trouvent les comptes-rendus, où se trouve l'ordre du jour de la prochaine rencontre, les coordonnées de contact...

Furieusement simple, le « papapad » suffit souvent dans les collectifs en démarrage, les tous petits collectifs ou ceux à durée de vie limitée ou à « action limitée » mais rapidement si le collectif grandit, produit, s'organise, collecte... le « papapad » déborde et sa fonction de gare centrale se dilue au profit d'un document long, devenu indigeste et difficile à maintenir à jour.

Il devient alors nécessaire de passer à l'étape supérieure en organisant la gare centrale via un wiki par exemple.
L'outil YesWiki s'y prête particulièrement bien ! YesWiki permet d'encaspuler des outils tiers rendant ainsi leur accès facile comme un pad, un mur de post-it virtuels ou des tutos vidéos par exemple.
YesWiki permet aussi de créer des bases de données coopératives pour collecter de nombreuses infos et les rendre visibles sous différents formats (agenda, annuaire, ressourcerie, actualités, décisions, comptes-rendus...).
Avec l'avantage de pouvoir automatiser certaines actions comme l'affichage des 3 dernières actus ou des 5 dernières ressources collectées ou des 2 derniers membres accueillis.
Bref, faciliter l'animation de la gare centrale car « oui ! », une gare centrale s'anime.
Elle doit absolument rester à jour et « coller » aux besoins du collectif.
On pourrait d'ailleurs dire que la gare centrale est le reflet du dynamisme, de l'énergie du collectif. En jetant un œil sur la gare centrale, on pourrait presque faire un diagnotic rapide de l'état de santé du collectif.

Que ce soit en mur de post-it papier, en version pad ou en mode wiki, retenez que la gare centrale est le cœur organisationnel du collectif. Une sorte de super sommaire, de vue globale qui facilite la vie de chaque membre du collectif. Un espace que l'on peut renommer collectivement pour une plus grande appropriation comme le collaboratoire, le chaudron magique, le truc par exemple
Enfin, et ce n'est pas anecdotique, la gare centrale est un espace ouvert et accessible à tous, elle témoigne de la volonté du collectif de partager, y compris avec ceux qui ne sont pas membres.


Lien vers une autre fiche détaillée sur les outils pour créer une gare centrale : https://interpole.xyz/?LesGaresCentralesPourOrganiserEtRendre
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions à distance
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
  • L'outil au service du projet
Auteur.trice(s) de la ressource Gatien Bataille
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Gare centrale et maturité du groupe

Description de la ressource La construction dʼune gare centrale (voir fiche définition) dans un collectif vient à un moment de maturité particulier.

Quand la densité dʼinformation augmente

Au début de lʼexistence dʼun projet ou dʼun collectif, les informations, peu nombreuses, peuvent circuler par mail ou messagerie instantanée.
En même temps que le développement de lʼactivité du projet / du collectif, le volume dʼinformations circulant va lui aussi se développer. Cette phase de multiplication et de complexification des informations durant laquelle les messages vont se faire plus nombreux et plus complexes (pièces jointes, renvois vers des liens…) est une étape-clé dans la vie dʼun projet / dʼun collectif quʼil est bon de savoir identifier.
Cʼest à cette étape quʼun « tri » naturel va se faire dans la capacité des personnes à sʼimpliquer alors même que cʼest à cette étape dʼintensification que les besoins dʼimplication sont forts :
  • celles qui ont le temps et lʼenvie vont rester impliquées,
  • celles qui suivaient les échanges de loin vont décrocher.
Un repère ? Quand un mail collectif par semaine ne suffit plus et/ou quand le mail collectif comprend plus de trois éléments (corps de mail, lien et pièce jointe), il est sûrement temps de passer à une gare centrale.

De « débrouille-toi » à « organisons-nous »

Échanger de nombreuses informations sans avoir de « gare centrale » revient à dire aux membres du groupe « débrouille-toi » : débrouille-toi pour trier, hiérarchiser, ranger et retrouver les informations relatives au projet / au collectif.
Cela implique, pour les participant·e·s trois qualités :
  • être motivé·e par le projet,
  • être disponible pour le projet,
  • être compétent·e en informatique / savoir organiser ses infos pour ne pas être noyé·e.
La personne qui anime ou coordonne le projet a une vue dʼensemble. Elle est « connectée » au projet très régulièrement, donc elle ne voit souvent pas le problème pour trier, hiérarchiser, ranger et retrouver les informations. Mais un projet, pour se développer, a aussi besoin de lʼimplication de toutes les parties prenantes, ce qui nécessite quʼelles nʼaient pas à y consacrer tout leur temps.
Alors ce « débrouille-toi » peut devenir un « organisons-nous » dans une belle démarche dʼéducation populaire qui permet :
  • de passer du « JE » au « NOUS » ;
  • de prendre du recul collectivement sur le fonctionnement du groupe, sa gouvernance et sa communication interne ;
  • dʼintégrer plus largement les personnes au projet.
Et ça change tout !
Symboliquement dʼabord, cʼest une belle prise en compte des individus et de leurs besoins.
Et plus pragmatiquement, cʼest un bon en avant en terme dʼorganisation.

Une excuse pour faire un pas de côté

Ce temps de construction collective de la gare centrale peut aussi être lʼoccasion de saisir lʼopportunité de la réflexion sur lʼoutil "gare centrale" choisi pour poser des questions-clés au groupe.
  • À qui est ouverte notre gare centrale ? Dʼailleurs, qui est dans le groupe, qui est en dehors ?
  • Qui a la compétence technique ? Et créons-nous une dépendance du collectif envers ces personnes ? Qui assume les tâches critiques et comment se relayer ?
  • Que racontons-nous dans lʼhistorique qui retrace notre aventure en vue dʼaccueillir des nouve·lles·aux ?
  • On veut que ce soit beau, on en est où dʼailleurs avec notre charte graphique ?
Autant de questions quʼil est bon de se poser lorsque lʼon crée une gare centrale (et même lorque lʼon nʼen crée pas !), mais pris dans lʼaction on les oublie souvent.

Et quand on anticipe tout ça ?

On peut avoir lʼexpérience de ces étapes de maturité, savoir quʼune gare centrale finira par être nécessaire, et donc la mettre en place avant que le besoin nʼapparaisse.
Pourquoi pas ?! Quelques précautions quand même :
  • ne pas trop anticiper (vous allez faire un « flop » si vous essayez de convaincre les autres de mettre en place quelque chose dont ils ne voient pas encore lʼutilité) ;
  • commencer petit, avec de vrais besoins ;
  • vérifier quʼon a tous la même chose en tête ;
  • prévoir des temps formatifs, ne pas préjuger de la compétence technique de chacun·e.

Et quand la gare centrale arrive (trop) tard ?

Mieux vaut tard que jamais ! Vous avez sûrement perdu des gens en route mais la gare centrale peut sûrement vous aider à animer la suite du projet.
Quelques conseils en plus des points de vigilance évoqués précédemment :
  • ne pas viser la complétude : mieux vaut commencer par un petit quelque chose qui fonctionne et qui répond à un besoin exprimé du groupe tout en ne représentant pas un enjeu majeur (pour une première action, il est moins grave dʼavoir fait fausse route sur un sujet peu important) ;
  • ne pas viser lʼimmédiateté : mettez les choses en place étape par étape (cʼest lʼoccasion de décider et faire ensemble tout en montrant que chaque nouvelle fonction de la gare centrale, prise séparément est à la portée de beaucoup) ;
  • ne pas viser la perfection : ne cédez pas à la tentation, après avoir vécu sans gare centrale pendant si longtemps, de vouloir construire une gare centrale qui répond à tout ;
  • ne pas croire que votre nouvelle gare centrale sera immuable : si vous avez de la chance, votre projet, votre groupe, donc vos besoins vont évoluer (prévoyez de revisiter avec un œil neutre votre gare centrale de manière régulière) ;
  • pensez toujours que votre gare centrale doit devenir, puis rester, à votre service : si vous concevez la gare centrale idéale mais que la mettre à jour ou lʼutiliser génère de la souffrance, revoyez vos attentes à la baisse (conceptuelles, graphiques, etc.).
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • L'outil au service du projet
  • Organisation et gestion du temps
  • Communs et partage de connaissance
Auteur.trice(s) de la ressource Louise Didier, Sylvain Boyer & Magalie Dréano
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Gares centrales - pour organiser et rendre visible l'information

Description de la ressource
image 18452802600_86ed82fc5e_z.jpg (0.1MB)
Grand Central Terminal
Photo sous lience Creative Communs By - auteur pcavellat

La gare centrale est un espace de partage d'informations, physique ou virtuel, qui rend visible tous les éléments utiles aux membres d'un collectif pour y agir en collaboration.


Une gare centrale : des usages multiples

Présentation en vidéo


@

Présentation par écrit

En fonction de la manière dont elle est conçue, et selon la nature du collectif, la gare centrale peut être à la fois :
  • un outil de gestion de projet qui rend visible les actions menées par chacun ;
  • un moyen de favoriser l'implication de nouveaux membres car il permet de comprendre le fonctionnement et les modalités de contribution au projet commun ;
  • un gage de transparence de la gouvernance lorsque l'on y partage les règles et relevés de décisions ;
  • un aide mémoire qui joue un rôle d'aiguillage vers toutes les ressources utiles au quotidien ;
  • un tableau de bord qui spécifie la liste des outils utilisés par le collectif ainsi que leurs usages ;
  • un régulateur d'infobésité qui limite le flux d'informations nécessaire et capitalise un grand nombre de ressources au même endroit.

Que trouve t-on dans une gare centrale ?

Pour rendre concret l'intérêt d'une gare centrale, voici quelques exemples d'éléments que nous pouvons y trouver.

Pour favoriser une gouvernance collective

  • Les éléments de définition du collectif et dans lesquels s'inscrit l'action (valeurs, finalité, objet, raison d'être, projet associatif...).
  • Les règles de prise de décision afin de permettre à chacun de contribuer selon les modalités définies collectivement.
  • Les modalités de gouvernance et les rôles de chacun en rendant lisible les différents organes qui rythment la vie du collectif et leurs fonctions (groupes de travail, conseil dʼadministration, comité de pilotage, etc.).
  • L'agenda qui met en avant les prochains temps de rencontre et permet à chacun de savoir quand rencontrer le collectif (réunions formelles, événements...).
  • L'annuaire ou la cartographie des contributeurs afin de visualiser qui compose le collectif et de prendre contact avec chacun.


Pour conserver la mémoire

  • L'historique du collectif afin de pouvoir s'imprégner de sa culture et des grandes étapes de son développement afin d'ancrer le projet.
  • Les différents comptes-rendus, en guise de restitution des actions de chacun et en tant que mémoire vivante de l'action.
  • Les relevés de décisions qui évitent de se reposer plusieurs fois les même questions et de rendre effectifs les choix effectués.

Pour agir collectivement

  • La liste des différents outils utilisés par le collectif, leurs règles d'usage définies par le collectif. Il peut s'agir des outils numériques ou physiques (forums, listes de discussion, mur des projets, affichage de l'agenda, espace de stockage de documents, etc.) et ce peut-être complété par des liens vers des tutoriels.
  • Les modalités d'implication dans les actions qui permettent à chacun de savoir comment contribuer sur tout ou partie du projet porté par le collectif (référents, fréquence de réunion, prochaine rencontre, modalités de contribution, etc.).
  • La liste des actions menées en cours ou passées afin de rendre visible ce qui se fait et ce qui s'est fait par le passé de façon à agir en ayant une vision d'ensemble.
  • Les ressources partagées par le collectif (bases de données, fiches méthodologiques, rapports d'activités...).

Tout cet ensemble n'est pas nécessairement intégré DANS la gare centrale, mais on trouve au moins le lien vers ces informations, qui peuvent utiliser des outils externes.

La gare centrale est le guichet unique qui nous permettra de retrouver une ressource.

Avec quels outils créer une gare centrale ?


Dans certains cas il est pertinent d'avoir une gare centrale physique : un grand tableau devant lequel on passe souvent et facile à mettre à jour.

De nombreux outils numériques peuvent être utilisés pour contruire une gare centrale, en fonction de la complexité du collectif concerné, de sa taille, du nombre d'éléments à partager et des compétences disponibles. Pour en savoir plus
En voici quelques exemples classés du plus simple (mais limité en fonctionnalités) au plus complexe (mais plein de possibles).
  • Un simple affichage physique : avec des feutres et du scotch. Lorsque le groupe dispose d'un espace physique accessible régulièrement à tous les membres, un simple support physique peut largement suffire.
Illustrations :

  • Une simple page oueb : avec le html. Quand le nombre d'informations à transmettre est limité ou évolue peu, une simple page html est largement suffisante !

  • Les Pads : avec les papapad. Le PapaPad est le papa de tous les pads, il est bien utile pour ne pas perdre les liens vers ses pads de comptes-rendu, mais vite limité !
Illustration : capture d'écran 1 , capture d'écran 2
Créer un pad : https://framapad.org/ (le plus connu), https://entraide.chatons.org (le plus équitable)

  • Padlet : c'est un principe de "tableau blanc" sur lequel on va pouvoir coller un certain nombre d'éléments. Il deviendra peu lisible dès lors que l'on aura trop de choses à y mettre.
Illustration de gare sous padlet :
Créer un padlet : https://padlet.com/

  • Wekan / Trello : ce sont des tableaux de bord conçus pour agencer un plus grand nombre d'éléments que Padlet, notamment car l'outil permet d'organiser plusieurs tableaux dédiés à une équipe.
Illustration de gare avec Trello (en mode tableau public) : :https://trello.com/b/BGkjHqR9/cartong-id%C3%A9es-projets-b%C3%A9n%C3%A9voles
Créer un tableau Trello : https://trello.com/

  • Agorakit : un outil qui permet de créer une sorte de minisite avec un certain nombre d'outils déjà intégrés (agendas, annuaire, cartographie des membres, etc.). Il s'agit d'un logiciel libre. Il rencontre une limite dès lors que nos besoins sortent du cadre déjà prévu.
Illustration de gare sous agorakit :
Créer un espace agorakit : https://agorakit.org/fr/

  • Yeswiki : c'est un logiciel de création de sites webs collaboratifs, facilement modifiables par chacun. Il demande une prise en main plus importante que les autres outils mais s'adapte à tous les besoins du collectif. YesWiki a été conçu pour rester simple, mais il a été aussi pensé pour que des fonctionnalités cachées, installées par défaut, puissent être activées au fur et à mesure de l'émergence des besoins du groupe.
Illustrations de gare centrale sous yeswiki : http://aiguillage.artefacts.coop/?PagePrincipale
https://ferme.yeswiki.net/PWA_GareCentrale/
Créer un wiki : https://colibris-wiki.org/?PagePrincipale


Sources:
image capturepadgarecentrale2.png (0.3MB)
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • L'outil au service du projet
  • Organisation et gestion du temps
Auteur.trice(s) de la ressource Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Identifier de grandes "familles de décisions"... et leurs modalités délibératives

Description de la ressource Un collectif est amené à prendre différents types de décisions, il est important de les identifier et qu'un process de prise de décision leur soit associé.

Cela peut donner :
  • les décisions critiques : pour lesquelles on prend le temps de laisser chacun y prendre part (Élire le Conseil d'administration, engager un budget important, effectuer une embauche,...)
  • les décisions liées à un sujet : qui peuvent être déléguées à une personne, à un groupe de travail, à un rôle,... ( Organiser un événement,...)
  • les décisions du quotidien : elles sont réversibles et je peux les prendre en autonomie pourvu que j'en informe le collectif (Réaménager un espace, corriger des fautes sur le site internet, ...)
  • etc...

Pour nous aider, on peut utiliser une matrice qui permette à chacun d'identifier dans quel champs rentre une décision qui doit être prise et les modalités délibératives associées, voir à ce sujet la matrice développée par POP dans son cahier d'activité des Tiers Lieux (voir ci-dessous)
prise de décision
Thématique de la ressource
  • Prise de décision
Auteur.trice(s) de la ressource Audrey Auriault, Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Ikigai

Description de la ressource
Ikigai
Votre Ikigai est votre raison d’être personnelle ! Cette expression vient du Japon et plus précisément de la région d’Okinawa. Définir son Ikigai a l’air de si bien fonctionner que c’est l’une des régions où l’on observe la plus grande longévité !

L’idée est de répondre à ces 4 questions :
  • 1. ce que vous aimez (LOVE)
  • 2. ce dont le monde a besoin (NEEDS)
  • 3. ce pour quoi vous pouvez être payé.e (PAID FOR)
  • 4. ce pour quoi vous êtes doué.e (GOOD AT)

1+2 : Ce que j’aime et dont le monde a besoin = MISSION
2+3 : Ce dont le monde a besoin et pour lequel je suis payé.e = VOCATION
3+4 : Ce pourquoi je suis payé.e et où je suis doué.e = PROFESSION
4+1 : Ce pourquoi je suis doué.e et que j’aime = PASSION

L’intersection de ces 4 cercles représente votre Ikigai. Il devrait être central pour trouver et donner de la place à vos projets !
Thématique de la ressource
  • L'outil au service du projet
Auteur.trice(s) de la ressource Les écoloHumanistes - Jean-François Rochas-Parrot & Romain Haonfaure
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis...

Description de la ressource Cela peut paraître une évidence, mais il est possible de prendre des décisions temporaires : tester des options pour les valider ou les invalider. Rien ne vaut les fameux PPPPP : le Prochain Plus Petit Pas Possible.
La question à se poser est alors celle de la réversibilité du choix : pourra-t-on revenir en arrière?
Il est également possible de tester plusieurs options en parallèle afin de choisir in fine celle ou celles qui fonctionnent le mieux. Dans une société d'abondance (d'informations, d'outils....), il n'est pas forcement nécessaire de ne conserver qu'une seule option.
Thématique de la ressource
  • Prise de décision
Auteur.trice(s) de la ressource Audrey Auriault, Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Interdépendances, lisières, marges instituantes

Description de la ressource

Assumer nos interdépendances


Puisqu’ils entendent souvent s'articuler autour de fonctionnements collectifs inclusifs tout en apportant des réponses à des problématiques qui se posent à nous, nos groupes agissants doivent parvenir à accorder tant les ambitions d’universalité que la légitime diversité des solutions et modes d'action qui co-existent. Imaginer des futurs souhaitables accessibles à tous, mais dont les parties prenantes aspirent à des présents potentiellement incompatibles, constitue un défi majeur. C’est tant dans la relation des contributeurs entre eux que dans la relation des communautés à leur environnement qu'il aut chercher les lendemains qui chantent.
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  • "Je pense que plutôt que de l’universel, […] je parlerais de la relation […] parce que […] c’est la quantité finie de toutes les particularités du monde, sans en oublier une seule. Et, je pense que la relation c’est l’autre forme d’universel, aujourd’hui. C’est notre manière à nous tous, d’où que nous venions, d’aller vers l’autre et d’essayer […] de se changer en échangeant avec l’autre, sans se perdre, ni se dénaturer (Glissant et Adler 2004)."

Dans le cas de nos projets collectifs, la notion de « relation » est un indicateur intéressant ; alors que la qualité de relation entre les contributeurs nous informe sur la gouvernance, la qualité de relation aux écosystèmes est gage d’ancrage au monde et aux territoires.

Ce que tous les groupes humains ont de similaire, au sein de communs ou non, c’est qu’il leur est vital de produire une gouvernance qui leur permette de s’accomplir. Pour ce faire, ils s’appuient sur des outils tantôt créés par leur soin, tantôt repris, mais dont l’assemblage est chaque fois inédit. Pour nous organiser, nous nous appuyons consciemment sur ceux qui ont construit avant nous, ou avec qui nous coexistons – les fameux géants qui nous offrent leurs épaules – mais aussi, inconsciemment, sur des éléments (notamment culturels) véhiculés par les individus et les communautés avec lesquels nous sommes en relation.

Ce que produit la mise en relation consciente et inconsciente de deux cultures « valorisées égales ou inégales », c’est ce qu’Édouard Glissant appelle la « créolisation ». La créolisation se distingue du métissage par l’impossibilité de distinguer les éléments constitutifs du tout ; en relation, les traces des cultures se transforment pour proposer une culture nouvelle, libre de toute appartenance atavique. Avec moins de poésie, mais tout autant de justesse, les naturalistes parleraient ici de « lisières », lesquelles constituent un espace de relation entre deux écosystèmes, et dont la caractéristique principale est d’abriter une diversité plus riche que la somme des écosystèmes en présence.

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"il est reconnu par les écologistes que l’interface entre deux écosystèmes constitue un troisième système plus complexe, qui combine les deux. Sur cette interface, des espèces des deux systèmes peuvent coexister, et le milieu de lisière possède aussi ses formes de vie propre, spécifiques, dans de nombreux cas (Mollison 2013)."

Créolisation et lisières portent un enseignement similaire : la relation rend fertile là où l’entre-soi stérilise. En effet, lorsqu’il s’agit de culture(s), la présence de sa propre identité ne permet que la reproduction, chacun puisant dans l’autre pour se réinventer et évoluer. C’est se remémorer une règle fondamentale du vivant que d’assumer nos interdépendances, et ces interdépendances ont besoin de zones de rencontre qui permettent une mise en relation bienveillante redonnant la place à l’imprévisible.

À mon sens, c’est cet espace de possibles que doivent sanctuariser nos collectifs, puisqu’ils visent ce qui est nécessaire, mais encore inexistant, et qui s’invente dans la relation qu'ils entretiennent à eux-même et au rest du monde. Nous ne faisons pas un cadeau au monde en partageant nos récits ou nos outils ; nous laissons simplement nos traces dans un espace où nous puisons également pour nourrir notre propre développement.

La lisière est cet espace de lâcher-prise qui permet la prise de contact sincère ; ni forêt ni champs, la lisière est un espace de non-droit (ou de tous les droits) qui produit des solutions inédites. L’intention y laisse place à l’attention, le sol s’emplit des traces de ceux avec qui nous sommes en relation, et chacun est libre d’y laisser sa propre empreinte. Nous pouvons y rencontrer des individus avec lesquels construire des cadres collectifs nouveaux, ou y suivre les traces de ceux avec qui nous n’avons pas pu (ou souhaité) interagir. Ce sont dans ces lisières que se développent des espèces nouvelles qui constituent les marges instituantes qui fertilisent nos groupes humains.

À avoir cru que nous pouvions nous passer de la nature en développant des solutions indépendantes de notre environnement, nous aboutissons à une société qui s’effondre. Si nous nous perdions à isoler nos collectifs pour protéger les réponses que nous construisons de réappropriations par d'autres, nous nous dirigerions vers la même forme de stérilisation. La grande majorité des outils que nous produisons sont duplicables en abondance ; il est pertinent de veiller à ce qu’ils continuent à se mêler au reste du monde pour produire des kyrielles d’outils hybrides dont on ne saura déceler les composants originels.

Partager sans condition pour habiter le monde sans le dominer


Si nous souhaitons qu'elles se placent au service de leurs contributeurs, je crois deux choses sur nos collectifs :
  • 1. chacun doit être libre d'en sortir continuer à bénéficier de ses productions – sans quoi cela donnerait à la communauté un pouvoir sur les individus à même de limiter le consentement qui entoure leur implication.
  • 2. le collectif doit continuer à habiter le monde, c’est-à-dire à nourrir et à se nourrir de ceux qui lui sont différents, mais avec lesquels ils coexistent.

Pour ces deux raisons, les conditions de partage des outils/expériences produit.e.s par nos collectifs me semblent être un enjeu constitutif de leur résilience, de leur ancrage au monde et de leur capacité à prendre soin des individus qui les composent. Ils doivent laisser des traces qui constituent les empreintes décontextualisées et réutilisables de leurs outils, libres de tout nouvel usage.

Les outils partagés de manière inconditionnelle viennent nourrir nos lisières. Alors que les règles pour intégrer nos collectifs et y évoluer appartiennent à leurs contributeurs, ces derniers n’ont aucun droit de regard sur la fréquentation de leur lisière et font bénéficier sans condition de toutes les traces qu’ils acceptent d’y laisser. Ils ne mettent aucune limite à ce partage, car c’est une zone de mise en relation indirecte propice à la rencontre et au développement de marges instituantes.

Si nous ne prenions pas soin de ces lisières, nous risquerions d’aller vers une logique de grossissement plus que de dissémination, vers des collectifs interconnectés, mais dans un silo hermétique. Il est normal et vital d'entretenir des relations privilégiées avec notre archipel, c’est-à-dire avec ceux avec qui nous construisons des « identités-relations » conscientes. Il ne s’agit donc pas de consacrer du temps de vie à construire avec des humains qui vont dans le sens de ce que nous cherchons à éviter. En revanche, à aucun prix nos collectifs ne doivent négliger l’importance de laisser des traces visibles pour le reste du monde.

Si nous n’aménagions pas ces lisières, nous nous couperions entièrement de toute rencontre fortuite, nous empêcherions toute réappropriation de nos connaissances par d’autres, alors même que nous en revendiquons l’accès comme un droit fondamental. De la même manière que l’homme peut dialoguer avec lui-même, mais a besoin de l’autre pour recouvrer son identité, nos collectifs ont besoin du reste du monde pour l’habiter, pour que leur apparente solitude ne devienne pas désolation. Nous ne trouverons jamais des semblables en ceux dont nous souhaitons orienter l’existence.

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"Même l’expérience du donné matériel et sensible dépend de mon être-en-rapport avec d’autres hommes, de notre sens commun qui règle et régit tous les autres sens et sans lequel chacun de nous serait enfermé dans la particularité de ses propres données sensibles, en elles-mêmes incertaines et trompeuses. C’est seulement parce que nous possédons un sens commun, parce que ce n’est pas un, mais plusieurs hommes qui habitent la terre, que nous pouvons nous fier à l’immédiateté de notre expérience sensible. Pourtant, il nous suffit de nous rappeler qu’un jour viendra où nous devrons quitter ce monde commun, qui continuera après nous comme avant, et à la continuité duquel nous sommes inutiles, pour prendre conscience de notre désolation, pour faire l’expérience d’être abandonnés par tout et par tous (Arendt 1972)."

Chaque outil non convivial impose nécessairement une intention à ceux qui en font usage. Les collectifs qui se racontent au travers d’outils partagés non conviviaux s’imposent alors aux autres et n’instituent pas un espace de dialogue, mais un terreau propice à l’affrontement. Cela n’enlève rien à la nécessité de nous raconter pour nous-mêmes, mais ces récits ne suffiront jamais pour entrer en relation avec des humains qui nous sont étrangers.

Les outils partagés sans condition se mettent au service du sens politique de leurs utilisateurs sans devenir le véhicule de l’intention de leurs créateurs. Ce sont des traces laissées sur notre passage, une ressource posée là et sur laquelle nous n’avons plus prise. Je ne chercherais pas l’inclusion uniquement dans la gouvernance de nos collectifs, mais aussi à travers le processus d’ouverture de nos outils et de leurs récits au reste du monde.

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Créolisation et domination : sécuriser son île


Pour espérer un dénouement non violent à la mise en relation entre ce qui relève de nos collectifs et ce qui n’en relève pas, il faudrait sanctuariser des lisières qui permettent à la créolisation de s’opérer. Édouard Glissant estime que la créolisation met en présence des cultures « estimées égales », c’est-à-dire des rapports de force équilibrés. Il reconnait toutefois que la créolisation peut aussi s’observer lorsque les individus sont liés par un rapport de domination. Il qualifie en revanche ce mode de créolisation « d’injuste », et je crois que la violence induite par un tel processus ne peut paraitre souhaitable pour nos collectifs.

Dès lors, il devient légitime pour nos collectifs d’assumer qu’ils n’ont pas plus le devoir que n’importe quel autre groupe humain de nourrir leur lisière d’outils partagés sans condition. Considérant que l’état actuel des forces en présence est inégal et que l’hégémonie de « l’ennemi » ne fait aucun doute, une telle forme de partage est, dans un grand nombre de cas, insécurisante pour nos communautés. Nous ne pouvons nous imposer des conditions de partage subies, et le partage inconditionnel devient davantage un prisme d’observation qui permet de situer notre degré d'ancrage au monde.

En fonction du contenu concerné (outil, récit, méthode d'aimation,...) et du contexte des communautés, ces dernières pourront construire un nuancier de modalités de partage, de la plus fermée à la plus ouverte. Le domaine public volontaire (CC0) représente ici ce que j’appelle le « partage inconditionnel ».

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Puisqu’à un moment donné, l’équilibre de la relation est propre à la position de chacune des cultures en présence, il est logique que les modalités de partage qui nous sécurisent varient en fonction des groupes qui nous font face. C’est pour prendre en compte cette réalité que certains collectifs choisissent d’expérimenter des licences « à réciprocité ». Ces licences proposent une matrice qui autorise des usages spécifiques d’une ressource en fonction de la nature des utilisateurs. Par exemple, l’usage commercial sans contrepartie des productions peut être réservé aux structures non lucratives, à lucrativité limitée, ou contributrices aux communs. Pour les autres, l’usage commercial peut être totalement proscrit ou bien soumis à négociation ou à contribution (financière ou autre).

Dans un article intitulé "La réciprocité dans les communs : comment modéliser le cas par cas ?", Maïa Dereva (2016) présente les enjeux de ce type de licence. Elle y voit une opportunité pour les communs et le reste du monde d’entrer en relation par le biais d’une matrice incitative à même de proposer un cadre de négociation bienveillant et sécurisant. Il s’opère ici une distinction entre les « utilisateurs de confiance » (ceux qui pourront modifier librement l’outil et le partager à leur tour avec leurs pairs), et les « utilisateurs potentiellement dominants » (qui ne pourront utiliser et modifier l’outil que sous certaines conditions).

Ce choix de licence, s’il est légitime, peut toutefois générer des enclosures et des formes de domination nouvelles (même légères). Le cadre d’usage des outils partagés est restrictif, potentiellement immuable, et cela induit des usages sur lesquels les utilisateurs n’ont pas prise. Seul un partage inconditionnel permettrait à la trace laissée d’être pleinement conviviale.

La principale limite à ces conditions de partage restrictives, c’est que le collectif n’entrera jamais en relation avec certains groupes. Coopcycle, par exemple, protège le code source de son outil de livraison à vélo de tout usage capitaliste, car sa communauté est majoritairement constituée de personnes qui s’y investissent pour lutter contre les dérives des plateformes dominantes. La motivation essentielle de la communauté étant de construire des cadres protecteurs pour les livreurs, contribuer à produire un outil qui pourrait à nouveau nourrir le modèle qu’ils combattent saperait leur volonté d’y contribuer. Néanmoins, ce choix coupe la communauté de tout un pan intermédiaire d’humains (et de groupes humains organisés) issus de cultures entrepreneuriales classiques pourtant non assimilables aux grandes plateformes. Ces derniers sont alors poussés à adopter le mode d’organisation non capitaliste rendu obligatoire par la modalité de partage de l'outil, alors même qu’ils n’en ont pas la volonté : ils se retrouvent contraints à changer s’ils souhaitent s’approprier l’outil mis en partage.

Je crois tout de même que l’idée de se contraindre à un partage inconditionnel, alors même que l’on ne s’y sentirait pas pleinement en sécurité, risquerait de créer des « contributeurs tristes », comme j’en observe parfois. Si, au moment du partage, la certitude du lâcher-prise sur l’outil qu’on libère n’est pas acquise, c’est que ce partage n’est pas pleinement sincère, en ce sens qu’il ne constitue pas un choix pleinement consenti. Partager de manière inconditionnelle sous-entend être prêt à accepter tout usage avec bienveillance, quand bien même il ne nous correspondrait pas ; c’est affirmer avec certitude que nous renonçons à tout lien de propriété sur la trace que l’on laisse, que l’on la libère de toute composante atavique.

Je crois qu’il faut avant tout être clair avec le niveau de partage en cours, qu’il y a une légitimité à ne partager qu’au sein d’une certaine communauté, mais que nos collectifs ont aussi besoin, pour rester liés au monde, de laisser des traces sur lesquels ils n’ont plus prise. La trace partagée de manière inconditionnelle reste pour moi l’horizon à viser pour des relations non violentes entre les hommes et leurs structures, et elle seule garantit la mise à disposition d’outils pleinement conviviaux. Chaque degré de condition mise au partage est une influence potentielle que nous faisons peser sur la relation que nous entretenons au reste du monde.

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"Avant d’envisager telle ou telle licence, réfléchissez clairement à vos objectifs ! Si celui-ci est de vivre le plus longtemps possible sur une production, les licences libres ne sont pas un bon choix. Si votre objectif n’est pas l’ouverture et la diffusion de vos productions, les licences libres ne sont pas un bon choix. Si votre objectif est de participer à l’avancée du monde, à la diffusion des idées, de la connaissance, au développement de services autour de connaissances… Alors les licences libres sont à explorer ! (car elles seront un bon outil) (Bataille, s. d.)."

Vers un partage inconditionnel de nos outils


  • "Agis dans ton lieu, pense avec le monde (Glissant 2007)."

Je crois donc à ce stade que l’on ne peut se lier avec bienveillance au reste du monde que lorsque l’on dispose d’un espace préservé où l’on se sent en sécurité. Avoir le souci d’entretenir ce lien au monde est une des conditions d'ancrage et de convivialité de nos collectifs. On trouve un début d’issue au dilemme « besoin de sécurité/ouverture », en inversant notre mode de pensée ; penser par défaut ce que nous créons dans un domaine public volontaire et ne mettre des conditions à ce partage que lorsqu’il nous met en position vécue d’insécurité.

Je fais ici l’hypothèse que nos collectifs sont au maximum de leur capacité de lien au monde lorsqu’ils parviennent à sécuriser leur architecture tout en instaurant un niveau de protection qui soit minimal sur leurs outils. Se savoir en sécurité favorise sans aucun doute notre capacité à laisser des traces, et ce sentiment de sécurité est d’autant plus évident à obtenir quand l’environnement est constitué de forces égales, sans quoi établir des limites au partage constituera une des solutions à leur préservation.

Les licences à réciprocité me semblent ici extrêmement pertinentes pour encadrer le processus d’intégration de personnes ou structuresau sein de nos collectifs. Elles y sont en effet vertueuses et conviviales, si on les considère comme des matrices regroupant des faisceaux de critères qui permettent d’entrer dans nos communautés et d’agir sur leur architecture. La licence à réciprocité devient un moyen d’intégration d’une diversité fertile à l’intérieur même d'un collectif… tout en se préservant du risque de passager clandestin.

Toutefois, dans le cas d’une volonté de développement d’architectures/groupes humains indépendantes faisant appel à certains des outils produits par nos collectifs, cette licence peut devenir un mode d’extension de l’influence de la communauté. L’erreur reviendrait ici à considérer les outils produit par notre collectif comme lié pour toujours à notre histoire et à notre groupe humain : bien que cela demande un effort, nos outils peuvent être libérés en grande partie de leur contexte de production. Lorsque cela ne représente pas de risque pour le collectif, ils peuvent même être laissés disponibles sans condition. En tant que traces, ils n’acquèreront alors à nouveau une valeur qu’à travers une appropriation par de nouveaux utilisateurs. A nous d'avancer suffisament sur ce chemin du lâcher prise.

Un des éléments qui permet de lâcher prise suffisamment pour aller vers cette inconditionnalité du partage des outils, c’est d’éviter au maximum de chercher une valeur dans un monopole futur lié à l’usage de nos outils. Les licences à réciprocité (et d’autres) peuvent ainsi permettre une porosité sécurisante et bienveillante entre les lisières, zones de libre circulation dans lesquelles nous laissons des traces, et le collectif, zones à l’accès régi par des règles que nous fixons.

La question qui se pose à nouveau ici est donc : une fois nos communs en sécurité, sur quelles richesses sommes-nous prêts à lâcher prise pour en faire don à ceux avec qui nous coexistons ?

Des lisières, pour que s’ancre le romantisme


Au sein de nos collectifs, nous affirmons le sens politique de notre action, nous nous préservons des ennemis du monde auquel nous aspirons. C’est un espace qui mérite légitimement d’exister. À l’inverse, la lisière constitue l’incarnation du lien que nous entretenons avec ces ennemis potentiels, car c’est l’espace où nous suspendons nos jugements et où nous adoptons une écoute transformative, rendue possible par le fait de disposer d’un lieu où nous nous sentons en sécurité. Se préserver des passagers clandestins n’est compatible avec le caractère inclusif de nos communautés qu’à la condition de sanctuariser des espaces où les rencontres restent possibles. La privatisation, les brevets et les limites mises au partage sont autant de barrières que nous mettons entre nous et le reste du monde.

Chaque fois que nous puisons dans ce que nous avons vécu en dehors d'un collectif pour en remodeler les architectures, nous le nourrissons de traces rendues disponibles par d’autres. Chaque fois que ce processus opère, les collectifs s’ancrent un peu plus au monde et sont plus à même d’y accueillir une diversité toujours plus grande, d’entrer en lien avec des entités qui sont toujours plus différentes.

Nous manquons de ces chemins de traverse, nous manquons de lieux intermédiaires, nous manquons profondément d’une forme inconditionnelle d’amour. Nous avons besoin de lisières fertiles, nous avons besoin d’espaces où laisser des traces, nous avons besoin d’oser en laisser. Nous devons tous reprendre prise sur le monde qui nous entoure, pour nous sentir suffisamment utiles pour rejoindre des communs, ou suffisamment capables pour construire des modes d’organisation différents et, en tous cas, suffisamment précieux pour laisser des traces.

Mettons au service de récits nouveaux chaque ingrédient de nos succès. Partageons sans condition ce qui nous fait du bien comme une invitation à ceux qui se détruisent. Il est temps d’avoir foi en l’humain, car c’est la seule option qui laisse entrevoir une issue non violente aux défis qui se posent à nous.

Je côtoie parfois des humains qui ne me ressemblent pas, qui n’ambitionnent rien de ce que j’estime être souhaitable pour l’humanité. Mais ce n’est que lorsque j’arrive à lâcher prise sur ce que je souhaiterais faire d’eux que nous entrons réellement en relation, et que nous posons les bases de ce qui deviendra peut-être un jour des « identités-relation » fécondes.

Si je ne laisse pas de traces, je n’habite pas le monde ; je me contente de le former à mon image.

Voici donc une trace.

Action {{section ...}} : l'action {{section ...}} doit être fermée par une action {{end elem="section"}}.
"Ceux qui pensent arrêter leur regard sur l’horizon et se bornent à regarder ce qu’on voit, ceux qui revendiquent le pragmatisme et tentent de faire seulement avec ce qu’on a, n’ont aucune chance de changer le monde… Seuls ceux qui regardent vers ce qu’on ne voit pas, ceux qui regardent au-delà de l’horizon sont réalistes. Ceux-là ont une chance de changer le monde… L’utopie c’est ce qui est au-delà de l’horizon… Notre raison analytique sait avec précision ce que nous ne voulons pas, ce qu’il faut absolument changer… Mais ce qui doit venir, ce que nous voulons, le monde totalement autre, nouveau, seul notre regard intérieur, seule l’utopie en nous, nous le montrent. […] Notre raison analytique est un carcan, l’utopie est le bélier (Henri Lefebvre, cité dans Ziegler (2007, 42‑43))."

image SP1424img1.png (0.9MB)

Romain Lalande - reprise et adaptation d'élément depuis :
http://sens-public.org/articles/1424/
http://gitesrurauxcurel.e-monsite.com
http://lepotagerdenicoco.eklablog.com
http://lacosteboutique.eklablog.com
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
  • Autre
Auteur.trice(s) de la ressource Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC 0
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Intégrer la notion du temps dans le projet

Description de la ressource
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
  • Animation de réunions à distance
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
  • Organisation et gestion du temps
Auteur.trice(s) de la ressource Audrey Auriault et Laurent Marseault
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Itérations et méthodes agiles

Description de la ressource
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
  • Animation de réunions à distance
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
  • Prise de décision
  • Organisation et gestion du temps
Auteur.trice(s) de la ressource Audrey Auriault et Laurent Marseault
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Je suis une adventice

Description de la ressource Je suis une adventice !
Être une adventice c’est :
- Faire sa place n’importe où, tant qu’il y a de la vie, de l’envie, du sens,
- Pousser, vers la lumière, peut-être de travers, sans forcément plaire,
- Partager l’énergie, la puiser en soi, dans son environnement et la redonner,
- S’affranchir, sortir du cadre,
- Se (re)lier, s’(r)allier, se (re)connecter avec ce qui est là, à proximité pour gagner en cohérence, en symbiose,
- Chercher les meilleures conditions pour favoriser son propre épanouissement et celui des êtres qui nous entourent,
- Partager sincèrement, réensauvager autour de soi, envisager la compostabilité de chaque projet,
- Se réjouir des choses simples, observer les autres adventices et s’unir,
- Être créatif•ive, prêt•e à se surprendre soi-même et oser.
image adventice.jpg (1.0MB)
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • Autre
Auteur.trice(s) de la ressource Clément Charleux
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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L'importance de l'interconnaissance

Description de la ressource Ne pas oublier que prendre le temps de faire connaissance (par des présentations, des jeux ou des temps informels – repas, balades, ateliers de création...) est un préalable indispensable à la coopération.

L'interconnaissance pourra ensuite mener à la confiance et à la créativité.

Les jeux de coopération et/ou d'interconnaissance permettent de mieux connaître les fonctionnements des autres membres du groupe :
  • le jeu des "bonjour"
  • le So Speed dating
  • le jeu du noeud
  • la mouche muette
  • les chaises qui tombent
  • E.T. (jeu des baguettes)
  • la balade aveugle
  • le comptage collectif
  • Petites histoires – Grande histoire
  • la ligne muette
  • Bopbilibop Bop Bop
  • Tous ceux qui
  • Web humain
  • Zip Zap

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Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
Auteur.trice(s) de la ressource Sarah Gaucher, Alice Oschner, Cré-sol
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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L'outil collaboratif n'existe pas

Description de la ressource Lorsque l'on souhaite mener un projet de manière collaborative, on peut être tenté de rechercher l'outil idéal, déjà pensé par d'autre et calqué sur nos besoins. Voici quelques éléments pour vous expliquer pourquoi l'outil collaboratif par essence n'existe pas et en quoi effectuer un choix éclairé en la matière est indispensable pour éviter les déconvenues.

L'outil, un pharmakon

La première chose à toujours avoir en tête, c'est que l'outil n'est qu'un outil. Il faut comprendre par là qu'il n'est pas animé d'une énergie propre : le stylo sur la table est une nature morte.

Dans des mains humaines, il va transmettre l'intention de son utilisateur.ice et pourra faire :
  • ce pourquoi il a été conçu - le stylo écrit
  • ce pour quoi il a été détourné dans un sens - le stylo devient le tuteur d'une plante
  • ce pourquoi il a été détourné dans un autre sens - le stylo est démonté pour servir de sarbacane afin de mitrailler les formateur.ices

Bernard Stiegler (Ars Industrialis) décrit ainsi l'outil comme un portant en lui trois propriétés faisant de l'outil à la fois :
  • Un remède vecteur d'émancipation,
  • Un poison source d'asservissement
  • Un bouc émissaire qui camoufle les causes réelles de potentiels dysfonctionnements


L'exemple de Trello

Trello est un service en ligne de gestion des tâches. Il permet par exemple de lister certaines tâches en les rendant visibles à d'autres personnes, d'affecter des tâches à soi et aux autres, etc. A priori ses fonctionnalités peuvent en faire l'outil idéal pour mener un projet de manière collaborative.

Reprenons la notion de pharmakon avec cette exemple :
  • Trello le remède : dans une association d'éducation populaire, chacun a vu sur l'ensemble du tableur, chacun va voir ce qu'il reste à faire le matin, s'attribue lui même une tâche pour la journée, signale aux autres lorsque c'est fat et leur communique où retrouver toutes les information. Personne n'imagine fonctionner autrement tellement c'est idéal !
  • Trello le poison : un nouveau manager débarque dans l'entrepôt logistique. Afin de mieux asseoir son autorité et de contrôler chaque minute de temps des salariés il utilise Trello. Le matin les salariés doivent s'y connecter pour consulter les tâches qui leurs sont assignées. Seul le manager peut agir sur l'outil, les salariés ne pouvant que regarder les tâches qui leurs sont attribuées. Tout le mone peut voir ce que les autres font ce qui est générateur de jalousie, de conflit et de sentiment de surveillance permanent.
  • Trello le bouc émissaire : dans une grande entreprise coopérative, Trello est utilisé pour se répartir les tâches sauf que tout le monde ne prend pas le temps d'y aller. Michel n'a pas réussir à s'inscrire puisque les mails vont dans les spams. Yves trouve que le fond d'écran vert c'est pas super génial niveau karma spectral. Au final rien ne va plus mais c'est la faute de l'outil. Pas de l'incapacité du collectif à accompagner Michel sur sa boite mail. Pas dans l'incapacité du collectif à valider leurs besoins et à faire des concessions sur le fond d'écran.Pas dans l'incapacité du collectif à poursuivre l'usage de son tableau blanc mis à jour à chaque pause café, parce que franchement c'est pas assez chouettos quand on fait d'ans l'innovation sociale coopérative et disruptive.


Faire le deuil de l'outil qui collabore

L'outil ne collabore pas, c'est un groupe humain qui décide de collaborer, qui apprend à le faire et qui finalement choisit ses en outils. Seulement alors, les outils deviennent collaboratifs, mais ne le sont jamais par essence.

Cela pourrait paraître décevant, mais c'est finalement rassurant car l'outil que nous souhaitons pour collaborer sereinement est convivial : c'est l'outil qui nous permet de travailler au gré de nos envies dont nous voulons, pas celui qui travaille à notre place sans nous consulter et encore moins celui qui nous travaille. Pour aller plus loin sur la notion de convivialité (au sens d'Illitch), consultez la fiche dédiée.

Co-élaborer le cadre d'usage des outils

Formuler les usages

L'outil collaboratif est donc à construire, et il est le fruit d'un choix négocié entre les différents univers culturels de ses utilisateurs. Utilisateurs, financeurs, webmaster et autres parties prenantes vont devoir se mettre d'accord et faire chacun des compromis entre la situation idéale et celle que chacun est à même d'accepter.

Pour que l'outil s'approche au mieux des besoins réels, il est conseillé d'en décrire le plus précisément possible les usages attendus. Cela permet de formaliser précisément la nature du besoin sans se laisser influencer par des possibilité techniques déjà connues, des vieux codeurs qui rechignent à changer leurs habitudes ou des peurs irrationnelles d'utilisateurs qui pourraient peut-être être formés. Pour faciliter la définition des usages liés outils, trois choses peuvent aider :
  • Se mettre en tête qu'il existe une solution technique pour quasiment tout usage. la technique est en effet souvent un faux problème.
  • Formuler son usage à l'aide de la phrase "En tant que... je souhaite que... afin que..."
  • Définir les contextes de ces usages à l'aide d'un tableau à quatre entrées : Synchrone / Asynchrone et Présentiel / Distanciel. un tableau blanc peut parfois suffire alors même qu'on y aurait pas pensé ! Pour comprendre ces distinction, consultez la fiche "Différents espaces-temps"

image ccbysa_cyrillegiquello_espacetemps.png (59.6kB)
Illustration des contextes d'usages liés à différents outils - CC by SA - Cyrille Giquello

Choisir l'outil correspondant à ses usages

Une fois les usages attendus formalisé, l'outil peut enfin être choisis. Vous en trouverez un certain nombre parmi ces fiches, que vous pouvez trier par usages.
Vous devriez alors pouvoir effectuer des choix éclairés en la matière pour placer l'outil au service de vos usages.


Définir des règles d'usage

Il s'agit ici de traduire les usages formulés pour l'outil en des termes concrets qui correspondent à ses conditions d'usage optimales dans le contexte. On peut ici préciser un certains nombres d'éléments :
  • Les rôles associés à l'outil : qui l'adminiprout ? qui l'utilise ? qui y a accès ?
  • Les éléments liés à la confidentialité : comment sont utilisés les données ? Qui peut consulter les informations qui y transitent ?
  • Comment l'utiliser efficacement : à quel moment notifier par mail ? Combien de message ais-je droit d'y poster ? A quelle fréquence dois-je m'y connecter ?

Ces règles d'usage sont indispensables car c'est à travers elles que l'outil, s'il est convivial, s'adaptera réellement aux usages formulés par le collectif. Sans ces règles d'usage, impossible de paramétrer de manière adaptée l'utilisation de l'outil.

image liste.jpg (0.3MB)
Lien vers: https://interpole.xyz/?UsageArtefacts
Je veux un exemple !

Ritualiser la remise en question du cadre d'usage

Le cadre d'usage fixé un moment donné va nécessairement devenir obsolète avec le temps aussi, et afin de ne laisser nos fonctionnements être immobilisés par les usages du passé, il faut ritualiser des temps de remise en cause de ces règles. Il s'agira dés lors d'un processus itératif qui s'améliorera et s'adaptera en continue en s'appuyant sur chaque nouvelle expérience positive ou négative.

Pour réinterroger, certains moments peuvent être particulièrement adaptés : les assemblées générales, les premières réunions de conseils d'administrations, les réunions d'équipes, la rentrée scolaire, etc. Lors de ces moments il convient de ré-itérer le processus d'outillage dés la phase d'expression des usages, ce qui peut potentiellement nous amener à changer d'outil. Il ne faut en effet pas hésitez à faire un bilan des vécus des uns et des autres vis à vis des outils expérimentés ou de besoin non remplis par les outils en places.

Rendre visible le cadre d'usage

Une fois défini, le cadre d'usage ne sera utile que s'il est communiqué, lisible et facilement accessible. Cela peut se faire en l'affichant dans l'espace commun, en l'intégrant à la page d'accueil ou à travers la mise en place d'une gare centrale (voir la fiche dédiée).

On peut alors espérer...

Si l'on prend le soin de rendre conviviaux les outils que l'on utilise, notamment lorsqu'ils sont numériques, nous pouvons espérer sans trop nous tromper qu'ils nous permettent :
  • De rester en lien même à distance
  • De produire localement des connaissances rendues disponibles mondialement
  • Nous organiser collectivement à un très grand nombre
  • Générer des métissages à même de relever de manière non violente les défis qui se posent à l'humanité
  • De bien vivre, dès maintenant

Mais n'oublions pas...

Nous finirons sur les outils comme nous avons commencé : l'outil collaboratif n'existe pas, c'est un groupe humain qui décide de collaborer. Si nous souhaitons mieux agir collectivement, c'est donc nos capacités individuelles et collectives à le faire qu'il faut développer.

Source de cette mise en mots : carte mentale de Laurent Marseault.
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • L'outil au service du projet
Auteur.trice(s) de la ressource Outil réseau, laurent Marseault, Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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La notion d'architecture

Description de la ressource Les formes d'organisations extérieures jouent sur le fonctionnement du groupe.

On parle ici d'architecture au sens large, cette notion englobe l'organisation physique de l'espace dans lequel nous interagissons aussi bien que tous les modes d'organisation, non physiques, de nos interactions.

Sur le plan physique, on conçoit (et on constate) aisément que les interactions entre les différentes personnes seront plus fluides dans un cercle de personnes debout que dans une salle où les gens sont assis à des tables rangées les unes derrière les autres et faisant face à une estrade sur laquelle se trouve une autre table derrière laquelle se trouvent assises d'autres personnes.

Si une organisation (de l'espace ou autre) ne génère pas en elle-même de la coopération, elle peut, si l'on n'y prend pas garde, la gêner.
  • En quoi l'organisation de ma salle facilite-t-elle des relations équitables ?
  • En quoi les statuts de mon associations facilitent-ils l'implication ?
  • En quoi les consignes que je donne facilitent-elles la prise de parole ?
  • Le temps dont dispose le groupe permet-il des relations détendues entre les personnes ?
  • etc.

Sur un autre plan, il est souvent intéressant de s'organiser de manière à rendre les choses importantes perceptibles par les sens.
  • Montrer le compte rendu en cours de rédaction lors d'une réunion.
  • Utiliser un sablier pour réguler le temps de parole dans les situations tendues.
  • Utiliser des cartes pour matérialiser les graines de savoir.
  • etc.
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource Sylvain Boyer
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Les 10 caractéristiques d'un milieu vivant

Description de la ressource Nous allons rentrer dans le vif du sujet par la présentation de l'évolution de notre société. Nous sommes en train de passer de ce que les scientifiques appellent un monde compliqué à un monde complexe. Avant de regarder ce que cela change, et pourquoi, comprenons la différence entre les deux.
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Comment reconnaitre un système complexe d'un système compliqué ?


Intuitivement, si vous vous posez la question de savoir si c'est complexe, c'est probablement que ça l'est ! Maintenant pour nourrir un peu le besoin de rationnalité de notre cerveau gauche, voyons les caractéristiques scientifiques d'un système complexe.

  • 1. La condition nécessaire pour qu'un système soit complexe


La caractéristique principale d'un système complexe, qui est une condition nécessaire pour que le système soit considéré comme complexe, est que les interactions entre acteurs soient non-linéaires : une petite action peut avoir un grand impact, et inversement.
Ceci est la condition nécessaire pour qu'un système soit considéré comme complexe et différencié d'un système compliqué.

Ex : un grand industriel réalise une campagne de pub, il investit plusieurs centaines de milliers d'euros dans sa campagne. Pourtant au bout du compte, les ventes augmentent très peu, c'est même un flop !

Dans un système compliqué, plus je mets d'argent pour ma campagne de pub, plus j'aurai un retour sur investissement important (en considérant que la campagne de pub est bien structurée).
Dans un système complexe, donc non-linéaire, l'investissement n'est pas le seul critère, c'est même moins important que la pertinence du message pour une cible donnée par exemple. Ainsi un message même sans moyen important peut se diffuser de proche en proche très rapidement et avoir un impact fort, complètement indépendant du "budget de communication" initial. Repensons aux campagnes #Me Too, #Occupy Wall Street, #gilets jaunes qui se sont diffusés sans moyens, de manière "virale" disent les médias. Et si c'était de manière vivante ?
Cette condition est donc la première caractéristique des milieux complexes. Découvrons les autres.

2. Les autres points caractéristiques d'un milieu complexe


Pour compléter cette première condition, un milieu complexe est caractérisé par plusieurs points :
  • il est composé d'un nombre important d'acteurs
  • les interactions entre acteurs sont dynamiques et riches:
  • quantitativement : les interactions sont nombreuses
    • qualitativement : les interactions prennent de nombreuses formes (échange écrit, oral, en présence ou via les réseaux sociaux, échange marchand / non-marchand, discussion informelle,...)
  • les boucles de rétro-actions dans un système complexe sont récurrentes: elles sont toujours présentes au sein du système.
Dans tout système il existe des boucles de rétro-actions qui peuvent être de deux ordres :
  • positives : elles enrichissent et stimulent l'impact de l'action
  • - négatives : elles inhibent ou détruisent l'impact de l'action

Avec ces quatre premières caractéristiques, vous pouvez déterminer si le milieu dans lequel vous êtes acteur ou actrice correspond à un milieu complexe.

Les dernières caractéristiques des systèmes complexes


Les systèmes complexes possèdent 5 autres caractéristiques que nous allons parcourir :

  • les systèmes complexes sont généralement des systèmes ouverts : ils interagissent avec leur environnement. Et cela rend souvent difficile de définir la frontière du système.
  • les systèmes complexes ont une histoire : ils évoluent dans le temps: le passé est co-responsable du comportement présent.
Toute analyse d'un système complexe qui ignore la dimension temporelle est incomplète.
  • les systèmes complexes fonctionnent loin de leur équilibre. La société des années 50 à 70 était considérée à l'équilibre, en regard de l'évolution rapide de la société actuelle.

image image_billes_equilibre.jpg (29.2kB)
billes à l'équilibre
image image_bille_hors_equilibre.jpg (16.2kB)

système de billes et planches à l'équilibre et hors équilibre

  • les interactions entre les acteurs font émerger un résultat global qui n'est maitrisé par aucun acteur. Cela peut être positif ou négatif : pour un exemple négatif : en tant qu'humanité, nous avons réussi en seulement 70 ans à créer un ensemble de catastrophes que personne ne souhaitait.
  • il y a une nette distinction entre les interactions entre proches (les informations sont essentiellement reçues des voisins immédiats) et les influences qui peuvent être sur de longues distances et modulées tout au long du chemin : elles peuvent être augmentées, supprimées, ou altérées de nombreuses façons différentes et imprévisibles.

3. Tableau des caractéristiques d'un milieu complexe


Retrouvez résumer sous forme d'un tableau synthétique les 10 caractéristiques d'un milieu complexe :



Les systèmes biologiques complexes ouverts, notre source d'inspiration


Il est intéressant de noter ici que la description des 10 points d'un système complexe permet également de définir en tout point un système biologique complexe, ou dit plus simplement (et en première approximation) un système vivant.
Repartons du point important suivant : d'un système vivant émergent des propriétés que personne ne contrôle :
Dans la nature, aucun arbre ne décide qui va pousser et quand dans la clairière. Il n'y a pas d'assemblée des insectes pour savoir quel espèce d'arbuste va être favorisée, et laquelle va être limitée dans son développement pour favoriser la première, les champignons ne sont pas des über exploités par un gigantesque réseau de racines qui mesurent la vitesse de déplacement des oligo-éléments dans leur réseau et les expulsent de la forêt s'ils ne livrent pas assez vite...

Ce que nous qualifions de vivant (toujours en première approximation) est justement l'émergence de propriétés, capacités, produits, services globaux que seul le système possède : une forêt possède des propriétés que nous apprécions tous.

Ainsi, nous pouvons utiliser système vivant en lieu et place de système complexe, ou système complexe ouvert. Nous allons voir comment utiliser les propriétés d'émergence d'un système vivant pour servir l'impact que nous souhaitons avoir sur un système ou un milieu donné.


Sources : Improving Decision Making in Complexity Environment, Iwona Gorzeń-Mitka et Małgorzata Okręglicka, Faculty of Management, Czestochowa University of Technology, Czestochowa, Poland, 2014.
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
  • Autre
Auteur.trice(s) de la ressource yann le beguec
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Les 4 activités R.E.P.I

Description de la ressource Selon Jean-Michel CORNU, il est essentiel de répartir le peu de temps dont vous disposez pour faire, même très imparfaitement, ces quatre activités.
(Voir la vidéo de Jean-Michel Cornu)

R comme "Rencontres (synchrones) : elles boostent et nourrissent les personnes les plus actives dans le groupe / le projet (les proactifs)

E comme "Échanges entre les rencontres" (asynchrones) : cette activité cible les "réactifs", c'est à dire les personnes intéressées mais moins motrices que les proactifs. On pourra les tenir informé·es des évolutions et décisions importantes.

Pour les observateurs, il permet de retrouver les éléments importants (= la mémoire du groupe). Notion de gare centrale.

P comme "Partage", et plus précisément "Espace de partage" : ce n’est pas un simple flux qui passe dans le temps. Pour les observateurs notamment, il permet de retrouver les éléments importants (= la mémoire du groupe). Notion de gare centrale à voir par ici et par là

I comme "Information", c'est le flux d'information. Elle concerne tout le monde (y compris ceux qui sont actuellement, en dehors de la communauté).

image activites_REPI_Cornu__dessin_CCBYSA_Esper.png (0.6MB)
Les activités REPI - Dessin Esper, licence CC-By-SA

Vidéo de Jean-Michel Cornu à ce sujet : https://youtu.be/a9O0xR-GZ6k
Pour approfondir les type de membres et leur ratio d'implication voir le paragraphe à ce sujet dans la fiche sur l'implication.


Les 12 travaux pour favoriser l'implication



image 74implication12travaux1024x1024.png (0.3MB)
Les 12 travaux de l'implication en une infographie

image 74implicationvignette1024x1024.png (0.3MB)
Les 12 travaux de l'implication en une vignette

L'article sur les 12 travaux de l'implication sur le site des écoloHumanistes

Une méthode pédagogique pour expliquer REPI

En amont :
Faire le dessin sur un tableau blanc "les 12 travaux de l'implication" : le soleil, les 4 marches avec des bonhommes et les bulles de pensées des bonhommes, les flèches aller-retour + 12 points (1 dans le soleil, 3 rayons de soleil, 4 marches, 1 pensée, 1 flèche descente, 1 flèche montée)
image 12travaux_Page_2.jpg (0.2MB)


Partie 1 : réflexion individuelle environ 5 min
1ère consigne - plusieurs post-it par personne, répondez à la question : qu'est-ce que vous faites en tant qu'animateurices pour favoriser l'implication ?

Partie 2 : mise en commun, environ 12-15 min
quelqu'un se lance à lire un post-il et l'animateurice le place sur le schéma sans expliquer la signification des zones
si quelqu'un a un post-it similaire il le signale et on les regroupe

Partie 3 : explication
Expliquer que le "vrai" verbe est "s'impliquer" et que l'on ne peut pas impliquer les gens pour eux seulement mettre en place des choses qui favorisent l'implication.

Expliquer les niveaux d'implication : escalier de l'implication.
  • proactif.ves : 1 à 5%
  • réactif.ves : 10 à 50%
  • observateurices / inactifs.ives : 50 à 90%
  • personnes hors du groupe

typologie de gens : c'est une posture dans un projet mais pas une personne en tant que telle (parfois je suis proactif parfois je suis inactif).
mon rôle c'est que ce soit fluide de circuler sur cet escalier là : pouvoir monter mais aussi descendre, pouvoir s'impliquer plus ou moins facilement (j'ai le droit de sortir !).
- Expliquer les ratios pour chaque niveau d'implication, dans un groupe qui fonctionne bien ce sera plutôt le ratio haut.
> La 1ère façon de favoriser l'implication c'est d'augmenter la taille du groupe (si 1O+ de réactif et de proactif, plus de personne dans un groupe de 100 personnes que de 20 personnes)
> les observateurices et inactif.ives sont difficiles à distinguer : comme ielles ne répondent pas on ne leur envoie plus infos, donc on les empêche de monter sur l'escalier

Les 12 travaux de l'implication :
image 12travaux_Page_1.jpg (0.3MB)
A noter dans l'ordre que vous voulez sur le tableau en expliquant à chaque fois le "travail" en question :-)

  • Prendre soin des réactifs (le noter à côté du point rouge au dessus des réactifs) car ça peut être les proactifs de demain. Comment on fait ? prendre le temps de leur demander ce qui les motive/freine., ne pas rester qu'entre proactifs, faire particulièrement attention à leurs leviers de motivation et freins
  • Rencontres régulières (sur la plus haute marche) = réunions, apéros, AG...
  • Échanges entre les rencontres (sur la 3ème plus haute marche) = framateam, mailing list...
  • Un espace de partage (sur la 2ème marche) = gare centrale. permet à l'observateurice de de devenir réactif.ve.
  • Flux d'information (sur la 1ère marche) = Newsletter, facebook, insta ...
  • Accueillir (flèche qui monte des "hors du groupe" vers les observateurices) vérifier qu'une personne qui souhaite entrer dans le groupe est accueilli, sait comment intégrer le groupe (e-mail de contact, rencontre, parrain, info sur le fonctionnement du groupe, formation ou tuto sur les outils...)
  • Accompagner la désimplication (flèche qui descend des observateurices vers les "hors du groupe"). on y pense pas forcément mais c'est super riche : retours d'expériences. Partager clairement la possibilité de sortie et le process en fonction de son niveau d'implication (rien à faire si observateur, information et passage de relai si actif ou réactif...informer le CA ? faire un e-mail commun, célébration de départ lors d'une réunion... + désincription outils, framaliste, newsletter...)
  • Raison d'être (dans le soleil) avec 3 rayons :
    • co-concevoir : la charte, les productions, la gouvernance, les projets etc.
    • rendre visible les lieux d'implication, comment je peux aider si je n'ai que 1h, 15 min, si je suis dispo uniquement ce mois-ci etc. à mettre sur la gare centrale, dans la newsletter...
    • célébrer, rendre visible le groupe à lui-même, valoriser les personnes, les compétences, les projets
  • motivations et freins (dans la bulle de pensées) > seuil d'implication, favorisera l'envie de s'impliquer plus ou au contraire de s'impliquer moins

ces 12 travaux, s'assurer qu'ils soient faits mais pas forcément les faire vous-mêmes ;-)


Un Guide concrêts d'actions R.E.P.I


Un guide créé par de participantes d'Animacoop avec plein d'actions concrètes pour prendre soin des 4 activités REPI

GuideREPI.pdf (1.9MB)
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource Jean-Michel Cornu (Methode REPI) - Jean-François Rochas-Parrot (Les 12 travaux)
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Maintenir la dynamique entre deux réunions

Description de la ressource

Gérer les absences

Les absents ont-ils toujours tort ? En tous cas, ils sont souvent les grands oubliés des réunions !
En réalité, tenir au courant les absent·es des avancées d'un projet est un facteur clé d'implication. N'oublions pas que beaucoup de personnes participantes qui ont l'air "inactives" ou sorties du projet suivent en réalité les avancées et seront prêts à se ré-impliquer pour peu qu'on leur en donne les moyens.


Il y a donc nécessité à ne pas oublier de tenir au courant les absents de ce qui s'est dit lors de la réunion précédente.
Comment faire ?
  • Envoyer le relevé de décision rapidement
  • Envoyer le compte-rendu intégral, le rendre disponible à la lecture
  • Envoyer une synthèse, intermédiaire entre le relevé de décisions et le compte-rendu intégral
  • Rappeler la date choisie pour la réunion suivante

Mais surtout dans l'idéal, prendre le temps de rappeler les gens et de leur faire un résumé de ce qui s'est passé, rien ne vaut le contact humain et direct qui permet de poser des questions et de lever les incompréhensions de l'écrit!
  • L'animateur/facilitateur n'est pas forcément celui qui doit s'en charger
  • Il s'agit d'une tâche facilement partageable avec le reste du groupe (chacun s'engage à recontacter un absent par exemple).

Et pour rappel : ne supprimez surtout pas les gens qui vous semblent inactifs de vos listes de discussions, diffusion, boucles mails, groupe Framateam ou Slack...
Souvenez vous que c'est dans le vivier des observateurs ou inactifs que se trouvent les futurs participants proactifs et réactifs!!!

Pour aller plus loin, lien vers fiche Implication : https://interpole.xyz/?SurLImplication

Usages du compte rendu

Un compte-rendu est par nature un récapitulatif de la réunion. Il contient des parties essentielles, qui doivent être lues afin de garantir le suivi des avancées du projet par toutes et tous. Comment s'en assurer ? Quelques conseils pratiques.

Le compte rendu efficace répond à quelques critères :
  • il est exhaustif : il rend compte de la réunion dans sa totalité
  • il est validé collectivement par les personnes ayant assisté à la réunion
  • il est accessible sur la durée par toustes
  • il contient un relevé de décisions

Dès que possible, le lendemain de la réunion au plus tard, envoyer un message commun via email, dans lequel on retrouvera le relevé des décisions dans le corps même du mail.

La date de la réunion étant fixée et connue, il est primordial de mettre les participant.e.s au même niveau d'information. Pour cela préparer un message (mail) à envoyer 1 ou 2 jours avant renvoyant vers la gare centrale précisant :
  • un rappel du relevé de décision (pour un suivi des décisions global)
  • l'ordre du jour
  • les documents préparatoires
  • les présent et les absents qui s'inscrivent dans l'espace de co-écriture
  • éventuellement les rôles attribués pour cette réunion (animation, écriture...)

Enfin, pour le suivi global du projet, penser ensemble à créer un lieu accessible à toutes et tous : la gare centrale. Elle est structurée selon les besoins du groupe, et peut prendre différentes formes : un wiki, un tableau Trello, ...
(lien vers la catégorie d'usage : proposer une gare centrale)
Attention ! un pad est par définition un outil temporaire et ne saurait faire office de stockage de compte-rendus à long terme. Pensez à exporter vos textes, sinon ils seront supprimés !

Mise en place et suivi du plan d'action


Prendre des décisions en réunion, c'est super ! Mais encore faut-il les mettre en œuvre. Comment s'organiser pour le faire ?

Un principe relativement simple, pour l'information de tous est de faire une liste des choses à faire (ou to-do list) en haut du relevé de décision de la réunion accessible à tous :
  • Tâche à effectuer ou projet à mener
  • Référent/animateur du groupe projet
  • Membre du groupe
  • Date de rendu/étapes

L' organisation en sous-groupes est vitale, pour pouvoir avancer. Pour rappel, un sous-groupe peut être constitué de 1 personne !
  • Pour organiser au mieux les sous-groupes, il est possible de se répartir des rôles et/ou des tâches.

Le rôle critique est celui de l'animateur, il doit veiller :
  • à inviter largement les participants qui n'étaient pas à la réunion à venir rejoindre le groupe (dans le cas d'un groupe ouvert)
  • à tenir à jour la gare centrale du projet (voir gare centrale) qui rassemble toutes les informations clés :
  • Membres du groupes, contact, nom, description rapide si possible
  • Calendrier du projet
  • Les étapes (en cours à faire...)
  • Le prochain rdv
  • Les outils utilisés pour travailler : documents clés, liens ou lieux de rdv, etc.
  • à garantir les conditions de production du collectif: si vous sentez que le groupe a du mal à avancer en asynchrone, il est possible d'organiser des temps de productions en synchrone à distance (sprint d'écriture, méthode pomodoro...). Si au contraire les participants ont besoin de produire chacun de leurs côté il faut qu'ils puissent s'extraire du collectif.
  • à faire remonter les besoins spécifiques du sous-groupe au collectif. En effet, il est fort possible de des sous-groupes qui travaillent en parallèle puissent rencontrer des problèmes similaires qui ont déjà été solutionner. partager ses difficultés et demander de l'aide à l'extérieur est un facteur fort favorisant d'implication et de connaissance.

N.B : Il est possible de désigner un animateur tournant !
Lien vers fiche Distribuer les rôles : https://interpole.xyz/?DistribuerDesRoles

Distance entre les réunions

Lorsque l'on travaille en équipe, et à distance, il est primordial de construire un lien solide entre les personnes. Afin que ce lien reste fort et que le projet avance et soit suivi par les parties prenantes, penser à faire des points réguliers.
Si les réunions en présence ou certaines réunions à distances seront plus longues, plus décisives, il peut etre bon de garder des réunions courtes et régulières, ce seront des réunion intermédiaires.
Pour des réunions intermédiaires à distance
  • Envoyer un mail (rituel) d'apports ou de documents préparatoires / état d'avancement
  • Rappeler la date de la réunion suivante et/ou la décider avec un sondage de date (à remplir par toustes) ou en présence pendant la réunion (le plus simple)
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
  • Animation de réunions à distance
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource Audrey Auriault, Célia Goncalves, Mélanie Lacayrouse
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Maturité des groupes

Description de la ressource Groupe enfant, adolescent, adulte...et cri de l'animateur-ice

Un groupe progresse suivant différents niveau de maturité.
  • Lorsque le groupe est enfant, c'est avant tout l'animateur-ice qui prend les initiatives (on parle alors de "dictateur bienveillant").
Dans cette phase, le cri typique de l'animateur-ice est "C'est moi qui fait tout !"

  • Au bout de 18 mois à deux ans (parfois plus pour des groupes "Tanguy" qui restent très longtemps dans le giron de l'animateur-ice), le groupe devient adolescent. Certains cherchent alors à prendre des initiatives et cela se fait au début contre l'animateur-ice. Ils adoptent alors un rôle de "leader négatif". Cette période parfois dure à vivre comme pour les humains, est fondamentale car elle ouvre la porte à l'appropriation du groupe par ses membres. Pendant cette période, il est difficile souvent pour l'animateur-ice de se justifier voire de protéger le groupe d'un leader négatif qui en allant trop loin, met en péril le groupe.
Dans cette phase, le cri typique de l'animateur-ice est "Ils font n'importe quoi !"

  • Dans la phase suivante, le groupe devient adulte. Suffisamment de membres se sont appropriés le groupe et sont même prêts à le défendre. Il ne sert à rien de griller les étapes, pour un groupe comme pour un humain, il faut passer par les différentes étapes. Vouloir constituer un groupe adulte de toute pièce dès le départ pourrait s'appeler le "syndrome de Frankenstein"...
Dans cette phase, le cri typique de l'animateur-ice est "Mais à quoi je sers ?"

  • Parfois le groupe devient sénile. Il peut alors mourir mais peut-être a-t-il essaimé en donnant naissance ou en inspirant d'autres groupes, s'assurant ainsi une descendance.


La maturité d'un groupe peut aussi être traitée selon l'axe coopération/collaboration :
  • La démarche coopérative est plus structurée et encadrante. L'animateur organise et "contrôle" le travail. Ce type de travail convient davantage au "groupe-enfant";
  • La démarche collaborative est plus souple et les membres du groupe disposent de plus de liberté, Elle convient davantage au "groupe-adulte".

En vidéo

Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource Nicolas Geiger
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Miroir du groupe

Description de la ressource Mettre en place des processus pour que le groupe se représente collectivement
Rendre le groupe visible au groupe est un étape fondamentale pour engager la coopération entre les membres. C'est le concept d'"holoptisme", décrit par Jean-François Noubel.
On peut utiliser différentes techniques et outils :
  • Cartographier les membres : pour représenter la communauté et qu'elle prenne corps, qu'elle soit moins virtuelle en prenant une dimension géographique.
  • Réaliser un inventaire des compétences (en identifiant le point fort de chacun et en le mettant en évidence sur une carte heuristique, par exemple), de ce que l'on est prêt à partager (quelles sont les ressources des membres du groupe qu'ils peuvent partager avec les autres membres ?)
  • Partager les problèmes et points de blocages des uns et des autres, ce en quoi les autres peuvent m'aider.
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource Outils-réseaux
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Métaphore de l'Arbre groupe

Description de la ressource

Petit métaphore à deux balles mais bien utile pour aider les groupes à prendre racine et à bien pousser.


Pour comprendre cette métaphore, il faut que vous observiez un jour un arbre dans son entièreté. Pour cela, précautionneusement, enlevez toute la terre autour des racines en prenant bien soin de ne pas les abimer. Vous obtenez un superbe chevelu habituellement invisible. Pour certains arbres, le chevelu est supérieur ou égal à l'ampleur du ramage. Vous pouvez être certain que ces arbres passeront les tempêtes mais aussi qu'il pourront envoyer leurs branches explorer l'alentour. Et nous savons de plus que ses racines sont connectées entre elles grace notamment à des champignons, on parle de Wood Wide Web qui permet d'échanger informations et énergie.

La comparaison peut être utile pour les groupes. Si vous souhaitez que le groupe dure mais aussi aille assez loin dans l'exploration, il vous faudra l'aider à bien planter ses racines. Cela se traduit par la qualité du temps et des méthodes pour l'interconnaissance, par l'exploration des raisons pour laquelle les individus sont là, pour eux même, pour le projet, pour le groupe, pour le monde. Par le fait de creuser collectivement les raisons d'être du projet. Ces temps, souvent qualifiés de temps perdus par certains vous permettront de planter les racines du groupe afin de pouvoir lancer des projets sur la durée et envisager des branches en jolis surplombs qui ne déséquilibreront pas l'ensemble de l'arbre groupe.

On peut aller encore plus loin dans l'exploration de la métaphore.
Certaines plantes annuelles, font juste une racine pivotante ou des radicelles. Elles auront dans ce cas un axe principal vertical et fructifieront avant de disparaître rapidement. On peut imaginer des projets à courte durée, à objectif simple qui ne demanderont pas de planter profondément les racines du groupe.

Et poursuivre : on peut, pour les grands arbres, observer les cycles de développement, en général, une phase de pousse et une phase de sommeil. Pour les groupes, une phase d'action, et une phase d'analyse de l'action, de ré organisation. c'est parce qu'une branche commence à explorer de nouveaux horizons qu'il faut ré organiser les racines, c'est parce que les racines se ré ancrent plus profondément qu'on peut explorer de nouveaux surplombs. Tout est histoire d'équilibre des forces.
Trop souvent les groupes ne prennent pas le temps de ré organiser leurs racines et sont dans le fourmillement des projets, partie visible de leur action. Prendre le temps de l'analyse, réaliser de bonnes rétrospectives permet au groupe d'apprendre de ses actions, de se ré-organiser et, éventuellement, de continuer à se développer.

Enfin, et pour conclure et vous laisser le loisir de laisser courrir la métaphore. Pensons toujours que l'arbre n'est jamais isolé, il est systématiquement relié à tout un écosystème composé de parasites, alliés, menaces, entraides... C'est ce qui fait de lui un système vivant.
  • Pour vos groupes projets, comment travaillez-vous les liens avec les autres espèces ? ou pensez-vous que votre projet est autosuffisant ?
  • Comment faites vous forêt, écosystème ? Vos feuilles, résultats, sont-ils compostables, ré-utilisables par les espèces voisines ?
  • Votre système est-il perméable, relié, aussi bien au niveau des frondaisons qu'au niveau des racines ?
  • Votre ombre est-elle protectrice ou délétère ?
  • Votre humus est-il fécond ou stérile ?
  • Semez-vous la vie ou plutôt la mort ?
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource Laurent Marseault
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Méthode GTD (pour Getting Things Done)

Description de la ressource
gtd2.png (0.2MB)
La méthode GTD
La méthode GTD (Getting Things Done) a été exposée par David Allen dans son ouvrage Getting Things Done : The Art of Stress-Free Productivity .
L'objectif de cette méthode d'organisation est de mettre en place un système assez solide et robuste pour se décharger l'esprit des choses à faire et de la culpabilité de ne pas l'avoir fait afin de pouvoir aborder son travail de manière sereine. C'est le même principe que la Pensine qu'utilise le magicien Dumbledore dans Harry Potter : un récipient où il dépose ses pensées et ses souvenirs afin de s'en décharger, en sachant qu'il pourra à tout moment les retrouver. Vous trouverez ci-dessous les principes généraux ainsi que la manière dont je l'utilise mais je vous conseille de vous reporter à l'ouvrage de David Allen si vous souhaitez la mettre en place.

Lister ses projets et les diviser en tâches opérationnelles

Quand on met en place la méthode GTD la première chose est de faire une liste exhaustive de tous ses projets, des plus triviaux (prendre rendez-vous chez le dentiste) aux plus importants (mettre en place un colloque participatif mondial) et de faire un premier tri entre ceux que l'on va réaliser ou qui sont en cours et ceux que l'on fera un jour peut-être (apprendre l'accordéon). Une fois listés, pour chacun des projets en cours ou à venir, il faut réfléchir à la première petite tâche opérationnelle que l'on peut faire pour le démarrer : "Demander à Laurence le nom de son dentiste", "Lire la fiche sur l'organisation d'événements participatifs dans l'ebook de Cooptic". Il faut ensuite ajouter ces tâches dans la liste des choses à faire. Toutes les tâches dans la liste des choses à faire doivent être opérationnelles et ne doivent pas pouvoir être divisées en sous-tâches. Ainsi plutôt que de noter "Préparer l'AG", il faut noter plutôt : "Préparer un Doodle pour fixer la date de l'AG" ou même "Demander à Laurence le fichier des adhérents" (afin de pouvoir leur envoyer le lien Doodle pour fixer la date de l'AG). "Préparation de l'AG" est un projet, pas une tâche.

La méthode GTD optimise votre efficacité au travail. Vous comptez sur une méthode éprouvée sans changer de manière significative votre fonctionnement quotidien condamnant l'expérience à l'échec. Il est donc primordial pour vous d'agir en fonction des options que vous avez choisies lors des étapes précédentes: vos priorités, le temps dont vous disposez, votre niveau d'énergie, le contexte dans lequel vous vous trouvez, l'essentiel est de s'en tenir à ton objectif personnel que vous vous êtes fixés et soyez sérieux et régulier dans votre pratique.

Définir ses priorités en fonction de ce que l'on peut faire

Un des principes de base de cette méthode est de trier et sélectionner les choses à faire en ce demandant : "Quelle action puis-je faire, là maintenant ?". En effet, pour David Allen, ce qui oriente le choix d'une tâche ce sont ses conditions intrinsèques de réalisation, avant toute idée de priorité a priori. Aussi chaque tâche est accompagnée de critères qui permettent de choisir celle que l'on va effectuée, là maintenant, tout de suite :
1. Le contexte : lieu (je ne peux effectuer cette tâche qu'au bureau) ou personne (je ne peux effectuer cette tâche qu'avec Stéphane) ou outil (je ne peux effectuer cette tâche que si j'ai un ordinateur relié à internet).
2. Le temps disponible : j'ai besoin de tant de temps pour effectuer cette tâche.
3. Énergie disponible : pour effectuer cette tâche je dois absolument être en forme, ou concentré ou bien je peux effectuer cette tâche même si je n'ai plus que 2 neurones de vaillants.
4. Priorité : priorité du projet ou de la tâche.
Mais la priorité n'arrive qu'à la fin, ce n'est pas elle qui détermine la tâche mais c'est elle qui parmi les tâches possibles correspondant au contexte, au temps et à l'énergie disponible, va déterminer laquelle finalement je choisis.
Je ne décide de faire une tâche que si effectivement je peux la faire.

Mise en oeuvre de la méthode

Ces principes posés, comment ça marche en pratique ?

La boite d'entrée

C'est le premier outil de la méthode GTD, une boite d'entrée qui regroupe tout ce qui arrive : les courriers à traiter, l'idée géniale qu'on a eu sous la douche, les documents, les choses à faire noter à l'issue d'une réunion. Pour l'idée géniale qu'on a eu sous la douche ou la chose à ne pas oublier et à laquelle on repense en s'endormant (et pour éviter de se la répéter dans la tête en espérant de ne pas l'oublier au réveil, ce qui n'est pas très favorable à une bonne nuit de sommeil réparatrice), il suffit de la noter immédiatement puis de l'intégrer dès que possible dans sa boite d'entrée pour la traiter plus tard. Cela implique d'avoir près de son lit (ou de sa douche !) un petit carnet et un crayon, un smartphone, un dictaphone, peu importe le moyen technique mais il faut s'organiser pour avoir toujours à proximité de quoi noter : la chose à faire, à acheter ou l'idée géniale.
Tout doit arriver dans la boite d'entrée. Pour ma part j'en ai deux : une pour le papier (une bannette en plastique) et une pour l'électronique (ma boite mail). Ensuite, il convient très régulièrement de traiter sa (ses) boite(s) d'entrée] selon un protocole défini. Pour ma part, je le fais une fois par jour.

Traitement de la boîte d'entrée

Dans la boite d'entrée, on entasse au fur et à mesure tout ce qui arrive : l'idée géniale qu'on a eu sous la douche, le compte-rendu de la dernière AG, le ticket de restaurant qu'il faudra se faire rembourser, les factures et même les piles qu'il faut recharger.
Quand on la traite, on en prend chaque élément un par un en lui faisant passer des filtres successifs :
Est-ce que l'élément entraîne une action opérationnelle ?

Oui : action opérationnelle

1. Est-ce que je peux traiter l'action en moins de deux minutes ?
  • Si oui : on le fait (et hop, les piles sont dans le chargeur.
  • Si non :
2. Est-ce à moi de le faire ?
  • Si oui : quelle première action opérationnelle dois-je faire pour traiter l'action ?
    • Je l'ajoute à ma liste de tâche (en la contextualisant : contexte, durée, énergie, priorité).
    • Si c'est une tâche qui implique un jour et une heure précise, je l'ajoute dans mon agenda (pour l'utilisation de l'agenda, voir plus loin).
  • si non : je délègue.

Non : pas d'action opérationnelle

1. C'est quelque chose pour un projet futur : je l'ajoute dans ma liste "Un jour peut-être".
2. C'est un document dont j'aurai besoin plus tard.
  • C'est un document de référence dont j'aurai besoin, je le classe tout de suite dans mes dossiers de référence (ex. catalogue, règlement, etc...).
  • C'est un document d'accompagnement pour un projet en cours : je le range dans le dossier projet en cours correspondant (ex. formulaire de demande de subvention, article qui servira dans une formation que l'on est en train de construire). Souvent cela s'accompagne d'une tâche à faire. Ainsi je note dans ma liste de tâche "Rechercher une copie de la déclaration de l'association en Préfecture pour la demande de subvention" et je classe le formulaire dans le dossier "En cours : demandes de subventions".
3. Ce n'est rien de tout cela : poubelle. C'est là le cas de la majorité des documents et e-mail que l'on reçoit ! Attention à la tentation de tout garder "au cas où", il faut vraiment réfléchir en se demandant si on en aura vraiment besoin un jour. (Quand j'ai mis en place la méthode GTD, j'ai jeté toutes les factures d'électricité de mes anciens appartements, certaines dataient de plus de 15 ans)
Attention : rien ne doit revenir dans la boite d'entrée, tout doit être traité, dans l'ordre où les documents sont. Sinon on repart dans le cercle de la culpabilité avec le document qu'on ne veut pas traiter et qui reste au fond de la boite d'entrée.
Quand la boite d'entrée et vide ou qu'il n'y a plus aucun mail non lu dans la boite : ouf, ça fait du bien !

L'agenda

Dans la méthode GTD, l'agenda est sacralisé et ne doit servir que pour ce qui a effectivement et réellement une date et un horaire : une réunion, un train. Il ne doit pas servir de liste de tâche bis. En effet, la décision de se lancer dans une tâche ne dépends pas d'un moment donné, prévu en amont : "Mercredi, je m'attaque au bilan moral" mais du contexte. Il est fort à parier que le mercredi prévu, votre collègue restera en fait à la maison car son fils est malade et que cela soit vous qui deviez répondre au téléphone toute la journée. Le seul résultat étant que le mercredi soir, la seule chose que vous reteniez, plutôt que la satisfaction d'une journée bien remplie, c'est "Et m...., je n'ai pas écrit le rapport moral". Après rien ne vous interdit de créer le contexte favorable à l'exécution des tâches prioritaires et de vous réserver des journées où vous refusez toutes les réunions afin d'avoir du temps pour faire des actions demandant de la concentration.

Les dossiers

Les dossiers, qu'ils soient sous forme papier ou numérique sont de deux sortes, ceux qui se référent à des projets en cours et qui comportent les documents d'accompagnement du projet (compte-rendu de réunion, etc...) et ceux qui permettent de classer les documents de référence. David Allen propose de créer un dossier pour chaque projet, aussi petit qu'il soit même s'il ne comporte jamais qu'une feuille plutôt que d'avoir un système de dossiers et de sous-dossiers. On peut imaginer de préfixer tous ses dossiers pour les distinguer facilement (pour ma part, tous les dossiers sur des projets en cours commencent par EC - et tous mes dossiers avec les documents de référence commencent par RPro - ).

Actualisation

Régulièrement, il faut relire sa liste de projet pour faire le point sur les projet terminés mais aussi pour voir s'il y a de nouvelles tâches. C'est l'occasion de ranger les dossiers des projets en cours qui sont terminés. Les documents opérationnels seront supprimés et certains documents d'accompagnement pour intégrer les références générales. C'est aussi le moment de relire la liste des projets que l'on fera "Un jour peut-être" afin de vérifier si ce n'est pas le moment !

Allen David, Getting things done: the art of stress-free productivity, 1 vol., New York, Penguin Books, 2001.


Crédit Photos : carlescv sur Flickr - CC By-SA
Thématique de la ressource
  • Organisation et gestion du temps
Auteur.trice(s) de la ressource Hélène Laxenaire
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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  • Non

Notions liées au fonctionnement général d'internet

Description de la ressource
Remarques préliminaires
  • Les explications qui suivent sont imparfaites en ce qu’elles constituent souvent des approximations. Elles permettent cependant de comprendre les grandes lignes du fonctionnement technique d’internet.
  • On parle ci-après d’ordinateur utilisé pour ce connecter à internet, dans ce contexte, ce vocable recouvre aussi bien les ordinateurs à proprement parler que les téléphones et autres objets connectés à internet.

Réseau
Internet est un réseau
Techniquement, internet est un ensemble d’ordinateurs qui sont reliés et communiquent entre eux via un réseau.
Sur le schéma, chaque petit rectangle bleu représente un ordinateur. Et les traits noirs représentent les liens entre les ordinateurs. L’ensemble de ces liens constitue le réseau. Et le tout, le réseau et les ordinateurs, constitue internet.
Dans ce réseau, chaque ordinateur n’est pas connecté directement à tous les autres. Cela peut être pour des raisons géographiques, historiques et tout simplement de coût.
Connexion au réseau
utilisateur non connecté
Un ordinateur ou un téléphone n’est pas forcément connecté à internet. Pour se connecter, il doit passer par ce qu’on appelle un fournisseur d’accès internet (FAI ou ISP, pour les anglophones, pour Internet service provider).
fournisseur d'accès à internet
Ce rôle de fournisseur d’accès internet est aujourd’hui souvent tenu par votre prestataire d’abonnement internet (box, mais aussi téléphonie mobile). Quand vous vous abonnez à un forfait téléphonique 4G (par exemple), vous contractez, entre autres, une prestation auprès de votre opérateur téléphonique pour la fourniture d’un accès à internet.
Voir la notion de neutralité du réseau.
Site
Un site internet est un ensemble de pages reliées entre elles et figurant sur le même domaine. Par exemple : quincaillere.org/FormationYesWiki, oui.sncf, Youtube, Rumble, Facebook, Twitter, Telegram, etc.
La notion de page est similaire à celle qu’on a avec le papier (encore que, sur les réseaux sociaux, les pages soient tellement longues qu’il est parfois difficile d’en voir le bout).
La notion de domaine fait référence aux noms des sites. Par exemple dans « ferme.yeswiki.net »,
  • « yeswiki.net » est le nom de domaine,
  • « net » est l’extension du domaine,
  • et « ferme » est un sous-domaine de « ferme.yeswiki.net ».
Les adresses
Les êtres humains utilisent des mots pour nommer leurs sites. Dans « ferme.yeswiki.net », on trouve un mot à chaque étage :
  • « net » (qui signifie réseau en anglais) regroupe théoriquement tous les domaines ayant traits aux réseaux informatiques ;
  • « yeswiki » qui, en l’occurrence, est un magnifique outil ;
  • « ferme » pour désigner une ferme à wikis (allez voir si vous ne savez pas ce que c’est).
Adresses IP
Les ordinateurs nomment les choses, et notamment les sites internet, différemment. Ils utilisent ce qu’on appelle une adresse IP (pour Internet Protocol qui est le moyen technique qu’utilisent les ordinateurs pour communiquer sur le réseau).
Pour illustrer, l’adresse IP de ferme.yeswiki.net est 148.251.193.156.
Tous les ordinateurs présents sur le réseau ont une telle adresse. Nous avons parlé du fournisseur d’accès à internet. C’est lui qui attribue à votre ordinateur ou votre ordiphone une adresse IP lorsque celui-ci se connecte à internet.
Les DNS
DNS1
Il existe des sortes d’annuaires qui permettent aux ordinateurs de trouver l’adresse IP (nécessaire pour eux) correspondant à une URL, telle que vous la saisissez, vous, dans la barre d’adresse de votre navigateur.
Ces annuaires sont tenus par des ordinateurs appelés serveurs de nom de domaine (domain name server en anglais, d’où l’accronyme DNS) dont le rôle est de maintenir ces annuaires à jour et de répondre aux sollicitations des autres ordinateurs qui recherchent l’adresse IP correspondant à une URL.
DNS2
Sur le schéma, le DNS est symbolisé par le rectangle ocre.
Lorsque je saisis « quincaillere.org » sur mon ordinateur, mon fournisseur d’accès à internet contacte un DNS et lui demande à quelle adresse IP correspond « quincaillere.org ».
DNS3
Celui-ci lui répond en lui donnant l’adresse IP correspondante (208.2.149.198 dans notre exemple). Avec cette information, mon ordinateur peut contacter quincaillere.org.
Routes
route
Sur ce réseau, lorsqu’un ordinateur a besoin de communiquer avec un autre ordinateur avec lequel il n’est pas directement en lien, il cherche le chemin le plus rapide pour entrer en contact.
Ce chemin, compte tenu du degré d’occupation des différentes lignes ou des différents ordinateurs, n’est pas forcément le plus court (cf. figure).
De plus, cette route peut évoluer d’une communication entre les deux ordinateurs à l’autre.
Données
Navigation des données sur internet
Les informations qui circulent entre les ordinateurs sont des instructions (un ordinateur demande à voir, par exemple, la page https://quincaillere.org/FormationYesWiki/?PagePrincipale) ou des fichiers (images, page internet en elle-même, etc.).
Navigateur
Lorsque je vais sur un site sur internet, j’utilise sur mon ordinateur, une application (on pourrait aussi utiliser les mots « logiciel » ou « programme »).
Cette application peut me permettre d’aller sur n’importe quel site internet (on parle alors de navigateur internet : Firefox, Iceweasel, Safari, Internet Explorer, Edge, Chrome, etc.).
Il existe aussi des applications offrant une navigation beaucoup plus restreinte puisque ne permettant d’aller que sur un site (ex : l’application android de la SNCF ou de votre banque, les applications Facebook, twitter, telegram, etc.).
navigateur
Le navigateur, une fois la communication établie avec le site désiré, travaille avec des fichiers (ceux qui ont transités sur le réseau) pour afficher les informations sur votre écran. Il s’agit de la page, au format HTML, d’images, de vidéos, de feuilles de styles qui permettent de mettre très finement en page en fonction de votre machine.
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Serveur internet
Pour schématiser, un serveur internet est un ordinateur.
serveur internet
Sur cet ordinateur,
  • une application (le serveur web proprement dit) s’occupe de répondre aux demandes des autres ordinateurs sur internet (demande de pages),
  • une autre application (qu’on appelle base de données) est spécialisée dans le stockage et la recherche d’informations,
  • et une troisième fabrique, en partie à partir des informations de la base de données, les pages qu’elle met à disposition du serveur web (le première application) pour qu’il les envoie en réponse aux demandes reçues via internet.
Thématique de la ressource
  • Autre
Auteur.trice(s) de la ressource Sylvain Boyer
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Notions liées au fonctionnement technique du mail

Description de la ressource
Le trajet des mails
Accès au serveur de mails
Pour lire ou envoyer des mails, on se connecte à un serveur de messagerie qui est sur internet. Les mails circulent entre mon ordinateur et le serveur de mails. Selon les configurations, cette circulation se fait de manière cryptée ou non.

Envoi d'un mail
Si un correspondant, dont l’adresse mail est hébergée sur un autre serveur de mails, vous écrit, le mail en question transite cette fois entre vos deux serveurs de messagerie, en passant par divers ordinateurs intermédiaires qui le retransmettent ensuite.

Trajet d'un mail
Quelques remarques :
  • chacun des ordinateurs intermédiaires stocke les mails qu’il traite pour une durée plus ou moins longue ;
  • même s’il est habituel que les mails voyagent très rapidement, il n’y a aucune contrainte, dans le protocole qui régit leur transport, qui régisse la vitesse de ce transfert ;
  • à moins de prendre des mesures spéciales, rien ne garantit que le transit ou le stockage des mails soit fait de manière cryptée.
Au final, un mail transite par de nombreuses machines.
La consultation des mails
consultation des mails
Il existe deux manières de consulter ses mails.
Soit on utilise son navigateur internet soit on utilise une application spécifique qu’on appelle un client de messagerie.

Dans le cas du client de messagerie, il s’agit d’une application qu’on doit installer sur son ordinateur (ou qui y est déjà, par ex : gmail sur Android ou mails sur Windows).
Cette application se connecte au compte de messagerie correspondant à votre adresse sur le serveur de messagerie. Elle se synchronise avec le serveur, affiche les messages reçus et permet d’en écrire et envoyer. Elle permet souvent de stocker des mails sur le disque de votre ordinateur, évitant ainsi de les conserver sur le serveur.
Que ce soit sur PC ou android, on trouve des clients de messagerie libres : par exemple Tunderbird sur PC ou Fairmail sur Android.

Dans le cas de la consultation des mails au moyen du navigateur internet, on utilise le navigateur pour se rendre sur une page internet. Cette page internet est fabriquée au fur et à mesure de votre navigation et fonction de l’état de la messagerie et de vos actions de consultation. Tout se passe donc sur internet.
Thématique de la ressource
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Auteur.trice(s) de la ressource Sylvain Boyer
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Notions liées à l'hébergement internet

Description de la ressource
Fonction Description Correspondance technique
Être visible (avoir un nom) Pour avoir un nom sur internet, il faut louer (on dit souvent "acheter" mais il s'agit effectivement d'une location) un nom de domaine (ex. : interpole.xyz). Cela permet d'avoir une adresse web ou des adresses mails à son nom. Nom de domaine
Avoir un espace web Un serveur web est un ordinateur, a priori, perpétuellement en fonctionnement et connecté à internet. À moins de disposer soi-même d'un tel serveur, si on veut un site web, il faut en louer l'utilisation. La location se fait auprès d'un hébergeur. Elle concerne un serveur dans son intégralité, on parle alors de serveur dédié, ou une « portion » seulement de serveur, c'est à dire, un certain quota d'espace disque, et d'utilisation du serveur (mémoire, CPU), on parle alors de serveur mutualisé. Hébergement
Être trouvé Quand on loue un nom de domaine et un hébergement, il faut faire en sorte qu'en cherchant le nom de domaine on arrive sur l'hébergement. Cette fonction est prise en charge par les DNS ou serveur de nom de domaine (domain name server). Au passage, l'adresse réelle (pour les ordinateurs) de l'hébergement est ce qu'on appelle une adresse IP (de la forme : 255.255.255.255). Le DNS traduit l'adresse « humaine » (le nom de domaine) en adresse IP. DNS (serveur de nom de domaine)
Communiquer (avoir un site) Un site consiste en des programmes qui fonctionnent sur un espace web. Il en existe de nombreux, YesWiki ou WordPress sont des exemples. YesWiki, WordPress, etc.
Converser (avoir une/des adresses mail) Avoir des mails associés à son nom de domaine est un service loué à l'hébergeur. Ce service nécessite nécessairement la mise en place par l'hébergeur d'un hébergement, même s'il n'y donne pas l'accès (notamment lorsqu'on ne fait héberger que ses adresses mail). Adresse mail
Maintenir le site Certains sites webs, du fait des programmes qu'il utilisent, sont très complexes à maintenir. On peut alors recourir aux services d'une entreprise qui assurera cette maintenance et la mise à jour des différentes informations. Prestataire de maintenance de site


Ce tableau est disponible en version .odt pré remplie et assortie de colonnes pour y insrire les noms et coordonnées des contacts correspondant à chacune des fonctions : ICI.
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
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Auteur.trice(s) de la ressource Sylvain Boyer
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Partager et protéger ses contenus avec une licence libre

Description de la ressource

Retranscription de la vidéo

Vous produisez des contenus que vous publiez sur internet - des articles, des photos, des bases de données...
Vous souhaitez les partager librement et sincèrement, afin qu'ils puissent être réutilisés ET que vous soyez reconnu.e comme auteur.e.
Vous voulez faciliter la production collective, l'amélioration des contenus par une communauté avec des règles claires et partagées...
Cette vidéo est faite pour vous !

Coopération et licences libres

Derrière l'idée de coopération, affleure celle de faire oeuvre commune : pouvoir partager des contenus, produits seul ou à plusieurs, sans se les faire "piller".
Les licences libres sont des outils juridiques inventés avec le développement d'internet qui s'inscrivent dans la philosophie des communs.
L'objectif est de rendre les projets réutilisables -on dit aussi compostables : si jamais un auteur disparait, il est assuré que ce qu'il a produit puisse être partagé-
Et aussi et de garantir que nos productions soient interopérables entre elles : c'est à dire qu'on puisse agréger des morceaux d'oeuvres ou connaissances pour les améliorer...

Utiliser les licences libres c'est compliqué ?

Les LICENCES libres sont un outils, elles NE SONT QUE LA TRADUCTION JURIDIQUE D'UNE POSTURE ET INTENTION : CELLE DU PARTAGE LIBRE ET SINCERE;
Disons le dès maintenant, LE PLUS COMPLIQUE N'EST PAS DE CHOISIR LA BONNE LICENCE MAIS D'ACCEPTER DE PARTAGER SES PRODUCTIONS....
  • CAR TOUT PETIT, l'école et un bon paquet de normes sociales NOUS INCITENT A LA COMPETITION PLUS QU'A LA COOPERATION : copier c'est maaaaaaaal, tu dois y arriver toute seule.....
Partager sincèrement demande donc à travailler sur soi, et sur son rapport à la production et à la possession, et au sentiment de dépossession...

Pour comprendre comment utiliser les licences libres, voici quelques questions que nous avons identifiées comme récurrentes...

Si je veux partager ce que je produis (vidéo, texte...), je mets sur internet et c'est tout?

Faisons un court rappel juridique.

En France, ce qui régit l'utilisation des oeuvres est le droit d'auteur, que l'on peut schématiquement scinder en 2 parties
  • Les droits patrimoniaux : que l'on peut céder. Ce sont ces droits patrimoniaux qui sont partagés dans le cas des licences libres.
Ce que nous dit le droit d'auteur sur la propriété intellectuelle :
  • Etudier l'oeuvre
  • Eventuellement de modifier l'oeuvre. Il s'agit d'un choix choix à faire et à expliciter
Les conditions :
    • Signer votre oeuvre pour en devenir l'auteur
  • Pour ceux qui seraient amenés à réutiliser votre production publiée sous licence libre, il faut :
    • mentionner la licence de partage
    • Voler est issu du verbe dérober : D'après le Littér "Enlever par larcin, prendre furtivement ce qui appartient à autrui"
  • Nous l'avons vu tout à l'heure, le droit d'auteur est constitué de deux types de droits : du droit moral et droits patrimoniaux .
  • Mais soyons réaliste : les cas sont rares, et la probabilité d'un partage positif qui améliore la connaissance humaine largement supérieur... Ici aussi, travailler sur nos peurs n'est pas inutile !

Je veux bien partager mais pas à des fins commerciales
Les licences libres rendent obligatoires un usage commercial.
Pourquoi?
Parce que les usages dits Non Commerciaux sont aujourd'hui extrêments réduits, et sujets à grande contestation.
Comme le détaille Paul Klimpel dans un document de Wikimedia intitulé : "Pourquoi la clause non commerciale ne répond pas à vos besoins", les clauses qui empêche les usages commerciaux rendent également impossible leur réutilisation dans des contextes tels que :
  • les écoles, universités ou centre de formation qui ne seraient pas financés uniquement par les fonds publics (ce qui est de plus en plus le cas au regard de la baisse des dotations publiques : les universités sont co-financés par des partanariats avec le privé, l'ecole avec les coopératives scolaires...)
>Le reste de la liste des usages commerciaux est TRES long, et celles des usages non commerciaux réduites à peau de chagrin
Pour assurer la diffusion de la connaissance sans entrave, et potentiellement à grande échelle, il est donc préconisé d'utiliser des licences libres, qui permettent un usage commercial. Comme le fait par exemple wikipédia.

Mais alors on va réutiliser tout mon travail ???
Mais absolument, c'est bien l'idée ! Et vous pourrez réutiliser celui des autres!
Internet est une machine à copier, récupérer, et diffuser !
Si vous publiez des oeuvres , c'est pour qu'elles soient vues, visibles, citées... peut-être même pour qu'un jour d'autres puissent améliorer ce que vous aurez produit ?
La finesse réside dans la réciprocité des licences libres
  • D'autres humains peuvent récupérer ce contenus et le repubier mais en vous citant, en citant la licence libre choisie, et en la republiant sous la même licence (pas de re-privatisation possible de l'oeuvre)

Isaac Newton -le gars avec une perruque qui a énoncé la théorie de la gravitation universelle et inventé le téléscope -disait « Si je vois plus loin, c’est parce que je suis debout, sur les épaules de géants »
Les inventions se sont faites par agrégation des trouvailles, inventions, échanges entre groupes, civilisations et individus.... Si l'Europe a pu découvrir l'existence des Amériques à la Renaissance c'est parce qu'au cours de l'Histoire, l'Egypte antique a inventé les premiers bateaux à voile, la Chine ancienne la boussole, et le Portugal l'astrolabe nautique. Si chaque civilisation avait dû tout réinventer de 0 ou payer des brevets extrêmement chers, il est fort probable que nombres d'inventions dont l'ordinateur, ou internet que vous utilisez n'existeraient pas aujourd'hui...

Et si jamais des gens se font de l'argent avec ce que j'ai produit?
Ici, de notre point de vue, plusieurs réponses sont possibles.
La première et la plus provocatrice serait : Tant mieux pour eux ! Si des organisations gagnent de l'argent avec ce que vous produisez, et que cela vous irrite, peut être faudrait-il aller y voir de plus près...
  • Est-ce que cela m'ulcère parce que certains profitent, sont des passagers cladestins et prennent sans contribuer. Ici, une petit analyses des ecosystèmes vivants nous dit que les parasites font partie du système... Ils font même travailler nos systèmes, nos limites, nos manques... Ici encore, ne serait-ce pas l'occasion de travailler sur ce qui me met tant en colère...? On peut utiliser le jeu des 5 pourquoi pour essayer de remonter à la racine....
    • Les licences libres permette de choisir et notamment le fait d'autoriser ou non la modification
    • Votre droit moral s'applique toujours : si vous réfutez l'usage fait de votre oeuvre initiale, vous pouvez faire jouer votre droit moral et cesser son partage
    • Des outils qui scannent le web pour vous et font un rapport régulier : les alertes google Attention, nous venons de citer un outils qui n'est pas libre (inscrustation whooooooo)
    • Si on trahit, est-ce que c'est grave ?
      • oui si les contenus sont re-privatisés, ou utilisés par des acteurs visibles
      • Dans tous les cas, un rappel à la loi n'est pas inutile...

CONCRETEMENT, QUELLES LICENCES CHOISIR ?

Il en existe beaucoup. et doivent être adaptées au type d'oeuvre
Les plus connues :
  • Creative Commons pour les textes et les photos.
  • ODBL pour les base de données
  • Art libre pour les oeuvres artistiques...

ET COMMENT ON FAIT?

On va zoomer ici sur les cas les plus répandus sur internet et celui de la licence creative commons.
Alons sur la page creativecommons.org slash choose (ça veut dire choisir en français)
https://creativecommons.org/choose/?lang=fr
Et là on choisit les usages que l'on veut faire de son oeuvre

Incrustation image

*Caractéristiques de la licence
Vos choix sur ce panneau vont mettre à jour les autres panneaux sur cette page

  • Oui
  • Oui, sous condition de partage dans les mêmes conditions.
*

Thématique de la ressource
  • Communs et partage de connaissance
Auteur.trice(s) de la ressource Audrey Auriault
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Penser l'aménagement de l'espace

Description de la ressource "Si le groupe ne veille pas à l'organisation de l'espace, c'est l'espace qui se chargera de l'organisation du groupe."

En amont d'une réunion, il faut veiller à avoir une salle adaptée au nombre de participants.
Aménager la salle en fonction de ce qu'on attend des gens et des objectifs de la réunion :
  • en mode "conférence" si on ne souhaite que diffuser de l'information (limite beaucoup la participation)
  • en mode "autour d'une table" si on veut pouvoir prendre facilement des notes, poser des dossiers ou des ordinateurs (attention, les tables, comme les ordinateurs ouverts, peuvent créer une distance entre participants)
  • en mode "cercle de chaises sans table" : aménagement qui favorise le mieux la participation mais dépend aussi du nombre de personnes.
  • voire debout si on souhaite un temps très court
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
Auteur.trice(s) de la ressource Sarah Gaucher, Alice Oschner, Cré-sol
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Penser la convivialité et accueillir les participants d'une réunion

Description de la ressource

Une réunion est un temps de travail, de décision ... mais aussi de retrouvailles et de convivialité ! Le groupe profite de ce moment collectif pour vivre un temps commun.



Préparer la réunion c'est donc aussi prévoir l'accueil et la convivialité.

Ce point est particulièrement important si la réunion est la toute première d'un collectif ou si elle est l'occasion d’accueillir de nouvelles personnes.
Un nouveau membre arrive souvent avec de la timidité et l'envie de faire connaissance : penser à adapter l'accueil pour l'intégrer au mieux.
Ça peut vouloir dire :
  • prévoir des badges ou chevalets pour identifier les prénoms des uns et des autres
  • allonger le temps de brise-glace et en choisir permettant de se présenter

En quelques points :


  • Temps convivial intégré dans le temps de la réunion : votre déroulé doit prévoir le temps convivial avant et/ou après la réunion. Ça peut être un simple temps pour dire comment ça va mais aussi prendre le temps de partager un repas.
  • Inviter les participants par votre moyen habituel mais aussi le redire pour celles et ceux que l'on voit de visu.
  • A boire et à manger ! Que le temps dédié à la convivialité soit long ou pas, et quelle que soit l'heure de la journée, vous pouvez avoir à disposition du café, du thé, de l'eau et de quoi grignoter.

Etre ensemble mais chacun derrière son ordinateur : est-ce que ça reste convivial ?

C'est en préparant la réunion que vous allez décider de la place donnée aux ordinateurs pendant la réunion. En fonction de ce choix pensez à demander aux participant.es de venir avec leur matériel informatique ou au contraire d’alléger leur sac à dos. 2 ou 3 ordinateurs tournants pour les prises de notes peuvent suffirent, avec un vidéoprojecteur (à voir selon le groupe)
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
Auteur.trice(s) de la ressource Louise Didier, Célia Gonçalves
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Piloter à l'usage : de l'intention à l'attention

Description de la ressource Piloter en attention plutôt qu'en intention :
  • Gérer un projet "en intention" : le coordonnateur prévoit dès le début les objectifs, le déroulement du projet, le calendrier, le budget... < c'est la méthodologie de projet traditionnelle >
  • Gérer un projet "en attention" : l'animateur crée des situations coopératives (faire se rencontrer les personnes, faire en sorte qu'elles se présentent, qu'elles puissent échanger...), être ensuite à l’affût et réactif (proposer des supports pour que ce qui a émergé de la situation coopérative puisse déboucher sur des projets, des actions, du travail coopératif...). < méthodologie de projet coopératif >
L'animateur doit donc s'astreindre à se taire, à mettre ses idées de côté et plutôt privilégier une attitude d'écoute et d'observation.
Par ailleurs, il doit mettre en place les conditions favorables pour faire émerger des besoins collectifs : par exemple un questionnaire dont les résultats sont partagés collectivement. Google Formulaire est parfait pour ça car il permet de traiter statistiquement les réponses et de créer des graphiques. Donner à tous en temps réel les résultats permet à l'animateur de ne pas garder le monopole de la vision globale : le groupe est rendu visible au groupe.
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource Outils-réseaux
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Plutôt se retrouver autour d'une bière ?

Description de la ressource
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
  • Animation de réunions à distance
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
  • L'outil au service du projet
Auteur.trice(s) de la ressource Gatien Bataille de Cooptic et Mathieu Wostyn de Ritimo.
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Posture de l'animateur.rice d'un projet / d'un groupe

Description de la ressource

Du dictateur bienveillant au fondateur-fossoyeur


Du risque de ne pas travailler sur l'implication et le renouvellement

S'il est normal que l'animateur assume un côté "dictateur bienveillant" lorsque le groupe/projet est au stade "enfant (voir la fiche "maturité des groupes"), cette posture doit s'atténuer au fil du temps sous peine de se transformer en "fondateur-fossoyeur" : c'est à dire la personne, souvent charismatique et visionnaire, qui a rendu le groupe/projet tellement dépendante d'elle que tout s'écroule le jour où cette personne part.


Le flair de l'animateur-ice


Ou l'art de résoudre les problèmes avant qu'ils ne surgissent

En tant qu'animateur, nous avons tendance à voir arriver les problèmes de loin, et il nous est naturel de vouloir les résoudre. Le problème est que les membres du groupe ne voient rien et ont l'impression que tout va bien, alors l'animateur sue sang et eau.
Laisser quelques problèmes survenir, lâcher-prise sur quelques sujets permet de rendre visible l'activité, les tâches et ainsi de rendre le groupe plus autonome et plus conscient.

Passer d'une logique d'intention à une posture d'attention


En intention, le coordonnateur-ice prévoit dès le début les objectifs, les résultats à atteindre, le déroulement du projet, le calendrier, le budget... c'est la méthodologie de projet traditionnelle.

En attention, l'animateur-ice
  • crée des situations coopératives (faire se rencontrer les personnes, faire en sorte qu'elles se présentent, qu'elles puissent échanger...),
  • doit faire émerger les besoins collectifs
  • doit être ensuite réactif pour que ce qui a émergé de la situation coopérative puisse déboucher sur des projets, des actions, du travail coopératif
C'est la méthodologie de projet coopératif
Pour résumer : l'animateur-rice doit apprendre à...
  • mettre ses idées de côté
  • privilégier l'écoute et l'observation
  • être concentré-e sur le processus plutôt que sur le résultat

(Voir la fiche Piloter à l'usage : de l'intention à l'attention)
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
  • Animation de réunions à distance
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
  • Gouvernance et gestion de conflits
Auteur.trice(s) de la ressource Outils-réseaux, retravaillé par Nicolas Geiger
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Pourquoi choisir des outils libres ?

Description de la ressource

Pourquoi mettre en oeuvre des projets coopératifs, pourquoi choisir des outils libres et ouverts ?

On pourrait vous dire 1 + 1 = 3, tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin, que la concurrence ce n'est pas bien et que la coopération c'est super... Et vous endormir joliment mais là n'est pas le propos.
D'une part, ré affirmer que la coopération, l'action de faire œuvre commune, de faire ensemble, est simplement une singularité poussée à l’extrême par l'animal nommé Homo sapiens. Sans poils, sans griffes, sans plumes et autres accessoires le genre Homo n'aurait pas fait long feu sans sa capacité à faire équipe pour gérer sa survie. Et ça semble avoir pas mal fonctionné, alors, déjà, coopérons pour ré affirmer notre Humanité. Le Self made man ne restera qu'une argutie de l'histoire.
Mais surtout, il est possible que les quelques problèmes auxquels est confrontée notre humanité ne semblent pas pouvoir être résolus par un homme seul derrière un bureau.
Les urgences sociales, climatiques, environnementales et j'en passe et des meilleures devront être solutionnées collectivement. Si l'on attend simplement que chacun reste dans une logique de changement individuel sans élaborer et mettre en oeuvre collectivement des futurs possibles désirables, je crains que le genre Homo ne laisse sa trace que comme joli fossile de l'histoire de cette planète qu'il aura dévastée avant de disparaître.
Il y a un tout petit peu urgence (certains pensent qu'il y a le feu à la maison), en tous cas, il est grand temps d'unir nos énergies, initiatives, expérimentations, afin de co-élaborer un avenir viable et désirable.
Il est donc urgentissime que les acteurs dits "de la transition" coopèrent. Certes coopèrent au sein des équipes et projets mais là est moins notre propos que le fait que les équipes coopèrent aussi entre elles.
Il faut absolument que cette coopération soit ouverte et leur partage sincère.
Comme il est inacceptable qu'un médicament, un vaccin soit réservé à des personnes riches ou puissantes. Il est inconcevable, irresponsable vu le contexte qu'une méthode, un outil, un concept, une esquisse de solution pertinente ne soit pas partagée sincèrement pour aller vers des solutions pour tous.
C'est dans ce cadre que l'articulation d'outils non propriétaires et de contenus ouverts sincèrement partagés mais protégés comme étant des communs fait sens politique.
Est-il possible pour les chantiers précédemment évoqués d'utiliser des outils de réseaux dit "sociaux" dont les contenus soient triés pour vous par un algorithme, afin de susciter des pics d’ocytocine, vous enfermant dans une jolie bulle pensée pour vous ?
Est-il possible que les contenus partagés sur ces réseaux dits sociaux puissent disparaître du jour au lendemain au bon vouloir et soient utilisés comme bon leur semble par les propriétaires de ces réseaux ?
Mais est-il possible que les solutions, outils, méthodes bénéfiques à notre humanité soient privatisés par une structure, une association, une collectivité locale, une université , alors qu’il est urgent qu’ils soient utilisés largement pour le bien de tous et largement diffusés, adaptés, amplifiés ?

Nous pensons que les outils libres et les contenus protégés et partagés comme étant des communs font parfaite synergie pour ces transitions nécessaires pour de nouvelles humanités viables et désirables articulées en archipels d'îlots féconds.
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
  • Communs et partage de connaissance
Auteur.trice(s) de la ressource Laurent Marseault
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Pourquoi utiliser une liste de discussion ?

Description de la ressource

Mais au fait, pourquoi utiliser une liste de discussion ?

Changer les postures. Utiliser une liste de discussion, c'est accepter que chacun puisse s'exprimer et que chaque idée est valable pour faire avancer le sujet qui intéresse le collectif. C'est une manière d'introduire des échanges horizontaux décloisonnant en supprimant la hiérarchie dans les prises de paroles.

Une seule adresse à retenir. Une fois inscrit, l'envoi des messages se fait à une adresse unique, qui est la seule à retenir. C'est donc une bonne manière de n'oublier personne… et de ne pas être oublié !

Gérer individuellement ses abonnements. Qui n'a jamais connu le cas où, après avoir demandé à être retiré d'un groupe d'envoi de mail, une personne n'ayant pas fait la mise à jour continue à vous identifier comme destinataire ? Avec les listes de discussion chacun s'inscrit et se désinscrit individuellement et la modification est effective instantanément, définitivement et pour tout le monde.

Laisser à chacun le choix de sa messagerie. Chaque abonné à la liste peut utiliser son propre logiciel de messagerie et personne n'est contraint de modifier ses habitudes.

L'information vient à vous. Contrairement à des outils qui nécessitent de se connecter et de prendre connaissance des dernières informations (forum, réseaux sociaux,…), aucun service externe ne requiert la création d'un compte. Dés qu'un message est envoyé, chacun le reçoit !

Tirer profit de l'abondance. Recevoir un mail, puis deux, puis trois… jusqu'à se laisser submerger ! Si l'intérêt des listes de discussion est de ne rien rater et de suivre efficacement de nombreux échanges, c'est aussi son principal risque. Pour limiter cet effet indésirable qui a maintenant un nom (infobésité), il est vital de se conformer à quelques règles d'usage (voir ci-dessous) et d'apprendre à bien se servir des fonctionnalités de tri et de filtres que nous offre nos messageries.

"Trucs et astuces" pour une communication écrite apaisée et efficace


Un objet clair. Soyez explicites dans l'objet de vos mails, il est important pour vos destinataires de pouvoir se faire une idée du contenu de votre message. Vous facilitez ainsi à chacun la gestion de ses mails. Évitez donc les objets tels que « une question », « un truc chouette », « urgent ». Vous pouvez en revanche mettre entre crochet la nature du mail suivit de son objet précis comme ceci par exemple « [Urgent] Décision concernant l'avenir du collectif ».

Je prends le temps avant de répondre. Répondre de manière épidermique par courriel peut-être source de conflits (qui n'a jamais vécu la chose ?...). Sur une liste de discussion cela peut s'avérer destructeur pour le groupe, et votre projet...

Éviter l'usage des majuscules. Utiliser les majuscules est souvent assimilé au fait de CRIER même si vous CHUCHOTEZ ! Ce code de lecture est d'ailleurs utilisé dans la bande dessinée, manga !

Un mail = un sujet. Si votre mail contient plusieurs sujets, préférez plusieurs mails distincts qui favoriseront les échanges et la capacité des destinataires à s'y retrouver. Il est aussi plus simple de faire en sorte que l'objet de son mail soit explicite s'il ne concerne qu'un sujet.

Un sujet en rapport avec le Schmilblick. Avant d'envoyer un mail, assurez vous qu'il est en lien direct avec le sujet qui intéresse la liste de discussion. Vous pourriez être tenté d'y communiquer vos newsletter ou autres informations… mais retenez-vous !

Le contenu doit être concis et cadencé par des titres. Plutôt qu'un long mail, préférez un court paragraphe, si l'information ne tient pas en quelques lignes, préférez les pièces jointes ou les liens vers des documents en ligne. Vous pouvez par exemple joindre un article, faire un lien vers un espace d'écriture partagé comme un pad ou tout autre support cohérent. Si besoin cadencez votre texte avec des titres. Les mails longs sont fastidieux à lire, les titres permettent de clarifier l'ensemble des points abordés. Ils structurent votre propos et permettront sûrement une réponse structurée.

Évitez les destinataires multiples. Lorsque vous envoyez un mail, vous pouvez être tenté de mettre en copie une personne qui n'y est pas abonnée ou une autre liste de discussion, il faut absolument vous l'interdire et effectuer des envois séparés. D'une part il se peut que ceux qui répondront oublieront de le mettre en copie, et d'autre part les personnes non-inscrites ne pourront pas répondre ; et même si c'est le cas elle ne sauront pas à qui elles s'adressent.

Externalisez les débats. Souvent, un sujet de discussion va provoquer des débats assez rapides, mais s'ils s'éternisent, n'hésitez pas à y couper court en proposant d'autres supports plus constructifs. Vous pouvez par exemple utiliser des outils de prise de décision comme Loomio, envoyer un sondage pour provoqué un temps d'échange spécifique (à distance ou en présence) avec Framadate, ou créez un document d’écriture collaborative et inviter chacun à y contribuer avec les Pads.

Si le sujet change, faites un nouveau mail. Souvent quand le sujet d'un message évolue au fil de la discussion on a tendance à laisser faire ou à simplement modifier l'objet, ce qui n'est pas une bonne solution. En effet, mieux vaut créer un nouveau mail et un nouvel objet en synthétisant les précédents éléments de la discussion. Vous contenter de modifier l'objet rendra complexe à vos destinataires de s'y retrouver en particulier s'ils trient leurs mails par discussion groupée (ou fil de discussion).

Utilisez les pièces jointes avec parcimonie. Les pièces jointes légères ne posent pas de soucis, mais préservez l'espace de stockage des messageries de vos destinataires en limitant la taille de vos pièces jointes. C'est également un geste pour la planète : avec une liste de discussion l'espace de stockage utilisé par vos pièces jointes est multiplié par le nombre de destinataires. Vous pouvez par exemple envoyer des pièces jointes volumineuses par des services comme wetranfer.

Vide de sens = Rempli de désagréments. N'envoyer pas de mail à la liste qui n'ai pas de vrai contenus ou qui ne concerne pas tout le monde (« merci didier ») : vous seriez assimilé à un Troll, et en plus tout le monde s'en fiche ! Si vous vous sentez un besoin irrépressible de faire une blague ou de remercier, contentez vous de répondre uniquement à votre destinataire.

Comment créer une liste de discussion ?

Voici un outil pour créer gratuitement une liste de discussion.

Framaliste

Description : service proposé par l'association Framasoft (défense des logiciels libres et des libertés individuelles sur Internet) : listes de discussion ou de diffusion, les discussions archivées peuvent être rendues visibles ligne.
Avantages : service éthique (logiciel libre, respect de la vie privée et des donnes personnelles), gratuit
Inconvénients : un peu moins ergonomique que le service Google, mais on retrouve les mêmes possibilités de paramétrage.
Site officiel : https://framalistes.org

Tutoriel vidéo


Tutoriel écrit par Coop-tic.be (Gatien Bataille), sous licence CC-BY-SA : Lien vers le tutoriel

Documentation détaillée (et en français !): https://framalistes.org/sympa/help/
Thématique de la ressource
  • L'outil au service du projet
  • Autre
Auteur.trice(s) de la ressource Romain Lalande, Nicolas Geiger
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Prise de note collaborative : trucs et astuces

Description de la ressource En prenant l'exemple de framapad, nous allons explorer ici l'intérêt de la prise de note partagée, partager quelques trucs et astuces et les écueils à éviter.


Qu'est-ce qu'un pad, pour quels usages ?


C'est un document collaboratif en ligne où chacun peut écrire simultanément:
  • Chacun dispose d'une couleur pour écrire
  • On peut ajouter ou modifier à plusieurs et en direct
  • On peut exporter le document pour en faire des sauvegardes
  • Il est accessible à tout utilisateur disposant du lien

Pour plus d'infos sur le fonctionnement et les fonctionnalité de cet outil, consulter la fiche dédiée

Quels usages pour quels bénéfices recherchés ?


On peut se servir du pad à différentes occasions :
  • En réunion présentielle : la prise de notes à plusieurs permet de ne pas mobiliser l'attention d'une personne sur le compte rendu et de mettre chacun à contribution (évite de déformer les interventions, de bloquer la participation de celui qui prend les notes, de passer trop de temps à rédiger puis valider un compte-rendu);
  • Écrire des documents à plusieurs : que ce soit en physique, à distance, au même moment ou non, le pad convient très bien pour écrire un texte à plusieurs à partir du moment où il ne s'agit pas d'un document nécessitant de mise en page complexe (brouillons, lettres, comptes-rendus,...). Si l'on contribue à distance, on peut par exemple se donner rendez-vous pour co-écrire au même moment;
  • Pour visualiser et synthétiser des échanges en direct : en projetant le pad, il est possible de synthétiser en direct (avec les listes à puce) des débats et donc de les démêler plus facilement. Cela permet aussi à ceux qui n'ont pas d'ordinateurs de pouvoir faire des retours sur la prise de notes ("Ce n'est pas exactement ce que j'ai dit", "je n'ai pas compris ce que tu as écris",...);
  • Suivre une réunion à distance : lorsque l'on ne peut pas se rendre à une réunion ou quand on est en réunion téléphonique, le pad est extrèmement pratique pour avoir un objet commmun palpable qui fasse le lien. En grand nombre au téléphone, on peut notamment signaler son accord en direct (on met "+1") ou signaler sa volonté de prise de parole dans le chat. On peut également imaginer qu'une personne seule dans son bureau suive "de loin" une réunion en groupe afin de cerner grossièrement la teneur des échanges et intervenir ponctuellement par écrit. A distance, le pad nécessite d'être pris en compte dans le processus d'animation.

Les principaux avantages de l'écriture partagée :
  • comptes-rendus rapides, efficaces et contributifs
  • égalité entre les preneurs de notes
  • évolutif
  • régulateur
  • générateur d'intelligence collective
  • transparent
  • une des premières expériences irréversibles de coopération à faire vivre à un groupe

Quelques idées de règles d'utilisation


Comme tout outil collaboratif, le pad nécessite des règles partagées d'usage pour pouvoir en profiter au mieux. Ces règles ne sont ni universelles ni exclusives, juste indicatives :
  • Désigner quelqu'un pour synthétiser : Dans un pad, on écrit de partout, et de la même manière qu'en réunion on ne s'écoute pas toujours, on ne lit pas toujours ce que les autres écrivent. Il est donc indispensable que quelqu'un revienne sur le document : en fin de réunion (cas d'un compte rendu) ou de manière régulière pour remettre de l'ordre (cas d'un document écrit à plusieurs mains sur une longue période). Lorsqu'un document est écrit sur une durée prolongée, il a aussi pour rôle d'enlever les couleurs de temps en temps afin de bien visualiser les choses ajoutées depuis la dernière visite sur le document;
  • Sauvegarder l'adresse du pad : Le seul moyen d'accéder au pad est son URL (adresse web), sans elle impossible d'y retourner ! On peut toujours le retrouver dans l'historique de son navigateur, mais il est plus pratique de sauvegarder les liens de ses pads sur un document qui nous sert de sommaire (et qui peut même être collectif et accessible à plusieurs personnes (page d'un wiki ou d'un blog par exemple).
  • Écrire son nom : Cela paraît logique mais on l'oublie régulièrement, et c'est vraiment important pour savoir qui écrit ! De manière générale il est toujours plus agréable de savoir à qui on s'adresse.
  • Rayer plutôt que supprimer : En particulier quand on contribue à un document de manière asynchrone (chacun à des moments différents), il est indispensable de préférer barrer les parties que l'on supprime afin que la suppression soit actée (évite que quelqu'un ré-écrive la même chose), mais également qu'elle puisse être mise en débat. En effet, si l'on constate les ajouts grâce aux couleurs, rien ne nous permet de voir les suppressions.
  • Sauvegarder sur son disque dur : bien entendu, les pad sont normalement sauvegardés régulièrement, mais si la mémoire d'un document compte vraiment pour vous, mieux vaut le sauvegarder (utiliser la fonction exporter) sur votre disque dur en cas de grosse panne du serveur.
  • Commencer en présence : pour lancer l'habitude d'écriture partagée, il vaut mieux l'initier lors d'un temps présentiel. Inviter les participant.e.s à un premier acte d'écriture permettra de lever la majorité des freins, ce peut être par exemple la composition d 'un cadavre exquis sans se parler.
  • Mettre les contributeurs en confiance : rappeler qu'il y a un historique, ne pas mettre trop de règles et inciter à oser écrire en actant que la régulation se fera généralement naturellement

Les Limites :

Le pad est ouvert à toute personne disposant du lien : peu de chance de le trouver par hasard, mais important à avoir à l'esprit pour éviter toute fuite d'information TopSecrète ! Il faut toutefois savoir que dans la future version du logicielle (en cours de développement suite à un financement participatif l'année dernière), il sera possible de gérer les droits d'accès et d'avoir une liste de ses propres pads.

Ces outils nécéssitent beaucoup de bande passante, la bonne qualité de l'accès internet est donc indispensable.

Il faut également avouer que les fonction d'import et d'export (exception faite du format PDF) sont assez maladroites, et dans un sens comme dans l'autre il faut revenir sur la mise en page une fois le document importé/exporté. C'est notamment pour cette raison que les pads ne sont pas adaptés à de gros documents ou dossiers, très laborieux à remettre en page ensuite.
Autres ressources :


Créer un pad :


Les pads reposent sur un logiciel libre développé par Framasoft. On peut donc directement créer un pad sur leur site (framapad.org), mais il est conseillé si on en a les moyens de l'installer sur son propre serveur. A Tours, Cyrille C. en héberge, il est donc préférable d'utiliser ceux-là plutôt que ceux de framasoft afin de ne pas saturer leurs serveurs.

Pour créer un pad, c'est donc par ici: http://framapad.org/ !
ou ici : https://entraide.chatons.org/fr/
ou ici : https://pad.colibris-outilslibres.org/


Une fois sur la page de création des pads, vous pouvez soit cliquer sur "New Pad", qui générera un nom automatique, ou bien choisir vous même le nom de votre pad (c'est préférable pour s'y retrouver !).
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
  • Animation de réunions à distance
  • Communs et partage de connaissance
Auteur.trice(s) de la ressource Romain Lalande, augmentation par les participants à l'atelier de coconstruire en 2019
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Procatinator

Description de la ressource Un site qui a du chat : http://www.procatinator.com/ .

A chaque rafraîchissement, un nouveau gif et une nouvelle musique :)

Clairement un site indispensable en compléments de la méthode dite du pomodoro
Thématique de la ressource
  • Autre
Auteur.trice(s) de la ressource Un geek
Licence d'utilisation la ressource Licence non-libre
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Projet, concurrence, surenchère. Et pourtant?

Description de la ressource 1️⃣ Nous courrons derrière les projets, les appels à projets, les financements et passons un temps impressionnant à remplir les dossiers, les évaluations, les bilans, à justifier ce que nous avons fait, ce que nous faisons, ce que nous allons faire.

❓Et pourtant? Est-ce qu’il ne faudrait pas chérir l’existant et nous permettre de continuer ce que nous faisons? Sommes-nous là à répéter inlassablement les choses sans rien dire?

💡 Et si nous faisions des projets simples, cohérents, dans la continuité, la durée car pour accompagner le changement cela se fait dans le temps. Et si nous laissions de la place à l’imprévu, si nous expliquions l’importance de ces effets annexes, que l’impact d’un projet va bien au delà de ce qui était visé au départ. Que se passerait-il?

2️⃣ Nous nous mettons en concurrence, nous jouons des coudes pour exister, nous nous montrons souvent désuni•e•s, aucunement reliés les un•e•s aux autres.

❓Et pourtant? Est-ce que nous ne serions pas plus fort•e•s ensemble? Ne sommes-nous pas en mesure de nous allier?

💡Et si nous faisions archipels, à être au clair sur nos convergences, à identifier également nos divergences, à se reconnaitre comme unique dans un collectif, comme semblable dans une diversité. Et si nous agissions unis, en mode collaboratif pour capitaliser, mutualiser, créer des communs utiles à tou•te•s. Que se passerait-il?

3️⃣ Nous sommes dans la surenchère, toujours plus, à chaque instant, remplir chaque lieu d’activités, occuper les gens, faire du chiffre, ne pas avoir de creux.

❓Et pourtant? Est-ce vraiment ce que nous voulons ? Ne sommes-nous pas capable de proposer autre chose ?

💡Et si nous créions des espaces-temps vides, des espaces-temps à remplir, des espaces-temps sans autre intention que de pouvoir être saisis, utilisés par les autres. Et si nous laissions des espaces-temps vides, à la portée du groupe, comme des parenthèses à ouvrir en cas de besoin, comme des possibles à activer en cas de nécessité. Que se passerait-il?
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • Autre
Auteur.trice(s) de la ressource Clément Charleux
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Protéger ses créations par des licences libres

Description de la ressource Bien qu'il ne soit pas suffisant, le volet juridique est la pierre angulaire de la compostabilité : il permet de garantir les conditions de partage de vos richesses sur la durée. En effet, si l'on souhaite que chacun soit juridiquement en droit de réutiliser une ressource partagée, il est indispensable de la protéger. La protection n'est pas utilisée ici pour en limiter l'accès, mais plutôt pour en éviter tout accaparement privatif.

L'outil juridique le plus répandu pour protéger une ressource et en favoriser le partage sont les licences Creative Commons (CC). Il existe différentes licences Creative Commons, vous trouverez toutes les informations utiles sur le site dédié et dans les nombreux articles disponibles sur le web.

La licence CC BY SA est la seule adaptée à la compostabilité des ressources car elle accorde le droit à la diffusion et à la modification de la ressource par tous et pour tout usage (même commercial) en en préservant la durabilité. Deux conditions s'appliquent à ce droit et ce sont elles qui protègent réellement la ressource :
  • BY - l'obligation de citer le ou les auteurs de la ressource
  • SA - l'obligation de partager la ressource et ses modifications sous les mêmes conditions de licence (Share Alike)

La licence CC BY SA est donc bien adaptée à nos usages puisqu'elle permet la réutilisation par tous des richesses de chacun. Elle présente également l'énorme avantage d'être contaminante : une fois qu'une ressource est placée sous cette licence, ses utilisateurs se retrouvent dans l'obligation de partager à leur tour !

Pour aller plus loin : Lire « Les réseaux qui durent sont sous licence CC BY SA» de Gatien Bataille

image _Creative_Commons_Attribution_ShareAlike___.jpg (0.5MB)
Mr. Zabej - cc by sa
Thématique de la ressource
  • Compostabilité des projets
Auteur.trice(s) de la ressource Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Préparer la mort, et tuer dans la joie

Description de la ressource Si la durée d'un projet n'est pas de limite de durée ou de cycle bien défini (organisation d'un événement annuel par exemple), le groupe a souvent du mal à y mettre fin quand il n'a plus de raison d'être. Pour mieux accepter la mort d'un projet, certains moments comme les Assemblées Générales peuvent être utiles mais ne sont bien souvent que des temps de bilan et de programmation du prochain cycle. Ils ne prennent que rarement le temps de requestionner les finalités du projet et les engagements des membres au regard du contexte qui évolue.

Il peut dès lors être très utile de définir un cycle de vie adapté au projet, qui correspondra à une durée au-delà de laquelle le groupe ne peut pas fonctionner correctement sans se voir. A chaque cycle, on prend ainsi le temps de faire le point, d'intégrer les évolutions du contexte et de vérifier qu'il y a toujours une raison d'être et une appétence à la continuité du groupe. Questionner régulièrement la mort devient un rituel incontournable qui permet aussi de célébrer les réussites, au-delà de la simple assemblée réglementaire annuelle. Ce cycle constitue un marqueur : si le groupe ne parvient pas à se retrouver assez régulièrement c'est que le projet doit être arrêté ou mis en sommeil.

S'il est préférable d'avoir préparé la mort d'une structure dés le départ pour favoriser la réutilisation de toutes les richesses créées, il n'est jamais trop tard pour s'y mettre. Ainsi, même si l'on prend conscience du manque de capitalisation des ressources au moment de la fin du projet, il est toujours temps de fournir un effort et de profiter d'un dernier souffle d'énergie pour rendre, au bout du compte, l'aventure la plus profitable possible ! Préparer la mort sous-entend avoir défini les éléments qui, s'ils sont remplis, feront que l'on considère le projet achevé.

Mener une ultime opération de capitalisation des ressources permettra de réaliser le chemin parcouru, de s'assurer de la réutilisation des richesses produites, d'offrir à chacun de partir avec une ressource de départ qu'il pourra réimplanter dans d'autres projets... et de célébrer toutes les victoires passées, souvent occultées par l'omniprésence du sujet de la mort. Composter ses ressources en organisant un dernier sprint de documentation avec les contributeurs actuels et passés permettra très certainement au projet de mourir dans la joie !
Thématique de la ressource
  • Compostabilité des projets
Auteur.trice(s) de la ressource Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Quelle périodicité de réunion et de mise en commun

Description de la ressource
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
  • Animation de réunions à distance
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
  • Organisation et gestion du temps
Auteur.trice(s) de la ressource Audrey Auriault et Laurent Marseault
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Qui suis-je, archipel?

Description de la ressource 🔹🔶Qui suis-je, archipel?🔶🔹
Tu es femme ou homme de l’archipel.
A la fois un•e parmi tant d’autres.
Et précieusement unique, riche d’histoires, de mélanges, de terre d’ancêtres, d’étoiles navigatrices.
A la fois un•e entre tou•te•s.
Et simplement multitude, roche du volcan créateur, sol des cultures nourricières, eau tumultueuse, étincelle de vie.

Tu es femme et homme de l’archipel.
A la fois semblable et différent•e.
Et pleinement sujet, porteur•euse de la mémoire collective, graine de la communauté future, battement de coeur du présent.
A la fois toutes les couleurs.
Et forcément, de l’ombre à la lumière, des nuances, de la subtilité, de l’invisible, du mystère.

🔹🔶Qui suis-je, archipel?🔶🔹
Tu es île.
A la fois terre, air, eau.
Et intensément rivages, montagnes, récifs, forêts, faune, mangroves, flore, coraux, sources, grains de sable, rhizomes, pluies.
A la fois sauvage, intense, calme, imperturbable.
Et fièrement espace-temps de danses, de chants, de rires, de poésies, de cultures, de langues.

Tu es île.
A la fois lieu d’accueil, de départ et d’arrivée, de larmes et d’embrassades.
Et complètement interstices, pont suspendu entre deux, entre plus que deux, mains tendues vers l’autre, vers plus que « je », vers l’inconnue.
A la fois reliée par nécessité, par envie, alliée par stratégie, par besoin.
Et furieusement tournée vers l’ailleurs, éviter de tourner en rond, remplie de ce qui est ici et là-bas, ne pas sombrer seule.

🔹🔶Qui suis-je, archipel?🔶🔹
Tu es archipel.
A la fois ce tout-monde miniature, cette cellule gigantesque, cet ensemble en mouvement.
Et curieusement bien plus loin que ce qui se voit, au delà, un flux et reflux incessant, une continuité discontinue.
A la fois cet enchevêtrement de liens, ce réseau d’invisibles, cette galaxie de galaxies.
Et doucement tourbillon, geyser, immobile tremblement, cyclone, chaos régénérateur.

Tu es archipel.
A la fois isolé parmi les archipels et connecté par les archipels.
Et absolument interdépendance, interstice, intermédiaire, interaction.
A la fois avoir et être, destination et chemin.
Et intrinsèquement femme et homme de l’archipel, île de l’archipel, liens et liant, alpha et omega.
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • Autre
Auteur.trice(s) de la ressource Clément Charleux
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Ritualiser pour se sentir en vie

Description de la ressource

Des rituels, pour donner le tempo

Différents moments de la vie du groupe peuvent mériter d'être ritualisés quand ils sont trop important pour que l'on se permette de les oublier.

Se réunir régulièrement

Pour être vivant, le groupe doit nécessairement se réunir régulièrement que ce soit en présence ou à distance. Cette régularité prouve au groupe qu'il est en vie. Cette régularité dépend des groupes, ce peut être une fois par an pour les adhérents à une association (assemblée générale), une fois par mois pour un conseil d'administration,...
Acter une régularité de rencontre permet surtout de déceler des dysfonctionnement : si quelqu'un ne vient plus, si les rencontres s'espacent et finissent par ne plus se faire au rythme minimum définit par le groupe, c'est un signal qui dit nous alerter quand à la vitalité du projet.

L'ouverture

Elle consiste à permettre aux participants de partager leur "humeur du moment", dire dans quel état ils abordent la réunion.

Objectif : Laisser ses petits tracas au vestiaire, le cas échéant, partager un gros souci avec le groupe. Dans les 2 cas, l'ouverture s'attache à ce que les émotions liées à une préoccupation personnelle ne viennent pas perturber le fonctionnement du groupe et à ce que chacun puisse être disponible, "au centre".

Éventuellement commencer par soi (donner l'exemple) pour donner le ton “authentique”.

Outils :
  • la Météo sous forme de métaphore sur le brouillard, le soleil, nuageux, etc.
  • avec un support (photos, images, smileys...) : je choisis une photo qui me parle et je m'exprime sur
cette base

La Clôture

Elle est à intégrer également le plus possible dans les réunions ou événements.

Objectifs : exprimer les bons moments qui donnent de l'énergie “au centre”, exprimer les tensions et difficultés, ce qui donne une chance de les traiter collectivement dès qu'elles se présentent, même en dehors de la réunion, sans laisser les ressentiments et les commérages pourrir et consumer l'énergie du groupe.

Outils :
  • "je prends / je laisse" (pour un groupe jusqu'à 15 personnes max sinon trop long)
  • "pépitérato", pour un plus grand groupe : l'animateur prend 3 personnes qui souhaitent partager
une pépite (ce que j'ai apprécié, découvert...) et 3 autres qui souhaitent partager un râteau (ce que
je n'ai pas apprécié)
  • "lancer de mots" : en 3mn, en mode "pop corn" (pas en tour de cercle) les personnes disent des mots qui leur viennent à l'esprit sur leurs ressentis.

Les règles de base pour les clôtures :
  • j'évoque mon ressenti (je ne refais pas la synthèse)
  • je n'ai pas le droit de réagir sur le ressenti de quelqu'un d'autre
  • je ne prends la parole qu'une seule fois
  • ce qui doit être dit est dit ici
  • j'utilise le "je" et j'évite le jugement de l'autre (le "Tu" tue)
  • s'assurer que tout le monde a eu l'occasion de s'exprimer (il n'y a pas d'obligation à s'exprimer).

Constat : il est parfois difficile de dire un ressenti négatif sans juger et sans blesser... Prendre le temps d'instaurer les rituels d'ouverture et de clôture à chaque fois pour que les personnes s'ouvrent petit à petit et deviennent de plus en plus authentiques dans leurs prises de parole.


Les célébrations

Enfin, il est bon de célébrer les avancées du projet et/ou du collectif (en les répertoriant sur un panneau par exemple). La célébration de ce qui a été accompli pendant la réunion permet de poser un regard dans le rétroviseur et de réaliser le chemin accompli.
Les temps de rencontre et les moments de notre emploi du temps dédiés au projets deviennent sinon dédiés à des choses à faire, à des problèmes à résoudre, et on peut alors ne plus voir que les choses avancent et ne pas suffisamment prendre conscience du plaisir pris à s'impliquer dans le groupe.

Les temps de régulation

Ritualiser un temps de régulation dans chaque ordre du jour permet de s'assurer que les problèmes ou conflits vécus par les uns et les autres ont un espace pour s'exprimer. Cet espace est indispensable car comme il s'agit d'un moment généralement désagréable, les concernés ont souvent tendance à ne pas le demander. Or, une problématique non traitée peut rapidement enfler et finir par mettre en péril le groupe ou l'implication de certains de ses membres.
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
Auteur.trice(s) de la ressource Sarah Gaucher, Alice Oschner, Romain Lalande, Cré-sol
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Rythmer ses réunions

Description de la ressource Mettre du rythme dans la réunion et alterner les approches : moments de réflexion, moments de production, moment de décision, temps d'interconnaissance, temps de jeux de coopération (pour souder le groupe), temps de créativité, temps de fabrication...
Vous pouvez aussi apporter de la diversité dans le groupe en accueillant des nouveaux, du sang neuf...
Penser à faire systématiquement des bilans, même provisoires, des synthèses et à alterner les moments tous ensemble et les temps de travail en petits groupes qui facilite l'expression des plus introvertis.
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
Auteur.trice(s) de la ressource Sarah Gaucher, Alice Oschner, Cré-sol
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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  • Oui

Réaliser de bonnes rétrospectives

Description de la ressource

Que faire si une tension éclate lors d'une rétrospective

Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
  • Animation de réunions à distance
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
  • Gouvernance et gestion de conflits
  • Organisation et gestion du temps
Auteur.trice(s) de la ressource Audrey Auriault et Laurent Marseault
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Réunion à distance : après la réunion

Description de la ressource Cette fiche traite des spécificités de la réunion à distance.
Mais des essentiels de l'animation de réunion se trouvent dans les fiches sur l'animation en présence.

Renvoyer un mail

Pour reboucler avec le lancement, rappeler la prochaine date, dire que c'était sympa, extraire de la prise de note les quelques éléments clés, remettre le lien vers le document CR / le mettre en PJ, mettre en évidence les prises de décisions. Cela réintègre aussi les absent·e·s et permet d'avoir des traces sur la durée.

Remettre en forme les notes

Pour en sortir un CR à partir des notes brutes. Penser à l'exporter et/ou le stocker dans un endroit rendu accessible à tous.

Se rencontrer en physique

Des fois on échange en visio mais on ne se voit jamais. Se rencontrer, ça change tout, ça créé une étrange convivialité "on se connaît mais on ne se connaissait pas".

Se programmer une pause

Prendre au moins 30mn de pause après l'animation afin d'être en état de se remettre à travailler sur autre chose.

Evaluer et tirer les leçons

Si le tour de clôture ou les échanges en OFF après la réunion amènent des éléments d'améliorations pour les prochaines visio, prenez-les comme des cadeaux ! L'animateur·rice peut proposer un debrief collectif ou individuel de la visio sur le fond ET la forme.
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions à distance
Auteur.trice(s) de la ressource Cécile Favé, Marika Bernier, Louise Didier, Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Réunion à distance : avant la réunion, la préparation

Description de la ressource Cette fiche traite des spécificités de la réunion à distance. Mais des essentiels de l'animation de réunion se trouvent dans les fiches sur l'animation en présence.

Choisir la réunion en visio ... ou pas !

La visio : pas adaptée à tous les contextes

  • La fréquence des réunions
Préférer le téléphone pour des groupes qui ne vont se réunir qu'une fois pour ne pas faire découvrir voire installer un nouvel outil à usage unique. La visio est particulièrement intéressante pour les groupes qui se réunissent régulièrement sans pouvoir rejoindre le même lieu physique.
  • Les sujets traités
Une réunion à distance est particulièrement adaptée pour des temps d'information descendante. Les sujets sensibles et les débats seront réservés aux temps en présence.
  • Le temps disponible
La réunion à distance fait gagner du temps aux participants qui s'épargne le déplacement. Mais n'oublions pas pour autant le temps de préparation de l'organisateur / animateur qui peut être rallongé par ces conditions particulières.
  • L'aisance informatique des participants
On peut imaginer plusieurs degrés de participation :
  • voir et écouter de manière passive
  • être plus actif nécessite souvent de savoir jongler entre plusieurs outils : avoir image, le son, lire et écrire dans le pad, jouer avec le clavardage, consulter un document ...
Vous adapterez donc le nombre et la complexité des outils à la capacité du groupe à les intégrer : n'en faites pas trop !

Se préparer en tant qu'animateur

Monter une petite équipe d'animation

Animer une réunion à distance seul est compliqué,il y a trop de choses auxquelles penser (distribution de la parole, prise de note, contenu,...). C'est physiquement possible, mais déconseillé si on veut prendre soin de soi. N'hésitez-pas à définir des rôles au sein de l'équipe à l'avance lorsque c'est possible (gestion du temps, distribution de la parole, questions techniques, ...).

Se préparer à avoir la pêche

A distance l'animation demande encore plus d'attention et d'énergie. Il vaut mieux s'être vraiment mis en condition (sieste, repas léger, journée pas trop chargée,...). Un calcul (à retrouver) disait qu'une heure de visio dépensait autant d'énergie que....

Avant d'animer à distance... commencer en présence !

Animer une réunion ça s'apprend et il est plus pertinent de démarrer son rôle d'animateur en présence. Les étapes et points d'attention clés de l'animation de réunion sont similaires en présence et à distance. Les particularités de la distance viennent simplement complexifier l'animation.

Informer

Bien préparer l’ordre du jour

L'ordre du jour à distance est encore plus indispensable qu'en présence pour que les participants sachent pourquoi il viennent. Attribuer des types de temps à chaque point (prise de décision, échange, information descendante). Tout cela devrait permettre à chacun de savoir quand s'exprimer et quand être à l'écoute.

Effectuer un envoi en amont

Envoyer un mail à l'avance, le lien vers la visio du jour J en invitant les gens à se connecter plutôt avant, précisez une solution de replis en cas de technique défaillante. Propos un petit moment collectif d'apéro pré-réunion, introduire des éléments qui permettent de prendre soin du moment (régler la luminosité, ...). Systématiquement remettre les instructions pour ceux qui n'auraient jamais utilisé / vécu ce type de moment ("cliquez sur le lien", ...). Ce doit être des informations très courtes, mais ça doit être présent tout le temps pour être simple à trouver. . . La technique n'est pas agréable pour tout le monde, alors pensez à mettre une bonne dose d'enthousiasme dans votre message !

La logistique

Valider la technique en amont, rassurer sur la technique

Afin d'éviter les déboire, mieux vaut prévoir un temps où chacun puisse tester son matériel, se familiariser avec l'interface. Ce temps peut être organiser 20minutes avant la réunion, il est particulièrement utile pour les nouveaux participants, mais peut aussi servir au groupe de se dire bonjour et d'échanger quelques blagues ou nouvelles avant de passer au sujet du jour ! Pour les novices, afin de dédramatiser la complexité de l'outil, une première réunion sans ordre du jour formel peut permettre de se mettre le pied à l'étrier, par exemple sous forme d'un apéritif distant, chacun devant son écran :p

Lancer en amont un document de co-écriture en ligne

Vous pouvez créer un document partager (framapad par exemple et mettre le lien vers ce document dans le mail, en pensant ajouter en haut du pad les éléments de connexion. Attention c 'est plus facile si les participants ont déjà utilisé ce type de document à distance sinon ça ajoute une difficulté (avoir deux fenêtre,...). Il y a vraiment un temps à part entière pour adopter cet outil. Malgré ces difficultés potentielles, l'usage d'un document commun où écrire n live est un indispensable car il permet à tous de focaliser son attention sur un espace commun, et de pouvoir réagir en direct à la prise de note / d'y intervenir l'écrit lorsqu'une intervention orale n'est pas indispensable.

Savoir à l'avance qui participera

Quand on peut savoir qui va être là, ça permet de penser l'animation plus en détail. En fonction du nombre de personnes, de leur niveau d'interconnaissance, du sujet, de l'heure, on pourra plus facilement adapter l'animation (laisser la parole plus ou moins, prendre plus ou moins de temps sur le tour de table,...).

Préparer un plan B

la technique étant ce qu'elle est, si au bout de 15mn (grand maximum) la solution A ne fonctionne pas, passez au plan B (conférence téléphonique par exemple) !

S'assurer des conditions matérielles

Quelques conditions sont à réunir pour réussir sa réunion à distance :
  • Que chacun ait un micro, un casque et puisse se trouver dans un environnement calme le temps de la réunion
  • Que chacun sache couper son micro et le réactiver (astuce qui peut être partagé en début de réunion)
  • Ne pas présumer des capacités techniques des participants (vérifier avec délicatesse auprès des participants que l'on connait le moins leur aisance / craintes sur les outils et le cas échéant les accompagner pour une meilleure prise en main)

Action {{section ...}} : l'action {{section ...}} doit être fermée par une action {{end elem="section"}}.
Pour aller plus loin sur l'organisation en amont d'une réunion (présence ou distance), on pourra utilement lire la fiche "Avant de choisir son format d'animation de réunion, pensez à...."
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions à distance
Auteur.trice(s) de la ressource Cécile Favé, Marika Bernier, Louise Didier, Romain Lalande
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Réunion à distance : pendant la réunion, l'animation

Description de la ressource Cette fiche traite des spécificités de la réunion à distance. Les essentiels de l'animation de réunion, d'une manière générale, se trouvent dans les fiches sur l'animation en présence.
Dixit
Les cartes du jeu dixit

Être conscient de la technique.

Afin que l'aspect technique de la visio ne constitue pas un frein, il est important d'en connaître les écueils. Voici quelques points de vigilance.
  • Il est important que l'on vous voit bien. Vérifiez que votre visage soit bien cadré et bien éclairé.
  • De la même manière, si vous faîtes des gestes pour vous faire comprendre, veuillez à le faire dans le champ de votre caméra.
  • Afin de limiter les bruits, la plupart des outils de téléconférence (audio ou visio) ne transmettent les sons qu'à partir d'un certain seuil (d'intensité et de durée). Si cela protège des raclements de gorge, le groupe ne percevra pas non plus les grognements ou onomatopées des uns et des autres. En présence, ils constituent une forme de langage auquel nous sommes habitués (au point qu'ils peuvent parfois régir le prise de parole). Que chacun en soit conscient permet de choisir ensemble si on met des alternatives en place et lesquelles (=> cf. plus loin distribution de la parole).
  • Les autres vous voient par l'intermédiaire de la caméra. Si vous avez plusieurs écrans, essayez d'afficher la visio dans le même axe (donc, sur le même écran) que celui de la caméra.

Rassurer

Lorsqu'on anime en présence, on explique les modalités pratiques (horaires, commodités, restauration, etc.). À distance, si les participants n'en ont pas l'habitude, c'est encore plus important. Assurez vous que chacun soit suffisamment à l'aise.
  • Rappelez les horaires.
  • Rappelez, le cas échéant, où sont prises les notes.
  • Abordez, le cas échéant, la question du droit à l'image (cf. plus loin droit à l'image).
  • N'hésitez pas à rappeler le fonctionnement de certaines fonctions techniques (comment revenir à la visio si on l'a perdue de vue, comment activer son micro, etc.).
  • Si vous sentez qu'une personne n'est pas à son aise avec la technique, prenez le temps de voir le problème avec elle.
En bref, essayez de faire le tour de ce qui pourrait amener un participant à « paniquer ».

Penser à la convivialité et recréer du lien.

Il est difficile de se lancer, prendre sa place et parler en visio quand on ne l'a jamais fait avant. N'oublions pas que même derrière un écran nous restons des humains. Quelques exemples à mettre en œuvre :
  • Faire un petit tour « météo » — Chacun dit comment il se sent, et perçoit dans quel état d'esprit est tout le monde, ce qui permet de se connecter les uns aux autres.
  • Commencer par un tour de table — Cela permet de se connaître et de vérifier la technique. Chacun se présente et on présente les différents rôles. Ce ne doit pas être des rôles de l'ombre. Ce peut aussi être le moment de définir les rôles si jamais ça n'a pas été fait en amont.
  • PhotolangageVia des cartes du jeu Dixit scannées, demander à chacun de choisir une image qui corresponde à son état d'esprit du moment. Puis proposer à chacun de partager son choix et de l'expliquer au groupe s'il le souhaite. Cela permet d'ancrer le moment, de prendre le temps de se poser ensemble.
  • Des apéros à distance — Quand c'est la bonne heure (mais y en a t-il de mauvaises ?) et que le sujet s'y prête, ça permet d'avoir une atmosphère différente !

Poser des règles d'échange.

Parfois appelées « Accords de groupes », ces règles visent à vérifier que les conditions d'échanges remplissent les besoins de chacun. Il ne faut pas hésiter à coconstruire ce cadre au début si le temps le permet à travers une question du type « de quoi avez-vous besoin pour que cette réunion se passe bien ? ». S'il s'agit du même groupe plusieurs fois on peut alors les reprendre à chaque réunion et le revalider. Prendre ce temps permet plus de fluidité. Les règles peuvent être par exemple :
  • que ça finisse à l'heure,
  • qu'il y ait de la bienveillance,
  • couper tous les micros,
  • préciser les modalités de distribution de la parole,
  • ne pas écrire en majuscules sur le pad,
  • spécifier les modalités de demande de parole (écrire dans le chat du pad ou de la visio),
  • rendre « facultatif » le coté visio,
  • inciter ne pas s'éparpiller (rappelle du « on est a distance mais on doit être ensemble »),
  • demander à tout le monde d'avoir les yeux sur le pad pour être « vraiment » ensemble et voir les demande de prise de parole (s'imposer alors de raccourcir son temps d'expression),
  • ...

Importance de la voix.

Les silences peuvent être difficiles, l'animat·eur·rice doit être vraiment présent, impulser la dynamique et annoncer les silences s'ils sont utiles. Veiller à être très réactif tout en n'ayant pas peur du silence qui s'installe. Proposer des moments de silence au besoin (moments de tension, besoin d'intégrer des notions, de réfléchir chacun de son coté...). Demander des feedback de temps en temps (« ça va ? »). On a plus besoin qu'en physique de sentir les autres participants car il y a peu de non verbal.
Et surtout prenez soin de votre voix. On peut avoir tendance à forcer sa voix au téléphone ou en visio. Essayez d'être conscient des efforts et des tensions que vous vous imposez.

Créer une dynamique de distribution de la parole.

Lorsqu'on est en immersion physique dans un groupe, on perçoit toutes sortes de messages, y compris non verbaux, qui, si on y prête attention, peuvent nous permettre de distribuer la parole. Proposez ou construisez ensemble des modalités de prise de parole adaptées au moment.
De plus, à distance, l'effet de longs monologues est encore pire. Bien rappeler le déroulé.
Quelques astuces :
  • Prise de parole ping-pong — Chaque fois que quelqu'un parle il doit passer la parole à quelqu'un.
  • Prise de parole via le chat — Chacun annonce sa volonté de prise de parole (ou une réaction courte) dans le chat et attend qu'on la lui donne > Astuce : mettre simplement une étoile pour demander la parole est intéressant par rapport au fait d'écrire « je prends » ou « je laisse ».
  • Prise de parole régie par une personne — Un participant s'assure que toutes les personnes ayant demandé la parole puissent s'exprimer. > Astuce : en visio, si l'outil le permet, l'affichage en galerie de toutes les images des participants simultanément, permet également de détecter une partie des réactions non verbales et, si besoin, de donner la parole de manière pertinente à une personne qui ne la demande pas explicitement.

Choisir des modes d'animation adaptés.

Certaines méthodes d'animation sont bien adaptées à la distance. Prévenir néanmoins qu'on va être très cadrant et encore plus à cheval sur les règles. S'il s'agit d'une formation pratique, procédez de manière plus lente qu'en présence et n'hésitez pas à faire vraiment pratiquer au pas à pas.

Ne pas commencer sur un sujet brûlant.

Tester au fur et à mesure qu'on se le sent à distance et qu'on en prend l'habitude. Il faut parfois bien se connaître pour que ça marche et les méthodes créatives peuvent se trouver castrées par la visio (difficulté à rebondir vite car on n'ose pas se couper...)

Prendre soin du moment.

Ce n'est pas parce que c'est à distance que c'est la mort. On peut rigoler, s'autoriser une pause... Attention à s'autoriser (peut-être plus) ce qu'on ferait en présence : penser à se répartir des rôles, bien s'installer, être au calme...

Annoncer la distribution des rôles.

  • Animation
  • Gestion du temps
  • Distribution de la parole
  • ...

Une personne dédiée lorsque l'on hybride présence et visio.

Une personne dédiée qui prend soin des gens à distance, sinon on a tendance à oublier les distants lors des tours de cercle. Avoir un équipement particulier.

Une durée limité et un rythme humain.

La visio, demande une attention plus importante (ou en tout cas qui s'exprime d'une manière inhabituelle), et, même si on n'y prend pas garde, on se fatigue plus. Quelques règles d'hygiène.
  • Jamais de visio de plus d'une heure trente.
  • Ne pas dépasser 45 min consécutives.
  • Au moins 5 à 10 min de pause. La pause est un moment durant lequel on peut (doit ?) s'extraire de son écran. Aller voir du côté des pomodoros pour voir pourquoi on est plus efficace en faisant ça.
  • Faire des mini sprints permet d'être dans une dynamique qui donne envie d'en refaire.

Associer des outils de prise de décision numériques synchrones.

Permet de voter en direct, mais nécessite de se créer un compte. Propose de nombreux type de votes. Raccourcit la durée de prise de décision. Cela dépend des instances et des niveaux d'implication, plus le niveau d'implication du collectif/groupe concerné et important, plus on pourra intégrer d'outils et moins il y aura de rejet. Être attentif à l'intégration des nouveaux lorsque l'infrastructure d'outils est complexe

Se quitter proprement.

Avoir un temps pour se dire au revoir, caler la prochaine étape, la prochaine date.

Droit à l'image : vigilance.

La visioconférence a l'avantage de permettre l'enregistrement de la réunion, pensez dans ce cas à bien recueillir l'accord des participants durant la réunion, certain·e·s pouvant ne pas souhaiter être enregistrer. Vous pouvez proposer dans ce cas à ce que seul l'audio ne soit diffusé par la suite.
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions à distance
Auteur.trice(s) de la ressource Cécile Favé, Marika Bernier, Louise Didier, Romain Lalande, Sylvain Boyer
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Réussir ses réunions en présence et à distance avec les Metacartes

Description de la ressource

  • Est ce que vous avez déjà participé à une réunion où vous vous demandiez ce que vous faisiez la ?
  • Une réunion qui ne finissait jamais ?
  • Où ce sont toujours les mêmes qui parlent ?
  • Où l’animateur fait : l'ordre du jour, les questions et les réponses ?
  • Des réunions où vous sortez avec la boule au ventre ?
Il se peut que vous souffriez de réunionite aiguë. Ça fait mal, mais ne vous inquiétez pas : il y a des remèdes! Voici quelques idées pour vous inspirer.

Que la rencontre ait lieu en présence ou à distance, il est intéressant de la penser en séquences. Il y a la réunion elle même bien sûr, mais aussi un avant et un après à ne pas négliger.

1. Avant la rencontre

il est important de se demander à quoi sert cette réunion : quel est le contexte et quels sont les objectifs ? Est ce que l'on veut transmettre de l'information ? Produire des idées ? Prendre des décisions ? Qui doit être présent ? De combien de temps a-t-on besoin ? En fonction de cela qu’on pourra réfléchir à l'animation à mettre en place.

Ensuite il faut choisir un créneau. Pour vous faciliter la tache, Framadate, un outil de prise de rendez vous qui permet aux participants de voter sur plusieurs propositions et de faire ressortir le créneau préférentiel (sans encombrer votre boite mail!)

Maintenant, l'animation est pensée et le moment choisi. Il est temps d'organiser l'espace de rencontre. Si la rencontre se fait en ligne vous pouvez utiliser un outil de visio comme Jitsi. N'oubliez pas de tester avant et, éventuellement, prévoyez un plan B : un autre outil de visio ou de conférence téléphonique.

Pour une rencontre en présence ou à distance, un outil de prise de note collaborative comme le pad sera très utile. Il permettra à toutes les personnes de lire et d’écrire sur le meme document en même temps. Un document partagé est utile pour prendre des notes pendant, mais aussi rappeler les sujets à l'ordre du jour ou même en préparation permettre d'inviter les participants construire l’ordre du jour.

(Quand tout est prêt, envoyez une invitation aux participants avec les infos de connexion pour la visio le plan B et le lien vers le pad.)

2. Ca y est, le moment de la réunion est venu.

Cette rencontre peut etre organisée comme une séquence avec : une ouverture, la réunion elle même et un temps de clôture.

Le temps d’ouverture permet de faire un tour de présentation ou un brise glace ou encore de rappeler des points clés du déroulé : Quels sont nos objectifs ? Quelles sont les règles de fonctionnement (distribution de la parole, etc...) ? Pour aider l’animateur.irce est ce que l'on veut donner des rôles ? Comme une animateurices, scribe, gardien.ne du temps ? Combien de temps on se donne pour traiter chaque cun des points à traiter ?

Simple échange ou animation plus structurée, la réunion devrait a minima faciliter la distribution de la parole et l’écoute. Bâton de parole, parole au centre ou méthodes plus formalisées comme l’accélérateur de projet, il existe des dizaines de méthodes utilisables. En complément, la prise de note sur le pad par un ou plusieurs scribes permettra de garder des traces.

Enfin pour bien finir sa réunion, il est important de prendre un temps de clôture, même court. Comment avons nous vécu cette rencontre ? Qu'est ce qui s'est bien passé ou serait à améliorer ?
Quelles décisions avons nous prises ? Quels sont les Prochains Plus Petits Pas Possibles ? Qui fera quoi ? Quand sera notre prochain rendez-vous ? En présence ou à distance ? Qui animera la prochaine séquence ?

3. La réunion finie, ce n’est pas terminé.

Pour prolonger la dynamique et inclure les gens qui n'étaient pas là il peut être intéressant de prévoir un rôle supplémentaire pour jardiner le du pad, mettre en forme le compte rendu et le communiquer aux absents.

Pour résumer 3 points clés :

  • Être clair sur vos objectifs
  • Penser les différentes phases en fonction de vos objectifs
  • Choisir et utiliser des outils et méthodes adaptées selon les phases. Il existe de nombreuses méthodes (aperçu des métacartes boite + eventail de cartes), mais elles n’auront de sens que si elles répondent à des objectifs. Vous trouverez des sites ressources en ligne notam. Metacartes.cc

quels sont nos objectifs ?
quelles sont les différentes phases de notre rencontre ?
quels outils ou méthodes voulons nous utiliser pour ces différentes phases ?

Liens ressources

Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
  • Animation de réunions à distance
Auteur.trice(s) de la ressource Lilian Ricaud, Mélanie Lacayrouse
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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S'assurer de la pérennité du partage

Description de la ressource Si une ressource est pensée pour être réutilisée, elle ne le sera effectivement que si l'espace qui l'héberge nous survit. Le numérique nous permet alors de partager largement, simplement et de manière perenne pourvu que l'on s'en donne la peine.

Utiliser des espaces pré-existants, régis par des règles de fonctionnement démocratiques constitue une option qui laisse espérer une pérennité de l'espace de partage la plus longue possible. Alors si vous devez partager :
  • Un savoir encyclopédique : préférez Wikipédia.
  • Une photo : choisissez Wikimedia Commons.
  • Une information cartographique : contribuez à Open Street Map.

Intégrer les règles de contribution d'un espace collectif demande souvent un petit effort supplémentaire, mais sans cela le partage pourrait ne servir à rien. En plus de la durée de vie de la ressource, c'est la capacité pour d'autres à la trouver que cela privilégie. L'espace de mise à disposition à choisir dépend donc surtout de la nature de la ressources mise en partage.

image dodocatelierchercheurcollectifbam2.jpg (0.1MB)
Do-doc station de documentation physique ludique de l?atelier des chercheurs - cc by nc sa collectif BAM
image movilab.png (0.1MB)
Movilab - plate-forme de documentation des tiers-lieux

L'exemple des ateliers de fabrication numériques (FabLabs)

Les FabLabs ont pour habitude de partager leurs connaissances (tutoriels permettant de reproduire un objet, fichier 3D permettant de l'imprimer,etc.). Dans la plupart des Fab Labs les membres vont documenter leurs projets sur différents espaces pour permettre à d'autres de les reproduire :
  • sur des espaces de documentation physique pour laisser une trace immédiate de sa réalisation, visant plus à faciliter l'appropriation du lieu que le réel partage de ressource (affichage de photos de projets au mur par exemple) ;
  • sur un espace de documentation propre aux membres du lieu pour y documenter les éléments spécifiques à l'atelier ou à l'usage particulier des ses machines (réglages spécifiques, règles d'utilisation...) ou bien des idées de projets non encore développés ;
  • sur des espaces de documentation thématiques gérés collectivement par plusieurs acteurs, lui assurant une plus grande pérennité comme Movilab par exemple, pour y partager des connaissances plus génériques (modèles de documents propres aux fablabs, récits d'expérience, partage des modèles économique des uns et des autres,...).
  • sur des plate-formes internationales concernant le partage de fichiers nécessitant peu de texte (Thingiverse pour les modèles 3D par exemple)
* - Le #CodeSocial - toute comprendre !
Thématique de la ressource
  • Compostabilité des projets
Auteur.trice(s) de la ressource Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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S'entourer de bon "suiveurs"

Description de la ressource "Il est commun de dire que c'est de la qualité de l'animation que dépend la vie d'une communauté. C'est bien entendu en partie vraie. Mais dans cette courte vidéo récréative, il est expliqué avec talent que le leadership est indispensable pour initier la chose, mais que sans suiveurs eux-aussi impliqués dans l'action, il n'en serait rien."

Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource Outils-réseaux
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Sanctuariser l'interdépendance par l'interopérabilité

Description de la ressource Afin de favoriser la réutilisation efficiente de nos ressources, nous devons nous évertuer à les rendre inter-opérables. Vaste sujet dans une société du numérique, l'interopérabilité tient en fait de la décontextualisation maximale de la ressource : il s'agit de respecter des standard communément admis. Cette standardisation permettra à d'autres, dans d'autres contextes, de pouvoir faire usage de nos ressources le plus simplement possible... tout comme nous aurons accès à celles des autres si nous intégrons ces standards à nos habitudes.

On peut ainsi relever trois natures d'interopérabilité :
  • Sémantiques : s'accorder sur un vocabulaire commun (thésaurus, mots-clés,...)
  • Numérique : s'accorder sur un format commun (xml, json,...)
  • Juridiques : s'accorder sur un droit de réutilisation commun (licences CC, GNU/GPL,..)
image 37966190781_a8e1e41f45_o.jpg (2.6MB)
L'interopérabilité - cc by Leandro Cluffo

Rendre interopérables les richesses mises à disposition sur le web est un enjeu aussi primordial que laborieux. Il faut se mettre d'accord au-delà des frontières linguistiques et culturelles puisque les standards doivent s'appliquer à des communautés éparses. Les enjeux sont aussi d'ordre politique, puisque les choix opérés sur chacune des trois natures d'interopérabilité auront des conséquences directes sur les usages. C'est notamment pour cette raison que l'intégration des DRM aux standards du web a fait tant de débat : cela remettait en cause le fondement politique historique d'un internet du partage sans condition.

Pour comprendre les fondements du web : « Aux sources de l'utopie numérique - De la contre-culture à la cyberculture, Stewart Brand, un homme d'influence » Fred Turner, 2012

Prendre le temps de construire l'interopérabilité, c'est assumer que nous sommes tous interdépendants, que rien de censé ne peut naître d'un seul individu. Si l'humain croit pouvoir agir seul, c'est qu'il se connaît mal lui-même : pour que son corps fonctionne il héberge un nombre de bactéries supérieur à celui de ses propres cellules et constitue ainsi un écosystème interdépendant. Une fois brisé le mythe de la solution providentielle, nous n'avons d'autres choix que de fonctionner sur des logiques d'archipels : chaque communauté a un sens, mais ne peut survivre sans être reliée aux autres, ce qui suppose nécessairement un langage commun.

L'interopérabilité dépasse donc le numérique. Le mouvement « Osons les jours heureux » fait par exemple vivre cette pratique à travers son groupe de travail « voilier atelier », qui a pour seule mission de voguer d'un archipel de projet à l'autre pour leur permettre de dialoguer plus facilement.

En permettant à des projets différents de suivre des voies variées tout en continuant à communiquer autour de ce qui leur est commun, l'interopérabilité crée des organisations plus décentralisées. En décentralisant les organisations tout en renforçant le lien qui les relie, l'interopérabilité génère des « effets de lisière » : ce sont ces rencontres entre les mondes différents qui rendent possible l'expérimentation et favorise l'invention de réponses nouvelles à des problématiques communes.

image same.png (0.3MB)

De l'importance de construire un langage commun

Si elle n'est jamais pleinement fonctionnelle puisque très mouvante, l'interopérabilité est très certainement l'avenir de la structuration du web, charge à chacun de s'en approprier la responsabilité et de la faire émerger. Ainsi, un agenda événementiel publiant ses événements en OpenData en respectant et en prenant le temps de faire évoluer les standards événementiels du web comme OpenAgenda (quand bien même le code source de son service reste fermé) restera toujours plus compostable qu'une plateforme totalement OpenSource qui partagerait ses données événementielles dans un format qui lui est propre comme l'agenda du libre.
Thématique de la ressource
  • Compostabilité des projets
Auteur.trice(s) de la ressource Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Savoir pourquoi coopérer

Description de la ressource

Coopérateur humanum est

La coopération est une singularité de l'espèce humaine, notre moteur principal, outil de survie. Trois siècles de concurrence ne doivent pas faire oublier que nous sommes issus de plusieurs millénaires de coopération et de collaboration.

Trois chantiers

Notre époque devra relever trois défis en matière de coopération :
  • Apprendre à coopérer entre êtres humains : pays du sud / pays du nord, riches / pauvres, entre religions, hommes / femmes...
  • Faire en sorte que l'humanité coopère avec son environnement : moins de pollution, de nuisances, ...
  • Permettre à chaque individu de mieux coopérer avec lui-même : réconcilier humanité et animalité, côté féminin et masculin...

trucetastuce
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource Outils-réseaux
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Sortir des listes de culpabilité

Description de la ressource

Gérer la sur-information, éviter l'infobésité, en synthèses


Action {{accordion ...}} : l'action {{accordion ...}} doit être fermée par une action {{end elem="accordion"}}.

Sous forme de vidéo

Cette vidéo est composé de 30 minutes d'intervention puis 20 minutes d'échanges libres.


Sous forme de facilitation graphique

Sandrine Percheval (Esper) a attrapé les éléments-clés de ce webinaire, et les a dessiné.
Etape 1 : comprendre les mécanismes. Mais que nous arrive-t-il ?

image image_gererlasurinformationeviterlinfobesite2_infobesite_1_ccbysaesper_web.png (0.3MB)
Etape 1 : comprendre les mécanismes. Mais que nous arrive-t-il ?
Etape 2 : passer à l'action pour retrouver un peu de contrôle

image image_conseilsdejedipourgerersoninfobesite_infobesite_2_ccbysaesper_web.png (0.3MB)
Etape 2 : passer à l'action pour retrouver un peu de contrôle

Sous forme de carte mentale

Une carte mentale pour ceux qui réfléchissent autrement qu'avec des paragraphes : https://cocotier.xyz/wakka.php?wiki=SortieListeCulpabilite

Se poser régulièrement, prendre du recul, lister ses réalisations

Nous sommes dans un monde où nous sommes exposés à l'information tout le temps. Ce flux peut donner un sentiment d'infobésité. Une des causes principales du burnout est cette impression de n'avoir rien le temps de faire entièrement, de ne parvenir qu'à produire des choses morcelées. Tant que l'on ne s'en rend pas compte, les choses tiennent : tel le petit hamster dans sa roue, nous avons l'impression d'avancer, mais quand on s'arrête, épuisé·e et au même endroit, il est difficile de parvenir à repartir. Et cela peut nous faire rester immobile looooongtemps...

C'est pour cela qu'il faut réussir à se poser, prendre du recul, et se demander "est-ce que ça va, moi ?".

Choisir d'aller bien...

Choisir d'aller bien maintenant (et pas le reléguer au futur car on l'atteindra peut-être pas) et pour soi (ne pas sacrifier son bien être pour les autres) consiste en résumer à agir SOI pour organiser son temps sinon il y a de fortes chances que ce sera quelqu'un d'autre ou notre environnement qui le fera.

--> Le bien vivre est un objet d'expérience, autant que d'espérance.

Renoncer à être tout puissant.

De toute façon nous ne ferons pas tout ce que nous pouvons avoir envie de faire, ou tout ce que les autres attendent de nous...
Et nous le ferons d'autant moins que l'on sera sur la brèche en permanence à nous répéter "je ne pourrai pas tout faire" ou encore "je ne pourrai pas tout lire" !
La solution consiste à se demander ce que nous souhaitons faire de notre temps pour que notre vie se passe bien, ce que nous souhaitons faire de cette journée pour se coucher heureux ce soir et réfléchir d'abord à nos besoins.
L'accélération du temps n'est pas un sentiment isolé mais bien une réalité collective, Hartmut Rosa a largement abordé ce thème dans ses travaux, et dans ce dossier vous en trouverez une très jolie synthèse graphique.

Renoncer à être tout puissant, c'est d'abord lâcher prise sur l'étendue des possibles pour réussir à faire, à créer, à échanger, à vivre.

Aménager des moments hors flux

Nos journées d'activité sont d'autant moins efficaces qu'on les passera à rafraîchir nos messages.
Il est difficile de parvenir à se déconnecter. Et s'il y a de nombreuses choses que l'on peut faire "dans le flux", il y en a surtout beaucoup pour lesquelles il faut pouvoir s'isoler.
Lire profondément un article, prendre du recul, se poser des questions sur sa structure... vous avez déjà essayé de le faire au milieu des collègues qui vous parlent ou avec les notifications de vos mails qui arrivent en continu dans votre boîte ? Si ces choses là doivent pouvoir avoir une place dans nos journées, il faut s'aménager des espaces hors flux.
C'est un remède efficace contre le sentiment d’inefficacité, mais aussi pour réussir à décrocher des autres pour se reconnecter à soi. La posologie, c'est au moins une demi-journée par semaine hors flux. Éteindre le téléphone, se débrancher du web, ne plus être disponible pour les autres, c'est vital !

Connaître ses gros cailloux



Cette métaphore consiste à dédier du temps à ce qui est fondamental pour soi que ce soit dans un travail individuel, dans sa vie de couple ou de structure : il faut identifier ses gros cailloux !
Si l'on prend l'image d'un bocal que l'on commencerait à remplir par du sable, il sera difficile d'y mettre beaucoup de grosses pierres, alors que le sable se glissera naturellement entre les interstices de nos gros cailloux. Il s'agit de penser qu'il est simple de remplir sa journée avec des choses qui nous paraissent futiles, mais elle ne nous apporteront pas ce qui est important pour nous.
Avoir conscience de ce qui nous importe et s'organiser pour avoir l'occasion de s'en occuper, c'est la base. Ça ne veut pas dire qu'il ne faut plus faire de petites choses, mais plutôt les faire uniquement si elles sont importantes ;-)

Ritualiser des moments dans le flux

Pour ne pas se laisser envahir et limiter les interruptions et l'éparpillements il est important d'avoir des moments dédiés, des rituels individuels ou collectifs.
Exemples : tous les matins et les midis je vérifie mes mails,tous les X je nettoie ma veille etc.
Autre exemple : imaginez un mec qui va ouvrir sa boite aux lettres toutes les cinq minutes ? On l'hospitalise.

Découper son temps avec les pomodoros

Une méthode particulièrement efficace contre la procrastination ou pour les personnes ayant du mal à se concentrer longtemps.
Le principe : des cycles de travail courts favorisant une concentration maximale (20 à 25minutes)avec de vraies pauses de 5 minutes entre chaque séquences.
Au bout de quatre fois, on prend 15 minutes de pause.
La méthode complète par ici : https://coop-site.net/cooptic5/wakka.php?wiki=GestionDesTachesParPomodoro/iframe

La méthode GTD

Voir le fiche complète : https://interpole.xyz/?LaMethodeGtd2

Utiliser des délesteurs via les rituels et formuler en tâches opérationnelles

Dans notre tête on a cinq cases vides, sinon on bug et on avance plus.
• Une liste - check au fur et à mesure - choix par ordre de priorité immédiat
• S'envoyer un mail / un sms pour quelque chose auquel on pense chez soi et qu'on ne doit pas oublier le lendemain au boulot

Déculpabiliser - se protéger

On ne fera pas tout : à chacun de gérer ses priorités, les autres nous font part de leurs besoin, on choisit nos priorités, et on remplis ses journées en fonction de ses limites.
On renégocie avec les sollicitations via l'expression de ses besoins et limites.
Difficulté à savoir parfois quand on arrive pas à tout faire :
• Suis-je trop peu efficace et c'est moi qui met trop de temps ?
• Est-ce qu'on me demande trop de travail et ce n'est pas réalisable ?
-> L'option 1 n'est jamais vraie.

Les méthodes agiles ou comment avancer par itérations

Cela consiste à fonctionner par cycles de travail courts, avec des actions les moins couteuses (en temps, en argent, en matériel...) mais répondant de manière efficace à l'objectif final
  • on travaille sur des tâches simples
  • on teste différentes possibilités, simples et rapides, de répondre à l'objectif
  • on fait des points et des retours réguliers pour évaluer
  • on fait évoluer les méthodes et les pistes testées

En quelques mots c'est le fait de penser "simple, rapide et avec nos moyens actuels"

Savoir bien utiliser ses mails et utiliser les listes de discussion

Voir l'article dédié complet : https://interpole.xyz/?UtiliserUneListeDeDiscussionDeLArtDe&vue=consulter&action=voir_fiche&id_fiche=UtiliserUneListeDeDiscussionDeLArtDe&message=modif_ok

Savoir organiser sa veille

Voir l'article dédié : https://interpole.xyz/?ParcoursVeille

Pareto : Chercher l’opérationnalité et non la perfection

Pareto - s'autoriser à ne pas faire les choses plus parfaitement que nécessaire.
Des réalités de terrain nous amènent à faire plus pas nécessairement par plaisir.
Le principe de pareto : les 80/20 → le chercheur italien Pareto a formalisé que sur un projet, on va passer moins de temps à faire une grande partie du chemin qu’à fignoler. Quand j’ai passé 20 % du temps j’ai réalisé 80 % du boulot. Peut-être que ça ne vaut même pas le coup de finaliser les 20% restants.

Et si ça vous paraît irréaliste...

Possible que tout ça semble irréaliste, partez du principe que ça ne s'applique que si on souhaite aller bien. Si l'environnement pro ne nous le permet pas, c'est que cet environnement n'est pas souhaitable.

Et pour s'inspirer regardez le témoignage de Gatien !
Thématique de la ressource
  • Organisation et gestion du temps
Auteur.trice(s) de la ressource Laurent Marseault, Romain Lalande, Guillaume Doukhan, Esper, Laure Beyler
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Sortir la tête du guidon

Description de la ressource Un grand frein à la coopération est le manque de temps, l’urgence à mener les projets, le rythme effréné que l’on s’impose parfois. La coopération suppose de prendre ce temps, de lever la tête du guidon, de s’inspirer des autres et d’accepter les remises en question constructives. Elle suppose donc beaucoup de confiance au sein du collectif.
Plusieurs éléments peuvent favoriser la prise de recul :
  • savoir faire des pauses
  • instaurer des temps de régulation
  • être vigilant vis à vis des attitudes des uns et des autres dans le groupe : prendre soin des personnes qui “décrochent” du groupe car celles-ci peuvent être des révélateurs d'un fonctionnement inadapté du collectif.
  • aller se nourrir ailleurs : dans d'autres collectifs, des événements, des formations ...
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
Auteur.trice(s) de la ressource Sarah Gaucher, Alice Oschner, Cré-sol
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Sujets critiques impliquent nécessairement décisions collectives

Description de la ressource Qu'est-ce qu'un sujet critique?
  • Cela dépend bien sûr des collectifs ou des organisations, mais on peut penser qu'il s'agit du sujets qui touchent à :
    • L'organisation du collectif ou de la structure (élections des instances décisionnelles, rémunération des salarié.e.s, etc.)
    • Le choix des modes de décisions adaptés aux différents sujets
    • Une décision irréversible (ex : dissolution de l'organisation)
      • ...
  • Quels que soient les sujets estimés critiques, il nous semble en tous cas incontournable de les identifier collectivement et d'y associer des modalités de prise de décision claires
Thématique de la ressource
  • Prise de décision
Auteur.trice(s) de la ressource Audrey Auriault, Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Sur l'implication

Description de la ressource

Impliquer : du bon usage du Français

On "n'implique" pas une personne. Au mieux, on peut "travailler sur les conditions de son implication"

En Français, le verbe "impliquer" n'a que 2 sens :
  • 1/ Engager : Ex Se trouver impliqué dans une affaire désagréable.
  • 2/ Avoir pour conséquences : Ex un déjeuner chargé implique une digestion lourde

Utiliser impliquer en tant que "Faire participer" (Ex on a impliqué les citoyens dans la concertation) est un usage impropre.

Plus précisément, on "n'implique" pas une personne...
  • soit on la mobilise (parfois avec des moyens contraignants : pression, force, contrat de travail)
  • soit elle s'implique

Au-delà de la question de la vocabulaire, cela fait aussi référence à une posture d'animation. Le rôle de l'animateur-rice est alors de travailler sur les conditions de l'implication de cette personne. On ne va pas chercher à forcer, changer les personnes mais les inviter, leur donner envie, les rassurer, les aider à faire le premier pas, écouter leurs besoins, leurs motivations et leurs craintes.


Accueillir les nouveaux

Garder les portes du projet/groupe ouvertes pour un renouvellement naturel des forces vives

Les personnes impliquées aujourd'hui dans votre projet finiront par se désimpliquer. Il faut donc anticiper le renouvellement. Quelques questions à se poser pour se mettre dans le peau d'un "nouveau" ou d'une "nouvelle" :
  • ont-ils accès aux informations ? Ces infos sont-elles synthétisées et rendues compréhensibles pour une personne qui n'est pas dans le quotidien du projet ?
  • Existe-t-il des réunions dédiées aux nouveaux et aux nouvelles ? (une "session de rattrapage", une réunion notre projet "pour les nuls" etc...) Bref, un temps où iels se sentent autorisés à venir et poser toutes les questions de néophytes.
  • Existe-t-il des tâches simples et accessibles pour des personnes peu impliquées ? Cela permettrait de franchir une 1ère étape dans l'implication.

De façon générale, cela consiste à travailler le parcours d'implication : personnes extérieures > observateurs > réactifs > proactifs

Type de membres et ratio d'implication

Votre projet comporte des proactifs, des réactifs, des observateurs et des inactifs

  • Les "proactifs" qui prennent des initiatives sont entre un et quelques pour cent.
  • Les "réactifs" qui réagissent lorsqu'on les sollicite sont entre dix et quelques dizaines de pour cent.
  • Certains sont des "observateurs", suivent les travaux du groupe, les utilisent pour eux, même s'ils ne participent pas.
  • D'autres sont inactifs.
Vu de notre place d'animateur·trice, la difficulté est qu'on ne peut pas faire la différence entre les observateurs et les inactifs, puisque ni l'un ni l'autre ne donne signe de vie. Par contre, en facilitant son implication, on pourra permettre à un observateur de basculer dans l'action et de devenir réactif.
Ainsi, il y a toute une gradation dans les rôles plus ou moins actifs que peut prendre un participant, lui permettant de s'impliquer de plus en plus... ou de moins en moins.
Pour garder le lien avec chaque type de membres, vous pouvez utiliser la Méthode REPI.

Rendre visible les espaces d'implications

Donner à voir les tâches à faire et les réunions

Cela consiste par exemple à
  • lister les temps de réunions et leur fonction
  • lister les tâches, notamment les plus simples qui permettraient à des nouveaux de faire un 1er pas dans leur implication. C'est le Premier Petit Pas Possible (PPPP)

Puis donner à voir ces espaces d'implication, par ex
  • une liste de tâches à faire, nécessitant des compétences variées (tailler les arbres, faire une liste des producteurs de la vallées)
  • une liste de tâches à faire organisées dans le temps : une frise chronologique sur l'année


  • une liste de tâches à faire organiser selon le temps disponible de la personne


Ces exemples peuvent évidemment être déclinés en numérique.

Prendre soin des réactifs

Car ce sont les proactifs de demain ! (anticiper le renouvellement des membres)

Les proactifs d'aujourd'hui finiront par se désimpliquer. La question n'est pas "si", mais "quand".
Pour anticiper le renouvellement de forces vives dans le groupe, l'animateur peut aller chercher les réactifs par petite touche, par exemple
  • en leur donnant l'occasion de s'exprimer :
  • en dehors des réunions, lors de temps moins formels
  • anonymement parfois (boites à idées ouvertes, questionnaire en ligne...)
  • en les sollicitant directement pour une petite action, ou pour une aide ponctuelle
  • ...
Le principal est de les accompagner dans leurs 1ers pas d'implication


Motivations, freins et seuil d'implication

Les 3 éléments à travailler : repérer les sources de motivations, diminuer les freins et abaisser le seuil du passage à l'acte

Le rôle de l'animateur-ice est de jouer sur 3 éléments afin de susciter l'implication

1- Les motivations principales pour s'impliquer dans un groupe sont (de façon non-exhaustive !)
  • La reconnaissance (par les pairs, par les leaders...)
    • il convient alors de valoriser les contributeurs par des mécanismes qui apporte de la reconnaissance
    • l'animateur doit être capable de maîtriser son besoin de reconnaissance
  • L'utilité du groupe, sa raison d'être, le sens
  • L'apprentissage : la personne sait/sent qu'elle peut apprendre des choses
  • Le sentiment du travail bien fait
  • Le plaisir, le fun
  • Le retour sur investissement
  • La contrôlabilité, le fait d'être "en capacité de..." : Si les personnes se sentent en capacité de faire, alors il y a de grandes chances pour qu'elles fassent ! Il s'agit de pouvoir voir des premières tâches qui nous soient accessibles et qui un environnement qui permette d'être force de proposition (écoute).


2- Les freins principaux à l'implication sont :
  • Le manque de sécurité (personnelle, professionnelle...). Travailler le "cadre de sécurité" (continuité des accords de groupe
  • Le manque de confiance (dans le groupe, en soi)
  • La peur de ne pas pouvoir se désengager : il faut alors
    • montrer clairement les portes de sorties / de désengagement
    • poser ses propres limites
    • faire valoir la règles des 2 pieds : si je n'apprends rien ici, si je donne/transmets rien ici, alors je suis libre de partir (sur mes 2 pieds)
  • Outils trop complexes
  • Sujets trop complexes
  • Pas assez de temps
  • Perte de légitimité, ou de pouvoir
  • Manque de convivialité, temps trop "sérieux"

3- Le seuil d'implication doit être le plus bas possible pour permettre le passage à l'acte, par exemple
  • en gardant des tâches simples, pour intégrer des nouveaux (Keep It Simple and Stupid)
  • en étant réactif : si une personne fait preuve d'intérêt, il faut répondre tout de suite !


Accompagner la désimplication

Merci et... au fait, pourquoi pars-tu ?

Il est normal que les personnes se désimpliquent et s'éloignent tôt ou tard d'un projet. Cela se fait parfois "en douceur" (déménagement, famille, construction d'une maison...), ou parfois avec des frictions :
  • le syndrome EPM (Et Puis Merde) illustre en quoi une personne peut soudainement partir en claquant la porte. Le risque est alors l'effet "contagion" de cette attitude.
  • "C'est pas mon problème" est un autre mécanisme, où les personnes restent "mobilisées" (souvent via un contrat de travail, un ordre direct de leur chef-fe) mais ne sont plus "impliquées".

Dans tous les cas, lorsque l'animateur-ice du projet repère une désimplication, il sera toujours :
  • sympa de remercier la personne
  • utile de lui demander "pourquoi"
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
  • Autre
Auteur.trice(s) de la ressource Nicolas Geiger, Jean-Michel Cornu , Manuel Ibanez
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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S’archipelliser ou mettre de la poésie dans les relations

Description de la ressource La poésie a la force de réinventer le monde, de provoquer un réenchantement, de pousser à la réflexion, de franchir le pas d’agir. Mettre de nouveaux mots pour changer ce qui est là, pour donner un sens, pour voyager, pour penser différemment.

L’archipel est à la fois ce groupement d’îles, à la fois cette eau qui l’entoure, à la fois ces liens qui font ensemble. Il est à la fois unicité dans une diversité, à la fois individualité dans une communauté, à la fois être et avoir.

La poésie bouleverse le visible et l’invisible, révèle ce qui est caché entre les mots, ouvre le champ des possibles. Mettre du sens pour transcender les difficultés, pour franchir de nouveaux paradigmes, pour oser.

L’archipel est à la fois un assemblage de terre, de mer et d’air, une assemblée de personnes, de familles et de groupes, un assembleur de communs, de cultures et de vies. Il est une histoire - à la fois passé, présent et futur, un territoire - à la fois petit, étendu et vaste, un temps - à la fois ce qui a été fait, ce qui est fait et ce qui sera fait.

La poésie mêle, emmêle, démêle, fais, défais, refais, ajoute, enlève, multiplie, divise. Elle créolise, hybride, fortifie, amplifie, surprend, prend, vibre, fait écho, vit.

L’archipel fait de chaque île une entité, chaque entité un•e acteur•trice, chaque acteur•trice un sujet. Il fait de chaque main une connexion à imaginer, chaque individu un tisseur•euse de liens, de chaque groupe un•e allié•e potentiel•le.
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • Autre
Auteur.trice(s) de la ressource Clément Charleux
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Tous les arguments se valent-ils dans la prise de décision... ?

Description de la ressource Lors de décisions à l'unanimité, ou par consentement, il est parfois demandé d'avancer des arguments, le plus souvent rationnels. Pourtant, il est possible d'assumer que certains choix relèvent de l'animal en nous, de l'instinct.

Lors de choix par cooptation, des collectifs (dont le nôtre) assument de ne pas recruter de nouveaux membres si quelqu'un "ne le sent pas". Il n'est pas toujours évident de qualifier ou de rationaliser ce ressenti, mais il nous semble aussi valable que des analyses rationnels sur les stratégies d'acteurs.

Il est possible de faire le choix de faire valoir à égalité des arguments dits"rationnels" et d'autres plutôt "émotionnels".
Thématique de la ressource
  • Prise de décision
Auteur.trice(s) de la ressource Audrey Auriault
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Tous les sujets ne méritent pas des décisions collectives.

Description de la ressource
  • Il est indispensable que le collectif ne vienne pas brider l'initiative individuelle, mais au contraire l'encourager et l'amplifier.
  • Donner l'illusion de la décision, faire décider de tonnes de détails insignifiants est une excellente stratégie pour éviter de faire décider de l'essentiel....
  • Quelqu'un a dit à propos des actions réversibles "Si tu demande à quelqu'un de valider une petite décision, il va se faire un devoir de trouver la petite bête, si tu agis, il te remerciera de l'avoir fait à sa place"
Thématique de la ressource
  • Prise de décision
Auteur.trice(s) de la ressource Audrey Auriault, Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Trucs et astuces pour la sécurité informatique personnelle

Description de la ressource Ressource mise à disposition sous licence Do What The Fuck You Want to Public License par Cyrille Giquello.

Sécurité informatique


Une sécurité trop forte créé un besoin de contournement par les utilisateurs. Il faut donc la penser simple et clair. Quand on part à imaginer des solutions on n'oublie parfois que le risque n'est pas si grand.

L'ingénieurie sociale est souvent la 1ère porte d'entrée du voleur ou destructeur de données, avant les outils complexes d'intrusion souvent réservés à un autre monde que notre petite entreprise.

Il faut donc adapter à une diversité de genres humains sans formation militaire, c'est donc la compréhension de l'enjeu et de méthodes simples et claires (ou c'est bien une répétition) qui fourni une sécurité opérationnelle au quotidien.

Pour l'utilisateur


  • mot de passe ouverture session
    • facile à taper
    • mais qui ne dit rien
    • ex: Gp123h, P41Dfo
    • noté sur un cahier protégé
      • pour permettre accès aux collègues en cas de besoin
      • en cas d'oublie
  • économiseur d'écran vérouillage session après 5 minutes
  • login site web
    • mémorisé par navigateur
      • mot de passe principal navigateur
        • complexité ??
    • oublié/perdu: fonction reset password du site

Accès unique partagé équipe


Quand un service en ligne ne propose qu'un seul compte qui doit pouvoir être utilisé par plusieurs personnes.

- toujours la même email
  • soit une BaL avec mot de passe connu des autres
    • noté dans le cahier protégé
  • soit une redirection email

Ce type d'accès unique à un service est à privilégier pour faciliter la continuité des opérations en cas d'absence du collègue habituellement en charge.

Cahier protégé


Ce peut-être un "vrai cahier" dont la protection de l'accès est à imaginer selon les cas :-) ou un outil numérique qui permet un reset password. Je préconise tout de même le "vrai cahier".

Sauvegarde des documents


- Copier régulièrement son dossier de travail sur un disque externe
  • un logiciel de backup (simple et gratuit) qui permet d'optimiser le temps de copie et de faciliter l'accès aux documents dans le temps (en language geek: rsync --delete --itemize-changes).
- Synchroniser avec un cloud
  • ce qui n'enlève pas la copie sur disque externe

Les données sont ainsi dupliquées à 3 endroits. Certes de façon asynchrones mais c'est toujours ça.

Temps d'échange


Obliger 2 fois par an à passer du temps sur le partage des pratiques pro sur les sujets de sécurité informatique, qui retourne de la responsabilité de l'entreprise et donc de ses gérants.

D'autres temps outils numériques peuvent exister, mais ces temps "sécurité" sont nécessaires. La 1ère sécurité étant d'avoir conscience du sujet.

Ordinateur pro / perso


C'est un vrai problème.

Beaucoup de "gens" font n'importe quoi sur le net:
- streaming illegale
- clic pour se débarrasser des popups
- installation de jeu coooools et gratuits
- et avec Windows il devient facile d'attraper des maladies

Ceux qui ne veulent pas partager aux collègues l'accès à leur ordi sous pretexte qu'il contient des données personnelles.
- l'ordi doit être financé par l'entreprise

Sessions différentes


Créer 2 utilisateurs sur la machine, une pour le pro, une pour le perso.

Anti-virus


Je ne suis pas très calé sur le sujet.

Windows defender devrait suffir ... C'est ce que j'ai remarqué avec les utilisateurs "raisonnables".

Pire que les virus, aujourd'hui il y a les ranson-ware.

Outil online gestion password


À mon sens un tel outil n'est utile que pour partager dans une équipe avec des données vivantes: nouveau projet, etc... tout au long de l'année et qu'on a besoin de retrouver 6 mois plus tard quand un client demande une évol ou autre.

Mais je ne suis pas persuadé que l'on ne puisse pas faire comme dit précédement: password mémorisés navigateur + reset password.

Développeur informatique


Je n'en parlerai pas dans ce document.

Mais je ne suis pas persuadé que l'on ne puisse pas faire comme dit précédement: password mémorisés (browser, filezilla) + reset password + clé ssh.
Thématique de la ressource
  • Autre
Auteur.trice(s) de la ressource Cyrille Giquello
Licence d'utilisation la ressource Autre licence libre (préciser en description)
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Un programme clair et suivi

Description de la ressource Faire une note stratégique préparatoire : prévoir l'organisation, fixer les objectifs, transmettre les documents à l'avance.
Rappeler, dès le début de la réunion, les objectifs de celle-ci, voire "l'intention" de la personne qui invite et/ou de l'animateur de la réunion. Et requestionner régulièrement les attentes et besoins de chacun des membres du groupe.
Instaurer un ordre du jour participatif avec précision, pour chaque point, du temps à consacrer et de la nature des échanges attendus (information, discussion ou décision). Éventuellement prévoir un temps de “questions diverses”.
En parallèle, il est important de s'attacher à diffuser les informations aux autres membres du collectif de façon claire => la rétention d'information tue la coopération !
Et ne pas oublier de prendre le temps d'étudier les situations et ne pas se laisser déborder par l'urgence.
Prévoir un compte-rendu (participatif le jour J grâce aux outils numériques d'écriture collaborative).
Mettre en place un plan stratégique, un plan d'actions et des relevés de décisions => tableau de bord ; “todo liste”.
Attention aux temps informels qui induisent des inégalités de partage des informations => ex : ce qui se dit à la pause café avec celles et ceux qui sont là.
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
Auteur.trice(s) de la ressource Sarah Gaucher, Alice Oschner, Cré-sol
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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  • Oui

Une approche selon les usages

Description de la ressource Cette fiche est en cours d'écriture

Choisir ses outils en fonction de ses usages : oui mais comment ?
L'usage
un USAGE découle d'un BESOIN dans un CONTEXTE donné et ses CONTRAINTES :
attention aussi aux contraintes de ressources, d'accessibilité, de maturité numérique du groupe, ..

(Un stylo : pour écrire, pour s'attacher les cheveux ou pour faire un tuteur pour une plante : QUI? OU? et cite cette métaphore) + un visuel :-)

L'utilisation
Je prends le stylo, j'enlève le capuchon, j'écris, je remet le capuchon, je repose le stylo

L'utilisation renvoie à la prescription inscrite dans un mode d’emploi de l’outil. Ainsi, lorsqu’il est question d’une utilisation détournée de l’outil, nous sommes déjà du côté de l’usage.

(idée de deux visuels en vis à vis)
Thématique de la ressource
  • L'outil au service du projet
Auteur.trice(s) de la ressource Célia Gonçalves
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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  • Oui

Une décision collective peut nécessiter du temps, de la réflexion, et surtout un mode de décision choisi et explicité

Description de la ressource Demander leur avis aux gens nécessite de leur donner du temps et de la matière pour réfléchir et construire leur réflexion. On peut notamment considérer comme une bonne pratique :
  • d'aborder un sujet lors d'une réunion avec des documents, des témoignages, des avis divergents envoyés en amont dans la mesure du possible et reconsultable à l'issue de la réunion
  • d'organiser un débat en collectif qui permette l'expression et la prise en compte de tous les avis (attention aux question de prise de parole des plus timides, de ceux qui ne se sentent pas légitimes, des femmes...)
  • puis de laisser du temps (une semaine, un mois) avant de rediscuter du sujet et de voter
Thématique de la ressource
  • Prise de décision
Auteur.trice(s) de la ressource Audrey Auriault, Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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  • Non

Une réunion avec certain·e·s en présence et d'autres en visio

Description de la ressource De manière générale cette configuration exige plus d’organisation et de discipline. Par exemple les discussions à voix basses ou en aparté : on arrive parfois à les gérer voire à les réintégrer à la réunion habituellement, mais pour les personnes à distance elles créeront une grande confusion. Il est donc particulièrement important de poser un cadre et de le tenir.

L’idéal est de savoir à l’avance que certaines personnes seront à distance pour adapter l’animation de la réunion (durée, format d’animation, sujets à l’ordre du jour ...).
L’animation sera notamment à repenser en cas de vote : le mode de vote habituel devra être décliné dans une version à distance. Cette déclinaison peut prendre deux formes :
  • • les personnes présentes votent comme d’habitude et on imagine un mode de vote particulier pour celles et ceux à distance
  • • tout le monde vote avec un outil en ligne

On peut aussi proposer que les personnes à distance soient en observatrices et non en participation active (prise de parole, participation aux décisions ...). Ce choix devra être explicite pour que chacun sache qui est à quelle place.

On peut aussi expliciter que certains temps se font seulement entre « présents » : accueil café ou pot à la fin par exemple. Ça peut paraître évident mais on peut vouloir inclure les personnes à distance à tout les temps et ce n’est pas toujours efficaces et agréable.

Cette configuration particulière peut ajouter un rôle : une personne chargée de prendre soin des personnes à distance. Ce rôle peut être mobilisé dès l’installation du dispositif de visioconférence avant le début de la réunion. Pendant la réunion il gardera l’œil sur ces participants à distance (est-ce qu’ils entendent toujours ? Est-ce qu’on les entend toujours ? Est-ce qu’on les voit toujours ?) et il réagira en cas de problème. Il sera aussi en lien avec la personne qui veille à la circulation de la parole : il rappellera de donner la parole aux personnes à distance parce qu’elles auront du mal à la réclamer d’elles-mêmes.

La prise de notes en ligne sera particulièrement utile dans cette configuration. Regarder et écouter l’écran sur la visioconférence risque de ne pas être suffisant pour maintenir l’attention. Pouvoir suivre en direct une prise de notes faite par quelqu’un présent à la réunion permet de raccrocher en cas de perte de connexion ou de concentration.

La durée de la réunion peut être adaptée du fait de cette configuration. Une visioconférence est de maximum 1h30-2h. Si nous pouvons rallonger cette durée pour les présents, ça ne doit pas être le cas pour les personnes à distance.
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
  • Animation de réunions à distance
Auteur.trice(s) de la ressource Louise Didier
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Urgence climatique et pédagogique

Description de la ressource Urgence climatique et pédagogique

⏱Vite. Il faut agir. C’est maintenant. Cela n’inversera pas la courbe mais la ralentira. La suite. Nous serons peut être en mesure de l’écrire collectivement. 🆘Urgence. Le climat part en vrille. Et des milliards de personnes avec lui. Catastrophes🌪, incendies🔥, inondations🌊, températures🌡, déplacement de populations et j’en passe.

Pourtant il faut prendre le temps. Ne pas succomber à l’accélération et ne pas foncer tête baissée. Regarder ce qui est là, les forces en présences, les synergies possibles.
Car l’information est présente. Decouvrez comment investir avec le portefeuille permanent All Weather. Combien de temps met un mégot de cigarette pour se désagréger et comment il pollue au passage? Quel est l’impact de l’activité humaine sur les changements climatiques? Comment réduire ses déchets au maximum? Quand est la meilleure saison pour les fraises en France métropolitaine? Quelles sont les influences de l’alimentation sur sa santé?

En quelques clics nous pouvons savoir. Et pourtant. Cela ne suffit pas pour que les choses soient intégrées, pour que les gens changent, pour que la collaboration fleurisse.
Pour transmettre ces informations, pour les partager correctement, pour qu’elles soient comprises, il y a un temps nécessaire.
➡️Celui de l’éducation à l’environnement.
➡️Celui de la mise en pratique, de l’action.
➡️Celui d’être ensemble, humain face à un autre humain, pour échanger, lever les doutes, se comprendre, trouver des solutions adaptées au contexte, expérimenter, tâtonner, se réjouir de petites victoires, pour transformer une erreur en apprentissage, pour rêver et ouvrir le champ des possibles.

Alors plutôt que de disperser nos énergies, plutôt que de concourir les un•e•s face aux autres, n’est-il pas temps de prendre soin de l’existant, de faire dialoguer ce qui est avec ce qui sera plutôt que de trop souvent faire table raze❓N’est-il pas temps d’agir ensemble, de collaborer, de s’appuyer sur ce que chacun•e sait faire plutôt que de courir sans fin vers l’innovation, vers la mise en concurrence❓N’est-il pas temps d’accorder des moyens à l’Éducation à l’environnement pour qu’elle prenne pleinement sa place, qu’elle fasse ce qu’elle sait faire depuis des décennies❓N’est-il pas temps si l’urgence est là⁉️
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • Autre
Auteur.trice(s) de la ressource Clément Charleux
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Utiliser des outils qui polluent pour des projets de transition ?

Description de la ressource
Thématique de la ressource
  • L'outil au service du projet
Auteur.trice(s) de la ressource Gatien Bataille de Cooptic et Mathieu Wostyn de Ritimo.
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Utiliser le PQQCOQP

Description de la ressource Le PQQCOQP est un outil qui permet de questionner avec un groupe les composantes essentielles d'un projet.

Il est simple à mettre en oeuvre car il suffit de répondre à sept questions :
  • Pourquoi ? Pour clarifier le but poursuivi à travers le projet, sa finalité.
  • Qui ? Pour préciser à qui s'adresse ce projet, qui va le mettre en œuvre et sur la base de quels besoins.
  • Quoi ? Pour délimiter la forme prise par le projet, l'objectif de production de l'action.
  • Comment ? Pour formaliser les moyens humains, matériels et financiers nécessaires à la mise en œuvre du projet.
  • Où ? Pour donner le lieu ou le territoire où prendra corps le projet.
  • Quand ? Pour caler une date ou une durée de mise en œuvre.
  • Pourquoi ? Au regard de l'ensemble des autres questions, on boucle sur la question initiale afin de valider que le but était correctement exprimé au départ, ou bien vérifier que les réponses faites aux questions précédentes rentrent toujours dans l'objectif formulé au départ.
Thématique de la ressource
  • Gouvernance et gestion de conflits
Auteur.trice(s) de la ressource Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Utilo, un guide co-construit : comment animer une communauté d’entraide ? suciter le d'intelligence collective

Description de la ressource Comment animer une communauté d’entraide et susciter l’intelligence collective pour concevoir ou faire avancer un projet ? Quelles sont les méthodes et pratiques sur lesquelles on peut compter pour animer un atelier coopératif, mener une démarche participative dans son ensemble, ou encore aider à la mise en place d’un projet de co-conception ?
Voici les questions que se sont posés les pionniers de la communauté UTILO. Ce groupe de 25 agents publics venant de 14 administrations et collectivités différentes ont alors créé collectivement le guide UTILO.
Conçu avec l’aide d’une designer et d’une graphiste, ce guide papier très détaillé se présente comme une boîte à outils. Il documente les démarches et les techniques employées au sein du Ti Lab mais aussi des services partenaires, pour diffuser les bonnes pratiques, faciliter les rencontres et les projets. Le guide Utilo est ainsi un recueil partagé et évolutif de pratiques collaboratives et coopératives utilisées dans "le monde" de l’innovation publique. Il rassemble de véritables ressources réellement utilisées pour vous aider à devenir un.e facilitateur-trice aguerri.e.
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
  • Animation de réunions à distance
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
  • Compostabilité des projets
  • L'outil au service du projet
  • Communs et partage de connaissance
Auteur.trice(s) de la ressource Communauté Utilo
Licence d'utilisation la ressource Autre licence libre (préciser en description)
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Votre milieu est-il complexe ou compliqué ?

Description de la ressource Intro
Comprendre dans quel milieu évolue votre organisation (ou celle que vous accompagnez), au moment présent, est nécessaire pour appliquer les bons concepts et méthodes, notamment en terme de gestion de projets et de prises de décisions... Il existe 5 types de milieux différents : simple, compliqué, complexe, chaotique et sans ordre.
Pour chaque typologie de milieu, un cycle d'action précis est à mettre en oeuvre pour favoriser des actions pertinentes et impactantes.

Sources
modèle cynefin : David Snowden (à ma connaissance, ce n'est pas le cousin d'Edouard) 2005, PP45-54; P. Cilliers, 1998
caractéristiques d'un milieu complexe :
Improving Decision Making in Complexity Environment, Iwona Gorzeń-Mitka et Małgorzata Okręglicka, Faculty of Management, Czestochowa University of Technology, Czestochowa, Poland, 2014.
Ressources
La manière de conduire un projet ne peut se faire exactement pareil dans un milieu simple, compliqué, complexe, chaotique ou sans ordre. Pour cela, nous allons parler d'ordre dans un système : il s'agit de notre capacité à comprendre et connaitre les relations entre causes et conséquences dans un système.



Les relations de cause à conséquences, les cycles d'actions et le type de pratiques à développer dans les milieux autres que complexes


Nous parlons de système simple quand les relations de causes à effets sont évidentes, simples !
Par exemple, si je prends un marteau et que je tape sur un clou, le système simple est évident pour tout le monde : le clou s'enfonce sous l'action du marteau et de ma main qui le dirige. Nous retrouvons cela dans le champ de la physique enseignée au collège ou au lycée ! D'un point de vue sociétal, nous sommes dans le domaine des normes, des lois, des procédures.
Le cycle d'action est "sentir - analyser - répondre" avec les meilleures pratiques.

Nous parlons d'un système compliqué quand avec de l'analyse et de l'observation, les relations de cause à conséquence peuvent être découvertes. Nous sommes dans le monde des groupes d'experts qui analysent et arrivent à un concensus. Ex: nous avons dû réunir nos meilleurs ingénieurs des 5 continents pour envoyer un module sur Mars en 2022. Avec de l'expertise et de la coordination, tout sujet compliqué peut être décortiqué, et finalement connu et maitrisé. Le cycle d'action est "sentir - analyser - répondre" avec les bonnes pratiques.

Dans un milieu chaotique, par définition il n'y a pas d'ordre. Ces situations peuvent être suffisamment critiques qu'il n'y a pas de temps pour de la recherche, des consultations ou des expérimentations. Il est nécessaire d'agir d'abord, sans connaissance préalable, pour faire réagir l'environnement et commencer à discerner ou cristalliser un fonctionnement compliqué ou complexe pour toute ou partie du système. Quelqu'un doit prendre en charge et agir. Le cycle d'action est " Agir - sentir - répondre". C'est le champ des nouvelles pratiques.

Dans un milieu sans ordre, il n'est pas possible de s'entendre pour avancer collectivement.

model cynefin-english.png (0.1MB)

la complexité est cohérente à posteriori

Dans un système complexe, les relations entre causes et effets ne peuvent être connus qu'à posteriori. Nous disons que la complexité est cohérente à posteriori (et sans ordre à priori) : l'ordre des systèmes complexes émerge du système et formé par l'interaction de nombreux acteurs.(2)



Les conséquences pour nous, acteurs dans un milieu complexe

Ce qui amène deux corolaires importants :

  • il n'est pas possible de connaitre un système complexe de l'extérieur.
  • il est nécessaire d'interagir avec le système pour apprendre à le connaitre : une simple observation même de l'intérieur ne vous apportera aucune connaissance sur le système.


Bien que la science (du management dans le cas présent) adore l'ordre parce qu'il fournit de la structure et de la prévisibilité, il est nécessaire de constater l'émergence d'un paradigme pour entreprendre en milieu (économique) complexe :
  • partir des besoins des clients - des usagers - des membres de la communauté
  • viser la qualité
  • penser systémique
  • innover

Nous consacrerons peut-être tout un prochain parcours au point "penser systémique", nous n'allons donc pas le développer ici. En première approximation, il s'agit de considérer que tous les acteurs du système sont interdépendants.

Cela demande de nouvelles manières de faire :
  • naviguer dans un tel milieu demande de savoir évoluer dans un milieu incertain (souvent repris par milieu VUCA pour volatile, incertain, complexe et ambigüe) et savoir effectuer des changements rapides.

  • il s'agit de quitter, au moins dans les phases de cadrage et conception, le modèle de prédire et contrôler. Nous verrons plus tard comment conjuguer un mode opératoire efficient dans un monde complexe avec la vision du monde de votre banquier qui est restée en mode gestion de projet dans un milieu compliqué.

Ressources proches :
la théorie des 3 C.
Pour aller plus loin :
les 10 caractéristiques d'un milieu complexe.
développement organisationnel dialogique vs développement organisationnel diagnostic.
(liste probablement à compléter)
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
  • Prise de décision
  • Organisation et gestion du temps
  • Autre
Auteur.trice(s) de la ressource yann le beguec
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Être pragmatique

Description de la ressource Utiliser des outils facile à installer, configurer, sans compétence technique
Plutôt que d'attendre d'avoir les moyens nécessaires pour créer un dispositif sur-mesure, il vaut mieux commencer dès que la dynamique de réseau frémit à installer quelques outils clés en main, faciles à installer et à utiliser : bricoler en assemblant des outils peu onéreux mais qui permettent de commencer à proposer des démarches coopératives (Google doc, Netvibes...).
Bien sûr c'est imparfait : il serait préférable d'avoir son propre dispositif tout en logiciel libre. Et certains seront peut-être hostiles à l'utilisation de services en ligne gratuits qui stockent vos données avec le risque d'une réutilisation à des fins commerciales. Certes, mais l'animateur de réseau se doit d'être pragmatique. Ces outils sont à utiliser en connaissance de cause et pour ce qu'ils sont : des services en ligne gratuits, et non des outils avec lesquels on peut-être autonome, cependant par leur simplicité d'emploi ils peuvent servir à faire émerger la dynamique coopérative.
On attendra de voir de vrais usages se mettre en place avant de passer à du développement spécifique si nécessaire.
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Canva

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Créer des présentations ou des visuels
Est-ce un outil libre / Opensource ? Non
Difficulté de prise en main Facile
Description de l'outil Canva est un outil qui permet de réaliser des éléments graphiques très simplement à partir de modèles proposés par le site. Bulletins d'adhésion, affiches, etc... en se laissant guider par les modèles, plus besoin d'être graphistes pour éviter les gros pièges de la création graphique amateure.
Avantages de l'outil
  • permet de réaliser des éléments graphiques prenant en compte un certain nombre de condition nécessaires à leur efficacité sans avoir besoin de les connaître
  • possibilité de partager les créations au sein de sa structure et de les réaliser à plusieurs
Inconvénients de l'outil
  • ne remplacera jamais un travail dédié d'un·e graphiste,
  • impossible de disposer d'une réelle identité graphique personnalisée puisque de nombreuses structures utilisent ces modèles
Auteur.trice(s) de la ressource Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource Licence non-libre
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
CanvA_external-content.duckduckgo.com.png
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Cobudget – décider collectivement de la répartition d’un budget

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Décider et rendre visibles les décisions
  • Gérer un budget, collecter des fonds
Est-ce un outil libre / Opensource ? Oui
Difficulté de prise en main Il y a plus facile mais aussi plus compliqué
Description de l'outil Cobudget est un logiciel libre qui permet de décider de répartitions budgétaires de manière démocratique. Chaque participant·e dispose d’une fraction du budget total qui constitue son « droit de vote ». On peut proposer des « bucket » qui correspondent à des objectifs de budgets nécessaires pour mener à bien des projets. Chacun·e peut ensuite utiliser attribuer ses fonds aux différents projets, et chaque projet est validé lorsqu’il atteint son objectif....
Il serait sans doute plus aisé à quelqu'un·e habitué·e à faire des budgets ou sachant comment faire un budget familial d'y participer.
Pour celui qui a eu à gérer son argent, ou manipuler une application pour gérer son budget, c'est véritablement une aubaine .

Ressources connexes
Avantages de l'outil
  • Chacun·e peut proposer des projets sans contrainte
  • Tout le monde a le même pouvoir de décisions
  • Le montant des budgets des projets est proportionnel au nombre de personnes qu’ils intéressent. Plus le projet nécessite de fonds, plus le nombre de personnes devant y contribuer est important.
  • Facilite une vision d’ensemble par chacun de tous les projets, même ceux qui ne le concerne pas.
  • Peut être utilisé au long court pour affecter un budget annuel
  • Oblige les participant·e·s à décrire les projets en détails ; le budget est alloué à quel investissement, s'agit-il d'un bien immobilier? Bref, le·la participant·e doit effectuer une écriture de son projet vu ici. Le logiciel remplit alors un véritable rôle de gestionnaire de patrimoine, un interface dynamique pour suivre chaque projet des participant·e·s.
Inconvénients de l'outil
  • Impossibilité de modifier les budgets affectés une fois fait
  • Nécessite une gouvernance claire et une bonne compréhension du cadre général et des enjeux de ces attributions budgétaires.
Auteur.trice(s) de la ressource Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
CobudgetDeciderCollectivementDeLaReparti_vignette_casdusageschoisircollectivementlesaffec_cobudget_artefacts.png
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Gogocarto

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Cartographier, positionner des points ou des ressources
Est-ce un outil libre / Opensource ? Oui
Difficulté de prise en main Compliqué
Description de l'outil Gogocarto est un outil libre qui permet de créer des cartes thématiques avec une arborescence de catégories, possibilité de modération par un admin ou par la communauté d'utilisateurs, et est pensé pour être facilement interopérable / pour garantir une grande ré-utilisabilité des données.

Il est particulièrement adapté aux cartes thématiques territoriales ayant un objet nécessitant potentiellement d'ouvrir les données pour les rendre facilement réutilisables en temps réel par d'autres.

Gogocarto est notamment utilisé par la carte presdecheznous des colibris, et son développeur principal a mis à disposition un espace en ligne qui permet à chacun.e de gratuitement créer sa propre carte.
Avantages de l'outil De nombreux tutoriaux permettent d’être guidé pas à pas dans la prise en main de l'outil.
Inconvénients de l'outil Un peu complexe à prendre en main, il y a plus simple lorsque l'on fait de toutes petites cartes basiques.
Auteur.trice(s) de la ressource Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
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Jugement Majoritaire

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Décider et rendre visibles les décisions
Est-ce un outil libre / Opensource ? Oui
Difficulté de prise en main Facile
Description de l'outil Un outil en ligne simple, intuitif et efficace pour mettre en place du jugement majoritaire au sein de son collectif (voir la fiche animation dédiée).
Avantages de l'outil
  • Outil libre et accessible en ligne
  • Très simple d'utilisation
Inconvénients de l'outil
  • Pas de comptes utilisateurs·trices et donc impossibilité de vérifier que chacun·e ne vote qu'une fois. La nouvelle version disponible sur https://app.mieuxvoter.fr le permet. Cf la FAQ Comment puis-je m’assurer qu’une même personne ne vote pas deux fois?
  • Départage des égalités de mention majoritaire peu intuitif
Auteur.trice(s) de la ressource Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC 0
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Klaxoon

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Réfléchir ensemble et rendre visibles les cogitations
  • Écrire un document collectivement
  • Communiquer vers l'extérieur
  • Cartographier, positionner des points ou des ressources
Est-ce un outil libre / Opensource ? Non
Difficulté de prise en main Il y a plus facile mais aussi plus compliqué
Description de l'outil Un tableau blanc virtuel d'animation avec plein plein de fonctionnalités
Auteur.trice(s) de la ressource Romain
Licence d'utilisation la ressource CC 0
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Liberapay : récolter et se répartir des fonds en autonomie

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Décider et rendre visibles les décisions
  • Gérer un budget, collecter des fonds
Est-ce un outil libre / Opensource ? Oui
Difficulté de prise en main Compliqué
Description de l'outil Libera Pay est un service en ligne basé sur un logiciel libre qui permet de financer des projets ou des individus via des rétributions récurrentes (rythme hebdomadaire). Concrètement, vous choisissez à quelle hauteur vous souhaitez contribuer chaque semaine et la somme correspondante est versée de manière récurrente au projet ou à la personne concernée.

Lorsqu'il s'agit d'un projet, les différents individus constituant « l’équipe projet » gèrent chacun de manière autonome la part du montant acquis par le projet qu'ils souhaitent s'attribuer en fonction de leurs contributions. A chaque projet de définir la manière dont se décide la répartition de cette somme. L’expérimentation et le développement de tels modes de rétribution est un véritable enjeu pour imaginer de nouveaux modèles économiques autours de communs.

Il est possible pour des personnes physiques, mais aussi pour des personnes morales d'utiliser ce service dans la mesure où il propose l'édition de factures.

Le paiement en ligne sécurisé par carte bancaire est proposé via le prestataire mangopay (1,8% de commission lors du versement + 0,18€ forfaitaires). De nouvelles solutions de paiement moins onéreuses seront bientôt proposées.
Avantages de l'outil
  • Une révolution quant aux modes de rétribution au sein des collectifs. L’outil et la méthode associée permet de donner à l’individu le pouvoir de décision là où c’était encore quasi impossible : la rémunération.
  • La plate-forme est assez intuitive
  • Le fonctionnement n’est pas compliqué à assimilé une fois expliqué
  • Permet une totale transparence quand à l’usage des fonds associés à un projet, avec potentiellement le suivi d’une roadmap publique communiquée en amont.
  • Permet de décider par le faire, et de faire avancer les projet à la volonté de ses contributeurs
  • Une belle piste pour explorer des modèles nouveaux de rétribution de Communs
Inconvénients de l'outil
  • Plate-forme et concept encore peu connu, qui freine certainement les contributions du grand public
  • Encore peu d’usages réels, la communauté autour de la plate-forme n’ayant pas encore atteint une masse critique.
  • Nécessite d’avoir bien définit les règles et les modalités de répartition en amont : chacun pouvant réclamer la somme qu’il lui estime être due, des conflits sont à prévoir si ce n’est pas le cas
Auteur.trice(s) de la ressource Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
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Loomio et Framavox – donner son avis sur une proposition

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Décider et rendre visibles les décisions
Est-ce un outil libre / Opensource ? Oui
Difficulté de prise en main Il y a plus facile mais aussi plus compliqué
Description de l'outil Loomio est un outil de prise de décision à distance qui permet de voter et de discuter d’une proposition.

Loomio permet différents niveaux d’ouverture et de transparence : vision et vote publics ouverts à tous ou limités à un groupe restreint. L’ensemble d’une communauté peut par exemple exprimer un avis sur une proposition tout en réservant le vote à certain·e·s contributeurs·trices… mais c’est un outil qui s’adapte à presque tous les modes de prise de décision, à vous de l’adapter à vos envies.

La durée du vote est définie par chaque groupe et quatre options sont disponibles : accord, désaccord, abstention ou blocage. L’outil est donc particulièrement adapté aux décisions par consentement puisque l’on peut affirmer un désaccord non bloquant ou bien bloquer une décision afin de demander une vraie discussion sur le sujet.

Loomio est aussi le logiciel utilisé par Framavox, le service en ligne proposé par Framasoft.

Vous trouverez un exemple d’usage de Loomio à travers les cas d’ANIS et d'OpenStreetMap France.


Exemple de découverte présentielle des prises de décision liées à ce type d'outils : https://interpole.xyz/?AtelierAuxGrandsVoisinsExperimenterLaPr
Avantages de l'outil
  • Complet et ergonomique
  • S'adapte à toutes les modalités de prise de décision du collectif
  • C’est un logiciel libre
  • Permet de rendre visible les décisions à un grand nombre et de les historiser pour en garder des traces ;
  • Permet d’éliminer des temps d’échanges physique toutes les micro-décision pour dégager du temps afin de discuter des sujets de fond.
  • Les votes ne sont pas figés : pendant toute la durée du vote, les discussions peuvent faire évoluer les avis des uns et des autres.
  • Possibilité d’ajouter des pièces-jointes
  • Possibilité d’ouvrir l’espace de discussion dédié à un sujet général avant de permettre le vote sur une décision formulée plus précisément.
Inconvénients de l'outil
  • Nécessite un collectif bien constitué, aux contours identifiés (CA, groupes d'adhérents,...)
  • Nécessite d'être à l'aise avec le numérique
  • Nécessite des règles de gouvernance très claires afin que le numérique ne constitue pas un frein à la participation de tous, ni une manière de ne pas discuter physiquement de décision bloquante du fait de la dématérialisation
  • La prise de décision dématérialisée ne correspond pas à tous les groupes ni à tous les sujets.
Auteur.trice(s) de la ressource Romain lalande
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
LoomioDonnerSonAvisSurUneProposition_vignette_loomiodonnersonavissuruneproposition_loomio_osm2.png
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Miro - tableau blanc collaboratif

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Réfléchir ensemble et rendre visibles les cogitations
  • Créer des présentations ou des visuels
Est-ce un outil libre / Opensource ? Non
Difficulté de prise en main Facile
Description de l'outil Miro est un outil permettant de disposer d'un tableau blanc collaboratif en ligne. Il permet à un grand nombre d'utilisateurices d'être connectés en même temps sur un même espace en ligne par exemple pour :
  • Disposer d'un canva collectif de prise de notes lors de réunions présentielles ou distantielles
  • Organiser des animations en distantielles tels des world café afin de faciliter la circulation des personnes
  • Préparer une présentation
  • Schématiser des concepts
Avantages de l'outil
  • Facilité de prise en main
  • Interactions immédiates par un grand nombre de paticipant.e.s
  • Export PDF et mode présentation
  • Grand nombre de modèles
  • Possibilité d'export vectoriel -> dans la version payante
  • Pas besoin de se créer de compte pour les collaborateurs (un seul lien de partage suffit) -> dans la version payante
Inconvénients de l'outil
  • Outil rapidement payant qund on souhaite l'utiliser à plusieurs (environ 100€ par an)
  • Outil non libre
Auteur.trice(s) de la ressource Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
POP_Animacoop.jpg
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Modulo - pour céer ses déroulés

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Autres
Est-ce un outil libre / Opensource ? Non
Difficulté de prise en main Il y a plus facile mais aussi plus compliqué
Description de l'outil Un outil en ligne pour construire ses déroulés d'animation.
Fichier : ModuloPourCeerSesDeroules_fichierressource_screenshot-2022-06-10-at-10-16-02-le-createur-de-deroules-pour-les-facilitateurs.png Télécharger
Auteur.trice(s) de la ressource Romain
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
ModuloPourCeerSesDeroules_screenshot-2022-06-10-at-10-16-02-le-createur-de-deroules-pour-les-facilitateurs.png
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Pollen, voter en ligne

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Décider et rendre visibles les décisions
Est-ce un outil libre / Opensource ? Oui
Difficulté de prise en main Il y a plus facile mais aussi plus compliqué
Description de l'outil Un outil de vote en ligne qui propose de multiples modalités de scrutin :
  • Majoritaire
  • Borda
  • Condorcet
  • Coombs
  • Cumulatif
  • Jugement majoritaire
  • Nombre
  • Vote alternatif
Avantages de l'outil
  • Intègre la gestion d'un mailing de participant·e·s
  • Possibilité de participer facilement au vote par un simple lien
  • Les développeurs proposent une version accessible gratuitement sans avoir besoind e l'autohéberger, et qui ne limite aucune des fonctionnalités essentielles
  • Interface très intuitive
Inconvénients de l'outil
  • Pas de sécurisation des votes pour le moment (pour l'utiliser à des fins de vote très officiels), et ça ne semble pas la priorité pour les développeurs
  • Besoin de recréer un nouveau vote quand on souhaite changer la modalité délibérative
Auteur.trice(s) de la ressource Romain
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
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Trello

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Synchroniser nos actions (Agendas, Partage et diffusion d'événements)
  • Réfléchir ensemble et rendre visibles les cogitations
  • Décider et rendre visibles les décisions
  • Suivre l'avancée d'un projet, gérer ses tâches
Est-ce un outil libre / Opensource ? Non
Difficulté de prise en main Il y a plus facile mais aussi plus compliqué
Description de l'outil Trello est un outil de partage de projet à utiliser soit de manière traditionnelle en attribuant des tâches à différentes personnes du projet (sous contrôle du chef de projet), soit de manière totalement collaborative.
Cela offre la possibilité à chacun·e de se sentir plus impliqué·e et de participer plus activement. sa souplesse permet de s'adapter au fonctionnement du groupe (rôle défini ou "joyeux bordel"), cela permet de distiller au fur et à mesure les informations pour ne pas effrayer les participants. Adaptation au fonctionnement du collectif. Son "moins" : pas totalement ouvert.
Auteur.trice(s) de la ressource Sylvain Boyer
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
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Umap | Framacarte - Les cartes thématiques

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Cartographier, positionner des points ou des ressources
Est-ce un outil libre / Opensource ? Oui
Difficulté de prise en main Il y a plus facile mais aussi plus compliqué
Description de l'outil Umap permet de dessiner, marquer, colorier, annoter à partir des données et fonds de carte d'Openstreetmap mais aussi avec vos propres données pour les afficher ensuite dans votre site web ou les imprimer.
image PageFormations_umap.png (0.5MB)

Intérêts principaux et limites

Particulièrement adaptées aux projets de territoires, cartographier collaborativement permet de réunir plusieurs acteurs pour réaliser et afficher des cartes géographiques thématisées autour d'un projet.

Les utilisations peuvent être multiples :
  • valoriser un projet
  • présenter différents acteurs
  • définir les contours géographiques
  • affirmer la territorialité
  • afficher la complexité sur le terrain
  • révéler une problématique

Basé sur les données d'Openstreetmap, les données utilisées par Umap peut être mises à jour par chacun en temps réel.

Limite : si les cartes créées sont facilement modifiables par tous sans grande compétence numérique, il est préférable d'accompagner en présentiel les personnes dans leur premier pas. Une carte Umap demande donc une dose minimale d'animation pour vivre sur la durée.

Framasoft propose le service Framacarte, un autre instance de UMAP.

Mode d'emploi

Un tutoriel en 12 leçons est mis à disposition par Carto Cité : https://frama.link/tuto_cartocite
Pour mettre à jour les données de la carte, un tutoriel dédié à Openstreetmap proposé par Tiriad : https://frama.link/tuto_osm
Auteur.trice(s) de la ressource Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
umap_pageformations_umap.png