Ave pdf

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Partager des ressources
  • Diffuser de l'information
  • Communiquer vers l'extérieur
Est-ce un outil libre / Opensource ? Non
Difficulté de prise en main Facile
Description de l'outil Permet de retravailler ses PDF et surtout de les alléger
Auteur.trice(s) de la ressource Laurent Marseault
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
AvePdf_imagepdf.png
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Beekast

Est-ce un outil libre / Opensource ? Non
Difficulté de prise en main Il y a plus facile mais aussi plus compliqué
Description de l'outil https://www.cialisfidel.com/Beekast est un outil qui permet de faire des présentations interactives, de susciter et recueillir les réactions d'un public et de les restituer en direct à l'écran.

Suivi des tâches, évaluation, mur de "petits mots", beekast regroupe un certain nombre de fonctionnalités utiles.
Inconvénients de l'outil Il est payant.
Auteur.trice(s) de la ressource Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
BeekasT_external-content.duckduckgo.com.jpeg
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Big Blue Button-Visio

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Discuter et échanger à distance
Est-ce un outil libre / Opensource ? Oui
Difficulté de prise en main Il y a plus facile mais aussi plus compliqué
Description de l'outil BigBlueButton est un système de visioconférence développé pour la formation à distance. Il permet le partage de la voix et de l'image vidéo, de présentations avec ou sans tableau blanc, l'utilisation d'outils de clavardage publics et privés, le partage d'écran, la voix sur IP, des sondages en ligne, ainsi que l'utilisation de documents bureautiques.

L'écran est partagé en trois colonnes :
- la première colonne affiche la liste des participant·e·s, ainsi que la liste des conversations privées ou publiques en cours ;
- la deuxième colonne affiche le contenu des conversations privées ou publiques (espace de clavardage ou de tchat). Tout·e participant·e peut écrire dans l'espace public, ou envoyer des messages à certains participants dans l'espace privé ;
- la troisième colonne comprend l'espace vidéo (avec les écrans de tou·te·s les participant·e·s qui ont activé leur caméra) et l'espace présentation (diapositives contrôlées par le ou la présentateur·trice, à qui le contrôle de la présentation est dévolu : passage de diapo, dessins, pointage, etc.).

Les participant·e·s se répartissent en deux catégories :
- les utilisateurs·trices, qui peuvent discuter, activer ou couper leur micro, activer ou couper leur caméra, « lever » la main, et clavarder avec d'autres utilisateurs·trices ;
- les modérateurs·trices, qui ont accès aux mêmes fonctions et peuvent de plus mettre en sourdine d'autres utilisateurs·trices, les bannir d'une séance, ou leur donner le contrôle de la présentation.

Tout·e participant·e peut enregistrer la session (en format webm). Les modérateurs·trices peuvent sous-titrer la présentation (en particulier pour une diffusion ultérieure). Les modérateurs·trices peuvent lancer un sondage.

Quelques astuces :
- pour créer des "sous-salles" pour le travail en groupe il faut aller dans la roue crantée dans la 1ère colonne à côté des utilisateurs et choisir "créer des réunions privées"
- pour lancer un sondage ou partager un document externe, il faut cliquer sur le "+" en bas à gauche.
- pour partager son écran, il faut cliquer sur le bouton avec l'écran "partager son écran" si celui-ci apparait en petit vous pouvez cliquer sur les 4 flèches en haut à droite "étendre la vidéo de partage d'écran"
- pour ne plus voir l'écran de présentation, il suffit de cliquer en bas à droite sur le bouton "réduire la fenêtre de présentation" à côté de la main levée.
- pour créer un tableau blanc et écrire dessus, allez sur la colonne de gauche, cliquez sur "notes partagées" puis sur "move to whiteboard"
Avantages de l'outil BBB dispose de très nombreuses fonctionnalités
BBB peut être intégré à d'autres outils (Moodle, Mattermost, Nextcloud)
Il est possible de tester son équipement audio avant de rejoindre une webconférence.
BBB
Gratuit, Bigbluebutton est proposé sous licence GNU LGPL (pour GNU Lesser General Public License)
BigBlueButton a été retenu en mai 2020 par la direction interministérielle du numérique et du système d'information et de communication de l'Etat (DINSIC)


Plus d'infos :
- https://www.journaldunet.fr/web-tech/guide-de-l-entreprise-digitale/1499145-bigbluebutton-gratuit-visioconference-open-source-axee-formation/
-https://services-numeriques.emse.fr/docs/services-de-communication/bigbluebutton/
-http://noudou.e-monsite.com
-http://mariage-doudou-doudoune.e-monsite.com
-http://depannage31000.e-monsite.com
Inconvénients de l'outil L'installation d'un serveur nécessite beaucoup de ressources.
Fichier : BigBlueButton_fichierressource_external-content.duckduckgo.com.png Télécharger
Auteur.trice(s) de la ressource Dominique Hébert
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
BigBlueButton_external-content.duckduckgo.com.png
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Canva

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Créer des présentations ou des visuels
Est-ce un outil libre / Opensource ? Non
Difficulté de prise en main Facile
Description de l'outil Canva est un outil qui permet de réaliser des éléments graphiques très simplement à partir de modèles proposés par le site. Bulletins d'adhésion, affiches, etc... en se laissant guider par les modèles, plus besoin d'être graphistes pour éviter les gros pièges de la création graphique amateure.
Avantages de l'outil
  • permet de réaliser des éléments graphiques prenant en compte un certain nombre de condition nécessaires à leur efficacité sans avoir besoin de les connaître
  • possibilité de partager les créations au sein de sa structure et de les réaliser à plusieurs
Inconvénients de l'outil
  • ne remplacera jamais un travail dédié d'un·e graphiste,
  • impossible de disposer d'une réelle identité graphique personnalisée puisque de nombreuses structures utilisent ces modèles
Auteur.trice(s) de la ressource Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource Licence non-libre
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
CanvA_external-content.duckduckgo.com.png
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Classroomscreen

Est-ce un outil libre / Opensource ? Non
Difficulté de prise en main Facile
Description de l'outil Un tableau blanc adapté à l'animation de classes / réunions en présence avec qqs fonctionnalités sympas (chronomètre, détecteur de bruit...)
Auteur.trice(s) de la ressource Romain
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
ClassroomscreeN_logoclassroomscreen.png
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Cobudget – décider collectivement de la répartition d’un budget

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Décider et rendre visibles les décisions
  • Gérer un budget, collecter des fonds
Est-ce un outil libre / Opensource ? Oui
Difficulté de prise en main Il y a plus facile mais aussi plus compliqué
Description de l'outil Cobudget est un logiciel libre qui permet de décider de répartitions budgétaires de manière démocratique. Chaque participant·e dispose d’une fraction du budget total qui constitue son « droit de vote ». On peut proposer des « bucket » qui correspondent à des objectifs de budgets nécessaires pour mener à bien des projets. Chacun·e peut ensuite utiliser attribuer ses fonds aux différents projets, et chaque projet est validé lorsqu’il atteint son objectif....
Il serait sans doute plus aisé à quelqu'un·e habitué·e à faire des budgets ou sachant comment faire un budget familial d'y participer.
Pour celui qui a eu à gérer son argent, ou manipuler une application pour gérer son budget, c'est véritablement une aubaine .

Ressources connexes
Avantages de l'outil
  • Chacun·e peut proposer des projets sans contrainte
  • Tout le monde a le même pouvoir de décisions
  • Le montant des budgets des projets est proportionnel au nombre de personnes qu’ils intéressent. Plus le projet nécessite de fonds, plus le nombre de personnes devant y contribuer est important.
  • Facilite une vision d’ensemble par chacun de tous les projets, même ceux qui ne le concerne pas.
  • Peut être utilisé au long court pour affecter un budget annuel
  • Oblige les participant·e·s à décrire les projets en détails ; le budget est alloué à quel investissement, s'agit-il d'un bien immobilier? Bref, le·la participant·e doit effectuer une écriture de son projet vu ici. Le logiciel remplit alors un véritable rôle de gestionnaire de patrimoine, un interface dynamique pour suivre chaque projet des participant·e·s.
Inconvénients de l'outil
  • Impossibilité de modifier les budgets affectés une fois fait
  • Nécessite une gouvernance claire et une bonne compréhension du cadre général et des enjeux de ces attributions budgétaires.
Auteur.trice(s) de la ressource Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
CobudgetDeciderCollectivementDeLaReparti_vignette_casdusageschoisircollectivementlesaffec_cobudget_artefacts.png
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Conférence téléphonique - OVH

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Discuter et échanger à distance
Est-ce un outil libre / Opensource ? Non
Difficulté de prise en main Facile
Description de l'outil Pour faire des conférences téléphoniques, accessible à partir d'un simple téléphone
Etapes :
  • Aller sur https://www.ovh.com/conferences/
  • Saisir son adresse mail (vous recevrez un mail avec des codes de la conférence téléphonique)
  • Communiquer le numéro de conférence téléphonique aux participant·e·s (comme vous en avez l'habitude : mail ...)
Avantages de l'outil
  • Les participant·e·s appellent un numéro de téléphone fixe : leur forfait téléphonique n'est généralement pas mis à mal.

  • Le numéro à appeler est toujours le même. Donc même si le numéro de conférence change, on peut enregistrer le premier numéro à saisir dans son répertoire ;-)
  • Gratuit
Inconvénients de l'outil Lien valable 24h, il faut donc s'organiser pour donner le numéro de la conférence aux participant·e·s au mieux la veille voire quelques heures avant.

L'idéal est que les participant·e·s appellent depuis un téléphone portable afin de :
  • pouvoir brancher un casque et ne pas tenir le téléphone toute la réunion.
  • pouvoir couper le micro.
Auteur.trice(s) de la ressource Romain - Louise
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
ConferenceTelephoniqueOvh_webconf-sub-672x260.jpg
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Croxyproxy

Est-ce un outil libre / Opensource ? Non
Difficulté de prise en main Compliqué
Description de l'outil CroxyProxy est le service de proxy Web gratuit et sécurisé le plus avancé. Il prend en charge tous les types de sites: hébergement de vidéos, moteurs de recherche, réseaux sociaux, services de messagerie électronique, etc.
Auteur.trice(s) de la ressource Louise Didier
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
CroxyproxY_logocroxyproxy2.png
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CryptPad-Ecriture collaborative

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Écrire un document collectivement
Est-ce un outil libre / Opensource ? Oui
Difficulté de prise en main Il y a plus facile mais aussi plus compliqué
Description de l'outil CryptPad est conçu pour permettre la collaboration tout en préservant la confidentialité des données.
Auteur.trice(s) de la ressource Louise Didier
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
CryptpaD_logocryptpad.png
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Digipad-Mur virtuel

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Partager des ressources
  • Réfléchir ensemble et rendre visibles les cogitations
  • Écrire un document collectivement
  • Gérer des données (collecter, organiser, analyser et partager)
  • Suivre l'avancée d'un projet, gérer ses tâches
Est-ce un outil libre / Opensource ? Oui
Difficulté de prise en main Facile
Description de l'outil Equivalent de Padlet mais libre!

Digipad permet de créer des murs virtuels sur lesquels on peut collaborer pour créer du contenu, mutualiser des ressources, faire des dossiers thématiques, des kanbans simples pour gérer des projets.
Il est possible de publier plusieurs types de contenus, images, vidéos, documents, pads.

"Les outils de La Digitale sont mis à disposition gratuitement et financés de manière participative"
Lien vers la description de l'outil
Avantages de l'outil - License Libre
- Pas d'inscription obligatoire
- Possibilité de mettre des liens vers des documents, images, des vidéos, des liens url, des pads d'écriture collaborative,...
Auteur.trice(s) de la ressource Mathilde Ménoret
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
DigipaD_screenshot-2021-06-18-at-13-45-58-test-digipad.png
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Diigo

Est-ce un outil libre / Opensource ? Non
Difficulté de prise en main Il y a plus facile mais aussi plus compliqué
Description de l'outil Service en ligne qui permet de retrouver ses adresses internet favorites quelque soit l'ordinateur que l'on utilise à condition d'avoir accès à internet.

Présentation
Diigo permet de sauvegarder dans une base de données tout ce qui a une adresse internet (page web, billet de blog, vidéo, podcast, flux RSS, photo en ligne...). C'est une alternative possible à l'utilisation des marque-pages (encore appelés signets, favoris ou bookmarks) du navigateur internet.
Les sauvegarder c'est bien, les retrouver facilement c'est encore mieux. C'est pourquoi chaque bookmark enregistré sera caractérisé par des tags et une description sommaire.

Pré-requis
  • Se créer un compte sur Diigo.
  • Comprendre l'interface en anglais.
  • Comprendre l'intérêt de tagger une ressource internet.

Quelques applications
  • Enregistrer, caractériser et classer ses favoris personnels : pour se créer une base de données en ligne de ressources. Les favoris peuvent être public ou privé (dans ce cas ils sont uniquement visibles quand vous êtes connectés à votre compte Diigo). Il est possible d'enregistrer une copie de la page (upload cache).
  • Utiliser Diigo comme moteur de recherche : pour l'indexation réalisée socialement (par la communauté des utilisateur Diigo). On explore l'ensemble des bookmarks publics enregistrés par la communauté Diigo. Les fonctions de recherche avancées sont bien développées.
  • Afficher l'ensemble de ses tags sous forme d'un nuage : sur un CMS (content management system) comme un wiki, un blog... Voir exemple ici
  • Produire un flux RSS : pour l'ensemble des bookmarks de votre compte Diigo, pour un tag en particulier ou pour un groupe de tags (regroupés en liste).
  • Créer et partager des favoris au sein d'un groupe : (public ou privé) pour proposer et commenter des ressources. Il existe des flux RSS par groupe et il est possible de définir une liste de tags privilégiée pour le groupe.

Prise en main

Pour aller plus loin
  • Utiliser les listes pour générer des rapports en html plus facile à copier-coller, proposer ses favoris en diaporama (en haut à droite : play as webslides).
Un exemple de diaporama réalisé à partir de la liste agriculture du compte Diigo de Supagro Florac
  • Relier son compte Twitter à Diigo, ce qui permet de tweeter les bookmarks choisis ou d'intégrer ses tweets favoris dans son compte Diigo.
Avantages de l'outil
  • La gestion des tags (suppression, modification, ajout) peut se faire facilement sur un ensemble de bookmarks.
  • L'export au format html, via une liste, est très utile pour la réalisation de livrable de veille.
  • La possibilité de créer un post-it de commentaire (public ou privé), de surligner du texte dans une page ou d'enregistrer une image d'une partie de la page pour chaque bookmark.
Inconvénients de l'outil Comme tous les gestionnaires de bookmarks, la création d'une liste de tags exige de la rigueur, voir quelques conseils ici page 26
Auteur.trice(s) de la ressource Frédéric Renier - SupAgro Florac
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
DiigO2_image_bf_imagediigo.png
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DoDoc - documentation collaborative de projets

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Réfléchir ensemble et rendre visibles les cogitations
  • Écrire un document collectivement
  • Communiquer vers l'extérieur
Est-ce un outil libre / Opensource ? Oui
Difficulté de prise en main Il y a plus facile mais aussi plus compliqué
Description de l'outil Dodoc est un outil de documentation de projet ludique, collaboratif et adapté à tous les publics.

Avec Dodoc vous pouvez par exemple :
  • photographier les étapes d'un projet et constituer un dossier dédié
  • partager les documentations en lignes
  • réaliser des mini vidéos en image par image
  • effectuer du montage simple
  • réaliser un journal collectif et le mettre en page avant impression pour restituer collectivement un projet de groupe
Avantages de l'outil
  • très ergonomique et adapté à tous les publics
Fichier : DodocDocumentationCollaborativeDeProjets_fichierressource_screenshot-2018-07-12-11.40.02-1800x1147-q60.png Télécharger
Auteur.trice(s) de la ressource Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
DodocDocumentationCollaborativeDeProjets_steps_dodoc-1200x651-q60.png
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DropBox-Stockage et partage de fichiers

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Partager des ressources
Est-ce un outil libre / Opensource ? Non
Difficulté de prise en main Il y a plus facile mais aussi plus compliqué
Description de l'outil Dropbox est un service de sauvegarde, de synchronisation et de partage de données, ultra simple. On télécharge un programme qui n'occupera qu'une discrète place dans la barre des tâches. On lui précise un dossier sur notre ordinateur qui sera sauvegardé et synchronisé sur Internet. On s'identifie et c'est opérationnel : maintenant tout type de fichier copié ou sauvegardé dans votre répertoire de Dropbox sera envoyé instantanément sur Internet, de manière sécurisée.

Cela permet de synchroniser automatiquement ses données sur tous ses ordinateurs (fixe, portable, boulot) et de partager facilement des documents avec un autre utilisateur. Les fichiers sont disponibles sur le disque dur ce qui signifie que l'on peut travailler dessus même sans connexion internet.

La version gratuite comporte 2 Go de stockage mais la version payante permet d'étendre cette capacité.

Présentation


Pré-requis
  • Avoir les droits pour installer un logiciel sur son ordinateur.
  • Fonctionne sur toutes les plate-formes : Linux, Mac Os et Windows.

Quelques applications
  • Synchroniser ses fichiers automatiquement sur tous ses ordinateurs sans avoir les problèmes de version (laquelle est la bonne ? Celle sur mon portable ? Celle sur ma clé USB).
  • Partager un dossier et donc des documents (de toutes natures, bureautique, image,...) avec une ou plusieurs personnes.
  • Pouvoir travailler sur ses documents même quand on n'a pas accès à internet.
  • Pouvoir créer très facilement une galerie de photos visible par tous.
  • Avoir un lieu public sur le web où déposer des gros fichiers afin de pouvoir transmettre des fichiers trop lourds pour le mail.
  • Avoir une sauvegarde automatique de ses fichiers.
  • Pouvoir accéder à ses fichiers depuis n'importe quel ordinateur relié au web.

Prise en main
  • Un tutoriel en image sur l'installation de Dropbox, son utilisation personnelle et le partage de fichiers
Tutoriel sur l'installation de Dropbox

pour aller plus loin
  • La suite du tutoriel, toujours en image, sur les différentes options de partage, la mise en place d'une galerie photo ou de fichiers publics.
Tutoriel sur le partage de fichiers avec Dropbox
Avantages de l'outil
  • Tous nos fichiers, toujours sous la main, quelque soit l'ordinateur.
  • Partager tous les formats de document possible, en temps réel, automatiquement, avec différentes personnes.
  • Pouvoir travailler sur ses fichiers même si on n'a pas accès au web.
  • Sauvegarder automatiquement ses fichiers.
  • Dropbox conserve les dernières versions de nos fichiers, on peut donc récupérer d'anciennes versions en cas d'erreur.
Inconvénients de l'outil
  • Le partage de fichier fonctionne mal quand il s'agit d'un document où plusieurs personnes travaillent en même temps ou sur la même période de temps ensemble dessus (ex. remplir un dossier à rendre dans deux jours, planning des membres du réseau) car quand deux personnes travaillent en même temps, les deux versions sont enregistrées et il faut à la main, faire les modifications pour les fusionner.
Pour cet usage, préférer un outil permettant les modifications synchrone comme Etherpad ou Google Document
  • C'est compliqué et source d'erreur d'avoir deux comptes Dropbox sur la même machine.
  • Les documents des dossiers partagés comptent sur nos 2 Go alloués.
Fichier : DropboX2_fichierressource_image_imagebf_imagewww.dropbox.com_-_2012-04-06_-_08h-44m-40s.png Télécharger
Auteur.trice(s) de la ressource Outils-réseaux et SupAgro Florac
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
DropboX2_image_imagebf_imagewww.dropbox.com_-_2012-04-06_-_08h-44m-40s.png
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Etherpad - Framapad

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Synchroniser nos actions (Agendas, Partage et diffusion d'événements)
  • Partager des ressources
  • Réfléchir ensemble et rendre visibles les cogitations
  • Écrire un document collectivement
  • Décider et rendre visibles les décisions
Est-ce un outil libre / Opensource ? Oui
Difficulté de prise en main Facile
Description de l'outil C'est un document collaboratif en ligne où chacun·e peut écrire simultanément:

  • Chacun·e dispose d'une couleur pour écrire
  • On peut ajouter ou modifier à plusieurs et en direct
  • On peut exporter le document pour en faire des sauvegardes
  • Il est accessible à tout utilisateur disposant du lien

Créez vos pads :
Un descriptif complet de cas d'usages et de règles d'utilisation utiles : http://savoirscommuns.comptoir.net/pad

Pour mieux comprendre les avantages et inconvénients du pad et avoir des exemples de règles d'usage, une fiche détaillée

Pour aller plus loin : Se créer un compte privé sur Framapad
En créant un compte sur Framapad.org, vous créez un espace de travail où vous pouvez inviter des utilisateurs·trices (dont l'accès est protégé par mot de passe), créer des pads internes au groupe ainsi formé, et avoir accès à des fonctionnalités d'administration de vos pads : listage, archivage, téléchargement, suppression.
Un pad créé depuis un compte est donc réservé, par défaut, aux seuls membres du compte (privé), mais il peut également être ouvert à tous comme les pads publics, ou encore protégé par un mot de passe spécifique.
->Tutoriel sur l'intérêt et l'utilisation de pad privé

Présentation


Utilisation de base


Utilisation avancée

Avantages de l'outil
  • Le grand classique des premières expériences irréversibles de coopération.
  • Très très simple d'utilisation, toute participation est directement visible par les autres, beaucoup de possibilités d'export, permet une co-rédaction en synchrone, "wysiwyg" (la mise en page se fait comme dans un traitement de textes classique).
  • Les notes prises sont plus complètes.
Inconvénients de l'outil
  • Créer un pad directement à partir de la barre d'adresse du navigateur peut constituer un obstacle méthodologique important.
  • Limité à 16 connexions simultanées
  • Selon la qualité de la connexion internet l'expérience peut être totalement contre productive
Fichier : Prsentation_framapad.odt Télécharger
Auteur.trice(s) de la ressource Frédéric Renier, Supagro Florac, Romain Lalande, Florence Le Nulzec
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Screenshot_20221108_at_145325_Regroupement_2.png
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Evernote

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Gérer des données (collecter, organiser, analyser et partager)
  • Suivre l'avancée d'un projet, gérer ses tâches
Est-ce un outil libre / Opensource ? Non
Difficulté de prise en main Facile
Description de l'outil Carnet de note virtuel, Evernote est un outil gratuit qui permet de mieux gérer son information au quotidien en centralisant en un seul et même lieu toutes ses données.

L'inscription à ses services est gratuite. Il dispose également d'une version Premium (donc payante) qui propose des applications avancées (1 Go par mois de téléchargement vers votre espace, accès au support technique, meilleure sécurité).

Présentation


Pré-requis
  • Navigation sur Internet.

Fonctionnalités
  • Capturer des pages web comprenant du texte, des liens et des images.
  • Stocker et archiver ses informations sous forme de prise de notes et sur un portail personnel.
  • Organiser et structurer ses notes en les rassemblant par carnets et mots-clés.
  • Les conserver sans limite de temps.

Prise en main
Guide de prise en main réalisé par Sylvie Roth et Frédéric Soussin, pour CRéATIF.
Comment débuter avec Evernote : tutoriel
Avantages de l'outil Simple à utiliser, ce logiciel permet de centraliser toutes ses données via une interface bien réalisée et de les synchroniser sur ses différents appareils. Il existe pour une utilisation nomade : iPhone, iPad, BlackBerry, Android etc.) et propose des extensions à installer dans la barre d'outils des navigateurs pour capturer directement les contenus lors de la navigation. Il offre la possibilité d'effectuer une recherche dans ses notes par mots clés, par titres ou encore par lieux. Evernote permet également de partager ses dossiers avec d'autres utilisateurs.
Inconvénients de l'outil Il existe une version du logiciel disponible en ligne sur le web mais également une version client du logiciel qui doit être installé sur chaque ordinateur et téléphone utilisé (Mac, Win, Android). Il ne gère pas encore les vidéos (sauf le flux d'une webcam) et est doté d'un éditeur de texte qui reste un peu limité. Enfin, la version gratuite offre seulement la possibilité de lire les bloc-notes d'un autre utilisateur et non de les éditer, l'utilisation collaborative d'Evernote est donc limitée.
Auteur.trice(s) de la ressource Emilie Hullo, Outils Réseaux
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
EvernotE2_256px-evernote.svg.png
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FlickR - créer une bibliothèque d'images

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Gérer des données (collecter, organiser, analyser et partager)
Est-ce un outil libre / Opensource ? Non
Difficulté de prise en main Il y a plus facile mais aussi plus compliqué
Description de l'outil FlickR est un service en ligne qui permet de stocker des photos et d'être utilisé comme une bibliothèque d'images en ligne en utilisant :
  • un système de mots-clés
  • la création de groupes de contributeurs·trices ouverts ou fermés (albums)

FlickR peut-être utilisé pour mutualiser un grand nombre de photos entre plusieurs utilisateurs·trices autour d'une thématique ou d'un quartier par exemple.
Avantages de l'outil
  • 1 To d'espace de stockage mis à disposition gratuitement
  • large choix de licences,
  • possibilité de définir un accès public ou privé pour ses photos,
  • fait référence dans la recherche de licence libre,
  • moteur de recherche et référencement efficace
Inconvénients de l'outil
  • nécessite une adresse yahoo pour se créer un compte
  • contribution à un album commun nécessite d'être à l'aise avec le numérique
  • modèle économique basé sur les données des utilisateurs·trices
Auteur.trice(s) de la ressource Coopérative Artefacts (Malvina Balmes / Romain lalande)
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
FlickrCreerUneBibliothequeDImages_flickr.png
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Foxit

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Autres
Est-ce un outil libre / Opensource ? Non
Difficulté de prise en main Facile
Description de l'outil Lecteur PDF
Auteur.trice(s) de la ressource Romain
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
Cette fiche est elle un brouillon ? En cours de rédaction

Ethercalc - Framacalc

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Écrire un document collectivement
  • Gérer des données (collecter, organiser, analyser et partager)
Est-ce un outil libre / Opensource ? Oui
Difficulté de prise en main Facile
Description de l'outil Framacalc est un véritable tableur en ligne qui permet de travailler à plusieurs et en temps réel sur une même feuille de calcul. il est possible de le partager en édition via un simple lien.
Avantages de l'outil
  • simple d'utilisation
  • adapté pour des feuilles de calcul simples
Inconvénients de l'outil
  • options de mise en forme et ergonomie limitée
  • des petits problèmes d'accès aux documents par moments
Auteur.trice(s) de la ressource Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
FramacalC_framacalc-import-365x365.png
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Framadate

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Synchroniser nos actions (Agendas, Partage et diffusion d'événements)
  • Décider et rendre visibles les décisions
Est-ce un outil libre / Opensource ? Oui
Difficulté de prise en main Facile
Description de l'outil Un vote à distance sur une décision rapide peut s'organiser à moindre frais via un outil simple de choix en ligne ! Ce vote va porter sur une décision simple sans portée importante. L'outil sera le même que celui qui peut servir à faire un sondage.
Mode d'emploi

Une fois les termes du vote défini, c'est à dire qu'a été défini ce sur quoi il s'agit de voter, organiser le vote en ligne.
  • 1. Créer son vote ! Avec un navigateur web, il suffit de se rendre sur l'outil en ligne. La solution libre la plus répandue aujourd'hui est Framadate.
  • 2. Choisir et entrer les options soumises aux personnes qui participent au vote : choix, oui/non/abstention, etc. Se fixer à 3 ou 4 possibilités maximum - sous peine de nouvelles discussions sur les termes du vote.
  • 3. Envoyer le lien du sondage à l'ensemble des personnes concernées. Ce mail doit également préciser la date limite de réponse. Privilégier un délai court (48 à 72h) pour que les résultats du vote ne soient pas dilués dans le temps. Il est possible pour la personne qui organise de recevoir un mail pour chaque nouvelle participation. Ce qui permet en suivant les réponses de faire une éventuelle relance.
  • 4. Au regard des résultats, acter le résultat du vote !
  • 5. Envoyer un mail à l'ensemble des personnes invitées pour confirmer les résultats du vote.

Pré-requis
  • Accès à internet nécessaire

Applications
  • Fixer une date de réunion.
  • Prendre une décision

Aller plus loin
  • Ne proposer que des dates où les personnes dont la présence est indispensable sont disponibles.
  • Éviter de proposer trop de dates, cela dilue les réponses. Conséquence possible : la date qui a eu le plus de suffrages ne correspond qu'à une minorité du groupe.
  • Fixer une date de fin du sondage.
  • Attention quand on a plusieurs Framadate en cours : en tenir compte dans ses réponses.
Avantages de l'outil
  • Il répond parfaitement aux besoins des groupes à trouver une date commune.
  • Le fait que les participants voient les réponses des autres incitent à trouver un consensus.
  • C'est un outil très très simple d'utilisation, son introduction dans des groupes débutants peut constituer une première étape, une "petite expérience irréversible".
  • Logiciel libre.
  • Hébergé par une association Loi 1901 : pas d'appropriation, ni de revente des données.
  • Il évite de bourrer sa boite mail inutilement quand on doit caler une date à plusieurs.
Inconvénients de l'outil
  • L'outil ne résout pas les problèmes de manque de disponibilités.
  • Ce sont les premiers qui répondent qui sont le plus avantagés.
  • Ne convient pas pour les réunions confidentielles ou les choix secrets car le sondage et les participants sont visibles par tous.
  • Interface téléphone peu lisible au dela de 2 dates.
Auteur.trice(s) de la ressource Outils-Réseaux et SupAgro Florac
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
FramadatE2_framadate.jpg
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Framaforms devenue Yakforms : création de questionnaires en ligne

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Gérer des données (collecter, organiser, analyser et partager)
Est-ce un outil libre / Opensource ? Oui
Difficulté de prise en main Il y a plus facile mais aussi plus compliqué
Description de l'outil Un vote à distance peut porter sur plusieurs décisions. Ceci peut s'organiser de façon relativement rapide via un outil de formulaire ! Cet outil permet de présenter les décisions et afficher les options. De nombreuses options vont permettre de paramétrer l'organisation du vote.

Yakforms est une alternative à Google Form, qui permet de créer des questionnaires en lignes rapidement et simplement. Vous pouvez voir et analyser les données ainsi recueillies.

Yakforms peut-être utile pour :
  • lancer une enquête de besoins grand public
  • recueillir des avis sur une réunion ou une formation passée
  • sonder un groupe sur ses besoins et envies
  • lancer une pétition en ligne

Mode d'emploi


Afin de proposer un ensemble de vote cohérent et clair, ce formulaire fera l'objet d'une préparation en amont sur les décisions à prendre, les options à proposer, leurs formulations. sinon, la personne qui va assurer la fabrication du formulaire risque de se trouver en difficulté. Ce travail de préparation peut être fait via un pad ou autre outil de traitement de texte. Cet outil de formulaire repose sur la création d'un tableur, qui va stocker l'ensemble des votes.

  • 1. Créer son formulaire ! Selon l'outil choisi, il peut être intéressant de se créer un compte pour garder ou réutiliser, dans le temps, ses différents formulaires. Les paramètres généraux du vote seront à établir : intitulé, anonymat ou non du vote (auquel cas assurez-vous que les votants n'ont pas voté plusieurs fois ou qu'ils ont bien le droit de voter, par exemple à travers des liens individuels mobilisables une seule fois !), envoi de courriel à chaque participation à la personne qui organise, message de remerciement envoyés après la validation du formulaire, date butoir, limitation du nombre de participations, y compris par personne, etc.
  • 2. Paramétrer les propositions de décisions et les modalités de réponses : vote sur une seule ou plusieurs options, vote obligatoire ou non sur les décisions, ordonnancement de préférences, etc. Les paramétrages permettent de faire des propositions de modalités de vote et choix au plus proche des décisions à prendre. Certains services permettent, pour des usages avancés, de créer des conditionnalités entre les choix.
  • 3. Permettre aux personnes de faire le point sur leur vote, avant et après sa validation. Les paramétrage du formulaire permettent d'afficher, voire de mémoriser un récapitulatif de ses choix. Vous pouvez aussi permettre l'affichage des résultats collectifs.
  • 4. Envoyer le lien public du sondage à l'ensemble des personnes concernées.
  • 5. Faire une éventuelle dernière relance avant de clore le vote, qui peut passer par la "fermeture" du formulaire : il n'est alors plus possible de répondre !
  • 6. Analyser les résultats. Différentes modalités permettent d'automatiser ce traitement, notamment via des diagrammes reprenant visuellement les résultats. Ou via le tableur qui recense toutes les réponses.
  • 7. Annoncer les résultats du vote via l'envoi d'un mail à l'ensemble des personnes invitées à voter
  • 8. Conserver les résultats du vote, en cas d'éventuelles contestations de résultats !
Avantages de l'outil
  • Aucune compétence technique particulière n'est nécessaire : il vous suffit de glisser-déposer les champs souhaités
  • compilation des réponses reçues en temps réel (actualisation des graphes en direct et en continu)
  • service gratuit
  • service sans publicité et respectueux de vos données
Inconvénients de l'outil
  • l'outil d'analyse des réponses est basique, on ne peut pas faire de traitements poussés. Pour cela, il faudra exporter les données et les re-travailler depuis un tableur.
  • pas (encore) de fonctionnalités collaboratives pour concevoir un formulaire à plusieurs personnes (pour le moment, vous devrez vous connecter à plusieurs sur le même compte)
  • une inscription au service est nécessaire. Un lien vous sera envoyé sur votre boite de réception, vous devrez cliquer sur ce lien pour valider votre inscription.
Auteur.trice(s) de la ressource Nicolas Geiger / Collecti.cc
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
FramaformCreationDeQuestionnairesEnLigne_visuel-framaforms.png
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Framagenda

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Synchroniser nos actions (Agendas, Partage et diffusion d'événements)
Est-ce un outil libre / Opensource ? Oui
Difficulté de prise en main Il y a plus facile mais aussi plus compliqué
Description de l'outil C'est l'agenda mis à disposition par Framasoft. Il passe par la partie "agenda" de nextcloud et permet de gérer des agendas personnels ou partagés.

Un très bon texte sur le sujet, par là.
Avantages de l'outil
  • libre
  • fonctionnel
Inconvénients de l'outil
  • une certaine complexité pour synchroniser framagenda avec d'autres services (sur téléphone par exemple)
Auteur.trice(s) de la ressource Sylvain Boyer
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
FramagendA_unknown.png
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Framalistes / Framagroupes - les listes de discussion / Sympa

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Discuter et échanger à distance
  • Synchroniser nos actions (Agendas, Partage et diffusion d'événements)
  • Diffuser de l'information
Est-ce un outil libre / Opensource ? Oui
Difficulté de prise en main Il y a plus facile mais aussi plus compliqué
Description de l'outil Framalistes et Framagroupes sont des services de création de listes de discussion.

Les listes de discussion consistent en une adresse mail derrière laquelle des utilisateurs·trices peuvent s'inscrire : lorsqu'un mail est envoyé à cette adresse (par exemple nom-de-la-liste@domaine-de-la-liste.fr), l'ensemble des personnes abonnées le reçoivent. Les discussions archivées peuvent être rendues visibles ligne.

Des ressources utiles :

La documentation détaillée par framasoft.

Un tutoriel vidéo est accessible ci-dessous.
Avantages de l'outil
  • service éthique (logiciel libre, respect de la vie privée et des donnes personnelles), gratuit
Inconvénients de l'outil
  • un peu moins ergonomique que le service Google, mais on retrouve les mêmes possibilités de paramétrage.
Auteur.trice(s) de la ressource Romain Lalande, CoopTic (Gatien Bataille)
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
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Framatalk / Jitsi

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Discuter et échanger à distance
Est-ce un outil libre / Opensource ? Oui
Difficulté de prise en main Facile
Description de l'outil Framatalk vous permet de discuter avec vos ami·e·s sans installation complexe de logiciel ou inscription.
Vous discutez simplement, sans aucune analyse des données liées aux conversations.
Tout se passe entre vous et vos ami·e·s, directement depuis votre navigateur web.
Auteur.trice(s) de la ressource Louise Didier
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Cette fiche est elle un brouillon ? En cours de rédaction

Framateam / Mattermost

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Discuter et échanger à distance
  • Partager des ressources
  • Diffuser de l'information
Est-ce un outil libre / Opensource ? Oui
Difficulté de prise en main Il y a plus facile mais aussi plus compliqué
Description de l'outil En bref, Framateam est une messagerie d'équipe/de projet, c'est à dire un outil de "tchat" amélioré, qui propose
  • un service de discussion en temps réel, équivalent d'un tchat
  • création d’équipes, qui contiendront des « canaux »
  • création de canaux soit publics (tous les membres de l’équipe) soit privés (le créateur du canal invite les membres de son choix)
  • possibilité de partager l’administration d’une équipe ou d’un canal
  • conservation de l’historique des canaux et possibilité de chercher dans des discussions
  • petite mise en forme du texte possible et ajout d'émoticones avec possibilité de "liker" les commentaires
  • possibilité d’ajouter des fichiers (images ou autres)
  • possibilité de notifier les membres par email (notifier l’utilisateur « Camille » par @camille ; notifier tous les membres du canal en utilisant @channel)
  • installation en local et sur les mobiles possibles

Cette alternative libre et gratuite à Slack a été développé par Mattermost et Framasoft s'en est emparé pour proposer Framateam, hébergé sur leurs serveurs.
Avantages de l'outil Allège le nombre de mails reçus/envoyés
Organise les discussions par chronologie et par canaux thématiques
Inconvénients de l'outil Installer l'application en local (sur ordinateur ou sur smartphone) assez rebutante (par contre, une fois cette étape passée, c'est très facile) (cf : fiche tuto en lien ici ) Lorsqu'on appartient à beaucoup de "équipes", ça peut être un peu touffu
On peut être perdu parmi les flots de nouveaux messages assez vite si on ne suit pas régulièrement les nouveautés.
Comme pour tout outil de collaboration, les usages sont à définir et à requestionner régulièrement pour éviter un phénomène d'infobésité et de démultiplication des canaux
Retour d'expérience ratée (Anne Laumonnier, ANIMACOOP Saint Nazaire, automne 2020)
Auteur.trice(s) de la ressource Nicolas Geiger / Sandrine Percheval
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
FramateaM_framateam-1024x1024.jpg
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Scrumblr

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Réfléchir ensemble et rendre visibles les cogitations
  • Suivre l'avancée d'un projet, gérer ses tâches
Est-ce un outil libre / Opensource ? Oui
Difficulté de prise en main Facile
Description de l'outil Scrumblr permet de créer un tableau blanc en ligne pour éditer et organiser collaborativement des idées sous forme de notes;



Pré-requis
  • Avoir un compte Google

Quelques applications
  • Afficher sur un site internet les prochaines réunions d'une association.
  • Partager un agenda pour caler l'arrivée des intervenants à un événement. Toutes les personnes qui récupèrent les information des heures d'arrivée le compilent sur le même agenda partagé qui est également utilisé pour noter qui va les accueillir à la gare.
  • Gérer le planning des réservations d'une salle de réunion

prise en main

Pour aller plus loin
  • Une visite complète de Google Agenda :

Avantages de l'outil
  • Permet de voir d'un seul coup d'oeil les disponibilités de tous les membres.
  • Permet de compiler des données impliquant des horaires à plusieurs.
  • Possibilité d'importation et d'exportation des agendas au format ICS utilisable par d'autres logiciels type Thunderbird, donc l'agenda peut être partagé avec des personnes ne souhaitant pas avoir ou n'ayant pas de compte Google.
Inconvénients de l'outil
  • L'agenda est en ligne donc son utilisation est plus contraignante qu'un agenda papier, sauf si on a un smartphone.
  • C'est encore du Google !
Auteur.trice(s) de la ressource Hélène Laxenaire - SupAgro Florac
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
GoogleAgenda2_image_bf_imagegoogle_agenda.png

Google Documents

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Synchroniser nos actions (Agendas, Partage et diffusion d'événements)
  • Partager des ressources
  • Réfléchir ensemble et rendre visibles les cogitations
  • Écrire un document collectivement
  • Décider et rendre visibles les décisions
Est-ce un outil libre / Opensource ? Non
Difficulté de prise en main Facile
Description de l'outil Google Docs est une suite de bureautique en ligne, gratuite. Elle comprend un traitement de textes, un tableur, un logiciel de présentation, un logiciel permettant de générer des formulaires en ligne et un logiciel de dessin. Cette suite permet de partager vos documents de bureautique (en lecture ou en écriture) et de rédiger à plusieurs. Depuis le passage à Google Drive il est également possible de partager d'autres types de documents.

Présentation


Pré-requis
  • Avoir un compte Google (pour créer et partager un document : les autres participants ne sont pas obligés d'en avoir un).
  • Savoir utiliser une suite bureautique (traitement de texte, tableur, présentation).

Quelques applications
  • Prise de notes de manière synchrone et à distance lors d'une réunion téléphonique.
  • Création d'une enquête en ligne, les résultats étant compilés dans un tableau (pour en savoir plus, voir la fiche Outil Google Formulaire
  • Pour préparer la programmation d'un événement, les organisateurs·trices compilent les noms et les coordonnées des intervenant·e·s potentiels dans un tableau, les données sont ainsi structurées et permettent un traitement ultérieur style publipostage.
  • Pour un planning de formation, un tableau est mis en ligne en différenciant les droits : les étudiant·e·s peuvent consulter le tableau à jour en temps réel pour connaître leur emploi du temps (mais pas le modifier) et les formateurs·trices peuvent le modifier directement sans avoir à passer par un intermédiaire.
  • Pour rédiger à plusieurs un document demandant une mise en page : rapport, etc...
  • Pour créer un diaporama qui pourra ensuite facilement être inséré dans un site internet.

prise en main


Pour aller plus loin
Avantages de l'outil
  • Les fichiers sont en ligne et donc accessibles de n'importe quel poste relié à internet.
  • Les documents peuvent être rédigés de manière synchrone (un curseur de couleur indique qui modifie) et asynchrone (un historique permet de savoir qui a modifié quoi).
  • L'option "partage pour tous les utilisateurs disposant du lien" permet de partager un document et de le modifier à plusieurs même si les autres participant·e·s n'ont pas de compte Google.
  • le document disponible est toujours la dernière version à jour (ce qui n'est pas le cas quand on transfert les documents via le mail).
  • Les modifications sont compilées en temps réel, il n'y a pas de problème de version.
  • Tous les documents sont créés et modifiés à travers Google Document, il n'y a donc pas de problème de format de document comme on peut le retrouver avec des personnes utilisant Open Office et Word (doc, odt), ni de problème de version du logiciel (doc, docx). Tout le monde a le même logiciel, avec la même version.
  • Possibilité d'utiliser un tchat à côté du document quand on travaille sur un document de manière synchrone mais à distance
Inconvénients de l'outil
  • Si on n'a pas internet, on n'a pas le document.
  • Il faut un temps de prise en main avant de saisir toutes les nuances des droits à appliquer aux documents. Attention à ne pas transmettre le lien qui figure dans la barre d'URL quand on veut partager un document mais celle donnée via le bouton Partage, une fois l'option "Tous les utilisateurs disposant du lien" cochée, sinon, les personnes ne pourront ouvrir le document. Il faut être particulièrement attentif à cela quand on commence l'utilisation de Google Docs au sein d'un groupe car c'est très démotivant, si les premières utilisations se soldent par : "Mais je n'arrive pas à ouvrir ton lien !"
  • C'est encore du Google, qui indexe les contenu des documents pour générer des publicités contextuelles et créé des profils de consommateurs.
Auteur.trice(s) de la ressource Emilie Hullo, Outils Réseaux et Hélène Laxenaire, SupAgro Florac
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
GoogleDocuments_image_bf_imagecapture_du_2013-06-10_10:04:17.png
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Google Formulaire

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Gérer des données (collecter, organiser, analyser et partager)
  • Suivre l'avancée d'un projet, gérer ses tâches
Difficulté de prise en main Il y a plus facile mais aussi plus compliqué
Description de l'outil Outil gratuit de la suite Google Document permettant de créer des questionnaires disponibles en ligne dont les résultats sont recueillis sous la forme d'une page de tableur.

Présentation

Si les sous-titres français ne s'affichent pas, cliquez sur CC dans la barre de contrôle de la vidéo

Pré-requis
Avoir un compte Google.

Quelques applications
  • Fiche de présentation des membres d'un réseau ou des participants à un colloque.
  • Bilan d'une opération.
  • Inscription à une rencontre.
  • Recueil des compétences ou des besoins des membres d'un groupe.
  • Création d'une carte à partir d'une liste d'adresse (fonctions avancées).

Exemples

Prise en main


  • Un tutoriel vidéo pour créer un formulaire


Pour aller plus loin

Avantages de l'outil
  • Simple et rapide à configurer.
  • Permet de récupérer et centraliser facilement des informations, des avis venant d'un grand nombre de personnes.
  • Les résultats peuvent être ensuite exporter sous un format Calc ou Excel pour des traitements plus poussés.
  • Les formulaires peuvent être facilement intégrés dans un wiki ou un blog.
  • Des gadgets Google permettent de traiter les résultats sous la forme de carte ou de graphiques.
Inconvénients de l'outil
  • Les données sont stockées sur le serveur Google (pérennité, accès de Google à vos données).
  • Fonctionnalités de Google Document limitées pour un traitement poussé des résultats
Auteur.trice(s) de la ressource Supagro Florac
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
GoogleFormulaire2_image_imagebf_imagegoogle_formulaire.png

GREZI

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Cartographier, positionner des points ou des ressources
  • Créer des présentations ou des visuels
Est-ce un outil libre / Opensource ? Oui
Difficulté de prise en main Il y a plus facile mais aussi plus compliqué
Description de l'outil GREZI est un outil numérique permettant de représenter et manipuler des graphes interactif et narratifs dédiés au sujet des résiliences territoriales. Sa raison d’être est en trois points :
  • Transformer la pensée en silos en une pensée systémique
  • Accélérer le passage à l’action des initiatives de transition écologique*
  • Partager les connaissances et les méthodes de traitement des résiliences territoriales


Plus concrètement, C’EST :
  • un commun numérique : GREZI n’est la priorité intellectuelle d’aucune personne physique ou morale. C’est un commun appropriable à souhait,
  • permettant de travailler en local : Le code natif de cet outil numérique est développé pour être le moins consommateur possible en énergie. Il est ainsi possible de le déployer en local pour limiter les requêtes web lors de son utilisation (sauf si utilisation de bases de données distantes),
  • centré sur une thématique : Cet outil est dédié au sujet des résiliences territoriales. Ses fonctionnalités et ses applications ciblent cette thématique de travail.

Et CE N’EST PAS :
  • un outil de création de cartes mentales : GREZI se concentre sur la recherche de représentation de systèmes pour nous aider à appréhender le concept de résilience territoriale (représenter des réseaux d’acteurs, des économies circulaires…),
  • une librairie pour afficher et traiter des milliers de données : chaque graphe doit être focalisé sur une problématique bien ciblée.


Enfin, voici un résumé de ses FONCTIONNALITES :
  • Narration et interaction : Les informations peuvent être présentées de diverses manières dans les graphes de GREZI : organisation spatiale des éléments, boîtes de dialogue, fenêtres modales, pop-up au survol…
  • Intégration de données : Vous pouvez charger des données de diverses manières pour les visualiser dans GREZI : tableurs .csv, fichiers .json, requêtes .php et flux d’API.
  • Gabarits sur mesure : Cet outil se structure sous la forme d’un code natif sur lequel sont rattachés des gabarits. Ces derniers personnalisent GREZI en débloquant les options voulues et en adaptant la charte graphique. Il est également possible d’ajouter des briques de codes pour adapter l’outil à vos usages.
Avantages de l'outil
  • Flexiblité d'utilisation,
  • Aucune installation nécessaire,
  • Interopérable avec de nombreuses sources de données.
Inconvénients de l'outil
  • Encore peu de documentation,
  • Pas de sauvegarde des données au sein de l'application.
Auteur.trice(s) de la ressource Adrien Solacroup
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
GrezI_grezi_logo_circle.png
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HelloAsso - adhésion, billetterie et récolte de dons

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Gérer un budget, collecter des fonds
Est-ce un outil libre / Opensource ? Non
Difficulté de prise en main Il y a plus facile mais aussi plus compliqué
Description de l'outil Hello Asso est un service en ligne qui permet de récolter des fonds et de gérer des adhésions, des campagnes de dons, des inscriptions à des événements.
Avantages de l'outil
  • Configuration simple et guidée
  • Fournit des bouts de code pour intégrer les formulaires à son site
  • Assez clean d'un point de vue de l'utilisation des données collectées
Inconvénients de l'outil
  • Le code n'est pas libre et la structure qui gère est en mode startup
Auteur.trice(s) de la ressource Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
HelloassoAdhesionBilleterieEtRecolteDe_logohelloasso.jpg
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Ipiccy

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Autres
Est-ce un outil libre / Opensource ? Non
Difficulté de prise en main Il y a plus facile mais aussi plus compliqué
Description de l'outil iPiccy est donc un service en ligne gratuit et en anglais qui rassemble 3 outils de traitement d'images : Photo Editor, Collage Maker et Graphic Designer.
Auteur.trice(s) de la ressource Louise Didier
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
Cette fiche est elle un brouillon ? En cours de rédaction

Jamboard- Tableau blanc collaboratif

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Réfléchir ensemble et rendre visibles les cogitations
  • Écrire un document collectivement
Est-ce un outil libre / Opensource ? Non
Difficulté de prise en main Facile
Description de l'outil Jamboard est l'outils de tableau blanc de la Suite Google.
Personnellement je m'en suis servi pour faire des entretiens collectifs à distance, c'est à dire travailler sur les représentations indidividuelles en début de formation.
Il peut servir à divers usages, come tout tableau blanc collaboratif...
Avantages de l'outil Extrêmement facile à prendre en main.
Pas de compte à créer pour les utilisateurs une fois que la personne qui a créé le tableau l'a partagé avec les droits adaptés (tous les utilisateurs peuvent modifier).
Peu de fonctions : ecrire du texte/des post-it/inséré une image/dessiner et du coup très facile à comprendre pour les utilisateurs.
On peut faire plusieurs tableaux blanc à la suite dans le même documents
Inconvénients de l'outil Clairement ce n'est pas un outils libre, et c'est Google, donc, si c'est c'est gratuit...c'est nous le produit!!!
Auteur.trice(s) de la ressource Audrey Auriault
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
JamboardTableauBlancCollaboratif_imageentretiencollectifjamboard.png
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Jugement Majoritaire

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Décider et rendre visibles les décisions
Est-ce un outil libre / Opensource ? Oui
Difficulté de prise en main Facile
Description de l'outil Un outil en ligne simple, intuitif et efficace pour mettre en place du jugement majoritaire au sein de son collectif (voir la fiche animation dédiée).
Avantages de l'outil
  • Outil libre et accessible en ligne
  • Très simple d'utilisation
Inconvénients de l'outil
  • Pas de comptes utilisateurs·trices et donc impossibilité de vérifier que chacun·e ne vote qu'une fois. La nouvelle version disponible sur https://app.mieuxvoter.fr le permet. Cf la FAQ Comment puis-je m’assurer qu’une même personne ne vote pas deux fois?
  • Départage des égalités de mention majoritaire peu intuitif
Auteur.trice(s) de la ressource Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC 0
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Kahoot

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Autres
Est-ce un outil libre / Opensource ? Non
Difficulté de prise en main Facile
Description de l'outil Kahoot permet de réaliser des quizz interactif en live. Il suffit de projeter les questions, et chacun·e (seul·e ou en équipe) va ensuite répondre aux questions dans un temps limité. A chaque question la réponse est donnée et un classement est mis en avant.

Le but n'est pas réellement de mettre en concurrence, mais l'enjeu du score crée un dynamique ludique et conviviale et le choix es noms d'équipe ou de joueur.euse.s permet de dynamiser.

C'est un très bon outil pour remobiliser des connaissances ou faire un point sur des acquis sans s'ennuyer.

Retour d'expérience de Clémence (ANIMACOOP St Nazaire Automne 2020): https://interpole.xyz/?CommentRendreUneConferenceEnVisioDynami
Fichier : KahooT_fichierressource_kahoot-1.jpg Télécharger
Auteur.trice(s) de la ressource Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
Cette fiche est elle un brouillon ? Diffusable

Klaxoon

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Réfléchir ensemble et rendre visibles les cogitations
  • Écrire un document collectivement
  • Communiquer vers l'extérieur
  • Cartographier, positionner des points ou des ressources
Est-ce un outil libre / Opensource ? Non
Difficulté de prise en main Il y a plus facile mais aussi plus compliqué
Description de l'outil Un tableau blanc virtuel d'animation avec plein plein de fonctionnalités
Auteur.trice(s) de la ressource Romain
Licence d'utilisation la ressource CC 0
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Liberapay : récolter et se répartir des fonds en autonomie

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Décider et rendre visibles les décisions
  • Gérer un budget, collecter des fonds
Est-ce un outil libre / Opensource ? Oui
Difficulté de prise en main Compliqué
Description de l'outil Libera Pay est un service en ligne basé sur un logiciel libre qui permet de financer des projets ou des individus via des rétributions récurrentes (rythme hebdomadaire). Concrètement, vous choisissez à quelle hauteur vous souhaitez contribuer chaque semaine et la somme correspondante est versée de manière récurrente au projet ou à la personne concernée.

Lorsqu'il s'agit d'un projet, les différents individus constituant « l’équipe projet » gèrent chacun de manière autonome la part du montant acquis par le projet qu'ils souhaitent s'attribuer en fonction de leurs contributions. A chaque projet de définir la manière dont se décide la répartition de cette somme. L’expérimentation et le développement de tels modes de rétribution est un véritable enjeu pour imaginer de nouveaux modèles économiques autours de communs.

Il est possible pour des personnes physiques, mais aussi pour des personnes morales d'utiliser ce service dans la mesure où il propose l'édition de factures.

Le paiement en ligne sécurisé par carte bancaire est proposé via le prestataire mangopay (1,8% de commission lors du versement + 0,18€ forfaitaires). De nouvelles solutions de paiement moins onéreuses seront bientôt proposées.
Avantages de l'outil
  • Une révolution quant aux modes de rétribution au sein des collectifs. L’outil et la méthode associée permet de donner à l’individu le pouvoir de décision là où c’était encore quasi impossible : la rémunération.
  • La plate-forme est assez intuitive
  • Le fonctionnement n’est pas compliqué à assimilé une fois expliqué
  • Permet une totale transparence quand à l’usage des fonds associés à un projet, avec potentiellement le suivi d’une roadmap publique communiquée en amont.
  • Permet de décider par le faire, et de faire avancer les projet à la volonté de ses contributeurs
  • Une belle piste pour explorer des modèles nouveaux de rétribution de Communs
Inconvénients de l'outil
  • Plate-forme et concept encore peu connu, qui freine certainement les contributions du grand public
  • Encore peu d’usages réels, la communauté autour de la plate-forme n’ayant pas encore atteint une masse critique.
  • Nécessite d’avoir bien définit les règles et les modalités de répartition en amont : chacun pouvant réclamer la somme qu’il lui estime être due, des conflits sont à prévoir si ce n’est pas le cas
Auteur.trice(s) de la ressource Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
outilsnumeriques_vignette_liberapayrecolteretserepartirdesfondse_liberapay_mastodon_vignette_544_544.png
Cette fiche est elle un brouillon ? Diffusable

LimeSurvey

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Gérer des données (collecter, organiser, analyser et partager)
Est-ce un outil libre / Opensource ? Oui
Difficulté de prise en main Il y a plus facile mais aussi plus compliqué
Description de l'outil Outil de sondage en ligne, LimeSurvey permet de créer des sondages, d'analyser les résultats.

Possibilité de mettre des questions conditionnelles, de grouper les questions, de sélectionner les sondé·e·s.

Il est possible d'avoir une question sous forme de grille et de choisir plusieurs réponses, ce que ne permet pas framaforms.

Le site LimeSurvey offre une offre gratuite pour créer des sondages limités à 25 réponses par mois, puis c'est payant.

L'installation du logiciel est plutôt simple.
Avantages de l'outil Offre plus de possibilités que framaforms.

Installation plus simple que le module webform de drupal
Inconvénients de l'outil Obligation de créer un compte pour l'utilisation gratuite en ligne.
Version gratuite propose peu de réponses par mois.
Auteur.trice(s) de la ressource Sarah Trichet-Allaire
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
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Loomio et Framavox – donner son avis sur une proposition

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Décider et rendre visibles les décisions
Est-ce un outil libre / Opensource ? Oui
Difficulté de prise en main Il y a plus facile mais aussi plus compliqué
Description de l'outil Loomio est un outil de prise de décision à distance qui permet de voter et de discuter d’une proposition.

Loomio permet différents niveaux d’ouverture et de transparence : vision et vote publics ouverts à tous ou limités à un groupe restreint. L’ensemble d’une communauté peut par exemple exprimer un avis sur une proposition tout en réservant le vote à certain·e·s contributeurs·trices… mais c’est un outil qui s’adapte à presque tous les modes de prise de décision, à vous de l’adapter à vos envies.

La durée du vote est définie par chaque groupe et quatre options sont disponibles : accord, désaccord, abstention ou blocage. L’outil est donc particulièrement adapté aux décisions par consentement puisque l’on peut affirmer un désaccord non bloquant ou bien bloquer une décision afin de demander une vraie discussion sur le sujet.

Loomio est aussi le logiciel utilisé par Framavox, le service en ligne proposé par Framasoft.

Vous trouverez un exemple d’usage de Loomio à travers les cas d’ANIS et d'OpenStreetMap France.


Exemple de découverte présentielle des prises de décision liées à ce type d'outils : https://interpole.xyz/?AtelierAuxGrandsVoisinsExperimenterLaPr
Avantages de l'outil
  • Complet et ergonomique
  • S'adapte à toutes les modalités de prise de décision du collectif
  • C’est un logiciel libre
  • Permet de rendre visible les décisions à un grand nombre et de les historiser pour en garder des traces ;
  • Permet d’éliminer des temps d’échanges physique toutes les micro-décision pour dégager du temps afin de discuter des sujets de fond.
  • Les votes ne sont pas figés : pendant toute la durée du vote, les discussions peuvent faire évoluer les avis des uns et des autres.
  • Possibilité d’ajouter des pièces-jointes
  • Possibilité d’ouvrir l’espace de discussion dédié à un sujet général avant de permettre le vote sur une décision formulée plus précisément.
Inconvénients de l'outil
  • Nécessite un collectif bien constitué, aux contours identifiés (CA, groupes d'adhérents,...)
  • Nécessite d'être à l'aise avec le numérique
  • Nécessite des règles de gouvernance très claires afin que le numérique ne constitue pas un frein à la participation de tous, ni une manière de ne pas discuter physiquement de décision bloquante du fait de la dématérialisation
  • La prise de décision dématérialisée ne correspond pas à tous les groupes ni à tous les sujets.
Auteur.trice(s) de la ressource Romain lalande
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
LoomioDonnerSonAvisSurUneProposition_vignette_loomiodonnersonavissuruneproposition_loomio_osm2.png
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Mapillary - Service de street view citoyen

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Cartographier, positionner des points ou des ressources
Est-ce un outil libre / Opensource ? Non
Difficulté de prise en main Facile
Description de l'outil Mapillary est une application qui permet de réaliser des prises de vues géolocalisées de ses itinéraires et de les verser ensuite en ligne.
Les utilisateurs créent alors un "StreetView" libre et créé par les citoyen·ne·s. Il est possible d'utiliser un simple téléphone portable ou des caméras 360°.
Fichier : MapilaryServiceDeStreetViewCitoyen_fichierressource_mapillarytutoappli.pdf Télécharger
Auteur.trice(s) de la ressource Laurence Picado
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
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MashupTable - montage cinématographique

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Autres
Est-ce un outil libre / Opensource ? Non
Difficulté de prise en main Compliqué
Description de l'outil Un outil numérique physique qui permet de faire du montage vidéo / audio physiquement à l'aide de cartes équipées de QRcode posées sur une table interactive.
Auteur.trice(s) de la ressource Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil

Mastodon

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Diffuser de l'information
  • Communiquer vers l'extérieur
Est-ce un outil libre / Opensource ? Oui
Difficulté de prise en main Il y a plus facile mais aussi plus compliqué
Description de l'outil Outils de réseau social décentralisé
Auteur.trice(s) de la ressource Laurent Marseault
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
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Modulo - pour céer ses déroulés

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Autres
Est-ce un outil libre / Opensource ? Non
Difficulté de prise en main Il y a plus facile mais aussi plus compliqué
Description de l'outil Un outil en ligne pour construire ses déroulés d'animation.
Fichier : ModuloPourCeerSesDeroules_fichierressource_screenshot-2022-06-10-at-10-16-02-le-createur-de-deroules-pour-les-facilitateurs.png Télécharger
Auteur.trice(s) de la ressource Romain
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
ModuloPourCeerSesDeroules_screenshot-2022-06-10-at-10-16-02-le-createur-de-deroules-pour-les-facilitateurs.png
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Netvibes

Difficulté de prise en main Il y a plus facile mais aussi plus compliqué
Description de l'outil Netvibes est un service en ligne qui permet de créer un portail réunissant des flux RSS (il y a d'autres fonctionnalités, mais c'est la plus intéressante) : à titre personnel (veille, suivi) ou pour un groupe, projet ou territoire.

Présentation


Pré-requis
Navigation sur Internet.

Applications

Prise en main
Netvibes
View more PowerPoint from Lorient


Pour aller plus loin
Espace de test : Site officiel



Documentation :
Avantages de l'outil
  • Permet de créer un portail très ouvert et actualisé pour un groupe, un territoire. Permet de se créer un bureau personnel en ligne où centraliser sa veille.
Inconvénients de l'outil
  • C'est un service en ligne (y a-t-il pérennité des données ?), il faut se créer un compte.
Auteur.trice(s) de la ressource Outils-réseaux
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
NetvibeS2_image_bf_imagenetvibes.png

Nextcloud

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Synchroniser nos actions (Agendas, Partage et diffusion d'événements)
  • Partager des ressources
  • Gérer des données (collecter, organiser, analyser et partager)
  • Suivre l'avancée d'un projet, gérer ses tâches
Est-ce un outil libre / Opensource ? Oui
Difficulté de prise en main Il y a plus facile mais aussi plus compliqué
Description de l'outil Nextcloud est un logiciel libre d'hébergement de fichiers et une plateforme de collaboration. Afin de l'utiliser dans des conditions stables, il est préférable de passer par un hébergeur CHATONS.

NextCloud offre un environnement numérique de travail complet à travers plusieurs modules :
  • Stockage des fichiers,
  • Carnet de contacts,
  • Agenda,
  • Activité
  • et d'autres.
La liste des modules est très longue, et il est tout à fait possible d'intégrer un module "framadate", un module "Mail", un module "Formulaires", un module "Rendez-vous", etc. Tous les hébergeurs n'acceptent pas l'ensemble des modules pour des raisons de sécurité, renseignez-vous d'abord.

Nextcloud peut s'allier avec des outils comme OnlyOffice ou Collabora Online. Grâce à cette alliance, il est possible d'offrir des fonctionnalités similitaires à Google Docs, Sheets ou Slides.

Nous allons nous concentrer sur les modules de base : Stockage des fichiers, Agenda et Contacts.
Avantages de l'outil NextCloud est disponible sur de nombreux supports : Windows, MAC, Linux, Android, iOS, etc.
Il permet de synchroniser l'ensemble des fichiers et facilite la collaboration interne.

Fichiers



Par défaut sur Nextcloud, vous avez un espace personnel. Lorsque vous déposez des fichiers, ces derniers ne seront accessibles que par vous.

L'ensemble des dossiers ou fichiers peuvent être étiquettés, à l'aide de mots-clés.
Il est possible de commenter un fichier ou un dossier, ainsi que mentionner un·e utilisateur·trice.

Comment partager un dossier, un fichier ?


La notion de "Groupe" facilite le partage à un groupe d'utilisateur.ices. Imaginons vous créez un groupe "Formatrices".

En créant une ressource (exemple : un dossier, un fichier, un agenda ou un carnet d'adresse), il est possible de partager au groupe "Formatrices" chacune de ces ressources.

En insérant l'email de la personne avec qui vous souhaitez partager un dossier ou un fichier, celle-ci recevra un email comme quoi vous avez souhaité partager.

Les fonctionnalités d'agendas et de contacts se synchronisent sur téléphones mobiles. De nombreuses personnes font le deuil de Google en allant vers Nextcloud, permettant de retrouver un environnement complet.
Inconvénients de l'outil Nextcloud peut paraître lent, si l'hébergement associé n'est pas assez robuste et performant, toujours vérifier et tester.

Nextcloud est un outil open-source, il est en perpétuel évolution, cela signfie que vous n'êtes pas à l'abri de détecter des bogues. Rassurez-vous, ils sont parfois déjà mentionnés ici Répertoire bogues Nextcloud.

Un bogue peut aussi être lié à la version que vous utilisez (au 23/02/2021, écriture de cette fiche, la version 21 venait de sortir), n'hésitez pas à demander à votre hébergeur de mettre à jour votre Nextcloud si le bogue que vous rencontrez était résolu dans les versions les plus récentes.
Auteur.trice(s) de la ressource Louise Didier
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
NextclouD_liiibre-1-1600-3dc2c7864.png
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Nuage de mots.fr

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Réfléchir ensemble et rendre visibles les cogitations
Est-ce un outil libre / Opensource ? Non
Difficulté de prise en main Facile
Description de l'outil Créer des nuages de mots avec un super générateur
Auteur.trice(s) de la ressource Romain
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
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OpenAgenda : agendas collaboratifs ouverts

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Synchroniser nos actions (Agendas, Partage et diffusion d'événements)
Est-ce un outil libre / Opensource ? Non
Difficulté de prise en main Il y a plus facile mais aussi plus compliqué
Description de l'outil Un agenda collaboratif et ouvert en ligne, avec beaucoup de fonctionnalité pour l'intégrer à son site web, diffuser sur les réseaux sociaux, etc.
Fichier : OpenagendaAgendasCollaboratifsOuverts_fichierressource_openaendatuto.pdf Télécharger
Auteur.trice(s) de la ressource Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil

Padlet

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Partager des ressources
  • Réfléchir ensemble et rendre visibles les cogitations
  • Écrire un document collectivement
  • Suivre l'avancée d'un projet, gérer ses tâches
Est-ce un outil libre / Opensource ? Non
Difficulté de prise en main Il y a plus facile mais aussi plus compliqué
Description de l'outil Padlet est un outil en ligne qui vous permet de créer et de partager un mur de messages (avec textes, photos, lien url...), un tableau blanc virtuel, mais aussi de pouvoir y créer des cartes mentales ou conceptuelles.

Il peut être utilisé en mode post-it ou bien organisé sous forme de colonne.
Il est beaucoup utilisé dans le cadre de classes inversées, de formations pour lesquelles son usage est souvent mise en commun de travaux de groupe.

Chaque mur peut contenir autant de notes que vous le souhaitez et possède une URL unique que vous allez pouvoir partager.
En vous inscrivant sur le site, vous allez aussi pouvoir gérer les autorisations données aux utilisateurs et visiteurs de votre mur. Vous pourrez ainsi décider de ne permettre que la consultation du mur sans autoriser de modification. Mais vous pouvez aussi, et c’est bien sûr le plus intéressant, permettre à un groupe d’enrichir collectivement un tableau :
- soit en ajoutant des post-its
- et/ou en commentant les post-its des autres contributeurs·ices
- et/ou en réagissant aux post-its (like, note 1 à 5, j'aime/j'aime pas...)

La mise en forme en "étagère" permettant de regrouper des informations par colonne est très utile pour faire :
  • un suivi de projet simple type kanban : à faire, en cours, fait…
  • un lieu unique d'informations sur un projet ou une structure
  • avec des rubriques ; accueil, agenda, actualités, liens utiles, etc.

Exemple d'usage pour "se délester" : lien vers un tableau de type liste des choses à faire
Exemple d'usage pour "proposer un lieu, un carrefour de projet", une "gare centrale" : lien vers le tableau
Avantages de l'outil Possibilité de mettre des liens vers des images, des vidéos, des liens url, etc.
Fichier : PadleT_fichierressource_padletmodedemploi-160317124138-1-.pdf Télécharger
Auteur.trice(s) de la ressource Célia Goncalves
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
PadleT_capture-decran-du-2020-06-24-17-40-42.png
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Pearltrees

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Partager des ressources
  • Autres
Difficulté de prise en main Facile
Description de l'outil Pearltrees permet d'organiser ses signets sous forme d'arbre. Il permet de partager ses favoris internet sur le web. Il permet de bénéficier de la veille d'autres internautes mais aussi d'organiser des groupes de veille collaboratives.

Pré-requis
Compétences
  • savoir naviguer sur le net.
  • savoir installer une extension dans son navigateur.
Technique
  • lecteur flash sur son ordi.

Applications
  • Partage de signets web.
  • Veille collaborative.
  • Bookmarking social.

Prise en main


pour alle rplus loin
pearltrees dans caro_albertini (caro_albertini)
  • Organiser ses signets.
Avantages de l'outil
  • Présentation originale.
  • Lié à Twitter et Facebook.
  • Génération de widgets.
Inconvénients de l'outil
  • on ne peut pas importer ou exporter ses données.
  • pas de flux RSS.
Auteur.trice(s) de la ressource Frédéric Renier, Supagro florac
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
PearltreeS2_image_imagebf_imagepearltrees.png

PeerTube

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Partager des ressources
  • Diffuser de l'information
  • Communiquer vers l'extérieur
Est-ce un outil libre / Opensource ? Oui
Difficulté de prise en main Il y a plus facile mais aussi plus compliqué
Description de l'outil Pour diffuser des vidéos, faire des lives.
Outil décentralisé.



Pré-requis
  • Se créer un compte Prezi.
  • Avoir une connexion Internet.
  • Avoir un logiciel de lecture au format Flash installé (pour éditer son Prezi).

Applications
  • Présentation d'un projet, en présence ou à distance.
  • Création d'un support de cours ou d'un didacticiel disponible en ligne.
  • Création d'une présentation à plusieurs à distance.

Prise en main
Tutoriel de la création du compte à la création de son Prezi (attention la création d'un compte de type Edu présenté dans ce didacticiel n'est possible que pour les enseignants et étudiants)



Aller plus loin
Avantages de l'outil
  • Des présentations plus dynamiques !
  • Bien adapté à une présentation dans une logique d'attention (j'adapte le déroulé au public). Cette notion s'opposant à la logique d'intention : j'amène mon public du point A au point B.
  • Permet une organisation du propos sous la forme d'une carte heuristique comme sous une forme linéaire.
  • Présentation téléchargeable et donc présentable sans avoir internet.
  • La présentation téléchargée est auto-exécutable, il n'y a pas besoin d'un logiciel installé pour pouvoir la présenter.
  • On peut accéder à ses présentations depuis n'importe quel ordinateur relié à Internet.
  • Permet l'édition à plusieurs, en mode synchrone ou asynchrone.
Inconvénients de l'outil
  • Dans sa version gratuite, la création ne se fait qu'en ligne.
  • Attention à l'effet "mal de mer" par abus des effets de rotation.
  • Interface tout en anglais.
  • Dans la version gratuite (hors éducation) toutes les présentations sont visibles en ligne, il n'y a pas d'espace privé.
Auteur.trice(s) de la ressource Outils-réseaux et SupAgro Florac
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
PrezI2_image_imagebf_imageprezi.png
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Rambox

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Discuter et échanger à distance
  • Gérer des données (collecter, organiser, analyser et partager)
Est-ce un outil libre / Opensource ? Oui
Difficulté de prise en main Facile
Description de l'outil Rambox est un logiciel qui permet d'agréger en un seul endroit différents comptes de messagerie instantannée (Messenger, Whatsapp, Mattermost, Telegram, e-mail...)
Il opère comme un navigateur web dans lequel chaque onglet correspond à une application de messagerie.
Avantages de l'outil Toutes les conversations sur différents canaux sont centralisées au même endroit. Inutile d'ouvrir 42 logiciels au démarrage de l'ordinateur. Les notifications sont centralisées dans un seul outil.
Inconvénients de l'outil Preneur de ressources, interface différente de certains clients Desktop (le logiciel utilise les clients web)
Auteur.trice(s) de la ressource Govi
Licence d'utilisation la ressource CC 0
RamboX_icon.png
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Scoop it

Difficulté de prise en main Facile
Description de l'outil Scoop it est une plate-forme en ligne qui permet de centraliser les fruits de sa veille en créant des topics (pages thématiques) sur un sujet précis, dans lequel sont agrégés des liens vers des pages web, et de les partager. Les contenus se présentent sous la forme d'une revue de presse attractive publiée sur internet. Les utilisateurs peuvent s'abonner aux comptes d'autres usagers, suivre leur veille mais aussi "rescooper " l'information (comme ils la "retweeteraient " sur Twitter).

Ce service est doté de nombreuses fonctionnalités qui offrent la possibilité de modifier l'ordre d'apparition des "articles" (c'est-à-dire des pages web citées) ainsi que les images, de créer un édito ou encore de commenter les pages.

Présentation


ApplicationsRéseaux et collaboration, "Comment Internet permet la mise en commun de données ou de compétences qui peuvent aider à trouver des solutions"

Biens Communs, "actualité autour des biens communs numériques"

Prise en main
Le site des enseignants documentalistes de l'Académie de Toulouse propose une série de 5 tutoriels pour apprendre à utiliser Scoop.it.

Aller plus loin
Scoop.it dans (eb0660)
Avantages de l'outil Facile à utiliser et prêt à l'emploi, Scoop it est à la fois un très bon outil de veille et un service efficace pour agrandir son réseau autour de sujets précis. Très axé réseaux sociaux, il permet de partager facilement son contenu sur Twitter et Facebook. Il offre également la possibilité à l'utilisateur de suggérer des contenus à un autre usager. Il dispose également d'une fonction de classement par tags qui permet de retrouver facilement les informations publiées ainsi que d'un outil de statistiques.
Inconvénients de l'outil Scoop it manque d'un système pour catégoriser ses ressources et d'un sommaire.
La version gratuite est limitée : l'utilisateur ne peut créer que 5 topics avec son compte et un topic ne peut être alimenté par plusieurs curateurs. Dans cette version, il n'est donc pas optimisé pour la collaboration.
Auteur.trice(s) de la ressource Emilie Hullo, Outils Réseaux
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
ScoopIt2_image_bf_imagescoopit.png

Sendinblue

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Diffuser de l'information
  • Communiquer vers l'extérieur
Est-ce un outil libre / Opensource ? Non
Difficulté de prise en main Il y a plus facile mais aussi plus compliqué
Description de l'outil

Préalable


L’offre gratuite comprend l’envoi de 9000 mails / mois (1 mail à 9000 destinataires, ou 2 mails à 4500 …), dans la limite de 300 mails / jour et de 110 envois mensuels.
Donc si vous avez une base de contacts de plus de 300 personnes, il faudra la découper en paquets de 300 et étaler les envois sur plusieurs jours.

Se créer un compte : https://fr.sendinblue.com/users/signup/
compte
Le compte n’est actif qu’après un échange de vérification entre vous et SendinBlue. Cela peut prendre 24 à 48h. Donc pensez à créer le compte avec un peu d’avance par rapport à votre prochaine création de newsletter.

Gérer ses contacts

contacts

Pour importer vos contacts, vous devez constituer un fichier au format .txt ou .csv
C’est tout à fait possible à partir d’un excel.

Vous pouvez aussi ajouter un contact manuellement.

Pour ajouter les contacts inscrits via son site, il suffit de convertir cette liste au bon format (.txt ou .csv) et de l’importer.
Pour l’actualiser, ré-importer cette liste au même endroit : comme SendinBlue va gérer pour vous les doublons, seuls les nouveaux abonnés seront finalement ajoutés.

Vous pouvez constituer plusieurs groupes de contacts. Par exemple : membres du collectif, habitants souhaitant être au courant nos actions, partenaires du territoires …
Vous pouvez ainsi sélectionner le public auquel vous envoyer votre mail.

Créer et envoyer sa newsletter

campagne

Pour SendinBlue, un mail ou une newsletter est une campagne d’email marketing.

Nous ne traiterons pas ici des campagnes de SMS marketing, campagnes de trigger marketing, templates d'emails transactionnels.

Paramètres


A la création d’une nouvelle campagne, la première question porte sur les Paramètres :

  • Nom de la campagne, visible que par vous dans SendinBlue
  • Objet de la campagne, titre du mail tel qu’il s’affichera pour vos destinataires
  • Email de l’expéditeur, vous pouvez en avoir plusieurs mais nous vous conseillons de toujours utiliser votre adresse générique
  • Nom de l’expéditeur, visible dans la boite mail de votre destinataire

Template


Un template est une mise en forme, une organisation graphique.
templates

Pour créer un nouveau Template, nous vous conseillons de choisir “Editeur Responsive Design”.

Vous pouvez aussi sauvegarder des templates pour les réutiliser ou tout simplement reprendre ceux de vos envois précédents.

Jouer avec les blocs de mise en forme
Vous adapterez les blocs de mise en page en fonction de vos contenus. Vous pouvez personnaliser la police, la couleur et la taille de tous les éléments. Et les déplacer ou supprimer.

Un bouton sert à envoyer vers une page Web, vous devez alors renseigner l’URL vers laquelle renvoyer. Un titre aussi peut-être cliquable mais ce sera moins évident pour le lecteur que le bouton.

Vous pouvez illustrer votre lettre avec des photos. Vous allez alors importer des images depuis votre ordinateur. Toutes les images que vous importez restent disponibles dans votre Galerie Photos.

Quelques astuces sur les blocs du Template :
  • Pour ne pas avoir une lettre trop longue, vous pouvez donner vos contenus en quelques mots dans le mail et inviter à cliquer pour voir les articles en intégralité sur votre site
  • Vous pouvez intégrer un bandeau de signature avec les liens vers votre site, votre adresse mail, votre facebook ...

  • Penser à proposer le désabonnement avec la procédure à suivre (cela peut être fait directement avec SendinBlue)
  • Vous ne pourrez pas supprimer la référence à SendinBlue en bas de mail : c’est gratuit alors cette petite pub est inévitable !
  • Penser à enlever ou adapter le bloc avec la référence au Copyright © en bas de mail si votre politique est plutôt la licence Creative Commons.

Vous pouvez vous envoyer un test à vous-mêmes pour voir ce que ça donne. C’est ce que SendinBlue appelle BAT. Mettez les adresses mails dans la liste BAT et envoyez votre mail à cette liste.

Destinataires


Dans cette étape, vous allez tout simplement sélectionner la ou les liste(s) (type de contacts) à qui vous voulez envoyer cette campagne.

Confirmation


Cette dernière étape vous permet de visualiser votre lettre et les paramètres choisis pour valider l’envoi.

Vous pouvez revenir à une étape précédente pour toute modification.

Une fois l’envoi validé, votre campagne sera indiquée comme “programmée” pendant quelques minutes avant de passer dans “en cours d’envoi”, puis finalement dans “envoyées”.

Il est possible de programmer l’envoi à une date ultérieure.

Suivre la vie de sa newsletter : statistiques


Il y a 2 endroits où voir ces analyses : dans le menu bleu Statistiques en haut, et dans les Campagnes vous pouvez ouvrir les Rapports. Et vous trouverez aussi une courbe récapitulative dans votre Tableau de bord.
courbes

Les principaux indicateurs sont :
  • taux d’ouverture : pourcentage de personnes ayant ouvert votre mail
  • taux de clic : pourcentage de personnes ayant cliqué sur l’un des liens à l’intérieur de votre mail (preuve d’une lecture plus attentive)

Vous pouvez même savoir contact par contact si la personne a ouvert le mail et si elle a cliqué sur un de vos liens. Mais, s’il est intéressant de savoir dans les grandes lignes si votre mail a été lu, il n’est pas très utile d’espionner vos destinataires !
Auteur.trice(s) de la ressource Louise Didier
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil

sharedrop.io

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Partager des ressources
Est-ce un outil libre / Opensource ? Oui
Difficulté de prise en main Facile
Description de l'outil Partage de fichier en pair à pair, sécurisé, rapide et intuitif sous licence MIT

Ouvrez une room correspondant au réseau d'un routeur (réseau wifi par exemple) ou via une URL partagée, et vous verrez sous la forme d'avatars les autres participants avec qui envoyer/recevoir des fichiers directement en 1 clic !
Avantages de l'outil Simple et efficace à utiliser dans un groupe de travail où chacun a un ordinateur
Inconvénients de l'outil Ne stoque pas les fichiers
Auteur.trice(s) de la ressource sharedrop.io
Licence d'utilisation la ressource Autre licence libre (préciser en description)
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Slack

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Discuter et échanger à distance
  • Partager des ressources
  • Diffuser de l'information
Est-ce un outil libre / Opensource ? Non
Difficulté de prise en main Il y a plus facile mais aussi plus compliqué
Description de l'outil Slack est l'outil non-libre dont Mattermost et Framasoft se sont inspirés emparés pour proposer Framateam.
Slack, comme Framateam, est une messagerie d'équipe/de projet, c'est à dire un outil de "tchat" amélioré, qui propose les fonctionnalités suivantes :
  • un service de discussion en temps réel, équivalent d'un tchat
  • création d’équipes, qui contiendront des « canaux »
  • création de canaux soit publics (tous les membres de l’équipe) soit privés (le créateur du canal invite les membres de son choix)
  • possibilité de partager l’administration d’une équipe ou d’un canal
  • conservation de l’historique des canaux et possibilité de chercher dans des discussions
  • petite mise en forme du texte possible et ajout d'émoticones avec possibilité de "liker" les commentaires
  • possibilité d’ajouter des fichiers (images ou autres)
  • possibilité de notifier les membres par email (notifier l’utilisateur « Camille » par @camille ; notifier tous les membres du canal en utilisant @channel)
  • installation en local et sur les mobiles possibles

Pour aller plus loin en vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=y1XSGmYiJ_0
Avantages de l'outil Réduire le nombre d'échanges mails d'une équipe
Permet des discussion interpersonnelles, en sous-groupes ou en équipe complète, via des canaux thématiques
Clé de recherche assez efficace pour retrouver d'anciennes informations.
Permet de communiquer aussi bien en synchrone qu'en asynchrone.
Possibilités d'y intégrer nos outils habituels et de se connecter à d'autres applications : google,
Inconvénients de l'outil Installer l'application en local (sur ordinateur ou sur smartphone) assez rebutante (par contre, une fois cette étape passée, c'est très facile).
Lorsqu'on appartient à beaucoup d'équipes différentes, ça peut être un peu chronophage.
On peut être perdu parmi les flots de nouveaux messages assez vite si on ne suit pas régulièrement les nouveautés.
Comme pour tout outil de collaboration, les usages sont à définir et à requestionner régulièrement pour éviter un phénomène d'infobésité. et de démultiplication des canaux.
Auteur.trice(s) de la ressource Yasu
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
SlacK_slack.png
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Squoosh.app

Est-ce un outil libre / Opensource ? Oui
Difficulté de prise en main Facile
Description de l'outil Compression d'image
Auteur.trice(s) de la ressource Romain
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
Cette fiche est elle un brouillon ? En cours de rédaction

Tiny tiny RSS

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Partager des ressources
  • Suivre l'avancée d'un projet, gérer ses tâches
Est-ce un outil libre / Opensource ? Oui
Difficulté de prise en main Il y a plus facile mais aussi plus compliqué
Description de l'outil Aggrégateur de flux RSS à installer sur un serveur
Auteur.trice(s) de la ressource Laurent Marseault
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
Cette fiche est elle un brouillon ? En cours de rédaction

Trello

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Synchroniser nos actions (Agendas, Partage et diffusion d'événements)
  • Réfléchir ensemble et rendre visibles les cogitations
  • Décider et rendre visibles les décisions
  • Suivre l'avancée d'un projet, gérer ses tâches
Est-ce un outil libre / Opensource ? Non
Difficulté de prise en main Il y a plus facile mais aussi plus compliqué
Description de l'outil Trello est un outil de partage de projet à utiliser soit de manière traditionnelle en attribuant des tâches à différentes personnes du projet (sous contrôle du chef de projet), soit de manière totalement collaborative.
Cela offre la possibilité à chacun·e de se sentir plus impliqué·e et de participer plus activement. sa souplesse permet de s'adapter au fonctionnement du groupe (rôle défini ou "joyeux bordel"), cela permet de distiller au fur et à mesure les informations pour ne pas effrayer les participants. Adaptation au fonctionnement du collectif. Son "moins" : pas totalement ouvert.
Auteur.trice(s) de la ressource Sylvain Boyer
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
Screenshot_20221108_at_152104_PMN_Trello.png
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Twitter

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Communiquer vers l'extérieur
  • Autres
Difficulté de prise en main Facile
Description de l'outil Twitter signifie "Gazouiller" d'où le petit oiseau bleu en logo. Créé en 2006; Twitter est une plate-forme de microblogging : l'équivalent de SMS mais sur Internet. Il est possible d'envoyer et de recevoir des tweets, d'une longueur maximale de 280 caractères.

Présentation


Pré-requis
Avoir un compte Twitter

Applications
  • Communiquer sur les activités de son réseau.
  • Faire sa veille avec Twitter.


Prise en main


Aller plus loin
Espace de test : twitter.com

Documentation :
Avantages de l'outil Un effet de propagation très rapide et exponentiel. Avec le système "follower/following" : création d'un réseau social mais plus souple que Facebook.
L'usage des listes qui permet d'isoler des thématiques de veille.
Certaines communautés très pertinentes dans leur domaine.
Inconvénients de l'outil
  • 280 caractères c'est pas mal, mais on ne va pas en profondeur.
  • Graphie et codes spécifiques à Twitter qui peuvent rebuter le débutant : Twitter est moins grand public que Facebook
Auteur.trice(s) de la ressource Outils-réseaux
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
TwitteR2_image_imagebf_imagetwitter.png

Umap | Framacarte - Les cartes thématiques

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Cartographier, positionner des points ou des ressources
Est-ce un outil libre / Opensource ? Oui
Difficulté de prise en main Il y a plus facile mais aussi plus compliqué
Description de l'outil Umap permet de dessiner, marquer, colorier, annoter à partir des données et fonds de carte d'Openstreetmap mais aussi avec vos propres données pour les afficher ensuite dans votre site web ou les imprimer.
image PageFormations_umap.png (0.5MB)

Intérêts principaux et limites

Particulièrement adaptées aux projets de territoires, cartographier collaborativement permet de réunir plusieurs acteurs pour réaliser et afficher des cartes géographiques thématisées autour d'un projet.

Les utilisations peuvent être multiples :
  • valoriser un projet
  • présenter différents acteurs
  • définir les contours géographiques
  • affirmer la territorialité
  • afficher la complexité sur le terrain
  • révéler une problématique

Basé sur les données d'Openstreetmap, les données utilisées par Umap peut être mises à jour par chacun en temps réel.

Limite : si les cartes créées sont facilement modifiables par tous sans grande compétence numérique, il est préférable d'accompagner en présentiel les personnes dans leur premier pas. Une carte Umap demande donc une dose minimale d'animation pour vivre sur la durée.

Framasoft propose le service Framacarte, un autre instance de UMAP.

Mode d'emploi

Un tutoriel en 12 leçons est mis à disposition par Carto Cité : https://frama.link/tuto_cartocite
Pour mettre à jour les données de la carte, un tutoriel dédié à Openstreetmap proposé par Tiriad : https://frama.link/tuto_osm
Auteur.trice(s) de la ressource Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
umap_pageformations_umap.png

Unhangout

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Discuter et échanger à distance
Est-ce un outil libre / Opensource ? Oui
Difficulté de prise en main Il y a plus facile mais aussi plus compliqué
Description de l'outil UnHangout est un logiciel open source qui permet de créer des « non-conférences » de type BarCamp ou Forum Ouvert en ligne
Auteur.trice(s) de la ressource Manuel Ibanez
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
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Wekan

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Synchroniser nos actions (Agendas, Partage et diffusion d'événements)
  • Décider et rendre visibles les décisions
  • Suivre l'avancée d'un projet, gérer ses tâches
Est-ce un outil libre / Opensource ? Oui
Difficulté de prise en main Facile
Description de l'outil Wekan est un outil de gestion collaborative de tâches. C'est un équivalent libre de Trello, vous pouvez lister et organiser des tâches, vous les répartir, joindre des documents, indiquer des dates limites, etc.

L'inconvénient principal est qu'il n'est pas possible de l'utiliser gratuitement en ligne sans l'installer sur son propre hébergement, aucune structure à notre connaissance n'en proposant d'installation pour tou·te·s.
Auteur.trice(s) de la ressource Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
WekaN_capture-du-2019-11-11-12-49-58.png
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Whiteboard - tableau blanc collaboratif

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Écrire un document collectivement
Est-ce un outil libre / Opensource ? Non
Difficulté de prise en main Facile
Description de l'outil witeboard.com propose un outil très basique et utile : un tableau blanc collaboratif pour dessiner.
Avantages de l'outil
  • Création et partage du tableau très simple, il suffit de partager le lien
  • Possibilité d'être assez nombreux·euses (testé jusqu'à 15)
  • Interface facilement compréhensible, peu d'outils de dessin à prendre en main
  • Ne demande pas beaucoup de bande passante, ni création de compte
  • Fonctionne sur téléphone
Inconvénients de l'outil
  • Peu de fonctionalités, ne sert vraiment qu'à faire du dessin
  • Peu intuitif pour se déplacer sur la page, il faut savoir qu'il faut se servir des flèches du clavier
Auteur.trice(s) de la ressource Romain
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
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Whiteboard team

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Discuter et échanger à distance
  • Réfléchir ensemble et rendre visibles les cogitations
  • Écrire un document collectivement
Est-ce un outil libre / Opensource ? Non
Difficulté de prise en main Facile
Description de l'outil tableau blanc collaboratif en ligne
Auteur.trice(s) de la ressource Manuel Ibanez
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
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Wooclap

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Autres
Est-ce un outil libre / Opensource ? Non
Difficulté de prise en main Facile
Description de l'outil Wooclap permet de réaliser des quizz interactif en ligne, à utiliser de façon synchrone ou asynschrone.

On peut paramétrer beaucoup d'options. Et un compte gratuit est possible pour les enseignants du primaire et secondaire.

Il peut être utilisé pour évaluer des connaissances (ou faire un receuil en début de formation), pour faire un brise glace, pour dynamiser de façon ludique une formation à distance, ou pour recueillir des questions lors d'un séminaire (cf témoignage)
Avantages de l'outil
  • Simple d'utilisation
  • Souplesse dans le paramétrages
  • Pas besoin de créer un compte pour les participants
  • Possibilité d'exporter ses données
Inconvénients de l'outil
  • Ce n'est pas un outil libre
  • Le compte gratuit classique est limité (en nb de questions)
Auteur.trice(s) de la ressource Cécile TREDANIEL
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
WooclaP_wooclap.png
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WordPress Advanced Ticket System

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Discuter et échanger à distance
  • Suivre l'avancée d'un projet, gérer ses tâches
Est-ce un outil libre / Opensource ? Oui
Difficulté de prise en main Facile
Description de l'outil WordPress Advanced Ticket System est un système utilisé pour échanger des informations. Une personne soumet une demande et une autre répond à cette demande. C'est un gestionnaire de tickets. Cela permet de suivi l'avancée de chaque demande en ligne. C'est très utile pour collaborer au sein d'un groupe ou d'une équipe.
Avantages de l'outil Il existe une version gratuite très riche en fonctionnalités. L'outil est entièrement traduit en français. Il s'installe et se configure en quelques minutes sur un site WordPress.
Auteur.trice(s) de la ressource Jacques Addit
Licence d'utilisation la ressource Autre licence libre (préciser en description)

workadventure

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Discuter et échanger à distance
  • Se rencontrer, se présenter en présentiel et à distance
Est-ce un outil libre / Opensource ? Non
Difficulté de prise en main Facile
Description de l'outil À la manière d'un jeu vidéo (pokemon like), rencontrez les autres personnes avec qui vous souhaitez co-opérer, dans des lieux connus que vous aurez conçu, pour chater ou faire des visio-conférences avec eux à deux ou à plusieurs

Gratuit en ligne jusqu'à 25 personnes, sinon, vous pouvez l'héberger sur un serveur.
Avantages de l'outil Le côté gaming rend la chose simple, ludique et efficace
Inconvénients de l'outil Le principe nous met face à une réalité virtuelle étrangement efficace :p
Auteur.trice(s) de la ressource thecodingmachine
Licence d'utilisation la ressource Licence non-libre
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YesWiki

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Synchroniser nos actions (Agendas, Partage et diffusion d'événements)
  • Partager des ressources
  • Gérer des données (collecter, organiser, analyser et partager)
  • Décider et rendre visibles les décisions
  • Diffuser de l'information
  • Suivre l'avancée d'un projet, gérer ses tâches
  • Communiquer vers l'extérieur
  • Cartographier, positionner des points ou des ressources
  • Autres
Est-ce un outil libre / Opensource ? Oui
Difficulté de prise en main Il y a plus facile mais aussi plus compliqué
Description de l'outil YesWiki est un moteur de wiki libre, modulaire, sous licence GPL qui permet de créer et de gérer un site Internet ou intranet.

YesWiki est particulièrement destiné aux groupes souhaitant se doter d'un outil pour coopérer via Internet.
C'est un outil de "gare centrale" idéal.



Présentation
Tout comme son papa Wikini, sur lequel il s'appuie, YesWiki permet, avec n'importe quel navigateur web :

  • De créer, supprimer, modifier, commenter des pages du site, quel que soit le nombre d'éditeurs et de pages.
  • De gérer les droits d'accès aux différentes pages (lire, écrire, commenter), par utilisateur·trice ou par groupe d'utilisateur·trice.
  • D'élaborer la mise en page des contenus de manière intuitive et très visuelle, sans aucune connaissance informatique.
  • De publier instantanément toute création ou modification de page.
  • D'analyser, de gérer l'ensemble du site à partir de fonctions simples : plan du site, listes des utilisateurs·trices, listes des dernières pages modifiées, etc.

YesWiki c'est aussi :

  • Des modèles de présentation, adaptables à chaque site.
  • La généralisation du principe wiki à l'ensemble du site : modification du titre, bandeau, menus, pied de page etc. par un simple double-clic.
  • Un anti-spam souple.
  • La possibilité d'adjoindre à une page tout fichier bureautique ou multimédia avec affichage ou lecture du contenu pour les images, sons, vidéo, carte mentales.
  • Un gestionnaire d'extensions permettant d'ajouter des nouvelles fonctionnalités telle que gestionnaire de base de données, mots-clef, micro-blog, veille partagée etc.

YesWiki s'installe sur un serveur web supportant PHP 5 et plus et une base de données MySQL. Une fois installé, le site est directement opérationnel et tout est géré en ligne avec n'importe quel navigateur web.

Quelques applications
  • Sert à se poser des questions existentielles !
  • Ça sert à faire facilement un site internet potentiellement collaboratif.
  • Ça sert à avoir la main sur son site.
  • Ça sert à questionner la question du pouvoir.
  • Ça sert à faire des intranets.
  • Ça sert à écrire des bouquins à plusieurs.
  • Ça sert à monter des projets à plusieurs.
  • Et ça sert à montrer que les projets à plusieurs sont réalisables et efficaces.
  • Ça sert à démystifier internet.
  • Ça sert à faire des bases de données encore mieux que Google formulaire.
  • Ça sert à repérer les personnes qui souhaitent vraiment coopérer, (les autres disent que n'importe qui va changer leur nom).
  • Ça sert à repérer les informaticiens·iennes qui voient dans la coopération des failles de sécurité.
  • Ça sert à enlever le mot de passe pour pouvoir agir.
  • Ça sert à montrer que wiki peut aussi rimer avec joli.
  • Ça sert à monter en puissance dans ses compétences pour toute l'équipe.

Prise en main
Cours sur l'utilisation de yeswiki

Mémento à télécharger (format PDF)

Aller plus loin
Documentation "mains dans le cambouis" pour installer, configurer, personnaliser
Avantages de l'outil
  • Très facile pour passer à l'acte d'écrire.
  • Modulable (extensions bases de données, QRcodes, etc...).
  • Les nouvelles fonctionnalités offertes par les extensions offrent de multiples possibilités coopératives.
  • Menus facilement éditables.
Inconvénients de l'outil
  • Il faut connaître une syntaxe wiki spécifique.
  • Les extensions "tools" ajoutent aussi de la complexité : il faut veiller à ne les ajouter que lorsque le groupe est suffisamment mature.
  • Petite communauté de développeurs·euses.
Auteur.trice(s) de la ressource Outils-réseaux
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Screenshot_20221108_at_142514_Bienvenue_sur_YesWiki.png
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YouTube

Est-ce un outil libre / Opensource ? Non
Difficulté de prise en main Facile
Description de l'outil un site web d’hébergement de vidéos
Auteur.trice(s) de la ressource Louise Didier
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
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Yunohost

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Autres
Est-ce un outil libre / Opensource ? Oui
Difficulté de prise en main Compliqué
Description de l'outil Autohéberger des services libres
Avantages de l'outil Il est gratuit.
Inconvénients de l'outil Difficulté de prise en main.
Auteur.trice(s) de la ressource Romain
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
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Zoom

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Discuter et échanger à distance
Est-ce un outil libre / Opensource ? Non
Difficulté de prise en main Facile
Description de l'outil en cours d'écriture

1 - Si vous n'avez pas encore utilisé Zoom, le logiciel va vous demander de télécharger un fichier (comme pour skype la première fois).
Voici si besoin une courte vidéo qui vous explique comment faire :

Pour les PC sous Linux, voici un lien spécifique : https://zoom.us/download?os=linux

2 - Si vous avez déjà téléchargé et installé le fichier, la fenêtre avec Zoom meetings s'affiche et vous devez cliquer sur "ouvrir le lien" pour rejoindre la réunion.
Pour les réglages de l'interface, une vidéo vous montre où aller :


3 - Si vraiment cela ne marche pas avec votre ordinateur, vous pourrez participer par téléphone : 01.82.88.01.88
Avantages de l'outil Simple d'utilisation
Possibilité de participer par téléphone
Un.e simple participant·e n'est pas obligé·e de se créer un compte
Fonctionnalités de base :
  • tchat intégré
  • partage d'écran
  • possibilité d'enregistrer (fichier mp4 généré en fin de conférence)
Inconvénients de l'outil Limité à 3 personnes ou à 40 minutes pour sa version gratuite
Forfait payant à partir de 13,99€/mois
Auteur.trice(s) de la ressource Marika Bernier et Louise Didier
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s ayant expérimenté cet outil
ZooM_webinaire.png
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Zotero

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Partager des ressources
  • Gérer des données (collecter, organiser, analyser et partager)
Est-ce un outil libre / Opensource ? Oui
Difficulté de prise en main Il y a plus facile mais aussi plus compliqué
Description de l'outil Outil de collecte et de classement de ressources (livres, ouvrages collectifs, urls, documents, etc.). Zotero inclut des fonctionnalités d'étiquettes et mise en lien entre des entrées bibliographiques. Il permet également l'édition simplifié de bibliographies.
Avantages de l'outil Simple d'utilisation avec la possibilité d'utiliser des modèles de bibliographie pour automatiser leur édition.
Possibilité de faire des liens avec des documents en local (ordinateur personnel).
Permet le partage de listes de lecture, bibliographies, webographies
Inconvénients de l'outil Les données sont stockées localement sur le poste de travail/ordinateur personnel.
Auteur.trice(s) de la ressource Eric Favre ; Jérémie Hahn
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
ZoterO_telechargement.jpg
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Accords de groupe sur les outils numériques

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Se mettre d’accord sur les outils numériques et leurs usages
AccordsDeGroupeSurLesOutilsDeCommunicati_cp6kjy80g24b-extra_large.jpg
Objectif
  • Décider ensemble et s'aligner
Type d'outil
  • Processus de gouvernance
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) 1ere étape : lister les usages possibles
2ème étape : lister les outils connus et maîtrisés (ou maitrisables) parmi les membres du groupe
3eme étape : se mettre ensuite d'accord sur quel outil utiliser pour quel usage, avec éventuellement des conditions d'utilisation pour certain outils
Déroulé détaillé L’objectif pour le groupe est de se mettre d’accord sur les outils numériques qui seront utilisés pour communiquer, et de s’accorder sur les usages. Ce travail est important pour le bon fonctionnement d'un groupe. A défaut, cela peut conduire à une situation où certains outils sont subis ou mal utilisés.

La méthode déroule en 3 temps :

1ère étape : lister tous ensemble les usages possibles, par exemple :
- Se tenir au courant de chacun
- Stocker des comptes rendus
- Diffuser une lettre d'information
- Préparer un ordre du jour
- Organiser une rencontre
- Ecrire à l'ensemble des membres du groupe.
- Besoin de retrouver l'ensemble des informations sur un projet

2ème étape : lister les outils connus et maîtrisés (ou maitrisables) parmi les membres du groupe.
Par exemple :
- Liste de discussion
- Framateam
- Zoom
- Framapad
- YesWiki
- Telephone
- Conférence téléphonique

3ème étape : Réfléchir ensemble aux outils qui peuvent être utilisés pour quels usage. Et ensuite se mettre d'accord en triant quels outils garder pour quel usage (accords de groupe), avec éventuellement des conditions d'utilisation pour certain outils (exemple : pas de message important sur Framateam, dans ce cas utilisation de mails etc.)
Toutes les informations sur la prise de décision (co-définition d’accords de groupe) dans cette fiche : https://interpole.xyz/?CoDefinitionDAccordsDeGroupes
Matériel nécessaire Paperboard, tableau ou outil en ligne type framemo
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Sophie DUBOIS, Blandine CARRE, David DELON - Animacoop Montpellier-Garrigues
État de la ressource En cours de rédaction
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Accélérateur de projet (ou Codéveloppement)

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Une méthode très rythmée pour apporter plein d'idées sur une problématique
module3methodeaccelerateurdeprojet_animacoopaccelerateurprojeta4paysage.jpg
Objectif
  • Réfléchir ensemble et débloquer une situation
Type d'outil
  • Animation de groupe
  • Pair à pair
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • 30 à 60 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) En 45-60 min, le groupe passe par 6 étapes : présentation de la problématique par le·la porteur·euse, questions de clarifications, formulation de la demande au groupe, échanges et porteur·euse muet·te, idées retenues/plan d'action, cloture.
La méthode est bien détaillée et ne nécessite pas de grandes compétences d'animation pour être menée à bien.
Déroulé détaillé >> La méthode au format pdf (ou version modifiable ici)

Préambule

**Origine de l'outil**
Cette méthode dérive de l'entrainement mental créé pendant la guerre 39-45 par Joffre Dumazedier et développé ensuite par le mouvement d'éducation populaire "peuple et culture".
Elle est utilisée un peu différemment dans le cadre de l'analyse de pratique professionnelle.

Une méthode par étape

image ANIMACOOPaccelerateurprojetA4paysage.jpg (0.7MB)

Étape 0 : préparation (5 min.)

Au début de la rencontre, le groupe doit choisir:
  • un·e exposant·e, qui présente sa situation-problème : il est conseillé qu'elle prépare sa question en amont à partir de sa réflexion sur ce qu’elle vit comme difficulté dans sa pratique professionnelle.
  • un·e animateur·trice : gardien·ne de la méthode, du timing, assure le bon déroulement.
  • un·e secrétaire qui prendra les notes (ou fonction partagée sur pad)

Étape 1 : exposé de la problématique ou de la situation (5 min)


image Etape_2.png (4.8kB)
La personne qui a accepté de soumettre son problème expose le plus clairement possible la situation et son contexte. Elle exprime ensuite la façon dont elle définit le problème. Les autres membres de l’équipe écoutent. Cette étape se termine de la part de l'exposant par : (je souhaite que le groupe m'aide à...)

Étape 2 : clarification de la problématique (5 min)


image Etape_2.png (5.0kB)
Les membres du groupe formulent les questions pour bien cerner la situation. Ils·elles doivent, à cette étape, s’en tenir à des questions d’information factuelle (meilleure compréhension du contexte par exemple). La personne qui a exposé sa situation apporte les précisions ensuite.

Étape 3 : contrat - reformulation de la question (1 min)


image etape_3.png (5.1kB)
La personne qui a exposé sa situation précise clairement ce qu’elle attend des autres membres du groupe. (je voudrais que le groupe m'aide à ....)


Étape 4 : réactions, commentaires, suggestions (20- 30 min)


image etape_4.png (5.8kB)
Les autres membres du groupe interviennent : donnent leurs impressions, réactions, interprétations... Ils proposent une façon de voir autrement la situation. Ils·elles peuvent faire des suggestions pratiques ou donner des conseils. La personne qui a exposé sa situation écoute et s'engage à ne pas intervenir. Elle a tout intérêt à noter par écrit ce qui lui paraît pertinent de retenir.
Conseil : si la personne qui a exposé se met un peu en retrait pour éviter les échanges de regards avec un des membres du groupe ça favorise la communication au sein du groupe.

Étape 5 : Synthèse et plan d’action (5–10 min)


image etape5.png (6.2kB)
La personne qui a exposé sa situation prend quelques instants pour finaliser en mini plan d'action des remarques exprimées par les membres du groupe (une synthèse personnelle de ce qu’elle retient). Pendant ce temps , les autres participant·e·s notent les idées et remarques qui peuvent leur être utiles dans leurs projets (idées transversales etc)


image etape_7.png (5.0kB)
Après ce temps d'écriture, la personne qui a exposé sa situation présente son plan d'action, indique la façon dont elle entend donner des suites. Les autres membres du groupe n’ont pas à discuter des choix de la personne ou de son plan d’action ; ils·elles se comportent plutôt comme des témoins du cheminement de cette personne ; ils·elles peuvent exprimer leur soutien et leur encouragement.

Étape 6 : Évaluation et intégration des apprentissages, vécu (5 -10 min)


image etape8.png (7.1kB)
Pour fermer correctement la rencontre, il convient de faire un retour sur ce qui s’est passé. La personne qui a demandé de l’aide peut exprimer son vécu ; le groupe peut évaluer sa façon de procéder et, au besoin, y apporter des correctifs pour la prochaine rencontre. Il est conseillé de prendre quelques minutes pour noter individuellement ce que chacun retient de cette rencontre.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Pour assurer le succès d’une telle démarche, l'animateur·trice rappelle les règles. Les participant·e·s apportent leur aide dans un esprit bienveillant et sans "juger". Cet exercice requiert de la part des utilisateurs·trices une attention aux autres. Ne pas faire d'intervention trop longue.

L'outil fonctionne à partir de 5 participants.

Il est possible d'enchainer 2 accélérateurs de projets mais pas plus. Cependant cela reste plus confortable de les espacer.
Points d'attention Bien insister sur le fait qu'il ne faut pas, dans l'étape 4, s'adresser à la personne qui expose son projet. Eviter l'usage du "tu", "vous". Formuler les réactions comme si la personne était absente.
Variantes et bonifications (notamment à distance) Fonctionne très bien en visio accompagnée d'un pad pour prendre des notes des échanges.

Note : la personne qui a exposé peut alors couper sa caméra.

Lorsqu'on utilise un pad il est intéressant de de prendre les notes à 2. Cela permet à chacun des scribs de participer aussi et que ce qu'il dit soit noté par l'autre. Par ailleurs si le débit s'accélère, plusieurs idées peuvent être notées en même temps.
cf. fiche Prise de notes collaborative :https://interpole.xyz/?LaPriseDeNoteCollaborativeTrucsEtAstuc
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Nicolas Geiger, Marc Frèrebeau et Carine Lagarde
État de la ressource Diffusable

Analyse croisée

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Analyser avec un autre point de vue
Objectif
  • Réfléchir ensemble et débloquer une situation
  • Créer du lien
  • Evaluer et apprendre ensemble
Type d'outil
  • Pair à pair
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
Durée
  • 30 à 60 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Objet : analyser son projet, aidé par une tierce personne qui aide à accoucher, verbaliser son analyse.
Déroulé détaillé En binôme et de manière séquentielle, chaque membre du binôme expose son analyse, sur la moitié du temps puis on inverse.
Un angle doit être choisi pour fournir une grille d'analyse.
Par exemple :
  • En quoi le projet support est-il ou coopératif et/ou collaboratif et/ou participatif ? Ou pas ...
  • Quelle est la part de contrôle/planification et de "chaos" dans mon projet ...
  • Quelle est la part d'actifs / réactifs, d'observateurs repérés ?
  • Où sont les communs partagés dans vos projets : vos ressources, visibles , ré-utilisables ? commun = licences libres / ouvertes
Matériel nécessaire une fiche pour poser par écrit son analyse : papier ou numérique
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Pierre-Yves Cavellat
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil

Analyse et codéveloppement autour de sa posture et de ses comportements coopératifs

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Permet d'analyser ses comportements favorisant ou limitant le faire-ensemble
Objectif
  • Evaluer et apprendre ensemble
  • Autre
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • 60 à 120 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) En sous groupe, chacun consulte les fiches personna pour analyser individuellement ses comportements.
S'en suit un accélérateur de projet pour faire évoluer ses compétences.
Un partage authentique au groupe permet de mieux connaître chaque membre, d'adapter les pratiques de groupes et d'augmenter la confiance en chacun.
Déroulé détaillé Préparation :
- Créer des sous-groupes de 5-6 personnes, idéalement suite à une animation de production collective commune
- Distribuer un jeu de fiches “personnages et comportements types” par sous-groupe
- Distribuer une fiche “analyse individuelle” par personne

Etape 1  : analyse individuelle
- Chacun·e choisit la ou les fiches “personnages et comportements types” qui lui correspond.ent le plus
- Chacun·e remplit seul.e sa fiche d’analyse individuelle : prénom + tendance (personnage·s type dont il se rapproche le plus) + comportement·s limitant·s et comportement·s favorisant en adaptant à sa propre personnalité et expérience
- Chacun·e formule sur la fiche son besoin d’aide pour faire évoluer ses comportements impactants la collaboration
A préciser : Les fiches présentent des personnages stéréotypés. Elles ont pour objectifs d’inspirer et d’aider à se rendre compte de ses propres comportements limitants ou favorisants. Il est normal de ne pas correspondre à 100% à un personnage, d’être un agrégat de plusieurs. L’important est de pouvoir analyser ses propres comportements. Si besoin lire la fiche “exemple” de Martine à tendance perfectionniste. Ne pas remplir la partie “astuces”, cela sera fait après l’accélérateur de projet.

Etape 2 : partage au sous-groupe
Successivement chacun explique au groupe, de façon synthétique le personnage qu’il a choisi, ses principaux comportements limitants et ses principaux comportements favorisants la collaboration en terminant par sa demande d’aide pour faire évoluer ses comportements impactants le faire-ensemble.

A préciser : Le groupe ne réagit pas aux déclarations et n’émet pas de jugement. Il peut demander des précisions de compréhension.


Etape 3 : co-développement avec l’accélérateur de projet
Réalisation d’une séance d’accélérateur de projet pour répondre à la demande d’aide d’une des personnes du groupe, pour faire évoluer ses comportements impactants la collaboration.
A l’issue de l’accélérateur de projet, chacun·e prend 5 minutes pour remplir sa fiche d’analyse personnelle avec les éventuelles astuces
  • qu’il a tiré de l’accélérateur de projet.
A préciser : La méthode de l’accélérateur de projet est une méthode de brainstorming facilitant la génération d’idées ayant pour objectif d’aider la personne concernée à trouver ses propres solutions.
Cette méthode n’est pas uniquement dédiée à l’évolution de sa posture et peut s’adapter à toute sorte de problématiques précises ne demandant pas des compétences particulières (ex: comment diminuer la douleur lors d’une opération chirurgicale ?) ou la connaissance plus approfondie du contexte (ex : quels sont les facteurs qui ont déclenchés cette crise avec mes associés ?).Préciser que cette méthode peut être réutilisée pour les autres membres du groupe y compris à distance en visioconférence.


Etape 4 : Partage à l’ensemble du groupe et retours sur la séance
Chacun·e accroche sa fiche sur un panneau et synthétise sa tendance, ses comportements favorisants et limitants, sa demande d’aide au groupe (si encore valable) et ses éventuelles astuces pour développer ses comportements impactants la collaboration.
Retours sur la séance pour savoir comment chacun·e se sent (ex: météo intérieure https://www.metacartes.cc/faire-ensemble/recettes/meteo-interieure/, photolangage https://www.metacartes.cc/faire-ensemble/recettes/photolangage/ ….)
Félicitations collectives
A Préciser : Cette mise en commun a pour objectif de mieux connaitre les tendances et comportements de chaque membre du groupe. Cela afin que le groupe comprenne mieux ses comportements et puisse s’adapter et continuer à faire évoluer ses pratiques pour mieux travailler ensemble.
Le groupe ne réagit pas aux déclarations et n’émet pas de jugement. Il peut demander des précisions de compréhension.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter - Le groupe doit avoir fait connaissance
- L’ensemble du groupe et des individus doivent se sentir en confiance, il est important d’avoir définit des accords de groupe et d’avoir pratiqué une ou plusieurs activités communes permettant de consolider cette confiance
- Au moins une expérience de production collective doit avoir été vécue , ex : co-écriture, défi chamallow…
Variantes et bonifications (notamment à distance) A distance les fiches d'analyses individuelles peuvent se remplir sur un padlet partagé.
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée:
  • Fiche “personnages et comportements types” (ci-dessous)
Lesprofilstypes.pdf (89.4kB)
  • Fiche “analyse individuelle de sa posture et ses comportements” (ci-dessous)
ficheperso.pdf (71.8kB)
  • Stylos
  • Tableau ou grande affiche pour recueillir les fiches d’analyse individuelle de chacun et les demandes d’aide au groupe
  • Pâte fixante, rouleau adhésif ou punaises
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Laure Beyler inspiré du pop https://animacoop.net/reseau/?PostureIndividuellePopPfhPrintempsPari
État de la ressource Diffusable
Fichier : AnalyseEtCodeveloppementAutourDeSaPosture_fichierressource_fiche-methodo-_-analyse-pratique-et-posture.pptx Télécharger
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Animation "Réduire et adapter sa consommation d’électricité" pour boucle d'autoconsommation collective

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Descriptif complet d'une animation de 2h
AnimationReduireEtAdapterSaConsommationD_img_20211013_185037.jpg AnimationReduireEtAdapterSaConsommationD_img_20211013_200501.jpg AnimationReduireEtAdapterSaConsommationD_img_20211013_204417.jpg
Objectif
  • Informer et consulter
  • Créer du lien
  • Evaluer et apprendre ensemble
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
Durée
  • 60 à 120 min
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Résumé du déroulé (500 caractères) Le déroulé de l'animation s'articule avec un temps d'interconnaissance puis un temps d'apport de contenu sur l'énergie de manière générale. S'en suit un temps d'analyse des courbes de charge et enfin un temps d'apprentissage sur les écogestes.
Déroulé détaillé • Introduction : présentation rapide de l'ALEC et du déroulé de l'animation => objectif d'adapter la consommation d'électricité des usagers à la production du tracker photovoltaïque. Travailler sur la réduction de la consommation énergétique des usagers par la mise en place d'écogestes. (5 min).

• Cercle d’ouverture : présentation ludique des participants et animateurs : présentation avec des objets. On dispose plusieurs objets au centre du cercle, devant les participants. Chacun des participants doit se présenter, choisir un objet et dire pourquoi il l'a choisi - (10 min)

• Questionnement des participants sur le droit à l’image et la présentation des données de consommation (5 min)

• Activités :
  • • La maison de la juste conso : jeu permettant d'identifier les consommations énergétiques dans un logement (15 min). Les participants doivent essayer de retrouver la consommation moyenne annuelle d'appareils électriques du quotidien. L'animateur complète l'information en apportant des données de consommation.
  • • Activité d'analyse des courbes de charge (30 min) : distribution des impressions des courbes de charge à chacun des participants. Visualisation de la courbe de charge sur une semaine définie au préalable.
    • • 5 min seul pour analyser sa courbe de charge
    • • 15 min en groupe de 3 pour présenter sa courbe, son analyse et échanger
    • • 10 min de restitution avec le groupe complet
  • • Présentation des animateurs (15 min) :
    • • Eléments intéressants à analyser sur une courbe de charge (talon, puissance max, …)
    • • Adapter sa consommation par rapport à la production du Tracker
  • • Partage de connaissances sur les écogestes : brainstorming des écogestes mis en place par les participants + complément d'information sur les écogestes par les animateurs (30 min)
    • • Distribution d'une liste d'écogestes
    • • Les participants ont 3 post-its pour noter 3 écogestes qu'ils font déjà et 3 post-its pour noter 3 écogestes qu'ils s'engagent à faire
    • • Ils collent leurs post-its sur un paper board et énoncent les écogestes retenus
    • • Echange avec les participants autour des écogestes retenus
• Cercle de clôture : Dites-nous quelque chose que vous retiendrez de notre atelier d’aujourd’hui. (10min)
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Attention à la gestion du temps sur les différentes activitées proposées.
Points d'attention L'analyse d'une courbe de charge est assez technique. Certaines personnes peuvent avoir des difficultés à lire une courbe de charge, il est donc important de les accompagner et répondre à leur questionnement pendant l'activité d'analyse. S'assurer que tout le monde comprend l'exercice et arrive à lire sa courbe.
Matériel nécessaire Diaporama :
• Eléments analyse courbe charge
• Surplus tracker
• Courbe charge de chaque participant

Matériel :
• Vidéo-projecteur
• Maison de la juste conso
• A3 impression des courbes de charge de chacun des participants
• Paperboard
• Post-it
• Crayons
• Plaquettes ADEME : écogestes et rénovation
• Grignotage + boissons
• Montre / chronomètre
• Clochette pour signaler la fin des activités
• Gel hydroalcoolique
• Feuille de présence
• Verres / couteaux
• Objets pour la présentation des participants
• Ordinateur
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Victor CHALMEL
État de la ressource En cours de rédaction
Fichier : AnimationReduireEtAdapterSaConsommationD_fichierressource_presentation-solai-lann-coat-modifie.pptx Télécharger
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Atelier d'entraide affective - ralage et régalage

Objectif
  • Intelligence émotionnelle
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • 30 à 60 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Licence en CC-By-NC-ND

L'atelier d'entraide affective est une pratique collective utilisant la parole, destinée à toutes celles et ceux, petite·s et grand·e·s, qui désirent aborder ce qu'ils éprouvent de manière constructive.

A partir du partage volontaire de vécus personnels, cet atelier d'une grande simplicité permet à un groupe d'individus de s'entraider à libérer la puissance potentielle qu'exprime chaque situation d'impuissance, les « râlages(2) », ainsi que chaque joie qui sort de l'ordinaire, les « régalages », mais également chaque désir que l'on ne parviendrait pas à réaliser par soi-même.
Déroulé détaillé Chaque participant posent dans une boite les ralages et les régalages

Puis en réunion on tire un papier par un.

L'auteur du ralage ou du régalage le lit
1. J'ai ralé quand... ou je me suis régalé quand...
2. Ai-je déjà trouvé une solution ?
3A. Si oui -> célébration
3B. Si non -> Je peux demander une ou plusieurs idées de solution au groupe
4B. Est-ce une idée que je désire et peux réaliser ?
  • 1. Je réponds franchement en expliquant « pourquoi » si elle n'est pas pertinente ou praticable
  • 2. Tant que la personne ne se sent pas pleinement inspiré, je demande d'autres pistes de solution
Variantes et bonifications (notamment à distance) Un mur de post-it avec les post-it de colibri. ou donner les ralages et régalages en live
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: http://lesgouttesdo.net/terro/latelier-dentraide-affective/
Licence d'utilisation la ressource Autre licence libre (préciser en description)
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Jérémy Bemon
État de la ressource Diffusable
Fichier : AtelierDEntraideAffectiveRalageEtRegala_fichierressource_l-atelier-d-entraide-affective-fascicule-de-mise-en-pratique.pdf Télécharger
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Bataille de boules de papier

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Créer de l'interconnaissance : les participants se découvrent et se rencontrent.
Objectif
  • Réguler l'énergie
  • Créer du lien
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) 1. Chacun·e écrit 2 choses sur soi-même sur une feuille de papier.
2. On en fait une boule de papier, qu'on jette dans la pièce
3. On ramasse une boule au hasard, on la déplie et on doit retrouver son auteur·e
Déroulé détaillé Un jeu qu'on peut utiliser en energyser ou pour faire connaissance.
Chaque participant·e fait une boulette de papier avec une feuille sur laquelle il·elle a écrit deux choses qui la concernent, l'une physique, l'autre non visible. Puis, c'est la bataille de boules de papier ! Enfin, chacun ramasse une boule et doit retrouver son·sa propriétaire.

Pour voir le format en vidéo :
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter à éviter en trop petit groupe : il y en a toujours un pour ramasser sa boulette... et après il.elle l'échange avec un.e autre et... le jeu perd sa saveur...
Au moins 8/10 participant.e.s et moins on est nombreux, plus il faut organiser la retombée et le piochage des boulettes ;-))
Variantes et bonifications (notamment à distance) En mode energyser : les descriptions physiques sur les boules de papier doivent être assez précises pour que la recherche aille vite.
En mode interconnaissance : les descriptions physiques doivent être moins précises pour inciter les participant·e·s à se parler davantage.

À la place des boules de papier, on peut faire des avions ! Ça vole et c'est beau :-)
Matériel nécessaire Des feuilles et des stylos
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Gatien Bataille l'inventeur, Sarah Gaucher la rédactrice
État de la ressource Diffusable
Fichier : BatailleDeBoulesDePapier_fichierressource_bataille-boules-papier.odt Télécharger
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil

Brainstorming en file indienne

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Spontané, dynamique et ludique ce brainstorming qui réveille !
BrainstormingEnFileIndienne_20180919_101802.jpg
Objectif
  • Réguler l'énergie
  • (co)-produire
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Déroulé détaillé Un outil de brainstorming qui met en mouvement le corps et l'esprit !


Utilité
Cette technique d'animation permet à un groupe d'exprimer toutes ses idées ou représentations autour d'un sujet. Elle est particulièrement adaptée quand vous souhaitez effectuer un brainstorming avec un groupe sans passer par une séquence qui nécessite trop d'écoute.

Déroulement
  • Demandez au groupe de se positionner en deux files indiennes parallèles, face à un grand tableau blanc ou à deux feuilles de paperbord
  • Donnez un feutre à la première personne de chaque file et invitez chacun à exprimer ses idées sur le sujet posé directement en écrivant sur le tableau (ce peut être un concept ou une question)
  • Une fois que le·la premier·e de la file a finit, il·elle donne son feutre au second, se replace derrière s'il·elle le souhaite, et ainsi de suite...

Avantages
  • Permet de prendre connaissance des représentations de tou·te·s sans nécessiter trop d'écoute
  • Permet à chacun·e de prendre connaissance des idées des autres au moment où il·elle le souhaite
  • Permet des échanges informels / de se resservir un café tout en étant en file indienne
Variantes et bonifications (notamment à distance)
  • Possibilité d'animer la séquence autour d'une question, et de constituer deux files pour deux réponses possibles, en permettant à chacun de passer zéro, une ou plusieurs fois dans chaque file
Matériel nécessaire
  • Deux feuilles de paperboard (ou 2 colonnes sur un tableau classique)
  • Des feutres
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Romain Lalande
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Préparation Préparer les deux feuilles de paperboard ou le tableau blanc en inscrivant la thématique ou le sujet du brainstorming bien en évidence.

Brainstorming inversé

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Favorise la créativité quand les solutions ne sont pas évidentes
Objectif
  • Réfléchir ensemble et débloquer une situation
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Une fois le problème défini, l’animateur va poser des questions inversées,négatives en cherchant à savoir comment renforcer le problème, comment échouer à coup sûr ?
Une fois les propositions inverses collectées, faire des propositions contraires.
Déroulé détaillé 2-3 min : Rappeler la problématique

1ère phase: les façons d'échouer
2 min : Formulez la question inversée, par exemple" Que peut'on faire pour que notre gare centrale soit un échec ?"
10-15 min : Brainstorming d'idées, chacun.e propose ses idées pour faire échouer le projet, en méthode pop-corn. Les suggestions ne sont pas commentées.

2ème phase : les clés pour réussir
10-15 min : Lors d'un deuxième tour de brainstorming pouvant mettre en oeuvre une autre méthode d'idéation (fil indienne, rève etc ) trouver les clés et solutions "inversées" répondant à chaque moyen.s de rater le projet.
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Inconnu.e
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Brise Glace Ninja

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase S'énergiser avec un Brise Glace ludique
BriseGlaceNinja_whatsapp-image-2021-12-16-at-10.35.03.jpeg
Objectif
  • Réguler l'énergie
  • Créer du lien
  • Autre
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Les joueur.euse.s sont debout en cercle.
Elles et ils joignent leurs mains, crient « 1.2.3 Ninja ! » et effectuent un grand bond en arrière en prenant une pose de ninja, de façon à former un cercle élargi. Tous les participant.e.s restent dans leur position.
Leur but : Être la derniere personne encore en jeu en éliminant les autres participant.e.s en leur touchant les mains.
Déroulé détaillé Mise en place:
Les joueur.euse.s sont debout en cercle.
Elles et ils joignent leurs mains, crient « 1.2.3 Ninja ! » et effectuent un grand bond en arrière en prenant une pose de ninja, de façon à former un cercle élargi. Tous les participant.e.s restent dans leur position.
Leur but : Être la derniere personne encore en jeu en éliminant les autres participant.e.s en leur touchant les mains.

Consigne : Ils ne peuvent bouger que dans les 2 situations suivantes : c’est son tour de jouer ou il se fait attaquer.
Tour à tour, les joueur.euses effectuent un seul mouvement pour essayer de toucher une des mains des adversaires. S’il ou elle ne souhaite pas attaquer, il ou elle peut se déplacer d'un bond, sans faire de mouvement avec ses bras. Après l'attaque, (réussie ou non), la personne doit garder la position dans laquelle elle était à la fin de son mouvement. La personne attaquée à le droit d’esquiver en bougeant les bras, et elle doit conserver sa position une fois le geste accompli.
Si un.e joueur.euse se fait toucher la main, elle ou il la met dans son dos et ne joue plus qu’avec une seule main. Une personne qui perd sa deuxième main, est éliminée et sort du cercle. Les joueur.euse.es effectuent leur mouvement à tour de rôle jusqu’ à ce qu’il ne reste plus qu’un ninja en jeu.
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Caroline, Aloïs, Kamel - Animacoop Montpellier Garrigues
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Brise glace: questions Trapenard

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Brise glace qui mixe du rire et de la profondeur
BriseGlaceQuestionsTrapenard_images.jpg
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Une fois son tour venu, chaque participant doit répondre à une question Trapenard générée par le facilitateur grâce au lien fourni ci-dessous.
Déroulé détaillé Une fois venu son tour, chaque candidat est amené à répondre à une question Trapenard, générée par le facilitateur grâce au lien: https://questions-trapenard.fr/

L'idée est de générer la question au moment où un nouveau participant prend son tour (le but est de répondre à la question sans y avoir réfléchi à l'avance, comme chaque invité d'Augustin Trapenard).

On attend que le participant réponde avant de passer au suivant.

Les questions étant généralement assez tordues, elles déclenchent déjà le rire avant même la réponse.
Elles amènent en général des réponses assez tordues aussi, souvent drôles.
Se voulant être plutôt profondes à la base, elles peuvent également amener des réponses assez profondes.
C'est ce mix qui est assez génial!
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Ce brise glace est particulièrement adapté aux sessions à distance.
Le facilitateur partage son écran et génère à partir de son navigateur la question.
Dans l'idéal, les participants ont leur caméra allumée. La réaction à la question est souvent très amusante, voire riche d'enseignements.
Variantes et bonifications en plein air, dans la rue On peut imaginer faire ce brise glace en présentiel, un peu n'importe où. Il suffit d'avoir un smartphone pour générer la question.
Variantes et bonifications (notamment à distance) Particulièrement adapté à distance.
Matériel nécessaire Un ordinateur ou un téléphone.
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: Augustin Trapenard est un journaliste / animateur de radio et agit actuellement sur France Inter. Il anime l'émission culturelle Boomerang où il reçoit toute sorte d'invités, à qui il pose ce type de questions.

A priori, toutes ces questions ont été réellement posées (Trapenard est connu pour ses questions imprévisibles et parfois invraisemblables).

Le lien: https://questions-trapenard.fr

Je ne sais malheureusement pas qui est à l'origine de ce générateur de questions (aucun élément de licence apparaît sur le site)
Licence d'utilisation la ressource Licence non-libre
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Stéphane Ruffin
État de la ressource Diffusable
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Canevas graphique

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Un format graphique et coopératif pour exprimer son sentiment, seul et en équipe
CanevasGraphique_debrief_pop_1.jpg
Objectif
  • (co)-produire
Type d'outil
  • Animation de groupe
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) 0. Préparer le canevas, sur une feuille de paperboard
1. Raconter une histoire
2. Consigne
Déroulé détaillé 0. Préparer le canevas, sur une feuille de paperboard : dessiner des collines, des moyennes montagnes et de hauts sommets enneigés. Ajouter quelques sapins (forêt profonde) et des ruisseaux (fonte des neiges) menant à une rivière (ou torrent)

1. Raconter une histoire : la présentation au groupe de ce format passe par une histoire racontée, étayée d’exemples inventés. L’objectif est d’ouvrir l’imaginaire pour stimuler la créativité, le grand objectif de ce format étant de permettre de faire prendre conscience du chemin parcouru en équipe lors du travail en POP. Il est attendu de faire sortir les difficultés, tensions, joies, et autres sentiments, en passant par le dessin et la discussion (métaphorique).
L’histoire concerne donc :
  • les personnages = membres du POP
  • le point de départ : R2, choix du sujet
  • l’arrivée : aujourd’hui le R3, compte rendu du travail effectué
  • le parcours : des hauts et des bas représentés par des sommets de hauteurs différentes, une météo variable, une forêt profonde, un torrent, des crevasses à franchir, une grotte sombre,
- des rencontres en route : animaux, ermite, danger, surprises…

2. Consigne : « Placez le point de départ, dessinez vous. Racontez votre cheminement en groupe pour ce travail, et placez votre point d’arrivée »

Travail en groupe comme le groupe de POP, temps à évaluer selon les personnes, la taille du groupe (au moins 30min). Idéal en reprise de début d’après-midi, après un énergiseur graphique type « portraits en aveugle »
Variantes et bonifications (notamment à distance) Attention cette rétrospective ne concerne que l’aspect « humain » du travail, ce n’est pas le support pour présenter le contenu produit.
La métaphore de la randonnée en montagne est choisie ici pour illustrer visuellement le parcours d'un groupe; amené à travailler ensemble sur un projet (le POP). En choisissant une autre métaphore, et une autre histoire on peut imaginer une infinité de variantes !
Matériel nécessaire paperboard, feutres (et autres selon l’inspiration)
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions melanie lacayrouze
État de la ressource Diffusable
Fichier : CanevasGraphique_fichierressource_trame_debrief_pop.jpg Télécharger
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Préparation 0. Préparer le canevas, sur une feuille de paperboard : dessiner des collines, des moyennes montagnes et de hauts sommets enneigés. Ajouter quelques sapins (forêt profonde) et des ruisseaux (fonte des neiges) menant à une rivière (ou torrent)

1 . Raconter une histoire : la présentation au groupe de ce format passe par une histoire racontée, étayée d’exemples inventés. L’objectif est d’ouvrir l’imaginaire pour stimuler la créativité, le grand objectif de ce format étant de permettre de faire prendre conscience du chemin parcouru en équipe lors du travail en POP. Il est attendu de faire sortir les difficultés, tensions, joies, et autres sentiments, en passant par le dessin et la discussion (métaphorique).
L’histoire concerne donc :
  • les personnages = membres du POP
  • le point de départ : R2, choix du sujet
  • l’arrivée : aujourd’hui le R3, compte rendu du travail effectué
  • le parcours : des hauts et des bas représentés par des sommets de hauteurs différentes, une météo variable, une forêt profonde, un torrent, des crevasses à franchir, une grotte sombre,
- des rencontres en route : animaux, ermite, danger, surprises…

2. Consigne : «  Placez le point de départ, dessinez vous. Racontez votre cheminement en groupe pour ce travail, et placez votre point d’arrivée »

Travail en groupe comme le groupe de POP, temps à évaluer selon les personne, la taille du groupe (au moins 30min). Idéal en reprise de début d’après midi, apres un énergiseur graphique type « portraits en aveugle »

Cercle baromètre

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Connaître les avis partagés dans un groupe sans que tout le monde s'exprime
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Résumé du déroulé (500 caractères) On fait une ronde
Une personne énonce une idée, un ressenti, une pépites vécu dans la journée et avance d'un pas
Les personnes d'accord avec cette idée... avance aussi d'un pas
Tout le monde reculent et reprend place
Une autre personne peut s'exprimer
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Jeff des écoloHumanistes (Jean-François Rochas-Parrot)
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Cible météo

CibleMeteo_ciblemeteo2.jpg
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Evaluer et apprendre ensemble
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
  • Participants volatiles
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Une grande cible est dessinée avec au centre "au top !" (ou autre expression d'une météo positive) et vers l'extérieur "raplapla" (ou autre expression de météo mitigée). Les participant·e·s sont invité·e·s à venir placer une gommette selon leur niveau d'énergie.
OU
Nous imaginons une cible au sol. Les participant.e.s sont invité.e.s à venir se placer au centre de la cible si ils.elles sont au top et s'en éloignent si ils.elles sont raplapla.
Variantes et bonifications (notamment à distance) On peut réutiliser la même cible et des gommettes de couleurs différentes pour reposer la question de la météo à d'autres moments de la journée ou de la rencontre.

Pour savoir qui a écrit quoi ou suivre les évolutions personne par personne, on peut redécouper la cible en camembert.

Pour proposer une variante de la météo, il est possible de proposer aux participant.e.s d'énoncer une phrase d'affirmation. Si vous êtes en accord, vous vous positionnez au centre de la cible. Plus vous êtes en désaccord, plus vous vous en éloignez.

A distance :
- avec zoom on peut montrer l'image de la cible en partage d'écran et placer les gommettes
- avec Miro ou Mural, dessiner la cible et à l'aide de post-it les participant.e.s viennent s'y positionner
Matériel nécessaire Une grande feuille de papier et des gommettes (différentes couleurs sur l'exercice qui est répété)
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Gatien Bataille, Louise Didier, Alice Belliot
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Co-définition d'accords de groupes

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Favoriser le sentiment de sécurité en validant un cadre de fonctionnement commun
CoDefinitionDAccordsDeGroupes_comment-s-exprimer-pleinement-et-etre-ecoute-attentivement.jpg
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Décider ensemble et s'aligner
Type d'outil
  • Processus de gouvernance
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) 1/ Expression des besoins individuels
2/ Tour de clarifiation et proposition de bonifications
3/ Tour d'objection
3/ Validation collective
4/ Se mettre d'accord sur le prochain temps de validation
5/ Vérifier régulièrement (ou à la fin de la réunion) avec les participant.e.s que les accords ont bien été respectés
Déroulé détaillé Les accords de groupes peuvent se définir comme la formalisation d'un cadre collectif qui sécurise la participation des individus à un temps de réunion et qui permet ainsi de remplir les besoins individuels de chacun des participant.es.
Nous pouvons aussi les appeler "cadre commun".

Toutes les informations sur les accords de groupes dans cette fiche : https://interpole.xyz/?DefinirDesAccordsDeGroupe
Les accords de groupes peuvent être animés en 5 phases distinctes :

1/ Expression des besoins individuels : "pour me sentir bien dans ce collectif ET que le groupe soit efficient pour ce temps donné j'ai besoin de..."
Chacun·e énonce son ou ses besoins, y compris les animateurs ou formateurs.
Les besoins peuvent notamment être :
- organisationnels (besoin de finir à l'heure, besoin de pouvoir m'assoir, besoin de connaitre le déroulé... )
- relationnels (besoin de se tutoyer, besoin que la parole circule de manière équilibré, besoin de ne pas être interrompu...)
- physiologiques (besoin de pauses régulière, besoin de ne pas rester assis toute la journée...)
- personnels (besoin de pouvoir regarder mes e-mails à la pause, besoin de ne pas être touché...)

2/ Tour de clarification : C'est l'occasion de relire les accords de groupe et de vérifier qu'ils soient claires pour tous.tes. Si besoin ils peuvent être discuter et clarifier. C'est également à ce moment là qu'ils peuvent être bonifiés.

3/ Tour d'objection : Si un·e des participant·e considère que le besoin des autres rencontre une de ses limites et va l’empêcher de trouver sa place dans le groupe, il·elle peut émettre une objection ET proposer une solution pour lever son objection.
Cette proposition alternative doit être acceptée par la personne qui a émis le besoin.
Puis la nouvelle version des accords de groupe est à nouveau soumise à objection par l'ensemble du groupe.

3/ Validation collective. Les accords sont adoptés collectivement, et tous les membres du groupe seront donc co-garants de leur respect.
L'adoption peut être matérialisée par le fait que chacun lève la main pour donner son accord ou fasse un signe particulier, dise oui... Une participation active à la validation permet de s'assurer que tou·te·s aient entendu et validé.

4/ Se mettre d'accord sur le prochain temps de validation/rediscussion des accords (prochaine réunion, formation...)

5/ Vérifier régulièrement (ou à la fin de la réunion) avec les participant.e.s que les accords ont bien été respectés, et si non, comprendre pourquoi (un des accords ne correspond pas aux besoins du groupe ou difficulté d'être co-garants...)
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Lors de la constitution du cadre collectif : pour chaque besoin dessiner une "case à cocher", permet de valider en fin de séance la tenue du contrat de manière plus simple et visuelle. Vous pouvez également les encercler entièrement dans un "cadre - bocal". La notion de cadre devient visuelle.
Points d'attention La mise en place commune de cadre d'expression sereine ne garantie pas la conscience de moyens d'actions. Pour permettre au plus grand nombre d'être garant-acteur selon ses dispos et envies, afficher de manière visible un document reprenant les principales actions qui dérangent, le plus souvent entendues (discussions croisées, téléphone qui sonne...) et les moyens d'agir autrement ainsi que les points d'attention... Cette fiche peut être une base si le groupe qui se retrouve se l'approprie, l'adapte, la bonifie ...
Variantes et bonifications en plein air, dans la rue Affichage permanent visible des situations qui entravent une expression et communication sereine et les moyens d'actions.... Ces fiches s'alimentent en permanence des situations (interactions)...
Variantes et bonifications (notamment à distance) Possibilité de proposer un temps créatif pour matérialiser ces accords de groupe et d'en faciliter l'ancrage. Variante particulièrement adaptée à des groupes d'enfants.
A distance, il est particulièrement utile de co-construire des accords de groupe pour préciser les règles d'une réunion en visio. Ou plus largement de l'usage des outils numériques d'un collectif.

L'animateurice peut enrichir et proposer des accords de groupe qui lui parraissent important :
- Faire de son mieux : rappel que ces accords son un idéal mais il n'est pas toujours possible d'être parfaits (bienveillant, à l'écoute, à l'heure etc.)
- Règle des 2 pieds : être 100% là (sans regarder son téléphone, ses e-mails etc.) mais pouvoir s'extraire ou ne pas participer à une animation si autre priorité ou pas d'envie.
- Pouvoir prendre des photos : demander aux participants de pouvoir prendre des photos et leur proposer de nous indiquer personnellement s'ils ne sont pas d'accord afin de les "éviter"
- Règles sanitaires : lors de la crise du COVID il était également important de valider les usages en terme de sécurité sanitaire
Matériel nécessaire Prise de notes sauvegardée
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Audrey Auriault complété par Laure Beyler
État de la ressource Diffusable

Compter ensemble (ou les télépathes)

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Porter attention aux uns et aux autres / S'observer / S'aligner
CompterEnsemble_illl.png
Objectif
  • Réguler l'énergie
  • Créer du lien
  • Intelligence émotionnelle
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Compter ensemble sans coordination préalable (version à l'oral et rapide du jeu « the Mind »)
Déroulé détaillé L'animateur propose de lancer une numération à partir du chiffre 1 et jusqu'au nombre correspondant au nombre de personnes participantes ; il commence puis laisse les autres membres s'exprimer de manière aléatoire mais en respectant l'ordre croissant. Si plusieurs personnes annoncent un chiffre en même temps l'exercice recommence à 0.
L'exercice est réussi lorsque le comptage est correctement réalisé en atteignant le nombre de personnes partipant à l'exercice.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Bien expliquer la consigne au préalable
Points d'attention Se mettre en cercle, favoriser le regroupement en cercle.
Variantes et bonifications en plein air, dans la rue Peut se pratiquer en tous lieux.
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: Illustration CC-BY-SA 2.0 par https://www.flickr.com/photos/taffeta/
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Stéphane PUECHBERTY, Martine BENOIST , Clélia BAYARD - Animacoop Montpellier-Garrigues
État de la ressource Diffusable
Mots clés de complément Compter Coopérer
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Confidents et petits papiers

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Faire connaissance et travailler l'écoute
ConfidentsEtPetitsPapiers_confident.jpeg ConfidentsEtPetitsPapiers_rvf3ga5z7du1-large.jpg
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Créer du lien
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Résumé du déroulé (500 caractères) On positionne des chaises 2 par 2 !
Chacun tire au sort une question (préalablement imprimées)
L'une des 2 personnes du binome a 1min30 pour répondre à sa question , l'autre écoute.
On inverse pour la minute 30 suivante.
On peut changer de question et de binome.
Déroulé détaillé Chaises installées par 2 comme les fauteuils confidents
Chacun.e prend un papier avec une question (préalablement imprimés).
Tout le monde s'asseoit sur une chaise (nécessité d'être un nombre pair).
On définit une personne A & une personne B par binome
On lance le chrono pour 1 min 30 : A répond à la question notée sur son papier et B ne fait que écouter
On lance un nouveau chrono pour 1 min 30 : B répond à la question notée sur son papier et A ne fait que écouter
A & B échangent leurs questions
Toutes les personnes B changent de place, les A restent en place.
On recommence.

Action {{accordion ...}} : l'action {{accordion ...}} doit être fermée par une action {{end elem="accordion"}}.

Exemples de question

Questions issues du Google Doc indiqué ci-dessous

L’activité que j’exerce aujourd’hui et la manière dont je tente de l’exercer, quelles valeurs, quel sens cela a pour moi ?

Comment ai-je connu Animacoop ? Et pourquoi j’ai eu envie de suivre cette formation ?

Quelles sont les frustrations les plus prégnantes pour moi dans les projets coopératifs ?

Quelles sont les vacances qui m’ont vraiment nourrie et mis en joie ?

Est-ce qu’il y a des activités que je fais régulièrement pour mon bien-être ?
En choisir une et partager ce qu’elle génère en vous

Le dernier film que j’ai vu qui m’a marqué

Le dernier livre que j’ai lu qui m’a marqué

Quelles sont vos passions ?
En choisir une et raconter une expérience liée à cette passion

Votre dernière pépite : la dernière fois où vous avez vécu une bonne expérience professionnelle en groupe

Pourquoi la coopération vous semble une valeur/compétence importante dans le monde d’aujourd’hui ?

Quels petits pas tirés d’Animacoop envisagez-vous de mettre en place ?
Ou avez-vous déjà mis en place ?

Le lieu où j’aimerais partir bientôt (en vacances, pour vivre, pour aller voir quelqu’un…)

Si j’avais la possibilité de passer une demi-journée chez un autre participant d’Animacoop à qui je formulerai cette demande et pourquoi ?


Quand j’étais petit je rêvais de devenir…
Que signifie le terme “confiance” pour vous ? Comment vous l’appropriez-vous ?

Que signifie le terme “authenticité” pour vous ? Comment vous l’appropriez-vous ?

Que signifie le terme “transparence” pour vous ? Comment vous l’appropriez-vous ?

Que signifie le terme “intelligence collective” pour vous ? Comment vous l’appropriez-vous ?
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: Lien avec des questions : https://docs.google.com/document/d/1lD5ekk6adPie5eKmO2fcHABm7BepnCupLcHAzr8mCuM/edit?usp=sharing
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Jean-François Rochas-Parrot (Jeff des écoloHumanistes)
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Contrat relationnel et règles de fonctionnement d'un groupe

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Construire la confiance et la qualité relationnelle
Objectif
  • Créer du lien
  • (co)-produire
  • Décider ensemble et s'aligner
  • Poser le cadre et l'intention
  • Intelligence émotionnelle
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • 30 à 60 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Co-construire collectivement le contrat relationnel destiné à préciser la manière dont on commnique ensemble, dont le groupe va communiquer ensemble. S'apparente aux accords de groupe dans lequel on va définir ensemble les besoins de chacun selon ces trois axes : communication / la confiance / l'efficacité.

Il permet de prévenir les tensions et les conflits et de défnir les modalités de régulations.
Déroulé détaillé L'animateur incite à la réflexion autour de "comment va t-on faire pour bien travailler ensemble ?" Il invite le groupe à co-construire un contrat relationnel qui va permettre de définir collectivement et individuellement ce qu'est la qualité relationnelle dans un groupe de travail.
Sous la forme d'un brainstorming, l'animateur dessine un tableau sur un paperboard / un padlet avec trois colonnes :
  • Qu'est-ce qui va faire que nous allons bien communiquer ? (Sous entendu qu'est-ce que bien communiquer ?)
  • Qu'est-ce qui va faire que nous allons nous sentir en confiance ?
  • Qu'est-ce qui va faire que l'on va être efficaces ensemble ?

L'animateur distribue des post-it et chaque participant propose des idées. Chacun vient déposer ses post-it dans les différentes colonnes et à mesure, chemin faisant l'animateur rebondit sur les propositions. In fine, le groupe décide des règles de fonctionnement et de communication importantes pour lui et invite les participants à s'engager à les respecter.

Ce contrat relationnel sera actualisable selon la maturité du groupe. Il peut être affiché et utilisé régulièrement pour discuter de la qualité des relations et des intéractions.
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Anne-Béatrice MARTINEZ et Harmony VILMONT
État de la ressource En cours de rédaction
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Dessine moi l'Internet

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Dessiner pour partager ses représentations... et voir le fonctionnement du oueb
DessineMoiInternet_internet33_20190520101604_20190520101618.jpg
Objectif
  • Réguler l'énergie
  • Créer du lien
  • (co)-produire
Type d'outil
  • Autres
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Déroulé détaillé "Dessine moi internet" est un format d'animation intéressant pour introduire des séances où il est important que les participant·e·s sachent distinguer un logiciel de sa mise à disposition en ligne par un hébergeur.

Il est souvent utilisé avant une session de formation sur certains services en ligne ou sur un CMS, afin de s'assurer que les participant·e·s disposent d'une culture numérique de base à même de leur permettre de faire des choix éclairés en la matière... et de mettre le bon sens derrière des mots aux contours souvent flous (serveurs, service en ligne,...).

Sa puissance réside dans le fait qu'il part des représentations des participant·e·s, ce qui lui permet de s'adapter à chaque groupe.

Il a été créé dans le cadre de la formation Animacoop.
image internet3.jpg (0.2MB)
Illustration présentation

Durée

45mn

Objectif

  • Disposer d'éléments de culture numérique de base pour comprendre le fonctionnement du web.
  • Se mettre en énergie collectivement.

Déroulement

Le format part de la représentation des participant·e·s (recueillie à l'écrit et à l'oral) pour aboutir à un exposé synthétique du fonctionnement du oueb.

Temps 1 - Créativité | 10mn

Cette première partie est très simple :
  • Répartir les participant·e·s en trois groupes ou plus d'au moins deux participant·e·s. Chaque groupe doit disposer d'un espace dédié (une table séparée des autres par exemple)
  • Donner à chaque groupe un support pour écrire ou dessiner, des feutres et tout autre matériel créatif disponible (gommettes, ...)
  • Donner la consigne "Dessinez-moi Internet". En cas de question, ne pas donner plus de précision afin de laisser chaque groupe donner libre court à son imaginaire à partir de cette consigne floue.
  • Passer dans les groupes afin de rassurer en cas de blocage (ça n'arrive en principe jamais)
  • Au bout de dix minutes, demander aux groupes de stopper. Laisser 5 minutes supplémentaires si vous l'estimez utile.

A cette étape, nous observons généralement trois types de représentation d'internet :
  • Techniques : des serveurs, situés sur une planète, reliés par des câbles à d'autres serveurs et à des ordinateurs.
  • Par les usages : représentation des usages d'internet par les participant·e·s (logo des services utilisés, mots-clés)
  • Philosophicometaphoriques : des nuages, des cœurs, des étoiles, des gentils CHATONS, parfois le diable représenté par son point G.

image internet3.jpg (0.2MB)
Illustration présentation

Temps 2 - débrief / exposé | 10mn

  • Afficher les productions des participant·e·s
  • Reformer un grand groupe
  • Donner la parole successivement à chaque groupe (3mn maximum) afin qu'ils vous expliquent leur dessin
  • Laisser chaque groupe choisir qui présente, mais inciter à l'action afin que ça ne prenne pas trop de temps à se décider.
  • L'animateur·trice relève de son côté les compréhensions d'internet fausses, ou qui s'opposent entre les groupes
image internet3.jpg (0.2MB)
Illustration présentation

Temps 3 - apport de contenu | 10mn


En s'appuyant sur les éléments relevés dans la phase précédente et sur le vocabulaire utilisé par les participant·e·s, l'animateur·trice apporte un éclairage sur le fonctionnement réel d'internet. Il est très important ici de s'appuyer sur les étapes précédentes et sur les dessins des participants afin de bien ancrer cet apport dans l'imaginaire collectif qui s'y est construit. On évite ainsi d'effectuer un apport de contenu basé sur un champs lexical hors sol.

Il est ainsi possible de redessiner un schéma, mais uniquement si aucun des éléments produits par les groupes ne peut être utilisé, et il faut alors l'expliciter. En tous cas, il est recommandé de ne pas partir d'un dessin déjà tout fait.

C'est le moment d'insister en particulier sur les lacunes relevées, et de mettre en lumière les points qui étaient déjà bien compris par tou·te·s. En s'appuyant sur les dessins les moins techniques, il est aussi possible d'élargir aux usages variés du web, aux impacts de l'omniprésence de ces services dans nos vies, et pourquoi pas rappeler l'utopie originelle.

L'objectif principal sera qu'en ressortant, chacun·e comprenne les mots liés à internet et les éléments techniques qui se cachent derrière. Voici une petite liste non exhaustive des notions, mots-clés généralement abordées à cette étape ou de phrases qu'on y a entendu prononcées :
  • Internet, c'est basé sur un langage commun (standard) pour les machines qui permet aux ordinateurs de communiquer entre eux
  • Mon ordinateur peut communiquer avec tous les autres grâce à un langage partagé, mais comme des fois j'éteins mon ordinateur, il faut un serveur ou un ordinateur à distance pour que les autres puissent y accéder tout le temps
  • Internet passe par des tuyaux sur la terre et dans la mer (plutôt que par des satellites), l'ensemble forme un réseau. S'il n'y a pas de câble, c'est un réseau local. Si on peut y accéder depuis n'importe où, c'est "sur internet".
  • Un serveur c'est un gros ordinateur allumé en permanence
  • On peut installer des logiciels sur un serveur comme sur son ordinateur
  • On peut avoir son propre serveur dans son salon (mais c'est une responsabilité technique) ou en passant par un hébergeur (on loue une partie du serveur dont il a la responsabilité technique)
  • Un nom de domaine c'est une adresse qui permet d’accéder directement à une partie d'un autre ordinateur (ou d'un serveur)
  • Facultatif (seulement parfois) - Introduire la différence entre "le web" (ouvrir sur une interface un contenu qui se trouve sur internet, comme un navigateur) et "internet"

Attention, un écueil serait de vouloir tout dire du fonctionnement du net, l'enjeu est bien ici d'amener une culture générale de base qui mette chacun en capacité de comprendre ce qu'il se passe quand il loue un hébergement ou utilise un service en ligne !

Si le groupe dispose d'un·e "geek" doué·e de bonnes capacités de vulgarisation et de synthèse, n'hésitez pas à lui laisser la main ;-)

Quelques ressources sur lesquelles s'appuyer :
Matériel nécessaire
  • Feutres
  • Grande feuille de papier pour 4 participant·e·s (A2 ou A1)
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Collectif Inter Animacoop (documentation croisée)
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil

Discussion d'ascenseur

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Des questions et un cadre pour favoriser la rencontre.
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Créer du lien
  • Autre
Type d'outil
  • Pair à pair
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) La discussion d’ascenseur est un moyen de créer de la discussion et explorer de manière conviviale une question en formant des binômes de discussion tournants.
Déroulé détaillé 0. Préparer au moins 3 questions.
1. Demander aux participants de se mettre en binômes.
2. Poser la 1ère question et demander aux participants de répondre l’un à l’autre (1 minute chacun).
3. Après 2 minutes, faire changer les binômes et poser une nouvelle question.
4. Répéter le processus au moins deux fois.

La méthode porte ce nom car il s'agit du temps de discussion dont on peut disposer dans un ascenseur, et qui nous oblige à aller à l'essentiel!
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Attention au volume sonore quand les participants sont très nombreux. Il n'est pas inutile de disposer d'un signal sonore pour faire changer les binômes.
Points d'attention Très utiles dans des cadres où les gens ne se connaissent pas : le fait que les participant.e.s aient parlé 2 à 2 en début de rencontre permet ensuite de se retrouver facilement
Variantes et bonifications (notamment à distance) Pratiquable avec des salles de visio, mais pour des temps plus longs : 5 mn par exemple!
Matériel nécessaire Aucun
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: Fiche métacartes
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Lilian Ricaud, Mélanie Lacayrouse, Audrey Auriault
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Débat mouvant

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Faire émerger les différents points de vue autour d'un sujet polémique
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Réfléchir ensemble et débloquer une situation
  • Créer du lien
  • (co)-produire
  • Evaluer et apprendre ensemble
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Résumé du déroulé (500 caractères) Les participants se placent au centre. L'animateur formule une proposition tranchée (oui/non - pour/contre) et ambigüe (les mots employés peuvent avoir plusieurs sens et ne sont pas définis par l'animateur - ex : aujourd'hui la coopération c'est surtout de la communication). Les participants se placent d'un côté ou de l'autre de l'espace selon leur avis : pour / contre, puis débattent. Des participants qui changent d'avis peuvent changer de côté au fur et à mesure du débat.
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: https://www.metacartes.cc/faire-ensemble/recettes/debat-mouvant/
Licence d'utilisation la ressource Licence non-libre
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Chloé
État de la ressource En cours de rédaction
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Déconfinement des émotions

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Cercles de parole
DeconfinementDesEmotions_deconfinement-des-emotions.png
Objectif
  • Réfléchir ensemble et débloquer une situation
  • Réguler l'énergie
  • Créer du lien
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
Durée
  • 60 à 120 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Le parcours se déroule en 3 tours de parole sur la base d'un cadre de communication clair et encadré.

1/ tour de présentation
2/ Tour d'écoute individuelle et retours de groupe
3/ Tour de cloture

Le déconfinement est prévu pour durer une heuremais en fonction de l'usage, le rôle que vous voulez lui donner il peut durer plus lontemps (ex 2h30 pour 10 personnes)

Idéalement 6 personnes maxi pour permettre de respecter les temps de parole et de pouvoir laisser une marge de temps pour une situation qui demanderait des souffles de silence ou plus d'échange, mais comme le temps est extensible...
Déroulé détaillé Tout le processus est très très bien expliqué et dans le détail dans le doc ci-joint.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Les principes d'un déconfinement des émotions

- Ecoute: on est là pour nous mettre au service de chaque participant et leur permettre de s'exprimer complètement. Ici on ne coupe pas la parole, on attend avant d'intervenir et on modère ses élans de contribution :-)

- Bienveillance: c'est un moment ou on respecte ce qui est partagé, que ce soit les émotions, les croyances ou les limites

- Flexibilité: Sentez-vous libre... d'adapter le contenu du déconfinement des émotions, de partir pendant le déconfinement des émotions si vous n'avez plus envie d'être là ou si ce qui est dit vous dérange. Zéro obligation et liberté de décision tant que vous respectez les 5 principes ;-)

- Simplicité: un format simple pour essaimer les déconfinements des émotions là où il y en a besoin

- Accessibilité: un format accessible pour permettre à n'importe qui de pouvoir participer
Variantes et bonifications (notamment à distance) Le temps, le nombre de participants, la régularité, au sein d'une équipe constituée ou avec des inconnus et durable car fonctionne aussi en marge des périodes de confinement :-)
Matériel nécessaire un plateforme permettant une session synchrone si à distance
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: https://solucracy.org/fr/coronapero
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Solucracy
État de la ressource Diffusable
Fichier : DeconfinementDesEmotions_fichierressource_deconfinement-des-emotions.pdf Télécharger
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Défi Chamallow

Objectif
  • Réfléchir ensemble et débloquer une situation
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
  • 30 à 60 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Déroulé détaillé Adaptation du marshmallow challenge, en version avec un role d'observateur·trice et deux itérations, mais il y a beaucoup de variantes !
fiche en format scribus disponible sur demande (.sla)

Matériel nécessaire chamallow, spaguettis, ficelle ou laine, scotch, chronometres, 1 table par groupe (eventuellement chaises)
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions mélanie Lacayrouze
État de la ressource Diffusable
Fichier : DefiChamallow_fichierressource_defi_chamallow.pdf Télécharger

Energizer bien-être corporel

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Permet de se relaxer, se dynamiser, s'étirer, évacuer les tensions
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Réguler l'énergie
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
  • variable
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Cet energizer est idéal dehors et lors des journées trop cérébrales pour prendre l'air, évacuer le stress, s'oxygéner etc.

En cercle afin que chacun.e se voit et avec une distance suffissante les uns des autres, chacun.e propose à tour de rôle ou en méthode pop-corn :
- un geste, une respiration, un mouvement qu'il.elle a envie de faire pour se faire du bien. Cette personne montre le geste, la respiration, le mouvement que tout le monde peut faire en même temps pendant 30-45 secondes à 1 minutes ou plus en fonction de la taille du groupe.

Exemples : faire tourner la tête en cercle dans les deux sens, inspirer avec le nez et expirer avec la bouche, se tapoter le visage avec les doigts etc.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter L'animateur peut commencer pour montrer un exemple et donner le timing de la durée du mouvement.
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Inconnu.e
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Energizer dansant

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Se dynamiser, être présent à soi et aux autres
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Réguler l'énergie
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) En cercle en présentiel ou en mode "affichage galerie" en visio,avec un fond musical, l'animateur·trice commence à faire des gestes que tout le monde doit suivre, puis passe la main.
Tour à tour les participant·e·s doivent suivre les gestes d'un meneur jusqu'à la fin de la chanson.
Déroulé détaillé Etape 1 :
- Choisissez une chanson de 3 à 4 minutes, plutôt douce et joyeuse (fonctionne très bien avec Ain't no mountain higth enough de Marvin Gaye)
- Ouvrez la page internet de cette musique (clip, page deezer ou autre)

Etape 2 en physique :
- Demander aux participant·e·s de se mettre en cercle

Etape 2 en visio :
- Demander aux participant·e·s de se mettre en affichage galerie si ce n'est pas le cas. Tout le monde doit avoir sa caméra allumée.

Etape 3 :
- Expliquer que vous allez faire des gestes sur une musique et que les participant·e·s devront faire les mêmes gestes que vous. Vous passerez la main à un·e autre participant·e au bout de 20 secondes environ. Il ou elle sera meneur·euse puis passera la main à son tour. Cela jusqu'à la fin de la chanson.

Etape 4 en physique :
- Lancer la musique sur votre ordinateur, avec une enceinte de préférence

Etape 4 en visio :
- Lancer la musique sur internet
- sur Zoom cliquez sur "écran partagé" puis sur "avancé" et "uniquement le son de l'ordinateur"
- cliquez sur "arrêter" en haut de l'écran à la fin de la chanson
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Eviter les musiques trop rapides ou qui risquent de ne pas plaire à tous.
Les musiques douces sont très agréables le matin.
Variantes et bonifications (notamment à distance) N'hésitez pas à prévoir de la place pour vous lever et faire vraiment bouger les participant·e·s.
Cet énergizer est parfait pour une pause dynamique après un temps assis ou pour reprendre après manger.
Matériel nécessaire En physique : un ordinateur ou un téléphone et une enceinte
En visio : un ordinateur et une caméra
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Cédric Châpot
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Energyser "à distance" Puzzle collectif

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Un energyser collectif simple quand on est "à distance"
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Réguler l'énergie
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Au début d'une vidéoconférence, proposer au groupe de réaliser un puzzle collectif via le service padlet. L'animateur·trice a au préalable bien vérifié que le padlet est ouvert à tous pour la modification et y a déposé les pièces de puzzle.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Attention à ce que le padlet soit bien ouvert à la modification pour tou·te·s
Matériel nécessaire Récupérer une image sur internet. La découper ensuite en autant de pièces carrées.
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Gatien Bataille
État de la ressource Diffusable
Mots clés de complément facile rapide
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil

Energyser à distance : des chiffres et des lettres

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Re dynamiser une réunion à distance
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Avec l'arrivée du mode confiné du Covid, il faut trouver des astuces pour lancer la dynamique de groupe dans nos rencontres à distance.

Etant donné que sur la plupart des outils de vidéoconférence, il est possible pour chacun de se nommer, voici une idée de jeu à mener ensemble.

  • demandez à chaque participant·e de se nommer avec une lettre au hasard
  • sur l'écran de vidéoconférence, chacun·e a maintenant un ensemble de lettres
  • lancez le chronomètre en précisant aux participant·e·s qu'ils ont maintenant 30 sec pour trouver le plus long mot avec les lettres disponibles (façon chiffres et les lettres)
  • faites le décompte pour voir qui a gagné ;-)
=> idem avec des chiffres cette fois
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Gatien Bataille
État de la ressource Diffusable
Mots clés de complément Energyser
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil

Entretien Collectif

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Permet d'amorcer des discussions et d'échanger sur nos représentations
EntretienCollectif_20161007_083954.jpg
Objectif
  • Réfléchir ensemble et débloquer une situation
  • (co)-produire
  • Poser le cadre et l'intention
Type d'outil
  • Processus de gouvernance
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • 30 à 60 min
  • 60 à 120 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Cette méthode permet de recueillir les représentations individuelles et collectives au sein d'un groupe.
Via des post-it, les participant·e·s répondent individuellement à des questions. On forme ensuite des sous-groupes : toutes les réponses liées à une question sont collectées et un sous-groupe se charge de les trier, analyser, discuter.... et restitue aux autres groupes.

Cette technique est particulièrement adaptée pour partager les besoins, les attentes individuelles, ainsi que les représentations en proposant par exemple les questions suivantes :
- Je souhaite m'impliquer au sein de ce projet/collectif/réseau parce que ...
- Pour m’impliquer au sein de ce projet/collectif/réseau j’ai besoin de...
- En m’impliquant au sein de ce projet/collectif/réseau j’ai peur de...
et/ou
- En m’impliquant au sein de ce projet/collectif/réseau je peux apporter...
- Selon moi l'action prioritaire à mener c'est ...
Déroulé détaillé Objectifs : Analyser
Taille des Groupes : Moyens groupes
Objectif(s) :
  • Recueillir les représentations individuelles
  • Travailler sur une analyse collective des représentations individuelles
  • Observer les mécanismes de collaboration dans un groupe

Résumé : L'entretien collectif vise à faire formuler aux participant·e·s leurs visions d'un ou plusieurs sujets en apportant 3 réponses à la même question puis en faisant dépouiller les participant·e·s par sous-groupes.
Le fait de pondérer les réponses selon leur occurrence ou leur caractère spontané ou réfléchi permet d’apporter des nuances et de réfléchir au processus de formulation de nos idées.
Durée : 90 mn
Matériel nécessaire :
  • Post-it de couleurs différentes (3 post-it de 3 couleurs différentes par participant.e par sujet)
  • Des grandes feuilles blanches de type paper-board
  • Feutres

Ressources : Nous avons hérité de cette méthode d'animation d'Elizabeth Clerc, formatrice aux Foyers Ruraux.
Méthode
Description des étapes : Décrire aux participant.e.s les objectifs de l'animation et expliciter les grandes étapes (sans révéler tout de suite que chaque question sera posée 3 fois).

1. Phase d'expression individuelle

  • Distribuer 3*3 post-it de la même couleur

1ère QUESTION
  • Donnez la consigne aux participant·e·s : "Numérotez les 3 post-it de couleur x (par exemple jaune): 1A, puis 1B et 1C dans un coin du post-it"
  • "Ecrivez une idée par post-it et d'écriture lisible"
  • Demander aux participant·e·s de prendre le post-it 1A

Poser la 1ère question, par exemple : "En tant qu'animateur.trice de projet collaboratif, je dois..."
La formulation de la question est primordiale, et doit toujours demander aux participant·e·s de répondre selon leur point de vue individuel (pas de cas général, ou pour les autres, on leur demande leur opinion personnelle)
Les participant.e.s complètent la phrase avec 1 idée ou 1 mot (pas plusieurs idées par post-it). Ils·elles peuvent aussi ne pas répondre.

  • Demander aux participant·e·s de prendre le post-it 1B

Poser exactement la même question que précédemment : "En tant qu'animateur·trice de projet collaboratif, je dois"
Expliquer aux participant·e·s qu'ils·elles peuvent donner une 2ème réponse ou exactement la même s'ils·elles veulent renforcer le poids de cette idée. Ils·elles peuvent aussi ne pas répondre.
- Demander aux participant·e·s de prendre le post-it 1C
Poser exactement la même question que précédemment : "En tant qu'animateur·trice de projet collaboratif, je dois"
Expliquer aux participant·e·s qu'ils·elles peuvent donner une 3ème réponse ou exactement la même s'ils·elles veulent renforcer le poids de cette idée. Ils·elles peuvent aussi ne pas répondre.

Truc et astuce : écrire la question de façon visible pour les participants en plus de la poser à l'oral. Si certain.e.s ont fini avant d'autres, p
2ème QUESTION
  • Donnez la consigne aux participant·e·s : "Numérotez les 3 post-it de couleur x (par exemple rose): 2A, puis 2B et 2C"
  • Demander aux participant·e·s de prendre le post-it 2A

Poser la 2ème question, par exemple : Je choisis le mode collaboratif pour mon projet parce que...
Les participant·e·s complètent de la même façon la phrase avec 1 idée ou 1 mot sur le post-it 2A (pas plusieurs idées par post-it). Ils·elles peuvent aussi ne pas répondre.
Répéter le processus avec 2.B et 2.C

3ème QUESTION
Poser la 3ème question, par exemple : Ce que je crains en tant qu'animateur·trice de projets collaboratifs
Répéter le même processus que précédemment avec les post-it de la 3ème couleur

2. Phase de dépouillement collectif en sous-groupe
Les participant·e·s se répartissent en 3 sous-groupes, chacun·e dépouillant une question.
Consigne : "Il s'agit d'analyser vos réponses en formant des grandes familles d'idées (ou patates) et en présentant le tout sur une feuille de paper-board lisible par tout le monde.

Vous devrez compter de 3 façons :
- Compter le nombre de post-it réunis par grande idée
- Compter le nombre obtenu par grande idée si A=3, B=2, C=1. Dans ce cas, on met en avant les idées arrivées en premier, donc la spontanéité
- Compter le nombre obtenu si A=1, B=2, C=3. Dans ce cas, on met en avant les idées arrivées en dernier, donc la réflexion


3. Restitution en grand groupe
Chaque groupe a 5 minutes pour présenter son analyse en terme d'idées et les résultats en fonction de la pondération.
Commentaire : Notre best-off en début de formation : analyser les représentations pour pouvoir les transformer éventuellement au long de la formation, mettre les participant·e·s en réflexion individuelle puis en sous-groupe, et en posture de collaboration.
A la fois outils d'analyse et illustration de nos méthodes pédagogiques
Variantes et bonifications (notamment à distance) Variantes :
Pour éviter la phase parfois complexe à comprendre la notation des post-it, utiliser les couleurs en fonction du niveau de spontanéité et non en fonction du sujet.
- faire pour chaque participant.es et chaque sujet un tas de trois post-it (rouge-jaune-vert par exemple)
- expliquer pour chaque sujet que leur première réflexion devra être écrite sur le post-it rouge (réponse la plus spontannée), puis la deuxième sur la jaune puis la troisième (s'il y en a une troisième) sur le post-it vert (réponse la plus réfléchie)
- ramasser tous les post-it à la fin du sujet et faire un tas à part pour ne pas les mélanger avec les autres. Par exemple sur la table ou le sous-groupe va réfléchir à la question.
Avantages :
- gain de temps et simplicité pour les participant.es
- les couleurs parlent d'elles-mêmes et la notation est du coup plus accessoire

Dans les petits groupes l'analyse de chaque sujet se fait plutôt collectivement.

Pour remplacer les post-it, on peut utiliser padlet (1 padlet par question). Ex : "Pour la question 1, je vous invite à ajouter votre/vos réponse·s en cliquant sur le lien du tchat". Puis enchaîner avec le lien vers le 2eme padlet pour la question 2. Ensuite, on répartit en sous-groupe et les participants discutent sur la base du padlet dédié à leur question.

Prolongements :
Il est important d'utiliser ces analyses pour rebondir tout au long de la formation et de faire le lien entre les représentations et les apports de contenus.
Nous avons également animé un entretien collectif à 70 personnes (mais sans la pondération)

A distance : Il est possible de faire la même chose à distance à l'aide d'un outils de tableau blanc (type jamboard de Google ou digiboard)
Matériel nécessaire
  • Post-it
  • Grandes feuilles blanches type paper-board
  • Marqueurs/feutres
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: Voir utilisation de cette technique en formation : pour identifier quelles évaluations mettre en place
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Audrey Auriault/GARC.ESS, variantes : Laure Beyler La Tisseuse
État de la ressource Diffusable
Préparation Préparer le matériel et les questions à poser
Lien vers la fiche méthodologique http://garcess.org/wakka.php?wiki=EntretienCollectif

Evaluation : Poubelle, Valise, Téléphone, Frigo

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Cet outil permet de collecter rapidement l'évaluation des participants
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Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Evaluer et apprendre ensemble
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
  • Participants volatiles
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Résumé du déroulé (500 caractères) L'animateurice dessine 4 symboles et demande aux participants de donner leur impression pour chacun de ces items :
- Valise : ce que je garde précieusement et emporte partout avec moi
- Frigo : ce que je mets au frais pour plus tard
- Téléphone : ce que je vais partager, diffuser autour de moi
- Poubelle : ce que je jette
Déroulé détaillé En amont :
2 min : dessiner les 4 symboles "Valise" "Frigo" "Téléphone" "Poubelle" sur un tableau bleau ou sur 4 feuilles de paper board différentes

5 min : expliquer la consignes
Noter sur un post-it ou directement sur le tableau blanc ou le paper board concerné votre réflexion :
- Valise : ce que je garde précieusement et emporte partout avec moi
- Frigo : ce que je mets au frais pour plus tard
- Téléphone : ce que je vais partager, diffuser autour de moi
- Poubelle : ce que je jette

5-10 min : réflexion
Chacun réfléchis et note ses réflexions sur un post-it ou sur les paper board

En fonction du contexte et du temps disponible l'animateur peut simplement récolter cette évaluation ou proposer une mise en commun à ceux qui souhaitent partager au groupe leurs commentaires.
Variantes et bonifications en plein air, dans la rue Il est possible d'ajouter un item "fontaine : le voeux que je fait pour la prochaine fois" afin de récolter des suggestions et envies
Matériel nécessaire - Paper board ou tableau blanc
- en option : post-it
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Inconnu.e
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Fermeture éclair

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Favorise la prise de parole des femmes
Objectif
  • Réguler l'énergie
  • (co)-produire
  • Autre
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Dans le cadre de débats, alterner les prises de parole féminines et masculines
Déroulé détaillé Quand les demandes de prises de parole sont notées, si une femme demande la parole et qu'il y a plusieurs hommes inscrits avant, la femme est remontée en début de liste, dans le but d'alterner les prises de parole de femmes et d'hommes.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Expliquer la règle au début. Attention à porter si l'assemblée est très déséquilibrée en terme de parité (peut ne pas être gênant s'il y a un nombre important de personnes)
Variantes et bonifications (notamment à distance) On peut refuser les nouvelles prises de parole si aucune femme ne prend la parole (le débat se termine).
On peut permettre plusieurs prises de parole féminines, considérant que la fermeture éclair est un outil pour favoriser la prise de parole et non un but en soi
Matériel nécessaire Aucun
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: Les hommes ont tendance à s'exprimer en public plus facilement, de manière plus longue, et à répéter ce qui a été dit précédemment. Les femmes ont tendance à tarder à demander la parole, surtout dans des assemblées mixtes ou très masculines. Cet outil permet de contrebalancer.
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Sarah Trichet-Allaire
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Histoire de... (Petite histoire, Grande histoire)

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Outils de collecte de l'histoire des gens et des lieux
Objectif
  • Réfléchir ensemble et débloquer une situation
  • Créer du lien
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • 60 à 120 min
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Résumé du déroulé (500 caractères) Mettre en relation la vision des participant·e·s concernant la « Grande histoire » avec le récit de l’histoire du Territoire ou de la structure et celle plus intime des participants
  • Disposer d'un outils permettant de discuter de l'histoire des organisation -permet de compléter le récit commun par l'apport de chacun
  • Disposer d'un format de présentation des participant·e·s moins long qu'un tour de table!
  • Visualiser et conserver dans l'espace une frise - Outil visuel que l'on peut compléter au fil du temps
Déroulé détaillé Objectifs :
Outils de collecte de l'histoire des gens et des lieux, d'analyse des organisations et de mise en lien des histoires à différentes échelles (au niveau individuel, des organisations, du territoire...)
GARC.ESS a adapté cet outils à partir de Petites Histoires, Grandes Histoires de la SCOP Le pavé.

Pour commencer : Réunir tous les participant·e·s dans une salle, les faire s'installer confortablement

Étape 1 : La grande histoire
Chacun·e est invité·e à remplir un post-it concernant l'histoire du monde (ex. la chute du mur de Berlin, l'invention de l'écriture...)

Étape 2 : L'histoire du territoire ou l'histoire de la structure
Chacun·e est invité·e à remplir deux post-it concernant l'histoire histoire du territoire ou l'histoire de la structure (ex. date de création de l'asso, installation dans des lieux..) : un post-it pour le passé, un pour le futur.
Pour le futur, le principe est de demander un "souvenir du futur" aux participant·e·s : un événement qu'ils·elles aimeraient qu'il se soit passé.

Étape 3 : L'histoire des individus - soit histoire personnelle , soit histoire dans la structure (ex. date d'arrivée), en fonction des objectifs
Chacun·e est invité·e à remplir deux post-it : un post-it pour le passé, un pour le futur (où je me vois dans le futur par exemple)
Variantes et bonifications (notamment à distance) La fresque reste visible pendant tout le temps du regroupement/formation/rencontre.
Inviter les participant·e·s à venir compléter, enrichir, embellir.
Si des facilitateurs·trices graphiques sont présent·e·s, intérêt à leur faire améliorer les visuels.
Aujourd'hui, on a traduit le travail numériquement via Padlet (mais pas entièrement satisfaisant)
Matériel nécessaire Rouleau de kraft (longueur du mur utilisé)
  • Post-it de 3 couleurs différentes (1 par ligne d'histoire)
  • Marqueurs
  • Photo des participants (leur demander d'en apporter une ou en imprimer sur place)
  • Scotch à peinture
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: Petites histoires, Grandes Histoires du Pavé
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Audrey Auriault, Louise Didier de GARC.ESS
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil

Interconnaissance en duo

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Jeu ludique pour faire connaissance
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Créer du lien
Type d'outil
  • Animation de groupe
  • Pair à pair
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Résumé du déroulé (500 caractères) Distribuer des cartes des couples célèbres: exemple Mickey et Minnie
Chacun doit choisir sa carte au hasard et doit retrouver son binome qui correspond à la carte.
Les binomes font connaissance et doivent présenter l'autre au reste du groupe.
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Evelyne, Thao et Elizabeth
État de la ressource En cours de rédaction
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Je prends - je laisse

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Faire prendre conscience que le temps se partage
Objectif
  • Réguler l'énergie
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Lors d'une discussion, d'un temps de bilan, d'un chapeau de Bono, la petit phrase magique "je prends... je laisse..." permet de prendre la parole mais aussi de signifier clairement que je la redonne au groupe
Déroulé détaillé Lors d'un temps d'échange durant lequel vous souhaitez que la parole circule. Posez la parole au centre et quand une personne souhaite parler, elle dit je prends. Cela a pour effet de signifier au groupe qu'il doit se placer en mode écoute sans interruption du locuteur·trice. Quand celui-ci·celle-ci a terminé, il·elle dit je laisse. Cela signifie explicitement qu'il·elle a terminé et qu'une autre personne peut "prendre".
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Bien spécifier la consigne avant de laisser tourner la parole. Nous devons échanger sur... L'objet de la prise de parole est de...
N'hésitez pas à préciser le temps pour chaque prise de parole et / ou le temps total de cette séquence.
Précisez si tout le monde doit obligatoirement s'exprimer.
Matériel nécessaire rien
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Laurent Marseault
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil

Je te chante

Objectif
  • Réguler l'énergie
  • Créer du lien
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Déroulé détaillé Durée
2 x 5'

Déroulé
Demander au groupe de se mettre en deux lignes face à face.
Une ligne émetteur·trice et une ligne récepteur·trice :
> l'émetteur·trice et le receveur·euse de chaque binôme se regardent (2')
> l'émetteur·trice s'avance tout proche de son récepteur et lui chante une chanson à l'oreille (2-3')
Deuxième tour en intervertissant les rôles récepteur·trice/émetteur·trice > réciprocité

Intention
Créer une intimité entre les participant·e·s. Apporter de la douceur. Ouvre le cœur sans passer par la tête.

Vigilance
A proposer pour un groupe qui a déjà un vécu commun.
Variantes et bonifications (notamment à distance) à imaginer :-)
Matériel nécessaire Aucun
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Yasu
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Préparation En présentant l'animation, bien insister sur le fait qu'il n'y a pas besoin de "savoir chanter".

Jeu de la ville (découvrir les méthodes agiles dans un projet coopératif)

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Exercice dynamique, permet d'aborder la notion d'itération
JeuDeLaVilleDecouvrirLesMethodesAgiles_20180419_152802-1024x1024.jpg
Objectif
  • (co)-produire
Type d'outil
  • Processus de gouvernance
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
Durée
  • 60 à 120 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Résumé du déroulé (500 caractères)
En groupe, réaliser une ville avec des legos, à coup d'itérations successives !
Déroulé détaillé Utilité pédagogique
Vivre la vie d'un projet coopératif en accéléré
Vivre les concepts-clés Agiles : itération, planification, sprint, bilan de sprint



Déroulé

Consignes & définition de "notre ville à construire" – 5 à 10 minutes

Vous devez construire une ville.
Que doit-on trouver dans une ville ? Les participant·e·s proposent des éléments, qu’on note sur des post-its (le groupe sera à la fois le décideur ET l’exécutant) et remplir la colonne « Notre ville à construire»

A choisir par les animateur·ices
  • mode brainstorming pour les éléments de la ville ?
  • ou proposition-validation pour chaque élément ? (plus partagé, mais plus long)

Puis repartissez-vous en groupes de 5-6 personnes, de sorte à former plusieurs équipes.


Planification n°1 – 3 min

Chaque groupe décide le ou les éléments de la ville qu’il va réaliser et prend le(s) post-it(s) concerné et le placer dans la colonne « À faire »

Itération 1 – 7 min

Les groupes commencent à construire la ville.

C'est souvent le bazar, inorganisé. Des tensions se créent chez certaines personnes. Des tempéraments dominants ou agressifs peuvent ressurgir à cette phase, justement parce les groupes et les processus de co-construction n'ont pas été travaillés.

Bilan de l’itération - 20min (parfois plus long, si besoin)

On l'anime en 3 temps :
1) Nos avancées : chaque groupe présente et fait passer les post-its dans la colonne "Fait" > factuel, incontestable.
2) Prise de recul sur nos processus et interactions ? Internes à chaque groupe, et inter-groupe. Pour les organisateurs·trices du jeu, veiller à questionner sur :
  • • Expression du vécu et des ressentis personnels (exprimer mon ressenti, puis mon besoin puis ma proposition pour améliorer si nécessaire). Moment important car il permet de réguler si besoin les tensions et/ou inconforts nés durant l'itération.
  • • Le mode d'organisation interne au groupe (dont place de l'animateur·trice ?), la com' interne
  • • Communication interne / relation entre les membres du groupe

Après cette phase essentielle de bilan, on se projette sur la prochaine itération en se mettant d'accord sur des nouveaux modes d'organisation à mettre en place, à tester.

Il est important de rappeler que ce jeu titille au niveau
  • Individuel : si je ressens un inconfort ou des tensions, pourquoi est-ce que ça me met dans cet état ?
  • Intra-groupe : en l'absence de cadre co-construit, comment les humains se complètent ou se marchent dessus dans mon groupe ?
  • Inter-groupes : jusqu'où arrive-t-on à prendre en compte ce qui est extérieur à notre groupe ? Comment bien se coordonner avec les autres groupes ?

Notes : dès ce 1er bilan, les groupes expriment le besoin d'avoir une fonction de coordination pour leur groupe et une coordination inter-groupe (des représentants de chaque groupe).
Parfois sont aussi créés des rôles spécifiques : responsable de la cohérence de l'aménagement, responsable de la consommation des ressources (= les légos) etc...
Plus rarement, les groupes décident de fusionner pour ne former qu'un seul groupe. Parfois, cette décision arrive après la 2e itération.


3) Notre ville : doit-on ajouter/retirer des choses de la colonne « ma ville à construire »


Cycle n° 2 : planification + Itération + Bilan

Reproduire la même chose
+ faire survenir des événements extérieurs si le groupe avance trop facilement.
Par exemple, des nouvelles réglementations apparaissent :
  • • Un jardin public pour 10 constructions
  • • Limitation de la hauteur des constructions : 3 étages maxi
  • • Centre-ville uniquement piéton + parking voiture à l'extérieur
  • • Espace de maraîchage en pourtour de la ville et dans la ville
  • • Corridors écologiques à respecter
  • • Site archéologique, tous les travaux de tels bâtiments sont suspendus pour l'itération à venir
Ou surgissement de catastrophes naturelles :
  • • Inondation d'1/4 de la ville, obligation de déplacer les habitants et habitations dans d'autres quartiers


Cycle n° 3 : planification + Itération + Bilan

Reproduire la même chose, y compris surgissements d'événements imprévus


Bilan du jeu

Bilan collectif en groupe
puis apport de contenus structurés au rebond (notamment via la carte https://www.mindmeister.com/989523764 )
Analyse : lors de la 1ère itération, le groupe se plonge dans l'action, souvent en mode "collaboratif" dans la précipitation, alors même que :
  • • ils·elles n'ont pas l'habitude de travailler ensemble (pas de maturité du groupe)
  • • ils·elles n'ont pas l'habitude de travailler sur ce genre de projet (pas de réflexe ni d'expérience passée)
On voit souvent que les 3 groupes décident de passer en mode plus coopératif à la 2ème itération, afin de canaliser les flux, d'organiser l'action collective.
Si la 2ème itération a bien fonctionné du point de vue des processus, la 3ème ne sert alors qu'à peaufiner cette organisation.
Matériel nécessaire
  • Boite de légos
  • Tableau veleda en tant que support de la ville (possibilité d'écrire/dessiner avec des feutres), ou a minima une feuille de paperboard - pour apposer en dessous en cas de dessin
  • Feutres
  • 1 Paperboard (en tant qu'outil de suivi du projet) avec 4 Colonnes : notre ville à construire, à faire, en cours, fait

image du paperboard tableau de bord kanban du jeu de la ville
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: Schéma de synthèse, par Cécilé Guillemet (téléchargeable ci-dessous en pdf)
schéma de synthse Jeu de la ville - Cecile Guillemet
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Nicolas Geiger
État de la ressource Diffusable
Fichier : JeuDeLaVilleDecouvrirLesMethodesAgiles_fichierressource_jeudelavilleconsigne.pdf Télécharger
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil

Jeu des attentes

Objectif
  • (co)-produire
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Déroulé détaillé Cet outil permet de récolter les attentes des participant·e·s (pour une formation, un événement, une réunion...), d'identifier collectivement celles qui sont partagées par le groupe et d'instaurer une dynamique de groupe.
Après une première phase individuelle où chacun.e prend le temps de noter ses attentes, les participant·e·s se retrouvent debout en cercle, puis viennent au centre du cercle, à tour de rôle, énoncer une de leurs attentes : les personnes du cercle vont alors se rapprocher plus ou moins de la personne au centre, selon qu'elles partagent un peu, beaucoup ou complètement cette attente.
Matériel nécessaire Des petits papiers qui collent ;)
Idéalement : une grande feuille avec un thermomètre dessiné sur toute la hauteur, sur laquelle coller les petits papiers selon le degrés de partage des attentes.
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Alter Ego
État de la ressource Diffusable
Fichier : JeuDesAttentes_fichierressource_jeudesattentes_fichierressource_fichierressource_jeu_des_attentes-1-.odt Télécharger
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Préparation Dessiner le thermomètre sur la feuille et se munir d'un nombre suffisant de petits papiers qui collent (environ 4 à 5 par personne).

Jeu des chaises

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Illustre de façon simple et rapide les difficultés de communication
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Créer du lien
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) On forme 3 à 5 groupes, chacun a une consigne différente :
  • mettre les chaises en rond
  • mettre les chaises dans une autre pièce
  • s'asseoir sur les chaises
  • mettre les chaises dos à dos
  • se mettre debout derrière le dossier de chaque chaise
  • ...
La règle qui complique tout : la communication verbale n'est pas permise ;-)
Déroulé détaillé On forme 3 à 5 groupes, chacun a une consigne différente (distribuer par des petits papiers bien pliés) :
  • mettre les chaises en rond
  • mettre les chaises dans une autre pièce
  • s'asseoir sur les chaises
  • mettre les chaises dos à dos
  • se mettre debout derrière le dossier de chaque chaise
  • ...

La règle qui complique tout : la communication verbale n'est pas permise ;-)

Variante
  • Avant de distribuer les consignes, demander à chaque équipe de se trouver un nom et un cri de ralliement en 3 min
  • Puis, toujours avant de distribuer les consignes, demander à chaque équipe de dire son nom et de faire son cri et expliquer comment cela va se dérouler :
  • je vais vous distribuer les consignes, mais vous ne pouvez pas les regarder avant mon signal (quand toutes les équipes ont leur consigne), ensuite, vous aurez 3 min pour découvrir la consigne en équipe, vous pourrez vous concerter, puis, au 2ème signal, vous aurez 30 sec pour réaliser la consigne)

Remarques
  • aucune consigne n'est contradictoire
  • les groupes ne doivent pas savoir que les consignes sont différentes pour les autres groupes

Puis, prendre 5 minutes ou plus de débriefing suite au jeu. Ce jeu est un très bon support pour s'observer soi, l'autre et les groupes dans les réflexes d'action et d'urgence, observer nos postures en groupe : leaders, compétitifs, efficaces, conciliants, suiveurs, respectueux, pacifiques, réflexifs... Pour analyser ces postures, on peut se servir d'un tableau de la coopération (à télécharger ci-dessous)

Parmi les analyses observées fréquemment :
  • les consignes opaques/secrètes font remonter des réflexes de concurrence parmi les participant·e·s
  • il est possible d'imaginer d'autres formes de communication non-verbale
  • l'urgence nuit à la coopération des plus pacifiques
  • faire équipe (dans une petite équipe) pourrait nous rendre compétiteur avec les autres équipes
  • il y a plusieurs niveaux de coopération
  • des consignes différentes ne sont pas forcément incompatibles
  • ...
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Ce jeu qui déclenche facilement des comportements "bourrins" peut mettre des personnes en difficulté. Avec de jeunes adultes, attention aux débordements, certain·e·s ont mal vécu de se voir revenir en enfance, avec des comportements hors de contrôle. Il faut alors accompagner les débriefs pour réduire les jugements qu'ielles se portent à elleux-mêmes et rassurer sur la vitalité qui est à l'origine de ces comportements réflexes.
Variantes et bonifications (notamment à distance) Possibilité de ne pas donner de consigne sur la communication verbale. On s'aperçoit que, bien souvent, les équipes n'en profitent pas pour communiquer entre elles :-)
Surtout, si pour faire les équipes, on a utilisé la Ligne Muette qui consiste à se classer par ordre de dates d'anniversaire (jour et mois) sans se parler !
Matériel nécessaire 3 à 6 chaises (idéalement, 1 chaise par membre d'équipe)
(marche aussi avec des coussins posés au sol)
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Nicolas Geiger et Alice Oechsner
État de la ressource Diffusable
Fichier : JeuDesChaises_fichierressource_schemadelacooperation_fichierressource_schema-cooperation.pdf Télécharger

Jeu du 35 ou 5x7

JeuDu35Ou5x7_jeudu35.png
Objectif
  • Décider ensemble et s'aligner
  • Evaluer et apprendre ensemble
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Déroulé détaillé En amont : Distribuer à chaque participant un carton et un stylo
  • Sur le carton que vous avez en main, écrivez 1 phrase ou 1 mot qui résume votre état d’esprit en cette fin de réunion ou le thème de la conférence que vous proposez
  • Vous avez chacun.e 1 carton en main, vous l’échangez avec quelqu’un d’autre au hasard. Vous faites un nouvel échange avec une autre personne, puis une 3e personne
  • Formez un binôme avec votre voisin.e de gauche. Lisez avec votre binôme les mots ou les phrases de vos deux cartons. Vous devez attribuer des points (0 à 7) à chaque carton.
    • Sachant que 0 point signifie « je ne suis pas d’accord avec cette affirmation » et 7 points signifie « je suis d’accord avec cette affirmation ».
    • Sachant que la somme des points des 2 cartons doit faire 7. Ce qui veut dire que le 1er carton peut avoir 1 point et le 2nd, 6 points parce que 1 + 6 = 7 points. Ou bien le 1er carton peut avoir 3 points et le 2nd, 4 points parce que 3+4 = 7 points.
    • Au dos du carton, écrivez le score attribué (suffisement petit pour que pouvoir écrire 5 notes et leur total aditionné)
  • Vous échangez à nouveau vos cartons et reformez de nouveaux binômes. Vous lisez vos cartons et attribuez à nouveau 7 points au total sur les lignes tour 2 de la grille.
  • Faites 5 tours.
  • Vous faites la somme des points obtenus par le carton que vous avez en main.
  • « Quel carton a obtenu 35 points ? 34? 33? 32? Lisez le à voix haute. Il représente l’avis le plus partagé par votre groupe. »
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Obtenir_du_feed_back_Jeu_du_35.pptx (0.2MB)
Matériel nécessaire papier et crayons
Licence d'utilisation la ressource Autre licence libre (préciser en description)
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions ACD by Espelia (?)
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Jeux de positionnements / Visualisation de données avec les pieds

ezcfosmrd0awextra_large.jpg
Objectif
  • Réguler l'énergie
  • Créer du lien
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
  • Participants volatiles
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Déroulé détaillé Ce jeu d'inclusion spécial "données ouvertes" permet de démarrer une réunion tout en restant sur le terrain de jeu de la journée... Le principe est simple. Les personnes d'un groupe se répartissent dans l'espace de manière à représenter visuellement des données. Idéalement un·e animateur·trice donne les consignes, aide les personnes à se placer et donne quelques commentaires de chaque figure.

L'animation dure 10-15 minutes et nécessite un groupe d'au moins une douzaine de personnes.

1ère figure
Le groupe est invité à se répartir dans un espace défini. Il lui est expliqué à quoi peut servir une donnée (mesurer la répartition socio professionnelle d'un groupe, l'âge des individus...). Une des premières formes permettant de faire ce type de mesure est le camembert : l'animateur·trice invite alors le groupe à former un cercle pour représenter le camembert et demande ce qu'il est possible de mesurer avec. En fonction des réponses (exemple : parité), on invite alors les personnes à se répartir dans le cercle par catégorie (H/F)...ce qui permet de réaliser la mesure et la commenter.
jeudepostionnement1

2ème figure
Pour la deuxième figure, on peut choisir les histogrammes qui, par exemple, peuvent mesurer par tranche d'âge. Le groupe est alors invité à se mettre en rang en fonctions de repères qu'aura fixé l'animateur·trice et selon leur tranche d'âge. Il est alors possible de commenter la répartition.
jeudepostionnement2

3ème figure
Le groupe est invité à se répartir sur une cartographie fictive (NORD-EST-SUD-OUEST) définie dans l'espace, en fonction, par exemple, de son lieu de naissance. Dans un second temps, on lui demande de se répartir sur cette cartographie en fonction de son lieu de travail. On peut aussi commenter les flux migratoires ;-) . La fin peut se faire de manière festive en demandant à toutes et à tous de se rejoindre sur le lieu de la manifestation en cours...
jeudepostionnement3
Matériel nécessaire De l'espace pour que les personnes puisse circuler et se positionner
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Vincent Kober (infolabs.io)
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Préparation Le jeu en lui-même est simple.
Le secret réside dans les questions : trouver les questions puissantes, pertinentes. Trouver les questions qui feront se découvrir un peu plus les participant⋅es entre eux/elles. Varier des questions sur les aspects professionnelles et des questions plutôt perso.
Lien vers la fiche méthodologique http://www.multibao.org/#multibao/contributions/blob/master/contributions/visualisation-de-donnees-avec-les-pieds.md

L'agenda agile pour construire l'ordre du jour d'une réunion

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Cette animation permet de construire collectivement un ordre du jour dynamique.
Objectif
  • Réfléchir ensemble et débloquer une situation
  • Réguler l'énergie
  • Poser le cadre et l'intention
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • variable
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Cette animation permet de construire rapidement et collectivement un ordre du jour de réunion dynamique en 4 séquences :
- partage d'information
- retours
- chantiers
- prise de décision.
Déroulé détaillé Une très grande feuille est posée sur le sol ou sur un mur avec les 4 entrées suivantes :

1/ Informations :
Qui a une information à passer, combien de temps ça prend ?

2/ Retours :
Qui veut un retour du groupe et sur quoi? De combien de temps chaque demande a besoin?

3/ Co-création:
Sur quoi quelqu'un a besoin de travailler ?
Temps de brainstorm donc (si possible en sous-groupes) qu'il y ait une ou plusieurs demandes de co-création (ce sont normalement les temps les plus longs) et les seuls qui demandent une petite structure légère prévoyant la prise de notes dans chaque sous groupe pour pouvoir converger ensuite.
Ces chantiers sont menés en parallèle, prévoir donc un temps global pour cette séquence avec un éventuel temps de restitution collectif.

4/ Propositions/prises de décision : Qui a une proposition à faire? Puis est-on assez mûrs pour prendre la décision ? Ou bien, sur quoi devons-nous prendre une décision? Qui porte une proposition à travailler ensemble ?
Prévoir un temps suffisant pour cette partie, notamment si la décision se fait par consentement.

Chacun·e vient noter sur l'un des 4 espaces prévus sa proposition, avec son nom et la durée.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Au début, il faut être souple, personne ne sait tenir le temps qu'il·elle indique.
Attention à ce que les temps de retours ne se transforment pas en prise de décision, ou en chantier.
En fonction du temps disponible, toutes les étapes ne pourront pas être abordées, notamment les prises de décisions qui ont besoin d'une maturation collective. Cette étape là peut faire l'objet d'une réunion spécifique pour laquelle plus de temps est alloué.
Variantes et bonifications (notamment à distance) A distance on peut utiliser un espace de prise de note partagé, dans lequel chacun·e vient saisir sa proposition, son nom et la durée prévue.
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions David Delon, Nadine Jouanen (Percolab)
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique https://www.percolab.com/la-reunion-participative-une-bouffee-d-air-dans-votre-quotidien/

L'avocat de l'ange

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Permettre la bonification d'idées
Objectif
  • (co)-produire
  • Décider ensemble et s'aligner
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) 3 étapes successives basées sur trois questions posées à groupe suite à la présenation d'une idée, manière de faire, ...
Déroulé détaillé Objectif : Favoriser la créativité et permettre l'approfondissement d'idées. c'est un peu l'inverse de l'avocat du diable, les participants sont postionnés dans une démarche de bonification. Pas de critique !

(à reformuler)
But
Faire des idées nouvelles au moment de la sélection

Pourquoi
Toutes les idées nouvelles risquent, s’il l’on ne fait pas attention, à être détruite par le rire, la ridiculisation ou le rejet systématique tout particulièrement si le changement qu’elles mettent en perspective modifie les cadres de références habituels.
Accueillir une idée nouvelle demande une véritable motivation et volonté pour assumer le décadrage par rapport à l’ancien modèle coutumier.
Aussi avant d’évaluer une idée il est indispensable d’y chercher en premier lieu les ferments de l’innovation.

Comment
L’avocat de l’ange est une technique de « récupération » pour éviter de jeter trop vite sans avoir vraiment regardé ce qui cache dans cette idée. Elle permet de faire grandir l’idée en la positivant. Elle stimule l’énergie de production par la reconnaissance qu’elle génère, elle permet de poursuivre le travail créatif par association, combinaisons, analogie, élaboration.

Mais attention à respecter quelques règles pour ne pas en faire une caricature de « tout est bien dans le meilleur des mondes » qui la tournerait en dérision.
Les participants sont invités à indiquer (en parlant "en tant que je"):
  • Ce que j’aime dans cette idée ... car ...
  • En quoi elle répond à tout ou partie de notre objectif…
  • Ce que je propose pour l’améliorer, l’enrichir…
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter
Points d'attention
Variantes et bonifications en plein air, dans la rue
Variantes et bonifications (notamment à distance)
Matériel nécessaire
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée:
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Jean-François Le Limantour
État de la ressource En cours de rédaction
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Préparation
Lien vers la fiche méthodologique http://

L'Horloge

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Faire connaissance de manière progressive en binôme
LHorloge_clock-1468567144nmp.jpg
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Réguler l'énergie
  • Créer du lien
  • Intelligence émotionnelle
  • Autre
Type d'outil
  • Animation de groupe
  • Pair à pair
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • 30 à 60 min
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Résumé du déroulé (500 caractères) L’animateur demande aux participants de dessiner une horloge de 6 à 12 créneaux. Les participants prennent RDV les uns avec les autres sur les différents créneaux proposés.

L’animateur indique l’heure fictive avec des créneaux aléatoires ou non. L’indication des horaires peut se faire de manière formelle ou conviviale. L'animateur annonce le temps imparti au binôme pour echanger.

Chaque binôme se groupe à l’annonce de l’horaire afin de répondre à la question de l’animateur. A chaque créneau une nouvelle question est posée au nouveau binôme formé.
Déroulé détaillé Exemples de questions à poser:
  • il est 8h vous vous rencontrez dans le métro et commencez à discuter
  • ou il est 20h, vous avez déjà trinqué pour l'apéro...
  • Origine de votre prénom
  • demain il fera ... compléter
  • retrouvez ensemble le plus grand nombre d'insultes du capitaine hadock
  • vous souvenez vous de la première fois où vous avez coopéré ?
  • comment concilier l'aide puissante des outils coopératifs en ligne et la sobriété numérique ?

Variante:
  • Privilégier binome ou groupe de trois maximum sur un même horaire de rendez-vous.
  • Cette animation peut être déclinée sur l'ensemble de la journée en fil rouge.
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Nacéra, Angèle, Anne
État de la ressource En cours de rédaction
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

L'élection sans candidats : pour trouver la bonne personne pour le groupe

Objectif
  • Décider ensemble et s'aligner
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Déroulé détaillé Il s'agira d'élire pour un ou plusieurs rôles (un conseil d'administration par exemple) sans aucun·e candidat·e ne se soit positionné·e.
Le but ? Aller chercher des personnes qui ne se prévoyait pas de se présenter !

L'Election Sans Candidat (ESC) from Universite du Nous - UdN on Vimeo.


Vidéo : CC BY SA - l'Université du Nous

Ci-après un résumé des étapes, vous retrouverez en pièce-jointe un document détaillé et graphique réalisé par l'Université Du Nous.
1. Définir la fonction
  • Il s’agit de clarifier les missions afférentes au poste. Quelles tâches ? Quelles responsabilités ? Quel périmètre d’action ?
2. Lister les critères de choix
  • Chacun exprime, selon son point de vue, quels seraient les critères pour remplir la fonction déterminée. Les critères peuvent être contradictoires. Ils pourront être la base de l’argumentation qui suivra, mais pas de façon restrictive.
3. Définir le mandat
  • Combien de temps ? Quelles conditions ? (Rémunération, nombre d’heures...)
4. Voter
  • Chacun·e vote sur un papier collant, écrit son nom et pour qui il·elle vote : « moi X... je vote pour Y... ».
  • Ce n’est pas un vote à « bulletin secret », il est inutile de plier le bulletin de vote. Le secrétaire récupère les papiers et les transmet au facilitateur·trice.
5. Dépouiller
  • Le·la facilitateur·trice lit à voix haute les résultats, il·elle demande à chaque personne les raisons de son choix : « X... tu as voté pour Y..., peux-tu nous dire pourquoi ? ».
6. Possible report de voix
  • À l’écoute des arguments : qui souhaite reporter sa voix ? »
  • Au regard des échanges, le·la facilitateur·trice proposera alors une liste de "nominés"
  • Le·la facilitateur·trice va demander au groupe si quelqu’un a une proposition de personne parmi les nominés. Cette proposition sera le départ d’un processus de gestion par consentement afin d’élire la personne qui sera proposée. La proposition peut concerner toute personne ayant au moins une voix"
  • Le·la facilitateur·trice fait le tour des objections
  • La personne concernée sera consultée en dernier
  • Quand toutes les objections sont levées, le·la facilitateur·trice s’adresse enfin à la personne proposée et lui demande si elle émet une objection à être élue

Vous souhaitez voir le processus à l'oeuvre ? Voici encore une super vidéo de l'Université du Nous !
Matériel nécessaire
  • Une fiche résumant les règles du jeu pour chaque participant·e (ou une affiche, cf première page du document joint)
  • Des papiers collants
  • Des chaises disposées en cercle
  • Un paperboard ou grand tableau
  • La fiche d'aide mise à disposition par l'Université Du Nous
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Céline Godec, Janick Tilly, Oussama Ben Ammar, Romain Lalande, Valérie Le Goff, Romain Lalande, Sarah Gaucher, Université Du Nous
État de la ressource Diffusable
Fichier : LElectionSansCandidatsPourTrouverLaBon_fichierressource_esc-2017-v0.1.pdf Télécharger
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil

La guirlande (exercice d'idéation)

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Produire un maximum d'idées sur un thème donné en un minimum de temps.
Objectif
  • (co)-produire
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Résumé du déroulé (500 caractères) Rebondir sur les idées des autres participant.e.s en faisant "tourner" des guirlandes de post-its.
Déroulé détaillé 1- Disposer les chaises en cercle et faire asseoir les participant·e·s
2- Disposer un feutre et un tas de post-its par terre devant chaque participant·e
3- Énoncer et écrire le thème/la problématique en commençant par "Comment faire pour..." (par exemple : « Comment faire pour développer la coopération sur notre territoire ? »)
4- Énoncer et écrire les conditions nécessaires à la production d'idées
  • suspendre son jugement
  • idées « folles » bienvenues, toutes les idées sont intéressantes
  • rechercher la quantité
5- Expliquer l'exercice aux participant·e·s :
- Chacun·e écrit une 1ère idée sur un post-it (1 idée par post-it)
- Quand chacun·e a écrit son idée, chaque participant donne son post-it à la personne positionnée à sa gauche
- Quand vous recevez le post-it, lisez le, et collez un post-it en dessous sur lequel vous avez ajouté une idée inspirée par l'idée de votre voisin·e ...ou pas
- Donnez ensuite les 2 post its à votre voisin·e de gauche et réitérez...ainsi de suite...jusqu'à constituer une guirlande de post-its.
L'exercice sera terminé quand plus personne n'aura d'idées.
Notas :
Si vous n'avez plus d'idée à un moment de l'exercice, passez la guirlande en l'état à votre voisin·e de gauche
Si la guirlande ne circule pas suffisamment vite et que vous avez plein d'idées, préparer vos post-its et collez les en attente sur vos genoux.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Utiliser des post-its qui collent correctement !
Expliquer l'exercice en le faisant avec les participant·e·s
Variantes et bonifications (notamment à distance) Si le groupe est supérieur à 12 personnes, faire l'exercice en sous groupe de 6 à 12 personnes.
Matériel nécessaire - des post-its (qui collent correctement)
- un feutre par personne
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Christine Denié Hervy, Animacoop
État de la ressource Diffusable
Mots clés de complément idées
Fichier : LaGuirlandeExerciceDIdeation_fichierressource_fiche-outil-la-guirlande.odt Télécharger
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil

La Machine Infernale

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Energizer / créer du lien / débrancher le mental
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Réguler l'énergie
  • (co)-produire
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Participants volatiles
Durée
  • moins de 10 min
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Créer une machine animée et bruyante constituée de parties élémentaires (chaque membre du groupe), faisant chacune un geste et un bruit.
Déroulé détaillé La personne qui lance la proposition énonce le but de l'activité :
Créer ensemble une machine infernale, c'est à dire une machine animée et bruyante constituée de parties élémentaires, faisant chacune un geste et un bruit.
Dans un espace dégagé (ex : une scène, un coin de la salle), une personne se met dans une position en faisant un geste bref associé à un bruit, qu'elle répète de manière régulière.
Puis, une deuxième personne la rejoint s'accroche à la première (ou se positionne à proximité en temps de covid) et produit son propre geste et son propre son, et se cale sur le rythme de la première.
Et ainsi de suite jusqu'à la dernière personne du groupe.
A la fin, on peut faire varier un peu les rythmes avant d'arrêter la machine.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter L'animateurice (ou la personne qui veut lancer l'animation) énonce clairement la consigne au début et commence en faisant la première pièce de la machine.
Eviter de se prendre trop au sérieux.
Matériel nécessaire Aucun
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Martine et Alice O
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

La Mouche Muette

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Un jeu de reprise en mouvement, dou et dans l'écoute (mais aussi plutôt fun !)
LaMoucheMuette_mouche.png
Objectif
  • Réguler l'énergie
  • Créer du lien
  • Intelligence émotionnelle
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Les yeux fermés, les participant.e.s sont des mouches qui veulent retrouver la Maman Mouche Muette. Ils/elles se déplacent à l'aveugle dans l'espace jusqu'à trouver la Maman Mouche Muette et se blotir contre elle.
Déroulé détaillé L’animateur demande aux participants de fermer les yeux et de se balader dans l’espace (ils peuvent mettre leur mains devant eux s’ils sont plus rassurés). L’animateur va choisir la Maman Mouche Muette en touchant la tête d’une personne, celle-ci est ainsi la seule à savoir qu'elle est la Maman Mouche. La Maman mouche muette ne parle pas et ne bouge pas.
Tout les autres se promènent, en ayant toujours les yeux fermés. Quand une mouche rencontre une autre mouche, elle dit ‘bzz-bzz?’. Si l’autre répond ‘bzz-bzz’, c'est que ce n’est pas la mouche muette et les deux continuent leur chemin. Quand une mouche rencontre la maman-mouche-muette, elle devient elle aussi muette, s'arrête de marcher et se colle à elle. Le jeu se termine quand tout le monde se retrouve blotti contre une mouche muette et qu’elles forment un gros paquet.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter L'animateur est là pour sécuriser l'espace, pour veiller à ce que personne ne s'éloigne ou se cogne. Il peut aider les dernières mouches à s'approcher du groupe lorsque c'est trop long (sifflement, petit bruit,..). Si le groupe est plus nombreux, il faut alors être plusieurs à assurer le bon déroulement du jeu et à garantir – en ayant les yeux ouverts- la sécurité des aveugles !
Points d'attention Si une personne est trop mal à l'aise à l'idée de jouer à ce jeu, il est possible de la positionner en observateur extérieur.

Une fois le jeu terminé, on offre un temps d'échange court sur les ressentis de chacun.e, y compris de l'observateur s'il y en avait un.e
Matériel nécessaire Aucun
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: Source : Centre de Coopération Alter Ego www.alterego-cooperation.fr
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Sarah Gaucher
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

La prise de décision par consentement

Objectif
  • Décider ensemble et s'aligner
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Déroulé détaillé Là où, pour agir, le consensus exige que tou·te·s les participant·e·s à une décision soient unanimes, le consentement se contente du fait qu’aucun·e membre n’y oppose d’objection raisonnable. Une objection est jugée raisonnable si elle bonifie la proposition à l’étude ou l’élimine complètement. L’objection n’est plus synonyme d’obstruction mais d’identification de limites, de tolérances qui deviennent les conditions de réalisation de la proposition. Le processus permet de faciliter l’identification de ces conditions et la mise en pratique des décisions.

Ressources :

Cette fiche a été produite et sincèrement partagée par l'Université Du Nous : http://universite-du-nous.org/a-propos-udn/ses-outils/
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions L'Université Du Nous
État de la ressource Diffusable

La ronde des questions

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Sois réactif, réponds aux questions en décalé !
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Créer du lien
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Déroulé détaillé Un des participants est au centre du cercle formé par les autres participants qui vont tour à tour lui poser une question. Celui qui est au centre devra répondre à la question qui a précédé à chaque fois. Exemple : Audrey lui demande la couleur de ses yeux ; puis il se tourne vers Emmanuel qui lui demande s'il aime sa femme ; il répond à Emmanuel "vert" (qui est la réponse de la question de Audrey) et ainsi de suite jusqu'à ce qu'il se trompe. Dans ce cas il retourne dans le cercle et cède sa place au centre à quelqu'un d'autre.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter IL faut que ce soit très dynamique pour que cela marche (sinon stopper au bout d'un tour de cercle le participant).
Variantes et bonifications (notamment à distance) A distance => faire un tour d'écran
Matériel nécessaire rien
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Sarah Dubois, Melissa Vicaut
État de la ressource Diffusable
Lien vers la fiche méthodologique http://

La Tour de Fröbel

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Coordonner ses mouvements et travailler en équipe
LaTourDeFrobel_c0t8skd5p4bx-large.jpg
Objectif
  • Réguler l'énergie
  • Créer du lien
  • (co)-produire
  • Décider ensemble et s'aligner
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) L'objectif de ce jeu est de construire une tour à partir de cubes de bois avec une encoche ou un crochet.
Les joueurs forment un cercle autour de l'etrier métallique vide. Les cubes en bois, debout, sont dispersés autour.
Chaque joueur prend une ou plusieurs cordes en main et doit la tendre de façon à ce que l’étrier flotte au-dessus des cubes.
Le but du jeu est de ramasser un cube grâce à l’étrier et de le poser doucement sur le plateau central, puis un autre et ainsi de suite afin de construire une tour.
Déroulé détaillé But du jeu :
La Tour de Froebel est un jeu d'adresse qui se joue à plusieurs (au minimum 3). Il permet de développer la communication et la coordination avec les autres joueurs. Il n'y a ni gagnant, ni perdant mais un objectif à remplir : construire une tour à partir de cubes de bois avec une encoche ou un crochet. Pour les empiler, les joueurs disposent d'un crochet sous une plateforme tenu par des ficelles (une à deux par joueur). A l'aide de ce crochet, ils attrappent les cubes et les disposent sous la forme d'une tour... la plus haute possible!

Historique du jeu La Tour de Froebel :
Ce jeu a du être inventé par monsieur Froebel (1782-1852) qui développa une pédagogie par le jeu. La volonté de mettre en avant le caratère éducatif du jeu se retrouve dans celui-ci! Il a développé une pédagogie vivante et active en allemagne qui fut le point de départ du changement de la pédagogie outre Rhin.

Contenu du jeu :
*6 Pièces de bois rainurées
*1 Etrier avec une tige métallique
*1 Plaque avec 12 trous et 12 cordons (pour 24 joueurs) de 4 m de long (2 mètres de corde par joueur)
Règle du jeu en Français Règles du jeu :*
Chaque joueur a une ou plusieurs cordes à la main et forment un cercle de telle sorte que le dispositif de suspension puisse être aligné sur les plots. Après avoir placé le dispositif dans la rainure d'un bloc il va falloir constituer la tour sans que celle-ci ne bascule. Le groupe devra ainsi coopérer afin de placer correctement les blocs.
Les joueurs doivent décider au début de la partie si lorsque le crochet tombe, le plot peut être mis en place à nouveau, ou s'il est retiré de la partie.
Ce jeu se joue généralement à l'extérieur car il demande beaucoup de place en fonction du nombre de joueurs et de la difficulté : plus les cordes sont longues, plus le jeu est difficile.
Il est toutefois possible de jouer à ce jeu dans une grande pièce.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Prendre un temps de "centrage" pour soi et pour le groupe.
Variantes et bonifications en plein air, dans la rue 1-Jouer « à l'envers » et défaire la tour
2-Les joueurs ne communiquent pas pendant la partie
3-Les participants jouent à une seule main ou avec leur main faible
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Geahde, Sandrine et Lydie
État de la ressource En cours de rédaction
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Le Forum Ouvert

LeForumOuvert_7264908618_45bb2c7e74_k.jpg forum_ouvert.jpg
Objectif
  • Réfléchir ensemble et débloquer une situation
  • (co)-produire
Type d'outil
  • Processus de gouvernance
Taille du groupe
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Déroulé détaillé Photo : CC BY - Dr Papillon and Hoedic

Organiser un forum ouvert

Le forum ouvert est né du constat qu’au cours d’une réunion les échanges les plus intéressants entre les participant·e·s ont lieu lors de la pause-café. Ainsi, cette méthodologie a pour objectif de reproduire les conditions pour ces échanges informels de la pause-café.

A travers ce livret d'accompagnement, l'équipe Colibris vous propose un outil qui vous permettra de comprendre le déroulement d'un forum ouvert : de la préparation à l'animation, de la logistique à l'évaluation, de la mobilisation de votre réseau à la production de ressources. Ce livret est organisé en trois parties qui correspondent aux trois phases d'avant, pendant et après l'évènement II pourra vous servir de ligne directrice pour son organisation.

Les informations qui suivent sont des instructions et conseils à adapter en fonction du contexte et des possibilités qu'offre votre territoire.

Avantages :
  • Réunir un grand nombre de participant·e·s
  • Permet de rendre compte de façon assez facile des résultats
  • Concept de liberté : liberté des thèmes abordés, liberté de participer ou non aux ateliers, liberté d’expression
  • Processus conçu pour faire émerger l’intelligence collective et co-construire les propositions

Inconvénients
  • Activité qui nécessite de la préparation et une logistique conséquente
  • Prévoir une durée d’une journée minimum.
  • Budget qui peut être plus conséquent en fonction de la forme adoptée (1 ou 2 jours, festivités ou non)

Ce que le forum ouvert permet
  • Faire se rencontrer les personnes désireuses de s'impliquer dans la transformation de leur territoire
  • Créer des groupes affinitaires prêts à travailler ensemble dans leur ville, village, quartier
  • Impulser une dynamique et favoriser l'émergence de projets écologiques et sociaux
  • Identifier des projets existants et leur donner de la visibilité via la plateforme Colibris.

Que faut-il prévoir en amont ?

Pour bien préparer un tel évènement, des étapes-clés sont indispensables à sa réussite. Dans cette première partie, vous retrouverez nos conseils pour mobiliser et communiquer sur la campagne “Le chant des Colibris, l’appel du monde de demain” avec votre réseau, pour mettre en place un groupe de pilotage du forum ouvert, pour savoir qui fait quoi et quand, et pour déterminer le budget de ce type d'événement.

Quel format pour mon événement ?

Le but est bien de relier celles et ceux qui souhaitent participer à la transformation écologique et humaine de la société.

Un jour ou deux : cela dépend du lieu que vous trouverez (et de son coût) mais aussi du nombre que vous êtes pour l’organisation.

Si vous ajoutez une partie festivités, elle permettra la rencontre, l'échange, le partage entre les personnes déjà impliquées localement et les nouvelles.

Former le groupe de pilotage à partir du groupe organisateur

Le comité organisateur est l'ensemble des personnes les plus motivées et disponibles, représentatives des réseaux locaux et/ou des antennes locales des réseaux nationaux. Il regroupe des acteurs·trices de la société civile (associations, citoyens, étudiants, artistes, ...), des élus et des entrepreneurs.
Le groupe de pilotage est l'ensemble des personnes qui assurent la bonne tenue et le bon fonctionnement du forum ouvert. Il sera formé lors de la deuxième réunion à partir du comité organisateur. Il est composé d'un·e facilitateur·trice, d'un ancrage, d'un·e hôte·sse, d'un·e coordinateur·trice logistique, administratif et festivités.
Les responsabilités et tâches liées à ces rôles sont détaillées dans la partie suivante 'Qui doit Faire quoi ? Et quand ?'
Attention ! Une personne ne peut tenir qu'un seul rôle

Qui fait quoi ? Et quand ?

Le facilitateur·trice
Formé·e à la technique du FO, il·elle connaît et maîtrise cette technique d'animation.
Il ou elle :
  • en explique l'approche au comité organisateur et définit avec lui le thème du FO,
  • précise les besoins logistiques et humains relatifs au bon déroulement du FO,
  • anime l'ouverture du FO et toutes les séances plénières : il ou elle est le·la garant·e de la démarche et veille au respect de l’approche propre au FO,
  • gère la place du marché, et s'assure de la bonne mise en route des ateliers et de la salle des nouvelles, de l'édition des rapports d'activité au mur du grand journal et de la production des plans d'actions des ateliers.

Avec le comité d'organisation et l'hôte·sse, il·elle fait la revue des suivis du FO et s'assure de la transmission à tous les participants des rapports de discussion et des plans d'actions.
L’ancrage
Rompu·e également aux techniques d'un FO, il ou elle :
  • assiste le·la facilitateur·trice durant l'événement sur la partie animation et sur un recentrage éventuel,
  • veille au bon fonctionnement des ateliers.
Son nombre peut être porté à 2 ou 3 en cas de FO important.

L’hôte·sse
Au sein du groupe de pilotage, il ou elle est le·la représentant·e du comité d'organisation, le ·la représentant·e de toutes les parties locales engagées. Il ou elle confirme les objectifs de l'événement programmé.
Il ou elle :
  • est animé·e d'un esprit d'ouverture permanent,
  • accueille les participant·es,
  • participe aux discussions du groupe sans animer ni diriger, et circule d'un atelier à l'autre.

Après l'événement il ou elle est le·la garant·e de la bonne restitution à l'ensemble des participants des différents rapports de discussion et des plans d'actions, et les suivra dans le temps avec le Comité organisateur.
Le ou la coordinateur·trice logistique
Il ou elle :
  • a une bonne connaissance des lieux localement, est méthodique et rigoureux.se,
  • prépare et coordonne toute la logistique des espaces du FO (salle plénière, ateliers, chaises, tables, ordinateur, éclairage, sonorisation),
  • omniprésent.e durant l'événement, il ou elle veille au bon déroulement du FO et en régit les aléas,
  • a la responsabilité de la salle des nouvelles (ordinateurs).
  • à la fin, s'assure de la bonne restitution des lieux et du matériel.

Le coordinateur·trice administratif·ive
Rigoureux·se et convivial·e, il ou elle :
  • est en liaison avec l'ensemble du réseau local et coordonne les inscriptions, l'hébergement et la nourriture des participants
  • établit les budgets et gère la trésorerie de l'événement.

Le coordinateur·trice festivités
Dans le cas de l'organisation d'une partie “festive” liée au FO, il convient d'y affecter un·e coordinateur·trice spécifique ayant une expérience de ce type d'événement.
Il ou elle :
  • est en charge de la programmation et du choix du plateau artistique,
  • assure l'organisation matérielle sur place et sa gestion,
  • est responsable du bon déroulement de la manifestation.

Les espaces

Cinq types d’espaces sont nécessaires à l’organisation du forum ouvert :
  • 1. le grand cercle pour les séances plénières où se retrouvent tous les participant.e.s,
  • 2. les petits cercles pour les séances en ateliers,
  • 3. la place du marché,
  • 4. le grand journal,
  • 5. la salle des nouvelles (ordinateurs)

N'oubliez pas un espace convivial « thé-café-collation » ouvert en continu.

Pour faciliter l’organisation générale, penser à la restauration, le transport, voire l’hébergement des participant·e·s.

Le repas du midi et les pauses au cours de la journée sont des moments privilégiés de convivialité au cours desquels les discussions se poursuivent et les bonnes idées continuent d’affluer (et les cerveaux de chauffer !). La venue et le déplacement des personnes peuvent être coordonnés : navettes, covoiturage, etc.

Comment se déroule l’évènement ?

La clé du forum ouvert repose sur quatre principes et une loi :
  • La loi de la mobilité ou « loi des deux pieds » : si, pendant la réunion, des personnes estiment qu’elles n’apprennent rien ou n’apportent rien aux échanges, elles sont libres de faire usage de leurs pieds pour se rendre dans un endroit plus productif ou plus intéressant à leurs yeux.
  • Les personnes présentes sont les bonnes personnes . Aucun·e participant·e ne doit se sentir inutile, chacun a des choses à apporter au débat.
  • Ça commence quand ça commence. Aucun horaire strict n’est défini par les organisateurs au cours du forum ouvert, ce sont les participant·e·s eux-mêmes qui décident de commencer les débats lorsqu’ils ou elles le souhaitent et on considère que quel que soit le moment, c’est le bon moment.
  • Quand c’est fini, c’est fini. À l’inverse, les organisateurs·trices s’engagent à respecter l’horaire de fin prévu.
  • Ce qui arrive est ce qui devait arriver . Les organisateurs·trices n’interviennent au cours d’aucun débat et laissent librement les participant·e·s aller vers les directions qu’ils ou elles souhaitent donner au forum ouvert.

Phase d’émergence : séance plénière et place du marché

  • L'hôte·sse accueille le forum ouvert et présente la question principale autour de laquelle s'articule celui-ci.
  • Le·la facilitateur·trice explique aux participant·e·s le fonctionnement de cette animation et en rappelle les principes et les règles
  • Tou·te·s les participant·e·s se regroupent en session plénière (réuni.e.s en grand cercle). Au cours de cette première session, ce sont les participant·e·s qui vont définir eux-mêmes l’ordre du jour autour du thème défini par les organisateurs·trices. En effet, il n’y a pas d’ordre du jour pré-établi.
  • Chaque participant·e qui souhaite inscrire un sujet sur la place du marché se rend au milieu du cercle où sont disposés papier et stylos, il ou elle formule sa proposition de sujet en quelques mots et l’explique ensuite à tout le groupe pour enfin aller l’afficher au mur.
  • Le nombre de proposition dépend du nombre de participant·e·s. Le ou la facilitateur·trice peut demander à regrouper des sujets s’ils lui semblent similaires. Les proposant·e·s sont libres d’accepter ou non ce regroupement.
  • Le·la facilitateur·trice organise en plusieurs sessions, et dans différents lieux, la tenue des ateliers. Tou·te·s les participant·e·s se lèvent pour prendre connaissance des thématiques, lieux et horaires des ateliers.

Sessions en ateliers de travail

  • Les ateliers sont répartis dans les différents lieux de l'événement.
  • Un petit groupe se forme (ou pas) autour de l’initiateur·trice de l'atelier, il peut alors débuter.
  • Un·e rapporteur·teuse note ce qu'il·elle se dit sur un paperboard. A la fin de la session d'ateliers, ce·tte même rapporteur·teuse rejoindra la “Salle des nouvelles”
pour taper le compte-rendu des discussions.

Salle des nouvelles et restitution des comptes-rendus en session plénière “le grand journal”

La salle des nouvelles est un espace où sont installés des ordinateurs et imprimantes afin de permettre aux groupes de travail de retranscrire eux-mêmes sous forme de comptes-rendus leurs propositions (synthèse des points principaux) qui seront ensuite imprimées.
Au minimum deux personnes du comité organisationnel sont là pour encadrer et aider les rapporteurs·teuse. En arrivant dans la "Salle des nouvelles", une clé USB est attribuée à chaque rapporteur·teuse sur laquelle il·elle trouve le document vierge près à être rempli.

Un·e membre de l'équipe organisationnelle centralise les rapports sur son ordinateur et se charge de l’impression. L’ensemble des rapports est affiché dans l’espace du “Grand Journal” pour que tou·te·s les participant·e·s puissent en prendre connaissance.

Phase de convergence : session plénière et ateliers

Au cours de la même journée et d’une seconde journée, il peut être intéressant d’élaborer des plans d’actions à partir du contenu des ateliers.
Les participant·e·s sont amené·e·s à choisir les 3 sujets qui leur semblent les plus importants. Pour cela ils ou elles disposent de 3 gommettes à apposer sur les 3 rapports retenant le plus leur attention.
Des ateliers pour élaborer un plan d’action sont organisés. Le nombre de ces nouveaux ateliers dépendra du temps consacré à ce moment.
Comme pour la phase d’émergence, un·e rapporteur·teuse sera nommé·e pour chaque atelier. Il ou elle aura en charge de saisir, dans la salle des nouvelles, un compte rendu de ce plan d’action.
Session plénière de clôture Lors de cette session plénière le ou la facilitateur·trice présente les plans d’action produits lors de ce forum ouvert.
Un cercle de clôture permet à chaque participant·e de s’exprimer sur son ressenti de la journée et sur les propositions qui ont émergé.

Et la suite ?

Pour ne pas perdre la dynamique à la fin du forum ouvert, il est important que le suivi des plans d'actions soit systématique, régulier et ancré dans l'action.
Dans un premier temps, tous les rapports devront être transmis à l’ensemble des participant·e·s.
L'initiateur·trice d'atelier devra s'engager à être le moteur de son groupe. Il faudra ensuite trouver une organisation de manière à ce que le projet avance.
Matériel nécessaire L'organisation d'un forum ouvert implique des besoins logistiques et matériels spécifiques à bien prendre en compte pour que l'animation soit la plus fluide possible. La taille de la salle principale doit être suffisamment grande pour pouvoir accueillir les différents espaces de rassemblement (voir le schéma ci-dessous) et au centre, un cercle de chaises disposées en rond ou ovale. Pour faciliter la mobilité, il faut compter 2,5 m² à 3m² par personne. Le lieu doit également offrir des espaces annexes et propices à l'accueil des différents ateliers.

Les autres besoins logistiques et matériels sont fixés en fonction du nombre de participant.e.s.
image signesassembleespopulaires.jpg (73.2kB)

https://carteascenseuronline.fr/presentation-de-la-societe-kone/
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Mouvement Colibri, Magalie Dréano
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique https://www.colibris-lemouvement.org/sites/default/files/content/forumouvert_fiche_pratique_19052017_1.pdf

Le grand BINGO

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Permet à un groupe de mieux se connaître, de manière ludique et dynamique
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Créer du lien
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
  • Participants volatiles
Durée
  • moins de 10 min
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Distribuer une fiche BINGO à chaque personne, chacun doit alors compléter la grille en allant à la rencontre des autres et en trouvant des personnes correspondant aux caractéristiques indiquées dans chaque case ("a déjà eu un chat" "est venu en vélo", etc).
Pour gagner, il faut être le premier à remplir une ligne ou une colonne, et crier BINGOOOOOOO !
Ci-dessous un modèle en SVG (pdf imprimable un peu plus loin).
Les cases du bingo peuvent être modifiées en fonction des sujets et des personnes composant le groupe.
BINGO_interconnaissance.svg (37.0kB)
Variantes et bonifications en plein air, dans la rue Possibilité de spécifier que chaque ligne ou colonne ne doit pas contenir deux fois le même nom.
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Romain Lalande
État de la ressource Diffusable
Fichier : LeGrandBingo_fichierressource_bingo-interconnaissance.pdf Télécharger
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Le jeu de la complexité

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Ce jeu permet de faire vivre aux participants la dynamique d’un système vivant.
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) - les personnes debout circulent en silence, ressentez vos pieds, vous observez tout le monde

au TOP tout le monde s’arrête

- repérer et choisir discrètement et en silence 2 autres personnes

au TOP vous irez vous placer à égale distance des deux personnes choisies

- laisser le système bouger pendant 1 mn, si çà s’éparpille trop demander à se resserrer

quand ça s’est stabilisé, prendre 1 personne, lui dire de bouger et chaque personne bouge tout en étant à égale distance des 2 autres choisies

Débrieff sur un système complexe qui bouge.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter à égale distance ne veut pas dire spécialement au milieu, bien faire l'exercice en silence, le faire dans un grand espace
Variantes et bonifications en plein air, dans la rue Il est possible d'utiliser cette animation sur un mode simplifié dans un amphithéatre en donnant les consigne suivante :
  • chacun.e choisit dans sa tête deux personnes présentes
  • on demande à une personne de se lever
  • chaque personne ayant choisit quelqu'un debout doit désormais se lever à son tour
  • une fois tout le monde debout ou presque, même consigne en s'asseyant
Matériel nécessaire rien
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions David King-Ruel et Jonathan Jubinville (CC-BY-SA Matière brute 2015)
État de la ressource Diffusable
Mots clés de complément Complexité expérientiel système
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil

Le jeu de la main

LeJeuDeLaMain_img_0493_vignette_1000_1000.jpeg
Objectif
  • Evaluer et apprendre ensemble
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Déroulé détaillé Objectif :
Permettre aux participant·e·s de s’exprimer sur le temps vécu et d’en faire une évaluation à chaud complète

Description :
Chaque participant·e dessine les contours de sa main sur une feuille. Il ou elle remplit ensuite sa main en respectant les consignes suivantes :
  • sur le pouce, écrire ce que l’on félicite (« pouce en l’air »)
  • sur l’index, écrire ce que l’on pointe du doigt, ce que l’on interroge
  • sur le majeur, écrire ce qui n’a pas plus, ce que l’on jette
  • sur l’annulaire, écrire ce que l’on garde précieusement
  • sur le petit doigt, écrire ce que l’on propose (« mon petit doigt m’a dit »)

Selon le temps dont vous disposez, vous pouvez organiser une restitution à l’oral ou vous contenter de ramasser les feuilles.
Variantes et bonifications (notamment à distance)
  • Si le temps est restreint, ce bilan peut également se faire à l'oral sans avoir à le dessiner

A distance, on peut proposer aux participant·e·s, en fonction de leur profil :
  • de dessiner sur une feuille puis de la montrer à la webcam
  • de dessiner sur un outil collaboratif comme Miro
Matériel nécessaire une feuille de papier par participant·e et des stylos
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Louise Didier
État de la ressource Diffusable

Le jugement majoritaire comme mode de consultation ou de décision

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Permet de faire un choix collectif en prenant en compte tous les choix possibles
Objectif
  • Informer et consulter
  • Décider ensemble et s'aligner
Type d'outil
  • Processus de gouvernance
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • 30 à 60 min
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Résumé du déroulé (500 caractères) Le jugement majoritaire est un mode de prise de décision qui permet d'effectuer le meilleur choix... plutôt que le moins pire ! On peut aussi l'utiliser comme mode de consultation pour avoir une vision large des opinions des membres du collectif avant de prendre une décision (comme écoute du centre dans une décision par consentement par exemple).
Déroulé détaillé Le principe est simple : il s'agit de demander aux personnes de se positionner sur l'ensemble des choix possibles, en leur demandant comment ils·elles jugent cette possibilité sur une échelle graduée de "oulala c'est la cata" à "ce serait trop tip-top". Une fois tous les votes effectués, il suffit de comptabiliser la somme des positionnements des participant·e·s et de décider en fonction de ses propres critères définis à l'avance (exclure tou·te·s ceux·celles ayant au moins un avis trop négatif, prendre celui·celle qui recueille les avis le plus positif,...).

C'est un mode de prise de décision qui se marie très bien avec des habitudes de décisions par consentement, dans des situations où il faut choisir entre plusieurs propositions.

Ainsi le jugement majoritaire permet d'éliminer les propositions rencontrant les limites de certains et de conserver celles qui recueillent le plus d'avis positifs, indépendamment du nombre de votes pour l'un ou l'autre des choix possibles. Cela évite notamment la fameuse "tyrannie de la majorité" au profit d'un consentement autour du meilleur choix pour le groupe.

Ressources :


image 20180919_095255.jpg (1.3MB)
Le jugement majoritaire - par les écolos-humanistes
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Il y a dans de nombreux cas une égalité de mention majoritaire, qui nécessite un départage des égalités, dont l'explication n'est pas hyper intuitive. Le dépouillage par l'application en ligne permet de calculer le classement des propositions automatiquement.
Points d'attention Le départage des égalités sur l'application https://pollen.cl/ ne permet pas de voir les options ex-aequos. Elles sont classées l'une après l'autre selon un critère non identifié à ce jour.
Matériel nécessaire Une connexion internet
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Romain Lalande (contenu en CC 0), Les écolohumanistes (visuel en CC BY SA)
État de la ressource Diffusable

Le meme generator

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Ice breaker en visio pour les geeks ou les férus de réseaux sociaux
LeMemeGenerator_meme.jpeg
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) L'idée est de proposer à chacun la création d'un meme (image ou gif animé plutôt explicite et drôle associé à des commentaires), via un générateur de memes simple à utiliser, et ensuite de le présenter à l'ensemble des participants, chacun son tour.
Déroulé détaillé Cet ice breaker est principalement dédié àune réunion en visio, via des ordinateurs (ça ne marche pas très bien via téléphone).
Le facilitateur envoie à chaque participant le lien du générateur de meme (ex: https://imgflip.com/memetemplates ).
Chacun a entre 5 et 10 minutes pour créer son meme (via les templates proposés ou via ses propres images).
Une fois son meme terminé et généré, chaque participant peut:
  • le sauver sur son ordinateur et l'envoyer au facilitateur. Celui-ci affiche le meme de chacun via un partage d'écran, à tour de rôle (on peut potentiellement essayer de deviner qui l'a créé)
  • le sauver sur son ordinateur ou bien garder la page du générateur ouverte et le montrer quand ça sera son tour, via un partage d'écran (chacun prend la main à son tour)

Le résultat est souvent "trollesque", ironique, mais pas que, et peut très bien résumer la situation du moment de chacun.
Il invite également à une certaine part d'inventivité et à un peu d'humour (souvent), ce qui peut-être, en fonction du contexte, assez intéressant.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Afin d'éviter de perdre du temps, je conseille d'opter pour l'option d'un seul présentateur qui partage son écran et présente les memes de chacun (une fois les avoir récupérés).

Cet ice breaker s'adresse avant tout à des personnes qui sont à l'aise avec l'usage d'un ordinateur et du web.
Points d'attention Définition d'un meme d'après le journaldunet.fr: le mème répond à un certain nombre de codes spécifiques, avec l'utilisation d'une image explicite et souvent drôle, associée à un mot ou un groupe de mots à police large et blanche. Le ton d'un meme est généralement humoristique, cynique ou ironique, et le message transmis souvent désabusé. Le meme existe sous de nombreuses formes, et possède l'avantage d'être rapide à lire et à comprendre, drôle, gratuit à mettre en place, et de marquer efficacement et durablement les esprits.

Un meme répondant à un certain nombre de codes, c'est la raison pour laquelle cet ice breaker s'adresse principalement à des geeks ou bien des férus de réseaux sociaux (qui ont l'habitudes de voir ce type d'image).

Il est particulièrement adapté à un public jeune, dans un contexte d'association d'ados par exemple ou de start-up.
Matériel nécessaire Un ordinateur par participant.
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: Les "meme generator" semblent être essentiellement des freewares en ligne.
Licence d'utilisation la ressource Licence non-libre
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Stéphane Ruffin
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Le Rêve

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Rêver le projet/la réunion/le collectif... idéal
Objectif
  • Réfléchir ensemble et débloquer une situation
  • (co)-produire
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • 30 à 60 min
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Résumé du déroulé (500 caractères) Méthode de rêve pour mobiliser et partager une vision idéale d'un projet, d'un collectif, d'une rencontre...
Basée sur le souvenir du futur et la partie "Rêve" du rêve du Dragon
Déroulé détaillé Le rêve (environ 40 min):

Le rêve individuel : 5 min
- L'animateur.ice propose à chaque participant.e de fermer les yeux et de s'imaginer dans le futur (période à définir ensemble) par exemple à la fin de notre 3ème regroupement collectif, dans 1 an... Le projet, le collectif, le regroupement a été un succès, ils sont heureux et se concentre sur leurs ressentis et ce qui a fait qu'il.s/elle.s sont pleinement satisfait.es.

Le rêve collectif :20 à 30 min
- L'animateur.ice propose un tour de parole ou chacun.e peut successivement proposer un élément de son rêve. Si la personne n'a pas/plus d'idée elle peut passer son tour.
Réaliser autant de tour que de nouveaux éléments à ajouter au rêve.
L'animateur.ice prend en note les éléments du rêve.

Vivre le rêve : 5 min
- L'animateur.ice et un participant.e ou co-animateur.ice propose de se projeter dans le futur lors d'un moment collectif (à la fin du 3ème regroupement, lors d'une réunion collective dans un an...) et raconte au présent tout ce qui s'est bien passé.

La concrétisation du rêve :

Priorisation individuelle : 5 min
- L'animateur.ice propose à chaque participant.e de choisir les 3 éléments du rêve les plus important pour lui/elle en les notant sur 3 posti-it (1 pos-it = 1 idée)

Mise en commun: 10 à 20 min
- Les participant.es mettent en commun leurs idées, regroupent les idées similaires pour avoir une vision d'ensemble du plan d'actions.

Concrétisation : 30 à 60 minutes
Méthode au choix pour commencer à mettre en oeuvre les actions, réaliser une première itération : world café, forum ouvert...
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Méthode du souvenir du futur :
https://www.metacartes.cc/faire-ensemble/recettes/souvenir-du-futur/
Matériel nécessaire - paper board
- post-it
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Laure Beyler inspirée d'une animation de Nathalie Sintes
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Le soleil brille sur ... / Tous ceux qui

Objectif
  • Réguler l'énergie
  • Créer du lien
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • variable
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Déroulé détaillé On dispose des chaises en cercle : une chaise de moins que de participant·e·s.
Une personne au centre énonce une affirmation "Le soleil brille sur ... celles et ceux qui sont de bonne humeur" : toutes et ceux qui sont de bonne humeur se lèvent et doivent trouver une autre chaise que celles sur laquelle ils étaient assis·e·s. La personne qui n'arrive pas à se rasseoir va au centre et invente une nouvelle phrase pour faire se lever les participant·e·s.
C'est l'occasion de visualiser des choses sur les participant·e·s sans obligation de s'exprimer sur le détail.
On peut axer l'animation sur des questions très pros ou très en lien avec le sujet des animations qui suivront, ou inventer aussi des questions plus piquantes pour apprendre des choses sur ses collègues ;-)

Une attention particulière est à porter aux personnes fragiles : ça peut bousculer physiquement !
Matériel nécessaire des chaises
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Louise Didier
État de la ressource Diffusable

Les six chapeaux de Bono

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Traiter une problématique en l'analysant avec 6 modes de pensées bien distincts
LesSixChapeauxDeBono_chapeauxdebono.jpg
Objectif
  • Réfléchir ensemble et débloquer une situation
  • (co)-produire
  • Décider ensemble et s'aligner
  • Intelligence émotionnelle
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Partant du postulat que que nous avons tous·tes des modes de pensées différents autant qu'incomplets, Edward De Bono propose de porter (en groupe ou de façon individuel) successivement 6 chapeaux, qui correspondent chacun à un mode de pensées : positif, négatif, créatif, organisationnel, émotionnel, factuel.
Déroulé détaillé Présentation générale
Afin de favoriser l'implication de chacun·e et l'émergence de nouvelles idées au sein d'un groupe, le psychologue spécialiste des sciences cognitives Edward de Bono a développé en 1987 la méthode dite des "6 chapeaux". Partant du postulat que la recherche de solutions repose sur six angles bien distincts, celle-ci invite chaque membre du groupe à explorer, lors d'une réunion, six modes de pensée spécifique, symbolisés par six chapeaux de couleurs différentes.

Face à une situation, un problème, chacun·e est traversé·e par un flot de pensées de toutes sortes : positives, négatives, émotionnelles, informationnelles, logiques… Arrivées en vrac et à dose différente pour chaque personne, ces pensées sont influencées par la personnalité, l’humeur, les mécanismes de prudence, la créativité, les biais cognitifs… Ces pensées ne sont pas réellement construites et constructives. Parallèlement, elles sont toutes légitimes.
Imaginons maintenant toutes ces pensées mises en commun dans un collectif le temps d’une réunion ! En dehors du fait du manque d’efficience, ces situations peuvent générer des tensions, des stigmatisations.

La proposition de Edward de Bono est de séquencer notre pensée et de ne pas la censurer.
C’est la notion de pensée latérale, une pensée en continuité avec des étapes de validation en opposition à un système vertical qui supprime une idée non validée et ne la considère plus.

Cette méthode permet de sortir de la stigmatisation des personnes, « la créative », « le pessimiste », sortir soi même de ses certitudes, appréhender les choses différemment.Tous les apports sont considérés comme utiles, il n’y a pas d’accord à obtenir.

Déroulé
Une fois le problème posé, le groupe entier revêt tour à tour un chapeau fictif et commence à explorer de nouvelles solutions :
  • Le Chapeau blanc symbolise la neutralité. Lorsqu'elle le porte, la personne doit s'attacher à énoncer simplement les faits, en laissant de côté tout ce qui peut relever de l’interprétation
  • Le Chapeau rouge : l’émotion. La personne énonce librement ses sentiments et ses intuitions
  • Le Chapeau vert : la créativité. Elle cherche des alternatives, en essayant de considérer le problème sous un angle nouveau
  • Le Chapeau jaune : la critique positive. Elle admet ses rêves et ses idées les plus folles
  • Le Chapeau noir : la critique négative, le jugement. Elle énonce les faiblesses et les risques que comporte selon elle cette idée
  • Le Chapeau bleu : l'organisation, la canalisation des idées, le processus. Elle s'attache à prendre du recul sur le sujet énoncé

L'enchaînement des chapeaux doit être réfléchi et adapté au sujet de la réunion et au groupe.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter
  • Afin de structurer l’animation, d'en garantir le cadre et un résultat, il paraît judicieux d’attribuer les rôles d'animateur et secrétaire.
  • L’animateur·trice pourra fixer une durée d'intervention par chapeau.
  • Le cas échéant, il invite les membres à respecter le mode pensée du tour de table.
  • Il est important de sécuriser le cadre des échanges (pas de jugement, écoute active, respect de l’opinion, pas de censure...)
  • Il peut être utile d’annoncer que l’on ne cherche pas l’exhaustivité sur chaque mode de pensée mais une vision globale
  • L'objectif n'est pas de regarder vers le passé, mais bien d'envisager l'avenir
  • Selon le groupe, la problématique, certains chapeaux, il peut être nécessaire de créer un sas de quelques minutes pour quitter le mode de pensée et s’investir plus facilement sur celui d’après.
Variantes et bonifications (notamment à distance) Selon la problématique à résoudre, il est possible et pertinent de structurer différemment le passage d’un chapeau à l’autre. Des exemples ici.
Le visuel et la méthode doivent être inclus dans le dispositif de formation à distance.
Les éléments seront recueillis au sein d'un espace collaboratif type carte mentale pour que chacun·e puisse y renseigner son point de vue pour chaque chapeau.

Variante expérimentée :
Chapeau blanc complexe/sujet pas complètement défini : quand la problématique est assez large, il est possible d'utiliser la méthode du QQOQCP pour faire décrire aux participants ce dont on parle, on leur pose alors successivement les questions : Quoi, Qui, Où, Quand, Comment, Combien, Pourquoi ?

Pour le chapeau rouge des émotions, il peut être utile de passer par du dessin, par exemple : étape 1 : en individuel, je réfléchis à ce que j'ai ressenti (prise de note individuelle possible); étape 2 : interview croisée en binôme pour faire expliciter à l'autre ce qu'il a ressenti et creuser (on pose des questions, on ne porte pas de jugement, on essaie pas d'apporter des solutions); étape 3 : en individuel : je dessine ou je symbolise/schématise ce que j'ai ressenti.
Matériel nécessaire Les supports (post-it, paperboard, prise de notes sur ordinateurs) permettent de récolter les contributions voire de les organiser et réorganiser.
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Fabienne Morel, Audrey Auriault pour la variante
État de la ressource Diffusable
Fichier : LesSixChapeauxDeBono_fichierressource_chapeauxdebono2.jpg Télécharger
Préparation

Lettre à moi-même

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Se rappeller une action à faire, le charme de la carte postale en plus
Objectif
  • Evaluer et apprendre ensemble
  • Autre
Type d'outil
  • Autres
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
  • Participants volatiles
Durée
  • moins de 10 min
  • 10 à 30 min
  • variable
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Après avoir prévu une liste d'action a mener, il est interessant de demander aux participant·e·s d'un atelier de noter sur une carte postale, l'action qu'ils·elles souhaitent mener ou qu'ils·elles s'engagent à mener.

Cette carte postale sera ensuite envoyée au contributeur·trice à un temps défini pour lui rappeller son engagement, servant ainsi a ancrer un peu plus l'engagement dans le temps.
Pour plus d'engagement personnel, vous pouvez aussi proposer aux participant·e·s de s'écrire une lettre "fermée" dont ils·elles sont seul·e·s à connaître le contenu. Une fois la lettre dans l'enveloppe, ils·elles indiquent leur adresse, ferment l'enveloppe et vous la rendent.
Déroulé détaillé La consigne peut être simple, par exemple :
"•Comment je suis / me sens aujourd'hui
•Ce que j'espère avoir fait dans x mois
"
Ou
"écris la première plus petite action possible
tu vas recevoir la carte alors mets un petit mot gentil pour toi-même
"
Ou plus longue, par exemple :
"Tous changements majeurs passent par un ensemble de stratégies.
Or les stratégies collectives ne peuvent être menées à bien sans changements de pratiques et sans engagements individuels.
Le but de l’activité est de se donner des engagements réalistes et à la portée de chacun·e plutôt que de se fixer des objectifs certes intéressants mais inatteignables.
Je vous invite à vous écrire une lettre que je vous enverrai dans x mois.
Vous pouvez y écrire ce que vous souhaitez (compliments, liste d'actions...)
"
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Avoir les adresses ou les faire noter au moment de la rédaction des cartes.

Le mieux est de faire écrire l'adresse de chaque enveloppe par une autre personne afin que l'auteur ne reconnaisse pas sa propre écriture en recevant la lettre. Ainsi cela entretient le suspens et invite plus à l'ouvrir et lire la lettre.

Selon l'âge des participants (et notamment pour les plus jeunes, qui n'ont plus l'habitude d'envoyer du courrier papier) il peut être judicieux de leur indiquer l'emplacement dans lequel doit figurer l'adresse sur une enveloppe.
Variantes et bonifications (notamment à distance)
  • un enregistrement audio ou vidéo peut être utilisé.
  • on peut détourner l'usage du format en l'utilisant comme un Souvenir du futur. Pour cela s'écrire une lettre ou écrire une lettre a un-e ami-e en racontant où on en est dans ce futur idéal.
  • si on ne peut/veut pas envoyer les cartes par la poste, on peut passer sur https://www.futureme.org . Les participant.e.s peuvent choisir une date (mais vous pouvez garder l'indication du délai approximatif dans la consigne)
Matériel nécessaire Cartes postales timbrées (ou papier et enveloppes timbrées)
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: http://www.multibao.org/#lilianricaud/travail-en-reseau/blob/master/lettre-a-moi-meme.md
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Gatien Bataille, Lilian Ricaud, Sylvain Boyer, Thomas Wolff, Marc Frèrebeau
État de la ressource Diffusable
Lien vers la fiche méthodologique http://

Livret de brises-glaces pour débats démocratiques

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Des brises-glaces proposés en fonction de la phase de facilitation
LivretDeBrisesGlacesPourDebatsDemocratiqu_imagebriseglacegironde.png
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • variable
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Résumé du déroulé (500 caractères) Les brise-glaces, c’est du sérieux Le guide antigadget pour éviter la surchauffe dans un débat démocratique.

Livret sous licence CC By-Sa (auteur : Cousinade Inter-réseaux)
Déroulé détaillé SOMMAIRE
Récit : 3
Construire une séquence de concertation : le diamant de la participation : 4
De l’utilité des brise-glaces : 4
Notre «best-of» des brise-glaces pour éviter la surchauffe en concertation : 6

Pour se découvrir, l’un et l’autre
Météo du jour : 7
Présentation croisée : 8

Pour se découvrir, dans nos diversités
Portrait collaboratif : 9
Bingo Humain : 10
Petits paquets : 11
Photolangage : 12

Pour un premier défi collectif
Ile déserte : 13
Balle rouge : 14

Pour un premier pas du dialogue de manière ludique
Débat mouvant : 15
Le bateau : 16



Variantes et bonifications (notamment à distance)
Matériel nécessaire
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Cousinade Inter-réseaux/ Département de la Gironde
État de la ressource Diffusable
Fichier : LivretDeBrisesGlacesPourDebatsDemocratiqu_fichierressource_livret-brise-glace-gironde.pdf Télécharger
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Préparation
Lien vers la fiche méthodologique https://www.gironde.fr/sites/default/files/2018-12/Livret-brise-glace.pdf

Livrets d'outils de clôtures (de temps d'animation ou de formation)

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Distinguer des clôtures centrées passé/présent/futur
LivretsRecensantDesOutilsDeCloturesDeTem_imagelivretcloture.png
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • variable
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Déroulé détaillé
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Collectif Cook Book : Alexandre Quach, Auteur, Alice Barralon, Illustratrice, Robin Béraud-Sudreau, Designer & Auteur
État de la ressource Diffusable
Fichier : LivretsRecensantDesOutilsDeCloturesDeTem_fichierressource_livret-closing-cook-book.pdf Télécharger
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique https://interpole.xyz/files/LivretsRecensantDesOutilsDeCloturesDeTem_fichierressource_livret-closing-cook-book.pdf

L’étonnant rapport d’étonnement détonant

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Visuel impactant pour repartir d'une formation avec ses prochains petits pas
LetonnantRapportDetonnementDetonant_le-rapport-détonant-d-étonnement.jpg
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Evaluer et apprendre ensemble
Type d'outil
  • Autres
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Prévoir un temps en fin de formation pour permettre aux stagiaires de renseigner la trame graphique proposée par le visuel de Magalie Legall.
Déroulé détaillé L'outil d'évaluation proposé permet de rendre visible sur un format A4 un bilan et une évaluation visuelle et impactante d'une formation ou d'un atelier.

Les stagiaires vont pouvoir noter en quelques mots sur une seule page :
  • Ce qu'ils·elles ont appris : bilan à chaud des apprentissages ;
  • Ce qu'ils·elles faisaient déjà bien : renforcement positif post formation ;
  • Ce qu'ils·elles ont aimé ;
  • Leurs pépites : avec l'effet wahou ! ;
  • Leurs prochains petits pas possibles avec la phrase "je le fais dès que je rentre" ;
  • Ce qu'ils·elles ont envie de creuser ;

Il servira au formateur·trice pour une évaluation de sa séance, aux stagiaire pour repartir avec une photo de leur formation à un instant t et de pouvoir la consulter à postériori pour réactiver leur connaissances et revoir “les promesses” qu’ils·elles se sont faites en termes de prochains petits pas possibles et au groupe s'il est partagé pour avoir une vision d'ensemble des apprentissages et des pépites découvertes par chacun.
Certain·e·s s’en emparent d’autres non, chacun son mode d’apprentissage.

Selon les modalités de la formation : présentiel ou distanciel, le visuel sera renseigné sur une feuille papier puis pris en photo et partagé sur un mur virtuel de type Padlet ou autre outil.
En cas de formation à distance, le modèle sera déposé dans un espace pour chaque participant.e afin qu'il ou elle puisse le renseigner à distance.
Le visuel doit donc être inclus dans le dispositif de formation à distance.

Ce visuel peut être source d'inspirations pour des formats personnalisés et / ou simplifiés pour les besoins de la formation ou de l'atelier.
Matériel nécessaire Papier, stylos.
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: https://unpictoparjour.fr/index.php/2017/06/14/facilitation-graphique-letonnant-rapport-detonnement-detonant/
Merci à Magalie Le Gall ( Bibliothécaire, Responsable formation et innovations pédagogique du pôle Lettres - Université Sorbonne) d'avoir partagé son visuel.
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Magalie Le Gall et Célia Gonçalves
État de la ressource En cours de rédaction
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Mais qu'est-ce que tu fais ?

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Jeu de connaissance des prénoms / brise glace / redynamisant
Objectif
  • Réguler l'énergie
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Déroulé détaillé Le groupe est placé en cercle. Une première personne commence à mimer une action. Sa voisine lui demande "mais qu'est-ce que tu fais [prénom]". La personne qui mime répond autre chose que ce qu'elle est en train de mimer. La voisine doit ainsi mimer ce qui vient d'être dit. La personne suivante dans le cercle demande "mais qu'est-ce que tu fais [prénom]". La personne qui mime répond autre chose que ce qu'elle est en train de mimer. La voisine doit ainsi mimer ce qui vient d'être dit. Et ainsi de suite pour faire tout le tour du cercle.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Nécessité d'être clair dans l'explication de la consigne. Penser à faire un exemple.
Matériel nécessaire aucun
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Inconnu
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Mandala holistique / Autoportrait

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Ré-aligner un groupe sur ses valeurs fondamentales et cartographier ses actions
Mandalaholistiqueprintemps2019.jpg
Objectif
  • Réfléchir ensemble et débloquer une situation
  • Décider ensemble et s'aligner
Type d'outil
  • Processus de gouvernance
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • plus de 120 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) En 3 phases, les participant·e·s alimentent 3 cercles concentriques :
- quelles les valeurs fondamentales de notre groupe ?
- quels sont nos grands principes d'actions ?
- quelles sont nos actions
On peut tracer des compartiments dans les cercles (camembert) pour voir quelles actions répondent à quels principe.
Déroulé détaillé Durée nécessaire : 2 à 3 heures

Avantages
  • donne une vision complète de l’organisation (des valeurs jusqu’au projets concrets)
  • nécessite peu de temps
  • les personnes repartent avec une vision partagée de leur structure

Inconvénients
  • Le résultat écrit est synthétique alors qu’il est le fruit de nombreux échanges : cette richesse vécue n’est pas évidente à transmettre aux personnes absentes (voir paragraphe ci-dessous « Après l’animation : rendre visible la photographie »)
  • Pas toujours bien adapté aux organisations complexes, dont les projets sont transversaux.

Au préalable

Au sol, représenter un rond. On peut utiliser une ficelle pour cela, car on peut en ajuster assez facilement le diamètre. Mais il est tout à fait possible de tracer un rond à la craie au sol par exemple.

Introduction

Expliquer l’exercice dans son ensemble : « on va peu à peu remplir les 3 cercles : d’abord les valeurs, puis les principes, et enfin les actions. »

Expliquer brièvement ce que recouvrent ces 3 termes :
  • Valeurs : l’éthique et la raison d’être de l’organisation. Pourquoi existons-nous ? Quels sont nos valeurs ? Quel modèle souhaitons-nous promouvoir ?
  • Principes / Attitudes : ce sont la façon dont nous mettons en œuvre nos valeurs, nos principes pour agir. On y retrouve parfois des attitudes individuelles ou collectives.
  • Actions : ce sont les projets concrets menés par notre organisation, actuels ou en préparation (ou projets passés à ré-activer). C’est la « partie visible » de l’organisation.

Énoncer des règles de facilitation du groupe:
  • exercice basé sur la diversité des points de vue donc le respect de la parole est indispensable
  • accueillir avec bienveillance les avis et positions d’autrui
  • essayer d’écouter, essayer de comprendre plutôt que convaincre
  • liberté de mouvement, ne pas hésiter à se lever, à bouger
  • plus d’autres à votre convenance !

Étape 1 : cercle « valeurs et éthique »

1.1 Réflexion individuelle

Distribuer les papiers/post-it d’une même couleur.
Les participant·e·s disposent de 10 minutes (en silence) pour se recentrer et écrire sur ces papiers ce qu’ils estiment être des éléments fondamentaux du groupe : quelle est notre raison d’être ? Quels sont les valeurs que nous défendons ?
Écrire un mot (ou à défaut une phrase courte) sur un papier (1 idée par papier)
Il n’y a pas de limite au nombre de papiers par personne.

Qu’entendons-nous par « valeurs » ? Ce sont des éléments stables, qui évoluent assez peu au cours de la vie de l’organisation/du groupe. Ce sont eux qui ont motivé l’engagement des personnes et souvent la création de la structure.

1.2 Mise en commun

Sur la base du « pop-corn », chacun·e présente ses papiers et explique en quelques mots le sens de ce qu’il/elle a écrit.
Lorsqu’une autre personne a un papier similaire ou lié, elle abonde dans le même sens ou complète en donnant une nuance.

L’animateur·trice modère les échanges, récupère les papiers au fur et à mesure qu’ils sont exprimés et les place dans le rond central « valeurs », en essayant de rassembler les papiers similaires.

Bonus « représenter les valeurs les plus partagées »
Si un regroupement comporte 5 papiers identiques, on pourra empiler 5 légos afin de donner une représentation verticale.

Lorsque tous les papiers ont été verbalisés, l’animateur·trice doit vérifier 2 choses auprès du groupe
  • 1/Les valeurs importantes pour ce groupe/organisation figurent-elles bien dans le cercle ? (Si non, il est possible d’en ajouter, avec modération)
  • 2/ Avant de passer au cercle suivant, validons ce 1er cercle : êtes-vous bien d’accord avec ces valeurs ? Y-t-il un veto sur une ou plusieurs valeurs ?

Remarque : cette étape des « valeurs » peut paraître rébarbative pour les personnes qui aiment le concret et l’action, mais elle est essentielle pour la suite de l’exercice d’une part, et surtout pour le groupe d’autre part. En effet, ces valeurs pourront servir de « grille de lecture » des actions (nos projets sont-ils bien au service de nos valeurs?). Elle sera le cadre de référence du groupe.

Remarque : il arrive que certains papiers relèvent davantage des « principes » que des « valeurs ». L’animateur·trice creuse la question avec la personne pour qu’elle précise son idée et voit avec le groupe si le papier doit rester dans le cercle « valeurs » ou si on le bascule par anticipation sur le cercle « principes ».

Étape 2 : cercle « Principes / Attitudes »

Ce cercle est souvent plus difficile à appréhender par les participant·e·s. Pour les y aider, on peut donner
un exemple : « l’éducation populaire », le « faire avec plutôt que faire-à-la-place » sont des principes généraux. Ce ne sont ni des valeurs ni des projets concrets.
Dans le cas de groupe-projet, on peut aussi exprimer ici les grands objectifs du projet ou du groupe.
Un conseil : exprimer ces principes avec des verbes à l’infinitif.

2.1 Réflexion individuelle

On distribue les papiers d’une autre couleur (que le cercle « valeurs »)
Comme pour l’étape 1, on procède en 2 étapes :
  • 1. 10 minutes de réflexion individuelle où chacun-e pose ses idées sur les papiers (1 idée par papier)
  • 2. Mise en commun et échanges

2.2 Mise en commun : organiser et segmenter

Durant la mise en commun, l’animateur·trice récupère les papiers au fur et à mesure qu’ils sont exprimés oralement par les participants et les pose dans le 2ème cercle. Elle·Il doit être alors particulièrement concentré-e pour organiser les papiers par pôles structurants. Ce travail est bien sûr flexible et évolue tout au long de cette Étape 2.
On peut utiliser des Legos pour matérialiser des segments (des parts de camembert) dans le 2eme cercle.

Remarque : le cercle « valeurs » ne doit pas être segmenté. On considère que les valeurs sont transversales et qu’elles guident autant les principes que les actions.

2.3 Validation de l’étape 2

Avant de passer à l’étape 3, on demande si les principes essentiels sont bien présents dans le cercle.
Puis on demande au groupe si la répartition de ces principes en segments semble correspondre à leur représentation. En tant qu’animatrice-teur, on doit être conscient que le groupe peut remettre en question la répartition qu’on a faite durant cette étape 2. Il est important que le groupe valide collectivement cette segmentation.

Conseil : on peut d’ores et déjà prolonger les segments sur le 3ème cercle, afin de faciliter l’étape 3.

Étape 3 : cercle « Projets / Actions »

Ce dernier cercle est plus facile à appréhender, car il s’agit de lister les projets concrets, les actions visibles.
Comme pour les étapes 1 et 2, on procède en 2 étapes : réflexion individuelle , puis mise en commun/discussions

3.1 Réflexion individuelle

On distribue les papiers d’une 3ème couleur (autre couleur que les cercles « Valeurs » et « Principes »)

3.2 Mise en commun

Durant la mise en commun, l’animateur·trice récupère les papiers au fur et à mesure qu’ils sont exprimés oralement par les participants, et les place dans le segment qui correspond le mieux : une action viendra ainsi illustrer concrètement un ou plusieurs principes/attitudes.

Conseil : on peut prévoir un segment « Divers » au cas où des actions « météores » ne trouvent pas leur place dans les segments existants.

Remarque : si il y a beaucoup d’actions « divers », 2 interprétations possibles :
  • les segments ne correspondent à la réalité de la structure et il faut les remodeler
  • la structure souffre d’un manque de cohérence entre ses actions et ses principes.

Il est possible de compléter avec des nouveaux papiers (=nouvelles actions) autant que nécessaire.

A la fin de cette 3ème étape, il est intéressant que le groupe se mette d’accord sur des intitulés aux segments « principes-action »

Remarque : si une action concerne 2 segments, on peut la mettre à cheval. Si elle concerne 3 segments ou plus, on devra l’écrire sur 3 papiers différents qu’on posera dans les 3 segments concernés. On atteint alors la limite de cette animation pour des projets complexes ou transversaux.

Pour conclure l’exercice

Ensuite, on peut faire une analyse de cette photographie avec les participant·e·s. Il faut bien expliquer aux participant·e·s que cette photographie et cette analyse sont valable aujourd’hui, et ne reflète pas forcément le passé ou le futur de la structure. Voici quelques questions pour guider cette analyse :
Comment sont réparties les actions dans les différents segments ? >> Montre sur quoi la structure se concentre en ce moment
L’un des segments est-il vide ou presque ? >> Montre qu’aucune action ne vient concrétiser ce segment (pas prioritaire, ou pas assez de moyens….)
Si on a utilisé le bonus des 3C ci-dessus, on peut aussi analyser chaque segment au regard du nombre d’action à conserver, à cesser et à créer.

Après l’animation : rendre visible le résultat

C’est un enjeu important : comment faire en sorte que les personnes absentes le jour de l’animation s’approprient le résultat obtenu.

Le minimum : une photo

On prendra en photo le résultat :
  • une photo d’ensemble
  • et une photo de chaque segment
Cela permettra de garder des traces de ce travail.
image lemini.jpg (27.0kB)


La bonne idée : rendre le résultat visible et « beau »

Sous forme de facilitation graphique
image letop.jpg (42.1kB)

Ou en traduisant sous forme d’Arbrifeste : http://www.multibao.org/#lilianricaud/travail-en-reseau/blob/master/arbrifeste.md

Sous forme numérique

Le rendu sur numérique demandera de saisir.
  • un paragraphe sur les valeurs
  • Puis un paragraphe par segment, c’est à dire qui rassemble les principes et les actions qui y sont rattachées
Variantes et bonifications (notamment à distance)

Les bonus à la fin de l’étape 3

Il est possible de compléter ce 3ème cercle avec les actions futures ou souhaitées. On pourra notamment utiliser la méthodes des 3C « Conserver – Cesser – Créer », afin de discuter des actions et les prioriser selon 3 niveaux :
  • Conserver : cette action doit être conservée ou bonifiée
  • Cesser : on doit arrêter cette action, ou la modifier en profondeur
  • Créer : cette action n’existe pas et pourtant elle serait pertinente, il faut la créer.
Afin de gagner en efficacité, on peut répartir cette analyse « 3C » en sous-groupe : 1 sous-groupe par segment, qui se charge de discuter de chaque action et de lui attribuer l’un des « C ». Un temps de restitution et débat en grand groupe est ensuite nécessaire.
Temps nécessaire pour le bonus des « 3C » : de 1h à 3h en fonction du nombre d’actions et du nombre de participants.

Quelques exemples et rendus visuels

Quelques jolis exemples "papier" et numérique sur cet article (licence non-libre) : https://www.changer-de-paradigme.fr/mandala-holistique-une-vision-claire-et-des-caps-communs/

Proposition d'amélioration

Marier les "Principes source" de Peter Koenig avec l'approche du mandala holistique :
https://www.changer-de-paradigme.fr/mandala-holistique-et-principes-sources/

Sources d'inspiration

Robina Mc Kurdy, dans son livre "Faire Ensemble : des outils participatifs pour les groupes, associations et collectifs" https://www.passerelleco.info/article.php?id_article=1778
Matériel nécessaire Legos
Feutres
Papiers de 3 couleurs différentes (papiers libres ou post-it)
Ficelle (prévoir 5m pour être tranquille)
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Nicolas Geiger
État de la ressource Diffusable
Fichier : MandalaAutoportrait_fichierressource_autoportrait-d-une-organisation.pdf Télécharger
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil

Marche empathique

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Outil d'interconnaissance, en mouvement, adaptable à distance
Objectif
  • Créer du lien
Type d'outil
  • Pair à pair
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
Durée
  • 60 à 120 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères)
  • Dans la marche empathique, deux personnes vont s’offrir un temps d’écoute, dont la durée peut varier en fonction du temps que chacun a devant soi, en divisant ce temps de parole en parties égales. Lorsqu’une personne s’exprime, l’autre l’écoute sans l’interrompre et sans porter de jugement. Comme son nom l'indique, cette pratique se fait en marchant, si possible dans un endroit beau et inspirant.
  • On découvre alors que, lorsque l’on offre à quelqu’un du temps pour penser dans un espace de qualité, il peut en résulter de grandes découvertes, des intuitions étonnantes et une belle opportunité d'accès à ce qu'on pourrait appeler de la sagesse intérieure.
Déroulé détaillé Les deux personnes s'accordent sur le temps disponible (une heure par exemple) et sur un lieu où aller marcher. Chacun dispose donc (dans ce cas) d'une demi-heure pour s'exprimer sur le sujet de son choix sans que l'autre n'intervienne. L'écoute se fait en silence. La marche se fait côte à côte. Celui qui s'exprime peut avoir préparé son intervention, ou non.

Cette pratique s'adapte très bien à distance! Le principe est que chacun marche de son côté, dans le lieu de son choix, un casque avec micro branché sur son téléphone, l'autre au bout du fil. L'idée du casque est de pouvoir marcher les mains libres, comme si l'autre était à ses côtés.
La pratique reste la même, temps de parole partagé dans le silence, chacun son tour.

Cette pratique est particulièrement adaptée pour approfondir la connaissance de l'autre, notamment avec des personnes que l'on connaît peu ou pas tant que ça.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Marcher dans un parc en compagnie d’une autre personne ne requiert pas une organisation très élaborée. Une fois les consignes données, elles sont faciles à suivre. Il suffit en fait de se taire et d’écouter pendant que quelqu’un parle, tout en portant pleinement attention à ce qui est dit et à la manière dont ça résonne en nous. La personne qui écoute est responsablede tenir le temps. Les contenus partagés sont entièrement libres.
Attention au vent dans le micro, si la pratique se fait à distance.
Variantes et bonifications (notamment à distance) Il est possible d'ajouter à chaque partie un temps d'échanges (par exemple: 25 minutes d'écoute, 10 minutes d'échanges).
La période d'échanges permet d'exprimer son ressenti par rapport à ce qui a été dit et/ou de demander des clarifications sur des sujets exprimés.
Matériel nécessaire Aucun matériel nécessaire si la pratique se fait en présentiel.
Un téléphone et un casque avec micro pour chaque personne dans le cas d'une pratique à distance.
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: Après quelques recherches, j'ai découvert que cette pratique est aussi connue sous le nom de la marche d'empathie et qu'elle fait partie des pratiques de la théorie U d'Otto Scharmer: https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_U
https://www.diffusion-focusing.org/doc/theorie-u-marche-d-empathie.pdf
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Stéphane Ruffin
État de la ressource Diffusable
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Mensonge ou vérité ?

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Un outil d'interconnaissance ludique sur la durée
Objectif
  • Créer du lien
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • variable
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Résumé du déroulé (500 caractères) Au début d'un temps collectif, inviter chacun.e à écrire sur une feuille :
  • son prénom
  • un mensonge sur eux-même
  • une vérité sur eux-même

Ensuite, les feuilles sont accrochées sur un mur et pendant une durée variable (une demie journée, à plusieurs jours), les participant.e.s sont invités à coller des gomettes pour indiquer sur chaque feuille ce qu'ils pense être la vérité.

Il est idéale d'écrire le prénom en gros en haut de la feuille et les mensonges/vérités sur deux colonnes, mais en précisant que la vérité doit être inscrite aléatoirement à gauche ou à droite. Il est également possible de proposer à chacun.e de dessiner son portrait ou de coler sa photo pour faciliter l'identification.

Une fois les feuilles affichées, les participants peuvent profiter de tous les temps informels pour mener l'enquête afin de tenter de devnier quelle est la vérité. Lorsqu'ils se sont décidés ils collent une gomette sur ce qu'ils pensent être vrai.

A la fin de la phase d'enquête une révélation est organisée à la manière d'un talk show : chacun.e est appellé, rappel ses deux affirmations, révèle sa vérité et en donne des détails. Les vérité sont entourées et laissées ensuite à la vue du groupe.
Variantes et bonifications (notamment à distance) Il est également possible de l'animer en direct un peu à la manière d'un débat mouvant en séparant l'espace en 2 (un côté mensonge, un côté vérité). La personne qui présente se met au milieu et énonce une affirmation, puis les participant.e.s prennent position du côté mensonge ou vérité. Le plus grand nombre gagne, puis la personne qui présente explique s'il s'agissait d'un mensonge ou d'une vérité. Un peu long mais super sympa!
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Romain Lalande
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Monter un scénario

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Pour communiquer une idée ou un concept par la vidéo ou le spectacle vivant.
Objectif
  • (co)-produire
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • Participants volatiles
Durée
  • variable
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Déroulé détaillé Lorsqu'un groupe souhaite transmettre un concept, une idée, un outil, il est possible de passer par le montage d'un scénario. Plusieurs étapes sont indispensable.
- Que voulons nous dire? Quel sujet voulons nous aborder?
- Si j'avais un mot pour résumer?
- Quels émotions ou sentiments se dégagent du scénario?
- Existe t'il des auteurs qui ont traités le sujet?

Un scénario contient 3 étapes:
- Le début de l'histoire doit faire comprendre le thème abordé qu'on nomme le nœud de l 'action.
- Ensuite l'histoire doit monter en puissant, crescendo, jusqu'à un sommet qu'on appelle le point culminant.
- La dernière étape termine l'histoire par le dénouement.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Se documenter le plus possible.
Etre porté·e, motivé·e par le scénario
Pouvoir revisiter le scénario pour l'affiner.
Matériel nécessaire tableau blanc ou feuille, crayons, marqueurs.
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions jacky animacoop
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Méthode : brise-glace d'interconnaissance "jeu des clés"

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Brise-glace permettant de partager quelque chose de personnel sur soi
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
  • Participants volatiles
Durée
  • moins de 10 min
  • variable
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) - Demander à chaque participant.e de prendre son trousseau de clé.s
- Former un cercle (en sous-groupe pour les groupes de plus de 12-15 personnes sinon le brise-glace est vraiment long)
- puis demander chacun.e de se présenter, via un tour de parole ou en méthode pop-corn, en :
  • rappelant son prénom
  • décrivant son trousseau de clés (ex: voici la clé de mon appartement à Colmar, j'habite au 1er et j'ai des voisins très sympa, ce porte-clé a été fabriqué par ma fille de 5 ans pour la fête des mères, ce badge ouvre la porte du tiers-lieux où je travaille etc.)
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Inconnu.e
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Météo d'ouverture ou de clôture en s'appuyant sur un visuel

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Se positionner en début et/ou en fin de réunion
arbrebonhomme_arbeentreprise.png
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Evaluer et apprendre ensemble
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
  • Participants volatiles
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Je choisis le personnage sur le visuel qui symbolise le mieux l'état dans lequel je me trouve.
Je présente en quelques mots pourquoi j'ai choisi ce personnage.
Cela peut être utilisé en début de réunion et/ou en fin de réunion.
Déroulé détaillé Ces dessins sont de bons supports pour exprimer où on en est en début de journée, après une journée passée ensemble, ou simplement en relation avec le projet commun.
Chacun·e prend le temps d'observer l'image et de s'identifier à un personnage.
Selon le temps disponible et la configuration des lieux et du groupe, plusieurs possibilités :
  • un tour de table où chacun·e dit le personnage choisi (grâce au numéro) et explique son choix
  • une réponse écrite sur papier ou dans un formulaire (mais peut-être difficile à traiter)
  • une gomette placée sur l'image papier
Les visuels
Le bateau des humeurs :
image BteaudeshumeurspdfAvecNum.png (1.1MB)
La version originale du bateau en PDF : Bateau_des_personages_cc.pdf (0.3MB) L'arbre d'oestand :
image image_meteodouvertureoudeclotureensappuyants_arbrebonhomme_arbeentreprise_20191031165903_20191031165903.png (0.2MB)
On vous conseille les météos de jeannette paillette, -> Jeanne Halz sur LinkedIn, elle en publie une chaque lundi sur des thèmes variés ;-)

Voici 2 autres supports réalisés par "Cultiver une équipe"
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter
Points d'attention
Variantes et bonifications (notamment à distance) D'autres images peuvent servir de support, celles-ci ne sont que des exemples.
A distance il est très facile de partager le lien vers l'image ou de partager son écran.
Possible avec d'autres images (notamment photomontage moutons :
Possibles avec les signes astrologiques chinois :
D'autres versions de cet outil sur https://latelierduformateur.fr/les-arbres-a-personnages-revisites/
Matériel nécessaire Le dessin projeté ou affiché en papier
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Louise Didier, Jeff Rochas-Parrot, Mélanie Lacayrouze
État de la ressource Diffusable
Fichier : fichierressource_arbrebonhomme_arbeentreprise.png Télécharger
Préparation

Météo musicale

MeteoMusicale_meteo-musicale.jpg
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Créer du lien
  • Intelligence émotionnelle
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Création d'un patchwork musical d'humeur du collectif
Déroulé détaillé Pour introduire une journée de travail dans un groupe qui se connait, chaque participant.e choisit une musique en silence qui correspond à sa météo intérieure. Possibilité de rechercher la musique sur le smartphone ou chanter. Une fois que tout le monde a choisi sa musique, chacun.e lance sa chanson pendant 20 secondes, le/la facilitateur.ice fait le/la chef.fe d'orchestre de manière aléatoire. Les séquences de 20 secondes s'enchaînent sans réaction du groupe entre chaque musique.
Points d'attention Besoin d'une connexion internet ou chant dans la bienveillance du groupe. Eviter au maximum les temps de réaction entre chaque musique. Ne fonctionne pas pour un groupe de plus de 10 personnes, cela devient trop long.
Matériel nécessaire Cordes vocales ou confiance en soi ou smartphone
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: "Immaculata University Music Department Spring 2012 Choral Concert" by Jim, the Photographer is licensed under CC BY 2.0. To view a copy of this license, visit https://creativecommons.org/licenses/by/2.0/?ref=openverse.
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Elodie
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Pacman - brise glace

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase s'énergiser
PacmaN_pacman.jpg
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Réguler l'énergie
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Jeu pour se mettre en mouvement.
Les chaises sont dispersées de manière désordonnée dans l'espace. Chaque participant·e est assis·e sur une chaise sauf 1 : c'est Pac Man ! Il va devoir trouver une chaise vide et les autres personnes vont tenter de l'en empêcher en changeant de place pour toujours occuper la chaise "visée" par Pac Man.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter - avoir de l'espace
- Pacman avance en marchant et ne peut pas accélérer
- une fois levé de sa chaise, nous ne pouvons pas nous ré-assoir sur la même
Points d'attention S'assurer que l'ensemble des participant·es puissent jouer (mobilité)
Variantes et bonifications en plein air, dans la rue Les chaises peuvent également être disposées alignées, comme le vieux jeu Pacman
Matériel nécessaire Des chaises, autant que de participant·es
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Emeline Sebert
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Parachute brise glace

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase s'énergiser et s'harmoniser
ParachuteBriseGlace_parachute.jpg
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Créer du lien
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) De nombres jeux sont réalisables avec le parachute et s'adaptent à tous les âges.
Déroulé détaillé Chaque participant·e tient une anse du parachuet (ou deux si peu nombreux). Les joueurs utilisent la toile de parachute pour faire différentes activités. La liste est non exhaustive, mais en voici des exemples:
- faire de petites vaguelettes, puis de plus en plus grandes
- le parapluie: le parachute est au sol, on imagine la pluie qui arrive et ensemble, on va utiliser la parchute pour nous protéger et s'y glisser tous dessous
- la crêpe: lever le parachute au dessus de nos têtes et le lâcher pour qu'il redescende à plat au sol
- échanges frénétique: lever le parachute au dessus de nos têtes, l'animateur nomme une couleur du parachute, les personnes doivent passer sous la parachute pour aller trouver l'autre zone avec la même couleur. Pendant ce temps, tout le monde lâche le parachute. Les joueur·euses doivent y arriver avant que le parachute ne retombe.
- avec une balle, lui faire-faire des tours sans la faire tomber
- pop-corn: avec une balle, la lancer le plus haut possible sans la faire tomber (variante avec plusieurs balles)
- etc.
Matériel nécessaire Le parachute.
Il en existe différentes tailles et se trouvent facilement dans différents magasins de jeux, et même en ligne !
Selon les activités, il vous faudra aussi:
- une balle, ou plusieurs
- des foulards colorés
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Emeline Sebert
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Passer des usages à l'outil prioritaire

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Définir collectivement des usages et le/les outils pertinents pour y répondre
usagesoutils.jpg
Objectif
  • Réfléchir ensemble et débloquer une situation
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • 30 à 60 min
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Résumé du déroulé (500 caractères) Cette méthode d'animation "de l'usage à l'outil" se base sur la vidéo de Laurent Marseault pour les colibris "Des outils libres pour vos projets collectifs- 2 - Trucs et astuces pour une animation conviviale" https://vimeo.com/200559754
Il y présente :
- la définition des usages par la phrase "en tant que...j'ai besoin que...afin que..."
- le choix de l'outil en fonction de son efficience (coût le plus bas + efficacité la plus haute)

Cette méthode s'adapte à un groupe hétérogène venant de structures différentes (participant.e.s d'Animacoop, participant.e.s d'un atelier sur les outils numériques etc.)
Déroulé détaillé Dans le cas d'un groupe d'une même structure :
Chacun joue son propre rôle dans le contexte réel et actuel de sa structure.

Dans le cas d'un groupe venant de structures différentes :
- Proposer un jeu de rôle : les participant.e.s sont un groupe d'amis souhaitant organiser un festival de la bière (et oui je suis Alsacienne :D)
Ils ne se sont rencontrés que deux fois pour créer l'association et se répartir les rôles :
  • 1 animateur.ice du projet salarié.e
  • des bénévoles chargé.e.s de la programmation
  • des bénévoles chargé.e.s de la communication
  • des bénévoles chargé.e.s de la logistique
Pour l'instant ils n'ont comme seul outil un groupe "signal" (équivalent de whatsapp mais libre) pour organiser leurs rencontres. Aucun autre outil n'a été décidé.
Le but de ce jeu de rôle est de se mettre dans la peau d'un salarié ou d'un bénévole avec ses besoins particuliers.

Préparation :Créer des sous-groupes de 5-6 personnes maximum - 5 min
Dans le cas d'un groupe venant de structures différentes, chaque sous-groupe aura un.e animateur.ice, un ou plusieurs bénévoles chargé.e.s de la programmation, de la communication et de la logistique.
Dans le cas d'un groupe venant d'une même structure, définir un.e animateur.ice pour le déroulé de l'atelier.

Etape 1 : Définition des besoins en terme d'usages - 20 min
1- 5min Chacun répond individuellement sur un post-it (1 post-it par idée) à la phrase
" En tant que...j'ai besoin de...afin de..."
ex: “En tant que bénévole chargé de la communication j'ai besoin de récolter facilement les informations pratiques et la programmation validée afin de les communiquer au public"
2- 15 min : Demander à l'animateur.ice d'animer la mise en commun des post-it pour les regrouper par type d'usages.

Etape 3 - Associations d’outils aux différents usages exprimés - 15 min
Cette étape a pour but d'associer un ou plusieurs outils numériques ou physiques, à chaque besoin exprimé et donc usage révélé.
Dans un collectif qui n'a pas l'habitude des outils numériques, l'idéal est de réaliser cette étape un autre jour pour que les participants puissent réfléchir, se renseigner sur les différents outils existants. Une autre solution est de mettre à disposition des participant.e.s une liste de différents outils en fonction des usages les plus courants et de rester à leur disposition pour toute question.

Dans la pluspart des groupes les participant.e.s connaissent déjà plusieurs outils et proposeront naturellement ceux qu'ils maîtrisent déjà ou dont ils connaissent quelqu'un qui le maîtrise.

Etape 4 : Classement de l’outil prioritaire - 15 min
Il est nécessaire maintenant d'évaluer chaque outil en fonction :
- de son coût (en temps, en compétence, en prise en main, en argent...)
- de son efficacité pour répondre au besoin en terme d'usage
La prise en compte du moindre coût et de la meilleure efficacité rendra compte de l'outil le plus efficient à mettre en place prioritairement.
La possibilité d'ajouter une objection (et non une préférence) ou une alerte a certain.es outils peut être interessante pour vérifier qu'il n'y a pas un vrai "stop" éthique, matériel ou autre (ex: je ne veux pas installer whatsapp sur mon téléphone (raison éthique) ou j'ai un vieux téléphone et ne peux pas installer d'application dessus (raison matériel))
La différence étant que l'alerte n'empêche pas le groupe d'utiliser cet outil mais l'informe que soi-même nous ne l'utiliserons pas. L'objection en revanche, si elle n'est pas levée, nécessite de trouver un autre outil plus adapté.

Plusieurs techniques pour effectuer cette évaluation :
- Matrice : mettre en abscisse l'efficacité et en ordonnée le coût et y placer chaque outil. Cette méthode peut s'appliquer dans l'espace avec une matrice marquée au sol. Chaque participant.e représente un outil et se place dans l'espace suite à concertation avec le reste du groupe.
L'outil avec la plus forte efficacité et le plus faible coût est retenu (en haut à droite)
- Vote avec des gommettes : chaque participant.e choisit les 3 outils représentant le plus faible "coût" et les 3 outils représentant la plus forte efficacité selon elle/lui. L'outil comptabilisant le plus de gomettes est retenu.
- Vote à main levée : chaque participant.e vote pour l'outil qui pour elle/lui a le moindre coût et revote pour l'outil qui lui semble le plus efficace. L'outil comptabilisant le plus de vote est retenu
-...
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter L'e-mail et la réunion sont des outils bien maîtrisés par la pluspart des gens. Il est possible de les mettre en place d'office si n'est pas le cas, tout en ajoutant un nouvel outil, cela ne posera pas de problème.
Cette animation concerne plutôt les autres types d'outils dont la mise en place, la prise en main et les habitudes sont moins évidentes. C'est pourquoi il est important de les introduire petit à petit avec la concertation du groupe.
Variantes et bonifications en plein air, dans la rue Voir la fiche notion sur ce thème : https://interpole.xyz/?ChoisirLeBonOutil/edit
Matériel nécessaire Feuilles blanches
Post-it
Stylos
Gommettes (selon le type de vote)
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: Laurent Marseault https://vimeo.com/200559754
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Laure Beyler fortement inspirée des contenus de Laurent Marseault
État de la ressource Diffusable
Mots clés de complément Usage outil
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Perfection Game

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Une méthode de cloture permettant d'identifier les pistes d'améliorations
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) A la fin d'une séquence ou d'une journée, il s'agit de cloturer en demandant aux participants ce qu'il leur semblerait améliorable dans le temps qu'ils ont vécu.
L'intervenant.e demande à chacun.e de s'exprimer en commançant par "J'aurais mis 10/10 à ce temps / à cette journée si...".
Ainsi, on récolte un grand nombre de piste d'amélioration pour la suite et cela incite les participants à mettre des mots sur ce qui ne leur a pas convenu.
Points d'attention Cet outil est particulièrement adapté lorsque l'on dispose ensuite à nouveau d'un temps avec les participants, afin de m'ettre en oevre les pistes d'amélioration identifiées. Sinon, cela peut être un exercice difficile à vivre et plutôt pessimiste.
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Romain Lalande
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Photolangage

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase S'exprimer en choisissant une image parmi une collection
9wux1y72mzcextra_large.jpg IMG_20221108_084907.jpg crazyjobs.png
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Réguler l'énergie
  • Créer du lien
  • Evaluer et apprendre ensemble
Type d'outil
  • Autres
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
  • 10 à 30 min
  • 30 à 60 min
  • variable
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Résumé du déroulé (500 caractères) Mode d’expression alternatif où les participant·e·s répondent à une question en choisissant une image parmi une collection.
On peut demander aux participant·e·s de représenter plusieurs choses à travers des images: un projet, l’humeur du moment, …
Afficher l'image dans l'espace, chaque personne va afficher son image pour créer un patchork, une représentation des réponses.
Déroulé détaillé - Mettre à disposition une collection variée d’images/cartes postales et choisir la question.
- Poser la question (image qui vous représente, humeur du jour, opinion sur un sujet).
- Choisir: « Choisissez 1 ou 2 images qui représentent au mieux votre réponse ».
- Échanger en groupe : Chaque participant présente au groupe son image en la posant contre son torse et donne une explication.

Si le groupe est important, présenter en 1 mot
Lorsque la personne s'est exprimée, elle a partagé avec le groupe sa réponse. Il est important d'en tenir compte pour la suite de l'animation (ex : moi j'ai choisi... parce que mon humeur c'est à l'orage, ça ne va pas du tout...)
Variantes et bonifications (notamment à distance) Pour faire un photolangage à distance :
En amont de la session, préparer un visuel contenant plusieurs images partagé avec droits de modification pour les participants.
Indiquer sur ce visuel la question ou le sujet sur lequel chacun·e peut s'exprimer et leur demander d'aller choisir une image qui répond à leur état d'esprit ou leur point de vue sur une question.
Ils peuvent par exemple se taguer sur le visuel. L'outil pourra être un slide ppt ou autre.
Par exemple pour une météo en visio :
image quelconfineestu.png (2.1MB)
(Auteur : Sébastien Kraft)
Matériel nécessaire - un jeu de cartes images (type dixit https://fr.wikipedia.org/wiki/Dixit_(jeu)), ou une collection de cartes postales, de photos, d'images aussi diverses que possibles pour avoir un large choix d'émotions/mots/humeurs...
Les Crazy Jobs d'Utilo peuvent être téléchargées et/ou modifiées https://www.utilo.org/outils/les-crazy-jobs/
- une grande table pour étaler le jeu
- assez d'espace pour circuler
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions melanie lacayrouze
État de la ressource Diffusable

Pomodoro

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Permet de produire sous forme de sprint en intervalle de 25 min
Objectif
  • Réfléchir ensemble et débloquer une situation
  • Réguler l'énergie
  • (co)-produire
  • Décider ensemble et s'aligner
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
  • Participants volatiles
Durée
  • variable
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Cette méthode se base sur l'usage d'un minuteur permettant de respecter des périodes de 25 minutes appelées pomodori. Ces différentes périodes de travail sont séparées par de courtes pauses.
1. définir un sujet, 2. travailler pendant 25 minutes, 3. Faire 5 min de pause, 4. passer au deuxième sujet ou finir le premier. Tous les quatre pomodori prendre une pause un peu plus longue (15-20 minutes).
Déroulé détaillé Il s'agit d'un outil de gestion du temps et d'efficacité en terme de production ou de réflexion.
Le principe : séquencer ses séances de travail.
Son nom vient du timer ou "tomate (pomodoro en italien, si si) qui sert à minuter la cuisson des pâtes.
Les règles sont très simples :
  • Décider du sujet à traiter
  • Travailler pendant 25 mn chrono sur un sujet
  • Faire 5 mn de pause (vous pouvez faire un tour sur le site https://www.procatinator.com/ , ou encore mieux, marcher, vous aérer...)
  • Passer à un 2e sujet ou finir le 1er pendant 25 mn
  • Tous les quatre pomodori prendre une pause un peu plus longue (15-20 minutes).

Avantages :
  • Efficacité et côté sprint
Inconvénients :
  • Pas forcement adapté pour écrire des textes difficiles...
Matériel nécessaire - Un Timer
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Audrey Auriault
État de la ressource Diffusable

Poubelle, Frigo, Téléphone, Valise

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Retour d'expérience
PoubelleFrigoTelephoneValise_dechetterie-300150.png IMG_0659.jpg
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Evaluer et apprendre ensemble
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Déroulé détaillé Un groupe a partagé une expérience commune (ensemble ou par sous-groupes) et souhaite mettre en commun les impressions de chacun sur la méthode et/ou sur le contenu.

Il y a 4 catégories à renseigner :
- Poubelle : ce qu'on ne retient pas de l'expérience
- Frigo : on garde des idées pour plus tard
- Téléphone : on en parle, on partage l'expérience
- Valise : on conserve dans notre boîte à outils

Chacun rempli individuellement un ou plusieurs post-it et le colle sur une catégorie.

Pour mettre en avant les idées fortes de chacune des catégories, les participants collent des gommettes sur les post-it préférés.
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Clémentine Colliot, Camille Belloc, Juliette Oberlé
État de la ressource En cours de rédaction
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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PowerPoint Karaoke

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Un temps d'improvisation dynamique pour rire un bon coup !
Objectif
  • Autre
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Deux participant.e.s sont invité.e.s à effectuer une présentation au reste du groupe en se basant sur un diaporama projeté.
Le problème ? Ils ne connaissent ni le sujet ni le diaporama avant de commencer leur présentation et se doivent d'improviser en découvrant les diapos au fur et à mesure !
Il est conseiller de choisir un sujet inconnu par les participant.e.s et si possible un diaporama comprenant peu de texte et beaucoup d'illustrations, de schémas et de jargon (l'idéal étant des diaos comprenant seulement un titre + une illustration).

Un modèle exemple de slide est joint à cette fiche, n'hésitez pas à en récupérer aléatoirement en ligne, par exemple sur slideshare !
Variantes et bonifications en plein air, dans la rue Il est envisageable de proposer cet exercice en donnant un diaporama qui sera ensuite présenté de manière sérieuse au groupe par l'intervenant.e. En effet ce peut être un bon moyen de favoriser l'interaction durant la présentation qui suivra en engageant le sujet via un temps ludique d'improvisation.
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Romain Lalande
État de la ressource Diffusable
Fichier : PowerpointKaraoke_fichierressource_slide-participation-et-numerique.pdf Télécharger
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Prise de décision par sollicitation d'avis

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Bon équilibre entre la tyrannie du chef et la tyrannie du groupe
Objectif
  • Décider ensemble et s'aligner
Type d'outil
  • Processus de gouvernance
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
  • Participants volatiles
Durée
  • variable
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) De l'idée à l'action :
  • N'importe qui peut prendre n'importe quelle décision mais pas n'importe comment ... : chacun·e a les moyens d'agir : temps et argent
  • Formulation de la décision proposée
  • Identification et sollicitations des personnes
    • Concernées
    • Expertes
  • Réponse / argumentation et éventuelles modifications aux objections
  • Décision et information de la décision prise
  • Réalisation grâce aux moyens d'agir
48h minimum pour dérouler toutes ces étapes
Déroulé détaillé 1. Une personne remarque un problème ou une opportunité à saisir et prend l’initiative d’entamer un processus de sollicitation d’avis, ou alerte une personne qu’elle juge mieux placée pour le faire.
2. La personne en charge de décision identifie les parties prenantes qu’elle doit consulter. Il s’agit des personnes directement impactées par la décision ou de celles disposant d’une expertise ou d’une expérience sur ce sujet (pouvant avoir déjà été confrontées à une problématique similaire).
3. L’initiateur·trice peut demander à avoir plus d’informations sur le sujet à l’étude ou commencer à sonder les avis avant de faire une proposition.
4. L’initiateur·trice fait une proposition de décision et consulte l’avis des parties prenantes. La sollicitation d’avis peut se faire via plusieurs canaux (conversations informelles, réunion, sondage en ligne, réseaux sociaux).
5. À partir de ces avis, l’initiateur·trice prend une décision.
6. Par souci de transparence, la personne doit avertir les parties prenantes de la décision finale qu’elle a prise. Celle-ci peut, par exemple, être publiée sur les plateformes de communication interne de l’organisation
Variantes et bonifications (notamment à distance) Distinguer les décisions réversibles et irréversibles
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Christophe Netillard + Ecolo Humanistes (Romain et Jeff) + Louise Didier
État de la ressource En cours de rédaction
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil

Pépitons-nous

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Favorise l'interconnaissance, permet à chacun.e de dire ce qu'il.elle sait faire
Objectif
  • Créer du lien
  • (co)-produire
  • Autre
Type d'outil
  • Animation de groupe
  • Pair à pair
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
  • 30 à 60 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Il s'agit d'une sorte de bilan de compétence collectif où chacun.e est inviter à partager ce qu'il.elle sait faire et a envie de faire avec le groupe et ou dans le cadre du projet (savoirs, savoirs-faire et savoirs-être...)
Chaque participant.e.s aura 4 cases pour se dire au groupe :
Ce qu'il faut faire pour le projet et que je sais faire
Ce qu'il faut faire pour le projet et que je ne sais pas faire
Ce qui n'est pas indispensable pour le projet mais que je sais faire
Ce que j'ai envie de vous partager, ma pépite, mon grain de folie
Déroulé détaillé L'animatrice.eur partage le paper board en 4 parties :
Dans la partie en haut à gauche, il.elle écrit : "Ce qu'il faut faire pour le projet et que je sais faire"
Dans la partie en haut à droite, il.elle écrit : "Ce qu'il faut faire pour le projet et que je ne sais pas faire"
Dans la partie en bas à gauche, il.elle écrit : "Ce qui n'est pas indispensable pour le projet mais que je sais faire"
Dans la partie en haut à droite, il.elle écrit : "Ce que j'ai envie de vous partager, ma pépite, mon grain de folie"
Puis, il.elle distribue à chacun.e au moiins 4 post-it de couleurs différentes sur lesquels il.elle demande aux participant.e.s de répondre aux 4 consignes écrites au tableau
Quand tout le monde a fini d'écrire sur les post it, chaun.e passe à son tour au tableau pour lire ses post-it et les coller dans la case correspondante.
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: Les 4 cases ont pour objectif de permettre à chacun.e,du plus confiant au plus humble, d'oser dire ce qu'il.elle a envie de partager et faire avec les autres, c'est vraiment une invitation à se dire, à oser : l'accueil de la parole est donc essentiel et que les choses soient posées dans une case ou une autre n'a pas vraiment d'importance. Ce qui n'empêche pas d'encourager les plus timides et de freiner les plus prolixes pour qu'il.elle.s laissent quand même un peu de place aux autres.
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Alice O, Coop'Osons à l'Ouest 2014
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Pépitératos ! (pépites et rateaux ou Pépites et Cailloux)

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Permettre de récolter les succès et pistes d'amélioration d'un temps collectif
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) l'animateurice invite les participant.e.s à prendre un temps individuel pour réfléchir à une pépite (quelque chose de positif à retenir du temps passé ensemble) et un rateau (quelque chose que l'on a mal vécu ou qui serait améliorable).

Ensuite, l'animateurice demande au groupe à qui souhaiterait partager des pépites et des rateaux, il sélectionne trois personnes pour chaque item, puis invite au partage en grand groupe, sans réactions.
Variantes et bonifications en plein air, dans la rue Il est possible d'inviter tout le groupe à partager chacun ses pépites et rateaux, mais cela demande plus de temps.
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Romain Lalande
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Quel est mon… préféré ?

Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Créer du lien
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Déroulé détaillé Intro – Voici un bon petit jeu d'échauffement à faire au début d'un atelier ou d'une formation.
Il permet aux gens de parler de choses qu'ils aiment – Il s'inscrit donc également dans la phase « gratitude de la spirale » sans le nommer.
Si il y a des retardataires, ils peuvent tout simplement se joindre progressivement au groupe.
Préparation – (cf. Matériel nécessaire) Vous pouvez laisser quelques cartes vierges afin que les participants puissent en inventer. Il en faut une par personne participant.
Instructions
  • Distribuez les cartes.
  • consignes :
    • « Allez à la rencontre d'une autre personne.
    • Chacun à votre tour, lisez et complétez ce qu'il y a sur votre carte.
    • Quand vous avez chacun parlé, échangez vos cartes et allez à la rencontre de quelqu'un d'autre. Cela vous permettra de partager des aspects différents de votre vie, de votre personnalité, etc. » (variante : reposez votre carte sur la table et prenez-en une autre).
  • Encourager les gens à rencontrer autant de personnes que possible. Rappeler cette instruction après quelques minutes pour garder le niveau d'énergie élevé.
  • Si c'est approprié expliquer pourquoi commencer par parler de ce que nous aimons est une bonne idée – Cela nous rappelle combien nous aimons la vie quand nous traitons des informations difficiles.
Questions – Voir matériel nécessaire
Matériel nécessaire Préparation – Imprimer les questions ci-dessous (fichier joint) et les couper en lanières. Ou encore (low tech), écrire les phrases à la main, chacune sur un papier.
N'hésitez pas à imprimer chaque phrase plusieurs fois en fonction de la taille du groupe.

Texte des différentes cartes

Je suis très fi·er·ère de… parce que…

Récemment, j'ai été très ému·e par… L'évoquer me fait sentir…

De tout temps, mon héroïne/héros est/était… parce que…

Mon film/spectacle préféré est… L'évoquer me fait sentir…

Mon repas préféré est… parce que…

Quelque chose qui m'inspire est… L'évoquer me fait sentir…

Mon livre favori est… parce que…

Ma friandise préférée est… parce que…

Mon endroit préféré sur la Terre est… L'évoquer me fait sentir…

Quelque chose de bien qui m'est arrivé récemment, c'est…

Si j'étais un arbre, je serais un… (ex : noisetier, chêne, palmier, etc.) parce que…

Ma couleur favorite est… Elle m'évoque…

Si j'étais un animal, je serais… (ex : souris, lion, cheval, etc.) parce que…

Un de mes meilleurs souvenirs de vacance est… Me le rappeler m'évoque…

Mon morceau de musique / ma chanson préféré·e est… Quand je l'écoute, je ressens…

Une des plus belles choses que j'ai vu de toute ma vie est… L'évoquer me fait sentir…

Ma boisson favorite est… L'évoquer me rappelle…

Un de mes souvenirs les plus précieux est… L'évoquer me fait sentir…

Mon jour favori de la semaine est… parce que…

Ma saison préférée est… parce que…

Mon moment préféré de la journée est… parce que…

Quelque chose que j'aime chez moi est… parce que…

Mon activité préférée est… parce que…

Mon emploi préféré serait/est/a été… parce que…

Quelque chose qui me détend est… parce que…

Un endroit qui était magique pour moi enfant est… parce que…

Une personne qui m’a aidé à croire en moi est/était… parce que…
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Sylvain Boyer sur une idée apportée par Guillaume Delporte
État de la ressource Diffusable
Fichier : QuelleEstMonPrefere_fichierressource_brise-glace-phrases-gratitude-.docx Télécharger
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Préparation
Lien vers la fiche méthodologique http://

Roue de la fortune

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Ludique et personnalisable
RoueDeLaFortune_rouefortune.png
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Réguler l'énergie
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
  • Participants volatiles
Durée
  • moins de 10 min
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Outil numérique qui permet de générer une "roue de la fortune" personnalisée. Les participant·es cliquent dessus et répondent à l'item sorti au hasard.
Déroulé détaillé
  • Créer une nouvelle roue sur wheeldecide.com ou ou en piquer une déjà faite ci-dessous
  • La proposer en visio et laisser chacun.e s'exprimer sur l'item qui sort au hasard
  • L'outil Fluky permet également de créer ce type de roue du hasard
Adapter la consigne à vos objectifs ;-)

Exemple avec des items généralistes
Exemple sur la thématique de la perfection
Variantes et bonifications (notamment à distance) Cette méthode peut être utilisée pour "casser les temps de silence" en interpellant les participants à une formation à distance en tirant leur nom au hasard via la roue.
Matériel nécessaire ordinateur connecté pour chaque participant·e
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: wheeldecide.com
Fluky Lien vers la fiche Outil sur le Living Lab du CNAM Pays de La Loire
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Gatien Bataille, Louise Didier, Célia Gonçalves
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Résolution des problèmes par la méthode de l'opposé des contraires

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Permet, par un raisonnement par l'absurde, d'améliorer une situation
5360138434_3d674a01f3_k.jpg
Objectif
  • Réfléchir ensemble et débloquer une situation
  • (co)-produire
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
  • 30 à 60 min
  • 60 à 120 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) L'idée est de pousser les participant·e·s à réfléchir à l'inverse de ce à quoi ils·elles souhaitent arriver...
Par exemple, si vous souhaitez "améliorer le fonctionnement de votre équipe", commencez par réfléchir à "que faire pour que l'équipe dysfonctionne encore plus". Quand vous organiserez les réponses puis prendrez l'inverse de ces propositions, vous obtiendrez plein d'excellentes idées. Et en plus c'est drôle.
Déroulé détaillé
  • Formuler l'inverse du problème que l'on cherche à résoudre en adoptant un style "scénario catastrophe"
    • ex : Comment faire pour que cette formation ne débouche sur rien ?
    • Comment faire pour que notre groupe fonctionne encore plus mal ?
    • Comment faire pour qu'il n'y ait pas de coopération dans notre équipe ?
  • Collecter les idées, même les plus folles
  • Regrouper les idées par thème (structuration de l'information)
  • Prendre les opposés de chaque idée
  • Retenir les propositions qui sont les plus faciles à mettre en œuvre / effet sur l'objet initial
Variantes et bonifications (notamment à distance) on peut diviser des grands groupes en deux trois parties, chaque groupe fait l'exercice et on retient les idées qui reviennent dans chaque groupe comme idées prioritaires puis on observe les idées "rares" pour y dénicher des pépites.
A distance prévoir un outil numérique collaboratif type carte mentale pour visualiser les contributions de chacun.
Matériel nécessaire
  • petits papiers collants de couleur
  • grandes feuilles ou tableaux pour les synthèses
  • crayons
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Laurent Marseault
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil

Sujet Parking

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Eviter les digressions en cours de réunion sans créer de frustration
Objectif
  • Réguler l'énergie
  • Poser le cadre et l'intention
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
  • Participants volatiles
Durée
  • variable
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Après avoir posé le cadre et l'ordre du jour de la réunion d'autres sujets peuvent être abordé au cours des échanges. Cette technique permet des les aborder ultérieurement.
Déroulé détaillé Après avoir posé le cadre et l'ordre du jour de la réunion il est important d'informer les participants que les sujets apparaissants, alors qu'ils n'étaient pas prévus, seront traités après épuisement de l'ordre du jour. Ce seront des sujets "Parking".
L'animateur de la réunion l'inscrit sur un tableau ou le note quelque part et est garant du traitement du sujet. Ainsi la personne qui n'a pu exprimer son idée n'est pas frustrée et ne cherchera pas à faire dévier les objectifs fixés initialement.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Il est important de prévoir dans le déroulé de la réunion un temps dédié aux sujets parking, (10 mn en fin de réunion) ou de garantir un intégration du sujet à une prochaine rencontre sinon il y aura une perte de confiance dans l'animation des réunions.
Matériel nécessaire De quoi noter
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Charles Birchler et Kim Fivel
État de la ressource En cours de rédaction
Lien vers la fiche méthodologique http://

Super poulet

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Energizer
SuperPoulet_noun-chicken-1060516.png
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Réguler l'énergie
  • Créer du lien
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Tou.te.s les participant.e.s sont des oeufs (de poule). Iels se confrontent en duel par le biais du jeu chifoumi. Le.la gagnant.e devient un poulet qui à son tour va affronter un autre poulet, tandis que les perdant.e.s se postent derrière le.la gagnant.e et encouragent ce dernier en clamant "poulet" tout en battant des ailes. S'en suit différents duels de poulets. Lorsqu'il ne reste finalement que 2 poulets, une finale a lieu et le.la gagnant.e devient alors SUPER POULET.
Déroulé détaillé
  • 1ère étape: Tou.te.s les participant.e.s sont des oeufs (de poule). Iels se confrontent en duel par le biais du jeu chifoumi.
  • 2ème étape: Le.la gagnant.e devient un poulet qui à son tour va affronter un autre poulet, tandis que les perdant.e.s se postent derrière le.la gagnant.e et encouragent ce dernier en clamant "poulet" tout en battant des ailes.
  • 3ème étape: S'en suit différents duels de poulets.
  • 4ème étape: Lorsqu'il ne reste finalement que 2 poulets, une finale a lieu et le.la gagnant.e devient alors SUPER POULET.
Lieu: plein air ou intérieur
Matériel: aucun
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: Image: Chicken by Chanut is Industries from NounProject.com
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Justine Brunet & Juliette Vidal
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Sur la voie d'une gare centrale

Objectif
  • Réfléchir ensemble et débloquer une situation
  • (co)-produire
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
Durée
  • 30 à 60 min
  • 60 à 120 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Un scénario d'animation pour réfléchir aux usages d'une gare centrale, plutôt destiné à de la formation.
Déroulé détaillé Scénario Gare centrale

Un collectif émergent depuis 6 mois autour des questions de transition sur un village de 1500 habitants en milieu rural, 1 bourg centre et plusieurs hameaux un peu éloignés.

Monté en asso pour pouvoir se faire preter un local / accueillir du monde.
Uniquement bénévolat pour l'instant.

Au coeur du projet, un local prêté par la mairie en cours de transformation en café associatif pour accueillir débats, atelier théâtre, espace babyfoot et jeux. Ainsi qu'un jardin partagé (d'une des personnes du groupe), situé à 200m du local, en permaculture avec une personne du groupe accompagnatrice montagne qui propose des animations autour de la biodiversité

Une communauté d'une dizaine de copains / voisins néo-ruraux ou natifs ouverts à ces questions principalement 30-40 ans qui ont lancé la dynamique.
Un cercle de 30-40 personnes de tous ages qui s'intéressent notamment au jardin
Un cercle de 7-8 familles avec enfants jeunes qui ont commencé à fréquenter le café jeux

Tout ce beau monde est ravie du projet mais des copains de copains ont demandé à avoir accès à la programmation on n’a pas su où la trouver, des nouveaux ont voulu rejoindre le collectif et ça a été compliqué de leur expliquer le fonctionnement, de leur donner accès aux statuts ou à un protocole d’accueil, une envie émerge de penser la stratégie et le fonctionnement du collectif ; Et tout ça pour l’instant sans avoir rien documenté, tout est passé soit par l’oral soit par des mails, soit par des compte-rendus de réunions un coup sur des pads (oula a-t-on bien gardé les adresses?), un coup sur papier.
Bref il y a besoin d’une gare centrale !


Rôles : vous êtes :
> le / la leader du groupe ayant poussé la dynamique depuis le début, en reconversion, beaucoup de temps pour s'occuper du projet, envie potentielle de se salarier
> la personne propriétaire du jardin partagé, avec l'envie de respect de son bien et en meme temps que le groupe s'en saisisse et imagine des choses
> la personne accompagnatrice en montagne, passant beaucoup de temps dans l'asso sur la dimension biodiversité à titre bénévole, parfois en tension avec son activité pro
> un.e utilisateurice du jardin
> un.e utilisateurice du café jeu avec ses enfants
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Guillaume Doukhan
État de la ressource En cours de rédaction
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Tables apprenantes

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Faciliter l'écoute d'un groupe sur un sujet présenté par un exposant
Objectif
  • Informer et consulter
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • 30 à 60 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) L’écoute est un exercice exigeant, tout comme l’attention, elle s’échappe pour mille raisons. Si vous souhaitez non pas uniquement transmettre un savoir mais bien l’adapter à ce que les participants vivent ainsi qu’à leurs préoccupations et contextes (toujours spécifiques), alors les tables apprenantes peuvent vous y aider.

Pour qu’un témoignage, un partage de savoirs ou connaissances soient réellement adapté et enrichissant, (qu’ils favorisent l’action, la décision ou encore simplement l’apprentissage), cela nécessite :

  • • la position active et impliquée des participants
  • • la position à l’écoute et réceptive de l’orateur

Il y a donc un cadre à construire pour favoriser l’alternance de l’écoute active et de l’expression ciselée de chacun.
Déroulé détaillé La méthode est ici explicité dans un cadre de type séminaire, rencontre en grand groupe avec plusieurs orateurs . Mais il vous appartient de l’adapter à votre contexte en vous inspirant du principe.
Avant
Donner un brief aux intervenants sur l’ensemble du processus et offrir un cadre contraignant de 7 min de présentation en plénière maximum.

Ici il est possible de leur proposer de construire leur présentation sous une forme de type Pecha Kucha, un storytelling ou selon les règles du TED X.

Partager la grille d'écoute active suivante
Action {{grid ...}} : l'action {{grid ...}} doit être fermée par une action {{end elem="grid"}}.
= Ce qui vient nourrir, abonder, renforcer mon point de vue, mon expérience
+ Ce qui est nouveau, différent, spécifique, enrichissant, étonnant
? Point à approfondir, question pratique que cela me pose, précisions à avoir

Le jour même avant l’arrivée des participants
Installer, en complément de la plénière, autant d’espaces que d’orateurs, bien distincts et éloignés pour éviter les pollutions sonores entre les groupes.

Maximum 20 places en cercle de chaises avec affiché le titre de la présentation et de l’orateur pour chacun des espaces.

Pendant

  • 1. Expliquer le format aux participants et transmettre la grille d’écoute active (partagé plus haut)
  • 2. Donner la parole aux 2, 3 ou 4 orateurs maximum (très grand maximum 4 * 7 min soit 30 min)
  • 3. A la fin des présentations, demander aux personnes de choisir un espace et de s’y installer avec :
    • l’orateur
    • un modérateur
    • un script (idéal) ou un enregistreur
  • 4. Ouvrir un cycle de deux fois 30 à 45 min voir 60 min maximum selon les étapes suivantes :
    • a) rappel des règles de parole par le modérateur :
      • ◦ Il faut l’objet de parole pour s’exprimer o 30, 60 à 120 secondes de temps de parole (en fonction du sujet, du nombre, des profils des participants)
    • b) un premier tour de table avec un objet de parole.
      • ◦ Chaque personne choisie dans sa grille d’écoute active ce qu’elle veut approfondir, partager, poser comme question. Le temps de parole est contraint à 60 secondes par personne. Le tour de table dure de 30 min maximum. L’orateur prend des notes. Le modérateur gère le temps et interrompt quand nécessaire.
      • c) l’orateur organise et donne ses réponses / réactions au cours des 20 min qui suivent

Deux rotations permettront à chaque participant d’échanger avec deux orateurs.
Finalisation au pied levé : Retour en mode plénière pour restitution sous forme de rapport d’étonnement des orateurs (2min par orateur) suite aux échanges :

  • ce que j’ai appris,
  • ce que je retiens c’est …
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter
Variantes et bonifications (notamment à distance) Cette méthode est issue de la transcription par Catherine Lecomte d'Interagir conseil d’une modalité parmi d’autres pour animer des tables apprenantes
Matériel nécessaire
  • Feuilles blanches A4 / crayons
  • En visioconférence : document partagé de type Framapad ou Google Doc
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Catherine Lecomte Pierre-Yves Cavellat
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Préparation
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Trouve ton binôme

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Faciliter le premier contact
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
  • Participants volatiles
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Au démarrage, chaque participant.e reçoit un papier indiquant le nom d'un des personnages d'un duo. Il devra trouver son binôme.
Déroulé détaillé A son arrivée, chaque participant.e reçoit un papier indiquant le nom d'un des personnages d'un duo. Exemple : Dr Jekyll. On l'informe qu'un autre particpant.e dans la salle possède la carte avec le nom de son binôme (dans cet exemple: Mr Hyde). Il devra aller à la rencontre des autres jusqu'à le retrouver.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Vérifier que tout le monde ait bien un binôme quelquepart.
Etre vigilent aux personnes réservées qui auraient besoin de connaître la référence pour être plus à l'aise.
Variantes et bonifications (notamment à distance) Possibilité d'adpater le mode duo au mode "troupeau" : ce ne sont plus des individus mais des groupes qui reçoivent des personnages d'un même univers. Intérêt pour les grands groupes et/ou pour constituer des sous-groupes.
Matériel nécessaire Papier + stylo + ciseaux pour faire les cartes personnages qu'il faut préparer en amont.
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Sarah Dubois, Melissa Vicaut
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Tête, Coeur, Corps.

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Faire un bilan en verbalisant et partageant ses ressentis sur trois niveaux.
TeteCoeurCorps_capture.png
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Réguler l'énergie
  • Evaluer et apprendre ensemble
  • Intelligence émotionnelle
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Chaque participant-e est invité-e à faire un bilan ou/et évaluer d'un évènement, projet, animation, rencontre en verbalisant et partageant ses ressentis sur trois niveaux: la tête, le coeur et le corps.
Déroulé détaillé
Trois étapes:

- Présentation de l'outil (2mn): De manière générale, nous percevons les choses différemment suivant le niveau depuis lequel nous les regardons. Notre tête analyse, notre coeur ressent et notre corps agit.

- Réflexion individuelle (3mn): Chaque participant-e se questionne sur ces trois niveaux de vécu: "je pense" (réflexions, idées), "je sens" (émotions, humeurs, motivations), "je vais/veux" (objectifs, actions).

- Partage en groupe (10/25mn): Chaque participant-e partage son "je pense", "je sens", "je veux ou je vais"
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Virginie, Véronique et Julie
État de la ressource Diffusable
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Utiliser les gestes de communication non verbale

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Permet d'exprimer à chaud son ressenti par un geste sans interrompre le groupe
UtiliserLesGestesDeCommunicationNonVerbal_exemples-de-gestes-communication-non-verbale.png
Objectif
  • Décider ensemble et s'aligner
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
  • Participants volatiles
Durée
  • variable
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Partager en début de regroupement en présence ou à distance une série de gestes permettant de s'exprimer sans empêcher l'autre de s'exprimer. Le faire de manière progressive.
Déroulé détaillé Les gestes de communication silencieux permettent à chacun·e d'exprimer un ressenti immédiat sans avoir besoin de s'exprimer oralement, et donc sans empêcher l'autre de s'exprimer. Cela évite également le prises de parole parasites sans frustrer par impossibilité de s'exprimer.

Parmi les signes les plus utilisés :
  • pouce en l'air pour montrer qu'on partage ce qui est dit
  • le "Bravo" des sourds-muets pour célébrer
  • la main repoussant devant soit figure un stop : montre, à l'inverse, notre désaccord ou le fait qu'on ne partage pas ce qui est en train d'être dit
  • la main qui tourne près de sa tête pour figurer que ce que j'entends me fait réfléchir
  • "raccourcis!" en faisant comme un entonnoir avec les mains (pour dire qu'on manque de temps, il faut conclure)
  • le doigt qui fait "non" pour signaler qu'on n'a pas compris le terme ou pour demander des éclaircissements
  • les bras qui moulinent pour signaler "je décroche, passons à autre chose !"
  • la main en forme de renard : demande le retour au silence ...

Attention aux gestes trop appuyés qui, à l'inverse, peuvent couper la parole à celui qui s'exprime. Commencer au début avec juste 2 ou 3 gestes pour ne pas tout mélanger. Ne pas hésiter à reformuler une intervention ou une question pour vérifier qu'on a bien compris, sans interpréter.

Ici exemple illustration adaptée au présentiel illustration
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Afficher de façon visible et/ou remettre à chaque participant un petit lexique illustré qui pourra être compléter par le groupe lui même qui facilite l'appropriation.(Fred Pep)
Points d'attention Chaque groupe, personne a ses propres gestes ne pas imposer une gestuelle mais la co-construire par consentement au début pour s'assurer d'un langage commun compréhensible par les présents.(Fred Pep)
Variantes et bonifications en plein air, dans la rue Dans la rue groupe fixe nous utilisons des objets et/ou pancartes faites simplement sur carton découpé - déssiné.
Pour du public passant nous n'hésitons pas à accentuer de façon humouristique en distribuant des objets tel que grande paire de ciseau en bois, un triangle signalétique de voiture.... un cadre sans rien...une boite à chaussure abritant un ring à combat de pouces...
Variantes et bonifications (notamment à distance) AU début de la réunion lors de la mise en place du cadre de communication commun, montrer physiquement les gestes et partager votre écran avec l'illustration ainsi que dans le fil de discussion.
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Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Sarah Gaucher, Alice Oschner, Romain lalande, Cré-sol
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Émotions-cartes

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Ouvrir un temps de rencontre et partager ses états émotionnels.
EmotionsCartes_vignette_emotionscartes_20180521_095316.jpg
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Résumé du déroulé (500 caractères) On étale toutes les cartes sur une table. Puis, on demande à chaque personne de choisir une carte noire et une carte rouge qui débutent deux phrases vraies pour elle. Par exemple : « Ce qui me rend joyeux, c'est ? de vous retrouver tous aujourd'hui. » et « Ce qui me fait peur, c'est ? le travail qui s'accumule. ».
Ensuite, chaque personne, lors d'un tour de parole, donne son prénom et les deux phrases qu'elle a construites (avec ou sans explication).
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Selon les variantes :
  • étaler toutes les cartes sur une table
ou
  • séparer les cartes, d'un côté les noires, de l'autre les rouges.
Variantes et bonifications en plein air, dans la rue On fait tirer à chaque personne une carte noire et une carte rouge.
Ensuite, chaque personne, lors d'un tour de parole, donne son prénom et les deux phrases qu'elle a construites à partir des cartes tirées au hasard (avec ou sans explication).
On peut aussi faire choisir les cartes en les étalant avec comme consigne de choisir en fonction de l'état d'esprit dans lequel on arrive ce jour-là. Puis, faire tirer au hasard en portant l'attention sur l'atelier qui va démarrer.
Matériel nécessaire
  • Un jeu de cartes émotions.
  • Une table (selon les variantes).
Préparation du jeu de cartes émotions - Disposer d'un jeu de cartes à jouer (qui pourra difficilement servir à jouer aux cartes ensuite).
Imprimer les phrases traduisant des sentiments et en coller une par carte.
  • On colle les phrases « positives » sur les cartes rouges et les phrases « négatives » sur les cartes noires.
  • Les phrases peuvent se retrouver sur plusieurs cartes (ça dépend de combien vous avez de phrases et de cartes).
Des phrases correspondant à des sentiments « positifs »
  • Ce qui me fait rire, c'est ?
  • Ce qui me fait sourire, c'est ?
  • Ce qui me fait tripper, c'est ?
  • Ce qui me fait rêver, c'est ?
  • Ce qui me fait me lever le matin, c'est ?
  • Ce qui me fait du bien, c'est ?
  • Ce qui me fait pétiller la vie, c'est ?
  • Ce qui me rend joyeux, c'est ?
  • Ce qui me rend heureux, c'est ?
  • Ce qui me rend de bonne humeur, c'est ?
  • Ce qui me motive, c'est ?
  • Ce qui me donne la pêche, c'est ?
  • Ce qui me donne envie de continuer, c'est ?
  • Ce qui me donne confiance, c'est ?
Des phrases correspondant à des sentiments « négatifs »
  • Ce qui me fait peur, c'est ?
  • Ce qui me fait honte, c'est ?
  • Ce qui me fait souffrir, c'est ?
  • Ce qui me fait pleurer, c'est ?
  • Ce qui me fait râler, c'est ?
  • Ce qui me rend malheureux, c'est ?
  • Ce qui me rend triste, c'est ?
  • Ce qui me rend de mauvaise humeur, c'est ?
  • Ce qui me donne le cafard, c'est ?
  • Ce qui me donne envie d'arrêter, c'est ?
  • Ce qui me fait mal, c'est ?
  • Ce qui m'inquiète, c'est ?
  • Ce qui me met en colère, c'est ?
  • Ce qui m'énerve, c'est ?
Fichier PDF prêt à imprimer, découper et coller sur un jeu de cartes
Fichier Libre office mis en page à mettre à jour
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Pierre-Henri ROUSSEL (animateur de l'espace-test agricole du Germoir) - Rédaction, Sylvain Boyer
État de la ressource Diffusable
Fichier : EmotionsCartes_fichierressource_emotions_carte_modele.pdf Télécharger
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Vous ne le savez pas, mais vous aidez à la numérisation des ouvrages anciens !

Témoignage Grâce au reCapcha, projet créé par l'université américaine Carnegie-Mellon, chaque fois que vous vous crevez les yeux pour décrypter un texte tout tordu afin de valider une inscription ou poster un commentaire, vous participez à l'amélioration d'un programme de numérisation des livres anciens.

On reprends depuis le début : les capchas c'est quoi ?

Les capchas se sont ces mots tous déformés que l'on vous demande de recopier afin de valider une inscription ou une action sur un site internet. Le principe du capcha c'est de trouver une opération plus facile à effectuer par un être humain que par un robot, l'objectif étant d'éviter que l'on puisse effectuer automatiquement (via des programme-robots) l'action que vous êtes en train de réaliser. Notamment pour éviter que l'on puisse créer automatiquement des milliers de comptes mail ou Facebook ou submerger de commentaires un blog afin de vendre du faux Viagra. En retapant le texte déformé, vous prouvez ainsi que vous êtes un être humain (uniquement d'un point de vue biologique, hein).

La problématique de numérisation des livres anciens

Les livres anciens, tombés dans le domaine public, pourraient facilement être mis à disposition du plus grand monde sur internet mais pour faciliter la recherche parmi ces ouvrages, il faut transformer le scan de la page (qui est une photographie) en texte numérisé dans lequel on peut rechercher. Ce sont les logiciels de reconnaissance de caractères (OCR) qui s'en chargent mais ils rencontrent des difficultés particulières avec ces ouvrages. En effet, ceux-ci sont imprimés avec des caractères typographiques particuliers et le temps a souvent abîmé les pages. Pour améliorer leur taux de reconnaissance, les logiciels de reconnaissance de caractère (OCR) ont besoin "d'apprendre". C'est-à-dire qu'ils ont besoin que leurs résultats soient confrontés à des résultats obtenus par des humains pour augmenter peu à peu le nombre de signes qu'ils peuvent reconnaître. Or la transcription par les humains est longue et rébarbative.

Et si on joignait l'utile à ... l'utile ?

Luis Van Ham est professeur à l'université Carnegie-Mellon à Pittsburgh, il travaille sur l'human computation, c'est-à-dire sur des programmes faisant intervenir la puissance de raisonnement humain et la vitesse de calcul des ordinateurs pour résoudre des problèmes que ni les humains, ni les machines ne pourraient résoudre seuls (le cas des logiciels OCR est un exemple typique). Il a développé le concept de jeux à objectifs, où tout en jouant les êtres humains effectuent des opérations utiles. Même s'il ne s'agit pas d'un jeu, le reCapcha qu'il a développé, reprend ce principe. A chaque fois que vous décodez des mots déformés, issu de la numérisation de livres anciens, pour prouvez au site internet que vous êtes bien un être humain, vous augmentez la base de données utilisée par les logiciels de reconnaissance de caractères et donc leur efficacité à reconnaître les caractères numérisés des livres anciens.

reCapcha, ça marche comment ?

Les scans des livres anciens sont lus par deux logiciels de reconnaissance de caractères différents. Dès qu'un mot est lu différemment par les deux logiciels, il est noté comme suspicieux et ajouté à la base de reCapcha.
Quand on vous demande de prouver le fait que vous êtes un être humain et non une machine via un reCapcha, il y a toujours 2 termes, l'un plus déformé que les autres. L'un deux a déjà été identifié avec certitude avec le logiciel OCR (c'est celui qui sert effectivement à vérifier que vous êtes un humain) et l'autre non (c'est celui que vous allez aider à identifier). À partir du moment où un certain nombre d'internautes ont identifié de la même façon un mot suspicieux, il est validé. Il est intégré dans la base de données des mots validés de reCapcha et dans la base de données que le logiciel d'OCR utilise pour reconnaître les caractères des livres numérisés. Actuellement le logiciel de reconnaissance de caractère de reCapcha a atteint un niveau d'erreur semblable à celui de l'être humain.

C'est une bonne oeuvre alors ?

Google a racheté reCapcha en 2009 et l'a installé sur ses pages demandant ce type de validation. Vu la puissance de Google cela a donné une très grande visibilité au projet et un nombre accru de participants. L'objectif premier de Google est la numérisation des livres de Google Books afin de faciliter leur référencement et la recherche plein texte parmi les pages. Mais il semblerait que Google adapte reCapcha à d'autres projets, on a ainsi vu apparaître sur certains reCapcha des numéros de plaques de rue provenant de Google Street View.
Auteur de la fiche Hélène Laxenaire - SupAgro Florac
bf_imagerecapcha.png

Appropriation sociale du numérique, communs et politique publique, retours sur l’expérience de la Ville de Brest

Témoignage Article publié dans la revue netcom ainsi que sur Coopérations (licence CC BY NC ND)

De 1995 à 2014, sous l’impulsion d’un élu délégué aux usages du numérique, la ville de Brest a mis en œuvre une série d’initiatives et de services à la population, reposant sur une approche coopérative des usages du numérique. Passées au crible des critères élaborés par le Prix Nobel d’économie Elinor Ostrom, quatre de ces initiatives qui ont pu être documentées tout au long de leur développement, donnent à voir dans quelle mesure un projet de service à la population initié par la collectivité, peut s’apparenter à un commun urbain : une ressource partagée, une communauté d’utilisateurs et de producteurs, un système souple de gouvernance impliquant ses différentes parties-prenantes. Cependant les questions de la diffusion d’une culture des communs et de l’appropriation et de l’animation dans la durée de ces ressources partagées restent le véritable enjeu de la pérennité de ces initiatives numériques...
Auteur de la fiche Michel Briand et Bernard Brunet
Licence d'utilisation la ressource Autre licence libre (préciser en description)
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Atelier aux Grands Voisins - Expérimenter la prise de décision collective sur des budgets

Témoignage

Contexte


Audrey du GARC.ESS, collectif francilien qui accompagne la dynamique de coopération entre les résidents des grands Voisins, a invité Simon Sarazin à partager son expérience en terme de prises de décisions collectives début 2018.

Le format expérimenté

Simon a rapidement proposé de tester « en présentiel » les outils de prise de décision en ligne qu’il expérimente depuis quelques années au sein de collectifs Lillois. En réalité, c’est surtout les méthodes de prise de décision associées à ces outils qui ont été amenées aux participants.

Sur un effectif de 25 personnes, trois groupes ont été constitué autour d’une problématique commune : « Vous avez un budget de 10 000€, et vous devez décider des projets que vous souhaitez financer avec cette somme ».

Au sein de chaque groupe, une méthode différente est proposée :
  • Groupe 1 - Sans méthode : aucune méthode / outil n’est proposé, ils sont laissés totalement libres du mode de prise de décision.
  • Groupe 2 – Avec Cobudget : chacun dispose d’une fraction de la somme, chacun peut proposer un projet s’il le souhaite, et chacun affecte ensuite sa somme sur les différents projets.
  • Groupe 3 – Avec loomio : chacun fait une proposition de projet avec un budget, puis chacun va pouvoir voter pour/pas pour/abstention ou opposition ferme sur chaque projet.

A la fin du délai imparti (20mn), nous avons fait le tour des décision prises avant de terminer par un retour de chacun sur la méthode/outil qu’il avait vécu.
image cobudget_manuel.png (53.1kB)
Fichier source distribués aux participants pour cobudget
image Loomio_manuel.png (85.2kB)
Le fichier source Loomio distribué aux participants
image cobudget_GV.jpg (1.0MB)
exemple de décision co-budget en physique

Les enseignements


Le format a bien fonctionné, les participants en ont retiré que chacun des groupes disposant d’une méthode avaient réussis à prendre une décision, bien qu’elle ne soit pas nécessairement la meilleure.

Le groupe 1 n’ayant aucune méthode, il n’a pas pu prendre de décisions dans les délais impartis, mais a eu l’avantage de prendre le temps de négocier des critères de sélection des projets. Il est donc finalement apparu qu’une solution hybride serait de s’approprier une méthode tout en se mettant d’accord en amont sur des guides afin que les choix correspondent bien à des enjeux exprimés par le collectif.

Un frein a été d’expérimenter ces méthodes sur des projets factices qui ont certainement biaisé l’expérience, mais même avec du recul il semble compliqué de mener ce format sur des sujets de budget réels, qui sont potentiellement des sujets «brûlants».

image G1_GV_sans_methode.jpg (1.3MB)
Le groupe 1 en plein travail
image GV_cobudget.jpg (1.3MB)
Le groupe 2 en pleine action
image GV_Loomio.jpg (1.1MB)
Le groupe 3 en action
Auteur de la fiche Romain Lalande - sur un concept, une animation et une expérimentation de Simon Sarazin
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Contributeur.trice.s ayant vécu cette action
AtelierAuxGrandsVoisinsExperimenterLaPr_vignette_atelierauxgrandsvoisinsexperimenterlapr_gv_loomio.jpg
Format d'animation expérimenté
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Autour de la coopération dans les Cordées en France

Témoignage Par Claire, référente de la Cordée à Rennes, espace de coworking, et stagiaire de la session Animacoop Brest, printemps 2019.

La cordée, qu'est-ce donc?

La Cordée est un réseau d'espaces de coworking visant à créer des cadres de travail conviviaux et bienveillants, qui favorisent les échanges interpersonnels et la mise en relation professionnelle. La dizaine d'espaces que nous avons est animée et gérée par des référent·es, des Couteaux suisses, toutes et tous salariés de la Cordée (une petite vingtaine).

"Connecter et aider chaque personne à s’accomplir, pour un impact sociétal positif." Voilà l'une des formulations de notre raison d'être. Et pour répondre à cette mission que l'équipe de la Cordée s'est fixée, dans le cadre de son activité, la sollicitation d'avis, la participation et l’implication des utilisateurs et utilisatrices sont nécessaires.

Ainsi, nous souhaitons générer chez nos adhérent·es un sentiment d’appartenance : une même manière de concevoir le travail, un cadre de travail bienveillant et ouvert ainsi que certaines valeurs éthiques, écologiques. Chaque référent·e de chaque espace est donc le ou la garante de ce bien et de ces valeurs communes, il ou elle les partage et les véhicule. De manière implicite, les personnes qui choisissent de venir travailler dans une Cordée se reconnaissent dans ce projet. Au minimum, elles acceptent d’en faire partie comme utilisatrices qui respectent les règles. Au maximum, elles veulent faire partie de cette communauté en tant qu’actrices. La différence vient peut-être justement du degré de sentiment d’appartenance aux lieux et leur état d'esprit.

Notre vision du coworking inclut le mode participatif entre les salarié·es et les utilisateurs·rices de nos espaces. Et au sein même de l'équipe, l'organisation se veut la plus coopérative possible. Ainsi, la Cordée, dans l’ensemble de son projet, oscille entre participatif et collaboratif. Entre nos envies et nos pratiques effectives, où en sommes-nous aujourd'hui ? Jusqu'où pouvons-nous aller dans le contexte qui est le nôtre ?

Les débuts de la Cordée

Le projet initial

En 2011, ce sont deux porteurs de projet rencontrés pendant leurs études qui imaginent ce que sera la Cordée. L’idée est de proposer plusieurs lieux de travail partagés, dans lesquels indépendant·es, créateur·rices d'entreprises, salarié·es etc. pourraient se retrouver, échanger, s’enrichir, s’entraider, et simplement s’épanouir au travail. Le coworking à la Cordée a toujours été du travail nomade, flexible et collectif. L’entreprise - d’abord une première Cordée à Villeurbanne - s’est donc construite autour d’une idée déjà réfléchie et écrite. Cependant, dès le début, il était clair que les futurs utilisateurs·rices seraient concerté·es.

Puisqu’au démarrage, il n’y avait aucun utilisateur, il a bien fallu proposer une première offre de services ! Il a donc fallu attendre qu'il y ait un début de communauté à se mettre en place pour que des pratiques plus participatives deviennent possibles.

L’arrivée du participatif auprès des premiers membres de la Cordée

Parmi les premières pratiques participatives, en deçà de la consultation, il y a l'écoute active. C'est ce qui s'est passé lors de l’évolution tarifaire un an après l’ouverture. La co-fondatrice et le co-fondateur, Julie et Michael, à force d’observation et d’écoute, ont constaté qu’il était temps d’adapter l’offre aux usages. Ce que l’on proposait au démarrage n’était pas optimal. Les encordé·es devaient payer par avance leurs heures, donc estimer ce qu'ils et elles passeraient comme temps à la Cordée. Or, chacun·e découvrait une nouvelle manière de travailler, il était compliqué d'anticiper. En outre, rappelons tout de même que le coworking en était alors à ses débuts en France. Qui plus est, le concept de la Cordée était tout à fait nouveau ! Julie et Michael ont été confrontés, avec ce système, à des lourdeurs en terme de gestion, et surtout des retours récurrents des coworkers. Il n'y a pas eu de consultation formelle, mais des échanges hebdomadaires, individuels ou bien lors des temps collectifs comme les déjeuners. Le duo fondateur a donc opéré une adaptation commerciale et a ensuite simplement communiqué physiquement et via l'infolettre le changement de l'offre commerciale.

Cependant, la limite entre le désir de participatif et la bonne gestion d'entreprise est ici ténue. Qu’est-ce qu’une bonne gestion d’entreprise sinon être à l’écoute du client, afin de répondre à ses besoins et d’optimiser la réussite du projet ?

Deuxième participation historique des encordé·es. Au sein de ce premier groupe d'une vingtaine de coworkers, les échanges professionnels informels étaient nombreux, comme toujours depuis lors : "Tiens, je connais un tel, qui travaille dans tel domaine, et c'est vraiment chouette ce qu'il fait."
Julie et Michael se sont alors demandés s'il ne serait pas intéressant de mettre en place des temps d'échanges formels autour d'un savoir-faire, d'une compétence, d'un outil, qui pourraient servir aux encordé·es, et à d'autres personnes de l'extérieur. Cela permettrait également de rendre visible la Cordée. C'est ainsi que sont nés les ateliers gratuits et ouverts à toutes et à tous, souvent organisés le soir.

Ainsi, dès le démarrage, on peut parler de participatif, car la Cordée était à l'écoute des utilisateurs·rices, et elle permettait de rendre concrètes leurs envies et leurs idées. Tout cela n'était pas vraiment formel, se faisait au gré des échanges, des observations quotidiennes. Cette ouverture aux échanges, ce qui se passe en présentiel, n'a jamais disparu. C'est même ce que l'on préfère et tentons d'entretenir.

Faire communauté ?

Il est primordial de poser la question, car, aujourd’hui, il y a un projet commun, une entreprise, et plusieurs espaces de coworking en France. Ainsi, lors que nous parlons de participatif, à quelles échelles nous plaçons-nous ?
Toutes les Cordées proposent les mêmes services, ont un fonctionnement commun, l’équipe de la Cordée travaille quotidiennement ensemble, s’entraide, et échange sur l’harmonisation des pratiques d’une Cordée à l’autre. Notre expérience et nos observations quotidiennes nous amènent à penser que les raisons pour lesquelles les encordé·es des diverses villes rejoignent nos espaces sont les mêmes.

Cependant, si certains membres bougent de Cordée en Cordée, globalement les encordé·es parisien·nes ne connaissent pas les encordé·es de Nantes, etc. On constate donc que le projet commun est partagé, mais à travers des communautés locales.

Communauté(s) et éloignement géographique

Une Cordée dans une ville : réseau très local

Dans chaque Cordée, certain·es partagent le projet commun, d'autres ont plus simplement le sentiment d'appartenir à un même réseau. Nous parlons de communauté, alors même que certain·es au sein de ce groupe local n'ont pas un fort sentiment d'appartenance à ladite communauté. Le projet n'est pas vécu de la même manière par toutes et tous.

Cependant, ce qui favorise le sentiment d'appartenance à une communauté ou un réseau, est la proximité géographique et l'évolution de ses participant·es dans un même lieu. Le lieu est le socle commun dans lequel les interactions et les liens se forment. Il y a un partage de pratiques, d’un quotidien, de l'entraide, des références à la ville et au quartier communes.

Élargir le projet : passer de un à deux espaces

La situation est autre dès lors que l'on change d'échelle et que l'on se place du point de vue non pas d'un lieu mais d'une ville dans laquelle il y a plusieurs Cordées. Par exemple, Lyon, et ses 6 Cordées, ses 500 membres.
Certains bougent de Cordée en Cordée et ainsi tissent des liens par-delà les lieux et se sentent partout chez eux. D'autres préfèrent rester au sein d'un même espace.

La question que l'on peut se poser est la suivante : lors de l'ouverture d'une seconde Cordée dans une même ville, comment permettre les interactions entre les adhérents des deux Cordées ?

La communication interne

Elle se joue à deux moments.
D'abord, lors de l'ouverture prochaine d'une nouvelle Cordée dans la même ville. Informer la communauté existante du projet d’ouverture d’un autre espace, l’embarquer dans le projet le plus tôt possible, pour déjà générer un intérêt, voire regrouper un noyau dur autour du nouvel espace.
Les encordés·e suivent l’avancée du chantier lors d’échanges physiques, via l'infolettre, sur les réseaux sociaux. Souvent, les membres sont sollicité·es pour avoir leurs avis sur ce qu’elles et ils aimeraient voir dans le nouveau lieu, par exemple. Certain·es ont même visité le futur espace avant la signature du bail et d'autres ont aidé lors des travaux (peinture, montage de meubles…).

Ensuite, il s'agit de communiquer en interne et de partager des informations communes aux deux Cordées d'une même ville. Cela doit passer à la fois par le partage d'informations en physique, dans les lieux, et par le numérique.

Le numérique comme maintien du lien à distance et incitation à la participation
En priorité, avant le numérique, nous parlons régulièrement des événements que nous organisons, sur place, ainsi que des informations importantes. Nous nous sommes aussi équipés de tableaux noirs ou Weleda que l'on installe dans les lieux de passage des différents espaces comme doublon physique aux informations importantes.

Quels outils numériques utilisons-nous pour tenir informés les membres ?
  • Une infolettre hebdomadaire dont les infos sont adaptées selon les villes. Nous les imprimons afin des les afficher dans les toilettes, lieux fréquentés par toutes et tous ! On y parle des événements, de ce qui se passe à l'échelle de toutes les Cordées, de l'arrivée des nouveaux membres, de ce qui se passe sur nos réseaux sociaux...
  • Dans certaines villes, pour celles et ceux qui sont à l'aise avec les outils numériques, un outil de messagerie instantanée comme Slack est utilisée. https://slack.com/intl/fr-fr Les membres peuvent ainsi à leur tour partager des choses comme des offres d'emploi, des envies de moments conviviaux. Mais cela permet aussi de poursuivre les échanges informels, de maintenir le lien à distance, de cimenter la convivialité.
  • Un réseau social interne nommé Le Refuge, dont il sera question plus bas.
  • En cas d'urgence, ou pour partager une information changeant le fonctionnement de la Cordée, nous avons besoin d'être sûrs que le plus grand nombre ait lu nos informations, alors nous envoyons un mail à tous. Cela peut nous arriver aussi quand nous lançons un sondage national. Mais, l'équipe de la Cordée y réfléchit à deux fois avant d'utiliser les mails ! Nous préférons les autres moyens de communication qui permettent de centraliser les informations, afin de ne pas harceler les encordé·es !

Nous sommes convaincu·es de l'importance de multiplier les canaux de communication afin que le plus grand nombre possible soit tenu au courant. Mais, nous savons aussi, d'expérience, qu'une part irréductible des membres manque les informations.
Le Refuge, plateforme sur mesure et réseau social
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C'est lors de la création de la deuxième Cordée historique, à Lyon, que l'on a développé le Refuge, notre réseau social interne, dédié à la rencontre.
Sur cette plateforme, dès le début, un espace a été créé pour que les encordé·es puissent échanger, partager des infos, s'informer des événements organisés dans l'une et l'autre Cordées, se demander de l’aide.
Nous avons eu recours au format forum, mais ce qui reste le plus efficace, encore aujourd’hui, c’est le mur d’annonces. Une personne demande de l’aide en ligne et d’autres peuvent y répondre. On peut même publier des offres d’emploi, des demandes d’avis, des partages d’outils… Cela peut déboucher à la création de rencontres physiques.
Et c'est justement l'objectif ! Si le Refuge permet de l'entraide à distance, il a été pensé pour générer facilement des rencontres et créer du contact !
Les limites de cet outil numérique
Dans les villes "mono-Cordée", cet outil est moins utilisé qu'à Lyon.
Il faut d'une part que chaque référent de chaque Cordée fasse une démonstration systématique lors de chaque inscription : "Voici ce que l'on trouve et ce que tu peux faire sur le Refuge." Nous envoyons un mail ensuite, afin d'inciter les membres à s'y connecter et à compléter leur profil.
Il nous arrive aussi d'envoyer des mails de relances pour ceux qui n'auraient pas ou peu rempli leur profil.

Si nous prenons l'exemple des Rennais, puisqu'il s'agit de la Cordée où j'y suis référente, ils n'utilisent la plateforme que s'ils ont une annonce à faire à l'échelle nationale ou régionale (Rennes et Nantes). Ou encore s'ils cherchent un profil spécifique, ou le nom et compétence d'une personne présente dans leur Cordée.
La majorité d'entre eux ne se sent pas vraiment concernée car beaucoup des annonces sont générées par des Lyonnais. C'est tout à fait normal.
L'usage de Slack est plus naturel et utilisé par un plus grand nombre.

Le cas nantais : les limites au collaboratif

Le cas de Nantes mérite un détour. En 2016 a été ouverte une première Cordée, gérée par Cécile. Puis, la seconde voit le jour à l'automne 2019. Un recrutement est fait en amont, Myriam nous rejoint, il y a donc désormais deux animatrices à Nantes, se répartissant les deux espaces. Pour la première fois dans l'entreprise, la Cordée s’est entourée d’une aide précieuse, celle d'une encordée également architecte d’intérieur. Elle a ainsi soulagé l’équipe qui gère habituellement en solo et a apporté son regard d’utilisatrice de la Cordée.

Une envie de plus de collaboratif

Cécile a tout de suite voulu que ce projet d’ouverture soit plus collaboratif que ceux menés jusqu’à présent. Il y avait une réelle volonté d’intégrer à la fois les membres de la Cordée et des personnes extérieures, qui ne connaissaient pas forcément encore notre réseau. L’idée était d'ouvrir largement la participation aux étapes du chantier.

Vous pouvez également profiter d'analyses d'avis clients sur des sites dédiés, comme ce blog français Les Avis d'Emilie

Une page Web a été dédiée où l'on y trouve :
Une page d'accueil
  • Une présentation du projet et une invitation à y prendre part
  • Une expression claire de sollicitation d’avis : “Ce lieu est fait pour vous, c’est tout naturel que vous nous donniez votre avis sur l’aménagement ! Les encordés sont régulièrement consultés [...]”
  • Une incitation à aider.
  • Et une possibilité à qui veut de suivre le projet via le formulaire de contact du site de la Cordée.

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Volonté versus principe de réalité

Cette démarche et cette envie de la part de l'équipe nous a permis de comprendre nos limites actuelles au collaboratif auprès des membres de la Cordée.

Tout d’abord, la page Web le montre bien, il n’a pas été demandé plus que de la participation. A aucun moment, la Cordée n’a eu pour projet de laisser des encordés par exemple gérer une partie des travaux.
En ce qui concerne une implication de personnes extérieures au réseau, générer une communauté qui dépasse le cadre des encordés, qui viendrait chercher des gens et partenaires extérieurs demande du temps et de la méthode. Or, ici, rien n’a été mis en place dans le but d’une réelle coopération (au minimum).
La page Web demande de l’aide mais ne permet pas de prendre part au projet comme acteur ou moteur.

Le facteur temps est primordial aussi : l’équipe n’avait pas le temps de laisser de la place au chaos que génère les débuts d’un projet collaboratif. En effet, les recherches d'artisans se sont précipitées, il a fallu rapidement demander des devis et lancer le planning des travaux, car la recherche de local a pris plus de temps que prévu.

Par ailleurs, les encordé·es ne se sont pas forcément projeté·es dans ce nouveau lieu, car ils et elles avaient déjà “leur” Cordée.

Enfin, et fondamentalement, les membres ne sont pas venu·es s’inscrire de prime abord à la Cordée pour être acteurs·rices du projet en lui-même. Ils et elles se reposent sur l’équipe, font confiance, observent, et parfois demandent à agir.

Ainsi, cela montre que le réseau des encordé·es, s'ils et si elles viennent avant tout chercher un service, ne sont pas dans la pure consommation, comme dans une salle de sport. Nous pouvons facilement les solliciter, et surtout ils et elles apprécient cela, mais il y a une limite à leur investissement, et c'est alors que l'équipe prend le relais.

Quelle place pour le collaboratif alors ?

C'est du côté de l'équipe que nous allons trouver la construction d'une organisation plus collaborative.
D'une part, puisque nous sommes salarié·es, c'est que nous sommes lié·es à ce projet par un contrat de travail. Nous sommes par essence mobilisé·es.
Cependant, rien n'oblige ceux qui ne sentent pas à l'aide avec notre organisation interne à rester. Autrement dit, nous fonctionnons collaborativement parce que nous le voulons.
Coopératif, collaboratif, dur de vraiment trancher. Qu'en est-il dans les faits ?

Une organisation plus horizontale

Nous n'allons pas faire ici l'historique de notre manière de travailler, car tout se trouve dans plusieurs articles :
Nous avons deux dirigeants qui impulsent une dynamique, aident à apporter un regard stratégique et financier.
Le reste, nous le décidons et le mettons en place collectivement. Nous avons établi de grands cercles : le cadre social (lié au juridique et administratif), le commercial, la communication, le cercle dédié à l'animation et la gestion des espaces, le pôle des outils informatiques...
Ces cercles sont animés par un·e coordinateur·rice qui veille au cadre, mais qui ne contrôle pas les actions des un·es et des autres. Ce n'est pas un·e chef·fe de service. La répartition des rôles se fait ensuite par volontariat, d'après l'appétence, les compétences, et les besoins de l'entreprise. De nouvelles missions et de nouveaux rôles peuvent émerger dès lors que des besoins apparaissent. Ainsi, nous avons collectivement conscience du travail à effectuer, nous tentons d'y répondre au fur et à mesure, en adaptant nos pratiques, nos manières de concevoir et de faire. Il n'y a donc pas de régulation en amont, de manière descendante, mais plus une régulation organique, en adaptant ce qui doit être amélioré.
De cette méthode organique de s'organiser collectivement, peuvent apparaître des rôles qui finalement n'ont pas de réelle raison d'être. Ils disparaîtront d'eux-mêmes.

Le participatif et les membres, le coopératif et l'équipe

Notre manière de travailler au sein de l'équipe salariée est plus collaborative que ce qui se passe auprès des encordé·es. Cela vient de la nature même des deux types de groupes.
Nous aimerions que le collaboratif gagne les membres, mais en l'état, nous constatons que cela est compliqué, voire impossible. Puisqu'ils payent pour un service bien spécifique. Ils ne viennent pas adhérer à une association auto-gérée, mais bien une entreprise qui proposent déjà une offre toute prête.

Ainsi, nous avons deux leviers pour impulser et faciliter des pratiques participatives :
  • Des pratiques formelles, ponctuelles, ayant une intention définie : des sondages, des apéros permettant des échanges cadrés entre équipe et utilisateur·rices.
  • Des pratiques informelles qui constituent la plupart de nos pratiques et surtout le socle même des conditions de travail au sein de la Cordée. Les référent·es des Cordées n'ont pas de bureau, nous travaillons avec tous les membres, dans les espace partagés. Nous avons donc la même expérience que les membres, nous partageons le même quotidien. Il n'y a pas d'accueil type standard, nous sommes là, disponibles. Le lien direct et quotidien permet la spontanéité et la facilité des échanges et de l'émergence d’initiatives.
Et la convivialité que l'on tente de rendre possible permet de faciliter échanges et rapports informels. Le coin cuisine est le lieu de vie de toutes les Cordées.
Ainsi, nous sommes attentifs aux signaux faibles, aux remarques des membres, à ce qui est dit et vécu.
Le présentiel est donc bien le cœur même de toutes les pratiques participatives que l'on veut rendre possibles.
Et il en va de même pour nos pratiques collaboratives, en interne : réunir l'équipe est nécessaire à l'entretien du lien qui nous lie les uns les autres au pro
Auteur de la fiche Claire (La Cordée Rennes)
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s ayant vécu cette action
Outil numérique expérimenté
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Changement de posture pour les association : tournez vous vers la coopération

Témoignage Mise en place d'une formation d'une journée sur l'animation de réseau, à destination d'associations locales.

Pourquoi CoopLoc ?

Suite à la formation CoopTic, nous devions transmettre ce que nous avions appris à une quinzaine d'animateurs, ce qui fut nommé "phase de démultiplication". Habitantes de Lozère où le tissu associatif est dense, nous souhaitions partager nos expériences avec les associations locales. Nous entendions souvent : on retrouve les mêmes personnes dans les différentes associations, les gens ne participent pas,...alors comment faire pour favoriser la participation ? comment "outiller" les salariés ou les bénévoles pour optimiser leur façon d'animer ces réseaux associatifs ?

La formalisation du projet

Au départ, nous nous interrogions sur la durée de la formation, sur le nombre de participants, sur le contenu ; nous voulions aborder tellement de choses entendues et vécues à Cooptic.
Lors des Rencontres Moustic, nous nous sommes inscrites à l'atelier sur la méthode Accélérateur de projet. En quarante cinq minutes, nous avions enfin notre trame et des réponses à notre question "Concevoir un dispositif de formation sur 6 heures pour 15 personnes avec 3 objectifs : vivre une expérience irréversible de coopération, découvrir des outils collaboratifs, et appréhender un changement de posture pour faciliter la participation des membres à un réseau ou une association".
Grâce à cette méthode, une dizaine de personnes a débroussaillé le terrain et nous a ouvert des pistes d'action.

Quels outils pour l'organisation?

Selon les tâches à réaliser, les outils utilisés étaient différents:
  • Un wiki : dans lequel, nous avons créé une rubrique Organisation (ruban pédagogique, questionnaire), une rubrique Formation (une page participants où chacun pouvait se présenter, une page déroulé de la journée , une page pique-nique pour l'organisation d'un pique nique collaboratif), une rubrique Ressources (des liens sur des réseaux et des formations d'animateur, des sites, des articles, des outils, une bibliographie)
  • Un dossier partagé sur Google drive : un formulaire pour l'inscription des participants, un pour le bilan envoyé une semaine après; un fichier texte pour écrire à deux le courrier à envoyer aux participants; un fichier texte pour rédiger, suite à la formation, l'article de presse sur lequel les participants pouvaient contribuer ;
  • Un pad : pour l'écriture collaborative pendant la journée ;
  • Un freeplane : un pour une présentation synthétique du programme de la journée, avec des liens internet ; et un autre rempli, en direct, en fin de journée, rendant compte des remarques des stagiaires ;
  • Un doodle : pour l'organisation du pique-nique, envoyé à chaque participant pour susciter un peu de partage
  • Une dropbox : pour y stocker des documents finalisés (le courrier finalisé en pdf, le freeplane, le modèle de la feuille d'émargement, le tableau pour le déroulé des barcamps).

Le fait d'avoir mutualiser sur la plate-forme CoopTic des ressources, pendant notre propre formation, nous a permis de récupérer certaines parties de cours, (notamment le cours de Jean-Michel Cornu sur La coopération en 28 mots clés)

Au sein de l'établissement, il a été demandé de remplir un tableau, en ligne, sur les différentes associations connues de chacun, avec mail, adresse, pour élargir notre offre.

L'utilisation de ces outils permet de réduire le nombre de réunions, de pouvoir travailler sur des documents en ligne, voire à distance, à plusieurs (d'en améliorer le contenu), et d'impliquer les stagiaires en amont de la formation, ainsi qu'en aval.
Auteur de la fiche Corinne Lamarche et Claire Herrgott - SupAgro Florac
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s ayant vécu cette action
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Choisir collectivement les affectations budgétaires collectifs en CAE avec Cobudget

Témoignage

En 2018, Cobudget a été expérimentés simultanément au sein de deux Coopératives d’Entrepreneurs : Artefacts en région Centre Val de loire, et OPTEOS à Lille. Plus d’information sur les CAE, coopératives d’entrepreneurs via ce lien.


Artefacts : affecter les bénéfices annuels à des projets collectifs


Avant Cobudget, avant chaque Conseil d’Administration (CA), les sociétaires de la coopérative pouvaient proposer des projets collectifs (porté par au moins deux entrepreneurs) et y associer un budget. Le jour du CA chaque sociétaire répartissait l’enveloppe disponible entre les différents projets sur une fiche papier. La comptable (Audrey de son prénom) prenait ensuite un certain plaisir à effectuer de savants calculs pour attribuer un budget à chaque projet au prorata des votes.


Ce mode de fonctionnement présentait trois inconvénients :

  • Des saisies manuelles laborieuses et une difficulté pour les personnes absentes physiquement à participer

  • Une impossibilité à avoir connaissance des affectations budgétaires le jour du CA, et donc à les célébrer

  • Des projets souvent financés partiellement, certains ne pouvant s’en contenter, une part du budget n’était finalement pas dépensée

  • Des affectations de budgets individuels ne permettant pas de voir les affectations dans leur ensemble et donc de faire des choix d’affectation réellement éclairés

En 2018, Artefacts est passé à cobudget en s’inspirant des expérimentations menées par Simon Sarazin à lille, avec un fonctionnement assez différent :

  • Entre un mois et deux semaines avant le CA, l’ensemble des coopérateurs (même les non-sociétaires) pouvent déposer des projets collectifs et les budgets associés sur la plate-forme en ligne. Chacun était invité à questionner à distance les projets des uns et des autres, à demander des précisions ou des modifications. Certains projets se retirent alors à cette étape, d’autres fusionnent.

  • Deux semaines avant le CA, les sociétaires peuvent affecter tout ou partie de leur cagnotte (430€ / personne) aux différents projets, au rythme qu’ils souhaitent

  • Le jour du CA, les projets financés sont célébrés, ceux qui ont fait débat peuvent faire l’objet d’échanges collectifs en présentiel.

De manière général, Cobudget a eu l’avantage de provoquer des affectations plus dynamiques, permettant de se rendre compte en temps réel de l’état de financement des différents projets. Plutôt que de n’écouter que son envie initiale, on peut alors se positionner vis à vis d’un élan collectif et parfois s’autoriser à soutenir un projet qui nous semblait secondaire si nos projets phares sont déjà financés par les autres.


L’outil a été très vite et simplement approprié par les entrepreneurs salariés malgré les réticences craintes au départ.


Suite à cette première expérience, trois frustrations sont apparues :

  • L’utilisation d’un énième outil en ligne, et le peu d’échanges présentiel autour de ces projets.

  • Le manque de préparation à l’intégration de l’outil. Nous n’avions aucune grille d’appréciation collective et certaines décisions ou manque de prise de conscience de l’importance de ce vote a parfois frustré. Le coté « outil de vote" donnant un effet ludique peu en phase avec les engagement financiers conséquents liés aux sommes dont il était question (26 000€ sur l’année).

  • La difficulté de prendre une décision vis à vis des projets « presque financés » : un projet peut-il se concrétiser avec 90 % de la somme ? Avec 50 % ? C’était un des risques non identifiés auquel nous n’avons toujours pas de réponse.

Dans les améliorations pour la suite, on peut noter :

  • L’appropriation par tous de cet outil, certains n’ayant pas participé à la première expérimentation

  • L’ajout d’une phase de présentation des projets en présentiel pour compléter la phase numérique ayant court en amont.


OPTEOS : gérer collectivement un budget permanent d’investissement


Ayant déjà expérimenté Cobudget au sein de plusieurs collectifs Lillois, Simon Sarazin a lancé une expérimentation au sein de sa CAE au printemps 2018.


L’idée est de proposer une bourse permanente aux projet : chaque membre dispose d’une enveloppe annuelle de 100€, et tout le monde peut proposer un projet et distribuer son « crédit » dés qu’il le souhaite.


Une réflexion est en cours sur le nombre de droits de vote : ne serait-il pas envisageable d’augmenter l’enveloppe détenue à ceux qui contribuent beaucoup à la CAE sachant que seuls les projets collectifs peuvent être financés ?


L’expérimentation ne fait que commencer… suite au prochain épisode !


Si ces sujets vous intéresse, OPTEOS propose d’ailleurs une formation aux outils de répartition financière à travers l’intervention de trois Commoneurs Lillois… plus d’infos via ce lien !


Auteur de la fiche Romain Lalande - matière accumulée auprès de Simon Sarazin et Emmanuel Doudat
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Contributeur.trice.s ayant vécu cette action
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Comment développer un réseau local de Animacoopien.ne.s ?

Témoignage Lors d'un atelier méthodologie de la formation Animacoop St Nazaire Automne 2020, nous avons demandé au groupe "Comment développer un réseau local de Animacoopien.ne.s ?". Notre objectif premier était de leur faire pratiquer l'exercice d'idéation appelé "La Guirlande" (voir la fiche dédiée)...et nous souhaitons bonifier le contenu qu'ils ont produit.
Donc nous partageons ici la production du groupe avec deux objectifs :
1/ donner accès/communiquer le fruit de leur travail aux participants
2/ garder toutes ces bonnes idées pour développer et dynamiser un réseau d'entraide autour de la collaboration sur notre territoire

Les idées produites ont été regroupées par thème. C'est perfectible

Lieux où se rencontrer :
- se réunir dans un fablab
- trouver où investir un lieu (ex : les ami.e.s de May, la maison du peuple)=> La ZAD Animacoop
- ouvrir un lieu d'échanges
- local = St Nazaire ou + élargi

Organiser :
- des temps d'échange de pratiques
- des petits déj' en visio
- un atelier numérique régulier
- un festival des Communs à Saint Nazaire
- un atelier "présentation de la formation"
- inviter 1 ou 2 anciens au début de la formation
- un week-end par an avec tous les animacoopien.ne.s sur un chantier participatif
- un week-end Animacoopien.ne.s avec les Brestois.se.s et ceux de Tours
- des accélérateurs de projet en ligne une fois par mois
- une rencontre festive des anciens
- des rencontres en plein air des anciens + attirer des nouveaux (balades ?)
- une marche silencieuse
- un pot de vin à Trump
- une "opération libre" à St Nazaire
- une bonne bouffe ()avec des produits locaux, bien sûr !)...et des gens locaux bien sûr !
- des réunions de sensibilisation
- un évènement mensuel ou trimestriel (apéro tous les 1ers vendredis du mois pour tous les animacoopien.ne.s)
- des temps de découverte des projets des uns et des autres sur le terrain
- des temps communs autour du DIY...à Rennes : on prend les rennes ! :-) ...A Noël (PY !)
- une projection-débat sur la coopération
- un évènement "jeux coopératifs"
- un hackaton du collaboratif
- un évènement avec les différentes sessions
- un apéro
- des temps d'accélérateurs de projets chaque 2 mois
- des rencontres nationales et puis mondiales et intergalactiques des animacoopien.ne.s à St Nazaire ... en profiter pour danser nu.e.s autour d'un feu/bucher du capitalisme patriarcal...Ok tous à POIL ! Projet Ouvert Intersidéral Libre ... avec le masque pendant 4 mois et après sans le masque
- une opération libre
- un nouveau lieu Animacoop à Rennes :-)
- une "carto party" (avec les habitant.e.s) des initiatives locales de coopération, d'animation de quartier...Je ne sais pas ce que c'est une carto party mais Ok...Carto party ??? et pourquoi pas une garden party en permaculture ?
- des wiki partys dans la ville et les villages autou

Faire ensemble :
- aller au théatre, cinéma ensemble
- écrire du théatre, du cinéma ensemble
- chanter la chanson Animacoop et l'enregistrer. Laquelle ? Ben...faut l'inventer :-)
- des soirées Karaoké
- une newsletter (collaborative) pour suivre les projets de chacun
- regrouper les trombis pour se connaitre à distance
- localiser les gens pour se regrouper localement
- appeler Anne (Laumonnier) en même temps que Christine (Denié Hervy)
- faire de la pub pour Animacoop chez mes voisins
- en allant directement à la maternité
- faire le "OYé OYé" devant l'école
- créer un wiki des anciens avec trombi, projets en cours/thématiques
- tester ensemble tous les bars de St Nazaire
- faire un "monopolbars" pour le rendre plus ludique...Ok mais l'étendre au centre Bretagne (et faites "gaffes" aux chuttes de barriques à la fin !...)
- monter au centre Bretagne pour visiter la campagne profonde et voir comment ils communiquent là-bas entre animacoopiens
- planter un drapeau Animacoop sur la lune
- planter un drapeau sur les Monts d'Arrée
- faire des tutos filmés de méthodes d'animation
- faire un article dans la presse
- boire...et reboire encore jusqu'à plus soif et pisser le nez dans les étoiles pour rêver...boire ça déshinibe => idées ++
- créer un chorégraphie pour les animacoopien.ne.s
- identifier le périmètre du "local"
- un reportage
- balancer un message sur Framateam
- appeler Christine tout de suite !
- rendre le wiki disponible aux autres sessions
- communiquer sur la formation pour "recruter" de futurs animacoopien.ne.s
- nous trouver un nom rigolo
- nous trouver un nom ? Le plat de ce midi (aprés couscous et nouiles)
- ouvrir un café-débat
- se rencontrer une fois tous les 2 mois pour expérimenter des méthodes d'animation
- faire du lien avec d'autres réseaux existants de temps en temps
- créer des Open Badges" pour valoriser les compétences
- partager des retours d'expériences...Boire des bières et en parler : des "apéros-animacoop !"
- faire des masques Animacoop
- produire des retours d'expérience , des tutoriels etc...en Creative Communs qu'on partage avec les autres groupes Animacoop de France
- lancer un projet fou "aller sur Mars"
- demander des terres pour créer le pays "la république Animacoop"
- proposer une mise à jour des connaissances
- publier sur les réseaux sociaux le principe des Animacoop pour inviter à rejoindre les formations
- s'inviter à des ateliers de concertation de la ville / Carène ( = l'agglo) etc...pour y proposer des outils coopératifs
- parler d'Animacoop dans les formations proposées par "St Nazaire association"
- lancer un appel du 18ème joint du Covid 1940° de fièvre en dégré d'alcool...Ah oui, fumer on y avait pas encore pensé
- créer une marque de cigarettes "Animacoop"
- parler d'Animacoop dans son réseau
- coller des affiches Animacoop/ posters explicatifs dans la ville ...sur les pages communes de la ville
- avoir une gare centrale pour pouvoir visualiser les projets, les productions
- dans Ouest France parce qu'on n'a pas de limite...je connais Joël Labbé ...et ouais (piston pour Ouest France !)
- créer le plat national "Animacoop's"
- boire des coups au Café associatif
- former des futurs animo's
- faire un groupe facebook
- développer une cartographie des animacoopien.ne.s
- créer un wiki "Animacoop St Nazaire" ou "Animacoop Grand Ouest ...Oulala, ça me fait peur cette multiplication d'outils = cadrer les espaces d'échanges, les choisir ensemble.
- cuisiner ensemble on se fait une bouffe avec des amis et en parler !
- passer une annonce dans le journal
- créer des badges / repères de reconnaissance
- partager les trombis des sessions précédentes
- faire une carto géographique des participants à Animacoop St Nazaire
- inciter les futurs participants aux formations de donner leur adresse mail perso et non pro
- continuer d'échanger sur Framateam
- créer un espace de partages de ressources
- en parler, en parler, en parler : radio, télé, journaux, réseaux sociaux...
- savoir qui (et combien) anime ce réseau

FIN...j'ai bien rigolé en recopiant les post-its :-)
Auteur de la fiche Christine Denié Hervy
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s ayant vécu cette action
Format d'animation expérimenté
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Comment la vidéoconférence a sauvé mon réseau ?

Témoignage Membre d'un réseau de structure d'éducation à l'environnement, j'ai vu au cours des années, la fréquence et la participation à nos réunions de coordination diminuer sans cesse.

Ce sont principalement les temps de trajets qui plombaient nos réunions. Le plus souvent, le temps passé sur la route dépassait le temps de réunion...
Ceci a fini par décourager les plus motivés d'entre-nous...
Les réunions étaient de moins en moins fréquentées. Les décisions prises en séance étaient de moins en moins représentatives ...
La fréquence des réunions s'est mise à diminuer quasiment jusqu'à l'extinction.

J'ai proposé aux autres membres de relancer nos réunions mais en incluant deux réunions "virtuelles" entre chaque réunion "en présence" (trimestrielle).
Pour ce faire, j'ai formé soit en direct soit par petit tutoriel vidéo mes collègues à l'utilisation des vidéobulles de Google.

Depuis plus d'un an et demi, nous utilisons ce moyen de communication pour réaliser nos réunions. Le résultat fut sans appel !
Le taux de participation est redevenu proche des 100 % et la fréquence de nos réunions est redevenue mensuelle.
La dynamique de réseau est de nouveau en marche.
Nos réunions durent 2h et les dates sont fixées de commun accord pour l'année.
Le changement majeur réside dans la durée de la réunion elle-même. Alors qu'auparavant pour cette même réunion de 2h, il aurait fallu à chacun d'entre nous au moins 3 à 4h de trajet, maintenant la durée de réunion est de 2h montre en main et chacun reprend ses activités dans les 5 minutes qui suivent.

Quelques remarques tirées de cet exemple :
  • Il est important de rassurer les participants en expliquant en présence le fonctionnement de l'outil.
  • Les tutoriels vidéo sont d'une grande aide. Le fait que je les ai réalisés moi-même aide beaucoup. En effet, contrairement aux tutoriels "officiels" reprenant une situation "classique", mes tutoriels, commentés avec ma voix, montre la situation précise qui sera vécue par les participants. C'est une vraie marche à suivre, pas à pas.
  • Il est important de ne pas sous-estimer les petits soucis techniques de départ. Il a bien fallu 4 à 5 réunions pour que chacun trouve ses marques. J'ai été fort présent et soutenant au début.
  • Il est important que l'animateur maîtrise bien l'outil afin de déjouer tous les petits tracas qui surviennent (le plus souvent liés aux configurations différentes des PC des participants).
  • Il n'est pas inutile de prévoir 15 minutes en début de réunion pour bien caler le son et l'image de chacun (en général 3 minutes suffisent).
  • Il arrive que la connexion trop faible d'un participant créé de drôles de bruits en réunion (sorte de chasse d'eau).
  • Il est arrivé quelques fois que des "participants cachés" s'invitent dans nos réunions. Bien que pas "dramatique" (puisque c'était des collègues des participants à la réunion), ces invités "non déclarés" (évitant bien de se montrer sur la vidéo ou de parler) ont créé une "gêne" dans le bon fonctionnement de la réunion. Nous avons demandé à ces "invisibles" de se déclarer ou de quitter la réunion.
  • Le langage non verbal n'est pas simple à saisir dans ce genre de réunion même si la vidéo de chaque participant est visible. Ceci demande un surcroît de vigilance de la part de l'animateur de réunion. J'ai pour ma part, rapidement instauré l'utilisation de signe de la main pour permettre à chaque participant de faire connaître son "humeur" sur des paroles en cours. Ces signes me permettaient aussi de plus facilement distribuer la parole.
- Ce n'est pas parce que la réunion est en ligne qu'il ne faut pas un animateur de réunion... Peut-être même plus que dans une réunion classique !
  • il est nécessaire d'être attentif au ton employé dans les réunions "virtuelles". Nous avons constaté que la "distance" nous faisait parfois employer un "ton" de parole que nous ne nous serions pas permis si nous avions été en présence !
  • Dans les Vidéobulles de Google, il est facile de mettre en place un espace de co-écriture (Google Docs). Ceci offre une plus-value supplémentaire à l'outil car en plus de permettre des réunions à distance, il initie à la rédaction de PV à plusieurs mains !

Deux limites :
  • L'outil présente une limite qui peut être gênante. Seuls 10 personnes peuvent prendre part à la réunion, tout au moins en vidéo. Il est possible d'accueillir 5 personnes supplémentaires mais avec la voix seulement.
  • Il faut que les participants possèdent un compte Google (adresse Gmail)

Globalement, à l'usage, tous les participants ont trouvé cet outil super et je n'ai même plus à initier les réunions, chaque membre s'y étant mis !
Auteur de la fiche Gatien Bataille
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Outil numérique expérimenté
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Comment rendre une conférence en visio + dynamique grâce à Kahoot?

Témoignage J'ai donné une conférence en licence professionnelle. Elle n'a pas pu avoir lieu en amphi à cause du contexte sanitaire (Covid), elle a été réalisée en visio.
Afin de rendre la conférence plus dynamique et afin de faire participer les étudiants à ces deux heures en visio, nous avons choisi d'utiliser l'outil Kahoot en parallèle de l'utilisation de zoom.

L'outil Kahoot permet de créer des questionnaires interactifs avec différents types de questions : quizz, vrai/faux, question à choix multiples... Un temps limité est défini à chaque question ( 20 sec, 30 sec...) ainsi qu'un système de points attribués aux joueurs (=étudiants).

Nous avons réparti 10 questions au cours de la conférence, questions quizz et vrai/faux avec 30 sec pour chaque question.
Les questions étaient affichées sur le partage d'écran. Les étudiants se sont connectés à l'appli kahoot.it depuis leur téléphone ou depuis leur ordinateur et ont répondu en temps réel à ces questions.
A la fin du temps écoulé de chaque question, la réponse était donnée et un classement était établi.

Cela nous a permis de faire réfléchir les étudiants sur les notions clés abordées au cours de la conférence. Les questions étaient posées en amont de l'explication donnée sur la notion. Tous les étudiants ont joué le jeu et contribué à cette expérience.

Pour en savoir plus sur l'outil : https://interpole.xyz/?KahooT
Auteur de la fiche Clémence BOURLES
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s ayant vécu cette action
Outil numérique expérimenté
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Création de livre wiki par des étudiants en art

Témoignage Stéphan Barron a mis en place un espace collaboratif pour ses étudiants en art. L'espace en question est un wiki. Il est enseignant-chercheur à l'Université Paul-Valéry, Montpellier III.

Pour quoi faire ?

  • Lieu de dépose des TD et devoirs.
  • Lieu d'information, de création, de partage de documents ...
  • Création collective de contenu pour tous.
  • Lieu d'information sur la pédagogie, sur les sorties pédago, expos.

La manière de concevoir les cours ?

C'est la suite logique de ma pédagogie qui est depuis toujours participative et ouverte. C'est une pédagogie qui est un intermédiaire entre celle des beaux arts et celle de l'université. Sans doute similaire des pédagogies ouvertes : Fresney, Steiner, Montessori mais pour l'université. Je déteste la pédagogie traditionnelle de l'université qui est absurde et ubuesque : des docteurs ont fait une thèse sur un sujet ultra-spécialisé, en prolongement de leur études dans la chapelle de tel ou tel professeur, et ils imposent aux étudiants d'apprendre une bonne parole gravée dans du marbre et de la recracher comme des singes savants. Ce qui m'intéresse c'est d'apprendre à apprendre, d'apprendre à aimer la connaissance et d'utiliser la motivation et le bonheur d'apprendre, de connaître, de découvrir de s'émerveiller... Pour moi c'est vraiment le sens de la pédagogie. Il y a un texte là-dessus dans le wiki.

http://www.artwiki.fr/wakka.php?wiki=EnseigneR
http://www.artwiki.fr/wakka.php?wiki=WikiePedagogie

Et le rapport aux étudiants ?

Il est clair que cela implique un autre rapport, moins hiérarchique et frontal, mais distribué. Même la salle de cours doit être différente : en cercle et non en pyramide. Je suis avec les étudiants et je suis là aussi pour partager et apprendre. Je ne détiens pas la vérité, mais le savoir bouge sans cesse et chacun sait quelque chose à apporter au groupe et aussi à moi. Et ce n'est pas de la démagogie, c'est vrai. Chaque génération d'étudiant connaît de nouvelles choses (techniques, ou sur les oeuvres). Un exemple est le wiki du TD art vidéo, on parle ensemble et si un étudiant a du nouveau intéressant on le met dans le wiki...

Les difficultés et les écueils à éviter

Il y a des difficultés techniques. Parfois les étudiants effacent des fonctions clef comme un étudiant qui a mis son dossier dans la page de recherche, bloquant cette fonction pendant un an jusqu'à ce que l'on comprenne ce qui était arrivé... Certains étudiants sont bloqués par l'outil informatique, mais c'est un problème plus vaste. D'autres ne comprennent pas pourquoi on fait tout ça et manquent de motivation et sont simplement paresseux. ils préfèrent s'asseoir sur un banc et entendre la bonne parole, par paresse.
Auteur de la fiche Stephan Barron
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Outil numérique expérimenté
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Des objets sous licence ouverte dans les fablabs

Témoignage

Définition
L'Open Hardware, ou "Matériel Libre est un terme qui regroupe des objets tangibles — machines, dispositifs ou toutes choses physiques — dont les plans ont été rendus publics de façon que quiconque puisse les fabriquer, modifier, distribuer et utilise" (Source Wikipédia). Le mouvement du libre et de l'open source est d'abord né dans le monde du développement logiciel, il s'étend désormais aux objets physiques : un matériel libre, est donc théoriquement reproductible par n'importe qui, sous condition d'être équipé des outils et machines pour le faire.

Des milliers d'objets, plus ou moins complexes à réaliser, sont d'ores et déjà disponibles sur Internet, prêts à être ré-utilisés, modifiés, re-partagés etc.

Fablab, un double rôle pour l'Open Hardware

Une vidéo introductive au Fablabs en 1'36

1) L'indispensable atelier de proximité

A la différence des lignes de codes des logiciels libres, Le Matériel Libre nécessite des équipements (outils, machines) perfectionnés pour réaliser concrètement l'objet désiré. Les fablabs sont des ateliers publics de proximité, où toute personne peut venir utiliser (et apprendre à utiliser si besoin) ces machines et équipement de fabrication.
Carte-fablabs
Lien vers: http://www.makery.info/map-labs/
Cartographie des fablabs

2) Des fabriques de bien commun

Outre leur rôle d'atelier de fabrication de proximité, les fablabs promeuvent la culture libre et le Matériel Libre. les utilisateurs qui créent des objets sont incités (mais pas obligés) à publier les plans de leurs objets sous licence libre, c’est à dire à les rendre réutilisables, modifiables, améliorables… par d’autres personnes.

Exemples
  • L'imprimante 3D RepRap est conçue en open hardware. On peut accéder aux plans pour la construire soi-même. Une fois finie, elle pourra par exemple servir à fabriquer... les pièces pour une autre imprimante 3D !!
  • Les designers du Collectif OpenDesk conçoivent des modèles de meubles (chaises, tables, bureaux...) et publient leurs plans sur leur site web. Grâces à ces côtes, on peut fabriquer soi-mêmes ces meubles à l'aide d'une fraiseuse numérique (qu'on trouve fréquemment dans un fablab !).
  • Open Source Ecology est un mouvement mondial qui développe du matériel open source dans le contexte de la transition écologique. L'un de leur but est de concevoir les 50 machines nécessaires à l'autonomie d'une village de quelques milliers de personnes. Consultez le site de la branche française pour aller plus loin.
  • Instructables.com est un site où les particuliers partagent leurs réalisations et font des tutoriels pas-à-pas pour que d'autres puissent refaire exactement le même objet.
  • Yeggi.com est un moteur de recherche spécialisé dans les plans d'objets 3D. Sous peine de parler anglais :-(, on peut donc trouver presque tous les objets souhaités, conçus et partagés en open source.
  • Top3DShop 3D model finder est aussi un moteur de recherche d'objets 3D en Anglais. Il est basé sur les APIs Google et fonctionne comme Google Chrome.
Auteur de la fiche Nicolas Geiger
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Documents partagés : comment travailler collectivement l'architecture des dossiers ?

Témoignage Fabienne nous raconte l'aventure avec un collectif accompagné sur cette thématique.

Pour reposer le contexte : C'est un collectif qui utilise un drive google. Les niveaux d'agilité numériques étaient très disparates. Il manquait de la compréhension dans les usages. Il y avait énormément de google doc créés en vrac, dossiers redondants....

Il y a plusieurs séquences de travail :

En 1er lieu, j'ai fait une carte mentale "état des lieux" de l'arborescence des dossiers et fichiers. Collectivement nous l'avons parcouru en long et en large. Les personnes relevaient les incohérences de classement. Moi je ne me sentais aucune compétence et légitimité à le faire. C'était leur sujet, moi je ne le maîtrisais pas. Juste je manipulais la souris et détendais l'atmosphère (un de peu tension entre les participantes quant à leur approche respective du rangement).

Un petit collectif s'est saisi du chantier "réorganisation".
Moi j'ai créé une nouvelle carte mentale. Pendant qu'elles parcouraient les fichiers et dossiers pour en relever les sujets , je créais sur la carte mentale les dossiers et sous dossiers sur la carte mentale avec leurs instructions.

Nous avons travaillé collectivement à la création de leur nétiquette quant au nommage des fichiers ou dossiers. - pas de majuscule, pas d'accent, mot récurrent suivant les dossiers, dates au format anglais pour certains fichiers... Il a été créé une fiche avec toutes ces consignes.

A l'aide de la carte mentale, une personne a créé dans le drive la nouvelle structure dans un dossier unique. De nouveau, travail collectif pour valider cette architecture.

La même personne a été chargé de migrer tous les contenus dans cette nouvelle architecture développée à l'intérieur d'un seul dossier nommé du genre "nouvelle arborescence". Une fois tous les fichiers dans la nouvelle arborescence, les anciens dossiers ont été supprimés. Il y en a quand même quelques dossiers qui ont été gardés tel quel.
Puis elle a ressorti tous les dossiers de ce seul dossier pour déployer la nouvelle arborescence. il me semble qu'il ne faut qu'une à deux personnes pour cette étape.

Afin de guider les utilisateurices, à la racine, nous avons posé la carte mentale de la nouvelle arborescence au format natif et au format image.

Un mail a été envoyé au collectif entier pour présenter la nouvelle arborescence et annoncer la nouvelle procédure de nommage et de classement.


Et voici quelques éléments sur le nommage de documents électroniques :
(source : https://www.erudit.org/fr/revues/documentation/2013-v59-n2-documentation02080/1033220ar.pdf )

Concision : Donner un nom de fichier simple mais à la fois significatif et compréhensible est important. La limite de caractères conseillée est située entre 25 et 64 caractères. Au-delà de cette limite, l'utilisateur peut rapidement être perdu et un nom plus long peut poser problème à certains systèmes d'exploitation
Espacement : Il est recommandé d'éviter l'espace. Sur certaines interfaces d'accès, notamment les navigateurs Internet, ce caractère sera remplacé par « %2o », gênant considérablement la lecture. Le tiret bas {underscore) est une alternative intéressante à l'espace.
Gestion des versions : Un codage à deux chiffres permet, lorsque les fichiers sont classés par ordre alpha-numérique dans un logiciel de gestion électronique de documents (GED) ou dans l'explorateur Windows par exemple, de repérer plus facilement la dernière version du fichier ;
Datation : Si une date est contenue dans le nom du document, il est généralement recommandé de la coder selon la norme en vigueur, soit AAAAMMJJ, AAAAMM, AAAA-AAAA ou encore AAAA. Si la date est indiquée en début de nom dans un classement alphanumérique, la version la plus récente d'un fichier est repérable plus facilement ;
Mots chargés et vides de sens : Les mots inutiles, tels que «le», «la», «les», «de», n'apportent que très peu de sens au nom d'un fichier. On déconseille également parfois d'utiliser un mot explicitant le type de document (rapport, lettre, etc.), et recommande, lorsque cela s'avère vraiment nécessaire, d'utiliser des acronymes de quatre lettres (au maximum) dont la signification est connue ;
Ordonnancement et cohérence des éléments : on recommande de se référer à la méthode employée pour rechercher un fichier dans un dossier. Si les utilisateurs cherchent généralement par date, alors la date doit être l'élément constitutif du nom de fichier qui doit paraître en premier. Si les fichiers sont recherchés par description, alors c'est l'élément descripteur qui doit prendre la première place ;
Utilisation de caractères spéciaux : Les caractères spéciaux sont à bannir. De manière générale, les systèmes d'exploitation refusent cette utilisation. Il ne faut donc pas utiliser l'astérisque, le dièse, les accents, l'esperluette, les guillemets, l'apostrophe, les points d'exclamation, les points d'interrogation ;
Utilisation du pluriel : Le pluriel d'un mot est inutile. Puisqu'un mot pluriel n'est pas plus descriptif d'un sujet que sa version au singulier, l'utilisation du pluriel va à l'encontre de la première recommandation demandant de rester concis.
Auteur de la fiche Fabienne Morel
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Contributeur.trice.s ayant vécu cette action
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Décider en situation d'urgence humanitaire au Kirghizistan

Témoignage Nadine Bagué est actuellement Responsable pédagogique, à Université de Genève - son profil sur Linkdin et membre des Joyeux Transitionneurs, un groupe Facebook que l'on peut retrouver sur https://www.facebook.com/groups/lesjoyeuxtransitionneurs/

Le Contexte
Une situation d'urgence humanitaire au Kirghizistan
  • "...il s'agissait d'un fonctionnement managérial dans le cadre d'une urgence humanitaire en 2010 et en lien avec la crise au Kirghizistan qui a eu lieu cette année là. Je suis certaine qu'à l'époque nous n'avions pas conscience de fonctionner en mode collaboratif. Le fait est que c'était le cas... ".

La situation
juin 2010 : mission humanitaire au Kirghizistan
3000 maisons ont brûlé
La mission intervient dans des conditions très rudes mais nous bénéficions d'une flexibilité d'actions de l'organisation.

Les Objectifs
Trouver une aide pour les victimes avec la question urgente de la reconstruction des maisons.
Cela a consisté à construire 3000 maisons en 4 mois avant que les conditions climatiques ne deviennent trop extrêmes -> -30° en hiver.
Il était primordial de définir clairement les objectifs et de vérifier qu'ils étaient bien partagés par tous.
Le rapport / le bilan sur l'opérationnel est intervenu dans un 2ème temps, ce n'était pas un objectif en soi.

Les moyens
  • Le management "humain" de la mission : obtenir le résultat par les gens = valeur ajoutée de l'individu et de son savoir-faire.
  • Se baser sur le principe de pluridisciplinarité comme outil de travail : le choix a été de mettre ensemble des compétences diverses et transversales sans poser de hiérarchie entre celles-ci.cf méthode Agile : représente un ensemble de “méthodes et pratiques basées sur les valeurs et les principes du Manifeste Agile”, qui repose entre autre sur la collaboration. https://blog.trello.com/fr/methode-agile-scrum-gestion-projet.
  • L’autonomie des équipes pluri-disciplinaires.
  • Le respect des connaissances de chacun.

Les contraintes
La mission a travaillé avec des états majors notamment en visio. Nadine était au siège et les experts (ingénieurs) étaient sur place.
Le siège était là en support.

Points de vigilance
Ne jamais perdre de vue la victime.
Il était important que tout le monde y croit très fort !
toi tu dis : "on va échouer"
moi je dis : "on va y arriver"
Il était important de vérifier qu'à tous les étages de la hiérarchie tout le monde était d'accord = enthousiasme collectif.

Il a semblé essentiel d'évoquer l'ensemble des risques pour commencer en conscience : "on est tous conscients des risques qu'on prend".
Une fois ces risques listés, l'organisation y a travaillé : il s'agissait de "regarder en face comment on peut se planter".
Il était alors important de classifier les catégories de risques en réalisant que "l'identification des égos" représente un élément de risques.
Il était aussi important d'identifier les risques collectivement > chacun est responsable ce qui a entraîné la réussite collective.

Quels ont été les clés de la réussite :
  • L'élément confiance qui entraîne l'autonomie de décision
  • L'identification des risques et l'incorporation de ceux-ci
  • La situation d'urgence et son importance
  • La réunion de compétences et de passion : cela a fait la différence !
Auteur de la fiche Janick Tilly
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Démultiplication de Cooptic en Belgique

Témoignage

Contexte

Dans le cadre d'un projet "transfert de compétences" Leornado Da vinci nommé Coop-Tic (2011-1-FR1-LEO05-24397), le CRIE de Mouscron a réalisé une formation de démultiplication sur son territoire (Wallonie-Belgique) en février-mars 2013.

Cette formation constituée de 5 modules à distance et de 2 regroupements résidentiels fut suivie par 14 personnes issues du monde de l'éducation à l'environnement et de la gestion de la nature.

Les supports de cours se trouvent sur ce wiki : http://criemouscron.be/cooptic1

Méthodologie de formation

Pour cette formation de démultiplication, nous avons opté pour :
- La participation active des étudiants, en présence comme à distance ,
- l'usage fréquent et diversifié d' outils technologiques ,
- la mise à disposition et l'incitation à la production de documents multimédia,
- l'interaction entre pairs,
- l'ouverture du dispositif à des ressources et des acteurs extérieurs.

Adaptation de la trame de la formation initiale

Sur base du vécu de la formation initiale

Avec l'expérience de la formation initiale, il nous a semblé intéressant d'adapter celle-ci sur les bases suivantes :

- Nous n'avons pas souhaité organiser notre formation autour des étapes de vie d'un réseau comme vécue en formation initiale. La durée de notre formation ne permettait pas de reproduire sérieusement (même en version "accélérée") les étapes de vie d'un réseau.
- Nous n'avons proposé qu'un module à distance avant le premier regroupement afin de créer le plus rapidement possible la dynamique de groupe (celle-ci ne démarrant réellement qu'en présence)
- Nous n'avons pas souhaité proposer des "carnets d'itinérance" pour nos stagiaires. Le taux de remplissage de ceux-ci en fin de formation initiale était très faible et ce, malgré un public "web" plutôt enclin à écrire sur internet.
- Nous n'avons pas souhaité travailler avec un wiki propre à chaque stagiaire mais avec un wiki commun au groupe sur lequel toutes les ressources et toutes les productions furent compilées.
- Lors de la formation initiale, les temps de présence assez espacés ont provoqué d'importantes pertes de participation. Nous avons privilégié des modules résidentiels plus rapprochés pour limiter au maximum cet effet.
- Lors de la formation initiale, nous avons été exposé à de nombreux nouveaux outils TIC. Cette exposition non suivie d'un temps d'appropriation en présence a entraîné beaucoup de frustrations chez les stagiaires (en incapacité, faute de temps ou de connaissances, de tester l'outil seul "à la maison"). - Nous avons donc opté pour un nombre d'outils TIC moins conséquent et plus de temps en présence pour permettre une réelle appropriation par les stagiaires. Notre objectif visait à les autonomiser complètement par rapport à quelques outils TIC que nous jugions essentiels.
- Nous avons prévu un temps afin de réfléchir collectivement aux solutions qui permettraient à chaque stagiaire de parler de cette formation en termes simples dans son entourage et ainsi favoriser la diffusion des acquis.

Sur base du contexte "belge"

Profil des stagiaires belges

Le public cible de notre formation fut les acteurs du monde de l'éducation à l'environnement ou du monde la protection de la nature.
Il se caractérise par les traits suivants :
- Une implication forte dans des problématiques environnementales.
- Une grande liberté dans leurs actions (secteur non marchand) ou au contraire un travail dans un environnement assez contraint (employé d'administration communale ou supra-communale).
- Une certaine réticence vers les outils TIC et le web.
- Une connaissance modérée des outils TIC et du web.
- L'animation de réseau de personnes peu connectées au web.

Cartographie des stagiaires

Notre groupe était constitué de :
- 2 personnes travaillant dans un contrat de rivière,
- 4 personnes travaillant dans le secteur de l'éducation à l'environnement,
- 2 personnes travaillant dans l'éducation populaire ( plus particulièrement autour de l'alimentation, bio)
- 1 personne travaillant autour du développement durable,
- 3 personnes travaillant pour un plan communal de la nature,
- 1 personnes travaillant dans un groupement d'action locale,
- 1 personne travaillant dans le secteur de la cryptozoologie.

Adaptations réalisées

- Notre public étant un public "de terrain" disposant de peu de disponibilités (ou en tout cas peu enclin à en prendre beaucoup dans un premier temps pour une formation sur des outils TIC), nous avons adapté notre formation à une durée plus courte. Celle-ci se composé de 2 modules en présence entourés de 5 modules à distance.
- Nous avons opté pour un accompagnement poussé durant les modules à distance (relance, permanence Skype ou téléphonique, screencasts explicatifs poussés) et ce en raison du profil "web 2" de nos stagiaires.
- Globalement, nous avons adapté le contenu des activités avec des thèmes liés à la protection de la nature ou à l'éducation à la nature. (débat mouvant, exercices d'animation de réunions participatives...).
- Les stagiaires oeuvrant dans des contextes peu "connectés", nous avons proposé des outils d'animation de réseau "hors web". Ceci a permis aussi de maintenir un certain intérêt de nos stagiaires pas tous très "branchés" outils TIC et de répondre à leur préoccupation d'animation de réseau "non connecté".
- Nous avons globalement passé plus de temps autour des "biens communs" et des licences libres. Il nous a semblé opportun de développer cet aspect car :
  • C'est le coeur du projet "politique" qui sous-tend cette formation.
  • C'est un enjeu important avec une forte résonance dans le contexte environnemental.
  • Il est important de pouvoir protéger ses productions en tant que biens communs.
  • Tout en restant très ouvert sur les opportunités et les propositions-demandes des stagiaires, nous avons "cadenassé" des temps d'apprentissage d'un certains nombres d'outils que nous jugions incontournables et pour lesquels nous voulions que nos stagiaires soient autonomes en fin de formation (co-écriture et audio-vidéo conférence).

Contenu de la formation "belge"

En amont de la formation/ à distance entre 8 et le 24 février
- Module : Faire connaissance.

Lors du 1er regroupement résidentiel de 3 jours du 27 février au 1er mars
- Jour 1 : Les enjeux de la coopération.
  • Module : Les 12 facettes de la coopération.
  • Module : La puissance de la coopération.
  • Module : L'abondance invisible.
- Jour 2 : Trucs et astuces d'animateur de réseau.
  • Module : Les freins et facilitateurs à participer à un réseau.
  • Module : Susciter la participation en présence et à distance.
  • Module : Un réseau, ça vit, ça grandit, ça s'évalue.
-Jour 3 : Quelques outils pour commencer.
  • Module : Les outils ne sont pas neutres.
  • Module : Quels outils pour quoi faire ?

A distance / semaine du 4 au 8 mars
  • Module : La veille individuelle.
  • Module : Accélérateur de projet.

A distance / semaine du 11 au 15 mars
  • Module : La veille individuelle (suite).
  • Module : Accélérateur de projet (suite).

Lors du dernier regroupement d'un jour le 22 mars
  • Module : Un monde sans biens communs ?
  • Module : Concurrence ou coopération : quelques pistes pour agir.
  • Module : Les licences libres et la propriété intellectuelle.

A distance / début avril
  • Moment d'évaluation collective à distance synchrone.
  • Évaluation personnelle.

A distance / début mai
  • Échange à distance avec les formateurs / Qu'avez-vous fait de ces acquis ?
  • Retours vers le groupe de stagiaires.

Bilan de la formation

Par les stagiaires

Une enquête a été réalisée en fin de parcours à laquelle 100% des stagiaires ont répondu. Voici le bilan global.

En résumé les participants formulent les satisfactions suivantes :
- Que la formation était bien conçue : mélange d'apports théoriques et pratiques,
- que les formateurs étaient disponibles et ont créé ainsi une dynamique d'apprentissage très appréciable,
- que la formation permet de gagner en confiance par rapport à ces méthodes et outils TIC d'animation de réseau et ainsi de démarrer concrètement dès la sortie de la formation ("un coup de pouce à nos projets").

En résumé les participants formulent les frustrations suivantes :
- Manque de temps pour approfondir la découverte des outils TIC, les pratiquer !
- Manque de temps pour approfondir certains aspects plus théoriques qui demandent un gros changement de posture (pas simple et donc qui demande du temps).

En résumé les participants formulent les pistes d'amélioration :

- Prévoir plus de temps pour l'apprentissage des outils TIC proposés... aller un peu plus loin que la simple découverte.
- Prévoir plus de temps en présence (même si c'est compliqué à caser dans son agenda).

En résumé les participants formulent ces autres remarques :

- Merci, super !
- A pérenniser

Par les formateurs

Au niveau des formateurs, voici nos principales évaluations.

Bien que nous ayons expressément prévu plus de temps pour l'appropriation des outils web présentés, il semble que celui-ci n'ait pas encore été suffisant.
Un encadrement encore plus serré durant les modules à distance semble nécessaire pour véritablement accompagner les "hésitants".
Il pourrait être utile d'organiser la "prise à distance"; de l'ordinateur d'un stagiaire par un des formateurs en cas de problème technique.
Bien que nous ayons beaucoup veillé à limiter les tracas techniques, ceux-ci n'ont pas manqué de surgir !
Nous l'espérions mais l'ampleur nous a surpris : les aspects politiques et philosophiques sous-jacents à cette formation ont été fort sollicités par les stagiaires.

Ci-dessous un graphe d'évaluation de notre formation à travers l'outil Hy-Sup (Hy-sup est un projet de Recherche européen sur la caractérisation des Dispositifs Hybrides en Enseignement supérieur)

evaluationBel

Facteurs de réussite

Il nous semble que les facteurs suivants ont contribué à la réussite de la formation :

- Une équipe de formateur très disponible.
- Un formateur principal clairement identifié et très disponible en présence ou à distance.
- La relance permanente du groupe via la liste de discussion par les membres de l'équipe de formation.
- Une maîtrise technique forte des outils proposés.
- La création des conditions favorables à la collaboration durant les temps résidentiels (durant les pauses, les repas et en soirée).
- L'organisation de la formation permettant de "se passer" des modules à distance (souvent le point faible en terme de participation dans ce genre de formation).
- Un mélange permanent entre travail technique et moment de réflexion philosophique.
- Une alternance entre moment "connecté" et moment "hors web".

Remarques pour le futur

Bien que ce sujet intéresse de nombreuses personnes, il n'est pas du tout évident de transformer cet intérêt en une envie concrète de participer à une formation.

Pourquoi ?

- Car l'ampleur du sujet impose une formation de plusieurs jours dont un regroupement en résidentiel... Ce qui est un vrai frein pour de nombreuses personnes (3 jours en présence ! Pas possible dans mon agenda chargé").
- Car le sujet apparaît comme "déjà connu et plus ou moins maîtrisé" par de nombreuses personnes (pourquoi investir de l'argent en formation sur ce sujet ?).
- Car le sujet reste perçu comme une formation pour les "geeks" ("Mon réseau est peu connecté à internet... Ça me servira pas à grand chose ces outils !").

Pourtant, en fin de formation, les stagiaires
- Regrettent que la formation n'ait pas été plus longue...
- Relèvent que la stage en résidentiel était un vrai plus, essentiel à la dynamique de groupe.
- Mentionnent avoir beaucoup appris et découvert sur l'animation de réseau (animer un réseau c'est pas juste organiser une réunion de temps en temps !).
- Apprécient avoir découvert la théorie qui se cache derrière l'animation de réseau et des méthodes d'animation "hors web".
Auteur de la fiche Gatien Bataille
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Guirlande à distance : utilisation de l'outil libre "post-it" en distanciel

Témoignage A 3 reprises pour 3 organisations différentes, j'ai proposé l'outil "post-it" à l'ensemble des personnes.
Après avoir montré le mode de fonctionnement et avoir l'accord du groupe, je diffuse le lien du site "colibris - post it"

Le but était que chacun apporte sa vision du fonctionnement du groupe pour 2 d'entres-eux.
Pour le 3ème, le but était de donner des idées de scénari pour faire un film.

L'outil est lancé en fin de réunion avec proposition que chacun vienne y coller des post-it lorsqu'il a le temps et des idées.

Au final, aucun des 3 tableaux de post-it n'a été rempli, sauf 1 ou 2 contributeurs.

Il semble que cet outil soit plus efficace lorsqu'il est fait en direct, pendant la visio...
Expérience à refaire avec cette condition en tête.
Auteur de la fiche Marilo
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Outil numérique expérimenté
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Histoires de coopération

Témoignage Histoires de coopération : une cinquantaine d'interviews ( d'ici 2019) donnant à voir ce qui nous motive à coopérer
Auteur de la fiche Michel Briand
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Infobésité : je m'appelle Gatien, je suis infobèse mais je me soigne

Témoignage
Infobesité
Eric Grelet - CC By Sa

Hier soir, dans le local à l'arrière du centre culturel

  • Moi : Bonjour à tous, je m'appelle Gatien et je suis infobèse
  • En coeur : Bonjour Gatien !
  • L'animateur : Gatien peux-tu nous raconter ton parcours ?
  • Moi, reprenant une respiration profonde : Je suis un passionné inconscient... Je suis terriblement frustré de ne pouvoir suivre le flux d'informations qui émanent du monde chaque jour, chaque heure, chaque seconde. Impliqué dans de nombreux réseaux et curieux de nature, je lisais les revues, les derniers ouvrages, j'écoutais la radio... Jusqu'à il y a peu, je gérais... puis est arrivé internet, Twitter, les podcast, les webzines, les newsletters, les alertes Google, les flux RSS... la palette des possibles s'est élargie et les sujets passionnants se sont multipliés. C'était euphorique au début mais rapidement la frustration a gagné du terrain... Trop d'informations intéressantes m'échappaient, je papillonnais sans jamais approfondir. La joie d'être baigné en permanence dans le flux culturel s'est transformé en noyade :
  • L'animateur : Gatien quel était ton sentiment à ce moment ?
  • D'une voix tremblotante : J'étais très frustré... En colère aussi contre moi-même de ne pas pouvoir suivre le rythme.
  • L'animateur : Tu penses vraiment que c'eut été possible ?
  • Me reprenant : Non, rapidement j'ai compris que même en sollicitant tous mes neurones, il me serait impossible de faire face à cette vague tous les jours un peu plus grande. C'est un sentiment désagréable... J'avais secrètement espéré en être capable.
  • L'animateur : Qu'est-ce que tu as fait à ce moment là ?
  • Moi : Dans un premier temps, j'ai cherché à m'organiser. J'étais certain que ce petit passage à vide pouvait être résolu par une meilleure organisation. J'ai automatisé le tri des mails dans ma boîte mail. Je me suis désabonné à diverses newsletters, j'ai organisé mes flux RSS et me suis astreint à n'ouvrir que les articles qui paraissaient vraiment pertinents, j'ai réduit mon utilisation de Twitter...
  • L'animateur : Et ?
  • Moi : Bon comment dire, oui il y a eu quelques effets positifs à cette organisation. C'est redevenu, disons, gérable.
  • L'animateur : Tu n'as pas l'air plus satisfait que ça ?
  • Moi : Je finis par me demander si l'infobésité n'est pas en fait un trait de caractère...
  • L'animateur : Ah bon ? tu nous expliques ça ?
  • Moi : Plus j'y réfléchis, plus je me dis que j'étais déjà infobèse et ce même avant internet. Vous savez les livres qui s'accumulent à côté de votre lit plus vite qu'il ne vous est possible de les lire... Ça c'était déjà avant internet. Je crois que la curiosité, l'envie d'apprendre rend infobèse. Après on essaie juste de limiter cette infobésité pour que le niveau de frustration reste raisonnable. Et là internet ne rend franchement pas les choses faciles. Bien sûr, l'information y est abondante mais l'information est aussi abondante dans les bibliothèques... Ce qui pour moi fait la différence, c'est la sérendipité...
  • L'animateur : La sérendipité, là, je vois pas...
  • Moi : Quand je suis sur internet à la recherche d'une info sur un sujet précis qui m'intéresse, il est trop facile, beaucoup trop facile de tomber par hasard sur un nouveau sujet peu connu, voire inconnu, et qui, nom de dieu, mérite votre attention... Et voilà... Le piège se referme, d'un sujet intéressant, je passe à deux... D'une personne à suivre sur Twitter, je passe à deux, d'un flux RSS à suivre je passe à deux... J'ai beau trier et trier encore en aval, c'est en amont que doit se faire le travail.... Et là c'est terriblement compliqué. Surtout quand on est curieux de nature.
  • L'animateur : Et donc ?
  • Moi, de nouveau la voix tremblante : Et bien je suis toujours infobèse... Je crois que j'ai pu limiter les dégâts mais mon niveau de frustration reste élevé. J'ai quand même appris à relativiser, à "fermer la boutique" de temps à autre, à me dire que si l'info est vraiment importante elle repassera, à me placer dans le flux plutôt que de chercher à le capter... Je crois que c'est un bon début. J'ai encore des progrès à faire mais vous allez m'aider ? N'est ce pas ?
  • En coeur : Bravo Gatien, tu peux compter sur nous.


Quelques trucs pour gérer l'infobésité

  • Faire un tri dans ses abonnements newsletters... Celles que vous ne lisez pas vraiment = au bac.
  • Organiser sa boîte mail et mettre en place un tri automatique pour ne garder "visible" que les mails importants ou urgents
  • Limiter ses abonnements flux RSS aux sujets qui vous intéressent vraiment
  • Ne pas chercher à être à tout prix à jour dans la gestion de ses flux RSS, ce qui est vieux de plus de 5 jours n'est plus "important" (en tout cas dans de nombreux sujets... Á vous de voir lesquels)
  • Prévoyez un moment précis dans la journée pour gérer votre infobésité... Le reste de la journée, organisez-vous pour ne plus être "dérangé" par l'afflux d'infos.
  • Ne créez pas vous même d'infobésité chez les autres. Ne re-scoopez, re-twittez, relayez que ce qui est vraiment opportun
  • Partagez votre infobésité et appuyez-vous sur des amis-collègues pour diminuer votre infobésité personnelle. Si chacun veille sur un sujet et fait le tri dans le bruit, et que ce travail est partagé, c'est tous les membres du groupe qui voient leur infobésité diminuer.


Crédits photo : Dylan Roscover on Flickr - CC-BY-SA
Dessin : Éric Grelet - CC-BY-SA
Auteur de la fiche Gatien Bataille
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s ayant vécu cette action
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Outil numérique expérimenté
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Ingrédients d'une expérimentation politique collaborative : MaVoix

Témoignage Dans le cadre de l'expérimentation politique collaborative # MAVOIX visant à introduire une dose de démocratie directe en "hackant" l'assemblée nationale, différents ingrédients ont été testés et sont mis en partage sous licence Creative Commons by sa.

Les principaux ingrédients sont :
- une signature qui fédère : Nous sommes celles et ceux que nous attendions
- une démarche ouverte et respectueuse des individus : respecter l’intégrité et les convictions de chacun.e avec un objectif commun : devenir actrices et acteurs des lois
- une organisation horizontale sur tout le territoire nationale avec émergence spontanée de groupes locaux
- des outils et méthodes collaboratifs de circulation de l'information, d'échanges et de prise de décision pour articuler national et local
- une posture médiatique inflexible : pas de personnification
- des modes d'expressions florissant et très divers
- un collectif construit sans structure juridique
- une attention particulière pour que le financement soit responsable
- l'investiture des candidat.e.s par un tirage au sort national
- le choix du logiciel libre pour tous les outils numériques créés (et une grande partie de ceux utilisés)
- la formation entre pairs et l'intelligence collective
- le choix de suivre une démarche expérimentale

Le texte complet mis en forme sur le site internet co-écrit et mis en ligne en décembre 2018 : https://www.mavoix.info/decouvrir/les-ingredients-mavoix/
Le texte brut sur le wiki de # MAVOIX : http://wiki.mavoix.info/index.php/MaVoixCommentReX
Compte-rendu de l'atelier "Retour d’expériences des ingrédients de la gouvernance expérimentée avec # MAVOIX " lors de la rencontre de décembre 2017 à St Ouen : http://wiki.mavoix.info/index.php/Retour_d%E2%80%99exp%C3%A9riences_des_ingr%C3%A9dients_de_la_gouvernance_exp%C3%A9riment%C3%A9e_avec_MaVoix
Auteur de la fiche Manuel Ibanez
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
IngredientsDUneExperimentationPolitiqueCol_48414298_2311270849110073_2342579346260099072_n.jpg
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Je suis devenu fan de l'accélérateur de projet

Témoignage Je suis enseignant à Montpellier SupAgro, dans la filière Ingénieur, mais aussi en Master et en Licence professionnelle. Dans le domaine de la communication écrite et orale, les travaux sont individuels ou collectifs.
Quel que soit le type de travail demandé, l'individu doit montrer sa capacité à mobiliser son réseau pour réfléchir à des solutions, résoudre des problèmes, contourner des difficultés. Travailler en autonomie n'exclut pas de faire confiance aux autres, de leur donner l'occasion de montrer leur disponibilité et leur intérêt à notre travail. C'est dans ce contexte que l'accélérateur de projet est opérationnel.
L'accélérateur de projet n'est pas un logiciel ni un outil informatique : c'est une méthode qui contraint les échanges entre cinq individus. Cette mise en situation dure 60 minutes. Un individu expose un problème qu'il confie au groupe. Le groupe y réfléchit pendant 30 minutes sans que le questionneur n'intervienne.

Je l'ai utilisé avec des ingénieurs en 2e année. De retour d'un stage ouvrier, une séance de débriefing en octobre a permis de faire parler les ingénieurs sur les fonctions, missions, activités dont ils ont eu la responsabilité lors du stage. Puis, d'évoquer les compétences qu'il leur semble avoir exprimées. Ensuite, de partager en groupe de cinq leurs expériences et des difficultés rencontrées. Chaque groupe décide ensuite de choisir un problème ou une difficulté rencontrée, pour la traiter avec la méthode "accélérateur de projet".
Les étudiants ont beaucoup apprécié ce moment, car c'est un vrai moment structuré d'échanges régulés. La méthode permet à chacun de s'exprimer même les plus discrets ou timides, et surtout elle permet d'éviter les recadrages intempestifs du questionneur qui doit se taire pendant la réflexion collective. À la fin de l'exercice, un enseignement particulier lié à la séance doit être formulé, c'est une pépite. Parmi les dernières d'entre elles : "c'était vraiment bien qu'il se taise après avoir exposé sa question" ; "développer l'écoute enrichit vraiment la réflexion".

Petite expérience irréversible de coopération !
Auteur de la fiche Laurent Tézenas - Montpellier SupAgro
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Format d'animation expérimenté
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Je suis devenue accro des tableurs en ligne !

Témoignage Je suis coordinatrice pédagogique d'une licence professionnelle. Qui dit coordination dit OR-GA-NI-SA-TION !
Pas facile de centraliser les informations, d'éviter les redondances, de tenir au courant les étudiants, l'équipe pédagogique et les professionnels partenaires !
Suite à la formation COOPTIC, j'ai compris l'intérêt de la coopération et j'essaye de plus en plus d'être une "coordinatrice coopérative" !
Petit exemple : on multiplie les tableaux pour chaque promo d'étudiants (tableau avec leurs coordonnées, tableau avec leur thème de stage + les coordonnées de leur maître de stage etc.)

Tableur
Eric Grelet - CC By Sa

J'ai créé un seul tableau en ligne qui est rempli en début d'année dès le début de la recherche de stage. Les étudiants le remplissent au fur et à mesure (recherche d'un stage) ; l'assistante de formation et la coordinatrice (moi-même) le complétons pour indiquer si la convention a été rédigée, signée, puis envoyée ; l'équipe pédagogique complète la colonne "nom du tuteur pédagogique". Une fois en stage les étudiants complètent également les infos concernant leurs maîtres de stage etc. Je m'en sers ensuite pour organiser les soutenances.
Finis les multiples tableaux à archiver sur le serveur, à envoyer par mail, à ne plus savoir quelle version utiliser etc ... j'utilise désormais un seul tableau, accessible pour tous et depuis n'importe quel poste !

Petite anecdote : lors d'un audit qualité il y a eu une panne internet... Mon tableau n'était plus accessible ! Depuis je fais régulièrement une importation au format .ods afin d'éviter de me retrouver sans rien !

Dessin : Eric Grelet
Auteur de la fiche Claire Herrgott - SupAgro Florac
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Outil numérique expérimenté
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L'organisation d'un colloque participatif sur les Sciences citoyennes

Témoignage

Organisé les 22 et 23 octobre 2009 à Montpellier

Le colloque Sciences citoyennes & Biodiversité s'est déroulé les 22 et 23 octobre 2009 à l'Université Montpellier 2. Associations, collectivités territoriales, institutions publiques, scientifiques, grand public... Ce sont en tout 200 personnes qui se sont retrouvées pour échanger et mutualiser leurs connaissances et pratiques de terrain lors de cette première édition nationale.
Cet événement a été organisé sur le mode participatif en exploitant le potentiel des outils TIC et d'Internet :

En amont

  • Un site sous wikini a été mis en place dès le démarrage du projet de colloque et s'est enrichi au fur-et-à-mesure.
  • Une liste de discussion a été ouverte et on pouvait s'y inscrire via la page d'accueil du Wiki. Dès l'étape de préparation du colloque, elle réunissait une centaine d'inscrits. Le comité d'organisation s'en est servi pour préparer les ateliers (avis sur les thèmes proposés, recherche d'intervenants, questions techniques pour prévoir la diffusion vidéo du colloque...).
  • Un appel à initiative a été lancé via un formulaire (Google Docs) : tout porteur de projet de sciences citoyenne pouvait librement présenter son initiative. Il était alors automatiquement référencé sur une carte des projets de sciences citoyennes. Plus tard, ce recueil a été mis en forme et édité sous la forme d'un livre d'une cinquantaine de page, un inventaire des sciences citoyennes.
  • Lorsque les thèmes d'ateliers ont été identifiés et mis en ligne sur le wiki, en dessous de chacun un espace à commentaires permettait aux internautes de donner leur avis (par exemple, sur la page de l'atelier "Discuter de la qualité des données des bénévoles").
  • Deux espaces ont également été mis à disposition des participants pour partager leurs ressources : une bibliothèque pour indiquer des références bibliographiques et une vidéothèque.
  • Un sondage a été diffusé aux bénévoles des projets référencés sur la cartographie et le livret, ce qui a permis de donner la parole, durant le colloque, à ces acteurs capitaux des sciences citoyennes.

Pendant le colloque

  • Une retransmission en direct a été mise en place avec le système en ligne gratuit Justin TV, dessous un espace à commentaires (qui a surtout servi à régler des problèmes techniques).
  • La liste de tous les participants était également en ligne.
  • A l'accueil, un espace d'affichage, permettait : de positionner son nom sur une carte (2 badges étaient donnés aux participants dans cet objectif), d'afficher des posters et de proposer des petites annonces ("Je recherche", "je propose").
  • Les temps conviviaux ont été mis en avant : repas en commun au Restaurant Universitaire de l'université Montpellier 2 (sur les tickets, un QR code disant "Miam-miam : un clin d'oeil à la réalité augmentée !), pause café avec l'association Artisans du Monde, cocktail et visite guidée de l'aquarium Marée Nostrum.

Après le colloque

Bilan de Violette Roche, chef d'orchestre de l'événement au sein de Tela Botanica

En - :
  • Tous les outils n'ont pas forcément été utilisés faute d'animation (le tableau d'affichage, les commentaires sur le site, la liste suite au colloque).

En +
  • Le livret publié et diffusé lors de l'événement a été un élément fort : il faut du concret, du matériel.
  • Le colloque a permis de faire connaître les sciences citoyennes : un deuxième colloque sera peut-être organisé par la ville de Paris, le livret sera peut-être réédité par une association et des projets de plate-formes de ressources sont en train d'émerger !
Auteur de la fiche Violette Roche - Tela Botanica
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Le débat mouvant - cas pratique

Témoignage

Méthodologie

Objectif

L'objectif est de soumettre des situations aux participants et de proposer deux hypothèses de travail en lien avec les situations proposées. Les participants devront faire le choix d'une hypothèse et être capables d'argumenter leur choix pour convaincre les autres de les rejoindre.

Règles de fonctionnement

  • 1. L'animateur présente une situation.
  • 2. Il propose au groupe deux hypothèses en lien avec la situation présentée.
  • 3. Il demande au groupe de choisir et de se déplacer à sa droite pour telle hypothèse ou à sa gauche pour la deuxième hypothèse.
  • 4. Chaque groupe doit argumenter pour convaincre les membres de l'autre groupe de les rejoindre dans leur choix.
  • 5. Lorsque les groupes sont "stabilisés", l'animateur présente la situation suivante et le processus recommence.

L'animateur du débat mouvant devrait

  • 1. Rédiger 5 ou 6 situations et pour chaque situation deux hypothèses claires et opposées qui permettent un choix.
  • 2. Présenter les situations avec le plus de clarté et de précision possible.
  • 3. Veiller à ce que le débat ne se transforme pas en cacophonie et permette l'expression des arguments de chacun de façon équilibrée.
  • 4. Veiller à passer à la situation suivante lorsque les groupes sont "stabilisés".
Plus d'infos sur le débat mouvant

Exemple de débat mouvant vécu lors de la formation

Situation 1
Votre échevin vous propose de mettre en place au sein de la commune un organe de participation et de consultation large de la population sur tous les sujets environnementaux du territoire communal. L'implantation prochaine du parc éolien lui semble être un bon premier sujet à mettre sur la table, qui plus est un sujet d'actualité !
Il vous accorde un peu de budget (pas énorme mais correct) pour mettre en place cet organe de participation. Vous avez quelques semaines pour convoquer la première séance (ce qui vous laisse de quoi vous organiser sans trop de précipitation).

  • Vous acceptez sans hésiter, super idée ! Vous allez enfin pouvoir mettre en place l'organe de participation dont vous rêviez.
  • Vous doutez un peu de l'intérêt de lancer cet organe de participation maintenant.

Situation 2
Ayant saisi l'opportunité proposée par votre échevin, vous avez fait connaître largement et partout l'arrivée prochaine de cette première réunion participative. Vous ne vous faites pourtant pas trop d'illusions. En général, aux réunions, on se retrouve à 10-15, 30 personnes maximum...
Vous êtes agréablement surpris lorsque le soir venu, vous voyez arriver plus de 100 personnes. Il faut vite ajouter des chaises mais tout le monde trouvera une place.
Votre animation de réunion s'en trouve un peu chamboulée.

  • Vous laissez tomber le tour de table car il y a bien trop de monde... On verra bien par après comment collecter les coordonnées des participants.
  • Vous maintenez votre tour de table, peut-être un peu "adapté", quitte à ce qu'on ne puisse pas aller beaucoup plus loin dans l'ordre du jour de la réunion.

Situation 3
Malgré le nombre de personnes et les nombreux échanges, vous parvenez à réaliser un compte rendu à peu près complet de la réunion. Vous le diffusez auprès des personnes ayant laissé leurs coordonnées lors de la réunion.
D'autres, qui n'ont pu être présentes lors de cette réunion, vous sollicitent pour obtenir le compte-rendu.

  • Vous le leur envoyez pour information.
  • Vous le leur envoyez et les invitez à y apporter leurs contributions et remarques.

Situation 4
Après quelques séances, le groupe se restreint considérablement : un bon tiers des inscrits ne réagit plus aux mails et ne vient plus aux réunions. Vous tentez une relance par mail pour solliciter l'implication de tous mais sans grand succès.
  • Après deux autres mails sans réponses, vous décidez de ne plus envoyer les comptes-rendus "pour rien" à ceux qui n'ont plus réagi à vos 5 derniers courriers (mails).
  • Vous vous dites que ça ne mange pas de pain et gardez tous les inscrits dans votre mailing list.

Situation 5
Ce travail d'animation demande du temps. Votre échevin, bien que satisfait de votre travail, vous demande de participer à l'un ou l'autre appel à candidatures pour décrocher un peu d'argent. Cela soulagerait agréablement le budget communal et permettrait de pérenniser votre poste d'animateur de réseau.
  • Vous détectez ça et là quelques fonds à solliciter, dont certains collent à peu près avec la dynamique de votre réseau. Vous vous mettez à rédiger des dossiers de candidature... Il vous faut cet argent !
  • Vous craignez de dévier pas mal de la dynamique en place dans le réseau. Vous sollicitez auprès de l'échevin un peu de temps pour étudier d'autres pistes.

Situation 6
Le réseau s'est pas mal structuré. Mine de rien, il a produit pas mal de choses. Ces productions font un peu votre fierté et ont contribué à votre notoriété dans la région. Mais voilà que vous apprenez fortuitement que certains membres du réseau, qui sont aussi membres d'autres réseaux proches, y diffusent les productions de votre réseau.
  • Vous n'êtes pas très satisfait de cette situation et vous promettez d'y mettre un terme lors d'une discussion franche à la prochaine réunion.
  • Vous vous en réjouissez et espérez que cet échange se fera rapidement dans l'autre sens.

Situation 7
Votre échevin a le bras long. Il est parvenu à décrocher un subside permettant à une boîte de communication de vous livrer un outil "clé sur porte" pour gérer votre réseau. Tout y est, c'est l'outil le plus complet du marché ! Voilà de quoi centraliser vos données et "professionnaliser" le réseau.
  • Génial, enfin l'outil complet ! Il va considérablement changer les habitudes de travail et risque d'embarrasser les moins geeks. Mais quelle avancée en terme d'ergonomie !
  • Vous remerciez l'échevin pour ce subside. Vous promettez de jeter un oeil sur l'outil et de le soumettre au réseau qui décidera de son adoption (ou pas)
Auteur de la fiche Gatien Bataille
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Le mouvement Colibris : une communication très web

Témoignage
image Colibris.png (36.2kB)

Le mouvement Colibris, c'est quoi ?

Créé en 2007 sous l’impulsion de Pierre Rabhi, Colibris se mobilise pour la construction d’une société écologique et humaine. L’association place le changement personnel au cœur de sa raison d’être, convaincue que la transformation de la société est totalement subordonnée au changement humain. Colibris s’est donnée pour mission d’inspirer, relier et soutenir les citoyens engagés dans une démarche de transition individuelle et collective.
D'après http://www.colibris-lemouvement.org/colibris/notre-mission

Une architecture numérique élaborée

Ce mouvement déploie une communication très élaborée dans le champ du numérique avec.
  • un espace de diffusion "institutionnel ou vitrine" avec le site Web dont
  • une infolettre (newsletter)
  • un webzine (c'est à dire un recueil d'articles du web)
  • des réseaux sociaux :
  • son réseau social
  • son Facebook
  • un espace de co-élaboration
  • des wikis par projet ou par réseau, certains privés d'autres plus ouverts comme celui sur le projet Oasis
  • un espace de formation
  • des MOOC avec une plateforme 360 Learning
  • la communication des groupes locaux

Il faut noter que cet ensemble d'espaces numériques est administré par une personne dédiée, salariée de l'association. Encore faut-il avoir les moyens humains pour assurer la viabilité d'une telle architecture... Ce qui est intéressant dans cet exemple n'est pas pas la grande variété de supports mais leur complémentarité. À vous de trouver la vôtre dans vos projets en fonction de vos besoins mais aussi votre capacité à animer l’ensemble des espaces mis en œuvre.
Auteur de la fiche Louise Didier
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Le projet Territoires sonores

Témoignage Territoires sonores est un projet collectif fondé sur l'utilisation et la valorisation du son comme élément de création et de médiation, sur le territoire du cap de la Chèvre en presqu'île de Crozon (Finistère). Il est animé par une équipe de "baladocréateurs sonores" bénévoles, et porté par la Maison des Minéraux (Crozon).

Il s'agit de créer des documents sonores thématiques (documentaires, ambiances sonores, musiques, etc.) en s'appuyant sur les compétences diverses de personnes ressources : naturalistes, historiens, journalistes radio, citoyens locaux, musiciens, étudiants... On y parle ainsi d'histoire locale, d'habitat traditionnel, d'ornithologie, de géologie, d'insectes, de lande, de problématiques environnementales, etc. Les thèmes sélectionnés sont représentatifs du lieu. Ils constituent une mémoire sonore du territoire.

Les documents sont diffusés sur le site web de Territoires sonores et contribuent à l'encyclopédie collaborative du Pays de Brest, Wiki Brest, l'un des partenaires du projet.

Un service proposé sur le territoire

La création de petites friandises sonores (en bien commun, sous licence Creative Commons) a permis la réalisation de balades sonores.


Recette

Territoires sonores partage des guides (élaborés au sein du projet) pour créer des documents sonores : Les guides des Baladocréateurs sonores
Ces guides sont un exemple type de recettes, sincèrement partagées ayant permis la démultiplication du concept dans divers territoires.
Auteur de la fiche Pierre Yves Cavellat
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Outil numérique expérimenté
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Les cartes heuristiques en débat public

Témoignage Vous est-il arrivé, lors de l'animation de débat public d'avoir :
  • Une personne qui répète au moins 5 fois la même chose ?
  • Deux personnes qui se disputent alors qu'elles parlent de la même chose mais ne l'ont pas compris ?
  • Des antagonistes qui sont contents du débat car "t'as-vu ce qu'on lui a mis..." ?
  • Les participants qui trouvent qu'on a beaucoup causé, mais bon... Ça n'a pas beaucoup avancé ?
  • ...

Et bien moi cela m'est arrivé bien souvent avant que je n'introduise les cartes heuristiques pour aider à l'animation.

Côté outillage :

  • Un vidéo-projecteur
  • Un ordinateur sur lequel est installé le logiciel, Freemind, X-Mind ou Freeplane (ce dernier a ma préférence)
  • Et un gros entraînement à l'écoute et à la prise de note synthétique.

Sur le rond central, j'inscris le sujet du débat puis, note de manière succincte les éléments de la discussion qui s'enchaînent. La carte mentale s'élabore petit à petit. Les idées s'organisent, se ré-organisent. Nous fermons une partie de la carte pour nous concentrer sur un nouvel aspect du débat...

Quelques éléments vécus autour des cartes :

  • Deux personnes ne sont pas d'accord sur le positionnement d'un mot dans la carte. Derrière un même mot, elles voient en fait deux idées différentes, le fait de passer par la cartographie le révèle.
  • Certaines idées sont faciles à positionner, par contre d'autres... Dans ce cas, je demande au groupe de m'aider à positionner cette nouvelle proposition, il s'agit souvent, en cas de difficulté, d'une idée qui ré-organise les idées précédentes, le temps de réflexion collectif fait maturer le groupe.
  • Le fait de ré-ouvrir toutes les branches de la carte en fin de débat, fait prendre conscience au groupe du chemin parcouru, souvent, le groupe est fier de lui.
  • Lors d'un débat promis comme tendu, nous avons commencé par lister les éléments du débat. Puis nous les avons classés collectivement en trois groupes, ceux qui ne méritent pas discussion car nous serons d'emblée d'accord, ceux que nous avons intérêt dans un premier temps à mettre de côté car ils sont promesses de bataille rangée, et nous avons commencé par le troisième paquet, les éléments dont nous pouvons débattre sans nous trucider.

Pour aller plus loin :

  • On peut ensuite importer la carte dans le logiciel Xmind puis jouer sur les structures (organigramme, diagramme logique, tableau...). Le groupe, alors que le débat semblait abouti, se met à exprimer de nouveaux éléments, se met à travailler sur les idées dans leurs globalités, impression qu'il passe à un niveau supérieur de discussion.
  • Souvent en fin de débat, quelques personnes viennent demander quel est ce logiciel utilisé. Le fait de choisir des outils simples d'usages, libres et fonctionnant sur toutes les plate-formes permet aux participants de pouvoir prolonger leur expérience de pensée heuristique.

A noter :

  • Il est maintenant possible de construire des cartes de manière collaborative, soit en utilisant des services de cartes heuristiques en ligne, soit en utilisant Freemind qui propose cette fonctionnalité (un peu laborieuse à mettre en place)

Références :

http://petillant.com rubrique appliquer et comprendre
Auteur de la fiche Laurent Marseault
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Made in Europe: Coop-Tic en Catalogne

Témoignage

Il était une fois...

Le projet Coop-Tic est arrivé à notre porte d'une façon peu formelle, comme c'est souvent le cas avec ce genre d'idées, et en prémonition d'une approche portant moins sur les structures formelles que sur les réseaux sociaux : quelqu'un qui connaissait quelqu'un d'autre nous en parlé et nous a proposé de le rejoindre. C'était une opportunité, nous dit-on, pour explorer de nouvelles voies sur la conception de la formation et ses outils.
Notre école s'est toujours caractérisée par la volonté d'ajuster toute formation aux principes du Mouvement coopératif qui définit notre façon d'être, donc, traditionnellement, elle a été obligée d'être très innovante dans le domaine des méthodologies. Par conséquent, toute opportunité d'incorporer de nouveaux points de vue est la bienvenue et c'est pourquoi nous n'avons pratiquement pas hésité à participer à ce projet.
Les premières réunions de travail, où les communications téléphoniques à plusieurs ont alterné avec des vidéoconférences et une rencontre en présence, nous ont fait comprendre que nous étions face à une idée beaucoup plus ambitieuse que le simple échange méthodologique, qui restait néanmoins le principal intérêt de notre organisme dans ce projet.

La signification profonde du projet

Sur le chemin parcouru par le projet après son démarrage, nous avons peu de chose à ajouter à toute l'information contenue dans le livre que vous avez entre les mains; mais un coup d'oeil rapide sur la table des matières peut vous confirmer plusieurs aspects importants :

Une proposition de parcours maturatif

Le projet repose sur une quantité considérable de matériel intellectuel. En proposant à un certain nombre de personnes d'acheter un billet pour CoopTic, nous leurs proposions un voyage de maturation personnelle vers les concepts liés au bien commun, au partage et à la production collective.
Bien au-delà de la simple stratégie visant à explorer de nouveaux outils pour améliorer les projets sur lesquels chacun travaille : cette proposition consiste à explorer alternativement de nouvelles attitudes et états d'esprit. Et ceci dans un sens non explicité mais incontestable de changement épistémologique.

Un apprentissage vraiment significatif

Les vertus de l'apprentissage significatif n'échappent à personne : offrir un environnement à l'apprenant lui permettant d'expérimenter l'objet d'apprentissage pour l'incorporer à la suite de cette expérience. D'habitude, ces propositions simulent ces environnements; or Coop-Tic, ne construit pas de simulations : le fait d'utiliser les outils en ayant un véritable objectif leur donne au contraire tout leur sens, renforce les concepts acquis et apporte aux méthodologies une plus grande signification, dans une alimentation mutuelle vraiment percutante et efficace.

Un réseau qui génère du réseau

Cela fait partie des objectifs du projet, et ce n'est donc un secret pour personne : CoopTic vise à créer un réseau européen d'animateurs de réseaux; un jeu de niveaux qui englobe un processus de transfert de connaissances visant à faire tache d'huile : des organismes promoteurs vers leurs membres, et de ceux-ci vers leur public cible… et de là à l'environnement géographique au sens large.
Et cela, dans une ambiance de travail et de rapports ressemblant davantage à celle que l'on retrouve au niveau des organismes non formels et associatifs, plutôt qu'à celle d'un projet réglé au millimètre comme c'est le cas d'un Leonardo da Vinci européen. Le réseau CoopTic finit par créer de la complicité, de la coparticipation, de la construction collective, de l'intercoopération...

Le défi fondamental

Tout le processus de formation qui a eu lieu en 2012 s'est déroulé en français et, bien que géographiquement réparti, il a été guidé par l'inspiration des organismes promoteurs. La transposition d'éléments aussi complexes (parce qu'intangibles) dans une réalité différente, dans une langue différente, s'avérait un défi majeur.
Il ne s'agissait pas de traduire des matériels et des contenus ; d'autre part, on ne pouvait compter sur l'expertise directe des principaux inspirateurs de la formation. Il aurait été surréaliste de mettre en place un grand nombre d'heures de formation en utilisant la traduction simultanée, et une simple conférence d'une heure ou deux ne justifiait pas le déplacement des experts de la France voisine.
D'autre part, la spécificité du public de notre école demandait un effort d'adaptation sur tout l'ensemble : les objectifs explicites et implicites, les contenus et leur orientation, et les méthodologies. Même l'organisation du calendrier s'avérait impossible : si trois rencontres de trois jours chacune avaient été organisées dans des lieux isolés afin de créer et consolider une forte cohésion de groupe, avec les possibles participants catalans, la réplique du schéma était illusoire.
Les choix d'adaptation nous ont amenés à :

Revoir les contenus à la lumière de l'économie sociale

En Catalogne, les participants à la formation venaient d'organisations d'aide aux personnes, de coopératives, de collectifs citoyens... Leurs besoins s'inséraient dans une réalité sensiblement différente à celle de la formation d'origine.
Ce facteur a été le plus simple à résoudre, tout en restant ardu : nous avons dû faire une analyse en profondeur des contenus de la formation, une remise en question du poids que tous et chacun représentaient dans l'ensemble du programme et inclure des modules spécifiques pour mettre en relation les contenus d'origine avec les enjeux propres à l'économie sociale.

Chercher à l'intérieur des participants

La formulation du titre peut paraître prétentieuse, mais le traitement des sujets de fonds, lié aux attitudes personnelles face au travail collaboratif et au bien commun a été le principal damné du fait de ne pas pouvoir faire venir les personnes ayant inspiré le vrai fonds de la proposition formatrice.
Bien sûr nous avions leurs textes ; et nous en avons traduit un certain nombre. Mais l'efficacité a été obtenue en facilitant de nombreuses opportunités pour la réflexion et les échanges de groupe ; autrement dit, en proposant aux participants de produire eux-mêmes ces connaissances à partir des textes disponibles et en suivant un schéma de travail réglé.

Proposer des méthodologies pour renforcer le groupe et faciliter la création de réseau

Faute de pouvoir organiser des rencontres conviviales (la formation en Catalogne s'est déroulée sur trois journées séparées par un mois d'écart chacune et des modules à distance intercalés) il a fallu renforcer les activités d'interrelation, les moments de relation informelle, de découverte de l'autre.
Dans la mesure du possible, les tâches devaient être réalisées en prenant comme élément d'analyse les réalités et les problématiques d'origine de chacun des participants.
Chacun devait intervenir lorsqu'il s'agissait d'offrir des voies de solution imaginatives à la difficulté de l'autre.
Chacun devait montrer une attitude réceptive, d´écoute, aux propositions de l'autre sur son propre problème.
Les liens de familiarité, en définitive, devaient se resserrer à un rythme suffisamment intense pour permettre aux voies de relation de persister au-delà de la formation.

L'évaluation de la formation par les participants

À la suite du stage et au moment de la planification d'une deuxième édition, plusieurs constatations sont faites à la lumière des évaluations personnelles des participants :
  • La plupart d'entre eux citent explicitement les éléments d'adaptation que nous venons de voir : par conséquent, ces éléments ont été présents et perçus pendant la formation. Et, il faut le dire, l'évaluation qu'ils en font est également très favorable.
  • Participer à une formation de ce genre leur a demandé un effort du point de vue de l'engagement, mais la grande majorité manifeste le désir de compléter ou d'élargir l'étude des concepts par le biais de quelques séances supplémentaires ou d'un stage monographique court.
  • Les opportunités de garder les liens de collaboration entre les participants se sont déjà produites et un participant a invité un autre participant à dispenser une formation au sein de son organisation.
Finalement, mais non moins important, il y a un bénéfice intangible qui montre bien l'envergure de l'impact : Aposta est en train de recevoir des demandes, isolées quoique en nombre suffisant, pour croire qu'il existe un intérêt à se familiariser avec le schéma formatif proposé et à essayer des voies de mise en place dans les coopératives et organismes catalans de l'économie sociale et du troisième secteur.
Nous ne pouvons pas considérer cela comme un succès ; c'est, tout simplement, la preuve la plus éloquente que nous avons entre les mains une bonne idée, structurée de façon cohérente et visant à offrir de nouvelles voies peu explorées aux organisations qui, tout en ayant une volonté de changement social, ont besoin de paradigmes s'y accordant.

Note : ce texte est une traduction en français du texte original en catalan
Auteur de la fiche Jordi Picart i Barrot - Aposta sccl

Mr Cloud au service de mes réseaux

Témoignage Le cloud ou stockage en ligne des données se démocratise de plus en plus. Chaque mois de nouveaux outils apparaissent. Très pratique pour accéder à ses données partout dans le monde via un simple accès internet, les services "cloud" offrent aussi de nouvelles perspectives pour l'animation des réseaux.

Dans la vie des réseaux, il devient rapidement essentiel :
  • De rendre accessible à tous les informations (fichiers, images, sons...),
  • de permettre la collecte d'informations par les membres (fichiers, photos, sons...),
  • de favoriser le travail collectif (notamment par la partage de documents).
Les outils "cloud" le permettent assez simplement.

Quelques exemples :
  • Le réseau des CRIE (Centres Régionaux d'Initiation à l'Environnement en Belgique) partage divers documents de travail via le service Google Drive. Via cet espace partagé, les ordres du jour sont co-construits, les PV des réunions sont élaborés à plusieurs mains lors des réunions, et divers documents "ressources" sont compilés. L'utilisation de ce service a considérablement facilité le travail collectif au sein du réseau et à fortement développé la co-construction des contenus. Une petite formation a été nécessaire mais il n'a pas été rencontré de problèmes majeurs d'utilisation. Le seul souci technique rencontré a porté sur la "disparition temporaire" de certains fichiers (simplement déplacés par un membre dans un dossier Google Drive personnel). Les questions soulevées par ce service sont plutôt d'ordre méthodologique. Tous les membres de ce dossier partagé peuvent en effet modifier le contenu du dossier... Effacer des fichiers, modifier des PV. La mise à disposition de tous les contenus a complètement décentraliser le "pouvoir" ce qui bouscule considérablement le fonctionnement traditionnel de certaines structures.
  • Le réseau des CRIE (Centres Régionaux d'Initiation à l'Environnement en Belgique) gère sa revue de presse via le service box.com. Ce service de stockage en ligne permet à chacun d'alimenter un dossier partagé via une simple adresse mail dédiée. Ce dossier peut par ailleurs être intégré sur un site internet assez facilement. Chaque CRIE alimente la revue de presse régulièrement en envoyant par mail en pièce attachée l'article de presse. Cette revue de presse est mise à disposition du public via les sites internet des différentes structures.
  • La communauté des utilisateurs du Parc des Dominicaines à Tournai (Belgique) s'est vue proposée un espace partagé afin de collecter facilement les photos prises sur le site. Pour ce faire, il a été utilisé le service yogile. Ce service de stockage en ligne permet la création et la gestion d'un album photos collectif. Chacun peut alimenter. cet album via un bouton de téléversement directement sur l'album ou via une adresse mail dédiée. L'alimentation de l'album est volontairement ouverte à tous (il ne faut pas être "membre"). Ceci afin de minimiser au maximum les freins à l'utilisation du service. Seul un contrôle (par quelques membres) "avant publication" des photos est actif afin d'éviter les dérives douteuses. Plusieurs questions restent en suspens quant à l'utilisation possible des images proposées par les membres. Actuellement, les photos restent bien sûr propriété des auteurs mais le choix de la licence CC BY SA reste à expliciter plus clairement.

D'autres exemples assez similaires à ceux évoqués ci-dessus utilisent d'autres services de stockage en ligne comme dropbox ou Copy par exemple.

Crédits photo : King Cloud by Akakumo on Flickr - CC-BY-SA
Auteur de la fiche Gatien Bataille
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Nomad-Yo : un animacoopien invente des yaourts en creative commons !

Témoignage Nomad-Yo, est l'histoire d'une invention -un yaourt végétal à base de céréales fermentées-, d'une aventure de vie en Bretagne dans les Monts d'Arrée et d'une farouche envie de partage !

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Après l'invention d'un yaourt à base de riz fermenté, la question du brevet se pose à Christophe et Nathalie : comment protéger cette découverte à visée commerciale?
Après un an de réflexion et un passage par la formation Animacoop, la solution du Creative Commons pour pouvoir à la fois protéger juridiquement et partager la recette s'impose.
Bien sûr, cette révolution ne s'est pas faite sans trouille : "Et si ça nous échappait? Et si une filière agroalimentaire venait à récupérer notre invention"?

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Produits en Bretagne avec des céréales bio (riz de camargue, sarrasin...), les yaourts sont fabriqués dans la vieille grange à partir de 2011.
Une réflexion est menée sur les outils utilisés pour permettre de garder la technique au service de l'homme, et non l'inverse! La production doit être respectueuse de l'environnement, les outils réparables à la main.




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La formation professionnelle s'engage en 2013 pour transmettre son savoir et son savoir-faire à d'autres producteurs potentiels, qui auront accès à la recette librement, à condition de la partager sincèrement dans les mêmes conditions !

5 ans après, Nomad Yo vit un développement régulier de sa production dans un atelier plus adapté ; son éco-système a évolué : il est distribué en Bretagne, en partenariat avec la société Biodis de Rennes, et dans les rayons du très chic Bon Marché à Paris.
Les souches de ferments sont commercialisées.
Les prix et concours récompensent régulièrement cette innnovation à la fois technique et philosophique et les résultats sont là.
Se réapproprier la production, partager ses savoirs-faire, promouvoir un autre rapport au travail ET gagner de l'argent... C'est possible !


image ccbysa.png (7.0kB)
Et la licence creative commons?
Elle a fait ses preuves ! Dans un litige juridique en Allemagne avec une société qui voulait privatiser la recette, les juristes français et allemands ont été formels : la licence protège la recette et leurs créateurs !

Plus d'infos sur le projet :
http://nomad-yo.org
Auteur de la fiche Laurent Marseault
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s ayant vécu cette action
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Organiser, à distance, la communication d'un événement

Témoignage Je peux témoigner d'une expérience, vécue à distance, qui m'a étonné par son efficacité. Je me suis retrouvée à faire partie d'un petit groupe chargé de la communication des Rencontres Moustic 2013 réunissant deux cent personnes.

Comment ça s'est passé?

Je ne connaissais, au départ, que quatre personnes sur huit que j'ai rencontré le jour de l'événement. Nous avons participé, ensemble, pendant cinq mois, à quinze réunions à distance, organisées sur Skype. Je n'étais pas convaincue d'y arriver, au départ ; et pourtant le résultat fut excellent. Je suis très étonnée par la capacité que nous pouvons avoir à travailler à distance du moment que nous choisissons les bons outils et que les personnes sont dans une posture de partage et d'écoute. Bien sûr, les compétences de chacun étaient complémentaires, mais cela ne suffit pas. Les outils collaboratifs nous ont beaucoup aidé.

Ce que nous avons mis en place

Pour cet événement, un wiki fut mis en place, avec des rubriques pour chaque sous commissions (Copil, programmation, financement, communication). La fluidité de nos échanges fut facilité par l'affichage sur une seule page d'une sorte de tableau de bord, avec plusieurs paragraphes:
  • Á faire (récapitulatif des décisions prises en fin de réunion), ce qui m'a permis de m'y référer, de voir les tâches que j'avais à faire et de voir, aussi, celles qui ne l'étaient pas sur lesquelles je pouvais intervenir en cas de temps disponible. Ces tâches étaient, au départ, attribué à une personne ou deux, mais non exclusives, ce qui nous permettait de voir la progression.
  • Les date de réunions fixées à l'avance. Au début, nous avons échangé sur les disponibilités de chacun (temps de travail) et les périodes de congés.
  • Le lien pour la prise de note des réunions; et un pad de secours en cas de coupure du serveur hébergeur (cela nous est arrivé une fois).
  • L'adresse de la liste de discussion, pour que ceux des autres commissions puissent communiquer avec cette commission.
  • Les documents de référence (avec un lien sur chaque Google Doc, ou autre outil de travail). Il est important d'y noter la liste des documents utiles à la commission, pour pouvoir les retrouver plus facilement que par mails. Un mois et demi avant l'événement, de nombreux documents ont été crées et un mail envoyé à chaque fois pour donner le lien. Parfois l'objet du mail n'était pas explicite et cela posait problème pour retrouver cette information. J'ai donc récupérer tous les liens et les ait mis sur cette page en décrivant le contenu. Il est aussi important de na pas créer plusieurs tableaux, mais plutôt un avec plusieurs onglets (ou feuillets)
  • Les compte-rendu des réunions. Cinq jours avant la réunion, j'envoyais un mail rappelant la date et l'heure, le lien pour le pad avec des infos et l'ordre du jour en demandant s'ils souhaitaient rajouter des points; parfois j'y notais des questions et le jour même la réponse était rédigée. La semaine avant, je lisais les compte rendus des autres sous commissions, et si il y avait des points à faire connaître au groupe, je les notais en point info. Suite à la réunion, l'animateur, ou un autre, met le compte rendu sur une page wiki (mise en forme, hyperliens, lisibilité) et envoie le lien aux autres membres aussi pour tenir informé les absents), avec le rappel de la prochaine date.
  • La liste des participants où sont notés les noms, prénoms et fonction des participants à la sous-commission.

Ce qui me semble important c'est de décider au préalable des outils qu'on va utiliser, pour quoi faire et de la démarche; surtout ne pas en changer en court de route, ou sinon être sûr que chacun maîtrise l'outil.
Auteur de la fiche Corinne Lamarche - SupAgro Florac
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Contributeur.trice.s ayant vécu cette action
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Outil numérique expérimenté
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Prise de décision au sein de l' École Démocratique de Paris

Témoignage Interview de David Lerebours (https://ecole-democratique-paris.org/ )

L'École Démocratique de Paris c'est quoi ?
" L'École Démocratique de Paris naît de la profonde conviction que les enfants sont des êtres humains à part entière, dotés de droits et de dignité au même titre que les adultes. De ce parti pris découle la construction d’un cadre éducatif aux antipodes du paradigme scolaire traditionnel, avec un établissement scolaire libéré des programmes, classes d’âge et évaluations, où les enfants peuvent définir librement leur parcours d’apprentissage en choisissant leurs activités et dans lequel ils jouissent du même pouvoir de décision que les adultes"

Source

L'École Démocratique de Paris est conçue sur le modèle de la Sudbury Valley School, une école fondée en 1969 aux États-Unis, Massachussetts.
Celle-ci nous offre, par son exemple et sa littérature aussi abondante qu'inspirante, un témoignage extrêmement concluant sur l’aptitude de chacun à développer son propre potentiel dans un cadre libéré de tout objectif pédagogique.
Comme décrit dans ce livre ou ces quelques vidéos, les personnes qui sont passées par cette école ont développé des compétences essentielles pour mener une vie épanouie et réussie à tous points de vue.
Conformément au modèle « Sudbury », l'École Démocratique de Paris repose sur 3 principes fondamentaux, qui ne sont pas sans rappeler la devise d’une certaine république :
  • Liberté : L'auto-détermination des apprentissages
  • Égalité : L'auto-gestion de l'école par l'ensemble de ses membres
  • Fraternité : L'inter-générationnel

" Nous fonctionnons sur le principe 1 personne 1 voix, quel que soit l'âge. Ainsi un enfant de 4 ans a le même poids qu'un adulte de 43 ans. Nos décisions sont prises lors d'un Conseil d'Ecole hebdomadaire et y participer est un droit et non un devoir mais nous avons tout de même un quorum de 5 votants minimum.
L'agenda de ces Conseils d'Ecole est constitué des propositions faites par nos membres lors des 7 jours écoulés. Il n'y a pas de censure.
Une proposition doit être portée au Conseil d'Ecole si sa mise en place impacte le collectif (achat de matériel, modification du règlement intérieur, réaménagement d'espace, etc...).
En terme de modalité de prise de décision, nous sommes en règle générale sur le principe de la majorité absolue (et au 2/3 pour des décisions stratégiques).
La proposition est portée et argumentée par son propriétaire devant les membres présents au Conseil d'Ecole, s'ensuit alors un débat avec la possibilité pour chacun de proposer des amendements.
Le vote s'effectue après 2 lectures pour laisser le temps à chacun de poser le débat et avoir des discussions dans l'informel.
A la 2ème séance sont votés les amendements puis la proposition amendée. "
Auteur de la fiche Janick Tilly
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s ayant vécu cette action
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Prise de décision à distance avec loomio - cas d'usages

Témoignage

Loomio au sein d’Open Street Map France

Le contexte

Du coté d’OSM, la seule instance habilitée à prendre les décisions est le Conseil d’Administration. Ce CA se réunit chaque mois à distance via un outil de discussion écrit (historiquement IRC, mais une équipe Framateam dédiée depuis peu).

Les échanges du CA sont ouverts à tous les contributeurs qui le souhaitent (adhérents ou non), mais les prises de décision sont réservées au CA, qui peut néanmoins tenir compte des avis exprimés par les autres interlocuteurs.

Avant Loomio

Avant Loomio, les votes se faisaient grâce à des « +1 » exprimés en direct dans le chat, ce qui posait deux problèmes :
  • Un problème de transparence : difficile d’historiser et de garder une trace des prises de décision quand elles sont mélangées à d’autres échanges au sein d’un canal de discussion
  • Un problème de légitimité des prises de décision : impossible de s’assurer que chaque personne ait bien vu passer le vote, ni d’être certain du sujet sur lequel les uns et les autres votent lorsque plusieurs discussions croisées s’entre-mêlent.

Avec Loomio

Désormais, dés qu’une décision doit être prise, elle est clairement formulée sur Loomio, tout le monde peut y exprimer son avis et voter. Le CA garde ainsi une trace des votes et chacun a le temps de s’exprimer / de réfléchir la décision plus posément.

L’appropriation de Loomio par le collectif a d’ailleurs été décidée sur Loomio, ce qui nous permet de comprendre les raisons qui ont provoqué ce choix : https://www.loomio.org/d/dl7UoiCz/2016-00-utiliser-loomio-pour-les-d-cisions-de-l-association .

Loomio au sein d’ANIS

Le contexte

ANIS est une association Lilloise dont les adhérents sont des acteurs (personnes morales ou individus) actifs localement dans le champs du numérique placé au service de l’Innovation Sociale.

Avant Loomio

Comme au sein d’une association classique, les décisions étaient prises à la majorité lors de réunions physiques entre adhérents à l’issue de discussions.

Avec Loomio

ANIS utilise Loomio pour soumettre toutes les décisions au vote avant une réunion physique. Tant qu’un nombre suffisant de personnes se sont exprimées et qu’aucun vote bloquant n’a été posé, les décisions peuvent ainsi se prendre à distance.

L’intérêt pour ANIS est ici de pouvoir tirer un maximum profit des temps de réunion (toujours trop rares) pour aborder les sujets qui portent à débat afin de pouvoir prendre les décisions les plus difficiles dans les meilleures conditions possibles. Loomio permet également de commencer à formuler à l’avance des avis pour permettre à chacun de creuser un peu plus le sujet.

Grâce à loomio, la majorité des décisions se prennent désormais à distance, l’idée étant que lorsqu’on demande l’accord à distance, il est rare que les désaccords soient bloquants, et les personnes pour qui la décision revêt peu d’importance ne vont pas nécessairement en débattre alors qu’en réunion physique, chacun à tendance à vouloir donner son avis même s’il n’apporte pas d’éclairage supplémentaire. L’outil aide donc à lâcher prise.

Dernier élément, ANIS se sert également de Loomio pour historiser les décisions, et parfois même pour garder des traces de décisions d’affectation de fonds pourtant déjà validées, comme on peut le voir dans cet exemple http://www.loomio.org/d/gwzl6DYS/pole-interr-gional-de-m-diation-num-rique .

Retrouvez tout l’historique de décision d’ANIS via ce lien : https://www.loomio.org/g/7J2cjXnk/anis-association .
Auteur de la fiche Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Contributeur.trice.s ayant vécu cette action
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Qu'est-ce qu'on chante ? Choisir collectivement les chants d'une chorale

Témoignage En juillet 2018 Ann-lise, cheffe de chœur, proposait une nouvelle chorale à Lyon et elle écrivait : "je rêve de faire de cette chorale un laboratoire démocratique". Depuis nous sommes une cinquantaine a l'avoir rejointe. Elle a choisi les premiers chants pour nous accueillir en douceur puis nous a soumis une liste afin de réaliser en ligne un vote dit au jugement "majoritaire" pour choisir 2 titres, et elle nous a ensuite proposé de composer un groupe de travail pour réfléchir à un mode de choix des chants suivants plus participatif.

Pour en savoir plus sur le vote par jugement majoritaire : https://lesecolohumanistes.fr/jugement-majoritaire/

Préparation : 3 soirées-apéro !


Et nous voici 11 à prendre l'apéro (nous avions déjà compris qu'il faut toujours commencer un projet dans la convivialité !) un soir d'avril ! Nous ne savions pas à l'avance combien de rendez-vous il nous faudrait pour choisir et affiner une méthode de choix. Finalement nous nous sommes vu.e.s 3 fois : de belles soirées à manger et boire tout en travaillant très sérieusement !
La Cheffe de Choeur nous présente l'objectif : choisir 10 chants. Elle est prête à arranger les chants que nous choisirons et à se laisser surprendre !
Dès la première soirée nous avons décidé que nous consacrerions un lundi soir (traditionnel soir de répétition de la chorale) à un brainstorming collectif avec toutes les personnes de la chorale dans l'idéal. Si nous voulions décider ensemble il fallait s'en donner le temps et en profiter pour vivre un beau moment ensemble.
Et nous est rapidement venue l'idée de proposer des petits groupes qui devraient se mettre d'accord sur quelques chansons. Alors nous avons commencé par tester cette idée sur nous-même : nous étions 11, nous avons fait 2 groupes qui avaient pour mission de revenir avec une liste de 5 chansons qui fassent consensus 15 minutes plus tard. Un groupe s'est beaucoup amusé et a trouvé ça facile, ce fut plus compliqué pour le second groupe ... la méthode était encore à affiner !
A l'issue de chaque soirée Ann-lise nous envoyait un compte-rendu dans un framapad : nous avions ainsi une trace des échanges, avec un seul lien hypertexte pour nos différents rendez-vous et un espace en ligne de réactions a posteriori pour les questions en suspens ou pour les absent·e·s.

Brainstorming avec toute la chorale

Nous avons laissé le mystère sur les détails du programme et nous avons simplement dit aux choristes que le prochain lundi soir serait consacré au choix des chants puis à une auberge espagnole.
Les membres du groupe de travail s'étaient répartis les petites tâches (impressions, matériel ...) et se sont donnés rendez-vous avec un peu d'avance pour organiser la salle et se rappeler le déroulé de l’événement. Ann-lise et un·e autre membre du groupe restent en retrait pour suivre le bon déroulement du brainstorming collectif, chronométrer les étapes, répondre aux questions ... les autres membres du groupe participent activement au brainstorming mais peuvent également aiguiller les participant·e·s au besoin au sein de leur groupe.

7 tables > 7 thèmes en "on"
  • Chanson savon (à écouter/chanter sous la douche)
  • Chanson torchon (à écouter/chanter en faisant le ménage)
  • Chanson passion/frisson (à écouter/chanter en faisant l'amour)
  • Chanson dansons (chansons pour faire le fête et danser)
  • Chanson LGBTons (chanson hymne, chanson étendard)
  • Chanson émotion (chanson qui fait pleurer, qui donne des frissons)
  • Chanson à la con (chanson qu'on a honte d'aimer et de connaître par cœur, qui reste en tête, chanson décalée)

Chaque thème permettra de proposer au vote trois titres (3*7 = 21)

Nous proposons d'organiser le temps collectif en quatre temps

1er temps (15')


Nous demandons au groupe de se positionner en file indienne de façon aléatoire, et nous attribuons successivement les thèmes 1 à 7 aux sept premières personnes, et ainsi de suite.
En 15 minutes l'objectif est de se mettre d'accord de manière unanime sur 5 titres qui plaisent vraiment à chaque petit groupe constitué, qui entrent dans le thème.
Au bout de 10 minutes nous annonçons qu'il en reste 5 (suivant les réactions nous adaptons le timing).

2ème temps (15')


Nous proposons aux choristes de se replacer en file indienne en fonction de leur département de naissance du plus petit nombre au plus grand (puis code postal entier quand le département est commun) pour envoyer chacun·e sur un thème (différent du premier).
A nouveau, en 15 minutes, la consigne est la même que pour le premier temps. Les 5 premiers titres du premier temps restent visibles.

3ème temps (10')


Nous recommençons, avec comme critère de tri pour répartition dans les thèmes la date de naissance (jour et mois, on se place comme sur un grand calendrier par ordre chronologique du 1er janvier au 31 décembre) pour à nouveau envoyer chacun·e sur un thème (différent du premier et du second).
Nous donnons cette fois-ci 10 minutes, avec pour objectif d'éliminer 4 titres de la liste des 10 chansons issues des deux premiers temps.

4ème temps (10')


Nous faisons une pause, et on laisse tout le monde aller consulter les listes de 6 chansons de chaque thème, et se positionner à une table au choix (y compris un thème sur lequel on a déjà travaillé), en essayant de constituer des groupes à peu près équilibrés.
En 10 minutes l'objectif est d'éliminer 3 titres de la liste de 6.
Les trois chansons restantes seront soumises au vote.

Au total,
  • 15 minutes d'explications au début,
  • 30 minutes en tout pour les deux premiers temps
  • 20 minutes en tout pour les deux derniers
  • 5 minutes entre chaque round
> compter environ 1h30

Nous nous inquiétions du volume sonore : partager des idées de chansons peut vouloir dire les faire écouter à son groupe via, par exemple, des téléphones portables et 7 tables qui échangent sur des chansons en même temps ça peut faire du bruit ! Finalement le jour J nous avons demandé d'y faire attention et ce problème ne s'est pas présenté. La taille de la salle bien proportionnée à la taille du Groupe se livrant à l'exercice a sûrement joué.

Vote à distance

A l'issue des 4 rounds la Chorale s'est donc mathématiquement retrouvée (comme dit plus haut) avec une liste de 21 chansons (3 chansons par table et 7 tables). Cette liste a été ensuite soumise au vote en ligne dit par "jugement majoritaire" pendant une semaine. Avec le jugement majoritaire, chacun·e peut prendre le temps de s’exprimer sur chaque proposition, en se positionnant sur chaque titre grâce à l' échelle de valeur suivante (du plus positif au plus négatif) :
  • J'en rêve !
  • Ca me tente bien
  • Ok pourquoi pas
  • Je m'en accommoderais
  • Je préférerais pas
  • Oh non...
Seule Ann-lise voit les votes en cours et peut supprimer les éventuels doublons (si certaines personnes s'amusaient à voter plusieurs fois par exemple).

La Cheffe de Choeur a eu également un droit de veto lui permettant de retirer de la liste des 21 chansons 1 ou 2 titres qu'elle ne jugeait pas "arrangeables" ou en adéquation avec l'orientation qu'elle souhaitait donner à la Chorale.
C'est ainsi que, pour notre cas, un chant a été retiré de la liste des 21 chansons.

Ce vote à distance a aussi été l'occasion de recueillir des commentaires, et donc une sorte d'évaluation de la méthode. Même si quelques frustrations sont exprimées, les retours sont globalement positifs.

Annonce des résultats et célébration


Les chansons finalement retenues suite au votre par jugement majoritaire ont été annoncés par le groupe de travail de 11 personnes une semaine après la séance de brainstorming lors d'une répétition de la Chorale, ainsi que par mail pour les absent·e·s.

Conclusion


Pour mener à bien ce type de projet, les ingrédients du succès ont été :
  • la convivialité !
  • utiliser le numérique pour ce qui peut être fait à distance mais commencer en présentiel.
  • une posture d'animatrice claire : Ann-lise a troqué sa casquette de cheffe pour celle d'animatrice en étant sincère sur l'aspect démocratique du choix des chansons et en nous donnant les moyens d'y parvenir concrètement.
  • une bonne préparation en amont avec une vraie écoute entre les membres du groupe de travail et un réel investissement de chacun.e.
Auteur de la fiche Ann-lise Rosio, Aurélien Mancino, Christine Bidot, Gabriele Piras, Laurent Preire, Louise Didier, Mathilde Pugniet, Michel Ragusa, Patricia Denoyer, Sébastien Rolhion, Thierry Vitu
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s ayant vécu cette action
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Restitution d'une étude sur les "Solutions collectives de l'emploi culturel et artistique" par l'ADRETS

Témoignage L'ADRETS a réalisé une étude pour le compte de la Coopérative Coodyssée dans les Hautes-Alpes. Cette étude a rassemblé près d'une cinquantaine de participants lors d'ateliers collectifs. L'objectif de la restitution était donc de rendre compte de l'ensemble des travaux réalisés en ateliers aux participants mais également aux structures culturelles et institutionnels du territoire, de leur faire prendre conscience du potentiel du territoire et de les amener à réfléchir plus en avant en prenant des engagements sur le développement de certaines solutions repérées dans le cadre de l'étude.
Le premier document est un exemple de document préparatoire à une rencontre, reprenant l'ensemble du descriptif logistique et des animations proposées (débat mouvant et ateliers scénarios).
Le second est le compte-rendu de la restitution, un exemple parmi d'autres sur la façon de rendre compte des animations participatives.
Auteur de la fiche Guillaume DOUKHAN
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Retour d'expérience râtée de mise en place d'outils numériques : FRAMATEAM

Témoignage Dans le cadre du 1er confinement, l'association de danses pour laquelle je suis bénévole a dû fermer ses cours rapidement. Pour autant, pour le bureau s'engageait un travail d'échanges et de prise de décisions rapides. Fraîchement Animacoopienne et galvanisée par l'énergie de la première rencontre en visio de la session du printemps 2020 d'Animacoop Saint Nazaire, et un peu agacées aussi par les informations qui partaient dans tous les sens (sms, whatsapp,mail,...)
J'ai proposé de créer un fil de discussion FRAMATEAM. Toujours confinés, quelques membres tentent de s'incrire, réussissent, échouent, me posent des questions... ou abandonnent.
Et on en reste là... L'outil ne vit pas, les discussions et les prises de décisions se font toujours par mail ou par visio : personne n'a pû se l'approprier.

Avec le recul :
- première idée : FRAMATEAM n'était peut-être pas le bon outil ! J'ai sans doute pêcher par excès d'enthousiasme ! Je penserai à vérifier le besoin sur une autre expérience.
- un accompagnement pour la mise en place de l'outil en présentiel m'aurait permis d'inclure les quelques brebis égarées mal à l'aise avec le numérique.
- quel premier petit pas irréversible aurais-je pu mettre en place pour créer un meilleur réflexe de discussion ?
Auteur de la fiche Anne Laumonnier
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Outil numérique expérimenté
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Retour d'expérience sur la veille informationnelle

Témoignage Par Margot, stagiaire de la session Animacoop Brest, printemps 2019

Après avoir animé pendant 5 ans un réseau de chercheurs en sciences sociales travaillant sur les transformations numériques de la société, Margot travaille de manière indépendante pour former des professionnels de l'action sociale et éclairer des décideurs publics sur les enjeux de l'inclusion numérique. Se tenir au courant de l'actualité des politiques publiques, des initiatives associatives ou privées en général dans le domaine de l'inclusion numérique et plus généralement sur les questions sociales, fait partie de ses besoins professionnels.

Prise au piège de l’obsolescence des outils

Mon histoire avec la veille informationnelle est assez emblématique des difficultés organisationnelles et techniques qui se posent à la plupart des personnes qui doivent se tenir en alerte sur certains sujets (que ce soit pour des raisons professionnelles, pour un engagement bénévole, militant, ou encore que ce soit lié à des activités de loisirs).

Fin des années 2000: Une démarche proactive de veille via les flux RSS

Alors que je préparais une thèse en science sociale, j'avais mis en place, à la fin des années 2000, des flux RSS sur mon navigateur Web (Safari, sous MacIntosh, à l'époque).

J'avais donc collecté dans les favoris de mon navigateur, tous les sites qui constituaient des ressources pour mon sujet de thèse (mais également sur plein d'autres sujets qui me tenaient à cœur et blogs que je souhaitais suivre au quotidien). Certains des ces sites offraient la possibilité de récupérer les données au format RSS, que j'ajoutais donc dans mes favoris, ce qui me permettait, au quotidien de voir automatiquement, depuis la liste de mes favoris, les nouveaux articles parus sur ces sites et blogs.

Tout ceci fonctionnait bon an mal an pour me tenir au courant jusqu'au jour où, incitée en cela par les alertes automatiques de mon MacIntosh, j'ai mis à jour la dernière version du navigateur Safari. Ma surprise, et même ma colère furent grandes quand je découvris que cette dernière version de Safari ne prenait plus en charge des flux RSS. Il faut dire que la technique des flux RSS n'avait pas pris auprès du grand public : les internautes qui s'étaient saisis de cette fonctionnalité se comptaient plutôt parmi les journalistes, les chercheurs, les documentalistes, etc. Beaucoup d'ailleurs, parmi eux, utilisaient d'autres outils pour gérer leur flux RSS (Netvibes, Google, par exemple). Si bien que la disparition des flux RSS dans la nouvelle version de Safari n'a probablement pas embêté grand monde.

La seule solution technique que me proposait Apple pour continuer à suivre tous mes flux RSS était de les intégrer automatiquement dans mon logiciel de gestion des messageries électroniques (Mail, toujours sur MacIntosh).
Ce que j'ai fait, mais qui ne m'a pas du tout convenu: gérer ses mails et gérer l'actualisation des sites Web ne relevait pas de la même activité (en tout cas, selon ma logique d'usage de cette époque là), et j'ai fini par cesser de suivre ces flux RSS.
J'ai cessé de suivre mes blogueurs préférés. Apple m'en a privé. Ainsi va la vie numérique.

Années 2010: une réorientation vers d'autres outils de veille

Un usage des infolettres (newsletters)

Pour d'autres sites dont il me fallait suivre l'actualité, j'ai pu m'abonner à leur newsletter, quand ils en proposaient une. C'est aujourd'hui pour moi une manière essentielle de suivre certaines organisations. Pour autant, c'est aussi par ce biais que la surcharge informationnelle me guette : combien de lettres d'information finissent à la poubelle avant que j'aie pu les parcourir, parfois même les ouvrir ?

Une veille par les médias sociaux

Facebook a pris de l'ampleur dans les années qui ont suivi, et c'est aussi devenu une source de veille sur de nombreux sujets qui m'intéressent. Mon compte Facebook, créé en septembre 2007, me servait initialement surtout à prolonger en ligne les échanges avec mes amis proches, et à renouer contact avec des connaissances plus éloignées. Le cercle de mes connaissances s'élargissant avec les années, y compris à des connaissances liées au monde professionnel, l'aspect privé de mes publications s'est amenuisé et je l'ai réduit aujourd'hui au maximum sur le fil de mon actualité. Mon usage de Facebook s'est peu à peu orienté vers une pratique de veille non seulement sur l'actualité personnelle de mes amis et connaissance, mais surtout sur des actualités politiques, sociales, et liées aux domaines qui m'intéressent professionnellement. Ces publications peuvent être relayées par des personnes faisant partie de mon cercle social, ou bien par des pages Facebook de média, de groupes, organisations, etc.

Je ne relaye moi-même que très peu de publications (et en publie directement encore moins), et ce en raison d'une volonté de ne pas trop en dire sur moi auprès d'un cercle large de personnes (environ 420 "amis" Facebook, dont la majeure partie ne sont pas à proprement parler des "amis").
En ce sens, je n'ai pas fait le choix d'utiliser Facebook comme une vitrine professionnelle en devenant moi-même un relai d'informations sur mon domaine d'expertise, ce qui aurait pu être un moyen de m'affirmer comme personne ressource sur ces sujets. C'est aussi parce qu'il m'a semblé que faire ce choix nécessiterait une discipline de veille à laquelle je n'étais pas capable de m'astreindre.

Un temps, je me suis crue obligée pour des raisons professionnelles, d'ouvrir un compte Twitter. L'angoisse m’étreignait chaque fois que je me connectais à mon compte : alors que mon activité professionnelle exige de suivre constamment l'information dans mon domaine, le flux ininterrompu de tweets ne faisait que révéler mon incapacité à les suivre, même dans l'hypothèse où j'aurais décidé de passer ma vie devant Twitter.

Comment devais-je, pouvais-je participer à ces discussions, qui me semblaient plus (faute d'en comprendre les codes) des monologues ? J'ai finalement accepté que Twitter n'était pas pour moi et que je ratais certainement des choses très intéressantes en ne m'y connectant pas, mais qu'on ne pouvait pas être partout, et suivre tout.
Le constat de cette surcharge d'informations constamment actualisées vaut également pour Facebook, mais l'usage de ce dernier média social répondant également à des besoins de sociabilités plus personnelles, il me semble que j'ai mieux appris à doser son utilisation.

D'une démarche pro-active au doute et à la culpabilité...

En somme, évoquer le terme de "veille informationnelle" me plonge instantanément dans un vertige de culpabilité et d'impuissance : je n'ai jamais réinstallé de gestionnaire de flux RSS (d'ailleurs les développeurs Web ont souvent cessé de proposer des flux) et je ne travaille pas à la "curation", sur mes thèmes professionnels.
Je voudrais lire plus les journaux (un ou deux hebdo, des quotidiens de temps en temps, un mensuel, en diversifiant autant que possible et écouter au moins trois fois par semaine le journal à la radio), mais je suis loin du compte.

Comment sortir de cette situation ?

Première étape : Il me semble tout d'abord important de reconnaître que nous faisons tous de la veille informationnelle, comme Monsieur Jourdain fait de la prose. Nous lisons (au moins parfois) des journaux ; nous parlons avec nos collègues, notre famille, nos amis, nos voisins, etc. ; nous sommes souvent sur les réseaux socio-numériques (Facebook ou autre), nous écoutons la radio, regardons la télévision, etc.

Deuxième étape : se demander pourquoi faire de la veille informationnelle, et sur quels sujets. Nous devrions tous sortir de notre scolarité avec la conviction qu'il est important de se tenir informé de notre environnement social (de l'échelle la plus locale, au monde entier) pour pouvoir exercer sa citoyenneté. L'école doit aussi nous armer de la capacité à se tenir informé (savoir lire bien sûr, mais savoir identifier les sources, juger de leur degré de partialité, de fiabilité, etc.).

Parce que nous avons une passion, des passions, un métier, des activités associatives, peut-être militantes, nous sommes aussi conduits par la vie à nous intéresser à certains sujets plus qu'à d'autres. Et il est parfois important de se tenir au courant sur ces actualités. Se demander pourquoi le faire peut être une étape utile : je dois me tenir informée sur tel sujet pour agir en conséquence, pour continuer à échanger avec les autres, parce que je suis en position d'informer d'autres personnes, qui elles-même agiront en conséquences, etc. Il peut même y avoir derrière ce besoin de veille un enjeu d'image et de communication: on peut faire de la veille pour les autres en relayant publiquement les sujets sur lesquels on souhaite se placer pour faire valoir une position d'expertise (selon que le sujet est plus ou moins pointu).

Troisième étape : Une fois ces besoins identifiés, il est utile de prendre un temps pour identifier les sources d'information sur les sujets qui nous intéressent, celles qu'on ne peut pas se permettre de rater, et de concevoir la meilleure manière les suivre en fonction des outils que l'on a à sa disposition et de son organisation personnelle : par exemple faut-il s'abonner à une newsletter ?
Il faut aussi, pour tout un pan des informations que l'on aura pas la capacité de suivre, se dire que l'on saura comment trouver l'information quand on en aura besoin et savoir que l'on peut compter sur telle ou telle personne, le jour où l'on aura besoin de se (re)mettre à jour sur certains sujets.

Et pour conclure...

Peut-être nous faut-il savoir vivre avec la honte quand on est pris en flagrant délit d'ignorance sur un sujet que l'on est censé maîtriser, ou mieux encore : assumer, et se débarrasser de la honte. Remercier la personne qui vous sort de l'ignorance. Après tout, elle vous aide dans votre veille informationnelle !
Auteur de la fiche Margot Beauchamps
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Retour d’expérience du Science Hack Day Brest 2017

Témoignage

Animer un atelier pendant un hackathon

Auteures : Cécile Guegan & Jade Georis Creuseveau
Autour d'un événement sur Brest les 24, 25 & 26 novembre 2017

Le Science Hack Day brestois

Un Science Hack Day (SHD) est un événement regroupant des amateurs de sciences, de techniques et de bricolage pour tenter en 48h, et en équipe, de prototyper un projet fou, créatif, utile... ou pas ! C’est une séance de créativité de deux jours dont l’objectif, pour celui de Brest, a été d’imaginer et de créer des projets autour de la ville de demain (art, culture, développement durable, urbanisme, énergie, climat, éducation, handicap, emploi, bien-être). C'est un événement ouvert à tout public, de l’usager au spécialiste : citoyens, membres d’association, salariés d’entreprise, personnels des collectivités territoriales, enseignants, chercheurs, étudiants, retraités... Les seuls critères indispensables sont la curiosité et l’envie de faire ensemble.

Notre objectif

  • Animer - dans le cadre du hackathon - un atelier liant nos intérêts : l’open data et l’alimentation.
  • Tester l’animation d’un groupe de travail en mode coopératif.
Notre objectif principal pour cet atelier était de faire émerger des idées de manière collaborative, c’est-à-dire selon les envies, compétences et connaissances de chacun, et donc de travailler de manière collective.

Notre préparation

15 jours avant : un peu de communication

L’étape préalable à la mise en œuvre de notre atelier a été de communiquer autour de notre idée d’atelier. Dans un premier temps, nous avons présenté le contexte, les objectifs et les besoins de l’atelier) lors de la réunion de lancement du SHD. Les projets ont été ensuite mis en ligne sur le site de l’événement afin de les rendre plus visibles et d’attirer des participants.

La semaine précédant l’événement : calibration et organisation de l’atelier

L’événement se déroulant sur un temps contraint, avec des personnes ne se connaissant pas au préalable, nous avons dans un premier temps cherché à calibrer au mieux notre atelier (besoins matériels et immatériels, temps) et à préparer une gare centrale autour des outils libres déjà connus. Nous avons utilisé trois types d’outil :
  • un outil de design thinking
  • l’accélérateur de projet
  • une gare centrale.

1. L’accélérateur de projet

L’accélérateur de projet a été réalisé à la suite du premier regroupement de la formation. Il nous a permis de mettre en évidence les éléments importants à prendre en compte notamment :
  • avoir un discours clair de présentation du défi,
  • prévoir des animations (1) d’interconnaissance entre les membres de l’équipe et (2) d’émergence d’idées,
  • s’inspirer des expériences similaires,
  • présenter avec un vocabulaire clair les enjeux de l’ouverture des données, des outils numériques libres, de la production de communs,
  • alterner les phases de brainstorming avec des phases de production,
  • prévoir l’ « après-événement ».

2. Un outil de design thinking : le canevas de cadrage

Le schéma suivant (issu du domaine de l’intelligence collective) nous a permis de calibrer notre atelier. Le principe est de le compléter en commençant par le rond central au sein duquel on inscrit l’action sur laquelle on souhaite travailler, puis en définissant nos intentions, les acteurs concernés, le lieu et la durée de notre action. On termine par définir le design, c’est-à-dire la manière dont on imagine le déroulement de notre action. On peut revenir autant de fois que l’on souhaite sur ce schéma et il est déclinable pour chaque « sous-action » ou intentions que l’on souhaite approfondir : de l’atelier au tour de table de présentation par exemple. Pour la préparation de l’atelier du SHD, nous avons travaillé sur ce schéma une semaine avant l’événement, trois jours avant et la veille, à l’occasion de la rencontre des membres de notre équipe.
Télécharger le fichier LeCadrageDuProjet.png

3. Une gare centrale pour défricher les outils, les données et les expériences similaires...

Souhaitant travailler à partir de données ouvertes nationales et des outils libres (simples d'accès), nous avons listé sur un pad des outils libres (découvert dans Animacoop et les ateliers proposés par le service Internet et expression multimédia de la ville de Brest. Nous avons préparé un wiki (grâce à la ferme à wiki Animacoop) pour recueillir toutes les productions de l’atelier. Il s’agissait principalement de prévoir un support flexible tant en termes de structuration que de contenu afin de s’adapter au mieux à l’inventivité de notre équipe.
Nous avons également recherché des expériences similaires, des exemples de ce qui se faisait autour de l’alimentation et des données, des méthodes de collecte de données. Ces éléments avaient pour but de donner des idées, d’alimenter le débat et de disposer de méthodes déjà éprouvées

Le déroulement de l’atelier

Dès le vendredi soir, suite à la présentation des projets au public, un groupe de 9 personnes s’est formé autour de celui que nous avons présenté.
Pour que tout le monde s’approprie au mieux le sujet et puisse participer pleinement à l’événement, nous avons choisi de partager le week-end en deux temps :
  • un premier temps de présentation assez cadré d’environ deux heures : rapide tour de table et question brise-glace, présentation des enjeux de l’alimentation sur notre territoire et de l’initiative Fabcity, présentation de nos intentions et objectifs de manière générale et des pads préparés au cours de la semaine précédente. Cette première demi-journée s’est terminée par une session de brainstorming avec des post-it pour identifier les questions principales de l’équipe au sujet de l’alimentation sur le territoire.
image SciencesHackDayPostIt.png (1.7MB)
Figure 2. Résultat "structuré" de notre session brainstroming.
  • un second temps plus libre et basé sur les suggestions et envies des membres de l’équipe : recensement des données accessibles, libres ou non, illustrations de cas d’usages (traitement cartographiques, statistiques), structuration et alimentation d’un wiki, conceptualisation du système alimentaire local...
  • Le reste du temps était plus libre et basé sur les suggestions et envies de faire des membres de l’équipe : recensement des données accessibles, libres ou non, illustrations de cas d’usages (traitement cartographiques, statistiques), structuration et alimentation du wiki), conceptualisation du système alimentaire local...
Au final, pendant les deux jour nous avons alterné différentes phases :
  • des temps de regroupement dans notre atelier mais également avec l’ensemble des participants au SHD (présentation de l’avancement des projets et pitch final)
  • des moments de travail en sous-groupe
  • des temps d’échanges conviviaux autour d’un repas, d’un café ou d’un apéro.

Retours sur les outils numériques et d’animation

Les freins, facilitateurs et pépites à la coopération
Le tableau suivant est celui sur lequel nous avons travaillé au cours de notre dernier regroupement Animacoop. Il permet de faire un bilan des outils et méthodologies expérimentées au cours de notre atelier en listant les freins, les facilitateurs et les pépites de la coopération.
Tableau des retours sur les outils numériques et d’animation

Conclusion

Pour notre première participation à un hackathon en tant que porteuses de projet, nous pensons avoir atteint une partie de nos objectifs :
  • rassembler des personnes intéressées par la thématique de l’alimentation sur le territoire de Brest,
  • commencer à décrire et produire collectivement une représentation de ce système alimentaire,
  • concevoir ensemble un support web pour rassembler nos productions et permettre de les enrichir de manière participative et collaborative après le SHD.

Animation

Mais cette occasion fut également l’occasion de se questionner sur la place de l’animateur pour ce genre d’événement.
Le rôle de l'animateur d’un projet coopératif est de créer un contexte favorable aux échanges et de coordonner les activités de chacun. En outre réfléchir aux enjeux de l’alimentation sur le territoire de Brest nécessite d’être à l’écoute des connaissances et des expériences des autres pour saisir progressivement toute la complexité d’un tel sujet. Enfin produire ensemble un premier recueil commun de notre travail pendant le SHD doit s’appuyer sur une organisation associant une part de « bazar » et une part d’ordre. Il s’agit de piloter le groupe en attention.
Cependant, nous avions un projet aux objectifs vastes et avec une contrainte de temps court. Nous souhaitions un déroulement plutôt ouvert aux initiatives de chacun mais avec l’obligation d’un rendu imposé par les organisateurs de l’événement. Enfin, les participants avaient des compétences, des connaissances des enjeux de l’alimentation qui entraînaient un temps d’adaptation et des attentes variées. Nous avons dû solliciter les participants pour boucler les chantiers en cours et ne pas en démarrer de nouveau. Ces différentes contraintes nous ont conduites (voire obligées) à piloter également le groupe en intention.

Pilotage collaboratif en attention, oui mais pas que ....

L’alternance et le dosage des temps en attention et en intention ont été le plus difficile à mettre œuvre. Apprendre en pratiquant est certainement ce que nous retiendrons de cet événement. Le SHD 2017 fut une bonne expérience pour poser nos premiers jalons coopératifs mais d’autres événements sont d’ores et déjà programmés pour poursuivre et partager l’histoire de la coopération avec d’autres groupes et dans d’autres contextes.7
La coopération ça s’append !
Auteur de la fiche Cécile Guegan & Jade Georis-Creuseveau
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s ayant vécu cette action
Outil numérique expérimenté
Format d'animation expérimenté
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Séminaire - recueil de questions avec wooclap

Témoignage

Demande

Suite à un webinaire sous zoom, où les participants pouvaient poser des questions avec le système Q&R et voter pour les questions posées afin qu'elles soient traitées à la tribune, on m'a demandé de trouver un système équivalent à mettre en place pour un séminaire en présentiel.

L'envie de faire participer les gens était là, mais on se trouve malgré tout en système contraint où l'on a pas l'habitude - pas encore ;) - de coopérer.

Il fallait un système numérique et valable pour 200 participants.

Proposition

J'ai proposé de travailler avec wooclap en inversant l'outil, car au départ il est fait pour reccueillir des réponses et cette fois-ci on s'en est servi pour reccueillir des questions.

C'est un outil très simple d'utilisation. On a tout simplement utilisé le système de question ouverte.
Question paramètres, on a choisi :
  • de demander un pseudo mais sans avoir besoin de se connecter à l'outil, ni de créer de compte
  • de permettre les likes sur les "réponses" pour voir les questions les plus plébiscitées

Le lien pour participer au wooclap était diffuser en amont du séminaire. Tout le monde a pu participer avec son smartphone (cela correspondait aux usages du public)

Un point positif avec le téléchargement possibles des résultats.
Ainsi, après le séminaire on a pu télécharger toutes les questions posées afin de traiter par écrit celles qui n'avaient pu trouver de réponse en direct.


Conclusion

Un succès ! Les participants ont joué le jeu ! Et on peut espérer que les organisateurs mettront un peu plus de coopération dans leur prochain séminaire :)

Si l'expérience vous interesse, n'hésitez pas à me contacter pour échanger sur le sujet.
Auteur de la fiche Cécile TREDANIEL
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Contributeur.trice.s ayant vécu cette action
SeminaireRecueilDeQuestionsAvecWooclap_wooclap.png
Outil numérique expérimenté
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Sésamath, un bien commun pour les profs de maths... et leurs élèves !

Témoignage Sésamath le réseau l'enseignement actuel des Mathématiques : http://www.sesamath.net/
Créée en 2001, Sésamath est une association reconnue d'intérêt général et à but non lucratif.

Son but est de favoriser :
  • L'utilisation de l'informatique dans l'enseignement des mathématiques ;
  • Le travail coopératif et la co-formation entre enseignants ;
  • Les services d'accompagnement des élèves dans leurs apprentissages.

Inscrite dans une démarche de service public, Sésamath est attachée aux valeurs du logiciel libre. En 2007, Sésamath a reçu le 3e prix UNESCO sur l'usage des TICE parmi 68 projets issus de 51 pays.
Sésamath diffuse des manuels scolaires et des cahiers d'exercices libres et collaboratifs pour tous les niveaux du collège.
Sur le site dédié à ces ouvrages, chacun peut les télécharger gratuitement et les adapter s'il le souhaite.

Dès le départ, Sésamath a fait le choix d'utiliser les licences :
  • La GNU FdL (pour permettre un réel accès au code source des œuvres et permettre donc leur adaptation/modification).
  • La CC-BY-SA (pour assurer la viralité : le maintien des œuvres dans le bien commun).

Grâce à ce choix volontairement très ouvert, Sésamath a pu capitaliser sur les apports individuels des membres du réseau, produire des contenus plus élaborés (on parlera de richesse de niveau 2, voir cette page les 3 niveaux de richesse) qui ont ensuite pu être valorisés financièrement. Cette valorisation ayant permis à l'association de pérenniser son activité sans perdre le sens premier de son action : proposer un espace de coopération et de mutualisation des compétences entre enseignants de mathématique.
A contrario, un réseau de profs de français a voulu tenter l'expérience Sésamath et a échoué car les licences choisies (ou plutôt non choisies) au départ ne leur a pas permis de valoriser leurs productions collectives.
Auteur de la fiche Outils-Réseaux
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Contributeur.trice.s ayant vécu cette action
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Travailler tous ensemble, sans y être : l'organisation interne d'Outils-réseaux

Témoignage L'équipe a la particularité d'être parfois éclatée car plusieurs des 6 salariés télétravaillent soit occasionnellement soit principalement. Par ailleurs tous sont sur des temps partiels. Il n'y a donc pas d'unité de temps et d'espace pour le travail : les outils informatiques et TIC répondent donc en partie aux problématiques d'organisation et de communication liées à cette situation.

Partage de documents et co-rédaction

  • Un intranet, sous la forme d'un YesWiki protégé par login et mot de passe, constitue l'espace de centralisation des informations nécessaires à la vie de l'équipe : comptes-rendus de réunions, description des projets, co-rédaction de documents, mémo et procédures y sont ainsi regroupés.
  • Pour co-rédiger les comptes-rendus de réunion en direct, le système Ietherpad est utilisé dans un premier temps, puis le compte-rendu est copié-collé dans l'intranet. Pour du contenu de type tableur, nous utilisons les outils Google documents.
  • Une Dropbox par membre de l'équipe permet, via un dossier partagé, à chacun d'avoir sur son poste de travail l'ensemble des documents liés au fonctionnement de la structure (documents administratifs, comptables, gestion des projets...). La Dropbox permet de synchroniser la mise à jour de ces fichiers (si l'un des salariés modifie un document dans le répertoire Dropbox de son ordinateur, automatiquement, les autres salariés dont l'ordinateur est connecté bénéficieront de la mise à jour).

Communication : réunion, mailing et messagerie

  • Une réunion d'équipe est organisée tous les lundis : certains la suivent à distance (via Skype) et Etherpad. On y fait le tour des projets, des rencontres...
  • Un mail par personne, lu via le logiciel de messagerie Thunderbird (en utilisant le système "POP" : les messages sont téléchargés sur le poste de chacun).
  • Une liste de diffusion pour le CA et l'équipe : chacun des salariés y est inscrit et quelques membres du CA. Ainsi quand l'un d'eux écrit, tous reçoivent le message.
  • Une liste de diffusion équipe uniquement.
  • Une boite "accueil" : elle est consultée par tous les salariés (abonnement via Thunderbird en IMAP : c'est-à-dire que les messages restent en ligne sur le serveur) : chacun a accès à tous les messages reçus et envoyés et peut envoyer un message en utilisant cette adresse.
  • Utilisation du logiciel Phpliste pour gérer les contacts et la diffusion de mails : Phpliste permet de gérer une base de données de contacts mails et possède une interface pour configurer des mailings. Son avantage est que les personnes peuvent se désabonner eux-mêmes.
  • Skype est utilisé par tous pour pouvoir communiquer à distance (utilisation quotidienne du chat, et une fois par semaine, utilisation de la visio-conférence et du partage de bureau pour la réunion d'équipe).

Synchronisation

  • Des calendriers permettent à chacun de suivre l'emploi du temps de l'équipe : chacun a son agenda (Phpicalendar ou Google Agenda) en ligne, il y en a un commun à toute l'équipe, et chacun a sur son poste un outil pour les mettre à jour (Sunbird ou l'extension Lightning de Thunderbird).

Veille partagée

  • Avec le tag "outils-reseaux.org" sur Delicious, la veille est collective et on peut la suivre par flux RSS.
Auteur de la fiche Outils-réseaux
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Un double contre-exemple de décisions précipitées au FunLab

Témoignage

Recrutement au Fun Lab : le double contre-exemple de décisions précipitées

Au Fun Lab, trois décisions d’embauche mal vécues par l’équipe bénévole et par les salariés

En cinq ans d’activités, la F.U.N a embauché trois personnes, dont deux actuellement en poste (juin 2018). Les trois embauches se sont faites dans des conditions qui ont occasionnées des mauvaises perceptions de ces embauches par toute ou partie des administrateurs.

La première embauche a été effectuée un an et demi après la constitution de l’association, et a été basée sur la situation personnelle d’un bénévole très actif et très présent. Dans une situation financière tendue et pouvant bénéficier des anciens contrats aidés (C A E), il nous a semblé intéressant et peu engageant financièrement de procéder à ce recrutement. Toutefois, l’expérience s’est trouvée être très mal vécue tant par le salarié que par l’équipe bénévole. Les bénévoles et le collectifs n’étaient pas suffisamment installés et ne disposaient pas de suffisamment de temps à consacrer pour accompagner convenablement le salarié dans son poste et dans ses missions. Personne ne s’était suffisamment rendu compte des responsabilités et du poids que faisait peser la fonction employeur sur les bénévoles. De son coté, le salarié s’est naturellement trouvé isolé dans ses missions, ses réussites étaient peu valorisées, ses insuffisances souvent mises en avant par des bénévoles qui attendaient instantanément plus de lui du fait de son changement de statut (bénévole → salarié). Absences et fortes tensions ont marqué cette période. Le poste a été arrêté après un an, les administrateurs et le salarié ayant préféré ne pas renouveler le contrat.
Constat : un collectif trop jeune, des missions trop peu définies, un salarié qui avait besoin de plus de disponibilités que n’en disposaient les bénévoles.
Trop peu d'échanges sur les missions de la personne embauchée.
Décision prise sans mesurer suffisamment les impacts.

La seconde embauche s’est faite de manière très différente : l’actuelle coordinatrice est arrivée en tant que bénévole dans l’association avec une large expérience dans le secteur. Elle s’est tout de suite déclarée intéressée pour devenir salariée et pour assumer les lourdes rédactions de dossiers de demande de financement. Disposant des compétences nécessaires, et la rédaction des dossiers étant un frein que nous n’arrivions jusque là pas à lever, cette proposition a été accueillie avec plaisir. Toutefois, une fois les financements obtenus et l’embauche effectuée, certains administrateurs ne comprenaient pas pourquoi la salariée n’effectuait pas certaines missions, alors même que tout était convenu ainsi depuis le départ.
Constat : une partie du collectif pas bien informé des antécédents de création du poste et des missions associées à la coordination.


La troisième et dernière embauche a concernée notre actuel FabMédiateur. C’est cette fois un conseiller Pôle Emploi qui a donné un caractère d’urgence à l’embauche en mettant en avant une petite fenêtre qui risquait de rapidement se fermer, nous faisant apparemment courir peu de risques financiers liés à l’embauche. L’embauche s’est alors faite assez rapidement à travers le recrutement d'un bénévole de toujours. Cette fois, la décision ayant été prise en trois semaines et décidée durant un seul Conseil d’Administration ne réunissant pas tout le monde, certains administrateurs se sont sentis presque « contraints de dire oui », n’ayant pas le temps d’y réfléchir et se voyant forcé par les contraintes temporelles liées aux financements. Le poids budgétaire lié à cette embauche a ainsi été trop peu collectivement appréhendé et un certain nombre de ressentiment de l’équipe d’administrateur se sont fais sentir durant les premiers temps. Le salarié n’a ici pas été remis en cause, mais c’est la rapidité qui a posé question.
Constat : décision prise trop rapidement sans réel accord collectif, sous évaluation du poids budgétaire de l’embauche.

Solutions apportées suite à ces deux expériences

Forts de ces trois expériences de prise de décision plutôt mal vécues par le collectif, nous avons actés des modalités de prise de décision propres aux recrutements :
« Lorsqu’il s’agit d’un recrutement, la prise de décision doit s’étaler au minimum sur un mois et demi et sur trois conseils d’administration. Lors du premier Conseil d’administration, la volonté de recrutement est partagée à tous et le plan de financement du poste ainsi que la fiche de poste (missions) est travaillée collectivement jusqu’au second CA. Le troisième CA est celui durant lequel se prend la décision d’ouverture d’un nouveau poste. Les administrateurs disposent ainsi de suffisamment de temps informels entre les réunions pour échanger librement sur cette décision importante.
Une fois le recrutement décidé, le CA reste libre de publier ou non une offre d’emploi, mais un entretient d’embauche doit dans tous les cas être mené, avec présence d’au moins trois membres du CA, si possible des personnes dégagées de tout affect concernant la personne candidate.
Au delà, le CA restera vigilant à disposer des forces vives suffisantes pour remplir convenablement ses obligations en cas de postes devant être accompagnés (contrats d’insertion, services civiques,…). Trois administrateurs sont dédiés au suivi des postes salariés et des volontaires en service civique, ils effectuent des point bimensuels avec eux. »
Auteur de la fiche Romain Lalande
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Contributeur.trice.s ayant vécu cette action
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Un journal rédigé en sprint d'écriture

Témoignage
  • image logo_expressoe1395530132859.jpg (0.1MB)
Journalistes jeunes,
bouclez un journal (sans la boucler !)
en 15h (nuit blanche comprise !)
sur 10 sujets imposés


Expresso : kézako ?


Quoi de plus agréable que de se retrouver autour d’un bon café ? Expresso, c’est un challenge unique autour de la réalisation d’un grand cru de votre journal, en 15h (nuit blanche comprise !), sur une dizaine de sujets imposés, dans les conditions du direct.

Café du commerce, café des artistes…. Expresso, c’est aussi un mélange stimulant de fête, de happening (soigneusement torréfiés par les équipes !), et de réflexion sur l’actualité. Chaque rédaction devra aménager son stand pour mettre en valeur son journal, au cœur d’une salle de rédaction géante et survoltée. Concours de « unes » géantes, rencontres, débats et de multiples défis viendront compléter un programme fort en émotions.

Organisé par l’association Jets d’encre, Expresso s’adresse à tous les jeunes de 12 à 25 ans qui réalisent un journal, dans leur collège, leur lycée, leur fac, leur quartier ou leur ville. Au total, ce sont près de 300 journalistes jeunes représentants quelques 30 rédactions de toute la France qui se retrouveront à Paris pour cette grande fête de la liberté d’expression.

…Alors gringos, préparez vos plus belles plumes, faîtes chauffer vos méninges, et rendez-vous le 4 et 5 juin 2016 à Paris pour relever le défi d’Expresso… mais saurez-vous seulement rester éveillés jusqu’au bout ?

> Le site Internet du festival : archives des éditions précédentes, goodies ...
> Plus d’informations sur le concept d’Expresso

Demandez l’programme !


> Le contre-la-montre : un défi unique

Frénétique, intense, exaltant, le contre-la-montre consiste en la réalisation d’un numéro spécial de votre journal en 15h sur une dizaine de sujets d’actu ou de société annoncés à n’importe quelle heure du jour et de la nuit.

> Une salle de rédaction géante
Chaque rédaction dispose d’un stand, « vitrine » et Q.G. de son journal, qu’elle doit aménager, personnaliser et animer pendant tout le festival. Un prix est attribué à l’équipe qui crée l’atmosphère la plus originale.

> Une ambiance survoltée
Expresso, c’est nous qui l’organisons, mais c’est vous qui le faites vivre. A grands renforts de happening, à vous de marquer l’esprit de tous les festivaliers… et de rafler un prix !

> Une épreuve surprise
La nuit passée, votre journal achevé, il vous reste encore à relever un défi … qui restera secret jusqu’au jour J !

> L’épreuve des Unes géantes
Devenu un classique du festival, un concours de « unes » géantes est organisé entre les rédactions participantes, pour mettre en valeur le travail d’expression spécifique de leurs illustrateurs.

> 10 prix remis par un jury de professionnels
Les meilleurs journaux sont récompensés par un jury composé de professionnels de la presse et de partenaires. Multipliez vos chances de remporter un prix en misant sur les épreuves d’ambiance ou le concours de « unes » géantes.

> Qu’est-ce qu’on gagne ?
La dotation du festival est essentiellement constituée de matériel pour aider les rédactions lauréates dans la réalisation de leur journal : équipement informatique, bouquins, formations…

> Bien plus qu’une fête…
Expresso ne cherche pas à développer une quelconque compétition entre les équipes. Le festival est surtout l’occasion de rencontrer d’autres journalistes jeunes, venus de différentes régions, avec d’autres expériences et savoir-faire, mais qui partagent la même envie de s’exprimer.

> L’ambiance du festival en vidéo

Contenus repris sur le Site Internet de l'association Jets d'encre
Auteur de la fiche Pierre Yves Cavellat
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Un Marathon de l'innovation en méthodes participatives numériques

Témoignage Retour d'expérience de Guillaume Doukhan de l'ADRETS

En 2016, Adrien et moi avons participé à l'Université FaireEnsemble2020 organisée par La Fonda
Cette rencontre à destination du monde de l'ESS, était structurée en 3 temps :
  • 0.5 jour : plénière
  • 2.5 jours : soit ateliers thématiques (jeux, sprint d'écriture, débats) soit marathons (engagement à suivre l'ensemble des 2.5 jours)
  • 0.5 jour: restitution.

Nous y avons co-animé le marathon intitulé "Comment intégrer la transition numérique dans l'élaboration et la conduite de projets associatifs?"
Le marathon avait été co-construit avec Bastien Engelbach (La Fonda), Denis Pansu (FING) et Stéphanie Lucien-Brun (Locaux Motiv / La Fabrique à Lien, Lyon). Stéphanie, Denis et dans une moindre mesure Pierre-Yves Gosset (Framasoft) ont surtout pris part en tant que participant, en soutenant parfois l'animation.
Nous avons testé des méthodes d'animation participatives beaucoup appuyées sur des outils numériques (nous avions 5 tablettes pour aider) :
Le marathon s'appuyait sur un cahier de défis reprenant les grands enjeux du numérique, notamment pour les associations. Les participants ont travaillé à partir de ce matériau et surtout de leur vécu pour arriver, avec des sessions "boules de neige", à formuler 6 propositions d'enjeux leur paraissant fondamentales, sur lesquelles nous avons voté avec DemocracyOS (il faut un login)

  • Sur la 2ème 1/2 journée nous avons moins utilisé les outils en ligne, si ce n'est pour faire de la prise de notes pad et mindmap :
    • Reprise des propositions sous forme de levée d'oppositions et nous avons décidé de travailler sur 3 d'entre elles pour envisager les futurs possibles en termes de projet/action concrets : mutualisation, organisation du travail, et gouvernance associative (nous n'avons pas pu traiter ce point faute de temps)
    • Intervention de Pierre-Yves Gosset (Framasoft) autour de la gouvernance de Framasoft, du paradigme d'organisation différent liée au support numérique omniprésent, et des parallèles entre les logiques/dynamiques du logiciel libre et celles de l'ESS.

Ressenti personnel des 2 jours :
  • Guillaume : Les participants étaient globalement utilisateurs numériques plutôt confirmés, mais l'accueil des différents outils d'animation a été vraiment positif. Le contenu des échanges était intéressant notamment en termes de rencontres avec pas mal de têtes de réseau (UNIOPSS, SocialPlanet..). Le projet qui a vraiment émergé en termes de besoins était autour de la mutualisation des appels d'offre, compétences et réponses. Chouette expérience d'animation participative, avec dans cette configuration le besoin absolu d'être à 2, 1 pour gérer l'animation, l'autre pour les outils.
  • Adrien : Tout d'accord avec Guillaume. L'enjeu principal est pour moi notre capacité collective à concrétiser les synergies de l'atelier. Première étape franchie avec la création d'un groupe sur Social Planet pour le partage de pratiques, usages et pépites d'outils collaboratifs numériques. En parallèle ça vient alimenter et justifie/légitime la dynamique plus globale autour de notre de forge/accompagnement des acteurs de l'ESS sur les usages coopératifs du numérique. À suivre donc !
Auteur de la fiche Guillaume DOUKHAN
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Un pad dans un foyer rural. Pour quoi faire ?

Témoignage Mise en place d'un pad au sein d'un bureau associatif

Pourquoi avoir voulu utiliser un outil d'écriture collaborative lors des réunions ?

Faisant partie du bureau d'un foyer rural, je recevais plusieurs mails pour élaborer l'ordre du jour, et je ne savais plus quel était le bon, à la fin. De plus, il est arrivé que le compte rendu, envoyé quinze jours après la réunion, annonçait un événement qui avait lieu trois jours avant. N'ayant pas été présente à la réunion, l'information était obsolète. Un autre fait me posait problème : je culpabilisais de ne pouvoir me rendre physiquement à une réunion et de ne pas pouvoir y participer.
J'ai donc proposé de créer un espace d'écriture collaboratif en ligne, sur Framapad ou Piratepad.

Avant la réunion

Dix jours avant, j'ai envoyé par mail l'adresse du pad, avec un début d'ordre du jour, et demandant aux membres du bureau de le compléter. Chacun pouvait y inscrire présent/excusé, au lieu d'envoyer un mail à chacun pour dire si oui ou non il serait là. Les personnes l'ont remplis, et parfois des discussions se sont amorcées avant la réunion, ou des points ont pu être traité avant, et de fait, réduire le temps de la réunion.

Pendant la réunion

Bloquée, ce jour là, à mon domicile, j'ai pu participer à la réunion, à distance. Je lisais le fil de la discussion, tapé par deux personnes présentes, et je pouvais intervenir en posant des questions, ou demandant des précisions, en tapant directement, à la suite de la ligne déjà écrite. J'ai apprécié le fait de pouvoir participer malgré des contraintes personnelles, et de sentir que j'étais présente grâce au chat et à l'implication de ceux qui étaient à distance. Ça m'a permis de me dire que même si je n'étais pas présente physiquement à toutes les réunions, je pouvais en être informé et suivre le fil de chez moi. La culpabilité était amoindrie, et mon envie de participation comblée en partie.

Après la réunion

Le lendemain même, j'ai exporté les notes prises en ligne en fichier texte et l'ai enregistré dans mon dossier "CR Foyer rural". L'animatrice n'a pas eu besoin de m'envoyer par mail le compte rendu.
Auteur de la fiche Corinne Lamarche - SupAgro Florac
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Un peu d'OpenStreetMap, de la technique et beaucoup de patience pour une valorisation citoyenne et cartographique du patrimoine de garrigue

Témoignage Les membres du Collectif des Garrigues ont réussi à faire converger deux de leur démarches, qui à première vue, paraissaient bien éloignées l'une de l'autre. Une démarche de cartographie participative, demandant de la technique, des outils et internet... Et une démarche de connaissance et de valorisation du patrimoine de garrigue, portée par des passionnés d'histoire, de livres et de garrigues... Les "genres" se sont rencontrés au sein du Collectif des Garrigues, permettant d'aboutir à un beau projet commun, riche de savoirs et innovant ! L'objectif principal de ce projet est de contribuer à une dynamique de réseau entre les acteurs des garrigues, en co-élaborant des cartes interactives (enrichies collectivement) comme support pour donner à voir les richesses patrimoniales du lieu, partager les connaissances et mettre en valeur le territoire des garrigues.

Des chantiers collectifs développés par les membres du réseau

Les membres du Collectif des Garrigues (350 personnes) engagent un travail commun sur plusieurs "chantiers". L'objectif étant de créer, de valoriser et de transmettre des biens communs (connaissances, photographies, écrits, réflexions) sur le territoire des garrigues.
Depuis 2010, plusieurs chantiers sont développés, pour n'en citer que quelques-uns:
  • Le pilotage d'un Atlas des Garrigues (livre grand public co-écrit qui fait l'état des lieux de toutes les connaissances actuelles sur le territoire - sortie à l'automne 2013) ,
  • l'enrichissement d'une galerie photo partagée,
mais aussi des chantiers plus "thématiques" autour :
  • de la cueillette en garrigue, et du recueil de recettes sur le territoire,
  • du patrimoine de garrigue, pierre sèche et capitelles, charbonnières et inventaires,
  • ou encore des chantiers autour de la découverte d'outils, tel que le média sonore, ou la cartographie participative.

Les membres du réseau qui participent à ces différents chantiers disposent d'espaces internet (wikis) pour travailler et produire du contenu ensemble et à distance. Ils disposent de listes de discussion, d'outils de co-écriture (Etherpad), de "logiciels" permettant d'organiser le travail (en présence sur les aspects logistiques, ou concernant la répartition des tâches) et d'outils pour diffuser leurs travaux. De nombreux chantiers fonctionnent bien, avancent vite, certains sont d'ailleurs sur le point d'aboutir (l'Atlas notamment) alors que de nouveaux projets apparaissent chaque mois. Les membres du réseau développent eux-mêmes les chantiers et animent la participation autour de ces différents axes de travail. Une fois les premières productions créées, les travaux sont valorisés et diffusés plus largement, à travers notamment la lettre électronique mensuelle du réseau et le site internet du Collectif des Garrigues, le wikigarrigue.info. Un fonctionnement qui nourrit sans cesse l'envie de travailler ensemble pour approfondir certains projets... qui amène aussi à faire converger plusieurs chantiers pour en monter de nouveaux. En démontre l'expérience présentée ici !

Les membres du réseau ont décidé de croiser deux de leurs chantiers collectifs..

Deux chantiers, l'un autour du patrimoine de garrigue et l'autre autour de la cartographie participative sur un territoire, ont été développés parallèlement dès 2011 puis 2012 sous une 1ere forme conviviale de journées de découvertes et d'échanges, les Rendez-vous des Garrigues (sortie mensuelle du réseau), et d'un travail en groupe à distance par des échanges mails et de la co-écriture de synthèse collective. Les deux chantiers ont eu une organisation et un fonctionnement propre. Peu à peu, ils ont trouvés un terrain d'expérimentation intéressant où converger, donnant lieu à un projet de cartographie participative du patrimoine pour impliquer les habitants dans la connaissance et la gestion de leur territoire de vie.
Comment les membres du Collectif des Garrigues ont-ils travaillés pour faire avancer, indépendamment, ces deux chantiers? Comment le lien s'est-il fait par la suite ?

La démarche de valorisation des connaissances et des savoirs locaux

Cette démarche de rassemblement des connaissances et des savoirs sur les garrigues est en fait l'histoire du projet garrigue ! Depuis 2004, l'objectif du Collectif des Garrigues est de mettre en débat l'avenir du territoire, de partager les connaissances acquises mais éparpillées sur les garrigues pour apprendre à mieux les connaître et ainsi mieux les gérer.
Le volet connaissances "patrimoine" s'est accéléré dès 2011, avec l'organisation d'un Rendez-vous des Garrigues autour de ce thème. Le patrimoine en pierre sèche est particulièrement identitaire des garrigues et les structures (associations ou collectivités) qui ont en charge la mise en valeur et la restauration de ce patrimoine à l'échelle locale vivent à peu près les mêmes problématiques qu'ils soient des quatre coins du territoire. Ils ont eu besoin de se retrouver et de prendre un temps de réflexion collective pour pouvoir avancer ensemble sur certains projets.
Suite à ce Rendez-vous des Garrigues, quelques actions concrètes ont donc été développées :
  • Découvrir ensemble les différents sites patrimoniaux des garrigues du Gard et de l'Hérault. (Chose faite dès l'automne 2012 avec un Rendez-vous des Garrigues patrimoine sur Poussan (34)).
  • Faire un annuaire des associations spécialisées sur le territoire permettant d'enrichir les expériences et les échanges du groupe.
  • Mettre en commun les documents réalisés par les acteurs du patrimoine (plaquette de présentation des sites, études et inventaires)..
Pour mener à bien ces projets, les membres du réseau ont utilisé les outils de partage de documents (Google drive pour les tableurs Excel), et de nombreux échanges de mails (via la liste de discussion créée spéciale patrimoine).
À l'automne 2012, au vue des échanges sur la liste, il est décidé de proposer un second Rendez-vous des Garrigues sur ce thème. Émerge alors l'idée de disposer de l'inventaire de tous les inventaires des capitelles réalisés sur le territoire des garrigues et d'arriver ainsi à une carte des zones à capitelles à l'échelle de celui-ci (400 000ha).
Un des membres du groupe patrimoine prend le projet en main.
  • Le premier travail s'est fait sur place, lors du Rendez-vous des Garrigues, avec la vingtaine de participants, l'idée était de dessiner en direct sur des grandes cartes papiers du territoire les coins à capitelles,
  • ensuite, une bonne partie du travail s'est enrichie par les échanges de mails. Une mobilisation importante s'est faite pour disposer de l'inventaire des inventaires effectués sur le territoire, par les associations et les structures intéressées.
  • Un important travail de synthèse a été fait, afin d'alimenter un tableur Excel : Détermination des zones riches en capitelles et cabanes : Gard - Hérault.
  • Par département et par grande entité paysagère, les informations suivantes ont été renseignées : s'il y avait eu une étude de faite (type inventaire), si oui, le nom de l'auteur, la structure, le nombre de capitelles (estimé ou connu) et le nombre de celles en bon état, si celles-ci étaient cartographiées ou pas, et quelques observations générales.
  • En parallèle, nous avons pu recueillir et informatiser l'ensemble des études transmises, pour les déposer sur la plate forme internet du Collectif des Garrigues,
  • En deux mois, la carte a pu être construite. Elle illustrera d'ailleurs un des articles de l'Atlas des Garrigues.

Un second chantier, la dynamique de cartographie libre et citoyenne pour animer son territoire

Pour ce chantier, ce sont les associations Outils-Réseaux, et Tiriad qui nous ont lancé et motivé à découvrir la dynamique d'OpenStreetMap et tout ce qui va avec... Ils nous ont proposé une journée de formation à OSM suivie d'un Rendez-vous des Garrigues autour de cet outil et de ce que l'on pouvait espérer sortir de cette approche de cartographie libre sur un territoire. Un Rendez-vous plus technique mais qui a tout de même attiré plus d'une quinzaine de personne. Des membres du réseau, avant-gardistes (!), qui ont perçu l'intérêt d'une telle démarche pour la valorisation de leurs connaissances du territoire.
La formation s'est déroulée à Gignac (34) en avril 2012, s'en est suivi des carto-party sur le territoire pour continuer à se former. L'idée pour chacun de ces temps était de s'entraîner aux relevés et à leur mise en ligne et d'arriver aussi peu à peu à se spécialiser dans la cartographie des éléments qui nous tenaient à coeur (et notamment les éléments du patrimoine). À chaque carto-party, nous avons réussi à entraîner toujours plus de nouvelles personnes...
Dès le printemps 2012, un groupe, composé d'une bonne quarantaine de personnes, suit le projet de "cartogarrigue". Ils disposent d'une simple liste de discussion pour échanger et travailler ensemble, mais elle est bien active et réactive, et de temps conviviaux que le réseau du Collectif des Garrigues accompagne, du moins dans l'organisation et la logistique.
Le groupe "cartogarrigue" va dans un premier temps prendre du temps pour se former à l'outil, se construire un discours commun. Pour ensuite s'ouvrir et s'entraîner en réel en organisant des carto-party sur le territoire. L'idée de pouvoir cartographier les éléments du patrimoine émerge assez rapidement, et notamment parce que les membres du groupe ont fait de nombreuses passerelles entre leurs journées et le chantier patrimoine qui avance en parallèle... Les invitations sont lancées, et chacun a une place pour apporter ses savoirs et ses expériences dans chacun des deux chantiers.
Ce mouvement de groupe, et ce croisement d'intérêts arrivent à l'élaboration d'un glossaire OSM adapté à la garrigue où sont rentrés les termes spécifiques au territoire. (Olivette, four à chaux, mazet, capitelles..) et des tags associés, donc.

Aujourd'hui le croisement de ces deux démarches donne de belles perspectives de partenariat, de projet commun et de financements

Ces deux dynamiques croisées donnent lieu a une réponse commune à un appel d'offre lancé par l'agglomération de Nîmes Métropole dans le cadre de sa politique de développement durable 2013 ; "La cartographie participative du patrimoine pour impliquer les habitants dans la connaissance et la gestion de leur territoire de vie".
Le projet proposé consiste en l'organisation d'une journée d'informations et d'échanges d'expériences sur la cartographie collaborative. Afin de présenter la démarche, présenter les expériences de territoires investis dans ces dynamiques, présenter le glossaire spécial garrigue, pour élaborer collectivement un programme de carto-party pour l'année. L'idée est de travailler en partenariat étroit avec l'ensemble des acteurs des deux chantiers, des contributeurs OSM, les référents des chantiers, les associations ou structures locales s'intéressant au patrimoine...
De nouveaux partenariats sont apparus depuis :
  • Une collaboration avec le master SILAT : Système d'Information localisé pour l'Aménagement du Territoire. L'équipe enseignante souhaite avoir une approche thématique de leur cartographie, pouvoir cartographier du patrimoine plus que du plan de ville ou de village...
  • Une collaboration qui va dans le même sens avec l'école de Montpellier SupAgro .
  • Aussi, le groupe "cartogarrigue" va être mobilisé pour apporter son expérience sur l'organisation d'une carto-party avec le Carré d'Art de la ville de Nîmes...
Pour chacun de ces partenariats, le Collectif des Garrigues est la personne référente sur l'organisation de cartogarrigue type patrimoine des garrigues...

Les chantiers continuent aussi indépendamment l'un de l'autre...

Pour le projet de cartographie libre du territoire, le Collectif des Garrigues souhaite développer une interface web cartographique, où serait diffusée des cartes thématiques d'enjeux ou de connaissances des garrigues (géologie, ressource en eau, risques incendie..) sur le site de l'Encyclopédie Vivante des Garrigues. Avec un second volet et une attention particulière portée sur la mise en place d'un outil participatif pour l'inventaire de différents types d'informations et de données qui intéressent l'aménagement futur des garrigues (les déplacements, les services de proximité, l'agriculture).
Pour le projet patrimoine, il semble intéressant de poursuivre les discussions et cet enrichissement de connaissances sous la forme de chantiers collaboratifs. Avec notamment la co-écriture d'articles et des thèmes à traiter tels que la typologie des constructions, les capitelles dans la littérature, ou encore les capitelles et les parcelles foncières... par exemple.

Le Collectif des Garrigues, un réseau d'acteurs au service du territoire des garrigues du Gard et de l'Hérault

Les garrigues sont riches d'une faune et d'une flore diversifiées et originales, d'une histoire et d'une culture ancienne fortement liées aux origines des activités de l'homme (bergers et charbonniers, capitelles et autres construction en pierres sèches), elles sont aussi riches de leurs paysages. Jusqu'alors peu prises en compte et considérées bien souvent comme "un ventre mou entre les Cévennes et le Littoral Languedocien" sans véritable projet structurant, les garrigues Gardoises et Héraultaises se laissent découvrir et s'organisent pour faire valoir leur identité. Ainsi, des acteurs du territoire (chercheurs, élus, gestionnaires, habitants et usagers) se sont rassemblés pour enrichir leurs connaissances, leurs expériences, dans une volonté de mieux comprendre, mieux appréhender et mieux agir pour ces garrigues. Le Collectif des Garrigues est né ! Il "a pour vocation de rassembler et de valoriser les expériences et les connaissances sur la garrigue. De contribuer au rapprochement des acteurs du territoire. Et enfin de susciter la réflexion sur le futur des garrigues, préservant et développant les spécificités de ce territoire, dans le respect des milieux et de sa vie citoyenne".
Auteur de la fiche Manon Pierrel - Association le Collectif des Garrigues
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Un questionnaire Framaforms pour le Conseil de Développement de l'agglo de Saint-Nazaire (44)

Témoignage Décembre 2019
Dans le cadre de l'atelier "Participation Citoyenne" du Conseil de Développement ("La Carène" de l'agglomération de Saint-Nazaire soit 10 communes), nous avons décidé d'envoyer un questionnaire vers les Directeurs.trices des mairies. J'ai proposé de créer le questionnaire dans Framaforms (1ère expérience pour moi).

Framaforms permet (entre autres) :
  • de créer des sondages, questionnaires ou autres formulaires plus ou moins complexes et sur-mesure avec toutes sortes de champs (listes déroulantes, cases à cocher, champ texte libre, etc.)
  • de créer un formulaire vierge ou de cloner un formulaire existant publié comme "modèle" par d'autres utilisateurs
  • de partager votre formulaire afin qu'il soit utilisé comme "modèle" par vous-même ou d'autres utilisateurs
  • de les diffuser facilement avec une adresse web ou en les intégrant dans un site Internet
  • de récupérer le contenu sous format CSV ou Excel
  • d'avoir une analyse graphique rapide des résultats.

Principales étapes de ma démarche
1/ écriture du questionnaire sur un pad collaboratif sous FramaPad (https://framapad.org/fr/)
2/ création d'un compte Framaforms
3/ création du questionnaire
4/ validation du questionnaire
5/ envoi du questionnaire
6/ recueil et exploitation des réponses

Les pièges ou difficultés que j'ai rencontrés
- à la création du compte Framaforms, j'ai utilisé l'adresse mail du Conseil de Développement auquel je n'avais jamais eu accès. Un mail de confirmation de création de compte Framaforms étant envoyé à l'adresse mail référencé...je n'ai pas pu validé la création du compte. J'ai donc créer le compte Framaform avec mon adresse mail personnelle sans connaitre les conséquences sur la lecture des réponses au questionnaire.
- lors de la création des questions, plusieurs choix de champs sont possibles mais je n'ai pas trouvé de tutos suffisamment détaillés qui détaille de façon exhaustives toutes ces variantes sauf :
  • "Zone de texte" permet de créer une question ouverte
  • "Bouton radio" permet de proposer une liste dans laquelle une seule réponse est possible
  • "Cases à cocher" permet de proposer une liste dans laquelle plusieurs réponses sont possibles
Il est possible de créer des conditions. Par exemple : si je coche la case "Autre", il est possible d'afficher un champ de saisie libre (voir le lien "Les astuces de Framasoft" dans "Ressources en ligne" ci-dessous)

Points de vigilance
- les questionnaires sont limités dans le temps : ils sont accessibles aux destinataires pendant 6 mois maximum ("date seuil" paramétrable), les réponses sont accessibles 2 mois supplémentaires après la "date seuil", le questionnaire est détruit à la fin de ces 2 mois.
- si les libellés contiennent des accents, penser à modifier la clé du formulaire (alias) générée automatiquement sans lettre accentuée (remplacées par des _) : cette clé est reprise comme nom de colonne dans le fichier de résultats, et "evenement" est plus compréhensible que "_v_nement".

Ressources en ligne pour créer un questionnaire sous Framaforms
- la documentation FramaSoft sur les fonctionnalités de Framaforms : https://framaforms.org/fonctionnalites
- les astuces de Framasoft : https://docs.framasoft.org/fr/framaforms/astuces.html
- les vidéos du Centre de documentation sur l'éducation des adultes et la condition féminine (CDÉACF) au Canada : http://cdeacf.ca/
- autre tuto : https://informatique-ecole.weblib.re/IMG/pdf/tutoriel_framaforms.pdf
Auteur de la fiche Christine Denié Hervy
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Contributeur.trice.s ayant vécu cette action
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Un wiki au service d'un groupe de travail sur l'animation

Témoignage De puis 2012, un groupe de travail (GT) s'organise en Belgique francophone autour de l'animation "dehors".
Ce Gt visent les professionnels de l'éducation à l'environnement, enseignants, bénévoles, sympathisants...
Il vise à créer les conditions favorables à un travail collectif pour favoriser la pratique de la sortie nature en Wallonie, pour les grands et les petits.

Après une gestion "traditionnelle" du GT (échange de mails), l'animateur du réseau a opté pour la mise en place d'un site internet wiki (yeswiki) couplé à une mailing list.
Ce passage a permis la création d'une dynamique plus participative et décentralisée du GT.

Dans un premier temps, le wiki a été créé et customisé par un membre du réseau maîtrisant l'outil technique.
Les pages du wiki ayant été placées comme "modifiable par tous", l'animateur de réseau garde la main complète sur le contenu du wiki et ne dépend de personne pour modifier et faire vivre le wiki.
Afin de diminuer encore les freins à la participation sur ce wiki(certains membres du réseau ayant une appréhension par rapport aux outils TIC et donc aussi par rapport à l'utilisation d'un wiki -bien que très simple-) il a été décidé d'intégrer dans certaines pages du wiki (construction des ordres du jour, PV des réunions...) des "pad" (espace d'écriture direct ne nécessitant pas de compte ou de connaissances techniques).

L'utilisation de ce wiki a permis :

L'utilisation de ce wiki a soulevé les remarques suivantes :
  • Une clarification de la licence utilisée pour les productions collectives (CC BY SA) a rencontré une enthousiasme étonnant.
  • La pratique de co-construction des ordres du jour ou des PV ravis divers membres peu habitués à ce genre de pratique dans leur structure.
  • Il conviendra de mettre en place une formation sur le wiki afin de que TOUS les membres soient capables de modifier à leur guise le wiki.
Auteur de la fiche Gatien Bataille
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Un wiki pour le réseau EEDD de la Savoie

Témoignage Le réseau EEDD73 est en place depuis le 27 novembre 2012.
La mise en place d'une plate-forme d'échange participative était une volonté du Comité de Pilotage du Réseau EEDD73. Mes compétences sur ces outils étaient donc intéressantes pour l'ensemble du projet.
Pour la mise en place de ce Wiki, j'ai réalisé des interviews de structures utilisant cette plate-forme afin qu'ils m'éclairent sur les démarches (REEMA, Outils-réseaux ...).
Connaissant les rudiments d'utilisation de l'outil, j'ai fait beaucoup de recherches bibliographiques et de "test" pratique.

Rencontre en territoire

L'espace "Rencontres en territoire", est dédié à l'information, l'organisation ainsi qu'à la participation des acteurs à ces événements, dont l'objectif est de réunir l'ensemble des acteurs de l'Éducation à l'Environnement et au Développement Durable afin de finaliser la charte.
Nous sommes partis d'un constat simple : Les boîtes mail sont "inondées" d'informations et les personnes ne peuvent tout traiter. La démarche active d'aller chercher l'information nous a donc paru intéressante à mettre en oeuvre.
Cet espace sert donc de plate-forme d'échange direct entre les personnes concernées, sans passer directement par l'animatrice du réseau.

Une initiation aux outils collaboratifs ...

Dans cette dynamique, nous avons mis en place une formation aux outils collaboratifs en ligne, avec une partie entièrement dédié à l'utilisation du wiki.
L'information a donc été transmise par rapport à la mise en place de ce site participatif.

Une plate-forme de ce type a permis de :

  • Centraliser l'ensemble des données.
  • Gagner du temps.
  • D'intégrer l'ensemble des acteurs au projet afin de construire ensemble et de partir de leurs attentes (organisation du co-voiturage, modalités pratiques, repas partagé).

Points forts

  • L'ensemble des personnes inscrites ont eu accès à cette information et ont pu lire les informations.
  • Consultation accrue des informations.
  • Participation faible mais venant des personnes ayant reçu l'initiation.

Points faibles

  • Peu de participation directe sur les pads et sur le wiki
  • Peu d'ouverture à d'autres.

À éviter ?

  • Aller trop vite !
  • Privilégier le contact humain en premier lieu et ensuite y incorporer les outils collaboratifs en ligne.

Des astuces

  • Prendre le temps de demander l'avis pour que les personnes s'approprie cet outil.
  • Initier les futurs usager avant la mise en place (importance du contact physique avant la collaboration à distance).
  • Permettre aux utilisateurs des espaces de liberté.
  • Rassurer les utilisateurs sur la sécurité des données.
Auteur de la fiche Antoine Delarue
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Utilisation d'une carte Google pour les achats groupés

Témoignage Cet outil a été mis en place lors d'une réflexion au sein de l'association Pic'assiette. Comment rendre visible les initiatives citoyennes autour de commandes groupées ?

Fonctionnement

Ce n'est pas l'association qui crée des groupes mais c'est elle qui invite le citoyen ou le producteur à se rapprocher du groupe le plus proche, voire même en créer un. Les citoyens qui ne se connaissent pas laissent leurs coordonnées puis ensuite Pic'assiette les met en lien suivant leur origine géographique.
L'idée était donc :
  • De montrer l'existant à un public novice mais aussi pour les groupes déjà créés. En effet, sur le territoire entre Nîmes et Montpellier plusieurs groupes existent, sans se connaître. Chaque groupe gère son fonctionnement, se questionne mais sans échanger.
  • De créer du lien, d'échanger entre groupes !
Et cela marche car des journées sont organisées de façon autonome, sans que l'association Pic'assiette ne l'anime.
Au delà de créer du lien, l'objectif est réfléchir d'une façon collective sur : comment aider à la diversification des débouchés pour les producteurs et pérenniser cette démarche sans que cela repose toujours sur le même noyau de personnes ?
La participation est libre, il n'y a pas besoin d'inscription pour se référencer. Le plus gros du référencement a été réalisé par l'association Pic'assiette qui a pris le temps de rencontrer et d'échanger avec les groupes proches de Montpellier ensuite les groupes se sont rencontrés et gèrent leur rythme de réunion, leur ordre du jour, etc... De façon autonome.
L'outil a servi d'exemple pour créer une carte référençant les groupement d'achat citoyens, mais au niveau de la région Languedoc-Roussillon toute entière. (http://site-coop.net/gaclr/)
L'avantage principal de ce type de carte est la visibilité rapide des initiatives.

Quelques préconisations :

  • Il faut penser à l'actualiser.
  • Il faut penser à former les personnes.
  • Il faut l'animer. L'outil en lui même ne suffit pas, il faut faire connaître par des représentation sur stand, journée grand public.

La suite

La deuxième étape consiste à référencer les outils qui permettent de commander, les démarches et actions mises en place pour que le groupe devienne pérenne. L'association a d'ailleurs participé aux Rencontres Moustic afin de rendre sa démarche encore plus collective et collaborative.
Auteur de la fiche Françoise Viala
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Contributeur.trice.s ayant vécu cette action
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Utilisation des listes à Tela Botanica

Témoignage Le réseau Tela Botanica s'est constitué autour de listes de discussion.

La première tela-botanicae a été ouverte en mars 1999, lors de la création du réseau. Elle s'appuie sur les services offerts par Yahoo Groupes. Elle est toujours active à l'heure actuelle : 1092 membres et 34000 messages échangés depuis sa création, avec une moyenne de 225 messages par mois (bilan réalisé le 8 mars 2010).

Mixité des membres

La liste regroupe spécialistes et amateurs, néophytes et passionnés chevronnés de la botanique. Une personne débutante pose une question et ce sont des dizaines de spécialistes qui répondent, parfois de manière très pointue. Gageons que s'ils s'étaient regroupés entre eux, les échanges n'auraient probablement pas été aussi dynamiques (peur d'être jugé par les pairs, haut niveau d'entrée dans les débats...).

Division en groupes thématiques

A fur-et-à-mesure des échanges, des discussions thématiques se sont engagées, créant parfois un encombrement de messages sur la liste. L'animateur du réseau, qui pilotait en attention, a tout de suite proposé de créer un autre groupe de discussion spécifique. Et ainsi, plus d'une cinquantaine de groupes thématiques se sont créés, donnant lieu, pour certains, à un travail coopératif intense et à des productions collectives.

Synthèses des listes

L'avantage de diviser ainsi le réseau en groupes thématiques est que l'on peut ne s'abonner qu'aux discussions qui nous intéressent, sans recevoir un flot de mails quotidien. L'inconvénient c'est qu'on n'a pas une vision globale de ce qui se passe dans le groupe. Pour remédier à ça, un des membres du réseau a animé la réalisation de synthèses des discussions : la personne qui posait une question devait ensuite rédiger une synthèse avec toutes les réponses reçues.
Trois niveaux de synthèses ont été définis en fonction du niveau de restitution des informations.
  • Niveau 1 - Collecte des messages. Redonne la totalité des échanges sur un sujet (pas de traitement autre que de rassembler tous les messages dans l'ordre et de faire un nettoyage de forme).
  • Niveau 2 - Collecte et mise en forme. Synthèse intermédiaire avec un peu de mise en forme.
  • Niveau 3 - Synthèse. Synthèse enrichie (avec additions et contrôles des références).
Le tout sous licence Créative Commons, bien sûr !

Des outils pour faciliter et cadrer les échanges

Le réseau a également mis en place des outils pour faciliter l'accès à ces listes par de nouveaux membres : modes d'emploi animés (tutoriel vidéo) et une charte de bonne conduite (Nétiquette).
Auteur de la fiche Outils-réseaux
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Utilisation des questionnaires Google à la FNAMI LR.

Témoignage Le réseau des musiciens intervenants est principalement animé par un petit groupe autour de sa présidente.
La mise en place d'un questionnaire devait permettre de tester les idées de ce groupe restreint auprès de l'ensemble des membres du réseau et éventuellement de les enrichir.
La première option (faire un questionnaire papier, l'envoyer, récupérer les réponses, les saisir, les traiter puis en faire une synthèse avant de la restituer au groupe) fut vite abandonnée : trop de temps, et trop de moyens nécessaires.
Afin de faciliter le travail, un questionnaire Google a été mis en place.
Le premier "L'association FNAMI-LR existe depuis 2003, répond-elle à nos besoins ? Vers quoi voulons-nous évoluer ? " a permis de récupérer près de 100 réponses.

Formation à l'usage des questionnaires Google

Un peu plus d'une heure a été nécessaire pour apprendre à créer un questionnaire pour des personnes néophytes, cette formation a permis au groupe de prendre totalement en main l'outil qui est maintenant assez systématiquement utilisé. On a pu noter son utilisation par ces bénévoles associatifs dans un cadre professionnel.

Administration du questionnaire

Les questionnaires créés ont été envoyés par mail mais aussi mis sur le site de la FNAMI. Cela permettait aux membres du réseau de répondre en direct aux questions posées. Les résultats s'incrémentaient automatiquement dans un tableau de Google Document.

Analyse des résultats

Google Document permet de faire un traitement automatiques des réponses lorsqu'il le peut (histogrammes, moyennes, camemberts...) grâce à la fonction formulaire/afficher un résumé des réponses. Plusieurs pages de traitement facilitent énormément le travail d'analyse.

Restitution des résultats

Les résultats ont été restitués lors d'une assemblée générale. Ils ont confirmé certaines analyses du groupe de pilotage, permettant au passage la démonstration collective et partagée des besoins mais ils ont surtout révélé un certain nombre de nouveaux points jugés par le groupe comme prioritaires.
Certains résultats ont été restitués automatiquement sur le site grâce à la possibilité qu'offre Google de créer des widgets des résultats sous forme de carte, sous forme de graphique ou sous forme de tableau...
Ce procédé de restitution immédiate et automatique a de nombreuses vertus : renforcement positif de la participation (ce que j'ai donné est de suite utilisé et visible), encouragement à la participation (on ne me voit pas, il faut que je réponde), ça fait "Bling bling" et certains y sont sensibles ;-)
Auteur de la fiche FNAMI LR
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
bf_imageExempleFnamiQuestionnaire_fnami.jpg
Outil numérique expérimenté
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Visite du Fablab Plateforme C géré par l'association PING

Témoignage

Contexte :

Formation Animacoop - Nantes - Regroupement 2


L'association PING, qu'est ce que c'est ?

Une association de quartier orientée vers le numérique à Nantes
En savoir plus sur le projet associatif : https://www.pingbase.net/

Quel est son histoire en quelques dates ?

2004 : Naissance de l'association PING dans le Quartier du Breil.
2014 : naissance de la Plateforme C.
2019 : 300 adhérents.
2020 : suite à la crise sanitaire, grosse baisse des adhésions liée à la crise sanitaire : le nombre d'adhérents passe en dessous de 200 personnes.

Quel est son mode de fonctionnement ?

PING est une association qui a plusieurs activités :

  • un volet formation professionnelle

  • le Fablab

  • animation de quartiers prioritaires

  • etc...

Il y a plusieurs facettes à l'association. La Plateforme C est un lieu concret, visible. C'est un lieu physique qui permet d'avoir une nouvelle bonne porte d'entrée vers l'association.

Quel est le modèle économique de PING ?
Environ 10 salariés (300 000 euros à l'année). L'association ne gagne pas d'argent. Les charges de l'association sont couvertes à 75 % par des financements publics, des subventions, des mécénats (fondation Orange, fondation Free via le volet formation).

Qui sont les adhérents ?

Principalement des particuliers sur les temps d'Open-Atelier. Il y a un gros turnover en fonction des disponibilités de chacun.e et des saisons (étudiants, personnes en recherche d'emploi)
Certaines personnes viennent sur leur temps de travail.

Focus sur le FABLAB : Plateforme C

Qu'est-ce qu'un Fablab?
La Plateforme C est un espace dédié à la culture du numérique. On y prône les logiciels libres.
C'est un endroit de partage et de collaboration

Le Fablab, au delà de l'aspect visible d'un atelier avec outils et ateliers, a une dimension sociale et humaine. Exemple : projet sur la signalitique du lieu. Il ouvre la dimension sociale. Le partage et les ressources mises en commun sont prônés. C'est surtout un endroit où on rencontre des gens, on s'invente des thématiques, on expérimente.

Lien vers la page du FabLab : https://info.pingbase.net/fablab-plateforme-c/

Quel est son histoire ?

2014 : naissance de la Plateforme C.
L'idee du Fablab est issue du besoin d 'un lieu pour faire un lien avec les écoles. A la base, le lieu est né d'un rapprochement de PING avec des écoles qui se sont plus ou moins dégagées du projet. Depuis 2 ans, la synergie entre PING et les école n'existent plus.

Quel est son mode de fonctionnement ?

Différents temps :
Moments d'ateliers sans animations
Des Formations
Des Créneaux professionnels

Quelle est la spécificité de Plateforme C ?

A qui est-il destiné ?
Il est destiné aux artistes, bricoleurs, designers
Pas d'enfant seul autorisé à l'accueil

Quelle est la gouvernance du lieu ?
La Gouvernance est assurée horizontalement entre les salariés.

Comment sont financés le matériel utilisé et les salariés, etc. ?

  • Les machines sont fabriquées et financées par des financements

  • Machines en seconde main

  • Des subventions

  • Les cotisations des usagers (41 euros par an pour venir librement à l'atelier)


Comment est perçu par les usagers la présence d'autant d'outils ?
Côté angoissant donc la sécurité est primordiale
Bois, éléctronique, plexiglas, cuir, papier , tissu

Comment est assurée la maintenance et le nettoyage?
via Glenn.
Les ressources propres permettent aussi de gérer la gestion des machines.
Le nettoyage de fond est fait par les utilisateurs . Le nettoyage courant est fait par l'équipe d'animation de l'association.

Quels sont les communs ?
La documentation est demandée aux usagers.
Le principe repose sur : on offre un lieu et on accompagne les gens pour savoir au travers d'une ressource en ligne où trouver la matière, quoi faire avec quoi, etc.
On demande en contre partie aux utilisateurs de documenter leur cheminement en le détaillant. Ce n'est pas forcément fait naturellement, ce n'est pas obligatoire, mais c'est fortement recommandé.

Exemple : un espace photo a été développé dans le but d'aider à une belle documentation.
2 sortes de documentation sont proposées :
  • de la documentation virtuelle : le FabLabo est un wiki collaboratif où les adhérents via leur compte peuvent documenter leur projet, apporter de nouvelles pieces, etc... . Le site est entièrement ouvert et les ressources sont lisibles et modifiables même sans être adhérent.
  • de la documentation papier via un centre de ressource sur les locaux de l'association
Les lieux sont ouverts sur des plages horaires définies en Open ateliers. Ils sont ouverts à tous avec à minima une adhésion et les créneaux sont à voir sur le site.
Des Open ateliers étendus peuvent durer plusieurs semaines pour permettre de faire des projets participatifs pour améliorer le lieux par exemple.

exemple de foirage :
  • contexte dépendant : lancement d'un petit chantier et le confinement empêche tout
  • aspect d'animer une communauté en trouvant les bons mots ou les bonnes thématiques : c'est délicat et pas évident.

Qui sont les personnes qui viennent au FabLab ?
On a affaire a des publics très différents : des jeune gicks, des étudiants, des anciens... des personnes de 16 à 86 ans ! Les femmes représentent 35 % des adhérents.

Avez-vous des relations avec d'autres Fablab ?
Oui, nous avons une forte volonté de rapprochement avec La Page, une association de jeunes handicapés, qui ont un micro-fablab. Plateforme C peut accueillir des personnes handicapées et nous avons du matériel, donc partage intéressant.
Sinon, nous avons des échanges privilégiés avec le Blue Lab, un FabLab de Saint-Nazaire, ainsi que le FabLab de Chenouillé. Nous partageons des moyens et des conseils. Lien à creuser.
Décisions horizontale : vote par les salariés à la majorité. Certaines décisions faite par le CA, mais surtout par les salariés. Validation du CA après.

Retours d'usagers

Louis, médecin retraité
Louis Bortuzzo 85 ans
Vient depuis 2 ans
Ancien médecin généraliste

Comment avez-vous connu ce lieu ?

Association de réparation de bateaux à côté
Construction de bateaux curieux de faire autrement

Qu'est ce qui vous a amené ici la première fois?
Passion du faire à la main
Apprendre le fonctionnement des logiciels en étant débutant
Découverte des machines

Qu'est ce qui vous a fait revenir?

L'esprit de curiosité
L'ambiance
le dessin l'intéresse
Il y a plusieurs étapes avant la découpe
1- Le plan / le dessin
2- Tout doit être véctorisé en chemin
Il faut faire deux calques

Glenn, salarié de PING
Glenn : salarié de PING - étiquette : régisseur général. s'occupe de la régie pour l’équipe, maintenant informatique, des lieux, etc...

Morgane, volontaire en VSC
Morgane Volontaire en Service Civique
A commencé sa mission il y a 2 semaines
Sa mission: Participe à l'animation du lieu , Favoriser les rencontres , aider à la Gestion du lieu
Pourquoi avoir choisi ce lieu pour ton volontariat ?
Beaucoup de ressources numériques
Formation aux découpes lasers ou aux imprimantes 3D

Clara, étudiante en graphisme et Maryeve, gérante de UNIGREEN
Clara étudiante en graphisme
Maryeve : UNIGREEN
Objet : proposer des produits en alternative au plastique
magasine "que choisir" pose la question du bois en alternative qui n'en est pas forcement une.
Action : prise de photo des produits
Adhésion payée à l'année pour l'utilisation du Fablab

une partie des produits fabriqués en couture et d'autre acheté.
utilisation au Fablab de l'espace de photo et du graveur.
Auteur de la fiche Anne-Marie Floch, Hélène Gadenne, Dominique Boulc'h
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s ayant vécu cette action
Outil numérique expérimenté
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3 conditions de la Coopération selon furax37

Description de la ressource Chacun y va de ses partages, de ses productions ...et c'est très bien ! Mais comment penser nos projets, nos données, nos organisations pour que nous puissions "faire archipel" et essaimer au-delà de nos collectifs respectifs ?
Source : atelier pour une Agora des Archipels 5 mars 2021. Inspiré des notes de Michel Briand
  • La première est politique : elle concerne les postures individuelles, codes sociaux, volonté de partage sincère....
  • La seconde concerne les conditions juridiques pour le partage sincère de l'archipelisation. Les licences libres (CC by SA, GNU GPL et autres licences) permettent un partage sincère, qui permet de connecter nos contenus pour en faire du meilleur. Nota : sans indication de licence, c'est par défaut les licences propriétaires qui priment, comme le droit d'auteur.
  • Et enfin et seulement enfin, des conditions numériques qui permettent à nos interfaces et autres plateformes de retrouver leurs porosités avec des flux entrants et sortants des flux rss, xml, json. Objectif final : accéder/créer d'autres nouveaux niveaux de Communs (comme le site Transiscope par exemple).
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
  • Communs et partage de connaissance
Auteur.trice(s) de la ressource Christine Denié Hervy, Animacoop
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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8 R d'une réunion ritualisée réussie :-)

Description de la ressource
  • Recentrage / Météo
  • Régalade
  • Ralades
  • Rencontres de la semaine
  • Les sujet dans l'R : ordre du jour en commençant par c'est une info, discussion, décision
  • Rappel des décisions et choses à faire (de la réunion passée) - 1 min par décision (remontée ou pas)
  • Réunion à venir : quand ?
  • Recentrage / Météo
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
  • Animation de réunions à distance
Auteur.trice(s) de la ressource Jean-François ROCHAS-PARROT
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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A la lisière du projet

Description de la ressource Il y a des espaces balisés, connus, revendiqués comme le « bon lieu », là où le projet doit se passer. Ils sont définis par le•la porteur•teuse de projet, souvent par le commanditaire, éventuellement par un équipe projet, rarement par le public cible de celui-ci, ponctuellement co-définis entre les parties prenantes.

Voilà « les endroits » où nous allons agir, faire, faire faire, vivre, déambuler, arpenter, regarder, observer, construire, dialoguer, ouvrir, chercher, chercher à comprendre, enquêter, interroger, écouter, dire, ne rien faire peut être, rire, festoyer, manger et boire, aller à la rencontre, recueillir la parole, expliquer, faire passer des messages, danser, et bien d’autres choses.

Un lieu clair. Un cadre défini. Un espace que l’on peut circonscrire. Un terrain qui a ses limites, ses frontières, ses bordures. Un certain nombre de rues. Une zone dite parfois sensible ou prioritaire, où l’on sait (ou croit savoir) ce qui s’y passe, où l’on souhaite intervenir, changer des choses (en ayant diagnostiqué ou pas, demandé ou pas, validé ou pas si les choses à changer sont utiles, nécessaires, pertinentes, cohérentes).

Il y a d’autres espaces plus mystérieux, moins visibles parfois, encore inexplorés. Des lieux où « tout » se passe, où se situe le coeur, les poumons, le cerveau du quartier, où il faut être connu•e (voire reconnu•e) pour que la mobilisation, l’implication fonctionne autour du projet. Des espaces de vie qui peuvent être souterrains, interstitiels, extérieurs à la zone cible, en dehors des radars, accessibles qu’à certaines personnes, à certaines heures, avec certaines codes à prononcer.

Voilà des « endroits » où l’imprévisible peut surgir, où le projet crée des secousses ou inversement des secousses viennent affecter le projet, sans que cela soit (vraiment) calculé, où une certaine magie peut changer le projet du rêve au cauchemar, des larmes au sourire, où il ne faut pas (forcément) intervenir, où la vie crée sans qu’on lui ait rien demandé, en ouvrant des portes, en fleurissant, en permettant que l’impossible devienne possible.

Comme au bord du chemin de randonnée, ces lisières fécondes, ces entre-deux qui permettent la communication entre les mondes, du dedans au dehors, de visible à l’invisible, du connu à l’inconnu, un continuum finalement qui rend malléable, qui altère, qui permet de se fondre l’un dans l’autre, qui inspirent, qui réenchantent.
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • Autre
Auteur.trice(s) de la ressource Clément Charleux
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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A propos des décisions à distance (Loomio, Framavox...)

Description de la ressource Un certain nombre de décisions peuvent être prises à distance afin d'alléger les réunions en présence et laisser la place au débats complexes.

Les décisions à distance peuvent notamment être très utiles :
  • pour les décisions courantes
  • pour garder trace des décisions et des débats y ayant amené

Les décisions à distance ne nous paraissent pas très adaptées pour :
  • Les décisions critiques.
  • La levée des oppositions dans la décision par consentement (un peu laborieux à distance)

Une hypothèse à valider ou invalider par plus d'observation serait qu'il est plus facile de refuser et de dire non à distance : il est possible qu'un certain nombre de décisions refusées en distance ne le seraient pas en présence (pas très scientifique, mais instinctif comme analyse :-) )

A lire :
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • Prise de décision
Auteur.trice(s) de la ressource Audrey Auriault, Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Archipellise toi

Description de la ressource Aller vers l’autre
S’ouvrir à elle, à lui,
Être curieux•ieuse
Se questionner

Aller au delà des préjugés
Demander si nécessaire
Être attentif•ive
Tendre la main

Voilà un chemin intéressant

Cela réduit les distances
Cela fait que les différences s’estompent
Cela oblige à regarder sincèrement
Cela fait de l’autre « je » un être singulier

S’archipelliser
Tisser des liens
Passer du visible à l’invisible
Du coloré au monochrome

Et inversement

Aller au plus près dans le lointain
Entendre les coeurs battre
Voir les similitudes dans les différences
Toucher ce qui fait sens

Aller bien plus loin ensemble
Se (re)trouver
Être présent•e, ici et maintenant
Se (re)connaitre

Voilà une trajectoire à explorer

Cela enchante le monde
Cela fait tomber les barrières
Cela crée des communs
Cela fait vibrer notre humanité

S’archipelliser
Être en lien
Par rhizome, par vibration
Par surprise, par besoin

Et intensément
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • Autre
Auteur.trice(s) de la ressource Clément Charleux
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Avancer avec les Plus Petits Précieux Pas Possibles (méthode des 5P)

Description de la ressource Il y a deux types de projets : ceux de longue haleine (bâtir une barre d’immeuble) et ceux qui sont quasi immédiats (organiser la prochaine réunion).

Dans les gros projets si l'on se met tous d’accord sur tout et qu'on n'agit que quand c’est décidé, quand on commence à agir, la situation a évoluée et on est plus dans le contexte du départ.

Pour contrer cet effet : l’idée du petit pas qui va dans le sens de la valeur ajoutée définit. Ça permet d’avoir avancé de manière rationnelle, d’avoir acter quelque chose de concret, de visible.

Pour aller plus loin : https://www.reussite-personnelle.fr/kaizen-la-methode-des-petits-pas/
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
  • Organisation et gestion du temps
Auteur.trice(s) de la ressource Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Avant de choisir son format d'animation de réunion, pensez à....

Description de la ressource

1/ Clarifier les objectifs

Cette réunion, pour quoi faire ?

image Participatif_objectifs.jpg (0.5MB)
Dessin Esper, sous licence Creative Commons By-SA

2/ Faire un état des lieux

Les conditions sont-elles réunies pour que mon animation fonctionne ?

image Participatif_Etat_des_lieux.jpg (0.2MB)
Dessin Esper, licence Creative Commons By-SA


En complément, vous pouvez consulter cette carte mentale (partie droite notamment) : https://framindmap.org/c/maps/1223133/public
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
  • Animation de réunions à distance
Auteur.trice(s) de la ressource Sandrine Percheval
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Bases de données coopératives

Description de la ressource

Produire, collecter, trier, échanger sont souvent au coeur des collectifs. Toutes ces données nourrissent des bases de données. Mais sont-elles vraiment coopératives ?

Pour qu'une base de données soit coopérative, il faudrait :

  • qu'il soit facile de l'alimenter
  • qu'il soit simple d'en modifier le contenu
  • qu'il soit possible d'en partager le contenu en dehors du collectif
Certains outils répondent à ces objectifs mieux que d'autres, c'est notamment le cas de Yeswiki, un logiciel opensource et de son module "bazar".
bazar permet de créer des formulaires sur mesure dont vous déterminez les questions et donc les infos à collecter. Les formats sont variés et offrent de nombreux paramétres d'affinage.
Cela va du champ texte au paragraphe, de la date et de l'heure à l'emplacement géographique, d'une fichier à une image, d'une case à cocher à une liste déroulante, d'un email à un lien internet.
Les possibilités sont larges et permettent de répondre à quasiment tous les besoins d'un collectif. (montrer un exemple de formulaire un peu costaud avec ces champs principaux)
Les formulaires ainsi créés deviennent accessibles directement via une page du wiki. Mais ils peuvent aussi être partagés via un lien url ou encapsulés dans d'autres sites web.

Mais collecter les données ne sert à rien si on ne peut les restituer, à minima au sein du collectif et sans doute aussi "en dehors du collectif".
ici aussi bazar est redoutable !
Les données d'un formulaire peuvent être affichées sous de nombreux formats selon les informations récoltées.
Ainsi imaginons un formulaire contenant une date, un lieu, une image, du texte et une liste déroulante.
Il sera possible de créer un agenda, une carte, une galerie photos, une simple liste et d'y adjoindre un filtre dynamique sur base des choix opérés dans la liste déroulante.
Toute ceci très facilement et à plusieurs endroits du wiki si nécessaire. Bien d'autres rendus existent et sont le résultat des retours du terrain. Je pense à un rendu "registre des décisions", à une ligne du temps, à un annuaire trombinoscope, à un rendu blog-actualité
Besoin de rendre visible les derniers ajouts du formulaire ou uniquement certaines données spécifiques ?
ici aussi, l'ajout d'un simple paramètre dans l'appel au formulaire permettra d'activer le tri, le nombre de données visibles, ou l'exclusion de certaines fiches.

L'intérêt majeur de bazar réside dans l'ouverture et la simplicité de participation.
Pour déposer des infos dans un formulaire, aucune connaissance technique préalable. Et par défaut, aucun login / mot de passe à entrer : les freins à la participation ont été réduits au maximum.
Besoin de modifier une info existante, ici aussi, il suffit d'appuyer sur "éditer la page" pour pouvoir sans login ni mot de passe, modifier, corriger, bonifier le contenu du formulaire.
Il sera aussi très simple de faire dialoguer des yeswikis entre-eux pour qu'ils échangent des données afin d'éviter par exemple la terrible "double saisie" ou "la réinvention de la roue".
Et l'encapsulage des données dans d'autres sites que Yeswiki est aussi possible et n'enlève en rien les possibilités du formulaire

Houlà, mais c'est risqué me direz-vous tout ça...
A vous de voir, Yeswiki vous permettra de cacher les données jugées sensibles. Et il vous sera toujours loisible de restreindre l'accès au formulaire à quelques personnes ou de revenir à la version précédente d'une info en cas de mauvaise manipulation.
Ici la question n'est plus technique mais réside dans la posture, le choix philosophique.
Si nous souhaitons que nos bases de données soient coopératives, il nous faut les partager "vraiment" et donc accepter qu'elles soient modifiées, enrichies, bonifiées par d'autres que nous. Il nous faut aussi accepter que nos données soient visibles ailleurs que sur notre wiki et qu'elles puissent ainsi enrichir et disséminer en dehors du collectif.
Ici c'est à vous de poser votre choix !
Les concepteurs de bazar ont choisi : il est largement ouvert par défaut !
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
  • L'outil au service du projet
  • Communs et partage de connaissance
Auteur.trice(s) de la ressource Gatien Bataille
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Biens communs dans la classification d'Elinor Oström

Description de la ressource Cette recherche et cette synthèse ont été faite pour une introduction aux Communs lors de Animacoop St Nazaire Automne 2020 (animation "Bocal à Poisson" ou "Fish Bowl").

La (ré)apparition de la notion de Communs au 20ème siècle
En 1954, Paul Samuelson différencie "bien privé" et "bien public"
En 1965, James Buchanan ajoute un troisième type de biens : les "biens de Club" (conso par un membre d’une asso ou d’un club) ou biens à péage.
En 1977, Vincent et Elinor Ostrom proposent d'ajouter un quatrième type de bien : les biens communs. En référence à la forme historique des biens communaux la notion de communs renvoie à une forme de propriété collective et aux mouvements qui cherchent à lutter contre la privatisation de certaines ressources ou enclosures. En anglais, les Communs sont appelés "common-pool resources".

Définition d'un Commun en 3 mots
En 3 mots : un Commun = un bien (matériel ou non) + une communauté + une gouvernance communautaire visant à exploiter le bien équitablement tout en le préservant.
Le bien commun est défini comme relevant d'une appropriation, d'un usage et d'une exploitation collectifs.
Renvoyant à une gouvernance communautaire, les biens communs correspondent à des objets aussi divers que les rivières, le savoir ou le logiciel libre.
Ils supposent ainsi qu'un ensemble d'acteurs s'accorde sur les conditions d'accès à la ressource, en organise la maintenance et la préserve.
En économie, ces biens sont également désignés par le terme "biens publics impurs".
Pour plus de détail : voir la fiche "Introduction aux biens communs" : https://interpole.xyz/?IntroductionAuxBiensCommuns

Les biens communs dans la classification d'Ostrom
Elinor Oström propose une classification des biens suivant 2 dimensions : l'exclusivité et la rivalité
1/ l'exclusivité est, en économie, la possibilité d'interdire l'accès, la consommation d'un bien à une partie des personnes en instaurant un contrôle d'accès (accès techniquement ou juridiquement limité et/ou payant)
Un bien exclusif est donc réservé à une personne ou un nbre limité de personnes limité .
Par opposition, un bien non exclusif est accessible à tous.
2/ la rivalité est, en économie, un bien dont la consommation par une personne diminue la quantité de bien disponible pour les autres personnes.
Un bien rival est donc un bien dont la consommation affecte la consommation d’autres personnes (ex : l'eau).
Par opposition, la consommation d'un bien "non rival" n’affecte pas la consommation des autres personnes (ex : la télévision hertzienne)
Nota : certains biens faiblement rivaux deviennent non rivaux à partir d'un certain niveau de consommation. C'est le phénomène de « congestion ». Par exemple, une route est faiblement rivale tant que la circulation reste faible mais devient rivale lorsqu'elle devient trop fréquentée.
>>>>> Suivant ce classement, un bien commun est une ressource (matérielle ou non) qui est "non exclusive" (car accessible à tous) et "rivale" (car elle peut être dégradée par sa consommation).


Classement des autres types de bien : privé, public et de club
Les biens privés sont exclusifs et rivaux
Les biens publics sont non exclusifs (pour tous) et non rivaux
Les biens de club ou bien à péage : peu exclusifs et peu rivaux.

En synthèse
  • Excluabilité forte Excluabilité faible
Rivalité forte Bien privé Bien commun
Rivalité faible Bien de club Bien public pur

Exemples
Bien privé
  • Exemple : Une pomme
  • Rivalité : Seulement une personne peut la consommer
  • Excluabilité : Une fois consommée, il n'y a plus de pomme
Bien commun
  • Exemple : L'usage d'un jeu d'enfant
  • Rivalité : Tout le monde a le droit de l'utiliser
  • Excluabilité : Seulement un enfant à la fois, l'un après l'autre
Bien de club / Bien à péage
  • Exemple : Netflix (ou télévision cryptée, autoroute, film/musique/ebook sur internet)
  • Rivalité : Tout le monde peut s'abonner
  • Excluabilité : Ceux qui ne s'abonnent pas en sont exclus
Bien public (spécificité : mondial, pur ou global)
  • Exemple : Soleil (ou air, biodiversité, émission de radio)
  • Rivalité : Tout le monde est éclairé
  • Excluabilité : On ne peut pas empêcher quelqu'un d'être éclairé par le soleil s'il le souhaite


Documents source
Elinor Ostrom : https://fr.wikipedia.org/wiki/Elinor_Ostrom#Ostrom_et_la_gouvernance_des_biens_communs
Rivalité : https://fr.wikipedia.org/wiki/Rivalit%C3%A9_(%C3%A9conomie)
Excitabilité : https://fr.wikipedia.org/wiki/Excluabilit%C3%A9
Bien de club : https://fr.wikipedia.org/wiki/Bien_de_club
Bien public : https://fr.wikipedia.org/wiki/Bien_public#OstromOstrom1977
Bien privé : https://fr.wikipedia.org/wiki/Bien_priv%C3%A9
Bien commun : https://fr.wikipedia.org/wiki/Biens_communs
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • Communs et partage de connaissance
Auteur.trice(s) de la ressource Christine Denié Hervy, Animacoop
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Bâtir des architectures inclusives et conviviales

Description de la ressource Pour chaque projet ou structure, nous avons intérêt à développer des formes d'organisation qui soient des outils inclusifs et conviviaux (qui ne suscitent ni maîtres ni esclaves ). L'architecture de nos projets doit être pensée pour favoriser la capacité de chacun à agir sans l'enfermer : c'est un espace fertile de libre accueil et circulation des idées, des personnes et de leurs contributions. C'est alors l'organisation qui s'adapte naturellement aux contributeurs et non l'inverse !

L'architecture d'une organisation est inclusive et conviviale lorsque chaque nouvel arrivant est en capacité d'en comprendre le fonctionnement, de contribuer à l'évolution de ses règles, de disposer de ses ressources et de les enrichir selon des modalités claires. Ainsi, si l'intégration de nouvelles personnes est facilitée à son maximum, leur sortie l'est également. Il n'y a plus de frein à partir car cela ne représente plus une charge ni émotionnelle ni économique tant pour le collectif (qui perd quelqu'un mais conserve ses apports) que pour l'individu (qui ne remet pas en cause le collectif par son départ et peut emporter ce qui lui est utile).

Une architecture conviviale s'adaptera ainsi mieux aux changements internes et externes et favorisera la contribution de tous à la structure. Elle sera résiliente, capable de muter, et ne s'acharnera pas à lutter contre les éléments pour survivre à tout prix.

Pour aller plus loin : « La Convivialité » Ivan Illitch

image CodeSocialorg768x442.jpg (20.5kB)
Illustration du #CodeSocial - cc by sa - ChezNous

La démarche #CodeSocial : pour formaliser les éléments fondateurs

D'abord imaginée par Mathieu Coste de ChezNous, cette méthode est désormais une marque collective dont chacun peut s'inspirer. Il s'agit d'une méthodologie de description de projet destinée aux membres qui souhaitent y contribuer. Le code social va reprendre et expliciter toutes les règles propres au fonctionnement de l'organisation : gouvernance, raison d'être, modalités de circulation des ressources, etc. En comprenant les engagements pris en rejoignant une organisation, il est ainsi plus simple d'y contribuer sereinement et en connaissance de cause.

* - Le #CodeSocial - toute comprendre !


image GareCentrale_orIntranet_20171006145616_20171006130022.png (0.2MB)
Le Yeswiki - gare centreale d'Outils Réseaux

La gare centrale, voie d'une architecture inclusive

Développée dans le cadre de la formation Animacoop, la notion de « gare centrale » est un outil de gestion de projet interne qui capitalise l'ensemble des informations utiles aux membres du groupe. Il rend visible, transparente et accessible la gouvernance et la manière de s'y investir. Il s'agit généralement d'un espace en ligne, souvent sous forme de wiki, qui regroupe notamment :
  • Les éléments de définition et de gouvernance du projet,
  • Les dates de rendez-vous liés au projet,
  • La liste des ressources communes utiles au groupe (les « Communs »),
  • La liste des outils utilisés ainsi que leurs règles d'usage au sein du groupe (espaces de coécriture, services de stockage de document, listes de discussion mail, ...)
  • Un annuaire et une cartographie des membres du groupe
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • Compostabilité des projets
Auteur.trice(s) de la ressource Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Choisir le bon outil

Description de la ressource

Pas de stress : le BON outil n'existe pas !

De même que l'outil collaboratif n'existe pas, l'outil idéal non plus !
Nous allons voir dans cette fiche comment trouver l'outil le plus adapté à votre usage et votre besoin pour un groupe donné à un moment donné. Nous nous limitons donc ici la phase du choix, la mise en place étant une autre étape.

Avoir les idées claires sur vos usages

Après avoir vu qu'est-ce qu'un usage, vous pourrez en dresser la liste et les hiérarchiser.
Cette hiérarchisation vous permettra de commencer par le Plus Petit Précieux Pas Possible.
C'est ainsi que vous allez choisir l'outil adapté à un groupe donné.

Si une ressource est pensée pour être réutilisée, elle ne le sera effectivement que si l'espace qui l'héberge nous survit. Vous devez donc vous assurer de la pérennité de l'outil.
mais aussi veiller sur les outils du moment > voir plus bas le paragraphe suivant
C'est ainsi que vous allez choisir l'outil adapté à un moment donné.

Ne restez pas seul.e...

...dans votre collectif

Le bon outil ne sera jamais celui choisi par le seul animateur ou par le plus geek du groupe.
Quels sont les risques :
  • concentrer les pouvoirs dans une seule paire de mains (avoir l'outil c'est avoir l'information, et avoir l'information c'est avoir le pouvoir)
  • mettre en péril le groupe en cas de départ de cette personne
  • avoir un outil qui correspond à un point de vue mais pas aux autres qui ont forcement une autre posture dans un groupe, d'autres habitudes avec le numérique ...
Choisir le bon outil veut alors dire animer un groupe de travail sur cette question pour lister les usages et les hiérarchiser collectivement, mais aussi les tester ensemble.

...dans la communauté plus large

D'autres autour de vous se sont sûrement posé des questions similaires. Leur groupe ne peut pas être identique au votre, mais partager vos réflexions vous éclairera sûrement sur des pistes d'outils adaptés à vos besoins. Par exemple si vous suivez ou avez suivi la formation Animacoop, vous pouvez échanger sur le forum du réseau.

L'outil n'est pas choisi une bonne fois pour toute

C'est l'usage qui est stable, l'outil doit pouvoir évoluer en fonction de ce que le net vous offre.
Nous vous invitons à ritualiser la remise en question de vos outils : vérifier qu'ils correspondent toujours à un usage, que les accords définis sont respectés ...
Accueillir une nouvelle personne et lui présenter les outils du groupe peut être une bonne occasion de se poser des questions : en faisant cet état des lieux, vous allez peut-être vous rendre compte d'incohérences, ne les mettez pas sous le tapis !
Et aussi, le groupe bouge : de nouvelles personnes vous rejoignent, d'autres vous quittent, les projets évoluent ... donc vos usages et besoins bougent aussi, et les outils avec !
Et oui tout bouge tout le temps : mais c'est ça qui est rigolo !

Ressources complémentaires

Méthode pour passer de l'usage à l'outil : https://interpole.xyz/?DeLUsageAuxOutils

Choisir le bon outil numérique de l'établi numérique : https://letab.li/blog/2022_05_outils/

Carte mentale de Quentin Jaud : https://coggle.it/diagram/YUmMTGWJeljvyRNz/t/animacoop-des-usages-aux-outils-num%C3%A9riques
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • L'outil au service du projet
Auteur.trice(s) de la ressource Louise Didier
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Circulation de la parole

Description de la ressource Il est important d'instaurer des règles et un cadre dès le début de la réunion qui sécurise les participants.

Outils de répartition de la parole:

- Le Bâton de parole : un objet qui est placé au milieu du cercle à prendre pour prendre la parole et à reposer quand on a fini de parler ; pas d'intervention tant que l'objet n'est pas reposé (évite la surréaction et permet à l'intervenant d'aller au bout de son cheminement) ; si on souhaite intervenir, on prend des notes ; on peut aussi prendre l'objet de parole pour créer un silence.
- Tour de table : chacun.e à son tour peut s'exprimer ou passer son tour si iel ne souhaite pas s'exprimer.
- Parole au centre. Celui ou celle qui veut prendre la parole fait un geste comme s'il prenait un objet au centre du groupe. Lorsqu'iel a terminé, iel fait le geste de remettre l'objet au centre pour que la personne suivante puisse "reprendre l'objet" et la parole. Voir la fiche : https://www.metacartes.cc/faire-ensemble/recettes/parole-au-centre/

- file d'attente avec les doigts. La première personne qui souhaite parler lève un doigt, si une deuxième personne souhaite également parlé elle en lève 2 etc. Quand la première personne prend la parole, la 2ème personne passe de 2 doitgs levé à 1. Cela permet de partager la responsabilité de l'ordre de parole.

Outils de faciliation de l'écoute et des échanges en groupe

- Accords de groupe sur les prises de parole. Il s'agit de décider ensemble des règles de prise de parole (ou règles de vie en réunion) et les afficher ensuite au mur à chaque réunion (des Panneaux indicateurs de paroles). Ex : “Savoir lâcher prise et relativiser”, “Écouter de sorte de pouvoir parler”, “Parler de sorte de pouvoir Écouter”, “le silence est bon”, “Parole consciente”, “Parler avec élan”, “Parler en "Je"”, “Parler au centre” (s'adresser au collectif), “Suspendre ses jugements”, “Laisser de la place à l'autre” et “Savoir trouver sa place” dire "J'ai dit ou J'ai fini pour signifier qu'on a fini son propos et qu'on donne la parole". Il peut y avoir aussi des règles sur les horaires, la mise en place d'un quorum (=nombre minimum de personnes) et les modalités de prise de décision.

- La Communication Non Violente.
- "J'ai dit" ou "J'ai fini" pour indiquer que l'on a terminé son propos
- Eventuellement prévoir des temps de parole précis pour chaque personne, pour éviter les débordements.

- Les gestes de communication silencieuse :
  • – main levée: demande de parole
  • – doigt pointé: réponse directe
  • – main en C: clarifier
  • – deux pouces et index joints en O: point ordre/orga
  • – deux mains levées et agitées: accord, applaudissements silencieux
  • – deux mains vers le bas: désaccord
  • – poing levé: opposition
  • – deux bras levés en X, mains ouvertes: désaccord non bloquant
  • – deux bras levés en X, poings fermés: blocage.
  • Voir la fiche : https://www.metacartes.cc/faire-ensemble/recettes/langage-silencieux/
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
Auteur.trice(s) de la ressource Sarah Gaucher, Alice Oechsner, Cré-sol, Laure Beyler
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Clarifier les conditions d'utilisations

Description de la ressource Lorsqu'on envisage un réseau coopératif, il est fort probable que les échanges fassent émerger des productions collectives communes.
Pour éviter tout problème ou malentendu, il vaut mieux envisager et discuter dès le début de la dynamique des conditions d'utilisations, et des droits qui s'appliquent aux productions communes :
  • Qui est propriétaire du contenu élaboré collectivement ?
  • Ce contenu pourra-t-il être vendu ?
  • Pourra-t-il être transformé ? ...
Les licences Créatives Commons (contrat flexible de droit d'auteur pour libérer ses oeuvres) permettront d'aider à réfléchir sur le sujet et à donner un cadre juridique à la création de biens communs.
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource Outils-Réseaux - Laurent Marseault
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Co-construire un ODJ de réunion

Description de la ressource

Concevoir un ordre du jour à plusieurs est un exercice qui peut s'avérer difficile!

Pourtant une réunion où chacun peut exprimer ses besoins et les sujets qu'il a besoin de voir traiter est un gage de présence des participants et d'implication à long terme.

Les pièges les plus fréquents en terme de construction de l'ODJ


Plein comme un œuf, à la dernière minute, et par e-mail...
L'animateur ou l'animatrice/facilitateur/trice a peur d'avoir l'air d'avoir mal fait son travail, fait une immense liste de sujets à traiter , puis l’envoie par e-mail en disant : "surtout n'hésitez pas à ajouter un sujet, vous avez jusqu'à demain matin..." Les participants, pris par le temps, effrayés par la longueur des sujets et la peur de réunions interminables ne rajoutent évidemment rien..

Nos expériences réussies :


  • Avoir un outil de co-écriture en ligne pour co-concevoir l'ordre du jour, et pas des échanges de mails
  • Vide...mais pas trop : l'animateur peut proposer des sujets, mais laisser de la place pour les idées des autres. Un ou deux sujets suffisent...
  • Donner un délai suffisant et une date limite pour mettre des points à l'ordre du jour
  • S'engager à trier et prioriser les sujets ensemble en début de réunion : il vaut mieux reporter les sujets annexes et tenir le timing prévu
  • Préciser si possible la nature des différents sujets -peut être fait en début de réunion sinon-: s'agit-il d'un élément d'information, à discuter, d'une décision à prendre (si oui quel mode de décision adopter?). On distingue souvent : Information, Discussion, Décision
  • Lâcher prise sur le perfectionnisme et le besoin de contrôle de l'animateur : le meilleur ordre du jour n'est pas forcement le plus complet, c'est peut-être celui auquel auront contribué le plus de participants.
  • Elaborer un ODJ agile voir la fiche dédiée
Il sera toujours temps de le compléter en début de réunion!

Les points de vigilance :


  • Commencer en présence pour la première fois l'utilisation d'un outils de co-écriture, accompagner et former les participants
Co-construire par e-mail est toujours possible -mais vraiment pas conseillé, notamment à cause des risques d'infobésité et de pertes d'informations!
  • Assumer une priorisation collective en début de réunion : c'est bien que tous les sujets soient exprimés, mais ils ne pourront pas être tous traités
  • Rendre visible les idées, propositions, suggestions de tous permet une transparence et donc un partage du pouvoir ! Il faut donc être attentif à la façon dont les sujets sont choisis et priorisés.
Vos règles de fonctionnement internes vont définir si c'est l'animateur , le secrétaire, ou tout le groupe qui décide de ce qui est gardé à l'ordre du jour et ce qui est reporté à une réunion suivante ou dans un autre espace de discussion/décision.
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
  • Animation de réunions à distance
Auteur.trice(s) de la ressource Audrey Auriault Célia Gonçalves
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Co-produire avec des gens : les bonnes questions pour s'organiser

Description de la ressource Lorsque l'on souhaite réaliser un projet ou produire un contenu à plusieurs mains et bénéficier au mieux de l'énergie de chacun, il est parfois difficile de s'organiser pour aboutir à une production concrète et partageable.
Afin d'y parvenir, nous vous proposons ici une série de questions à se poser dés le départ pour faciliter cette aventure collective !

Nous vous conseillons, pour y répondre, de vous donner un temps limité afin de répondre à l'ensemble des questions, avant de les repasser en revue une seconde fois. Cela vous assurera d'avoir des réponses, même à moitié satisfaisantes, à chacune des questions essentielles qui sous-tendent la production.

1 - Bien définir l'objet de la production

  • Qu’allez-vous produire ensemble ?
  • Quel est votre « cible » ? À qui cela va-t-il être utile ?
  • Qu’est-ce que chacun imagine concrètement comme « livrable » final ?
    • Quelle forme ?​ Texte, images, audio, vidéos, mix de plusieurs formes ?
    • Quelles ambitions ?
      • quelle disponibilité de chacun ?
      • quelle taille et ampleur de votre production ?
    • quelle serait la plus petite production partageable possible ?
  • Quel « ton » allez-vous employer ? ​ Académique, fun, ironique, déjanté...
  • Sous quel angle allez-vous traiter ce vaste sujet ?
  • Comment allez-vous rendre visible et partager votre production, dés sa première version partageable aboutie (outil technique, méthodologique, licence utilisé et droit d'auteur...) ?

2 - Utiliser les méthodes agiles pour votre production

  • Comment allez-vous gérer l’animation du groupe ?
    • 1 personne ?
    • 1 binôme ?
    • Pour quelles missions ?
  • Quelle fréquence pour vos vos cycles de travail (itérations) ?
    • Mettez-vous d’accord sur des dates précises de début et fin d’itération.
    • Notez-les dans votre agenda pour prévoir éventuellement une réunion « point d’étape ».
    • Chaque point d’étape commence par un retour sur l’itération qui s’achève, et définit le plan d’action de la prochaine itération.
  • En combien d’itération pourriez-vous produire votre « plus petit livrable possible » ?
    • Fixer ainsi la première date de partage.
  • Comment pourriez-vous utiliser les itérations suivantes pour améliorer cette production en qualité ou en quantité ?
    • ​Les méthodes agiles sont centrées sur l’adaptabilité du « livrable », chaque itération doit servir à améliorer concrètement et efficacement un « livrable » évolutif (voir illustration « avec agilité » ci-dessous).

image agile.png (0.2MB)

Attention : vous ne serez peut-être pas tous présent(e)s à tous les points d’étapes. Veillez donc à vous mettre d’accord sur les modes de prise de décisions : prises par les personnes présentes aux points d’étapes, prises à distance (plus long), ou solutions intermédiaires...


3 - Choisir les outils pour votre groupe

  • Quels outils utilisez-vous pour organiser vos échanges ?
    • à l’oral (synchrone, outil visio ou conférence téléphonique)
    • à l’écrit (synchrone, outil de co-écriture)
    • Quelle gare centrale pour capitaliser les productions et les rendre visibles?
  • Quel(s) outils utilisez-vous pour suivre l’avancée de votre production ?
    • Vous aurez besoin de suivre l’avancée des tâches de chaque itération, ainsi l’avancée globale.
  • Votre groupe est-il autonome sur l’ensemble de ces outils ?
    • Sinon comment y remédier ?

4 - Faire le bilan et célébrer

Pour finaliser la restitution de votre production et donner à voir la dynamique qui l'a rendu possible, nous vous proposons de traiter 1 par 1 les éléments suivant (note : le suivi n’est pas forcément linéaire).
  • Si c'était à refaire, comment vous organiseriez-vous ?​
    • Bilan et auto-analyse de votre fonctionnement de groupe durant ces quelques semaines.
  • Quel contenu avez-vous réussi à produire ?
  • Comment transmettre votre travail ?​ ​ Comment le rendre appropriable par d'autres ? Comment l’ouvrir à d’autres contributions possibles ? Quelles sont les étapes (itérations) suivantes que vous aviez imaginé mais que vous n’avez pas eu le temps de faire (pour que d’autres puissent prendre la suite éventuellement) ?
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • Organisation et gestion du temps
  • Communs et partage de connaissance
Auteur.trice(s) de la ressource Collectif inter-animacoop
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Commencer en présence

Description de la ressource Lorsqu'on parle "réseau coopératif" on envisage une communauté qui n'est pas toujours sur le même espace-temps : il y a du travail à distance, des échanges synchrones et asynchrones. A l'inverse, rares sont les communautés virtuelles qui fonctionnent uniquement à distance : les regroupements, les rencontres sont des temps forts de la dynamique de réseau.
Lorsqu'on démarre un réseau, il est judicieux d'exploiter ce temps "en présence" pour tester et expérimenter des outils et méthodes qui pourront perdurer à distance : mettre en oeuvre en présence ce que l'on veut mettre en oeuvre à distance.
Ceci permettra de se familiariser, de se former et d'assurer une continuité entre présence et distance.
Par exemple, lors d'une rencontre d'un réseau, l'un des membres pose une question à l'assemblée. Tout le monde peut proposer une ou plusieurs réponses sur des petits papiers et en indiquant bien ses coordonnées. Les réponses sont synthétisées et rendues visibles à tous. Puis la personne qui a posé la question récupère les contacts des personnes ayant répondu et créée une liste de discussion pour continuer à échanger à distance.
Par exemple, on peut mettre en place des outils pour travailler à distance qui vont du coup soulever des questions sur les modes de fonctionnement en présence : les règles de prise de parole, de prise de décisions, car souvent ces éléments sont implicites. Dans un groupe, la rédaction des compte-rendus de réunion est souvent assumée par une personne. Si on met en place un outil de co-rédaction pour prendre des notes, du coup cela soulève des questions : tout le monde peut écrire ? qui valide ? On voit bien que ce n'est pas l'outil qui pose des problèmes, il soulève juste les questions.
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource Outils-Réseaux - Laurent Marseault
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Commencer par soi même

Description de la ressource Charité bien ordonnée commence par soi-même. ou Pour changer le monde, il faut commencer par se changer soi-même.
Beaucoup de structures ont le projet de faire coopérer un groupe, un réseau. Mais avant toute chose, il faut commencer par pratiquer méthodes et outils coopératifs : il s'agit de s'appliquer en interne ce que l'on souhaite mettre en place en externe.
cf. la stratégie ITPTS, "Interactions Transformation Personnelle, Transformation Sociale" : ne pas opposer les volontés de changer le monde et le travail sur soi, les deux sont liés et doivent s'articuler.
Un constat : une structure qui ne coopère pas en son sein et n'utilise pas les outils qui vont avec peinera à faire coopérer autour d'elle.
Mais comment faire lorsqu'on est dans un contexte très figé, très contraint difficilement perméable à ce type de pratiques ? Il faut partir du plus petit lieu sur lequel on a prise pour coopérer, quelques collègues de confiance, un petit groupe de travail audacieux... On trouvera toujours deux ou trois personnes prêtes à jouer le jeu !
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource Outils-Réseaux - Laurent Marseault
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Commencer simple

Description de la ressource Proposer des outils faciles à prendre en main par les utilisateurs
Lorsqu'on aborde l'utilisation d'outils informatiques, la première marche est la plus importante à passer. Si la première manipulation est simple, les contributeurs, rassurés auront envie de s'investir un peu plus et d'accepter qu'il y ait besoin d'un petit temps de formation ou de prise en main.
On peut même envisager de cacher des fonctionnalités dans un premier temps et attendre que le groupe grandisse en maturité avant d'ajouter des briques progressivement. Ou attendre que la demande soit exprimée et faire évoluer le dispositif technique en fonction des propositions du groupe.
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource Outils-Réseaux - Laurent Marseault
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Communiquer par mail : de l'art de la (in)compréhension écrite

Description de la ressource Qui n'a jamais connu de tensions générées uniquement par des communications écrites ? L’absence d'intonation, le non-verbal et toute interprétation qu'on en fait sont autant de biais, humains certes mais inutiles voire néfastes : un mail ne sera jamais qu'une information, jamais une "relation".
La Netiquette regroupe l'ensemble des règles de "savoir-vivre" dans la communication écrite sur le web. Nous vous proposons de la découvrir via l'article dédié sur Wikipédia.

"Trucs et astuces " pour une communication écrite apaisée et efficace


Un objet clair. Soyez explicites dans l'objet de vos mails, il est important pour vos destinataires de pouvoir se faire une idée du contenu de votre message. Vous facilitez ainsi à chacun la gestion de ses mails. Évitez donc les objets tels que « une question », « un truc chouette », « urgent ». Vous pouvez en revanche mettre entre crochet la nature du mail suivit de son objet précis comme ceci par exemple « [Urgent] Décision concernant l'avenir du collectif ».

Je prends le temps avant de répondre. Répondre de manière épidermique par courriel peut-être source de conflits (qui n'a jamais vécu la chose ?...). Sur une liste de discussion cela peut s'avérer destructeur pour le groupe, et votre projet...

Éviter l'usage des majuscules. Utiliser les majuscules est souvent assimilé au fait de CRIER même si vous CHUCHOTEZ ! Ce code de lecture est d'ailleurs utilisé dans la bande dessinée, manga !

Un mail = un sujet. Si votre mail contient plusieurs sujets, préférez plusieurs mails distincts qui favoriseront les échanges et la capacité des destinataires à s'y retrouver. Il est aussi plus simple de faire en sorte que l'objet de son mail soit explicite s'il ne concerne qu'un sujet.

Un sujet en rapport avec le Schmilblick. Avant d'envoyer un mail, assurez vous qu'il est en lien direct avec le sujet qui intéresse la liste de discussion. Vous pourriez être tenté d'y communiquer vos newsletter ou autres informations… mais retenez-vous !

Le contenu doit être concis et cadencé par des titres. Plutôt qu'un long mail, préférez un court paragraphe, si l'information ne tient pas en quelques lignes, préférez les pièces jointes ou les liens vers des documents en ligne. Vous pouvez par exemple joindre un article, faire un lien vers un espace d'écriture partagé comme un pad ou tout autre support cohérent. Si besoin cadencez votre texte avec des titres. Les mails longs sont fastidieux à lire, les titres permettent de clarifier l'ensemble des points abordés. Ils structurent votre propos et permettront sûrement une réponse structurée.

Évitez les destinataires multiples. Lorsque vous envoyez un mail, vous pouvez être tenté de mettre en copie une personne qui n'y est pas abonnée ou une autre liste de discussion, il faut absolument vous l'interdire et effectuer des envois séparés. D'une part il se peut que ceux qui répondront oublieront de le mettre en copie, et d'autre part les personnes non-inscrites ne pourront pas répondre ; et même si c'est le cas elle ne sauront pas à qui elles s'adressent.

Externalisez les débats. Souvent, un sujet de discussion va provoquer des débats assez rapides, mais s'ils s'éternisent, n'hésitez pas à y couper court en proposant d'autres supports plus constructifs. Vous pouvez par exemple utiliser des outils de prise de décision comme Loomio, envoyer un sondage pour provoquer un temps d'échange spécifique (à distance ou en présence) avec Framadate, ou créez un document d’écriture collaborative et inviter chacun à y contribuer avec les Pads.

Si le sujet change, faites un nouveau mail. Souvent quand le sujet d'un message évolue au fil de la discussion on a tendance à laisser faire ou à simplement modifier l'objet, ce qui n'est pas une bonne solution. En effet, mieux vaut créer un nouveau mail et un nouvel objet en synthétisant les précédents éléments de la discussion. Vous contenter de modifier l'objet rendra complexe à vos destinataires de s'y retrouver en particulier s'ils trient leurs mails par discussion groupée (ou fil de discussion).

Utilisez les pièces jointes avec parcimonie. Les pièces jointes légères ne posent pas de soucis, mais préservez l'espace de stockage des messageries de vos destinataires en limitant la taille de vos pièces jointes. C'est également un geste pour la planète : avec une liste de discussion l'espace de stockage utilisé par vos pièces jointes est multiplié par le nombre de destinataires. Vous pouvez par exemple envoyer des pièces jointes volumineuses par des services comme wetranfer.

Vide de sens = Rempli de désagréments. N'envoyer pas de mail à la liste qui n'ai pas de vrai contenus ou qui ne concerne pas tout le monde (« merci didier ») : vous seriez assimilé à un Troll, et en plus tout le monde s'en fiche ! Si vous vous sentez un besoin irrépressible de faire une blague ou de remercier, contentez vous de répondre uniquement à votre destinataire.
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • L'outil au service du projet
  • Autre
Auteur.trice(s) de la ressource Romain Lalande, Nicolas Geiger
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Compostabilité 1 : pour un écosystème de projets vivaces

Description de la ressource Emballages, meubles, téléphones, ordinateurs, gadgets… chaque objet qui nous entoure est consommateur de ressources naturelles. Le temps où nos créations donnaient lieu à des déchets capables de se décomposer est maintenant loin derrière nous.
Problème : lorsque l'on produit des objets trop complexes pour se recomposer d'eux-mêmes, nous accumulons une dette technique qu'il nous faudra un jour assumer.

Pour limiter l'impact et le nombre de ces déchets, de nombreuses solutions se développent et une multitude d'expérimentations sont en cours : mouvement zéro déchet, bacs à compost, formation à la naturopathie, repair cafés, ressourceries, etc.

Qu'en est-il lorsque l'on aborde une autre des productions humaines, omniprésente à l'ère du numérique : celle des connaissances ? La seconde vie des idées, de l'immatériel, de nos projets reste un impensé alors même qu'ils sont le fruit de notre énergie vitale, ressource irremplaçable s'il en est.

Mais alors, à quoi ressemblerait une ressourcerie des idées ? Ce texte propose une réponse exploratoire à travers la notion de « compostabilité » développée par Laurent Marseault.

image piano.jpg (0.2MB)
piano en berry - cc by sa - Romain Lalande
Parce qu'elle part de l'observation de la nature et qu'elle vise à en étendre les enseignements à tous nos projets, cette petite allégorie s'adresse à tous… pourvu d'être capable d'un peu d'abstraction !

Ce qui vit est compostable

Nous vivons sur une planète vivante (et donc limitée) qui obéit au moins à deux règles fondamentales.
  • 1. Tout n'est que poussières d'étoiles : la matière qui constitue toute chose est composée de petits atomes, fabriqués au moment du Big Bang il y a 13 milliards d'années ;
  • 2. La nature se réorganise en permanence : chaque brique qui compose chaque chose se décompose à un moment donné, puis va se réassembler pour redonner de la matière.

Partant de ce principe, toute chose vivante est nécessairement compostable. Une feuille peut s'envoler sur 200 km, se décomposer puis se recomposer sous l'effet de petits organismes qui recréent du vivant ; le vivant porte ainsi en lui les conditions de sa propre compostabilité.

Parlons de nous et faisons l'hypothèse qu'en tant qu'êtres humains vivants nous soyons mortels. Convenons qu'il est alors possible qu'en tant qu'individu, qu'en tant que bénévole ou qu'en tant que salarié l'aventure s'arrête un jour.
Pour chaque projet auquel nous contribuons le constat est le même : un concours de circonstances a provoqué le début d'un processus qui tend invariablement à s'éteindre.

C'est cette mort programmée et inéluctable qui doit nous pousser à travailler très en amont sur les conditions de compostabilité des projets… au risque de fabriquer des agrégats qui ne puissent se recomposer ! C'est là tout l'enjeu du principe de compostabilité : préparer la mort des projets et permettre à chacune de leurs composantes de se réassembler à d'autres endroits et potentiellement avec d'autres personnes.

Partager sincèrement pour pouvoir re-composer

Bien souvent, on ne réfléchit pas à la compostabilité des projets lors de leur conception (quels éléments méritent d'être réutilisés, sous quelle forme, où les mettre à disposition, etc.). Même lorsque l'on décide de rendre disponible ces ressources auprès des autres, cela ne suffit généralement pas à leur assurer une seconde vie. Il faut, dès lors, réfléchir à la meilleure méthode pour permettre à la matière produite (les contenus, les données, l'expérience due à nos échecs et réussites, etc.) d'être réutilisée indépendamment de tout contexte d'usage.

Si l'on souhaite continuer à vivre sur une planète vivante il faut incontestablement respecter les règles fondamentales du vivant. Si l'on accepte de fabriquer petit à petit des organisations humaines non-compostables, nous acceptons de facto la création de matière inerte, non utilisable voire polluante à l'échelle de l'existence humaine. Utiliser notre énergie vitale pour produire des éléments qui ne vivent pas au-delà de nous-même, ce serait alors se couper du vivant.
Prenons pour exemple un grand mouvement d'éducation populaire, qui relève un défi impressionnant avec la création de son Mooc (cours collectif en ligne) sur la gouvernance partagée qui totalise 26 000 inscrits en 2015. De nombreux contenus vidéos sont alors placées sous des licences qui en permettent légalement la réutilisation une fois la formation terminée (CC BY SA). Malheureusement ces contenus sont trop contextualisés et ne peuvent pas servir d'autres usages. Trop d'éléments de contenus liés au Mooc ne permettent pas de bien profiter de la vidéo en dehors de ce cadre. Toute l'énergie investie dans la création de ces ressources est donc perdue puisque le partage est « légal » (grâce aux licences) mais pas « sincère » (du fait de la contextualisation des contenus).
Il aurait fallu séparer, dès le montage, les éléments propres à l'organisation du cours en ligne de ceux traitant simplement du sujet. À l'instar de l'adage « écrire pour être lu », une ressource sincèrement mise à disposition est « partagée pour être utilisée » !

image 800pxHgnAgregat_sol_dactiviteLPR.jpg (0.2MB)
Agrégat de sol archéologique - vue au microscope - cc by sa - NATON Henri-Georges

Le vivant commence là où la mort se prépare

Une fois assimilée, la compostabilité des projets permet d'envisager très en amont nos actions et de développer des automatismes fertiles. C'est une manière de se dire « ce que je crée va mourir, je vais mourir, alors comment faire pour que cette énergie que je pose là puisse être utilisée par tout le monde ? ». Se poser cette question, c'est préparer la mort des projets. Pas dans le sens d'un délire paranoïaque et morbide, mais en prenant conscience que notre seule contribution au monde, c'est ce que nous aurons réussi à sincèrement partager.

En écho, le risque d'une mort non-préparée, c'est de s'obliger à continuer à agir, à vivre des expériences, à rassembler des choses, à agréger, sans jamais prendre le temps de penser la transmission de cet héritage. On crée alors une chimère, un projet que l'on va sans cesse persister à nourrir sans jamais en remettre en question le sens et sans accepter qu'il ne s'arrête. Il est donc indispensable de ritualiser le traitement de ce que l'on souhaite transmettre au jour le jour pour s'autoriser à mettre fin à un projet au moment opportun. Capitaliser ses ressources permet d'accepter la fin d'un projet pour redémarrer ailleurs ou différemment sur des bases déjà acquises. C'est aussi permettre en temps réel à ce qui est expérimenté quelque part et jugé efficace d'être répliqué ailleurs.

Instaurer une périodicité minimale de rendez-vous et y intégrer des temps de capitalisation (de mise en forme partageable) des productions est indispensable. Ce cycle peut ensuite se répéter indéfiniment ou ne se réaliser qu'une fois, il suffit à rendre réutilisable par soi et par d'autre l'intégralité de l'énergie investie. La mise en place de cycles récurrents permet aussi d'assurer la vie du projet : la durée de ce cycle correspond à la fréquence minimale de rencontres nécessaires à la vitalité du projet. En dessous de ce seuil, le projet ne peut survivre et c'est le signal qu'il faut y mettre fin - ce qui n'est pas si grave si tout ce qui a été produit est réutilisable immédiatement par tous !

De la compostabilité, il faut donc retenir trois choses :
  • 1. elle se pense et se prépare très en amont,
  • 2. elle permet de mettre fin aux projets lorsque nécessaire tout en leur assurant un nouveau départ,
  • 3. elle nécessite le partage sincère de l'ensemble des ressources produites.
Rendre son projet compostable, c'est fertiliser les idées en les partageant et tendre vers des organisations plus vivantes, vivaces et vivables.

Extrait audio -Laurent Marseault sur la compostabilité - 2015 - 10mn





Crédits - Licence

Contenu placé sous licence CC by SA,
Contenus agrégés par Romain Lalande sur la base d'un récit-concept de Laurent Marseault, agrémenté d'échanges fertiles au sein du réseau francophone des Communs, de VECAM et de Remix the Commons.
Nourri des expérimentations menées par le collectif Animacoop et Outils-Réseaux depuis 15 ans.
Un grand merci à Maïa Dereva et Sarah Gaucher pour leurs relectures attentionnées. Et merci à Claire Rosart et au Laboratoire du collectif pour la vidéo "Du copyright au Libre: Honorer et préserver la Ressource".
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • Compostabilité des projets
  • Communs et partage de connaissance
Auteur.trice(s) de la ressource Laurent Marseault, Romain lalande
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Compostabilité 2 : mais pour quoi faire ?

Description de la ressource

La compostabilité comme pré-requis à la création de valeur ajoutée

Le premier des intérêts de la compostabilité, c'est de favoriser la création de richesses humaines. On peut expliquer ce principe en dissociant trois niveaux de richesse d'un groupe humain (cf article de Gatien Bataille) :
  • les richesses de niveau 1 : c'est la juxtaposition des richesses individuelles apportées par chacun des membres ;
  • les richesses de niveau 2 : Ce sont les productions dérivées et coproduites par le groupe à partir des richesses individuelles de ses membres ;
  • les richesses de niveau 3 : Ce sont les productions dérivées et coproduites par le groupe ET les groupes avec qui il échange en mutualisant leurs richesses de niveau 2 respectives.

Ici les richesses ne sont ni marchandes ni monétaires, ce sont les connaissances, les modes d'organisation, les habitudes collectives, les compétences transverses développées, les contenus de formation, les ressources pédagogiques, etc. On considère qu'elles ne peuvent être valorisées économiquement qu'à partir du second niveau.

Simple empilement d'apports individuels, les richesses de niveau 1 n'ont pas grand intérêt en tant que telles, mais c'est cette « mise en commun » des richesses de chacun qui permet au groupe humain d'en produire des dérivés à forte valeur ajoutée. On ne parvient ainsi à des richesses de niveau supérieur qu'en partageant sincèrement ses richesses individuelles ou les richesses de son groupe.

La recherche est un bon exemple de ce principe : pour parvenir à produire des connaissances utiles, la communauté scientifique publie ses découvertes, les partage… et chacun s'appuie sur les travaux des autres pour avancer plus vite et plus loin. Toutefois, le monde de la recherche n'est juridiquement pas compostable : la plupart des publications scientifiques (même financées sur des fonds publics) est protégée en accès ce qui limite la capacité des chercheurs à en disposer. En revanche, dans l'usage, on constate que le piratage occupe aujourd'hui une place incontournable qui pourrait même finir par rendre obsolète le régime des droits d'usage de la recherche, notamment avec la mise à disposition gratuite de la quasi totalité des publications sur des plateformes illégales comme Sci-Hub.

En partant du constat que, contrairement à la règle établie, le piratage fait du partage sincère un usage extrêmement répandu, l'argument selon lequel la privatisation des richesses d'un groupe stimulerait la création de richesses nouvelles ne tient plus. Chaque barrière au partage de nos richesses individuelles et collectives remet en cause nos capacités à créer. Imaginer des solutions inédites aux grands défis de l'humanité nécessite la rencontre fertile entre les mondes et son pré-requis est le partage de nos richesses humaines, sans conditions.

La compostabilité permet donc la création de richesses inédites grâce au réagencement de richesses existantes ; Cela est rendu possible par leur partage sincère.

Pour aller plus loin :
>> Les réseaux qui durent sont sous licence CC BY SA» de Gatien Bataille

>> VIDÉO Privés de savoirs» de DATAGUEULE
>> Repenser la recherche scientifique au-delà de la propriété» de Lionel Maurel


La compostabilité comme architecture du buen vivir

Autour de projets ou de structures, se créent des architectures qui peuvent tout autant libérer qu'enfermer les humains qui y agissent. Une architecture compostable permettra à chacune de ses composantes d'y entrer, d'en sortir, d'y contribuer et d'en tirer profit à travers des « accords de travail » clairs.

La possibilité d'un ou plusieurs départs est ici pleinement intégré à l'architecture de la structure ou du projet : personne n'est indispensable puisque chacun porte en lui des parties de la richesse du groupe qu'il peut à tout moment recomposer ailleurs avec d'autres. Les richesses ainsi disponibles, l'action et le déplacement des individus au sein des groupes peut aussi se faire de façon plus naturelle. C'est une vision écosystémique et biomimétique du fonctionnement des organisations qui implique de considérer le projet ou la structure comme un système vivant dont la mort constitue une étape incontournable.

Pour mieux comprendre, il suffit d'observer le comportement des virus. Chez les virus, chaque individu est dépositaire d'une partie seulement du patrimoine génétique de sa communauté. C'est seulement lorsque plusieurs individus se trouvent réunis qu'un patrimoine génétique de niveau combiné peut exister. Ainsi, le résultat de l'assemblage des patrimoines génétiques de chacun sera différent pour chaque groupe d'individu. Chacun est alors utile au groupe, mais personne ne lui est indispensable. Si les sortants emportent une partie du patrimoine collectif pour le recomposer ailleurs, le groupe peut lui aussi continuer à profiter du patrimoine de l'individu sortant !

La compostabilité favorise donc une architecture profitable tant à la structure qu'à l'individu, en limitant les impacts négatifs de la mort de l'un ou l'autre.

Pour aller plus loin :
>> Construire une architecture de coopération » de Lilian Ricaud

>> La stigmergie, un nouveau modèle de gouvernance » de Lilian Ricaud
>> pour exemple Lancement de l?accélérateur d?Innovation Sociale #Frenchimpact » du Labo ESS


La compostabilité comme principal vecteur d'un changement d'échelle

Puisqu'elle permet la réappropriation instantanée des « recettes » qui fonctionnent, la compostabilité est un fort vecteur tant de réplication que d'adaptation des solutions aux problématiques des territoires. Ainsi, chacun peut puiser dans l'expérience des autres les « briques » qui lui permettront de bâtir une solution adaptée à son environnement immédiat.

Cette manière de penser la diffusion des solutions à grande échelle prend le contre-pied des logiques largement majoritaires d'expansion des solutions par les seules structures qui en sont à l'origine (prôné par l'ESS notamment). Il n'est pourtant pas faux de considérer que les individus à l'initiative d'un modèle seront les mieux à même de le répliquer à l'identique. Il est en revanche contre-productif de croire qu'une solution viable dans un contexte de temps et de lieu donné produira les mêmes résultats ailleurs.

La compostabilité nous invite à percevoir l'expérimentation comme devant être inhérente à toute action ; il n'y a alors plus ceux qui innovent et ceux qui diffusent, mais une logique plus fertile et plus résiliente du « tous acteurs des solutions». Ainsi, les solutions sont toutes partagées et immédiatement appropriables par d'autres. Les éléments de solution pertinents peuvent être immédiatement repris et associés afin d'inventer des réponses hybrides, inédites et recontextualisées. On considère alors que ce sont les parties-prenantes d'un contexte qui sont les plus à même à y agir.

La compostabilité constitue donc un formidable moteur d'innovation sociale, à même d'assurer un changement d'échelle résolvant des défis qui se posent à l'humanité.
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Thématique de la ressource
  • Compostabilité des projets
  • Communs et partage de connaissance
Auteur.trice(s) de la ressource Romain lalande
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Compostabilité 3 : c'est pour qui ?

Description de la ressource Si vous avez continué votre lecture jusqu'ici, c'est déjà qu'elle est certainement pour vous !
En effet, rien de ce qui a été dit ne s'applique ici au modèle d'organisation dominant qui permet à une oeuvre artistique, à un vaccin, ou à une connaissance de manière générale de n'appartenir qu'à quelques-uns ; rien ne s'applique à ce monde qui empêche les individus d'exister au-delà d'eux mêmes.


Les utopistes, certifiés 100 % compostable

La notion de compostabilité et sa mise en œuvre repose avant tout sur la coopération entre humains, dont le seul pré-requis est le partage sincère des richesses. Que l'on entende richesse sous son prisme économique ou sous celui des connaissances, nous constatons que le partage n'est pas l'usage dominant. La compostabilité s'adresse donc nécessairement à ceux :
  • qui visent un monde autre qu'il n'est,
  • qui souhaitent innover plus efficacement à échelle mondiale,
  • et qui caressent l'envie de vivre en humanité.

La compostabilité n'impose pas à tous cette vision, mais elle nous invite à pratiquer nos ambitions de partage de manière contaminante. Aussi plutôt que de lister ici d'autres arguments en faveur du partage, revendiquons cette utopie à travers les mots d'Henri Lefebvre (cf. L'empire de la honte, Jean Ziegler) :
« Ceux qui pensent arrêter leur regard sur l'horizon et se bornent à regarder ce qu'on voit, ceux qui revendiquent le pragmatisme et tentent de faire seulement avec ce qu'on a, n'ont aucune chance de changer le monde… Seuls ceux qui regardent vers ce qu'on ne voit pas, ceux qui regardent au-delà de l'horizon sont réalistes. Ceux-là ont une chance de changer le monde… L'utopie c'est ce qui est au-delà de l'horizon… Notre raison analytique sait avec précision ce que nous ne voulons pas, ce qu'il faut absolument changer… Mais ce qui doit venir, ce que nous voulons, le monde totalement autre, nouveau, seul notre regard intérieur, seule l'utopie en nous, nous le montrent. »

image JonnyHughes__cc_by.jpg (4.8MB)
« votre utopie ma dystopie » photo par Jonny Hugues, cc by
Pour le formuler différemment, nous pouvons aussi comprendre en quoi la compostabilité ne s'adresse pas à tout le monde en relisant Gatien « Les réseaux qui durent sont sous licence CC BY SA » sur les licences ouvertes :
« Avant d'envisager telle ou telle licence, réfléchissez clairement à vos objectifs !
Si celui-ci est de vivre le plus longtemps possible sur une production, les licences ouvertes ne sont pas un bon choix.
Si votre objectif n'est pas l'ouverture et la diffusion de vos productions, les licences ouvertes ne sont pas un bon choix.
Si votre objectif est de participer à l'avancée du monde, à la diffusion des idées, de la connaissance, au développement de services autour de connaissances… Alors les licences ouvertes sont à explorer ! (car elles seront un bon outil). »


Devenir composteur, ça s'apprend

Travailler à la compostabilité nécessite un certain état d'esprit utopiste, mais aussi de fortes capacités à coopérer, à construire des solutions avec d'autres. Le monde compostable, vivant, celui totalement autre, personne n'en porte seul la vision ; c'est l'agrégation des richesses de chacun qui le rendront possible. En effet, partout où il est question de compostabilité, il y a interdépendance et donc interaction avec d'autres humains, ce qui rend nécessaires des compétences sociales à la collaboration.

La thèse de Elzbieta SANOJCA « Les compétences collaboratives et leur développement en formation d'adultes », publiée en février 2018, nous fournit une base précieuse en faisant un état des lieux étayé des compétences nécessaires pour collaborer sincèrement. On peut y relever en pré-requis un certain nombre de « compétences pivots » nécessaires à qui souhaite développer des « compétences collaboratives ».

Les compétences pivots, au nombre de trois, sont nécessaires à qui souhaite développer des compétences collaboratives :
  • avoir l'esprit collaboratif : disposer d'un a priori positif quant à la coopération et avoir conscience de son interdépendance vis-à-vis des autres marque une prédisposition à entrer dans la coopération ;
  • co-concevoir la structure du projet : une architecture de projet co-construite renforce l'engagement et la motivation mutuelle des parties impliquées ;
  • avoir un souci du bien commun indique la maturité du groupe à coopérer et consolide l'engagement à long terme dans les projets.
Les attitudes collaboratives découlant de ces compétences-pivots, elles nécessitent individuellement une maîtrise de ses besoins de reconnaissance et de ses peurs, et à un niveau interpersonnel un regard positif et bienveillant sur ce que l'autre peut apporter.

Une fois les compétences-pivots acquises, ou au moins conscientisées pour être travaillées au fil du temps, Elzbieta liste six compétences collaboratives qui peuvent s'ancrer dans ce terreau. Elles sont indispensables à tout projet collectif :
  • des antécédants et des attitudes qui facilitent : avoir l'esprit collaboratif, de l'humilité, un ego mesuré et être bienveillant ;
  • des modalités de démarrage et d'évaluation : savoir engager des partenaires et co-concevoir la structure des projets ;
  • des capacités à animer : animer le groupe pour faciliter le travail, être à l'écoute des personnes et des avis ;
  • des dispositifs de mise en œuvre : développer et maintenir un réseau d'acteurs et gérer la circulation et le partage des informations ;
  • des finalités : agir pour atteindre des objectifs communs et avoir un souci du bien commun.

image animacoop.jpeg (0.2MB)
cc by sa - formation Animacoop

La détention de ces compétences n'est pas un pré-requis à la compostabilité : chacun peut mener des projets allant dans ce sens sans en disposer. Mais ces compétences collaboratives constituent un guide, un horizon à atteindre pour y être plus efficace. Pour travailler ces compétences, des formations comme Animacoop existent : elles permettent d'apprendre à impulser des pratiques collaboratives dans les groupes (présence et distance), afin de s'en faire les passeurs et infuser ces compétences chez chaque personne impliquée dans un projet collectif.

C'est là le premier pilier de la compostabilité : être en capacité individuelle et collective à agir ensemble en présence, à distance et au-delà de toute frontière culturelle.

Concluons

Après ce large tour d'horizon des projets collaboratifs sous le prisme de la compostabilité, il est important de préciser que si nous avons choisi de focaliser sur les conditions de partage sincère et de préservation des connaissances liées aux projets, la notion s'applique depuis longtemps à la protection de la nature. Dans le domaine du foncier par exemple, des structures comme Terre de liens développent des modes de protection des terres agricoles et des régimes de propriété du foncier pour en préserver la transmission de génération en génération pour des usages exclusifs de production alimentaire.

Ce qu'apporte la compostabilité en revanche quand il s'agit de transmettre des projets et des connaissances, c'est un rapport différent au temps : le projet n'est pas transmissible en tant qu'héritage au moment où l'on s'en dé-saisit, mais il est immédiatement auto-répliquant et ce à l'infini. L'avantage d'une connaissance sur un bien rival, c'est que nous pouvons tous la manipuler au même moment sans en priver les autres : son partage la multiplie.

La compostabilité constitue aussi un formidable indicateur d'innovation sociale, en particulier pour apprécier l'impact à long terme d'une innovation puisque tenant compte de sa capacité de reproduction, de mutation et de ré-appropriation par d'autres. Les projets compostables produisent des graines qui portent en elles les conditions nécessaires à leur développement dans tous autres contextes spécifiques… pour que partout fleurissent des solutions ! Puisqu'elle regarde au-delà de l'impact immédiat et questionne la fécondité des structures, la compostabilité prend mieux en compte les externalités liées à nos projets et à leur résilience.

Alors, à quand une ressourcerie des idées, des projets, réussis ou ratés ?

Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • Compostabilité des projets
  • Communs et partage de connaissance
Auteur.trice(s) de la ressource Romain lalande
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Conflictualité : la notion de polarité

Description de la ressource Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi la vie se présente par des opposés ? Les polarités régulent l’univers en général. Toutes les forces naturelles circulent entre deux pôles. Entre les pôles nord et sud se crée la force du magnétisme. Entre les pôles positif-négatif d’une batterie se crée le flux électrique.
Et nous sommes entouré-e-s de ces polarités : ombre-lumière, chaud-froid, unité-diversité, intérieur-extérieur, inspirer-expirer, expansion-contraction, stabilité-changement, concret-abstrait, subjectif-objectif, plein-vide, vie-mort.
Nous, en tant qu’humains, avons la capacité de voir et de nommer ces polarités. Et de la capacité à reconnaître les pôles naît bien souvent la préférence pour un pôle et le rejet de l’autre. Nous nous identifions avec un pôle et nous jugeons l’autre.
Nous transformons ainsi les polarités en antagonismes, en opposition radicale, systématique, qui recherche la réduction, la soumission, et même in fine la destruction de l’adversaire.
Les conflits de groupe peuvent se réduire à deux possibilités :

  • Soit c’est un problème : il y a une solution qui peut être trouvée, c’est une situation complexe où un choix doit être fait, qui apaisera la situation. Par exemple : est-ce qu’on fait un chantier participatif ou est-ce qu’on fait appel à un artisan pour rénover la grange du fond ? Ou bien, est-ce qu’on intègre telle personne avec laquelle le groupe a un ressenti mitigé ? C’est un problème, qui peut avoir une solution, on peut le résoudre en prenant une décision.
  • Soit c’est une polarité qui est à l’œuvre : il y a une tension entre deux pôles, et ce n’est pas une solution qui doit être trouvée mais bien plutôt une manière d’intégrer de manière ajusté des concepts opposés, mais qui n’ont pas à être antagonistes (c’est-à-dire exclusifs, en conflit l’un avec l’autre). Les exemples ici sont divers : est-ce qu’il faut qu’on prévoie tout pour nos travaux au boulon près dans un tableau Excel ou bien laisser de la place à l’imprévu, au flow, à la spontanéité ? Est-ce qu’on doit laisser plus de temps et de liberté aux individus ou bien avoir plus d’exigence pour que chacun-e donne au collectif en temps, en engagement, en présence ? Là, nous sommes face à des polarités, il n’y a pas une solution qui se trouve une bonne fois pour toutes, mais bien plutôt une invitation à naviguer et à intégrer deux côtés d’une même pièce de monnaie.

Notons que souvent un problème récurrent est révélateur d’une polarité. Si je dois choisir avec mon compagnon/ma compagne si ce midi on mange léger et sain ou un gros plat de pâtes rapide à faire, c’est un problème. Si on se pose la question tous les jours, il y a peut-être une polarité à l’œuvre...

Si vous vivez une polarité dans votre conflit, la voie est celle de l’intégration, de reconnaître les aspects positifs, utiles, de chaque côté, tout en étant vigilant vis-à-vis des excès de chaque pôle.

Pour ce faire a été développée la carte des polarités, qui permet de visualiser simplement la dynamique des polarités.

  • penser >< ressentir
  • être >< faire
  • tradition >< innovation
  • individuel >< collectif
  • égalité >< diversité
  • sécurité >< liberté
  • organisation >< spontanéité
  • production >< relation
  • efficacité >< harmonie
  • intimité >< ouverture
  • horizontalité >< verticalité
  • réaliste >< optimiste

On pourrait se dire : on n'a pas de problèmes, on a que des polarités bien affirmées...qui contribuent à notre diversité. Jusqu'où cela peut-il nous mener ? Comment reconnaître ces polarités et composer avec ?
La simple présentation de cette liste à un collectif qui vit des échanges douloureux, patauge dans la semoule, ne parvient plus à mener à bien ce pour quoi il s'est rassemblé, peut susciter des "oh" et des "ah", des silences émus, et une ouverture à dialoguer.
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • Gouvernance et gestion de conflits
  • Autre
Auteur.trice(s) de la ressource Daphné Vialan-Cochet et Jorge Ochoa - Centre Tenir.
Licence d'utilisation la ressource Licence non-libre
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Coopération ou collaboration : contexte et définitions

Description de la ressource Le contexte :
les mots commençant par "co-" foisonnent de nos jours (co-décision, co-conception, co-animtion, coopération, collaboration, collectif...) : est-ce un effet de mode ou une lame de fond ?
La question de la coopération constitue un champs de recherche actuellement en plein développement dans les sciences (biologie, éthologie, psychologie, sociologie, anthropologie, neurosciences...).
Le numérique collaboratif a offert depuis une vingtaine d'années un champs d'application et d'expérimentation à grande échelle. Les projets Wikipedia (30 millions d'articles, 500 millions de visiteurs par mois, 25 000 articles créés par jour...) ou Open Street Map (7,3 millions d'utilisateurs enregistrés, 4,5 millions d'éditions par jour...) en témoignent.
Coopération ou collaboration
  • Il s'agit de termes non encore stabilisés et leur utilisation peut pointer vers des sens quelque peu différents. Ils portent encore pour certain le poids de l'Histoire (collabos de la 2e guerre mondiale ou coopération France-Afrique du 20e siècle).
  • Ils peuvent faire référence à des conceptions morales (ex. coopération et altruisme de Mathieur Ricard) ou au contraire des conceptions d'efficacité pragmatique (ex. du management collaboratif).
  • Si l'on regarde l'étymologie
- Coopérer : 15eme siècle du latin cooperari, de cum, « avec », et operari, « opérer ». Opus : l’oeuvre
- Collaborer : 19eme siècle du latin. collaborare, de co « avec » et laborare « travailler ». Labor : le travail souffrance
Selon les sciences de l’éducation, il y a une différence de partage du travail
  • Coopération : groupe divisé en équipes qui réalisent chacune une partie des tâches. Analogie : orchestre de musique classique
  • Collaboration : chacun individuellement cherche à atteindre par lui-même le but conscensuel.Analogie : un orchestre de jazz
Livre en référence : "Apprentissage collaboratif à distance" 2001 par France Henri , Karin Lundgren-Cayrol
Fiche interpole : https://interpole.xyz/?CooperationOuCollaborationQuellesDifferen2
Selon Eloi Laurent, économiste
  • Coopération : processus de partage et d’élaboration de connaissances communes
  • Collaboration : association dictée par l’utilité, qui vise l’efficacité
Livre en référence : "L’impasse collaborative" 2018
Conférence en ligne (voir à 14'30") https://www.youtube.com/watch?v=RrPFmO2LSr4
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • Communs et partage de connaissance
  • Autre
Auteur.trice(s) de la ressource Manuel Ibanez
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Coopération ou collaboration : quelles différences ?

Description de la ressource France Henri et Karin Lundgren-Cayrol analysent de manière très éclairante la différence entre ces deux notions. Nous nous servons ici de leurs analyse.

La première différence : comment partage-t-on le travail ?

De manière générale, les groupes collaboratifs et coopératifs travaillent ensemble sur un but commun ou partagé.
C'est dans la manière de partager le travail que la différence est la plus visible :

En coopérant

schéma différence coopérarion-collaboration
Le groupe est divisé en équipes spécialisées qui réalisent une partie de tâche. Les membres de chaque équipe ont des responsabilités spécifiques. L'ensemble est réalisé seulement quand tous les membres ont fait leur part de travail.

En collaborant

schéma différence coopérarion-collaboration
Les membres du groupe travaillent pour un but commun. Mais chacun, individuellement, cherche à atteindre par lui-même le but consensuel. Deux productions se font en parallèle : une production collective et les productions individuelles de chaque participant.

Un choix qui dépend aussi de la maturité du groupe

  • La démarche coopérative est plus structurée et encadrante. L'animateur organise et "contrôle" le travail. Ce type de travail convient davantage au "groupe-enfant";
  • La démarche collaborative est plus souple et les membres du groupe disposent de plus de liberté, Elle convient davantage au "groupe-adulte".
schéma autonomie et maturité des groupes
  • On peut voir la démarche coopérative comme une méthode d'initiation et de préparation à une réelle collaboration.

Les impacts sur les interactions entre les personnes

  • En coopérant la complémentarité des tâches crée un sentiment de dépendance réciproque, les interactions sont de ce fait très fortes mais "hiérarchisées".
  • En collaborant c'est la mise en commun des idées qui prime, les interactions ont plutôt un caractère "associatif", elles sont donc plus riches et plus intenses.


En conclusion

Ces deux notions ne sont pas encore "stabilisées" bien qu'on s'accorde sur le fait que la collaboration implique un processus plus "démocratique" : les rapports sont plus égalitaires.

En réalité la différence entre ces deux manières de faire n'est pas si tranchée : on passe facilement d'une démarche à l'autre.

Voir aussi la fiche interpole : https://interpole.xyz/?CooperationOuCollaborationContexteEtDefi

Coopération et collaboration
Eric Grelet - CC By Sa



Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
  • Organisation et gestion du temps
Auteur.trice(s) de la ressource Equipe d'Outils-réseaux
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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De l'esthétique

Description de la ressource Contrairement à ce que pourrait penser, l'aspect esthétique, graphique est très important : il a un pouvoir motivant pour les membres du groupe et il valorise les productions collectives.
On pourra même aller jusqu'à utiliser du Bling-Bling très apprécié par certains :
  • Animations,
  • Effets au survol et fonctionnalités de glissé-déposé avec des technologies Jquery, ou Mootools, - Rolex...
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource Outils-Réseaux - Laurent Marseault
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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De l'importance de penser la prise de décision

Description de la ressource Dans une organisation ou un collectif, de très nombreuses décisions sont prises, sans que celles ci soient toujours explicitées pour le collectif. Le pouvoir se niche parfois dans des endroits insoupçonnés…

Lorsque le service informatique d'une organisation décide des logiciels permis ou autorisés « pour la sécurité », sans aucun débat politique au sujet des outils, on peut penser qu'il s'agit d'un abus de pouvoir… Mais en général, cette question étant considérée comme un débat d'expert auxquels les néophytes informatiques n'ont pas d'idées légitimes à apporter, le débat démocratiques n'a jamais lieu. En revanche, les AG d'associations peuvent passer des heures à discuter du choix de la couleur de la salle de réunion…
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • Prise de décision
Auteur.trice(s) de la ressource Audrey Auriault, Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Différents espaces-temps (synchrone, asynchrone, présence, distance)

Description de la ressource Nous pouvons travailler à plusieurs en même temps (synchrone) ou en décalé (asynchrone), dans les mêmes lieux (en présence) ou dans des lieux différents (à distance). Savoir combiner ces modalités nous donne de la souplesse… Encore faut-il bien connaître les avantages et les inconvénients de ces différents couples. Nous prendrons ici l'illustration d'une réunion d'équipe.

image Illustrationsabecedairesynchroneasynchrone.jpg (71.0kB)

En présence en synchrone : le grand luxe !

Être ensemble en même temps au même endroit est bien sûr la configuration la plus confortable pour travailler ensemble. Réaliser que c'est un luxe permet de profiter pleinement de ce moment, de le consacrer à des choses que l'on ne peut faire que dans ce contexte et donc de ne pas le gâcher à des tâches qui pourraient être réalisées à distance et/ou en asynchrone.
Qu'est-ce que l'on réserve pour ces temps partagés en présence ?
  • discuter ou décider des sujets sensibles
  • travailler ensemble pour la première fois : il est toujours bon de commencer une collaboration en présence
  • découvrir de nouvelles méthodes ou de nouveaux outils (exemples : première expérience collective de l'animation des 6 chapeaux de Bono, première co-écriture dans un pad ...)
  • la convivialité ! Il est possible de mettre de la convivialité dans nos temps à distance mais il y a une qualité de rencontre et de partage qui n'est possible qu'en présence. Partager un repas, boire un verre, jouer à un jeu ... c'est mieux autour d'une même table !
Qu'est-ce que l'on peut préparer en amont pour gagner du temps ?
  • l'ordre du jour : les sujets mais aussi les méthodes d'animation et la configuration de la salle, le temps dédié à chaque point ...
  • les attentes des participant.e.s
Qu'est-ce que l'on peut reporter à l'après-rencontre ?
  • peaufiner le compte-rendu. L'essentiel en fin de réunion est d'avoir un relevé de décisions synthétique pour que chacun.e sache à quoi il/elle s'est engagé.e

A distance en synchrone : la réunion en visioconférence

Il est important de penser à la fois les enjeux d'animation et les enjeux techniques.
Au delà d'une heure, la visio-conférence est très fatigante. Mieux vaut se donner des rdv réguliers que faire 3h de réunions où les participant.e.s vont décrocher.
Des gens qui ne se connaissent pas ou peu ne reconnaîtront pas les voix, il faudra donc demander aux participant.e.s de rappeler leur nom en début de réunion...
Notre conseil : avoir un support de co-écriture sous les yeux qui permettent de suivre l'avancée de la réunion type framapad.
De nombreux contenus sont accessibles sur l'animation de réunion ou de formation à distance :

A distance en asynchrone : chacun.e selon ses disponibilités

Certaines tâches peuvent être faites en ligne quand chacun.e le souhaite.
Par exemple, la co-construction d'un ordre du jour : un pad est ouvert avec cette intention, il est communiqué aux participant.e.s de la réunion avec les règles du jeu (comment j'indique que c'est mon idée, dans quel délai je peux participer, qui tranchera s'il y a trop de sujets ...) et chacun.e y travaille quand c'est le bon moment pour lui/elle, voire en plusieurs fois.
Autre exemple : le choix de la prochaine date de réunion avec un framadate que chacun.e remplit à son rythme (encore une fois les règles du jeu sont à expliciter : délai, mode de décision finale ...).

L'expérience et la maturité du groupe

Ce jonglage d'une modalité à une autre évoluera en fonction de l'habitude et de la maturité d'un groupe. Des gens qui ne se connaissent pas, qui démarrent un projet, qui n'ont pas encore de culture collaborative commune, auront besoin de beaucoup se voir "en vrai", avant d'envisager d'autres modes de travail.
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • L'outil au service du projet
  • Organisation et gestion du temps
Auteur.trice(s) de la ressource Louise Didier
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Disjoindre l'apprentissage de la coopération...

Description de la ressource ...de son utilisation sur des sujets brûlants !
Il est judicieux d'éviter les sujets polémiques pour s'initier à la coopération. Il vaut mieux tester méthodes et outils coopératifs sur de petits projets avec peu d'enjeux que sur des chantiers vitaux pour le réseau.

Par exemple, la mise en commun de fiches pédagogiques pour un réseau d'éducation à l'environnement, alors que ce qui est vital pour les membres du réseau c'est de trouver des moyens de se financer. Quand les membres du réseau auront acquis un peu d'expérience en matière de pratiques coopératives et auront développé un vécu commun, un chantier sur la mutualisation des moyens pourra être envisagé.
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource Outils-Réseaux - Laurent Marseault
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Distribuer des rôles

Description de la ressource L'animation de la réunion peut être “distribuée” à plusieurs personnes pour des rôles tels que :

  • animateur.trice, qui gère le déroulement de l'ordre du jour : faire bouillonner le groupe

  • facilitateur.trice
    • pour la gestion de la parole : faire passer de parole , s'assurer que les participants s'écoutent et ne se coupent pas la parole être attentif à ce que chacun puissent parler, être attentif au gestuel /non verbal
    • pour le cadre : bienveillance / non jugement / parler en "je"

  • maître.sse du temps qui garantit le “timing” pour chaque point à l'ordre du jour et qui prévient des débordements de temps => "combien de temps pour ce point ?", "il reste X min"...

  • un scribe pour prendre des notes et/ou garder une trace, réaliser un compte-rendu, un relevé de décisions, sous forme de Facilitation graphique, sur Paperboard, sur Pad...


Il existe d'autres rôles que l'on peut attribuer selon les besoins :

  • Accueilleur.se, qui accueille les personnes en retard (à voix basse, sans interrompre la réunion) et leur précise où en est la réunion. Les personnes se sentent ainsi intégrées à la réunion sans que le déroulement s'en trouve interrompu.

  • Scrutateur.se d'ambiance ou responsable de la convivialité ou garant de la bienveillance ou dynamiseur, qui s'attache à repérer les signes non verbaux des participants et fait des propositions à l'animateur pour adapter le rythme de la réunion.

  • Scrutateur.se de la circulation de la parole qui note, sous forme d'un schéma, les personnes qui ont pris la parole et à qui elles se sont adressées (au collectif ? à une personne en particulier ?) et qui le montre en fin de réunion par exemple.

  • Pousse décision pour
    • S'assurer s'il y a des décisions à prendre qu'elles seront prises / relevé de décision
    • Arriver à faire une transition, sans forcer les choses


Il peut être intéressant de faire tourner les rôles pour que les personnes du groupe partagent les responsabilités.
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
  • Animation de réunions à distance
Auteur.trice(s) de la ressource Mélanie Lacayrouze, Romain Lalande, Sarah Gaucher, Alice Oschner, Cré-sol
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Dominations et inclusivité - quelques mots

Description de la ressource Dans tout groupe on trouve des lions et des gazelles. Oh ne croyez pas que le lion est forcément un mâle blanc dominant, et la gazelle une timide jeune femme. Chacun·e notre tour nous pouvons jouer ces rôles, en fonction des collectifs dans lesquels nous évoluons.

Les lion·ne·s ce sont :
  • les ancien·ne·s qui connaissent les rouages du collectif et l'historique par coeur
  • celleux qui maîtrisent les codes et les outils,
  • celleux qui parlent avec vigueur et/ou beaucoup,
  • selon la culture et la composition du collectif, les majorités qui se manifestent : parfois les plus plus âgé·e·s, parfois les plus jeunes... ou encore les urbains vs les ruraux.... ou encore les diplômé·e·s vs les moins éduqué·e·s...extraverti·e·s vs introverti·e·s


Les gazelles ce sont :
  • les nouveaux et nouvelles arrivant·e·s
  • dans les collectifs nés avant 2020, ce sont souvent : les personnes racisées, les femmes, les jeunes, les personnes en situation de handicap,...

Sans toujours en avoir conscience, les lion·ne·s portent une parole qui se veut universelle et/ou supérieure.

Comment réduire ces schémas :
  • nommer les dominations et adopter une démarche de déconstruction collective
  • générer des réflexions et travaux en petits groupes
  • adopter des règles de régulation de la parole
  • favoriser la diversité des contributions en formant des groupes de "lions a priori" et de "gazelles a priori"
  • instaurer des temps de prise de recul sur le fonctionnement du groupe : analyse méta ou encore regard hélicoptère sur nous-mêmes en donnant la parole aux concerné·e·s.

Nous sommes le système que nous voulons changer, nous sommes les fruits d'un système inégalitaire qui favorise les privilèges et l'oppression des un·e·s par les autres.
Quand bien même nous ne manifestons pas de domination active (coercition du groupe domina,t, discours de délégitimation), nous risquons de favoriser la reproduction des dominations de manière passive : en ignorant la réalité des privilèges, en laissant se perpétuer les oppressions.

Nous aspirons certes à des formes de coexistence libérées de ces processus.
Il est malheureusement encore illusoire d'imaginer éviter aux dominations de se manifester dans notre collectif néanmoins en tant qu'animateur·rice nous disposons d'une responsabilité à l'endroit de la mise en lumière de nos biais et de nos privilèges, et nous pouvons agir pour mettre ces questions en débat aussi régulièrement que nécessaire pour prendre soin de la mobilisation d'une diversité d'acteur·rice·s.

Texte inspiré de contenus transmis par Anthony Brault - Sans Transition d'une part, et Hassina Semah, sociologue.

Accéder à l'article publié par la fédération belge Saw-b qui illustre très bien les cas de figures à l'oeuvre : Les rapports de domination
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
  • Animation de réunions à distance
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource Cécile Favé
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Décontextualiser et choisir des formats réutilisables

Description de la ressource Si la loi permet la réutilisation d'un contenu de par sa licence, il ne sera pas nécessairement appropriable par d'autre s'il est trop contextualisé ou s'il est mis à disposition sous des formats rendant difficile sa modification. Nous devons prendre soin d'utiliser des formats sincèrement réutilisables tant sur la forme que sur le fond.

Concernant la forme, il s'agit de privilégier des formats ouverts : les PDF sont adaptés à la diffusion mais rendent complexes la reprise du texte et l'export des images. Prenons donc l'habitude de partager aussi nos fichiers source en dissociant fichier de texte et sources multimédia par exemple, tant pour les PDF que pour d'autres services de diffusion (prezi, youtube,...).

Concernant le fond, il s'agit surtout de décontextualiser nos ressources. Si nous préparons un support de formation sur l'animation de réunion par exemple, nous devons isoler les éléments type « méthodes d'animation » des éléments type « théories du fonctionnement des groupes ». Ainsi, chaque sujet pourra être repris indépendamment.

Toutes ces opérations peuvent prendre du temps, mais si elles sont intégrées dés le début, il suffit de penser à conserver des traces du contenu avant sa version finale. Par exemple, conserver les illustration et le texte relatif à un article, même si nous choisissons ensuite d'en faire un PDF pour sa diffusion. Cela évite d'avoir à « dégrader » nos ressources a posteriori pour les rendre réutilisables par d'autres. Gardons en tête que si nous investissons du temps pour mettre à disposition des contenus, cela n'aura servit à rien s'ils sont trop contextualisés ou partagés sous de mauvais formats.

image termitiereexemplestigmergie.jpg (0.2MB)
Illustration - Lilian Ricaud - cc by sa

La compostabilité correspond à des logiques d'organisation de type stigmergique : la réutilisation doit pouvoir se faire naturellement sans demander d"effort supplémentaire. Chaque élément partagé a pour mission de laisser une trace que l'autre pourra comprendre et utiliser sans peine.

Pour aller plus loin : Lilian Ricaud ? « La stigmergie, un nouveau modèle de gouvernance collaborative »

Les "récits-recettes" : pour partager des projets entiers !

Si c'est un projet complet que nous souhaitons partager, certains modèles de description peuvent nous aider. Les « récits-recettes »* développés par l'association Collporterre par exemple extraient le « code source » (l'ADN) d'un projet en analysant son parcours : « Un code source n'est ni un historique, ni un diagnostic associatif. Il vise à rendre intelligible un projet, de son origine à son fonctionnement actuel, en passant par les échecs, réussites et moyens mis en oeuvre ». Cette méthode est aussi efficace pour faire le point en interne que pour rendre compte de votre modèle à l'extérieur et en permettre la réplication.

* - Le récit-recette du réseau Bruded par Collporterre
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • Compostabilité des projets
Auteur.trice(s) de la ressource Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Définir des accords de groupe

Description de la ressource Une petite vidéo sur les accords de groupe :
https://vimeo.com/colibris/review/520702889/9e3ff51390

Les accords de groupes peuvent se définir comme la formalisation d'un cadre collectif qui sécurise la participation des individus à un temps de réunion et qui permet ainsi de remplir les besoins individuels de chacun des participants.

Il est l'aboutissement de l’expression des besoins de chaque participant et, si nécessaire, d'une négociation entre besoins contradictoires. Les accords de groupe prennent souvent la forme d'un nuage de mots ou de petites phrases qui permettent de rendre visible au groupe l'ensemble des besoins de ses membres afin de permettre leur prise en compte par chacun.
image 20180919_095255.jpg (1.3MB)
Exemple des accords de groupe d'une quinzaine de personnes

Le but des accords de groupe, c'est qu'à travers l'expression des besoins de tous, le temps collectif ne rencontre les limites de personnes. On parle donc bien a priori ici de besoins profonds sur et non de simples préférences, que les participants peuvent formuler à travers une phrase commençant par "Pour que ce moment passé ensemble ne rencontre pas mes limites, j'ai besoin de...". On valide donc généralement les accords de groupe au consentement, en ce sens qu’ils ne remplissent pas nécessairement les préférences de chacun, mais qu'ils ne percutent les limites de personne.

Puisqu'ils sont garants d'un cadre collectif sécurisant, c'est au collectif dans sa globalité qu'il incombe de veiller au respect des accords de groupe. Un rôle peut-être attribué pour dédier à quelqu'un la tâche d'être en attention du respect du cadre à une personne en particulier, mais il ne dédouane personne de sa responsabilité quand à son respect individuel des besoins et limites des autres.

Les accords de groupe concernent donc les besoins en terme

  • d'organisation du travail, d'implication, de disponibilité, d'objectifs ex: j'ai besoin que la réunion se termine à l'heure car je mange avec des amis ensuite, j'ai besoin de savoir qui prend des notes...
  • d'animation du groupe, de prise de décision, gouvernance ex: j'ai besoin de reflexion avant de prendre une decision,j'ai besoin de ne pas forcément donner mon avis...
  • de communication, de relations interpersonnelles, d'ambiance ex: j'ai besoin que l'on se tutoye ou que l'on se vouvoyent tous, j'ai besoin d'une ambiance joyeuse
  • de moyens matériels ex: j'ai besoin de pouvoir m'assoir pendant ces 2h de réunion
  • de moyens humains, besoins physiologiques divers. ex: j'ai besoin qu'on ne me touche pas, j'ai j'ai besoin d'une vraie pause repas en mi-journée...

Exemple de cadre de sécurité pouvant être la base d'accords de groupe (si temps insuffisant pour une co-construction totale)

Les accords de groupe doivent

  • Être co-créés par chaque participant : puisque aucune personne ne peut formuler les besoins ou les limites du moment d'une autre. Une petite méthode d'animation pour co-créer vos accords de groupe. Le temps de formulation des besoins du collectif doit être sanctuarisé et être suffisamment accueillant /serein pour permettre à chacun d'exprimer ses besoins en toute liberté et authenticité,
  • Être redéfinis dès lors que la composition du groupe change : puisqu'ils sont liés aux individus, dès que la composition du groupe évolue, il faut faire évoluer les accords qui s'adaptent aux besoins des personnes présentes;
  • Être re-validés à chaque nouveau regroupement : puisque si la composition d'un groupe ne change pas, les besoins et limites de chacun évoluent chaque jour. La re-validation des accords de groupe peut donc être rapide mais elle est nécessaire (à travers un tour de consentement par exemple);
  • Être rendus visibles : puisqu'ils doivent être respectés tout le temps, ils doivent être visibles et accessibles en permanence, d'autant plus que c'est le groupe dans sa globalité qui est garant du respect de ces accords.

Les accords de groupe ne permettent pas

  • De sécuriser de manière globale les échanges au sein d'un projet collectif ou d'une organisation : ils sont à privilégier pour les moments de rencontres physiques ou distants de type réunion, mais doivent être complétés par des architectures plus fines à l'échelle d'une organisation (moments dédiés à l'apaisement des tensions, rituels de gestion des conflits, etc...).
  • De sécuriser les échanges sur des sujets trop brûlants ou dans l'urgence : les accords de groupe reposent principalement sur la capacité de chacun à exprimer avec authenticité ses besoins à respecter les besoins des autres. En situation de conflit interpersonnels ou dans des contextes trop chargés émotionnellement, les accords de groupe doivent être remplacés par des dispositifs de médiation plus complet et pertinents.

Et si nos besoins se marchent sur les pieds ?

Il arrive parfois que les besoins de deux personnes ou plus se percutent, s'opposent. On ne peut pas commencer à travailler sereinement dans ces conditions, les concernés ne pouvant être sereins à ce moment. Dans ce cas, trois petites étapes permettent de débloquer la situation :
  • Clarifier : inviter chaque concerné à reformuler son besoin pour vérifier qu'il y a vraiment une opposition et bien comprendre ce qu'il y a derrière les mots;
  • Effectuer une nouvelle proposition : une fois bien compris les besoins exprimés, une reformulation peut-être proposée et passée au consentement auprès des deux intéressés. Exemple :"J'ai besoin de calme VS j'ai besoin de bouger" deviendrait "j'ai besoin de moments de calme ET j'ai besoin de moments pour bouger"

Retrouvez une méthode d'animation de co-construction d'accords de groupe dans cette fiche outil : https://interpole.xyz/?CoDefinitionDAccordsDeGroupes
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
  • Gouvernance et gestion de conflits
Auteur.trice(s) de la ressource Audrey Auriault, Louise Didier, Romain Lalande, Laurent Marseault
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Définir la valeur ajoutée

Description de la ressource Dans les projets, il y a une idée de projection, on est tourné vers l’avenir, on réinvente quelque chose qui n'existe pas encore.

Pour que ça fonctionne, il vaut donc mieux savoir « pourquoi on fait le projet ». C’est une question qu’on doit avoir en tête tout le temps, et en 360, avec chaque membre du groupe.

On définit la valeur ajoutée du projet : qu’est-ce que ça aura apporté ou changé dans notre environnement quand on aura fini. Cette VA est la ligne directrice qu’on va avoir en tête tout le temps, à chaque fois que l’on prend une décision.

C'est l'endroit où l'on donne corps à l'ambition collective du projet. Cela permet à chacun de savoir positionner ses ambitions individuelles et de définir : à quels endroits il s'agit de sa propre volonté, et à quels endroits il s'agit de la volonté commune du groupe. On évite ainsi les potentiels rancœurs vécues lorsque l'on a l'impression de devoir tout faire à la place du groupe alors qu'il s'agit d'une envie individuelle.


Ce n’est pas un dogme immodifiable, mais si on le change c’est tous ensemble.
Thématique de la ressource
  • Gouvernance et gestion de conflits
Auteur.trice(s) de la ressource Romain lalande, Sylvain boyer
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Définir la valeur ajoutée, l'objectif de changement

Description de la ressource Dans les projets, il y a une idée de projection, on est tourné vers l’avenir, on réinvente quelque chose qui n'existe pas encore.

Pour que ça fonctionne, il vaut donc mieux savoir « pourquoi on fait le projet ». C’est une question qu’on doit avoir en tête tout le temps, et en 360, avec chaque membre du groupe.

On définit la valeur ajoutée du projet : qu’est-ce que ça aura apporté ou changé dans notre environnement quand on aura finit ? Cette Valeur Ajoutée est la ligne directrice qu’on va avoir en tête tout le temps, à chaque fois que l’on prend une décision. Ce n’est pas un dogme immodifiable, mais si on le change c’est tous ensemble.
Thématique de la ressource
  • Gouvernance et gestion de conflits
Auteur.trice(s) de la ressource Romain lalande, Sylvain boyer
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Encourager les contributions

Description de la ressource Pour initier une dynamique coopérative (et même la prolonger) qui s'appuie sur des participations volontaires, il est important de valoriser la moindre contribution. Par exemple citer tous les contributeurs du projet, même ceux qui n'ont eu qu'une participation très minime (apologie du renforcement positif).
Il n'y a pas de mal à se faire plaisir !
Par ailleurs, il peut être très utile pour un animateur de réseau de bien connaître les contributeurs éventuels pour repérer le chemin entre leurs préoccupations et le projet.
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource Outils-réseaux
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Faire l'effort d'améliorer et prendre en compte le monde réel

Description de la ressource Une des limites au partage des richesses d'un groupe et leur réutilisation, c'est leur fragmentation. Si chaque effort de partage se limite à la mise à disposition de ressources déjà existantes ailleurs, alors ce partage n'a que peu d'impact. Mieux vaut dès que possible prendre le temps de d'améliorer des contenus mis à disposition par d'autre en y mêlant ses ressources propres.

Deux éléments viennent limiter l'amélioration de contenus existants : l'ego et le flemme. Il est toujours moins évident de satisfaire son besoin de reconnaissance lorsque l'on ne crée pas quelque chose de nouveau mais que l'on se contente d'améliorer à la marge quelque chose d'existant. Pour favoriser la contribution à de l'existant, nous devons veiller à bien garder trace des contributeurs (auteurs) afin que chacun puisse bénéficier de la notoriété de la ressources produites. Il est également plus complexe de repartir d'un contenu existant, puisqu'il sera organisée selon la pensée de son auteur. Repartir d'une base existante nécessitera donc nécessairement un effort supplémentaire pour s'imprégner de la ressource avant de pouvoir y contribuer.

Si la contribution à de l'existant peut paraître difficile, c'est à ce niveau que l'intérêt du partage se fait réellement sentir. C'est lorsque plusieurs sources de contenus s'assemblent que la ressource devient réellement réutilisable. Plus il y a de sources, plus la richesse partagée est dé-contextualisée et plus elle est largement ré-appropriable par d'autres.

Arrivé ici et malgré tout ce qui a été dit sur la compostabilité, revenons à la nature et rappelons nous qu'avant de penser ré-emploi, l'enjeu est d'abord de ne pas surproduire. Si c'est grâce au numérique et au partage de connaissance rendu possible par ce biais que nous pouvons transposer la notion de compost vivant à l'univers des projets; il ne faut pas oublier que nous vivons avant tout sur une planète vivante elle aussi. Cela nous amène nécessairement à considérer l'impact du partage de connaissance sur l'écosystème naturel qui nous permet de vivre. La partage numérique de connaissance a des externalités négatives colossales en terme de consommation d'énergie et de ressources naturelles (minerais notamment).

La prise en compte de l'impact du partage de connaissance immatériel sur le monde physique qui nous entoure rend encore plus indispensable nos capacités :
  • A adopter une culture commune du partage à même de constituer des réseaux de connaissances interconnectés qui ne nécessite pas de les dupliquer (interopérabilité)
  • A constituer des communauté thématiques pour contribuer à des bases de connaissance communes (sur des sujets non-émergeant notamment)

Pour aller plus loin : « Technologie numériques et environnement » par Cédric Gossart et René Garello
Thématique de la ressource
  • Compostabilité des projets
Auteur.trice(s) de la ressource Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Faire vivre de petites expériences irréversibles de coopération

Description de la ressource Un grand voyage commence par de tous petits pas.
Même s'il semble que la coopération soit une composante majeure de l'animal humain, quelques siècles de "saine concurrence", de "il ne faut pas copier", de "pour exister, ne doit rien à personne"... handicapent les humains qui s'y frottent. Il convient donc de, petit à petit, ré-instiller la dimension coopérative.
Tout changement est un processus de rupture qui demande un basculement dans les représentations, les idées, les méthodes des individus.
Pour qu'un réseau se mette à coopérer, il faut provoquer ces ruptures, ces basculements qui sont souvent irréversibles : nous proposons pour cela de faire vivre de petites expériences irréversibles de coopération :
  • Lever un menhir, 340 bonshommes qui tirent dans des sens différents mais pas trop fort : super comme expérience mais il faut avoir l'occasion.
  • Prendre des notes à plusieurs en même temps et sur une même page (avec Etherpad, Google doc ou Gobby : outils qui permettent de co-rédiger en ligne un texte), plus simple que lever un menhir mais bien efficace.
  • Animer un débat en utilisant des cartes heuristiques (Freeplane, Freemind, Xmind...) vidéo-projetées en direct, technique qui permet de visualiser d'un coup d'oeil toutes les idées du groupe et on passe d'une logique linéaire à une navigation par idées qui peut s'adapter au public (on peut facilement ajouter de nouvelles idées).
  • Faire faire et valoriser la rédaction de synthèses de listes de discussions (par exemple, au sein du réseau Tela Botanica, les membres du réseau discutent parfois sur les listes et forums de sujets très pointus. Celui qui a initié la discussion doit réaliser la synthèse. Il y a un classement des synthèses des listes de discussion suivant qu'il s'agit d'un simple copié-collé, ou d'une rédaction plus organisée).
  • Mettre du contenu imparfait, à corriger : n'écoutant que leur bravoure pour défendre la pureté de la Langue, ceux qui hier encore freinaient des quatre fers à l'idée de participer sur un outil informatique passent la barrière technique et corrige les fautes ! (cette astuce est encore plus efficace quand la faute porte sur le nom d'une personne : au souci de l'orthographe irréprochable, s'ajoute l'aiguillon de l'ego...).
  • Faire des jeux coopératifs : par exemple le jeu du Tao, ou jeux coopératifs en animation collective sur un site sur la non-violence.
    • ...
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource Outils-réseaux
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Faut-il toujours coopérer ?

Description de la ressource Surtout pas toujours coopérer !

1 - Avez-vous du temps ?


Pour coopérer il faut du temps pour démontrer collectivement le besoin, se connaître, négocier, échanger, partager... Donc si vous devez, avec un groupe qui ne se connaît pas du tout, réaliser un truc pour hier... plutôt être bien directif et préparer proprement le chantier. Par contre, un groupe qui a l'habitude de coopérer (est persuadé de l'intérêt, connaît les modalités et les outils) pourra, sur un temps bref, mobiliser le savoir-faire collectif acquis sur la durée. Donc autant s'habituer à coopérer par temps calme avant de pouvoir mobiliser ces nouveaux pouvoirs acquis par gros temps.

2 - Etes-vous prêts à partager le pouvoir ?

Passer du "je" au "nous" n'est pas forcément évident pour des individus sélectionnés sur leur capacité à exister seul, à penser seul, à décider seul... pour les autres et pour leur bien...
Pour certains, partager ses pouvoirs, passer d'une logique d'expertise individuelle à celle d'intelligence collective est simplement impossible. Mon expertise me permet d'exister au dessus des autres, de valider leurs faits et gestes, coopérer me fait exister avec les autres, ma fierté s'incarne diluée dans notre production collective. Dans certains groupes et avec certaines personnes, le chantier est quasi psychanalytique avant d'imaginer pouvoir un jour coopérer.


3 - Etes-vous prêts à partager vos idées ?

Si la majorité des composantes de votre groupe n'est pas prête à partager infos, idées, ressources parce que "je ne souhaite pas que mon idée soit utilisée par d'autres", "je ne souhaites pas que mon idée soit modifiée", "je ne souhaite pas que mon idée m'échappe"... Nous vous conseillons de revenir à des fondamentaux et prendre le temps de discuter ratio avantages/inconvénients à faire ensemble, à coopérer, plutôt qu'à ne pas le faire. Et s'ils continuent à vouloir exister seuls, pousser le trait en leur faisant vivre une "petite expérience réversible de solitude".


4 - Plus prosaiquement

Si l'on regarde plus précisément les différents tempos d'un projet, il serait illusoire et pénible de coopérer sur tout et tout le temps. Par contre, clarifier et discuter avec le groupe quelles sont les grandes étapes du projet et comment elles sont gérées permet d'avancer à la mesure du groupe, en instillant un peu plus de coopération lors de certaines phases et un peu moins dans d'autres.
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource Outils Réseaux - auteurs ebook
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Favoriser l'implication des participants dans une réunion

Description de la ressource La première étape pour s'assurer que les gens vont pouvoir s'impliquer c'est qu'ils aient connaissance de la réunion ! Et suffisamment à l'avance pour pouvoir organiser leur venue.
La date peut même être choisie collectivement via un sondage de date (framadate) à créer et proposé bien à l'avance.

Vous veillerez ensuite à donner les informations nécessaires :
  • Envoyer les éventuels documents support en amont
  • Rappeler ce qu'il s'est passé depuis la réunion précédente, en se réjouissant des avancées
  • Récapituler ce qu'on a à faire dans cette nouvelle réunion et quel espace de créativité les participants peuvent investir
  • Être clair sur ce qui doit absolument être préparé en amont et ce qui est optionnel en fonction du temps disponible
  • Rendre visible les idées, propositions, suggestions de tous permet une transparence et ainsi donne envie de prendre part à la co-construction


Le contre-exemple
"- tu n'es pas venu à la réunion collaborative ce matin sur la méga-décision qui va changer nos vies
- ah c'était ce matin ? j'étais pas au courant
- ben si on a reçu un message sur framatruc hier à 23h"
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
Auteur.trice(s) de la ressource Louise Didier
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Fil rouge des 5 étapes de la vie d'un groupe

Description de la ressource Infographie en CC by SA réalisée par Alexandra Steenhoudt représentant les 5 étapes de la vie d'une groupe


On oublie parfois qu'il y a des étapes importantes à consolider avant de travailler sur un projet commun et tout au long de la vie du collectif, surtout si celui-ci a vocation à être pérenne dans la durée.

Voici quelques questions à se poser pour vérifier que les bases de votre collectif / votre équipe/ votre réseau sont posées :

- L'Interconnaissance : les personnes impliquées dans le groupe/l'équipe/la structure se connaissent'elles ? Y a-t'il un endroit où les personnes (et non les structures) faisant partie du groupe sont identifiées ? Peuvent'elles se contacter ? Leur rôle est'il précisé ? La création de liens entre ces personnes est'elle favorisée ?
Idées: Mettre en place un trombinoscope et ritualiser des moments conviviaux réguliers.

- La raison d'être partagée : l'utilité du groupe et donc les besoins auxquels il répond sont'ils partagés ?
Idées : clarifier et questionner régulièrement la raison d'être, valider un socle de valeurs communs.

- L'attention à chacun.e : les attentes et besoins personnels de chacun sont’ils pris en compte ? Le groupe apporte t'il à tou.tes un retour jugé satisfaisant par rapport à l'investissement personnel (monté en compétences, sentiment d'utilité, rencontres, réseau, gain de temps par ailleurs etc.)
Idées : mettre en place des accords de groupe, ritualiser des moments pour expliciter et partager les besoins individuels, créer un lieu et/ou des moments d'échange de bonnes pratiques, de bons plans, d'entraide.

Ces 3 piliers que sont l'interconnaissance, la raison d'être partagée et l'attention à chacun.e par l'entraide et la réponse aux besoins individuels vont faciliter l'implication ainsi que la mise en place et l'animation du projet commun en lui-même.


C'est seulement ensuite que vient la phase du projet commun. Cette phase est la plus complexe car c'est ici que se joue :

- le choix et la priorisation des missions et des actions : quelles sont nos missions ? quelles actions souhaitons-nous mettre en oeuvre ? quel est le contexte ? à quelle finalité allons-nous réponde ?
Idée : partager une vision collective de l'environnement interne et externe du projet (ex: tous dans le même bateau) partir des valeurs pour en définir les missions et les actions à mener (ex: mandala stratégique), prioriser les actions selon leur efficience (ex: matrice impact/effort)
- la gouvernance et le mode d'animation du projet : qui fait quoi ? qui décide de quoi ? jusqu'où souhaite t'on aller dans la coopération et l'agilité versus la planification et la répartition des tâches ?
Idée : avoir une connaissance et une compréhension collective des modes collaboratifs versus coopératifs, s'inspirer des méthodes agiles, valider collectivement et rendre visible le mode de fonctionnement, définir collectivement les niveaux de prises de décision.
- la définition des moyens,des méthodes et des outils : quel fonctionnement et quels outils mettre en place ? Comment les utilise t'on ?
Idée : Partir des usages et prioriser les besoins pour choisir ses outils numériques collaboratifs, commencer simple, expérimenter et faire évoluer, rendre plus ses réunion participatives, se former à l'animation de projets collectifs (Animacoop, Instant Z, UDN, Fertîles etc. )
- les moyens d'évaluation et d'évolution du projet: quand et comment évaluons-nous et faisons-nous évoluer nos actions et nos pratiques ? Quand célébrons nous et comment ?
Idée : ritualiser des temps de bilans et de célébration (ex: méthode des 3C, l'étoile du changement, feedback nourrisants)

Après la mise en œuvre du projet collectif, vos productions et vos réflexions, votre gouvernance et votre organisation, vos apprentissages et vos expériences peuvent certainement bénéficier à d'autres !

C'est la phase du rayonnement
Vous avez pu (ou auriez aimé) vous inspirer, utiliser et modifier des ressources et expériences existantes pour votre projet ? Vous pouvez maintenant contribuer à un savoir commun en rendant visible et utilisable/partageable/modifiable vos ressources. Car même si elles ne sont pas parfaites et même si elles vous semblent trop adaptées à votre contexte et votre groupe, vous n’êtes certainement pas les seuls à avoir travailler sur ces problématiques.
Idée : Pour que toute l'énergie mise dans votre projet soit utile et profitable au plus grand nombre et dans le temps, vous pouvez par exemple faciliter la compostabilité de votre projet et donc son appropriation, mettre vos productions sous licence créative commons, rendre visible vos process et ressources via votre gare centrale wiki ou au sein des réseaux auxquels votre groupe appartient ;)
Ces étapes ne sont pas linéaires mais doivent être vu comme une boucle, pour régulierement requestionner et prendre soin de chacune de ces phases. L'interconnaissance et le soin a chacun.e étant particulièrement transversales tout au long de la vie du groupe.
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource Alexandra Steenhoudt, Laure Beyler pour l'apport de contenu
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Garantir la logistique d'une réunion (en présence)

Description de la ressource

Pour rendre possible et confortable une réunion, les aspects logistiques doivent être suffisamment préparés en amont pour se faire oublier au maximum le jour J !


Voici les incontournables :

  • Réserver la salle et son équipement
  • En fonction de l'assemblée, des choix d'animations et du déroulé, les besoins peuvent être variés : wifi, tables, chaises, vidéo-projecteur, plusieurs salles, etc
  • Préparer et vérifier le matériel d'animation : sonorisation, projection, post-it, feutres, paper-boards, marqueurs, scotch, badges, etc
  • Faciliter le transport des participants : informer sur les différents moyens de transport possibles, initier un co-voiturage
  • Mettre en place une signalétique claire
  • Préparer la salle et l'installation des participants : laisser le placement libre ou penser le placement des gens ? Être attentif à la répartition hommes/femmes, alliés-opposants, liens hiérarchiques

Pour que les personnes concernées soient informées :

Un mail avec un titre mentionnant l'objet, le lieu et la durée de la réunion sera envoyé suffisamment à l'avance.
La date de la réunion aura pu être décidée via un sondage sur un outil de type framadate.
Le corps du message doit pointer vers l'ordre du jour ou une proposition d'ordre du jour à co- construire en amont le cas échéant.

Dans le cas d'une réunion en grand groupe, il est préférable de prévoir également un lieu d'information central sur lequel les participants trouveront toutes les informations logistiques (horaires, lieux,etc). Ces informations peuvent être relayées par mail mais doivent pouvoir toujours être accessibles par tous dans un lieu unique, dans une rubrique Agenda d'un espace Projet par exemple ( voirFiche Gare Centrale ).

.
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
Auteur.trice(s) de la ressource Yasu Moy, Célia Gonçalves
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Gare centrale

Description de la ressource

  • C'est quand la prochaine réunion ?
  • Qui gère la compta encore ?
  • Comment je peux contacter untel / unetel ? Stéphane ?
  • Où est le compte-rendu de notre dernière réunion ?
  • Je dépose où ma contribution ?
  • Rappelle moi comment je m'abonne au canal de discussion déjà ?
  • ...

Toutes ces questions font le quotidien d'un collectif mais quelle galère quand toutes les réponses se trouvent éparpillées partout et nulle part et qu'il faut presque devenir enquêteur pour les obtenir.

Voilà, nous y sommes. Le concept de gare centrale répond à ce besoin :
« permettre à chaque membre de trouver en un seul endroit toutes les infos à jour et nécessaires au bon fonctionnement du collectif ! »

Peu importe que ces infos soient réparties dans différents outils ou espaces, la gare centrale vous accueille et vous aiguille rapidement là où se trouve la bonne information.

Traditionnellement et selon la maturité du collectif, voici ce qu'on retrouve le plus souvent dans une gare centrale

pour accueillir/inclure :

  • un mot d'accueil pour les nouvelles et nouveaux et un lien vers l'histoire du collectif,
  • les coordonnées des personnes à contacter en cas de souci...
  • comment contribuer, aider aux actions en cours et en attente d'un coup de main ;

pour organiser/planifier :

  • le lien vers les comptes-rendus, vers l'ordre du jour de la prochaine rencontre,
  • l'agenda des activités à venir,
  • les dernières actus ;

pour la vie du collectif :

  • les derniers membres arrivés et un lien vers l'annuaire,
  • les dernières décisions prises et un lien vers le registre des décisions,
  • et un lien vers les outils utilisés par le collectif.

Ce concept de gare centrale peut se matérialiser de plusieurs façons.
La première, sous forme d'un tableau de bord « papier » sur un grand mur, comme à l'école des enfants par exemple. Ce format de gare centrale présente l'avantage d'être très simple et de ne nécessiter aucune connaissance particulière si ce n'est de manipuler un crayon et un post-it. Mais il demande à ce que l'ensemble des membres puissent croiser ce tableau de bord régulièrement donc en résumé à être « sur place ».

Ce cas de figure n'est pas le cas le plus fréquent dans les collectifs et rapidement l'usage d'un outil numérique permet de s'affranchir de ce besoin de présence physique lorsqu'on garde en tête que « le numérique c'est aussi peu que possible mais autant que nécessaire ». Le deuxième type de gare centrale qui émerge c'est le « papapad ». Vous le savez (ou pas) le pad est un document de travail en ligne accessible par tous, très facile à créer et à gérer. Conçu au départ pour coécrire, on peut facilement le détourner pour y rassembler tous les liens vers les infos utiles au collectif.
La date de la prochaine réunion ? où se trouvent les comptes-rendus, où se trouve l'ordre du jour de la prochaine rencontre, les coordonnées de contact...

Furieusement simple, le « papapad » suffit souvent dans les collectifs en démarrage, les tous petits collectifs ou ceux à durée de vie limitée ou à « action limitée » mais rapidement si le collectif grandit, produit, s'organise, collecte... le « papapad » déborde et sa fonction de gare centrale se dilue au profit d'un document long, devenu indigeste et difficile à maintenir à jour.

Il devient alors nécessaire de passer à l'étape supérieure en organisant la gare centrale via un wiki par exemple.
L'outil YesWiki s'y prête particulièrement bien ! YesWiki permet d'encaspuler des outils tiers rendant ainsi leur accès facile comme un pad, un mur de post-it virtuels ou des tutos vidéos par exemple.
YesWiki permet aussi de créer des bases de données coopératives pour collecter de nombreuses infos et les rendre visibles sous différents formats (agenda, annuaire, ressourcerie, actualités, décisions, comptes-rendus...).
Avec l'avantage de pouvoir automatiser certaines actions comme l'affichage des 3 dernières actus ou des 5 dernières ressources collectées ou des 2 derniers membres accueillis.
Bref, faciliter l'animation de la gare centrale car « oui ! », une gare centrale s'anime.
Elle doit absolument rester à jour et « coller » aux besoins du collectif.
On pourrait d'ailleurs dire que la gare centrale est le reflet du dynamisme, de l'énergie du collectif. En jetant un œil sur la gare centrale, on pourrait presque faire un diagnotic rapide de l'état de santé du collectif.

Que ce soit en mur de post-it papier, en version pad ou en mode wiki, retenez que la gare centrale est le cœur organisationnel du collectif. Une sorte de super sommaire, de vue globale qui facilite la vie de chaque membre du collectif. Un espace que l'on peut renommer collectivement pour une plus grande appropriation comme le collaboratoire, le chaudron magique, le truc par exemple
Enfin, et ce n'est pas anecdotique, la gare centrale est un espace ouvert et accessible à tous, elle témoigne de la volonté du collectif de partager, y compris avec ceux qui ne sont pas membres.


Lien vers une autre fiche détaillée sur les outils pour créer une gare centrale : https://interpole.xyz/?LesGaresCentralesPourOrganiserEtRendre
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions à distance
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
  • L'outil au service du projet
Auteur.trice(s) de la ressource Gatien Bataille
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Gares centrales - pour organiser et rendre visible l'information

Description de la ressource
image 18452802600_86ed82fc5e_z.jpg (0.1MB)
Grand Central Terminal
Photo sous lience Creative Communs By - auteur pcavellat

La gare centrale est un espace de partage d'informations, physique ou virtuel, qui rend visible tous les éléments utiles aux membres d'un collectif pour y agir en collaboration.


Une gare centrale : des usages multiples

Présentation en vidéo


@

Présentation par écrit

En fonction de la manière dont elle est conçue, et selon la nature du collectif, la gare centrale peut être à la fois :
  • un outil de gestion de projet qui rend visible les actions menées par chacun ;
  • un moyen de favoriser l'implication de nouveaux membres car il permet de comprendre le fonctionnement et les modalités de contribution au projet commun ;
  • un gage de transparence de la gouvernance lorsque l'on y partage les règles et relevés de décisions ;
  • un aide mémoire qui joue un rôle d'aiguillage vers toutes les ressources utiles au quotidien ;
  • un tableau de bord qui spécifie la liste des outils utilisés par le collectif ainsi que leurs usages ;
  • un régulateur d'infobésité qui limite le flux d'informations nécessaire et capitalise un grand nombre de ressources au même endroit.

Que trouve t-on dans une gare centrale ?

Pour rendre concret l'intérêt d'une gare centrale, voici quelques exemples d'éléments que nous pouvons y trouver.

Pour favoriser une gouvernance collective

  • Les éléments de définition du collectif et dans lesquels s'inscrit l'action (valeurs, finalité, objet, raison d'être, projet associatif...).
  • Les règles de prise de décision afin de permettre à chacun de contribuer selon les modalités définies collectivement.
  • Les modalités de gouvernance et les rôles de chacun en rendant lisible les différents organes qui rythment la vie du collectif et leurs fonctions (groupes de travail, conseil dʼadministration, comité de pilotage, etc.).
  • L'agenda qui met en avant les prochains temps de rencontre et permet à chacun de savoir quand rencontrer le collectif (réunions formelles, événements...).
  • L'annuaire ou la cartographie des contributeurs afin de visualiser qui compose le collectif et de prendre contact avec chacun.


Pour conserver la mémoire

  • L'historique du collectif afin de pouvoir s'imprégner de sa culture et des grandes étapes de son développement afin d'ancrer le projet.
  • Les différents comptes-rendus, en guise de restitution des actions de chacun et en tant que mémoire vivante de l'action.
  • Les relevés de décisions qui évitent de se reposer plusieurs fois les même questions et de rendre effectifs les choix effectués.

Pour agir collectivement

  • La liste des différents outils utilisés par le collectif, leurs règles d'usage définies par le collectif. Il peut s'agir des outils numériques ou physiques (forums, listes de discussion, mur des projets, affichage de l'agenda, espace de stockage de documents, etc.) et ce peut-être complété par des liens vers des tutoriels.
  • Les modalités d'implication dans les actions qui permettent à chacun de savoir comment contribuer sur tout ou partie du projet porté par le collectif (référents, fréquence de réunion, prochaine rencontre, modalités de contribution, etc.).
  • La liste des actions menées en cours ou passées afin de rendre visible ce qui se fait et ce qui s'est fait par le passé de façon à agir en ayant une vision d'ensemble.
  • Les ressources partagées par le collectif (bases de données, fiches méthodologiques, rapports d'activités...).

Tout cet ensemble n'est pas nécessairement intégré DANS la gare centrale, mais on trouve au moins le lien vers ces informations, qui peuvent utiliser des outils externes.

La gare centrale est le guichet unique qui nous permettra de retrouver une ressource.

Avec quels outils créer une gare centrale ?


Dans certains cas il est pertinent d'avoir une gare centrale physique : un grand tableau devant lequel on passe souvent et facile à mettre à jour.

De nombreux outils numériques peuvent être utilisés pour contruire une gare centrale, en fonction de la complexité du collectif concerné, de sa taille, du nombre d'éléments à partager et des compétences disponibles. Pour en savoir plus
En voici quelques exemples classés du plus simple (mais limité en fonctionnalités) au plus complexe (mais plein de possibles).
  • Un simple affichage physique : avec des feutres et du scotch. Lorsque le groupe dispose d'un espace physique accessible régulièrement à tous les membres, un simple support physique peut largement suffire.
Illustrations :

  • Une simple page oueb : avec le html. Quand le nombre d'informations à transmettre est limité ou évolue peu, une simple page html est largement suffisante !

  • Les Pads : avec les papapad. Le PapaPad est le papa de tous les pads, il est bien utile pour ne pas perdre les liens vers ses pads de comptes-rendu, mais vite limité !
Illustration : capture d'écran 1 , capture d'écran 2
Créer un pad : https://framapad.org/ (le plus connu), https://entraide.chatons.org (le plus équitable)

  • Padlet : c'est un principe de "tableau blanc" sur lequel on va pouvoir coller un certain nombre d'éléments. Il deviendra peu lisible dès lors que l'on aura trop de choses à y mettre.
Illustration de gare sous padlet :
Créer un padlet : https://padlet.com/

  • Wekan / Trello : ce sont des tableaux de bord conçus pour agencer un plus grand nombre d'éléments que Padlet, notamment car l'outil permet d'organiser plusieurs tableaux dédiés à une équipe.
Illustration de gare avec Trello (en mode tableau public) : :https://trello.com/b/BGkjHqR9/cartong-id%C3%A9es-projets-b%C3%A9n%C3%A9voles
Créer un tableau Trello : https://trello.com/

  • Agorakit : un outil qui permet de créer une sorte de minisite avec un certain nombre d'outils déjà intégrés (agendas, annuaire, cartographie des membres, etc.). Il s'agit d'un logiciel libre. Il rencontre une limite dès lors que nos besoins sortent du cadre déjà prévu.
Illustration de gare sous agorakit :
Créer un espace agorakit : https://agorakit.org/fr/

  • Yeswiki : c'est un logiciel de création de sites webs collaboratifs, facilement modifiables par chacun. Il demande une prise en main plus importante que les autres outils mais s'adapte à tous les besoins du collectif. YesWiki a été conçu pour rester simple, mais il a été aussi pensé pour que des fonctionnalités cachées, installées par défaut, puissent être activées au fur et à mesure de l'émergence des besoins du groupe.
Illustrations de gare centrale sous yeswiki : http://aiguillage.artefacts.coop/?PagePrincipale
https://ferme.yeswiki.net/PWA_GareCentrale/
Créer un wiki : https://colibris-wiki.org/?PagePrincipale


Sources:
image capturepadgarecentrale2.png (0.3MB)
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • L'outil au service du projet
  • Organisation et gestion du temps
Auteur.trice(s) de la ressource Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Identifier de grandes "familles de décisions"... et leurs modalités délibératives

Description de la ressource Un collectif est amené à prendre différents types de décisions, il est important de les identifier et qu'un process de prise de décision leur soit associé.

Cela peut donner :
  • les décisions critiques : pour lesquelles on prend le temps de laisser chacun y prendre part (Élire le Conseil d'administration, engager un budget important, effectuer une embauche,...)
  • les décisions liées à un sujet : qui peuvent être déléguées à une personne, à un groupe de travail, à un rôle,... ( Organiser un événement,...)
  • les décisions du quotidien : elles sont réversibles et je peux les prendre en autonomie pourvu que j'en informe le collectif (Réaménager un espace, corriger des fautes sur le site internet, ...)
  • etc...

Pour nous aider, on peut utiliser une matrice qui permette à chacun d'identifier dans quel champs rentre une décision qui doit être prise et les modalités délibératives associées, voir à ce sujet la matrice développée par POP dans son cahier d'activité des Tiers Lieux (voir ci-dessous)
prise de décision
Thématique de la ressource
  • Prise de décision
Auteur.trice(s) de la ressource Audrey Auriault, Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Ikigai

Description de la ressource
Ikigai
Votre Ikigai est votre raison d’être personnelle ! Cette expression vient du Japon et plus précisément de la région d’Okinawa. Définir son Ikigai a l’air de si bien fonctionner que c’est l’une des régions où l’on observe la plus grande longévité !

L’idée est de répondre à ces 4 questions :
  • 1. ce que vous aimez (LOVE)
  • 2. ce dont le monde a besoin (NEEDS)
  • 3. ce pour quoi vous pouvez être payé.e (PAID FOR)
  • 4. ce pour quoi vous êtes doué.e (GOOD AT)

1+2 : Ce que j’aime et dont le monde a besoin = MISSION
2+3 : Ce dont le monde a besoin et pour lequel je suis payé.e = VOCATION
3+4 : Ce pourquoi je suis payé.e et où je suis doué.e = PROFESSION
4+1 : Ce pourquoi je suis doué.e et que j’aime = PASSION

L’intersection de ces 4 cercles représente votre Ikigai. Il devrait être central pour trouver et donner de la place à vos projets !
Thématique de la ressource
  • L'outil au service du projet
Auteur.trice(s) de la ressource Les écoloHumanistes - Jean-François Rochas-Parrot & Romain Haonfaure
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis...

Description de la ressource Cela peut paraître une évidence, mais il est possible de prendre des décisions temporaires : tester des options pour les valider ou les invalider. Rien ne vaut les fameux PPPPP : le Prochain Plus Petit Pas Possible.
La question à se poser est alors celle de la réversibilité du choix : pourra-t-on revenir en arrière?
Il est également possible de tester plusieurs options en parallèle afin de choisir in fine celle ou celles qui fonctionnent le mieux. Dans une société d'abondance (d'informations, d'outils....), il n'est pas forcement nécessaire de ne conserver qu'une seule option.
Thématique de la ressource
  • Prise de décision
Auteur.trice(s) de la ressource Audrey Auriault, Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Intégrer la notion du temps dans le projet

Description de la ressource
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
  • Animation de réunions à distance
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
  • Organisation et gestion du temps
Auteur.trice(s) de la ressource Audrey Auriault et Laurent Marseault
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Itérations et méthodes agiles

Description de la ressource
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
  • Animation de réunions à distance
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
  • Prise de décision
  • Organisation et gestion du temps
Auteur.trice(s) de la ressource Audrey Auriault et Laurent Marseault
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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L'importance de l'interconnaissance

Description de la ressource Ne pas oublier que prendre le temps de faire connaissance (par des présentations, des jeux ou des temps informels – repas, balades, ateliers de création...) est un préalable indispensable à la coopération.

L'interconnaissance pourra ensuite mener à la confiance et à la créativité.

Les jeux de coopération et/ou d'interconnaissance permettent de mieux connaître les fonctionnements des autres membres du groupe :
  • le jeu des "bonjour"
  • le So Speed dating
  • le jeu du noeud
  • la mouche muette
  • les chaises qui tombent
  • E.T. (jeu des baguettes)
  • la balade aveugle
  • le comptage collectif
  • Petites histoires – Grande histoire
  • la ligne muette
  • Bopbilibop Bop Bop
  • Tous ceux qui
  • Web humain
  • Zip Zap

Découvrez tous les outils d'animation sur cette page
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
Auteur.trice(s) de la ressource Sarah Gaucher, Alice Oschner, Cré-sol
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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L'outil collaboratif n'existe pas

Description de la ressource Lorsque l'on souhaite mener un projet de manière collaborative, on peut être tenté de rechercher l'outil idéal, déjà pensé par d'autre et calqué sur nos besoins. Voici quelques éléments pour vous expliquer pourquoi l'outil collaboratif par essence n'existe pas et en quoi effectuer un choix éclairé en la matière est indispensable pour éviter les déconvenues.

L'outil, un pharmakon

La première chose à toujours avoir en tête, c'est que l'outil n'est qu'un outil. Il faut comprendre par là qu'il n'est pas animé d'une énergie propre : le stylo sur la table est une nature morte.

Dans des mains humaines, il va transmettre l'intention de son utilisateur.ice et pourra faire :
  • ce pourquoi il a été conçu - le stylo écrit
  • ce pour quoi il a été détourné dans un sens - le stylo devient le tuteur d'une plante
  • ce pourquoi il a été détourné dans un autre sens - le stylo est démonté pour servir de sarbacane afin de mitrailler les formateur.ices

Bernard Stiegler (Ars Industrialis) décrit ainsi l'outil comme un portant en lui trois propriétés faisant de l'outil à la fois :
  • Un remède vecteur d'émancipation,
  • Un poison source d'asservissement
  • Un bouc émissaire qui camoufle les causes réelles de potentiels dysfonctionnements


L'exemple de Trello

Trello est un service en ligne de gestion des tâches. Il permet par exemple de lister certaines tâches en les rendant visibles à d'autres personnes, d'affecter des tâches à soi et aux autres, etc. A priori ses fonctionnalités peuvent en faire l'outil idéal pour mener un projet de manière collaborative.

Reprenons la notion de pharmakon avec cette exemple :
  • Trello le remède : dans une association d'éducation populaire, chacun a vu sur l'ensemble du tableur, chacun va voir ce qu'il reste à faire le matin, s'attribue lui même une tâche pour la journée, signale aux autres lorsque c'est fat et leur communique où retrouver toutes les information. Personne n'imagine fonctionner autrement tellement c'est idéal !
  • Trello le poison : un nouveau manager débarque dans l'entrepôt logistique. Afin de mieux asseoir son autorité et de contrôler chaque minute de temps des salariés il utilise Trello. Le matin les salariés doivent s'y connecter pour consulter les tâches qui leurs sont assignées. Seul le manager peut agir sur l'outil, les salariés ne pouvant que regarder les tâches qui leurs sont attribuées. Tout le mone peut voir ce que les autres font ce qui est générateur de jalousie, de conflit et de sentiment de surveillance permanent.
  • Trello le bouc émissaire : dans une grande entreprise coopérative, Trello est utilisé pour se répartir les tâches sauf que tout le monde ne prend pas le temps d'y aller. Michel n'a pas réussir à s'inscrire puisque les mails vont dans les spams. Yves trouve que le fond d'écran vert c'est pas super génial niveau karma spectral. Au final rien ne va plus mais c'est la faute de l'outil. Pas de l'incapacité du collectif à accompagner Michel sur sa boite mail. Pas dans l'incapacité du collectif à valider leurs besoins et à faire des concessions sur le fond d'écran.Pas dans l'incapacité du collectif à poursuivre l'usage de son tableau blanc mis à jour à chaque pause café, parce que franchement c'est pas assez chouettos quand on fait d'ans l'innovation sociale coopérative et disruptive.


Faire le deuil de l'outil qui collabore

L'outil ne collabore pas, c'est un groupe humain qui décide de collaborer, qui apprend à le faire et qui finalement choisit ses en outils. Seulement alors, les outils deviennent collaboratifs, mais ne le sont jamais par essence.

Cela pourrait paraître décevant, mais c'est finalement rassurant car l'outil que nous souhaitons pour collaborer sereinement est convivial : c'est l'outil qui nous permet de travailler au gré de nos envies dont nous voulons, pas celui qui travaille à notre place sans nous consulter et encore moins celui qui nous travaille. Pour aller plus loin sur la notion de convivialité (au sens d'Illitch), consultez la fiche dédiée.

Co-élaborer le cadre d'usage des outils

Formuler les usages

L'outil collaboratif est donc à construire, et il est le fruit d'un choix négocié entre les différents univers culturels de ses utilisateurs. Utilisateurs, financeurs, webmaster et autres parties prenantes vont devoir se mettre d'accord et faire chacun des compromis entre la situation idéale et celle que chacun est à même d'accepter.

Pour que l'outil s'approche au mieux des besoins réels, il est conseillé d'en décrire le plus précisément possible les usages attendus. Cela permet de formaliser précisément la nature du besoin sans se laisser influencer par des possibilité techniques déjà connues, des vieux codeurs qui rechignent à changer leurs habitudes ou des peurs irrationnelles d'utilisateurs qui pourraient peut-être être formés. Pour faciliter la définition des usages liés outils, trois choses peuvent aider :
  • Se mettre en tête qu'il existe une solution technique pour quasiment tout usage. la technique est en effet souvent un faux problème.
  • Formuler son usage à l'aide de la phrase "En tant que... je souhaite que... afin que..."
  • Définir les contextes de ces usages à l'aide d'un tableau à quatre entrées : Synchrone / Asynchrone et Présentiel / Distanciel. un tableau blanc peut parfois suffire alors même qu'on y aurait pas pensé ! Pour comprendre ces distinction, consultez la fiche "Différents espaces-temps"

image ccbysa_cyrillegiquello_espacetemps.png (59.6kB)
Illustration des contextes d'usages liés à différents outils - CC by SA - Cyrille Giquello

Choisir l'outil correspondant à ses usages

Une fois les usages attendus formalisé, l'outil peut enfin être choisis. Vous en trouverez un certain nombre parmi ces fiches, que vous pouvez trier par usages.
Vous devriez alors pouvoir effectuer des choix éclairés en la matière pour placer l'outil au service de vos usages.


Définir des règles d'usage

Il s'agit ici de traduire les usages formulés pour l'outil en des termes concrets qui correspondent à ses conditions d'usage optimales dans le contexte. On peut ici préciser un certains nombres d'éléments :
  • Les rôles associés à l'outil : qui l'adminiprout ? qui l'utilise ? qui y a accès ?
  • Les éléments liés à la confidentialité : comment sont utilisés les données ? Qui peut consulter les informations qui y transitent ?
  • Comment l'utiliser efficacement : à quel moment notifier par mail ? Combien de message ais-je droit d'y poster ? A quelle fréquence dois-je m'y connecter ?

Ces règles d'usage sont indispensables car c'est à travers elles que l'outil, s'il est convivial, s'adaptera réellement aux usages formulés par le collectif. Sans ces règles d'usage, impossible de paramétrer de manière adaptée l'utilisation de l'outil.

image liste.jpg (0.3MB)
Lien vers: https://interpole.xyz/?UsageArtefacts
Je veux un exemple !

Ritualiser la remise en question du cadre d'usage

Le cadre d'usage fixé un moment donné va nécessairement devenir obsolète avec le temps aussi, et afin de ne laisser nos fonctionnements être immobilisés par les usages du passé, il faut ritualiser des temps de remise en cause de ces règles. Il s'agira dés lors d'un processus itératif qui s'améliorera et s'adaptera en continue en s'appuyant sur chaque nouvelle expérience positive ou négative.

Pour réinterroger, certains moments peuvent être particulièrement adaptés : les assemblées générales, les premières réunions de conseils d'administrations, les réunions d'équipes, la rentrée scolaire, etc. Lors de ces moments il convient de ré-itérer le processus d'outillage dés la phase d'expression des usages, ce qui peut potentiellement nous amener à changer d'outil. Il ne faut en effet pas hésitez à faire un bilan des vécus des uns et des autres vis à vis des outils expérimentés ou de besoin non remplis par les outils en places.

Rendre visible le cadre d'usage

Une fois défini, le cadre d'usage ne sera utile que s'il est communiqué, lisible et facilement accessible. Cela peut se faire en l'affichant dans l'espace commun, en l'intégrant à la page d'accueil ou à travers la mise en place d'une gare centrale (voir la fiche dédiée).

On peut alors espérer...

Si l'on prend le soin de rendre conviviaux les outils que l'on utilise, notamment lorsqu'ils sont numériques, nous pouvons espérer sans trop nous tromper qu'ils nous permettent :
  • De rester en lien même à distance
  • De produire localement des connaissances rendues disponibles mondialement
  • Nous organiser collectivement à un très grand nombre
  • Générer des métissages à même de relever de manière non violente les défis qui se posent à l'humanité
  • De bien vivre, dès maintenant

Mais n'oublions pas...

Nous finirons sur les outils comme nous avons commencé : l'outil collaboratif n'existe pas, c'est un groupe humain qui décide de collaborer. Si nous souhaitons mieux agir collectivement, c'est donc nos capacités individuelles et collectives à le faire qu'il faut développer.

Source de cette mise en mots : carte mentale de Laurent Marseault.
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • L'outil au service du projet
Auteur.trice(s) de la ressource Outil réseau, laurent Marseault, Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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La notion d'architecture

Description de la ressource Les formes d'organisations extérieures jouent sur le fonctionnement du groupe.

On parle ici d'architecture au sens large, cette notion englobe l'organisation physique de l'espace dans lequel nous interagissons aussi bien que tous les modes d'organisation, non physiques, de nos interactions.

Sur le plan physique, on conçoit (et on constate) aisément que les interactions entre les différentes personnes seront plus fluides dans un cercle de personnes debout que dans une salle où les gens sont assis à des tables rangées les unes derrière les autres et faisant face à une estrade sur laquelle se trouve une autre table derrière laquelle se trouvent assises d'autres personnes.

Si une organisation (de l'espace ou autre) ne génère pas en elle-même de la coopération, elle peut, si l'on n'y prend pas garde, la gêner.
  • En quoi l'organisation de ma salle facilite-t-elle des relations équitables ?
  • En quoi les statuts de mon associations facilitent-ils l'implication ?
  • En quoi les consignes que je donne facilitent-elles la prise de parole ?
  • Le temps dont dispose le groupe permet-il des relations détendues entre les personnes ?
  • etc.

Sur un autre plan, il est souvent intéressant de s'organiser de manière à rendre les choses importantes perceptibles par les sens.
  • Montrer le compte rendu en cours de rédaction lors d'une réunion.
  • Utiliser un sablier pour réguler le temps de parole dans les situations tendues.
  • Utiliser des cartes pour matérialiser les graines de savoir.
  • etc.
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource Sylvain Boyer
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Les 4 activités R.E.P.I

Description de la ressource Selon Jean-Michel CORNU, il est essentiel de répartir le peu de temps dont vous disposez pour faire, même très imparfaitement, ces quatre activités.
(Voir la vidéo de Jean-Michel Cornu)

R comme "Rencontres (synchrones) : elles boostent et nourrissent les personnes les plus actives dans le groupe / le projet (les proactifs)

E comme "Échanges entre les rencontres" (asynchrones) : cette activité cible les "réactifs", c'est à dire les personnes intéressées mais moins motrices que les proactifs. On pourra les tenir informé·es des évolutions et décisions importantes.

Pour les observateurs, il permet de retrouver les éléments importants (= la mémoire du groupe). Notion de gare centrale.

P comme "Partage", et plus précisément "Espace de partage" : ce n’est pas un simple flux qui passe dans le temps. Pour les observateurs notamment, il permet de retrouver les éléments importants (= la mémoire du groupe). Notion de gare centrale à voir par ici et par là

I comme "Information", c'est le flux d'information. Elle concerne tout le monde (y compris ceux qui sont actuellement, en dehors de la communauté).

image activites_REPI_Cornu__dessin_CCBYSA_Esper.png (0.6MB)
Les activités REPI - Dessin Esper, licence CC-By-SA

Vidéo de Jean-Michel Cornu à ce sujet : https://youtu.be/a9O0xR-GZ6k
Pour approfondir les type de membres et leur ratio d'implication voir le paragraphe à ce sujet dans la fiche sur l'implication.


Les 12 travaux pour favoriser l'implication



image 74implication12travaux1024x1024.png (0.3MB)
Les 12 travaux de l'implication en une infographie

image 74implicationvignette1024x1024.png (0.3MB)
Les 12 travaux de l'implication en une vignette

L'article sur les 12 travaux de l'implication sur le site des écoloHumanistes

Une méthode pédagogique pour expliquer REPI

En amont :
Faire le dessin sur un tableau blanc "les 12 travaux de l'implication" : le soleil, les 4 marches avec des bonhommes et les bulles de pensées des bonhommes, les flèches aller-retour + 12 points (1 dans le soleil, 3 rayons de soleil, 4 marches, 1 pensée, 1 flèche descente, 1 flèche montée)
image 12travaux_Page_2.jpg (0.2MB)


Partie 1 : réflexion individuelle environ 5 min
1ère consigne - plusieurs post-it par personne, répondez à la question : qu'est-ce que vous faites en tant qu'animateurices pour favoriser l'implication ?

Partie 2 : mise en commun, environ 12-15 min
quelqu'un se lance à lire un post-il et l'animateurice le place sur le schéma sans expliquer la signification des zones
si quelqu'un a un post-it similaire il le signale et on les regroupe

Partie 3 : explication
Expliquer que le "vrai" verbe est "s'impliquer" et que l'on ne peut pas impliquer les gens pour eux seulement mettre en place des choses qui favorisent l'implication.

Expliquer les niveaux d'implication : escalier de l'implication.
  • proactif.ves : 1 à 5%
  • réactif.ves : 10 à 50%
  • observateurices / inactifs.ives : 50 à 90%
  • personnes hors du groupe

typologie de gens : c'est une posture dans un projet mais pas une personne en tant que telle (parfois je suis proactif parfois je suis inactif).
mon rôle c'est que ce soit fluide de circuler sur cet escalier là : pouvoir monter mais aussi descendre, pouvoir s'impliquer plus ou moins facilement (j'ai le droit de sortir !).
- Expliquer les ratios pour chaque niveau d'implication, dans un groupe qui fonctionne bien ce sera plutôt le ratio haut.
> La 1ère façon de favoriser l'implication c'est d'augmenter la taille du groupe (si 1O+ de réactif et de proactif, plus de personne dans un groupe de 100 personnes que de 20 personnes)
> les observateurices et inactif.ives sont difficiles à distinguer : comme ielles ne répondent pas on ne leur envoie plus infos, donc on les empêche de monter sur l'escalier

Les 12 travaux de l'implication :
image 12travaux_Page_1.jpg (0.3MB)
A noter dans l'ordre que vous voulez sur le tableau en expliquant à chaque fois le "travail" en question :-)

  • Prendre soin des réactifs (le noter à côté du point rouge au dessus des réactifs) car ça peut être les proactifs de demain. Comment on fait ? prendre le temps de leur demander ce qui les motive/freine., ne pas rester qu'entre proactifs, faire particulièrement attention à leurs leviers de motivation et freins
  • Rencontres régulières (sur la plus haute marche) = réunions, apéros, AG...
  • Échanges entre les rencontres (sur la 3ème plus haute marche) = framateam, mailing list...
  • Un espace de partage (sur la 2ème marche) = gare centrale. permet à l'observateurice de de devenir réactif.ve.
  • Flux d'information (sur la 1ère marche) = Newsletter, facebook, insta ...
  • Accueillir (flèche qui monte des "hors du groupe" vers les observateurices) vérifier qu'une personne qui souhaite entrer dans le groupe est accueilli, sait comment intégrer le groupe (e-mail de contact, rencontre, parrain, info sur le fonctionnement du groupe, formation ou tuto sur les outils...)
  • Accompagner la désimplication (flèche qui descend des observateurices vers les "hors du groupe"). on y pense pas forcément mais c'est super riche : retours d'expériences. Partager clairement la possibilité de sortie et le process en fonction de son niveau d'implication (rien à faire si observateur, information et passage de relai si actif ou réactif...informer le CA ? faire un e-mail commun, célébration de départ lors d'une réunion... + désincription outils, framaliste, newsletter...)
  • Raison d'être (dans le soleil) avec 3 rayons :
    • co-concevoir : la charte, les productions, la gouvernance, les projets etc.
    • rendre visible les lieux d'implication, comment je peux aider si je n'ai que 1h, 15 min, si je suis dispo uniquement ce mois-ci etc. à mettre sur la gare centrale, dans la newsletter...
    • célébrer, rendre visible le groupe à lui-même, valoriser les personnes, les compétences, les projets
  • motivations et freins (dans la bulle de pensées) > seuil d'implication, favorisera l'envie de s'impliquer plus ou au contraire de s'impliquer moins

ces 12 travaux, s'assurer qu'ils soient faits mais pas forcément les faire vous-mêmes ;-)


Un Guide concrêts d'actions R.E.P.I


Un guide créé par de participantes d'Animacoop avec plein d'actions concrètes pour prendre soin des 4 activités REPI

GuideREPI.pdf (1.9MB)
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource Jean-Michel Cornu (Methode REPI) - Jean-François Rochas-Parrot (Les 12 travaux)
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Maintenir la dynamique entre deux réunions

Description de la ressource

Gérer les absences

Les absents ont-ils toujours tort ? En tous cas, ils sont souvent les grands oubliés des réunions !
En réalité, tenir au courant les absent·es des avancées d'un projet est un facteur clé d'implication. N'oublions pas que beaucoup de personnes participantes qui ont l'air "inactives" ou sorties du projet suivent en réalité les avancées et seront prêts à se ré-impliquer pour peu qu'on leur en donne les moyens.


Il y a donc nécessité à ne pas oublier de tenir au courant les absents de ce qui s'est dit lors de la réunion précédente.
Comment faire ?
  • Envoyer le relevé de décision rapidement
  • Envoyer le compte-rendu intégral, le rendre disponible à la lecture
  • Envoyer une synthèse, intermédiaire entre le relevé de décisions et le compte-rendu intégral
  • Rappeler la date choisie pour la réunion suivante

Mais surtout dans l'idéal, prendre le temps de rappeler les gens et de leur faire un résumé de ce qui s'est passé, rien ne vaut le contact humain et direct qui permet de poser des questions et de lever les incompréhensions de l'écrit!
  • L'animateur/facilitateur n'est pas forcément celui qui doit s'en charger
  • Il s'agit d'une tâche facilement partageable avec le reste du groupe (chacun s'engage à recontacter un absent par exemple).

Et pour rappel : ne supprimez surtout pas les gens qui vous semblent inactifs de vos listes de discussions, diffusion, boucles mails, groupe Framateam ou Slack...
Souvenez vous que c'est dans le vivier des observateurs ou inactifs que se trouvent les futurs participants proactifs et réactifs!!!

Pour aller plus loin, lien vers fiche Implication : https://interpole.xyz/?SurLImplication

Usages du compte rendu

Un compte-rendu est par nature un récapitulatif de la réunion. Il contient des parties essentielles, qui doivent être lues afin de garantir le suivi des avancées du projet par toutes et tous. Comment s'en assurer ? Quelques conseils pratiques.

Le compte rendu efficace répond à quelques critères :
  • il est exhaustif : il rend compte de la réunion dans sa totalité
  • il est validé collectivement par les personnes ayant assisté à la réunion
  • il est accessible sur la durée par toustes
  • il contient un relevé de décisions

Dès que possible, le lendemain de la réunion au plus tard, envoyer un message commun via email, dans lequel on retrouvera le relevé des décisions dans le corps même du mail.

La date de la réunion étant fixée et connue, il est primordial de mettre les participant.e.s au même niveau d'information. Pour cela préparer un message (mail) à envoyer 1 ou 2 jours avant renvoyant vers la gare centrale précisant :
  • un rappel du relevé de décision (pour un suivi des décisions global)
  • l'ordre du jour
  • les documents préparatoires
  • les présent et les absents qui s'inscrivent dans l'espace de co-écriture
  • éventuellement les rôles attribués pour cette réunion (animation, écriture...)

Enfin, pour le suivi global du projet, penser ensemble à créer un lieu accessible à toutes et tous : la gare centrale. Elle est structurée selon les besoins du groupe, et peut prendre différentes formes : un wiki, un tableau Trello, ...
(lien vers la catégorie d'usage : proposer une gare centrale)
Attention ! un pad est par définition un outil temporaire et ne saurait faire office de stockage de compte-rendus à long terme. Pensez à exporter vos textes, sinon ils seront supprimés !

Mise en place et suivi du plan d'action


Prendre des décisions en réunion, c'est super ! Mais encore faut-il les mettre en œuvre. Comment s'organiser pour le faire ?

Un principe relativement simple, pour l'information de tous est de faire une liste des choses à faire (ou to-do list) en haut du relevé de décision de la réunion accessible à tous :
  • Tâche à effectuer ou projet à mener
  • Référent/animateur du groupe projet
  • Membre du groupe
  • Date de rendu/étapes

L' organisation en sous-groupes est vitale, pour pouvoir avancer. Pour rappel, un sous-groupe peut être constitué de 1 personne !
  • Pour organiser au mieux les sous-groupes, il est possible de se répartir des rôles et/ou des tâches.

Le rôle critique est celui de l'animateur, il doit veiller :
  • à inviter largement les participants qui n'étaient pas à la réunion à venir rejoindre le groupe (dans le cas d'un groupe ouvert)
  • à tenir à jour la gare centrale du projet (voir gare centrale) qui rassemble toutes les informations clés :
  • Membres du groupes, contact, nom, description rapide si possible
  • Calendrier du projet
  • Les étapes (en cours à faire...)
  • Le prochain rdv
  • Les outils utilisés pour travailler : documents clés, liens ou lieux de rdv, etc.
  • à garantir les conditions de production du collectif: si vous sentez que le groupe a du mal à avancer en asynchrone, il est possible d'organiser des temps de productions en synchrone à distance (sprint d'écriture, méthode pomodoro...). Si au contraire les participants ont besoin de produire chacun de leurs côté il faut qu'ils puissent s'extraire du collectif.
  • à faire remonter les besoins spécifiques du sous-groupe au collectif. En effet, il est fort possible de des sous-groupes qui travaillent en parallèle puissent rencontrer des problèmes similaires qui ont déjà été solutionner. partager ses difficultés et demander de l'aide à l'extérieur est un facteur fort favorisant d'implication et de connaissance.

N.B : Il est possible de désigner un animateur tournant !
Lien vers fiche Distribuer les rôles : https://interpole.xyz/?DistribuerDesRoles

Distance entre les réunions

Lorsque l'on travaille en équipe, et à distance, il est primordial de construire un lien solide entre les personnes. Afin que ce lien reste fort et que le projet avance et soit suivi par les parties prenantes, penser à faire des points réguliers.
Si les réunions en présence ou certaines réunions à distances seront plus longues, plus décisives, il peut etre bon de garder des réunions courtes et régulières, ce seront des réunion intermédiaires.
Pour des réunions intermédiaires à distance
  • Envoyer un mail (rituel) d'apports ou de documents préparatoires / état d'avancement
  • Rappeler la date de la réunion suivante et/ou la décider avec un sondage de date (à remplir par toustes) ou en présence pendant la réunion (le plus simple)
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
  • Animation de réunions à distance
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource Audrey Auriault, Célia Goncalves, Mélanie Lacayrouse
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Maturité des groupes

Description de la ressource Groupe enfant, adolescent, adulte...et cri de l'animateur-ice

Un groupe progresse suivant différents niveau de maturité.
  • Lorsque le groupe est enfant, c'est avant tout l'animateur-ice qui prend les initiatives (on parle alors de "dictateur bienveillant").
Dans cette phase, le cri typique de l'animateur-ice est "C'est moi qui fait tout !"

  • Au bout de 18 mois à deux ans (parfois plus pour des groupes "Tanguy" qui restent très longtemps dans le giron de l'animateur-ice), le groupe devient adolescent. Certains cherchent alors à prendre des initiatives et cela se fait au début contre l'animateur-ice. Ils adoptent alors un rôle de "leader négatif". Cette période parfois dure à vivre comme pour les humains, est fondamentale car elle ouvre la porte à l'appropriation du groupe par ses membres. Pendant cette période, il est difficile souvent pour l'animateur-ice de se justifier voire de protéger le groupe d'un leader négatif qui en allant trop loin, met en péril le groupe.
Dans cette phase, le cri typique de l'animateur-ice est "Ils font n'importe quoi !"

  • Dans la phase suivante, le groupe devient adulte. Suffisamment de membres se sont appropriés le groupe et sont même prêts à le défendre. Il ne sert à rien de griller les étapes, pour un groupe comme pour un humain, il faut passer par les différentes étapes. Vouloir constituer un groupe adulte de toute pièce dès le départ pourrait s'appeler le "syndrome de Frankenstein"...
Dans cette phase, le cri typique de l'animateur-ice est "Mais à quoi je sers ?"

  • Parfois le groupe devient sénile. Il peut alors mourir mais peut-être a-t-il essaimé en donnant naissance ou en inspirant d'autres groupes, s'assurant ainsi une descendance.


La maturité d'un groupe peut aussi être traitée selon l'axe coopération/collaboration :
  • La démarche coopérative est plus structurée et encadrante. L'animateur organise et "contrôle" le travail. Ce type de travail convient davantage au "groupe-enfant";
  • La démarche collaborative est plus souple et les membres du groupe disposent de plus de liberté, Elle convient davantage au "groupe-adulte".

En vidéo

Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource Nicolas Geiger
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Miroir du groupe

Description de la ressource Mettre en place des processus pour que le groupe se représente collectivement
Rendre le groupe visible au groupe est un étape fondamentale pour engager la coopération entre les membres. C'est le concept d'"holoptisme", décrit par Jean-François Noubel.
On peut utiliser différentes techniques et outils :
  • Cartographier les membres : pour représenter la communauté et qu'elle prenne corps, qu'elle soit moins virtuelle en prenant une dimension géographique.
  • Réaliser un inventaire des compétences (en identifiant le point fort de chacun et en le mettant en évidence sur une carte heuristique, par exemple), de ce que l'on est prêt à partager (quelles sont les ressources des membres du groupe qu'ils peuvent partager avec les autres membres ?)
  • Partager les problèmes et points de blocages des uns et des autres, ce en quoi les autres peuvent m'aider.
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource Outils-réseaux
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Métaphore de l'Arbre groupe

Description de la ressource

Petit métaphore à deux balles mais bien utile pour aider les groupes à prendre racine et à bien pousser.


Pour comprendre cette métaphore, il faut que vous observiez un jour un arbre dans son entièreté. Pour cela, précautionneusement, enlevez toute la terre autour des racines en prenant bien soin de ne pas les abimer. Vous obtenez un superbe chevelu habituellement invisible. Pour certains arbres, le chevelu est supérieur ou égal à l'ampleur du ramage. Vous pouvez être certain que ces arbres passeront les tempêtes mais aussi qu'il pourront envoyer leurs branches explorer l'alentour. Et nous savons de plus que ses racines sont connectées entre elles grace notamment à des champignons, on parle de Wood Wide Web qui permet d'échanger informations et énergie.

La comparaison peut être utile pour les groupes. Si vous souhaitez que le groupe dure mais aussi aille assez loin dans l'exploration, il vous faudra l'aider à bien planter ses racines. Cela se traduit par la qualité du temps et des méthodes pour l'interconnaissance, par l'exploration des raisons pour laquelle les individus sont là, pour eux même, pour le projet, pour le groupe, pour le monde. Par le fait de creuser collectivement les raisons d'être du projet. Ces temps, souvent qualifiés de temps perdus par certains vous permettront de planter les racines du groupe afin de pouvoir lancer des projets sur la durée et envisager des branches en jolis surplombs qui ne déséquilibreront pas l'ensemble de l'arbre groupe.

On peut aller encore plus loin dans l'exploration de la métaphore.
Certaines plantes annuelles, font juste une racine pivotante ou des radicelles. Elles auront dans ce cas un axe principal vertical et fructifieront avant de disparaître rapidement. On peut imaginer des projets à courte durée, à objectif simple qui ne demanderont pas de planter profondément les racines du groupe.

Et poursuivre : on peut, pour les grands arbres, observer les cycles de développement, en général, une phase de pousse et une phase de sommeil. Pour les groupes, une phase d'action, et une phase d'analyse de l'action, de ré organisation. c'est parce qu'une branche commence à explorer de nouveaux horizons qu'il faut ré organiser les racines, c'est parce que les racines se ré ancrent plus profondément qu'on peut explorer de nouveaux surplombs. Tout est histoire d'équilibre des forces.
Trop souvent les groupes ne prennent pas le temps de ré organiser leurs racines et sont dans le fourmillement des projets, partie visible de leur action. Prendre le temps de l'analyse, réaliser de bonnes rétrospectives permet au groupe d'apprendre de ses actions, de se ré-organiser et, éventuellement, de continuer à se développer.

Enfin, et pour conclure et vous laisser le loisir de laisser courrir la métaphore. Pensons toujours que l'arbre n'est jamais isolé, il est systématiquement relié à tout un écosystème composé de parasites, alliés, menaces, entraides... C'est ce qui fait de lui un système vivant.
  • Pour vos groupes projets, comment travaillez-vous les liens avec les autres espèces ? ou pensez-vous que votre projet est autosuffisant ?
  • Comment faites vous forêt, écosystème ? Vos feuilles, résultats, sont-ils compostables, ré-utilisables par les espèces voisines ?
  • Votre système est-il perméable, relié, aussi bien au niveau des frondaisons qu'au niveau des racines ?
  • Votre ombre est-elle protectrice ou délétère ?
  • Votre humus est-il fécond ou stérile ?
  • Semez-vous la vie ou plutôt la mort ?
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource Laurent Marseault
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Méthode GTD (pour Getting Things Done)

Description de la ressource
gtd2.png (0.2MB)
La méthode GTD
La méthode GTD (Getting Things Done) a été exposée par David Allen dans son ouvrage Getting Things Done : The Art of Stress-Free Productivity .
L'objectif de cette méthode d'organisation est de mettre en place un système assez solide et robuste pour se décharger l'esprit des choses à faire et de la culpabilité de ne pas l'avoir fait afin de pouvoir aborder son travail de manière sereine. C'est le même principe que la Pensine qu'utilise le magicien Dumbledore dans Harry Potter : un récipient où il dépose ses pensées et ses souvenirs afin de s'en décharger, en sachant qu'il pourra à tout moment les retrouver. Vous trouverez ci-dessous les principes généraux ainsi que la manière dont je l'utilise mais je vous conseille de vous reporter à l'ouvrage de David Allen si vous souhaitez la mettre en place.

Lister ses projets et les diviser en tâches opérationnelles

Quand on met en place la méthode GTD la première chose est de faire une liste exhaustive de tous ses projets, des plus triviaux (prendre rendez-vous chez le dentiste) aux plus importants (mettre en place un colloque participatif mondial) et de faire un premier tri entre ceux que l'on va réaliser ou qui sont en cours et ceux que l'on fera un jour peut-être (apprendre l'accordéon). Une fois listés, pour chacun des projets en cours ou à venir, il faut réfléchir à la première petite tâche opérationnelle que l'on peut faire pour le démarrer : "Demander à Laurence le nom de son dentiste", "Lire la fiche sur l'organisation d'événements participatifs dans l'ebook de Cooptic". Il faut ensuite ajouter ces tâches dans la liste des choses à faire. Toutes les tâches dans la liste des choses à faire doivent être opérationnelles et ne doivent pas pouvoir être divisées en sous-tâches. Ainsi plutôt que de noter "Préparer l'AG", il faut noter plutôt : "Préparer un Doodle pour fixer la date de l'AG" ou même "Demander à Laurence le fichier des adhérents" (afin de pouvoir leur envoyer le lien Doodle pour fixer la date de l'AG). "Préparation de l'AG" est un projet, pas une tâche.

La méthode GTD optimise votre efficacité au travail. Vous comptez sur une méthode éprouvée sans changer de manière significative votre fonctionnement quotidien condamnant l'expérience à l'échec. Il est donc primordial pour vous d'agir en fonction des options que vous avez choisies lors des étapes précédentes: vos priorités, le temps dont vous disposez, votre niveau d'énergie, le contexte dans lequel vous vous trouvez, l'essentiel est de s'en tenir à ton objectif personnel que vous vous êtes fixés et soyez sérieux et régulier dans votre pratique.

Définir ses priorités en fonction de ce que l'on peut faire

Un des principes de base de cette méthode est de trier et sélectionner les choses à faire en ce demandant : "Quelle action puis-je faire, là maintenant ?". En effet, pour David Allen, ce qui oriente le choix d'une tâche ce sont ses conditions intrinsèques de réalisation, avant toute idée de priorité a priori. Aussi chaque tâche est accompagnée de critères qui permettent de choisir celle que l'on va effectuée, là maintenant, tout de suite :
1. Le contexte : lieu (je ne peux effectuer cette tâche qu'au bureau) ou personne (je ne peux effectuer cette tâche qu'avec Stéphane) ou outil (je ne peux effectuer cette tâche que si j'ai un ordinateur relié à internet).
2. Le temps disponible : j'ai besoin de tant de temps pour effectuer cette tâche.
3. Énergie disponible : pour effectuer cette tâche je dois absolument être en forme, ou concentré ou bien je peux effectuer cette tâche même si je n'ai plus que 2 neurones de vaillants.
4. Priorité : priorité du projet ou de la tâche.
Mais la priorité n'arrive qu'à la fin, ce n'est pas elle qui détermine la tâche mais c'est elle qui parmi les tâches possibles correspondant au contexte, au temps et à l'énergie disponible, va déterminer laquelle finalement je choisis.
Je ne décide de faire une tâche que si effectivement je peux la faire.

Mise en oeuvre de la méthode

Ces principes posés, comment ça marche en pratique ?

La boite d'entrée

C'est le premier outil de la méthode GTD, une boite d'entrée qui regroupe tout ce qui arrive : les courriers à traiter, l'idée géniale qu'on a eu sous la douche, les documents, les choses à faire noter à l'issue d'une réunion. Pour l'idée géniale qu'on a eu sous la douche ou la chose à ne pas oublier et à laquelle on repense en s'endormant (et pour éviter de se la répéter dans la tête en espérant de ne pas l'oublier au réveil, ce qui n'est pas très favorable à une bonne nuit de sommeil réparatrice), il suffit de la noter immédiatement puis de l'intégrer dès que possible dans sa boite d'entrée pour la traiter plus tard. Cela implique d'avoir près de son lit (ou de sa douche !) un petit carnet et un crayon, un smartphone, un dictaphone, peu importe le moyen technique mais il faut s'organiser pour avoir toujours à proximité de quoi noter : la chose à faire, à acheter ou l'idée géniale.
Tout doit arriver dans la boite d'entrée. Pour ma part j'en ai deux : une pour le papier (une bannette en plastique) et une pour l'électronique (ma boite mail). Ensuite, il convient très régulièrement de traiter sa (ses) boite(s) d'entrée] selon un protocole défini. Pour ma part, je le fais une fois par jour.

Traitement de la boîte d'entrée

Dans la boite d'entrée, on entasse au fur et à mesure tout ce qui arrive : l'idée géniale qu'on a eu sous la douche, le compte-rendu de la dernière AG, le ticket de restaurant qu'il faudra se faire rembourser, les factures et même les piles qu'il faut recharger.
Quand on la traite, on en prend chaque élément un par un en lui faisant passer des filtres successifs :
Est-ce que l'élément entraîne une action opérationnelle ?

Oui : action opérationnelle

1. Est-ce que je peux traiter l'action en moins de deux minutes ?
  • Si oui : on le fait (et hop, les piles sont dans le chargeur.
  • Si non :
2. Est-ce à moi de le faire ?
  • Si oui : quelle première action opérationnelle dois-je faire pour traiter l'action ?
    • Je l'ajoute à ma liste de tâche (en la contextualisant : contexte, durée, énergie, priorité).
    • Si c'est une tâche qui implique un jour et une heure précise, je l'ajoute dans mon agenda (pour l'utilisation de l'agenda, voir plus loin).
  • si non : je délègue.

Non : pas d'action opérationnelle

1. C'est quelque chose pour un projet futur : je l'ajoute dans ma liste "Un jour peut-être".
2. C'est un document dont j'aurai besoin plus tard.
  • C'est un document de référence dont j'aurai besoin, je le classe tout de suite dans mes dossiers de référence (ex. catalogue, règlement, etc...).
  • C'est un document d'accompagnement pour un projet en cours : je le range dans le dossier projet en cours correspondant (ex. formulaire de demande de subvention, article qui servira dans une formation que l'on est en train de construire). Souvent cela s'accompagne d'une tâche à faire. Ainsi je note dans ma liste de tâche "Rechercher une copie de la déclaration de l'association en Préfecture pour la demande de subvention" et je classe le formulaire dans le dossier "En cours : demandes de subventions".
3. Ce n'est rien de tout cela : poubelle. C'est là le cas de la majorité des documents et e-mail que l'on reçoit ! Attention à la tentation de tout garder "au cas où", il faut vraiment réfléchir en se demandant si on en aura vraiment besoin un jour. (Quand j'ai mis en place la méthode GTD, j'ai jeté toutes les factures d'électricité de mes anciens appartements, certaines dataient de plus de 15 ans)
Attention : rien ne doit revenir dans la boite d'entrée, tout doit être traité, dans l'ordre où les documents sont. Sinon on repart dans le cercle de la culpabilité avec le document qu'on ne veut pas traiter et qui reste au fond de la boite d'entrée.
Quand la boite d'entrée et vide ou qu'il n'y a plus aucun mail non lu dans la boite : ouf, ça fait du bien !

L'agenda

Dans la méthode GTD, l'agenda est sacralisé et ne doit servir que pour ce qui a effectivement et réellement une date et un horaire : une réunion, un train. Il ne doit pas servir de liste de tâche bis. En effet, la décision de se lancer dans une tâche ne dépends pas d'un moment donné, prévu en amont : "Mercredi, je m'attaque au bilan moral" mais du contexte. Il est fort à parier que le mercredi prévu, votre collègue restera en fait à la maison car son fils est malade et que cela soit vous qui deviez répondre au téléphone toute la journée. Le seul résultat étant que le mercredi soir, la seule chose que vous reteniez, plutôt que la satisfaction d'une journée bien remplie, c'est "Et m...., je n'ai pas écrit le rapport moral". Après rien ne vous interdit de créer le contexte favorable à l'exécution des tâches prioritaires et de vous réserver des journées où vous refusez toutes les réunions afin d'avoir du temps pour faire des actions demandant de la concentration.

Les dossiers

Les dossiers, qu'ils soient sous forme papier ou numérique sont de deux sortes, ceux qui se référent à des projets en cours et qui comportent les documents d'accompagnement du projet (compte-rendu de réunion, etc...) et ceux qui permettent de classer les documents de référence. David Allen propose de créer un dossier pour chaque projet, aussi petit qu'il soit même s'il ne comporte jamais qu'une feuille plutôt que d'avoir un système de dossiers et de sous-dossiers. On peut imaginer de préfixer tous ses dossiers pour les distinguer facilement (pour ma part, tous les dossiers sur des projets en cours commencent par EC - et tous mes dossiers avec les documents de référence commencent par RPro - ).

Actualisation

Régulièrement, il faut relire sa liste de projet pour faire le point sur les projet terminés mais aussi pour voir s'il y a de nouvelles tâches. C'est l'occasion de ranger les dossiers des projets en cours qui sont terminés. Les documents opérationnels seront supprimés et certains documents d'accompagnement pour intégrer les références générales. C'est aussi le moment de relire la liste des projets que l'on fera "Un jour peut-être" afin de vérifier si ce n'est pas le moment !

Allen David, Getting things done: the art of stress-free productivity, 1 vol., New York, Penguin Books, 2001.


Crédit Photos : carlescv sur Flickr - CC By-SA
Thématique de la ressource
  • Organisation et gestion du temps
Auteur.trice(s) de la ressource Hélène Laxenaire
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Notions liées au fonctionnement général d'internet

Description de la ressource
Remarques préliminaires
  • Les explications qui suivent sont imparfaites en ce qu’elles constituent souvent des approximations. Elles permettent cependant de comprendre les grandes lignes du fonctionnement technique d’internet.
  • On parle ci-après d’ordinateur utilisé pour ce connecter à internet, dans ce contexte, ce vocable recouvre aussi bien les ordinateurs à proprement parler que les téléphones et autres objets connectés à internet.

Réseau
Internet est un réseau
Techniquement, internet est un ensemble d’ordinateurs qui sont reliés et communiquent entre eux via un réseau.
Sur le schéma, chaque petit rectangle bleu représente un ordinateur. Et les traits noirs représentent les liens entre les ordinateurs. L’ensemble de ces liens constitue le réseau. Et le tout, le réseau et les ordinateurs, constitue internet.
Dans ce réseau, chaque ordinateur n’est pas connecté directement à tous les autres. Cela peut être pour des raisons géographiques, historiques et tout simplement de coût.
Connexion au réseau
utilisateur non connecté
Un ordinateur ou un téléphone n’est pas forcément connecté à internet. Pour se connecter, il doit passer par ce qu’on appelle un fournisseur d’accès internet (FAI ou ISP, pour les anglophones, pour Internet service provider).
fournisseur d'accès à internet
Ce rôle de fournisseur d’accès internet est aujourd’hui souvent tenu par votre prestataire d’abonnement internet (box, mais aussi téléphonie mobile). Quand vous vous abonnez à un forfait téléphonique 4G (par exemple), vous contractez, entre autres, une prestation auprès de votre opérateur téléphonique pour la fourniture d’un accès à internet.
Voir la notion de neutralité du réseau.
Site
Un site internet est un ensemble de pages reliées entre elles et figurant sur le même domaine. Par exemple : quincaillere.org/FormationYesWiki, oui.sncf, Youtube, Rumble, Facebook, Twitter, Telegram, etc.
La notion de page est similaire à celle qu’on a avec le papier (encore que, sur les réseaux sociaux, les pages soient tellement longues qu’il est parfois difficile d’en voir le bout).
La notion de domaine fait référence aux noms des sites. Par exemple dans « ferme.yeswiki.net »,
  • « yeswiki.net » est le nom de domaine,
  • « net » est l’extension du domaine,
  • et « ferme » est un sous-domaine de « ferme.yeswiki.net ».
Les adresses
Les êtres humains utilisent des mots pour nommer leurs sites. Dans « ferme.yeswiki.net », on trouve un mot à chaque étage :
  • « net » (qui signifie réseau en anglais) regroupe théoriquement tous les domaines ayant traits aux réseaux informatiques ;
  • « yeswiki » qui, en l’occurrence, est un magnifique outil ;
  • « ferme » pour désigner une ferme à wikis (allez voir si vous ne savez pas ce que c’est).
Adresses IP
Les ordinateurs nomment les choses, et notamment les sites internet, différemment. Ils utilisent ce qu’on appelle une adresse IP (pour Internet Protocol qui est le moyen technique qu’utilisent les ordinateurs pour communiquer sur le réseau).
Pour illustrer, l’adresse IP de ferme.yeswiki.net est 148.251.193.156.
Tous les ordinateurs présents sur le réseau ont une telle adresse. Nous avons parlé du fournisseur d’accès à internet. C’est lui qui attribue à votre ordinateur ou votre ordiphone une adresse IP lorsque celui-ci se connecte à internet.
Les DNS
DNS1
Il existe des sortes d’annuaires qui permettent aux ordinateurs de trouver l’adresse IP (nécessaire pour eux) correspondant à une URL, telle que vous la saisissez, vous, dans la barre d’adresse de votre navigateur.
Ces annuaires sont tenus par des ordinateurs appelés serveurs de nom de domaine (domain name server en anglais, d’où l’accronyme DNS) dont le rôle est de maintenir ces annuaires à jour et de répondre aux sollicitations des autres ordinateurs qui recherchent l’adresse IP correspondant à une URL.
DNS2
Sur le schéma, le DNS est symbolisé par le rectangle ocre.
Lorsque je saisis « quincaillere.org » sur mon ordinateur, mon fournisseur d’accès à internet contacte un DNS et lui demande à quelle adresse IP correspond « quincaillere.org ».
DNS3
Celui-ci lui répond en lui donnant l’adresse IP correspondante (208.2.149.198 dans notre exemple). Avec cette information, mon ordinateur peut contacter quincaillere.org.
Routes
route
Sur ce réseau, lorsqu’un ordinateur a besoin de communiquer avec un autre ordinateur avec lequel il n’est pas directement en lien, il cherche le chemin le plus rapide pour entrer en contact.
Ce chemin, compte tenu du degré d’occupation des différentes lignes ou des différents ordinateurs, n’est pas forcément le plus court (cf. figure).
De plus, cette route peut évoluer d’une communication entre les deux ordinateurs à l’autre.
Données
Navigation des données sur internet
Les informations qui circulent entre les ordinateurs sont des instructions (un ordinateur demande à voir, par exemple, la page https://quincaillere.org/FormationYesWiki/?PagePrincipale) ou des fichiers (images, page internet en elle-même, etc.).
Navigateur
Lorsque je vais sur un site sur internet, j’utilise sur mon ordinateur, une application (on pourrait aussi utiliser les mots « logiciel » ou « programme »).
Cette application peut me permettre d’aller sur n’importe quel site internet (on parle alors de navigateur internet : Firefox, Iceweasel, Safari, Internet Explorer, Edge, Chrome, etc.).
Il existe aussi des applications offrant une navigation beaucoup plus restreinte puisque ne permettant d’aller que sur un site (ex : l’application android de la SNCF ou de votre banque, les applications Facebook, twitter, telegram, etc.).
navigateur
Le navigateur, une fois la communication établie avec le site désiré, travaille avec des fichiers (ceux qui ont transités sur le réseau) pour afficher les informations sur votre écran. Il s’agit de la page, au format HTML, d’images, de vidéos, de feuilles de styles qui permettent de mettre très finement en page en fonction de votre machine.
Le navigateur peut aussi stocker des informations pour le compte du site visité (par exemple, à quel moment vous vous êtes identifié sur votre wiki et avec quel nom d’utilisateur). Ces informations sont enregistrées par le navigateur lui-même sur votre ordinateur sous la forme de tous petits fichiers texte qu’on appelle des cookies. C’est donc bien votre navigateur, sur votre machine qui crée ces cookies.
Serveur internet
Pour schématiser, un serveur internet est un ordinateur.
serveur internet
Sur cet ordinateur,
  • une application (le serveur web proprement dit) s’occupe de répondre aux demandes des autres ordinateurs sur internet (demande de pages),
  • une autre application (qu’on appelle base de données) est spécialisée dans le stockage et la recherche d’informations,
  • et une troisième fabrique, en partie à partir des informations de la base de données, les pages qu’elle met à disposition du serveur web (le première application) pour qu’il les envoie en réponse aux demandes reçues via internet.
Thématique de la ressource
  • Autre
Auteur.trice(s) de la ressource Sylvain Boyer
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Notions liées au fonctionnement technique du mail

Description de la ressource
Le trajet des mails
Accès au serveur de mails
Pour lire ou envoyer des mails, on se connecte à un serveur de messagerie qui est sur internet. Les mails circulent entre mon ordinateur et le serveur de mails. Selon les configurations, cette circulation se fait de manière cryptée ou non.

Envoi d'un mail
Si un correspondant, dont l’adresse mail est hébergée sur un autre serveur de mails, vous écrit, le mail en question transite cette fois entre vos deux serveurs de messagerie, en passant par divers ordinateurs intermédiaires qui le retransmettent ensuite.

Trajet d'un mail
Quelques remarques :
  • chacun des ordinateurs intermédiaires stocke les mails qu’il traite pour une durée plus ou moins longue ;
  • même s’il est habituel que les mails voyagent très rapidement, il n’y a aucune contrainte, dans le protocole qui régit leur transport, qui régisse la vitesse de ce transfert ;
  • à moins de prendre des mesures spéciales, rien ne garantit que le transit ou le stockage des mails soit fait de manière cryptée.
Au final, un mail transite par de nombreuses machines.
La consultation des mails
consultation des mails
Il existe deux manières de consulter ses mails.
Soit on utilise son navigateur internet soit on utilise une application spécifique qu’on appelle un client de messagerie.

Dans le cas du client de messagerie, il s’agit d’une application qu’on doit installer sur son ordinateur (ou qui y est déjà, par ex : gmail sur Android ou mails sur Windows).
Cette application se connecte au compte de messagerie correspondant à votre adresse sur le serveur de messagerie. Elle se synchronise avec le serveur, affiche les messages reçus et permet d’en écrire et envoyer. Elle permet souvent de stocker des mails sur le disque de votre ordinateur, évitant ainsi de les conserver sur le serveur.
Que ce soit sur PC ou android, on trouve des clients de messagerie libres : par exemple Tunderbird sur PC ou Fairmail sur Android.

Dans le cas de la consultation des mails au moyen du navigateur internet, on utilise le navigateur pour se rendre sur une page internet. Cette page internet est fabriquée au fur et à mesure de votre navigation et fonction de l’état de la messagerie et de vos actions de consultation. Tout se passe donc sur internet.
Thématique de la ressource
  • Autre
Auteur.trice(s) de la ressource Sylvain Boyer
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Notions liées à l'hébergement internet

Description de la ressource
Fonction Description Correspondance technique
Être visible (avoir un nom) Pour avoir un nom sur internet, il faut louer (on dit souvent "acheter" mais il s'agit effectivement d'une location) un nom de domaine (ex. : interpole.xyz). Cela permet d'avoir une adresse web ou des adresses mails à son nom. Nom de domaine
Avoir un espace web Un serveur web est un ordinateur, a priori, perpétuellement en fonctionnement et connecté à internet. À moins de disposer soi-même d'un tel serveur, si on veut un site web, il faut en louer l'utilisation. La location se fait auprès d'un hébergeur. Elle concerne un serveur dans son intégralité, on parle alors de serveur dédié, ou une « portion » seulement de serveur, c'est à dire, un certain quota d'espace disque, et d'utilisation du serveur (mémoire, CPU), on parle alors de serveur mutualisé. Hébergement
Être trouvé Quand on loue un nom de domaine et un hébergement, il faut faire en sorte qu'en cherchant le nom de domaine on arrive sur l'hébergement. Cette fonction est prise en charge par les DNS ou serveur de nom de domaine (domain name server). Au passage, l'adresse réelle (pour les ordinateurs) de l'hébergement est ce qu'on appelle une adresse IP (de la forme : 255.255.255.255). Le DNS traduit l'adresse « humaine » (le nom de domaine) en adresse IP. DNS (serveur de nom de domaine)
Communiquer (avoir un site) Un site consiste en des programmes qui fonctionnent sur un espace web. Il en existe de nombreux, YesWiki ou WordPress sont des exemples. YesWiki, WordPress, etc.
Converser (avoir une/des adresses mail) Avoir des mails associés à son nom de domaine est un service loué à l'hébergeur. Ce service nécessite nécessairement la mise en place par l'hébergeur d'un hébergement, même s'il n'y donne pas l'accès (notamment lorsqu'on ne fait héberger que ses adresses mail). Adresse mail
Maintenir le site Certains sites webs, du fait des programmes qu'il utilisent, sont très complexes à maintenir. On peut alors recourir aux services d'une entreprise qui assurera cette maintenance et la mise à jour des différentes informations. Prestataire de maintenance de site


Ce tableau est disponible en version .odt pré remplie et assortie de colonnes pour y insrire les noms et coordonnées des contacts correspondant à chacune des fonctions : ICI.
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
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Auteur.trice(s) de la ressource Sylvain Boyer
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Partager et protéger ses contenus avec une licence libre

Description de la ressource

Retranscription de la vidéo

Vous produisez des contenus que vous publiez sur internet - des articles, des photos, des bases de données...
Vous souhaitez les partager librement et sincèrement, afin qu'ils puissent être réutilisés ET que vous soyez reconnu.e comme auteur.e.
Vous voulez faciliter la production collective, l'amélioration des contenus par une communauté avec des règles claires et partagées...
Cette vidéo est faite pour vous !

Coopération et licences libres

Derrière l'idée de coopération, affleure celle de faire oeuvre commune : pouvoir partager des contenus, produits seul ou à plusieurs, sans se les faire "piller".
Les licences libres sont des outils juridiques inventés avec le développement d'internet qui s'inscrivent dans la philosophie des communs.
L'objectif est de rendre les projets réutilisables -on dit aussi compostables : si jamais un auteur disparait, il est assuré que ce qu'il a produit puisse être partagé-
Et aussi et de garantir que nos productions soient interopérables entre elles : c'est à dire qu'on puisse agréger des morceaux d'oeuvres ou connaissances pour les améliorer...

Utiliser les licences libres c'est compliqué ?

Les LICENCES libres sont un outils, elles NE SONT QUE LA TRADUCTION JURIDIQUE D'UNE POSTURE ET INTENTION : CELLE DU PARTAGE LIBRE ET SINCERE;
Disons le dès maintenant, LE PLUS COMPLIQUE N'EST PAS DE CHOISIR LA BONNE LICENCE MAIS D'ACCEPTER DE PARTAGER SES PRODUCTIONS....
  • CAR TOUT PETIT, l'école et un bon paquet de normes sociales NOUS INCITENT A LA COMPETITION PLUS QU'A LA COOPERATION : copier c'est maaaaaaaal, tu dois y arriver toute seule.....
Partager sincèrement demande donc à travailler sur soi, et sur son rapport à la production et à la possession, et au sentiment de dépossession...

Pour comprendre comment utiliser les licences libres, voici quelques questions que nous avons identifiées comme récurrentes...

Si je veux partager ce que je produis (vidéo, texte...), je mets sur internet et c'est tout?

Faisons un court rappel juridique.

En France, ce qui régit l'utilisation des oeuvres est le droit d'auteur, que l'on peut schématiquement scinder en 2 parties
  • Les droits patrimoniaux : que l'on peut céder. Ce sont ces droits patrimoniaux qui sont partagés dans le cas des licences libres.
Ce que nous dit le droit d'auteur sur la propriété intellectuelle :
  • Etudier l'oeuvre
  • Eventuellement de modifier l'oeuvre. Il s'agit d'un choix choix à faire et à expliciter
Les conditions :
    • Signer votre oeuvre pour en devenir l'auteur
  • Pour ceux qui seraient amenés à réutiliser votre production publiée sous licence libre, il faut :
    • mentionner la licence de partage
    • Voler est issu du verbe dérober : D'après le Littér "Enlever par larcin, prendre furtivement ce qui appartient à autrui"
  • Nous l'avons vu tout à l'heure, le droit d'auteur est constitué de deux types de droits : du droit moral et droits patrimoniaux .
  • Mais soyons réaliste : les cas sont rares, et la probabilité d'un partage positif qui améliore la connaissance humaine largement supérieur... Ici aussi, travailler sur nos peurs n'est pas inutile !

Je veux bien partager mais pas à des fins commerciales
Les licences libres rendent obligatoires un usage commercial.
Pourquoi?
Parce que les usages dits Non Commerciaux sont aujourd'hui extrêments réduits, et sujets à grande contestation.
Comme le détaille Paul Klimpel dans un document de Wikimedia intitulé : "Pourquoi la clause non commerciale ne répond pas à vos besoins", les clauses qui empêche les usages commerciaux rendent également impossible leur réutilisation dans des contextes tels que :
  • les écoles, universités ou centre de formation qui ne seraient pas financés uniquement par les fonds publics (ce qui est de plus en plus le cas au regard de la baisse des dotations publiques : les universités sont co-financés par des partanariats avec le privé, l'ecole avec les coopératives scolaires...)
>Le reste de la liste des usages commerciaux est TRES long, et celles des usages non commerciaux réduites à peau de chagrin
Pour assurer la diffusion de la connaissance sans entrave, et potentiellement à grande échelle, il est donc préconisé d'utiliser des licences libres, qui permettent un usage commercial. Comme le fait par exemple wikipédia.

Mais alors on va réutiliser tout mon travail ???
Mais absolument, c'est bien l'idée ! Et vous pourrez réutiliser celui des autres!
Internet est une machine à copier, récupérer, et diffuser !
Si vous publiez des oeuvres , c'est pour qu'elles soient vues, visibles, citées... peut-être même pour qu'un jour d'autres puissent améliorer ce que vous aurez produit ?
La finesse réside dans la réciprocité des licences libres
  • D'autres humains peuvent récupérer ce contenus et le repubier mais en vous citant, en citant la licence libre choisie, et en la republiant sous la même licence (pas de re-privatisation possible de l'oeuvre)

Isaac Newton -le gars avec une perruque qui a énoncé la théorie de la gravitation universelle et inventé le téléscope -disait « Si je vois plus loin, c’est parce que je suis debout, sur les épaules de géants »
Les inventions se sont faites par agrégation des trouvailles, inventions, échanges entre groupes, civilisations et individus.... Si l'Europe a pu découvrir l'existence des Amériques à la Renaissance c'est parce qu'au cours de l'Histoire, l'Egypte antique a inventé les premiers bateaux à voile, la Chine ancienne la boussole, et le Portugal l'astrolabe nautique. Si chaque civilisation avait dû tout réinventer de 0 ou payer des brevets extrêmement chers, il est fort probable que nombres d'inventions dont l'ordinateur, ou internet que vous utilisez n'existeraient pas aujourd'hui...

Et si jamais des gens se font de l'argent avec ce que j'ai produit?
Ici, de notre point de vue, plusieurs réponses sont possibles.
La première et la plus provocatrice serait : Tant mieux pour eux ! Si des organisations gagnent de l'argent avec ce que vous produisez, et que cela vous irrite, peut être faudrait-il aller y voir de plus près...
  • Est-ce que cela m'ulcère parce que certains profitent, sont des passagers cladestins et prennent sans contribuer. Ici, une petit analyses des ecosystèmes vivants nous dit que les parasites font partie du système... Ils font même travailler nos systèmes, nos limites, nos manques... Ici encore, ne serait-ce pas l'occasion de travailler sur ce qui me met tant en colère...? On peut utiliser le jeu des 5 pourquoi pour essayer de remonter à la racine....
    • Les licences libres permette de choisir et notamment le fait d'autoriser ou non la modification
    • Votre droit moral s'applique toujours : si vous réfutez l'usage fait de votre oeuvre initiale, vous pouvez faire jouer votre droit moral et cesser son partage
    • Des outils qui scannent le web pour vous et font un rapport régulier : les alertes google Attention, nous venons de citer un outils qui n'est pas libre (inscrustation whooooooo)
    • Si on trahit, est-ce que c'est grave ?
      • oui si les contenus sont re-privatisés, ou utilisés par des acteurs visibles
      • Dans tous les cas, un rappel à la loi n'est pas inutile...

CONCRETEMENT, QUELLES LICENCES CHOISIR ?

Il en existe beaucoup. et doivent être adaptées au type d'oeuvre
Les plus connues :
  • Creative Commons pour les textes et les photos.
  • ODBL pour les base de données
  • Art libre pour les oeuvres artistiques...

ET COMMENT ON FAIT?

On va zoomer ici sur les cas les plus répandus sur internet et celui de la licence creative commons.
Alons sur la page creativecommons.org slash choose (ça veut dire choisir en français)
https://creativecommons.org/choose/?lang=fr
Et là on choisit les usages que l'on veut faire de son oeuvre

Incrustation image

*Caractéristiques de la licence
Vos choix sur ce panneau vont mettre à jour les autres panneaux sur cette page

  • Oui
  • Oui, sous condition de partage dans les mêmes conditions.
*

Thématique de la ressource
  • Communs et partage de connaissance
Auteur.trice(s) de la ressource Audrey Auriault
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Penser l'aménagement de l'espace

Description de la ressource "Si le groupe ne veille pas à l'organisation de l'espace, c'est l'espace qui se chargera de l'organisation du groupe."

En amont d'une réunion, il faut veiller à avoir une salle adaptée au nombre de participants.
Aménager la salle en fonction de ce qu'on attend des gens et des objectifs de la réunion :
  • en mode "conférence" si on ne souhaite que diffuser de l'information (limite beaucoup la participation)
  • en mode "autour d'une table" si on veut pouvoir prendre facilement des notes, poser des dossiers ou des ordinateurs (attention, les tables, comme les ordinateurs ouverts, peuvent créer une distance entre participants)
  • en mode "cercle de chaises sans table" : aménagement qui favorise le mieux la participation mais dépend aussi du nombre de personnes.
  • voire debout si on souhaite un temps très court
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
Auteur.trice(s) de la ressource Sarah Gaucher, Alice Oschner, Cré-sol
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Penser la convivialité et accueillir les participants d'une réunion

Description de la ressource

Une réunion est un temps de travail, de décision ... mais aussi de retrouvailles et de convivialité ! Le groupe profite de ce moment collectif pour vivre un temps commun.



Préparer la réunion c'est donc aussi prévoir l'accueil et la convivialité.

Ce point est particulièrement important si la réunion est la toute première d'un collectif ou si elle est l'occasion d’accueillir de nouvelles personnes.
Un nouveau membre arrive souvent avec de la timidité et l'envie de faire connaissance : penser à adapter l'accueil pour l'intégrer au mieux.
Ça peut vouloir dire :
  • prévoir des badges ou chevalets pour identifier les prénoms des uns et des autres
  • allonger le temps de brise-glace et en choisir permettant de se présenter

En quelques points :


  • Temps convivial intégré dans le temps de la réunion : votre déroulé doit prévoir le temps convivial avant et/ou après la réunion. Ça peut être un simple temps pour dire comment ça va mais aussi prendre le temps de partager un repas.
  • Inviter les participants par votre moyen habituel mais aussi le redire pour celles et ceux que l'on voit de visu.
  • A boire et à manger ! Que le temps dédié à la convivialité soit long ou pas, et quelle que soit l'heure de la journée, vous pouvez avoir à disposition du café, du thé, de l'eau et de quoi grignoter.

Etre ensemble mais chacun derrière son ordinateur : est-ce que ça reste convivial ?

C'est en préparant la réunion que vous allez décider de la place donnée aux ordinateurs pendant la réunion. En fonction de ce choix pensez à demander aux participant.es de venir avec leur matériel informatique ou au contraire d’alléger leur sac à dos. 2 ou 3 ordinateurs tournants pour les prises de notes peuvent suffirent, avec un vidéoprojecteur (à voir selon le groupe)
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
Auteur.trice(s) de la ressource Louise Didier, Célia Gonçalves
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Piloter à l'usage : de l'intention à l'attention

Description de la ressource Piloter en attention plutôt qu'en intention :
  • Gérer un projet "en intention" : le coordonnateur prévoit dès le début les objectifs, le déroulement du projet, le calendrier, le budget... < c'est la méthodologie de projet traditionnelle >
  • Gérer un projet "en attention" : l'animateur crée des situations coopératives (faire se rencontrer les personnes, faire en sorte qu'elles se présentent, qu'elles puissent échanger...), être ensuite à l’affût et réactif (proposer des supports pour que ce qui a émergé de la situation coopérative puisse déboucher sur des projets, des actions, du travail coopératif...). < méthodologie de projet coopératif >
L'animateur doit donc s'astreindre à se taire, à mettre ses idées de côté et plutôt privilégier une attitude d'écoute et d'observation.
Par ailleurs, il doit mettre en place les conditions favorables pour faire émerger des besoins collectifs : par exemple un questionnaire dont les résultats sont partagés collectivement. Google Formulaire est parfait pour ça car il permet de traiter statistiquement les réponses et de créer des graphiques. Donner à tous en temps réel les résultats permet à l'animateur de ne pas garder le monopole de la vision globale : le groupe est rendu visible au groupe.
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource Outils-réseaux
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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  • Non

Plutôt se retrouver autour d'une bière ?

Description de la ressource
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
  • Animation de réunions à distance
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
  • L'outil au service du projet
Auteur.trice(s) de la ressource Gatien Bataille de Cooptic et Mathieu Wostyn de Ritimo.
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Posture de l'animateur.rice d'un projet / d'un groupe

Description de la ressource

Du dictateur bienveillant au fondateur-fossoyeur


Du risque de ne pas travailler sur l'implication et le renouvellement

S'il est normal que l'animateur assume un côté "dictateur bienveillant" lorsque le groupe/projet est au stade "enfant (voir la fiche "maturité des groupes"), cette posture doit s'atténuer au fil du temps sous peine de se transformer en "fondateur-fossoyeur" : c'est à dire la personne, souvent charismatique et visionnaire, qui a rendu le groupe/projet tellement dépendante d'elle que tout s'écroule le jour où cette personne part.


Le flair de l'animateur-ice


Ou l'art de résoudre les problèmes avant qu'ils ne surgissent

En tant qu'animateur, nous avons tendance à voir arriver les problèmes de loin, et il nous est naturel de vouloir les résoudre. Le problème est que les membres du groupe ne voient rien et ont l'impression que tout va bien, alors l'animateur sue sang et eau.
Laisser quelques problèmes survenir, lâcher-prise sur quelques sujets permet de rendre visible l'activité, les tâches et ainsi de rendre le groupe plus autonome et plus conscient.

Passer d'une logique d'intention à une posture d'attention


En intention, le coordonnateur-ice prévoit dès le début les objectifs, les résultats à atteindre, le déroulement du projet, le calendrier, le budget... c'est la méthodologie de projet traditionnelle.

En attention, l'animateur-ice
  • crée des situations coopératives (faire se rencontrer les personnes, faire en sorte qu'elles se présentent, qu'elles puissent échanger...),
  • doit faire émerger les besoins collectifs
  • doit être ensuite réactif pour que ce qui a émergé de la situation coopérative puisse déboucher sur des projets, des actions, du travail coopératif
C'est la méthodologie de projet coopératif
Pour résumer : l'animateur-rice doit apprendre à...
  • mettre ses idées de côté
  • privilégier l'écoute et l'observation
  • être concentré-e sur le processus plutôt que sur le résultat

(Voir la fiche Piloter à l'usage : de l'intention à l'attention)
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
  • Animation de réunions à distance
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
  • Gouvernance et gestion de conflits
Auteur.trice(s) de la ressource Outils-réseaux, retravaillé par Nicolas Geiger
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Pourquoi choisir des outils libres ?

Description de la ressource

Pourquoi mettre en oeuvre des projets coopératifs, pourquoi choisir des outils libres et ouverts ?

On pourrait vous dire 1 + 1 = 3, tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin, que la concurrence ce n'est pas bien et que la coopération c'est super... Et vous endormir joliment mais là n'est pas le propos.
D'une part, ré affirmer que la coopération, l'action de faire œuvre commune, de faire ensemble, est simplement une singularité poussée à l’extrême par l'animal nommé Homo sapiens. Sans poils, sans griffes, sans plumes et autres accessoires le genre Homo n'aurait pas fait long feu sans sa capacité à faire équipe pour gérer sa survie. Et ça semble avoir pas mal fonctionné, alors, déjà, coopérons pour ré affirmer notre Humanité. Le Self made man ne restera qu'une argutie de l'histoire.
Mais surtout, il est possible que les quelques problèmes auxquels est confrontée notre humanité ne semblent pas pouvoir être résolus par un homme seul derrière un bureau.
Les urgences sociales, climatiques, environnementales et j'en passe et des meilleures devront être solutionnées collectivement. Si l'on attend simplement que chacun reste dans une logique de changement individuel sans élaborer et mettre en oeuvre collectivement des futurs possibles désirables, je crains que le genre Homo ne laisse sa trace que comme joli fossile de l'histoire de cette planète qu'il aura dévastée avant de disparaître.
Il y a un tout petit peu urgence (certains pensent qu'il y a le feu à la maison), en tous cas, il est grand temps d'unir nos énergies, initiatives, expérimentations, afin de co-élaborer un avenir viable et désirable.
Il est donc urgentissime que les acteurs dits "de la transition" coopèrent. Certes coopèrent au sein des équipes et projets mais là est moins notre propos que le fait que les équipes coopèrent aussi entre elles.
Il faut absolument que cette coopération soit ouverte et leur partage sincère.
Comme il est inacceptable qu'un médicament, un vaccin soit réservé à des personnes riches ou puissantes. Il est inconcevable, irresponsable vu le contexte qu'une méthode, un outil, un concept, une esquisse de solution pertinente ne soit pas partagée sincèrement pour aller vers des solutions pour tous.
C'est dans ce cadre que l'articulation d'outils non propriétaires et de contenus ouverts sincèrement partagés mais protégés comme étant des communs fait sens politique.
Est-il possible pour les chantiers précédemment évoqués d'utiliser des outils de réseaux dit "sociaux" dont les contenus soient triés pour vous par un algorithme, afin de susciter des pics d’ocytocine, vous enfermant dans une jolie bulle pensée pour vous ?
Est-il possible que les contenus partagés sur ces réseaux dits sociaux puissent disparaître du jour au lendemain au bon vouloir et soient utilisés comme bon leur semble par les propriétaires de ces réseaux ?
Mais est-il possible que les solutions, outils, méthodes bénéfiques à notre humanité soient privatisés par une structure, une association, une collectivité locale, une université , alors qu’il est urgent qu’ils soient utilisés largement pour le bien de tous et largement diffusés, adaptés, amplifiés ?

Nous pensons que les outils libres et les contenus protégés et partagés comme étant des communs font parfaite synergie pour ces transitions nécessaires pour de nouvelles humanités viables et désirables articulées en archipels d'îlots féconds.
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
  • Communs et partage de connaissance
Auteur.trice(s) de la ressource Laurent Marseault
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Pourquoi utiliser une liste de discussion ?

Description de la ressource

Mais au fait, pourquoi utiliser une liste de discussion ?

Changer les postures. Utiliser une liste de discussion, c'est accepter que chacun puisse s'exprimer et que chaque idée est valable pour faire avancer le sujet qui intéresse le collectif. C'est une manière d'introduire des échanges horizontaux décloisonnant en supprimant la hiérarchie dans les prises de paroles.

Une seule adresse à retenir. Une fois inscrit, l'envoi des messages se fait à une adresse unique, qui est la seule à retenir. C'est donc une bonne manière de n'oublier personne… et de ne pas être oublié !

Gérer individuellement ses abonnements. Qui n'a jamais connu le cas où, après avoir demandé à être retiré d'un groupe d'envoi de mail, une personne n'ayant pas fait la mise à jour continue à vous identifier comme destinataire ? Avec les listes de discussion chacun s'inscrit et se désinscrit individuellement et la modification est effective instantanément, définitivement et pour tout le monde.

Laisser à chacun le choix de sa messagerie. Chaque abonné à la liste peut utiliser son propre logiciel de messagerie et personne n'est contraint de modifier ses habitudes.

L'information vient à vous. Contrairement à des outils qui nécessitent de se connecter et de prendre connaissance des dernières informations (forum, réseaux sociaux,…), aucun service externe ne requiert la création d'un compte. Dés qu'un message est envoyé, chacun le reçoit !

Tirer profit de l'abondance. Recevoir un mail, puis deux, puis trois… jusqu'à se laisser submerger ! Si l'intérêt des listes de discussion est de ne rien rater et de suivre efficacement de nombreux échanges, c'est aussi son principal risque. Pour limiter cet effet indésirable qui a maintenant un nom (infobésité), il est vital de se conformer à quelques règles d'usage (voir ci-dessous) et d'apprendre à bien se servir des fonctionnalités de tri et de filtres que nous offre nos messageries.

"Trucs et astuces" pour une communication écrite apaisée et efficace


Un objet clair. Soyez explicites dans l'objet de vos mails, il est important pour vos destinataires de pouvoir se faire une idée du contenu de votre message. Vous facilitez ainsi à chacun la gestion de ses mails. Évitez donc les objets tels que « une question », « un truc chouette », « urgent ». Vous pouvez en revanche mettre entre crochet la nature du mail suivit de son objet précis comme ceci par exemple « [Urgent] Décision concernant l'avenir du collectif ».

Je prends le temps avant de répondre. Répondre de manière épidermique par courriel peut-être source de conflits (qui n'a jamais vécu la chose ?...). Sur une liste de discussion cela peut s'avérer destructeur pour le groupe, et votre projet...

Éviter l'usage des majuscules. Utiliser les majuscules est souvent assimilé au fait de CRIER même si vous CHUCHOTEZ ! Ce code de lecture est d'ailleurs utilisé dans la bande dessinée, manga !

Un mail = un sujet. Si votre mail contient plusieurs sujets, préférez plusieurs mails distincts qui favoriseront les échanges et la capacité des destinataires à s'y retrouver. Il est aussi plus simple de faire en sorte que l'objet de son mail soit explicite s'il ne concerne qu'un sujet.

Un sujet en rapport avec le Schmilblick. Avant d'envoyer un mail, assurez vous qu'il est en lien direct avec le sujet qui intéresse la liste de discussion. Vous pourriez être tenté d'y communiquer vos newsletter ou autres informations… mais retenez-vous !

Le contenu doit être concis et cadencé par des titres. Plutôt qu'un long mail, préférez un court paragraphe, si l'information ne tient pas en quelques lignes, préférez les pièces jointes ou les liens vers des documents en ligne. Vous pouvez par exemple joindre un article, faire un lien vers un espace d'écriture partagé comme un pad ou tout autre support cohérent. Si besoin cadencez votre texte avec des titres. Les mails longs sont fastidieux à lire, les titres permettent de clarifier l'ensemble des points abordés. Ils structurent votre propos et permettront sûrement une réponse structurée.

Évitez les destinataires multiples. Lorsque vous envoyez un mail, vous pouvez être tenté de mettre en copie une personne qui n'y est pas abonnée ou une autre liste de discussion, il faut absolument vous l'interdire et effectuer des envois séparés. D'une part il se peut que ceux qui répondront oublieront de le mettre en copie, et d'autre part les personnes non-inscrites ne pourront pas répondre ; et même si c'est le cas elle ne sauront pas à qui elles s'adressent.

Externalisez les débats. Souvent, un sujet de discussion va provoquer des débats assez rapides, mais s'ils s'éternisent, n'hésitez pas à y couper court en proposant d'autres supports plus constructifs. Vous pouvez par exemple utiliser des outils de prise de décision comme Loomio, envoyer un sondage pour provoqué un temps d'échange spécifique (à distance ou en présence) avec Framadate, ou créez un document d’écriture collaborative et inviter chacun à y contribuer avec les Pads.

Si le sujet change, faites un nouveau mail. Souvent quand le sujet d'un message évolue au fil de la discussion on a tendance à laisser faire ou à simplement modifier l'objet, ce qui n'est pas une bonne solution. En effet, mieux vaut créer un nouveau mail et un nouvel objet en synthétisant les précédents éléments de la discussion. Vous contenter de modifier l'objet rendra complexe à vos destinataires de s'y retrouver en particulier s'ils trient leurs mails par discussion groupée (ou fil de discussion).

Utilisez les pièces jointes avec parcimonie. Les pièces jointes légères ne posent pas de soucis, mais préservez l'espace de stockage des messageries de vos destinataires en limitant la taille de vos pièces jointes. C'est également un geste pour la planète : avec une liste de discussion l'espace de stockage utilisé par vos pièces jointes est multiplié par le nombre de destinataires. Vous pouvez par exemple envoyer des pièces jointes volumineuses par des services comme wetranfer.

Vide de sens = Rempli de désagréments. N'envoyer pas de mail à la liste qui n'ai pas de vrai contenus ou qui ne concerne pas tout le monde (« merci didier ») : vous seriez assimilé à un Troll, et en plus tout le monde s'en fiche ! Si vous vous sentez un besoin irrépressible de faire une blague ou de remercier, contentez vous de répondre uniquement à votre destinataire.

Comment créer une liste de discussion ?

Voici un outil pour créer gratuitement une liste de discussion.

Framaliste

Description : service proposé par l'association Framasoft (défense des logiciels libres et des libertés individuelles sur Internet) : listes de discussion ou de diffusion, les discussions archivées peuvent être rendues visibles ligne.
Avantages : service éthique (logiciel libre, respect de la vie privée et des donnes personnelles), gratuit
Inconvénients : un peu moins ergonomique que le service Google, mais on retrouve les mêmes possibilités de paramétrage.
Site officiel : https://framalistes.org

Tutoriel vidéo


Tutoriel écrit par Coop-tic.be (Gatien Bataille), sous licence CC-BY-SA : Lien vers le tutoriel

Documentation détaillée (et en français !): https://framalistes.org/sympa/help/
Thématique de la ressource
  • L'outil au service du projet
  • Autre
Auteur.trice(s) de la ressource Romain Lalande, Nicolas Geiger
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Prise de note collaborative : trucs et astuces

Description de la ressource En prenant l'exemple de framapad, nous allons explorer ici l'intérêt de la prise de note partagée, partager quelques trucs et astuces et les écueils à éviter.


Qu'est-ce qu'un pad, pour quels usages ?


C'est un document collaboratif en ligne où chacun peut écrire simultanément:
  • Chacun dispose d'une couleur pour écrire
  • On peut ajouter ou modifier à plusieurs et en direct
  • On peut exporter le document pour en faire des sauvegardes
  • Il est accessible à tout utilisateur disposant du lien

Pour plus d'infos sur le fonctionnement et les fonctionnalité de cet outil, consulter la fiche dédiée

Quels usages pour quels bénéfices recherchés ?


On peut se servir du pad à différentes occasions :
  • En réunion présentielle : la prise de notes à plusieurs permet de ne pas mobiliser l'attention d'une personne sur le compte rendu et de mettre chacun à contribution (évite de déformer les interventions, de bloquer la participation de celui qui prend les notes, de passer trop de temps à rédiger puis valider un compte-rendu);
  • Écrire des documents à plusieurs : que ce soit en physique, à distance, au même moment ou non, le pad convient très bien pour écrire un texte à plusieurs à partir du moment où il ne s'agit pas d'un document nécessitant de mise en page complexe (brouillons, lettres, comptes-rendus,...). Si l'on contribue à distance, on peut par exemple se donner rendez-vous pour co-écrire au même moment;
  • Pour visualiser et synthétiser des échanges en direct : en projetant le pad, il est possible de synthétiser en direct (avec les listes à puce) des débats et donc de les démêler plus facilement. Cela permet aussi à ceux qui n'ont pas d'ordinateurs de pouvoir faire des retours sur la prise de notes ("Ce n'est pas exactement ce que j'ai dit", "je n'ai pas compris ce que tu as écris",...);
  • Suivre une réunion à distance : lorsque l'on ne peut pas se rendre à une réunion ou quand on est en réunion téléphonique, le pad est extrèmement pratique pour avoir un objet commmun palpable qui fasse le lien. En grand nombre au téléphone, on peut notamment signaler son accord en direct (on met "+1") ou signaler sa volonté de prise de parole dans le chat. On peut également imaginer qu'une personne seule dans son bureau suive "de loin" une réunion en groupe afin de cerner grossièrement la teneur des échanges et intervenir ponctuellement par écrit. A distance, le pad nécessite d'être pris en compte dans le processus d'animation.

Les principaux avantages de l'écriture partagée :
  • comptes-rendus rapides, efficaces et contributifs
  • égalité entre les preneurs de notes
  • évolutif
  • régulateur
  • générateur d'intelligence collective
  • transparent
  • une des premières expériences irréversibles de coopération à faire vivre à un groupe

Quelques idées de règles d'utilisation


Comme tout outil collaboratif, le pad nécessite des règles partagées d'usage pour pouvoir en profiter au mieux. Ces règles ne sont ni universelles ni exclusives, juste indicatives :
  • Désigner quelqu'un pour synthétiser : Dans un pad, on écrit de partout, et de la même manière qu'en réunion on ne s'écoute pas toujours, on ne lit pas toujours ce que les autres écrivent. Il est donc indispensable que quelqu'un revienne sur le document : en fin de réunion (cas d'un compte rendu) ou de manière régulière pour remettre de l'ordre (cas d'un document écrit à plusieurs mains sur une longue période). Lorsqu'un document est écrit sur une durée prolongée, il a aussi pour rôle d'enlever les couleurs de temps en temps afin de bien visualiser les choses ajoutées depuis la dernière visite sur le document;
  • Sauvegarder l'adresse du pad : Le seul moyen d'accéder au pad est son URL (adresse web), sans elle impossible d'y retourner ! On peut toujours le retrouver dans l'historique de son navigateur, mais il est plus pratique de sauvegarder les liens de ses pads sur un document qui nous sert de sommaire (et qui peut même être collectif et accessible à plusieurs personnes (page d'un wiki ou d'un blog par exemple).
  • Écrire son nom : Cela paraît logique mais on l'oublie régulièrement, et c'est vraiment important pour savoir qui écrit ! De manière générale il est toujours plus agréable de savoir à qui on s'adresse.
  • Rayer plutôt que supprimer : En particulier quand on contribue à un document de manière asynchrone (chacun à des moments différents), il est indispensable de préférer barrer les parties que l'on supprime afin que la suppression soit actée (évite que quelqu'un ré-écrive la même chose), mais également qu'elle puisse être mise en débat. En effet, si l'on constate les ajouts grâce aux couleurs, rien ne nous permet de voir les suppressions.
  • Sauvegarder sur son disque dur : bien entendu, les pad sont normalement sauvegardés régulièrement, mais si la mémoire d'un document compte vraiment pour vous, mieux vaut le sauvegarder (utiliser la fonction exporter) sur votre disque dur en cas de grosse panne du serveur.
  • Commencer en présence : pour lancer l'habitude d'écriture partagée, il vaut mieux l'initier lors d'un temps présentiel. Inviter les participant.e.s à un premier acte d'écriture permettra de lever la majorité des freins, ce peut être par exemple la composition d 'un cadavre exquis sans se parler.
  • Mettre les contributeurs en confiance : rappeler qu'il y a un historique, ne pas mettre trop de règles et inciter à oser écrire en actant que la régulation se fera généralement naturellement

Les Limites :

Le pad est ouvert à toute personne disposant du lien : peu de chance de le trouver par hasard, mais important à avoir à l'esprit pour éviter toute fuite d'information TopSecrète ! Il faut toutefois savoir que dans la future version du logicielle (en cours de développement suite à un financement participatif l'année dernière), il sera possible de gérer les droits d'accès et d'avoir une liste de ses propres pads.

Ces outils nécéssitent beaucoup de bande passante, la bonne qualité de l'accès internet est donc indispensable.

Il faut également avouer que les fonction d'import et d'export (exception faite du format PDF) sont assez maladroites, et dans un sens comme dans l'autre il faut revenir sur la mise en page une fois le document importé/exporté. C'est notamment pour cette raison que les pads ne sont pas adaptés à de gros documents ou dossiers, très laborieux à remettre en page ensuite.
Autres ressources :


Créer un pad :


Les pads reposent sur un logiciel libre développé par Framasoft. On peut donc directement créer un pad sur leur site (framapad.org), mais il est conseillé si on en a les moyens de l'installer sur son propre serveur. A Tours, Cyrille C. en héberge, il est donc préférable d'utiliser ceux-là plutôt que ceux de framasoft afin de ne pas saturer leurs serveurs.

Pour créer un pad, c'est donc par ici: http://framapad.org/ !
ou ici : https://entraide.chatons.org/fr/
ou ici : https://pad.colibris-outilslibres.org/


Une fois sur la page de création des pads, vous pouvez soit cliquer sur "New Pad", qui générera un nom automatique, ou bien choisir vous même le nom de votre pad (c'est préférable pour s'y retrouver !).
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
  • Animation de réunions à distance
  • Communs et partage de connaissance
Auteur.trice(s) de la ressource Romain Lalande, augmentation par les participants à l'atelier de coconstruire en 2019
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Procatinator

Description de la ressource Un site qui a du chat : http://www.procatinator.com/ .

A chaque rafraîchissement, un nouveau gif et une nouvelle musique :)

Clairement un site indispensable en compléments de la méthode dite du pomodoro
Thématique de la ressource
  • Autre
Auteur.trice(s) de la ressource Un geek
Licence d'utilisation la ressource Licence non-libre
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Protéger ses créations par des licences libres

Description de la ressource Bien qu'il ne soit pas suffisant, le volet juridique est la pierre angulaire de la compostabilité : il permet de garantir les conditions de partage de vos richesses sur la durée. En effet, si l'on souhaite que chacun soit juridiquement en droit de réutiliser une ressource partagée, il est indispensable de la protéger. La protection n'est pas utilisée ici pour en limiter l'accès, mais plutôt pour en éviter tout accaparement privatif.

L'outil juridique le plus répandu pour protéger une ressource et en favoriser le partage sont les licences Creative Commons (CC). Il existe différentes licences Creative Commons, vous trouverez toutes les informations utiles sur le site dédié et dans les nombreux articles disponibles sur le web.

La licence CC BY SA est la seule adaptée à la compostabilité des ressources car elle accorde le droit à la diffusion et à la modification de la ressource par tous et pour tout usage (même commercial) en en préservant la durabilité. Deux conditions s'appliquent à ce droit et ce sont elles qui protègent réellement la ressource :
  • BY - l'obligation de citer le ou les auteurs de la ressource
  • SA - l'obligation de partager la ressource et ses modifications sous les mêmes conditions de licence (Share Alike)

La licence CC BY SA est donc bien adaptée à nos usages puisqu'elle permet la réutilisation par tous des richesses de chacun. Elle présente également l'énorme avantage d'être contaminante : une fois qu'une ressource est placée sous cette licence, ses utilisateurs se retrouvent dans l'obligation de partager à leur tour !

Pour aller plus loin : Lire « Les réseaux qui durent sont sous licence CC BY SA» de Gatien Bataille

image _Creative_Commons_Attribution_ShareAlike___.jpg (0.5MB)
Mr. Zabej - cc by sa
Thématique de la ressource
  • Compostabilité des projets
Auteur.trice(s) de la ressource Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Préparer la mort, et tuer dans la joie

Description de la ressource Si la durée d'un projet n'est pas de limite de durée ou de cycle bien défini (organisation d'un événement annuel par exemple), le groupe a souvent du mal à y mettre fin quand il n'a plus de raison d'être. Pour mieux accepter la mort d'un projet, certains moments comme les Assemblées Générales peuvent être utiles mais ne sont bien souvent que des temps de bilan et de programmation du prochain cycle. Ils ne prennent que rarement le temps de requestionner les finalités du projet et les engagements des membres au regard du contexte qui évolue.

Il peut dès lors être très utile de définir un cycle de vie adapté au projet, qui correspondra à une durée au-delà de laquelle le groupe ne peut pas fonctionner correctement sans se voir. A chaque cycle, on prend ainsi le temps de faire le point, d'intégrer les évolutions du contexte et de vérifier qu'il y a toujours une raison d'être et une appétence à la continuité du groupe. Questionner régulièrement la mort devient un rituel incontournable qui permet aussi de célébrer les réussites, au-delà de la simple assemblée réglementaire annuelle. Ce cycle constitue un marqueur : si le groupe ne parvient pas à se retrouver assez régulièrement c'est que le projet doit être arrêté ou mis en sommeil.

S'il est préférable d'avoir préparé la mort d'une structure dés le départ pour favoriser la réutilisation de toutes les richesses créées, il n'est jamais trop tard pour s'y mettre. Ainsi, même si l'on prend conscience du manque de capitalisation des ressources au moment de la fin du projet, il est toujours temps de fournir un effort et de profiter d'un dernier souffle d'énergie pour rendre, au bout du compte, l'aventure la plus profitable possible ! Préparer la mort sous-entend avoir défini les éléments qui, s'ils sont remplis, feront que l'on considère le projet achevé.

Mener une ultime opération de capitalisation des ressources permettra de réaliser le chemin parcouru, de s'assurer de la réutilisation des richesses produites, d'offrir à chacun de partir avec une ressource de départ qu'il pourra réimplanter dans d'autres projets... et de célébrer toutes les victoires passées, souvent occultées par l'omniprésence du sujet de la mort. Composter ses ressources en organisant un dernier sprint de documentation avec les contributeurs actuels et passés permettra très certainement au projet de mourir dans la joie !
Thématique de la ressource
  • Compostabilité des projets
Auteur.trice(s) de la ressource Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Quelle périodicité de réunion et de mise en commun

Description de la ressource
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
  • Animation de réunions à distance
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
  • Organisation et gestion du temps
Auteur.trice(s) de la ressource Audrey Auriault et Laurent Marseault
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Qui suis-je, archipel?

Description de la ressource 🔹🔶Qui suis-je, archipel?🔶🔹
Tu es femme ou homme de l’archipel.
A la fois un•e parmi tant d’autres.
Et précieusement unique, riche d’histoires, de mélanges, de terre d’ancêtres, d’étoiles navigatrices.
A la fois un•e entre tou•te•s.
Et simplement multitude, roche du volcan créateur, sol des cultures nourricières, eau tumultueuse, étincelle de vie.

Tu es femme et homme de l’archipel.
A la fois semblable et différent•e.
Et pleinement sujet, porteur•euse de la mémoire collective, graine de la communauté future, battement de coeur du présent.
A la fois toutes les couleurs.
Et forcément, de l’ombre à la lumière, des nuances, de la subtilité, de l’invisible, du mystère.

🔹🔶Qui suis-je, archipel?🔶🔹
Tu es île.
A la fois terre, air, eau.
Et intensément rivages, montagnes, récifs, forêts, faune, mangroves, flore, coraux, sources, grains de sable, rhizomes, pluies.
A la fois sauvage, intense, calme, imperturbable.
Et fièrement espace-temps de danses, de chants, de rires, de poésies, de cultures, de langues.

Tu es île.
A la fois lieu d’accueil, de départ et d’arrivée, de larmes et d’embrassades.
Et complètement interstices, pont suspendu entre deux, entre plus que deux, mains tendues vers l’autre, vers plus que « je », vers l’inconnue.
A la fois reliée par nécessité, par envie, alliée par stratégie, par besoin.
Et furieusement tournée vers l’ailleurs, éviter de tourner en rond, remplie de ce qui est ici et là-bas, ne pas sombrer seule.

🔹🔶Qui suis-je, archipel?🔶🔹
Tu es archipel.
A la fois ce tout-monde miniature, cette cellule gigantesque, cet ensemble en mouvement.
Et curieusement bien plus loin que ce qui se voit, au delà, un flux et reflux incessant, une continuité discontinue.
A la fois cet enchevêtrement de liens, ce réseau d’invisibles, cette galaxie de galaxies.
Et doucement tourbillon, geyser, immobile tremblement, cyclone, chaos régénérateur.

Tu es archipel.
A la fois isolé parmi les archipels et connecté par les archipels.
Et absolument interdépendance, interstice, intermédiaire, interaction.
A la fois avoir et être, destination et chemin.
Et intrinsèquement femme et homme de l’archipel, île de l’archipel, liens et liant, alpha et omega.
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • Autre
Auteur.trice(s) de la ressource Clément Charleux
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Ritualiser pour se sentir en vie

Description de la ressource

Des rituels, pour donner le tempo

Différents moments de la vie du groupe peuvent mériter d'être ritualisés quand ils sont trop important pour que l'on se permette de les oublier.

Se réunir régulièrement

Pour être vivant, le groupe doit nécessairement se réunir régulièrement que ce soit en présence ou à distance. Cette régularité prouve au groupe qu'il est en vie. Cette régularité dépend des groupes, ce peut être une fois par an pour les adhérents à une association (assemblée générale), une fois par mois pour un conseil d'administration,...
Acter une régularité de rencontre permet surtout de déceler des dysfonctionnement : si quelqu'un ne vient plus, si les rencontres s'espacent et finissent par ne plus se faire au rythme minimum définit par le groupe, c'est un signal qui dit nous alerter quand à la vitalité du projet.

L'ouverture

Elle consiste à permettre aux participants de partager leur "humeur du moment", dire dans quel état ils abordent la réunion.

Objectif : Laisser ses petits tracas au vestiaire, le cas échéant, partager un gros souci avec le groupe. Dans les 2 cas, l'ouverture s'attache à ce que les émotions liées à une préoccupation personnelle ne viennent pas perturber le fonctionnement du groupe et à ce que chacun puisse être disponible, "au centre".

Éventuellement commencer par soi (donner l'exemple) pour donner le ton “authentique”.

Outils :
  • la Météo sous forme de métaphore sur le brouillard, le soleil, nuageux, etc.
  • avec un support (photos, images, smileys...) : je choisis une photo qui me parle et je m'exprime sur
cette base

La Clôture

Elle est à intégrer également le plus possible dans les réunions ou événements.

Objectifs : exprimer les bons moments qui donnent de l'énergie “au centre”, exprimer les tensions et difficultés, ce qui donne une chance de les traiter collectivement dès qu'elles se présentent, même en dehors de la réunion, sans laisser les ressentiments et les commérages pourrir et consumer l'énergie du groupe.

Outils :
  • "je prends / je laisse" (pour un groupe jusqu'à 15 personnes max sinon trop long)
  • "pépitérato", pour un plus grand groupe : l'animateur prend 3 personnes qui souhaitent partager
une pépite (ce que j'ai apprécié, découvert...) et 3 autres qui souhaitent partager un râteau (ce que
je n'ai pas apprécié)
  • "lancer de mots" : en 3mn, en mode "pop corn" (pas en tour de cercle) les personnes disent des mots qui leur viennent à l'esprit sur leurs ressentis.

Les règles de base pour les clôtures :
  • j'évoque mon ressenti (je ne refais pas la synthèse)
  • je n'ai pas le droit de réagir sur le ressenti de quelqu'un d'autre
  • je ne prends la parole qu'une seule fois
  • ce qui doit être dit est dit ici
  • j'utilise le "je" et j'évite le jugement de l'autre (le "Tu" tue)
  • s'assurer que tout le monde a eu l'occasion de s'exprimer (il n'y a pas d'obligation à s'exprimer).

Constat : il est parfois difficile de dire un ressenti négatif sans juger et sans blesser... Prendre le temps d'instaurer les rituels d'ouverture et de clôture à chaque fois pour que les personnes s'ouvrent petit à petit et deviennent de plus en plus authentiques dans leurs prises de parole.


Les célébrations

Enfin, il est bon de célébrer les avancées du projet et/ou du collectif (en les répertoriant sur un panneau par exemple). La célébration de ce qui a été accompli pendant la réunion permet de poser un regard dans le rétroviseur et de réaliser le chemin accompli.
Les temps de rencontre et les moments de notre emploi du temps dédiés au projets deviennent sinon dédiés à des choses à faire, à des problèmes à résoudre, et on peut alors ne plus voir que les choses avancent et ne pas suffisamment prendre conscience du plaisir pris à s'impliquer dans le groupe.

Les temps de régulation

Ritualiser un temps de régulation dans chaque ordre du jour permet de s'assurer que les problèmes ou conflits vécus par les uns et les autres ont un espace pour s'exprimer. Cet espace est indispensable car comme il s'agit d'un moment généralement désagréable, les concernés ont souvent tendance à ne pas le demander. Or, une problématique non traitée peut rapidement enfler et finir par mettre en péril le groupe ou l'implication de certains de ses membres.
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
Auteur.trice(s) de la ressource Sarah Gaucher, Alice Oschner, Romain Lalande, Cré-sol
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Rythmer ses réunions

Description de la ressource Mettre du rythme dans la réunion et alterner les approches : moments de réflexion, moments de production, moment de décision, temps d'interconnaissance, temps de jeux de coopération (pour souder le groupe), temps de créativité, temps de fabrication...
Vous pouvez aussi apporter de la diversité dans le groupe en accueillant des nouveaux, du sang neuf...
Penser à faire systématiquement des bilans, même provisoires, des synthèses et à alterner les moments tous ensemble et les temps de travail en petits groupes qui facilite l'expression des plus introvertis.
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
Auteur.trice(s) de la ressource Sarah Gaucher, Alice Oschner, Cré-sol
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Réaliser de bonnes rétrospectives

Description de la ressource

Que faire si une tension éclate lors d'une rétrospective

Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
  • Animation de réunions à distance
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
  • Gouvernance et gestion de conflits
  • Organisation et gestion du temps
Auteur.trice(s) de la ressource Audrey Auriault et Laurent Marseault
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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  • Non

Réunion à distance : après la réunion

Description de la ressource Cette fiche traite des spécificités de la réunion à distance.
Mais des essentiels de l'animation de réunion se trouvent dans les fiches sur l'animation en présence.

Renvoyer un mail

Pour reboucler avec le lancement, rappeler la prochaine date, dire que c'était sympa, extraire de la prise de note les quelques éléments clés, remettre le lien vers le document CR / le mettre en PJ, mettre en évidence les prises de décisions. Cela réintègre aussi les absent·e·s et permet d'avoir des traces sur la durée.

Remettre en forme les notes

Pour en sortir un CR à partir des notes brutes. Penser à l'exporter et/ou le stocker dans un endroit rendu accessible à tous.

Se rencontrer en physique

Des fois on échange en visio mais on ne se voit jamais. Se rencontrer, ça change tout, ça créé une étrange convivialité "on se connaît mais on ne se connaissait pas".

Se programmer une pause

Prendre au moins 30mn de pause après l'animation afin d'être en état de se remettre à travailler sur autre chose.

Evaluer et tirer les leçons

Si le tour de clôture ou les échanges en OFF après la réunion amènent des éléments d'améliorations pour les prochaines visio, prenez-les comme des cadeaux ! L'animateur·rice peut proposer un debrief collectif ou individuel de la visio sur le fond ET la forme.
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions à distance
Auteur.trice(s) de la ressource Cécile Favé, Marika Bernier, Louise Didier, Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Réunion à distance : avant la réunion, la préparation

Description de la ressource Cette fiche traite des spécificités de la réunion à distance. Mais des essentiels de l'animation de réunion se trouvent dans les fiches sur l'animation en présence.

Choisir la réunion en visio ... ou pas !

La visio : pas adaptée à tous les contextes

  • La fréquence des réunions
Préférer le téléphone pour des groupes qui ne vont se réunir qu'une fois pour ne pas faire découvrir voire installer un nouvel outil à usage unique. La visio est particulièrement intéressante pour les groupes qui se réunissent régulièrement sans pouvoir rejoindre le même lieu physique.
  • Les sujets traités
Une réunion à distance est particulièrement adaptée pour des temps d'information descendante. Les sujets sensibles et les débats seront réservés aux temps en présence.
  • Le temps disponible
La réunion à distance fait gagner du temps aux participants qui s'épargne le déplacement. Mais n'oublions pas pour autant le temps de préparation de l'organisateur / animateur qui peut être rallongé par ces conditions particulières.
  • L'aisance informatique des participants
On peut imaginer plusieurs degrés de participation :
  • voir et écouter de manière passive
  • être plus actif nécessite souvent de savoir jongler entre plusieurs outils : avoir image, le son, lire et écrire dans le pad, jouer avec le clavardage, consulter un document ...
Vous adapterez donc le nombre et la complexité des outils à la capacité du groupe à les intégrer : n'en faites pas trop !

Se préparer en tant qu'animateur

Monter une petite équipe d'animation

Animer une réunion à distance seul est compliqué,il y a trop de choses auxquelles penser (distribution de la parole, prise de note, contenu,...). C'est physiquement possible, mais déconseillé si on veut prendre soin de soi. N'hésitez-pas à définir des rôles au sein de l'équipe à l'avance lorsque c'est possible (gestion du temps, distribution de la parole, questions techniques, ...).

Se préparer à avoir la pêche

A distance l'animation demande encore plus d'attention et d'énergie. Il vaut mieux s'être vraiment mis en condition (sieste, repas léger, journée pas trop chargée,...). Un calcul (à retrouver) disait qu'une heure de visio dépensait autant d'énergie que....

Avant d'animer à distance... commencer en présence !

Animer une réunion ça s'apprend et il est plus pertinent de démarrer son rôle d'animateur en présence. Les étapes et points d'attention clés de l'animation de réunion sont similaires en présence et à distance. Les particularités de la distance viennent simplement complexifier l'animation.

Informer

Bien préparer l’ordre du jour

L'ordre du jour à distance est encore plus indispensable qu'en présence pour que les participants sachent pourquoi il viennent. Attribuer des types de temps à chaque point (prise de décision, échange, information descendante). Tout cela devrait permettre à chacun de savoir quand s'exprimer et quand être à l'écoute.

Effectuer un envoi en amont

Envoyer un mail à l'avance, le lien vers la visio du jour J en invitant les gens à se connecter plutôt avant, précisez une solution de replis en cas de technique défaillante. Propos un petit moment collectif d'apéro pré-réunion, introduire des éléments qui permettent de prendre soin du moment (régler la luminosité, ...). Systématiquement remettre les instructions pour ceux qui n'auraient jamais utilisé / vécu ce type de moment ("cliquez sur le lien", ...). Ce doit être des informations très courtes, mais ça doit être présent tout le temps pour être simple à trouver. . . La technique n'est pas agréable pour tout le monde, alors pensez à mettre une bonne dose d'enthousiasme dans votre message !

La logistique

Valider la technique en amont, rassurer sur la technique

Afin d'éviter les déboire, mieux vaut prévoir un temps où chacun puisse tester son matériel, se familiariser avec l'interface. Ce temps peut être organiser 20minutes avant la réunion, il est particulièrement utile pour les nouveaux participants, mais peut aussi servir au groupe de se dire bonjour et d'échanger quelques blagues ou nouvelles avant de passer au sujet du jour ! Pour les novices, afin de dédramatiser la complexité de l'outil, une première réunion sans ordre du jour formel peut permettre de se mettre le pied à l'étrier, par exemple sous forme d'un apéritif distant, chacun devant son écran :p

Lancer en amont un document de co-écriture en ligne

Vous pouvez créer un document partager (framapad par exemple et mettre le lien vers ce document dans le mail, en pensant ajouter en haut du pad les éléments de connexion. Attention c 'est plus facile si les participants ont déjà utilisé ce type de document à distance sinon ça ajoute une difficulté (avoir deux fenêtre,...). Il y a vraiment un temps à part entière pour adopter cet outil. Malgré ces difficultés potentielles, l'usage d'un document commun où écrire n live est un indispensable car il permet à tous de focaliser son attention sur un espace commun, et de pouvoir réagir en direct à la prise de note / d'y intervenir l'écrit lorsqu'une intervention orale n'est pas indispensable.

Savoir à l'avance qui participera

Quand on peut savoir qui va être là, ça permet de penser l'animation plus en détail. En fonction du nombre de personnes, de leur niveau d'interconnaissance, du sujet, de l'heure, on pourra plus facilement adapter l'animation (laisser la parole plus ou moins, prendre plus ou moins de temps sur le tour de table,...).

Préparer un plan B

la technique étant ce qu'elle est, si au bout de 15mn (grand maximum) la solution A ne fonctionne pas, passez au plan B (conférence téléphonique par exemple) !

S'assurer des conditions matérielles

Quelques conditions sont à réunir pour réussir sa réunion à distance :
  • Que chacun ait un micro, un casque et puisse se trouver dans un environnement calme le temps de la réunion
  • Que chacun sache couper son micro et le réactiver (astuce qui peut être partagé en début de réunion)
  • Ne pas présumer des capacités techniques des participants (vérifier avec délicatesse auprès des participants que l'on connait le moins leur aisance / craintes sur les outils et le cas échéant les accompagner pour une meilleure prise en main)

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Pour aller plus loin sur l'organisation en amont d'une réunion (présence ou distance), on pourra utilement lire la fiche "Avant de choisir son format d'animation de réunion, pensez à...."
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions à distance
Auteur.trice(s) de la ressource Cécile Favé, Marika Bernier, Louise Didier, Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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  • Non

Réunion à distance : pendant la réunion, l'animation

Description de la ressource Cette fiche traite des spécificités de la réunion à distance. Les essentiels de l'animation de réunion, d'une manière générale, se trouvent dans les fiches sur l'animation en présence.
Dixit
Les cartes du jeu dixit

Être conscient de la technique.

Afin que l'aspect technique de la visio ne constitue pas un frein, il est important d'en connaître les écueils. Voici quelques points de vigilance.
  • Il est important que l'on vous voit bien. Vérifiez que votre visage soit bien cadré et bien éclairé.
  • De la même manière, si vous faîtes des gestes pour vous faire comprendre, veuillez à le faire dans le champ de votre caméra.
  • Afin de limiter les bruits, la plupart des outils de téléconférence (audio ou visio) ne transmettent les sons qu'à partir d'un certain seuil (d'intensité et de durée). Si cela protège des raclements de gorge, le groupe ne percevra pas non plus les grognements ou onomatopées des uns et des autres. En présence, ils constituent une forme de langage auquel nous sommes habitués (au point qu'ils peuvent parfois régir le prise de parole). Que chacun en soit conscient permet de choisir ensemble si on met des alternatives en place et lesquelles (=> cf. plus loin distribution de la parole).
  • Les autres vous voient par l'intermédiaire de la caméra. Si vous avez plusieurs écrans, essayez d'afficher la visio dans le même axe (donc, sur le même écran) que celui de la caméra.

Rassurer

Lorsqu'on anime en présence, on explique les modalités pratiques (horaires, commodités, restauration, etc.). À distance, si les participants n'en ont pas l'habitude, c'est encore plus important. Assurez vous que chacun soit suffisamment à l'aise.
  • Rappelez les horaires.
  • Rappelez, le cas échéant, où sont prises les notes.
  • Abordez, le cas échéant, la question du droit à l'image (cf. plus loin droit à l'image).
  • N'hésitez pas à rappeler le fonctionnement de certaines fonctions techniques (comment revenir à la visio si on l'a perdue de vue, comment activer son micro, etc.).
  • Si vous sentez qu'une personne n'est pas à son aise avec la technique, prenez le temps de voir le problème avec elle.
En bref, essayez de faire le tour de ce qui pourrait amener un participant à « paniquer ».

Penser à la convivialité et recréer du lien.

Il est difficile de se lancer, prendre sa place et parler en visio quand on ne l'a jamais fait avant. N'oublions pas que même derrière un écran nous restons des humains. Quelques exemples à mettre en œuvre :
  • Faire un petit tour « météo » — Chacun dit comment il se sent, et perçoit dans quel état d'esprit est tout le monde, ce qui permet de se connecter les uns aux autres.
  • Commencer par un tour de table — Cela permet de se connaître et de vérifier la technique. Chacun se présente et on présente les différents rôles. Ce ne doit pas être des rôles de l'ombre. Ce peut aussi être le moment de définir les rôles si jamais ça n'a pas été fait en amont.
  • PhotolangageVia des cartes du jeu Dixit scannées, demander à chacun de choisir une image qui corresponde à son état d'esprit du moment. Puis proposer à chacun de partager son choix et de l'expliquer au groupe s'il le souhaite. Cela permet d'ancrer le moment, de prendre le temps de se poser ensemble.
  • Des apéros à distance — Quand c'est la bonne heure (mais y en a t-il de mauvaises ?) et que le sujet s'y prête, ça permet d'avoir une atmosphère différente !

Poser des règles d'échange.

Parfois appelées « Accords de groupes », ces règles visent à vérifier que les conditions d'échanges remplissent les besoins de chacun. Il ne faut pas hésiter à coconstruire ce cadre au début si le temps le permet à travers une question du type « de quoi avez-vous besoin pour que cette réunion se passe bien ? ». S'il s'agit du même groupe plusieurs fois on peut alors les reprendre à chaque réunion et le revalider. Prendre ce temps permet plus de fluidité. Les règles peuvent être par exemple :
  • que ça finisse à l'heure,
  • qu'il y ait de la bienveillance,
  • couper tous les micros,
  • préciser les modalités de distribution de la parole,
  • ne pas écrire en majuscules sur le pad,
  • spécifier les modalités de demande de parole (écrire dans le chat du pad ou de la visio),
  • rendre « facultatif » le coté visio,
  • inciter ne pas s'éparpiller (rappelle du « on est a distance mais on doit être ensemble »),
  • demander à tout le monde d'avoir les yeux sur le pad pour être « vraiment » ensemble et voir les demande de prise de parole (s'imposer alors de raccourcir son temps d'expression),
  • ...

Importance de la voix.

Les silences peuvent être difficiles, l'animat·eur·rice doit être vraiment présent, impulser la dynamique et annoncer les silences s'ils sont utiles. Veiller à être très réactif tout en n'ayant pas peur du silence qui s'installe. Proposer des moments de silence au besoin (moments de tension, besoin d'intégrer des notions, de réfléchir chacun de son coté...). Demander des feedback de temps en temps (« ça va ? »). On a plus besoin qu'en physique de sentir les autres participants car il y a peu de non verbal.
Et surtout prenez soin de votre voix. On peut avoir tendance à forcer sa voix au téléphone ou en visio. Essayez d'être conscient des efforts et des tensions que vous vous imposez.

Créer une dynamique de distribution de la parole.

Lorsqu'on est en immersion physique dans un groupe, on perçoit toutes sortes de messages, y compris non verbaux, qui, si on y prête attention, peuvent nous permettre de distribuer la parole. Proposez ou construisez ensemble des modalités de prise de parole adaptées au moment.
De plus, à distance, l'effet de longs monologues est encore pire. Bien rappeler le déroulé.
Quelques astuces :
  • Prise de parole ping-pong — Chaque fois que quelqu'un parle il doit passer la parole à quelqu'un.
  • Prise de parole via le chat — Chacun annonce sa volonté de prise de parole (ou une réaction courte) dans le chat et attend qu'on la lui donne > Astuce : mettre simplement une étoile pour demander la parole est intéressant par rapport au fait d'écrire « je prends » ou « je laisse ».
  • Prise de parole régie par une personne — Un participant s'assure que toutes les personnes ayant demandé la parole puissent s'exprimer. > Astuce : en visio, si l'outil le permet, l'affichage en galerie de toutes les images des participants simultanément, permet également de détecter une partie des réactions non verbales et, si besoin, de donner la parole de manière pertinente à une personne qui ne la demande pas explicitement.

Choisir des modes d'animation adaptés.

Certaines méthodes d'animation sont bien adaptées à la distance. Prévenir néanmoins qu'on va être très cadrant et encore plus à cheval sur les règles. S'il s'agit d'une formation pratique, procédez de manière plus lente qu'en présence et n'hésitez pas à faire vraiment pratiquer au pas à pas.

Ne pas commencer sur un sujet brûlant.

Tester au fur et à mesure qu'on se le sent à distance et qu'on en prend l'habitude. Il faut parfois bien se connaître pour que ça marche et les méthodes créatives peuvent se trouver castrées par la visio (difficulté à rebondir vite car on n'ose pas se couper...)

Prendre soin du moment.

Ce n'est pas parce que c'est à distance que c'est la mort. On peut rigoler, s'autoriser une pause... Attention à s'autoriser (peut-être plus) ce qu'on ferait en présence : penser à se répartir des rôles, bien s'installer, être au calme...

Annoncer la distribution des rôles.

  • Animation
  • Gestion du temps
  • Distribution de la parole
  • ...

Une personne dédiée lorsque l'on hybride présence et visio.

Une personne dédiée qui prend soin des gens à distance, sinon on a tendance à oublier les distants lors des tours de cercle. Avoir un équipement particulier.

Une durée limité et un rythme humain.

La visio, demande une attention plus importante (ou en tout cas qui s'exprime d'une manière inhabituelle), et, même si on n'y prend pas garde, on se fatigue plus. Quelques règles d'hygiène.
  • Jamais de visio de plus d'une heure trente.
  • Ne pas dépasser 45 min consécutives.
  • Au moins 5 à 10 min de pause. La pause est un moment durant lequel on peut (doit ?) s'extraire de son écran. Aller voir du côté des pomodoros pour voir pourquoi on est plus efficace en faisant ça.
  • Faire des mini sprints permet d'être dans une dynamique qui donne envie d'en refaire.

Associer des outils de prise de décision numériques synchrones.

Permet de voter en direct, mais nécessite de se créer un compte. Propose de nombreux type de votes. Raccourcit la durée de prise de décision. Cela dépend des instances et des niveaux d'implication, plus le niveau d'implication du collectif/groupe concerné et important, plus on pourra intégrer d'outils et moins il y aura de rejet. Être attentif à l'intégration des nouveaux lorsque l'infrastructure d'outils est complexe

Se quitter proprement.

Avoir un temps pour se dire au revoir, caler la prochaine étape, la prochaine date.

Droit à l'image : vigilance.

La visioconférence a l'avantage de permettre l'enregistrement de la réunion, pensez dans ce cas à bien recueillir l'accord des participants durant la réunion, certain·e·s pouvant ne pas souhaiter être enregistrer. Vous pouvez proposer dans ce cas à ce que seul l'audio ne soit diffusé par la suite.
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions à distance
Auteur.trice(s) de la ressource Cécile Favé, Marika Bernier, Louise Didier, Romain Lalande, Sylvain Boyer
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Réussir ses réunions en présence et à distance avec les Metacartes

Description de la ressource

  • Est ce que vous avez déjà participé à une réunion où vous vous demandiez ce que vous faisiez la ?
  • Une réunion qui ne finissait jamais ?
  • Où ce sont toujours les mêmes qui parlent ?
  • Où l’animateur fait : l'ordre du jour, les questions et les réponses ?
  • Des réunions où vous sortez avec la boule au ventre ?
Il se peut que vous souffriez de réunionite aiguë. Ça fait mal, mais ne vous inquiétez pas : il y a des remèdes! Voici quelques idées pour vous inspirer.

Que la rencontre ait lieu en présence ou à distance, il est intéressant de la penser en séquences. Il y a la réunion elle même bien sûr, mais aussi un avant et un après à ne pas négliger.

1. Avant la rencontre

il est important de se demander à quoi sert cette réunion : quel est le contexte et quels sont les objectifs ? Est ce que l'on veut transmettre de l'information ? Produire des idées ? Prendre des décisions ? Qui doit être présent ? De combien de temps a-t-on besoin ? En fonction de cela qu’on pourra réfléchir à l'animation à mettre en place.

Ensuite il faut choisir un créneau. Pour vous faciliter la tache, Framadate, un outil de prise de rendez vous qui permet aux participants de voter sur plusieurs propositions et de faire ressortir le créneau préférentiel (sans encombrer votre boite mail!)

Maintenant, l'animation est pensée et le moment choisi. Il est temps d'organiser l'espace de rencontre. Si la rencontre se fait en ligne vous pouvez utiliser un outil de visio comme Jitsi. N'oubliez pas de tester avant et, éventuellement, prévoyez un plan B : un autre outil de visio ou de conférence téléphonique.

Pour une rencontre en présence ou à distance, un outil de prise de note collaborative comme le pad sera très utile. Il permettra à toutes les personnes de lire et d’écrire sur le meme document en même temps. Un document partagé est utile pour prendre des notes pendant, mais aussi rappeler les sujets à l'ordre du jour ou même en préparation permettre d'inviter les participants construire l’ordre du jour.

(Quand tout est prêt, envoyez une invitation aux participants avec les infos de connexion pour la visio le plan B et le lien vers le pad.)

2. Ca y est, le moment de la réunion est venu.

Cette rencontre peut etre organisée comme une séquence avec : une ouverture, la réunion elle même et un temps de clôture.

Le temps d’ouverture permet de faire un tour de présentation ou un brise glace ou encore de rappeler des points clés du déroulé : Quels sont nos objectifs ? Quelles sont les règles de fonctionnement (distribution de la parole, etc...) ? Pour aider l’animateur.irce est ce que l'on veut donner des rôles ? Comme une animateurices, scribe, gardien.ne du temps ? Combien de temps on se donne pour traiter chaque cun des points à traiter ?

Simple échange ou animation plus structurée, la réunion devrait a minima faciliter la distribution de la parole et l’écoute. Bâton de parole, parole au centre ou méthodes plus formalisées comme l’accélérateur de projet, il existe des dizaines de méthodes utilisables. En complément, la prise de note sur le pad par un ou plusieurs scribes permettra de garder des traces.

Enfin pour bien finir sa réunion, il est important de prendre un temps de clôture, même court. Comment avons nous vécu cette rencontre ? Qu'est ce qui s'est bien passé ou serait à améliorer ?
Quelles décisions avons nous prises ? Quels sont les Prochains Plus Petits Pas Possibles ? Qui fera quoi ? Quand sera notre prochain rendez-vous ? En présence ou à distance ? Qui animera la prochaine séquence ?

3. La réunion finie, ce n’est pas terminé.

Pour prolonger la dynamique et inclure les gens qui n'étaient pas là il peut être intéressant de prévoir un rôle supplémentaire pour jardiner le du pad, mettre en forme le compte rendu et le communiquer aux absents.

Pour résumer 3 points clés :

  • Être clair sur vos objectifs
  • Penser les différentes phases en fonction de vos objectifs
  • Choisir et utiliser des outils et méthodes adaptées selon les phases. Il existe de nombreuses méthodes (aperçu des métacartes boite + eventail de cartes), mais elles n’auront de sens que si elles répondent à des objectifs. Vous trouverez des sites ressources en ligne notam. Metacartes.cc

quels sont nos objectifs ?
quelles sont les différentes phases de notre rencontre ?
quels outils ou méthodes voulons nous utiliser pour ces différentes phases ?

Liens ressources

Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
  • Animation de réunions à distance
Auteur.trice(s) de la ressource Lilian Ricaud, Mélanie Lacayrouse
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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S'assurer de la pérennité du partage

Description de la ressource Si une ressource est pensée pour être réutilisée, elle ne le sera effectivement que si l'espace qui l'héberge nous survit. Le numérique nous permet alors de partager largement, simplement et de manière perenne pourvu que l'on s'en donne la peine.

Utiliser des espaces pré-existants, régis par des règles de fonctionnement démocratiques constitue une option qui laisse espérer une pérennité de l'espace de partage la plus longue possible. Alors si vous devez partager :
  • Un savoir encyclopédique : préférez Wikipédia.
  • Une photo : choisissez Wikimedia Commons.
  • Une information cartographique : contribuez à Open Street Map.

Intégrer les règles de contribution d'un espace collectif demande souvent un petit effort supplémentaire, mais sans cela le partage pourrait ne servir à rien. En plus de la durée de vie de la ressource, c'est la capacité pour d'autres à la trouver que cela privilégie. L'espace de mise à disposition à choisir dépend donc surtout de la nature de la ressources mise en partage.

image dodocatelierchercheurcollectifbam2.jpg (0.1MB)
Do-doc station de documentation physique ludique de l?atelier des chercheurs - cc by nc sa collectif BAM
image movilab.png (0.1MB)
Movilab - plate-forme de documentation des tiers-lieux

L'exemple des ateliers de fabrication numériques (FabLabs)

Les FabLabs ont pour habitude de partager leurs connaissances (tutoriels permettant de reproduire un objet, fichier 3D permettant de l'imprimer,etc.). Dans la plupart des Fab Labs les membres vont documenter leurs projets sur différents espaces pour permettre à d'autres de les reproduire :
  • sur des espaces de documentation physique pour laisser une trace immédiate de sa réalisation, visant plus à faciliter l'appropriation du lieu que le réel partage de ressource (affichage de photos de projets au mur par exemple) ;
  • sur un espace de documentation propre aux membres du lieu pour y documenter les éléments spécifiques à l'atelier ou à l'usage particulier des ses machines (réglages spécifiques, règles d'utilisation...) ou bien des idées de projets non encore développés ;
  • sur des espaces de documentation thématiques gérés collectivement par plusieurs acteurs, lui assurant une plus grande pérennité comme Movilab par exemple, pour y partager des connaissances plus génériques (modèles de documents propres aux fablabs, récits d'expérience, partage des modèles économique des uns et des autres,...).
  • sur des plate-formes internationales concernant le partage de fichiers nécessitant peu de texte (Thingiverse pour les modèles 3D par exemple)
* - Le #CodeSocial - toute comprendre !
Thématique de la ressource
  • Compostabilité des projets
Auteur.trice(s) de la ressource Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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S'entourer de bon "suiveurs"

Description de la ressource "Il est commun de dire que c'est de la qualité de l'animation que dépend la vie d'une communauté. C'est bien entendu en partie vraie. Mais dans cette courte vidéo récréative, il est expliqué avec talent que le leadership est indispensable pour initier la chose, mais que sans suiveurs eux-aussi impliqués dans l'action, il n'en serait rien."

Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource Outils-réseaux
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Sanctuariser l'interdépendance par l'interopérabilité

Description de la ressource Afin de favoriser la réutilisation efficiente de nos ressources, nous devons nous évertuer à les rendre inter-opérables. Vaste sujet dans une société du numérique, l'interopérabilité tient en fait de la décontextualisation maximale de la ressource : il s'agit de respecter des standard communément admis. Cette standardisation permettra à d'autres, dans d'autres contextes, de pouvoir faire usage de nos ressources le plus simplement possible... tout comme nous aurons accès à celles des autres si nous intégrons ces standards à nos habitudes.

On peut ainsi relever trois natures d'interopérabilité :
  • Sémantiques : s'accorder sur un vocabulaire commun (thésaurus, mots-clés,...)
  • Numérique : s'accorder sur un format commun (xml, json,...)
  • Juridiques : s'accorder sur un droit de réutilisation commun (licences CC, GNU/GPL,..)
image 37966190781_a8e1e41f45_o.jpg (2.6MB)
L'interopérabilité - cc by Leandro Cluffo

Rendre interopérables les richesses mises à disposition sur le web est un enjeu aussi primordial que laborieux. Il faut se mettre d'accord au-delà des frontières linguistiques et culturelles puisque les standards doivent s'appliquer à des communautés éparses. Les enjeux sont aussi d'ordre politique, puisque les choix opérés sur chacune des trois natures d'interopérabilité auront des conséquences directes sur les usages. C'est notamment pour cette raison que l'intégration des DRM aux standards du web a fait tant de débat : cela remettait en cause le fondement politique historique d'un internet du partage sans condition.

Pour comprendre les fondements du web : « Aux sources de l'utopie numérique - De la contre-culture à la cyberculture, Stewart Brand, un homme d'influence » Fred Turner, 2012

Prendre le temps de construire l'interopérabilité, c'est assumer que nous sommes tous interdépendants, que rien de censé ne peut naître d'un seul individu. Si l'humain croit pouvoir agir seul, c'est qu'il se connaît mal lui-même : pour que son corps fonctionne il héberge un nombre de bactéries supérieur à celui de ses propres cellules et constitue ainsi un écosystème interdépendant. Une fois brisé le mythe de la solution providentielle, nous n'avons d'autres choix que de fonctionner sur des logiques d'archipels : chaque communauté a un sens, mais ne peut survivre sans être reliée aux autres, ce qui suppose nécessairement un langage commun.

L'interopérabilité dépasse donc le numérique. Le mouvement « Osons les jours heureux » fait par exemple vivre cette pratique à travers son groupe de travail « voilier atelier », qui a pour seule mission de voguer d'un archipel de projet à l'autre pour leur permettre de dialoguer plus facilement.

En permettant à des projets différents de suivre des voies variées tout en continuant à communiquer autour de ce qui leur est commun, l'interopérabilité crée des organisations plus décentralisées. En décentralisant les organisations tout en renforçant le lien qui les relie, l'interopérabilité génère des « effets de lisière » : ce sont ces rencontres entre les mondes différents qui rendent possible l'expérimentation et favorise l'invention de réponses nouvelles à des problématiques communes.

image same.png (0.3MB)

De l'importance de construire un langage commun

Si elle n'est jamais pleinement fonctionnelle puisque très mouvante, l'interopérabilité est très certainement l'avenir de la structuration du web, charge à chacun de s'en approprier la responsabilité et de la faire émerger. Ainsi, un agenda événementiel publiant ses événements en OpenData en respectant et en prenant le temps de faire évoluer les standards événementiels du web comme OpenAgenda (quand bien même le code source de son service reste fermé) restera toujours plus compostable qu'une plateforme totalement OpenSource qui partagerait ses données événementielles dans un format qui lui est propre comme l'agenda du libre.
Thématique de la ressource
  • Compostabilité des projets
Auteur.trice(s) de la ressource Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Savoir pourquoi coopérer

Description de la ressource

Coopérateur humanum est

La coopération est une singularité de l'espèce humaine, notre moteur principal, outil de survie. Trois siècles de concurrence ne doivent pas faire oublier que nous sommes issus de plusieurs millénaires de coopération et de collaboration.

Trois chantiers

Notre époque devra relever trois défis en matière de coopération :
  • Apprendre à coopérer entre êtres humains : pays du sud / pays du nord, riches / pauvres, entre religions, hommes / femmes...
  • Faire en sorte que l'humanité coopère avec son environnement : moins de pollution, de nuisances, ...
  • Permettre à chaque individu de mieux coopérer avec lui-même : réconcilier humanité et animalité, côté féminin et masculin...

trucetastuce
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource Outils-réseaux
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Sortir des listes de culpabilité

Description de la ressource

Gérer la sur-information, éviter l'infobésité, en synthèses


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Sous forme de vidéo

Cette vidéo est composé de 30 minutes d'intervention puis 20 minutes d'échanges libres.


Sous forme de facilitation graphique

Sandrine Percheval (Esper) a attrapé les éléments-clés de ce webinaire, et les a dessiné.
Etape 1 : comprendre les mécanismes. Mais que nous arrive-t-il ?

image image_gererlasurinformationeviterlinfobesite2_infobesite_1_ccbysaesper_web.png (0.3MB)
Etape 1 : comprendre les mécanismes. Mais que nous arrive-t-il ?
Etape 2 : passer à l'action pour retrouver un peu de contrôle

image image_conseilsdejedipourgerersoninfobesite_infobesite_2_ccbysaesper_web.png (0.3MB)
Etape 2 : passer à l'action pour retrouver un peu de contrôle

Sous forme de carte mentale

Une carte mentale pour ceux qui réfléchissent autrement qu'avec des paragraphes : https://cocotier.xyz/wakka.php?wiki=SortieListeCulpabilite

Se poser régulièrement, prendre du recul, lister ses réalisations

Nous sommes dans un monde où nous sommes exposés à l'information tout le temps. Ce flux peut donner un sentiment d'infobésité. Une des causes principales du burnout est cette impression de n'avoir rien le temps de faire entièrement, de ne parvenir qu'à produire des choses morcelées. Tant que l'on ne s'en rend pas compte, les choses tiennent : tel le petit hamster dans sa roue, nous avons l'impression d'avancer, mais quand on s'arrête, épuisé·e et au même endroit, il est difficile de parvenir à repartir. Et cela peut nous faire rester immobile looooongtemps...

C'est pour cela qu'il faut réussir à se poser, prendre du recul, et se demander "est-ce que ça va, moi ?".

Choisir d'aller bien...

Choisir d'aller bien maintenant (et pas le reléguer au futur car on l'atteindra peut-être pas) et pour soi (ne pas sacrifier son bien être pour les autres) consiste en résumer à agir SOI pour organiser son temps sinon il y a de fortes chances que ce sera quelqu'un d'autre ou notre environnement qui le fera.

--> Le bien vivre est un objet d'expérience, autant que d'espérance.

Renoncer à être tout puissant.

De toute façon nous ne ferons pas tout ce que nous pouvons avoir envie de faire, ou tout ce que les autres attendent de nous...
Et nous le ferons d'autant moins que l'on sera sur la brèche en permanence à nous répéter "je ne pourrai pas tout faire" ou encore "je ne pourrai pas tout lire" !
La solution consiste à se demander ce que nous souhaitons faire de notre temps pour que notre vie se passe bien, ce que nous souhaitons faire de cette journée pour se coucher heureux ce soir et réfléchir d'abord à nos besoins.
L'accélération du temps n'est pas un sentiment isolé mais bien une réalité collective, Hartmut Rosa a largement abordé ce thème dans ses travaux, et dans ce dossier vous en trouverez une très jolie synthèse graphique.

Renoncer à être tout puissant, c'est d'abord lâcher prise sur l'étendue des possibles pour réussir à faire, à créer, à échanger, à vivre.

Aménager des moments hors flux

Nos journées d'activité sont d'autant moins efficaces qu'on les passera à rafraîchir nos messages.
Il est difficile de parvenir à se déconnecter. Et s'il y a de nombreuses choses que l'on peut faire "dans le flux", il y en a surtout beaucoup pour lesquelles il faut pouvoir s'isoler.
Lire profondément un article, prendre du recul, se poser des questions sur sa structure... vous avez déjà essayé de le faire au milieu des collègues qui vous parlent ou avec les notifications de vos mails qui arrivent en continu dans votre boîte ? Si ces choses là doivent pouvoir avoir une place dans nos journées, il faut s'aménager des espaces hors flux.
C'est un remède efficace contre le sentiment d’inefficacité, mais aussi pour réussir à décrocher des autres pour se reconnecter à soi. La posologie, c'est au moins une demi-journée par semaine hors flux. Éteindre le téléphone, se débrancher du web, ne plus être disponible pour les autres, c'est vital !

Connaître ses gros cailloux



Cette métaphore consiste à dédier du temps à ce qui est fondamental pour soi que ce soit dans un travail individuel, dans sa vie de couple ou de structure : il faut identifier ses gros cailloux !
Si l'on prend l'image d'un bocal que l'on commencerait à remplir par du sable, il sera difficile d'y mettre beaucoup de grosses pierres, alors que le sable se glissera naturellement entre les interstices de nos gros cailloux. Il s'agit de penser qu'il est simple de remplir sa journée avec des choses qui nous paraissent futiles, mais elle ne nous apporteront pas ce qui est important pour nous.
Avoir conscience de ce qui nous importe et s'organiser pour avoir l'occasion de s'en occuper, c'est la base. Ça ne veut pas dire qu'il ne faut plus faire de petites choses, mais plutôt les faire uniquement si elles sont importantes ;-)

Ritualiser des moments dans le flux

Pour ne pas se laisser envahir et limiter les interruptions et l'éparpillements il est important d'avoir des moments dédiés, des rituels individuels ou collectifs.
Exemples : tous les matins et les midis je vérifie mes mails,tous les X je nettoie ma veille etc.
Autre exemple : imaginez un mec qui va ouvrir sa boite aux lettres toutes les cinq minutes ? On l'hospitalise.

Découper son temps avec les pomodoros

Une méthode particulièrement efficace contre la procrastination ou pour les personnes ayant du mal à se concentrer longtemps.
Le principe : des cycles de travail courts favorisant une concentration maximale (20 à 25minutes)avec de vraies pauses de 5 minutes entre chaque séquences.
Au bout de quatre fois, on prend 15 minutes de pause.
La méthode complète par ici : https://coop-site.net/cooptic5/wakka.php?wiki=GestionDesTachesParPomodoro/iframe

La méthode GTD

Voir le fiche complète : https://interpole.xyz/?LaMethodeGtd2

Utiliser des délesteurs via les rituels et formuler en tâches opérationnelles

Dans notre tête on a cinq cases vides, sinon on bug et on avance plus.
• Une liste - check au fur et à mesure - choix par ordre de priorité immédiat
• S'envoyer un mail / un sms pour quelque chose auquel on pense chez soi et qu'on ne doit pas oublier le lendemain au boulot

Déculpabiliser - se protéger

On ne fera pas tout : à chacun de gérer ses priorités, les autres nous font part de leurs besoin, on choisit nos priorités, et on remplis ses journées en fonction de ses limites.
On renégocie avec les sollicitations via l'expression de ses besoins et limites.
Difficulté à savoir parfois quand on arrive pas à tout faire :
• Suis-je trop peu efficace et c'est moi qui met trop de temps ?
• Est-ce qu'on me demande trop de travail et ce n'est pas réalisable ?
-> L'option 1 n'est jamais vraie.

Les méthodes agiles ou comment avancer par itérations

Cela consiste à fonctionner par cycles de travail courts, avec des actions les moins couteuses (en temps, en argent, en matériel...) mais répondant de manière efficace à l'objectif final
  • on travaille sur des tâches simples
  • on teste différentes possibilités, simples et rapides, de répondre à l'objectif
  • on fait des points et des retours réguliers pour évaluer
  • on fait évoluer les méthodes et les pistes testées

En quelques mots c'est le fait de penser "simple, rapide et avec nos moyens actuels"

Savoir bien utiliser ses mails et utiliser les listes de discussion

Voir l'article dédié complet : https://interpole.xyz/?UtiliserUneListeDeDiscussionDeLArtDe&vue=consulter&action=voir_fiche&id_fiche=UtiliserUneListeDeDiscussionDeLArtDe&message=modif_ok

Savoir organiser sa veille

Voir l'article dédié : https://interpole.xyz/?ParcoursVeille

Pareto : Chercher l’opérationnalité et non la perfection

Pareto - s'autoriser à ne pas faire les choses plus parfaitement que nécessaire.
Des réalités de terrain nous amènent à faire plus pas nécessairement par plaisir.
Le principe de pareto : les 80/20 → le chercheur italien Pareto a formalisé que sur un projet, on va passer moins de temps à faire une grande partie du chemin qu’à fignoler. Quand j’ai passé 20 % du temps j’ai réalisé 80 % du boulot. Peut-être que ça ne vaut même pas le coup de finaliser les 20% restants.

Et si ça vous paraît irréaliste...

Possible que tout ça semble irréaliste, partez du principe que ça ne s'applique que si on souhaite aller bien. Si l'environnement pro ne nous le permet pas, c'est que cet environnement n'est pas souhaitable.

Et pour s'inspirer regardez le témoignage de Gatien !
Thématique de la ressource
  • Organisation et gestion du temps
Auteur.trice(s) de la ressource Laurent Marseault, Romain Lalande, Guillaume Doukhan, Esper, Laure Beyler
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Sortir la tête du guidon

Description de la ressource Un grand frein à la coopération est le manque de temps, l’urgence à mener les projets, le rythme effréné que l’on s’impose parfois. La coopération suppose de prendre ce temps, de lever la tête du guidon, de s’inspirer des autres et d’accepter les remises en question constructives. Elle suppose donc beaucoup de confiance au sein du collectif.
Plusieurs éléments peuvent favoriser la prise de recul :
  • savoir faire des pauses
  • instaurer des temps de régulation
  • être vigilant vis à vis des attitudes des uns et des autres dans le groupe : prendre soin des personnes qui “décrochent” du groupe car celles-ci peuvent être des révélateurs d'un fonctionnement inadapté du collectif.
  • aller se nourrir ailleurs : dans d'autres collectifs, des événements, des formations ...
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
Auteur.trice(s) de la ressource Sarah Gaucher, Alice Oschner, Cré-sol
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Sujets critiques impliquent nécessairement décisions collectives

Description de la ressource Qu'est-ce qu'un sujet critique?
  • Cela dépend bien sûr des collectifs ou des organisations, mais on peut penser qu'il s'agit du sujets qui touchent à :
    • L'organisation du collectif ou de la structure (élections des instances décisionnelles, rémunération des salarié.e.s, etc.)
    • Le choix des modes de décisions adaptés aux différents sujets
    • Une décision irréversible (ex : dissolution de l'organisation)
      • ...
  • Quels que soient les sujets estimés critiques, il nous semble en tous cas incontournable de les identifier collectivement et d'y associer des modalités de prise de décision claires
Thématique de la ressource
  • Prise de décision
Auteur.trice(s) de la ressource Audrey Auriault, Romain Lalande
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Sur l'implication

Description de la ressource

Impliquer : du bon usage du Français

On "n'implique" pas une personne. Au mieux, on peut "travailler sur les conditions de son implication"

En Français, le verbe "impliquer" n'a que 2 sens :
  • 1/ Engager : Ex Se trouver impliqué dans une affaire désagréable.
  • 2/ Avoir pour conséquences : Ex un déjeuner chargé implique une digestion lourde

Utiliser impliquer en tant que "Faire participer" (Ex on a impliqué les citoyens dans la concertation) est un usage impropre.

Plus précisément, on "n'implique" pas une personne...
  • soit on la mobilise (parfois avec des moyens contraignants : pression, force, contrat de travail)
  • soit elle s'implique

Au-delà de la question de la vocabulaire, cela fait aussi référence à une posture d'animation. Le rôle de l'animateur-rice est alors de travailler sur les conditions de l'implication de cette personne. On ne va pas chercher à forcer, changer les personnes mais les inviter, leur donner envie, les rassurer, les aider à faire le premier pas, écouter leurs besoins, leurs motivations et leurs craintes.


Accueillir les nouveaux

Garder les portes du projet/groupe ouvertes pour un renouvellement naturel des forces vives

Les personnes impliquées aujourd'hui dans votre projet finiront par se désimpliquer. Il faut donc anticiper le renouvellement. Quelques questions à se poser pour se mettre dans le peau d'un "nouveau" ou d'une "nouvelle" :
  • ont-ils accès aux informations ? Ces infos sont-elles synthétisées et rendues compréhensibles pour une personne qui n'est pas dans le quotidien du projet ?
  • Existe-t-il des réunions dédiées aux nouveaux et aux nouvelles ? (une "session de rattrapage", une réunion notre projet "pour les nuls" etc...) Bref, un temps où iels se sentent autorisés à venir et poser toutes les questions de néophytes.
  • Existe-t-il des tâches simples et accessibles pour des personnes peu impliquées ? Cela permettrait de franchir une 1ère étape dans l'implication.

De façon générale, cela consiste à travailler le parcours d'implication : personnes extérieures > observateurs > réactifs > proactifs

Type de membres et ratio d'implication

Votre projet comporte des proactifs, des réactifs, des observateurs et des inactifs

  • Les "proactifs" qui prennent des initiatives sont entre un et quelques pour cent.
  • Les "réactifs" qui réagissent lorsqu'on les sollicite sont entre dix et quelques dizaines de pour cent.
  • Certains sont des "observateurs", suivent les travaux du groupe, les utilisent pour eux, même s'ils ne participent pas.
  • D'autres sont inactifs.
Vu de notre place d'animateur·trice, la difficulté est qu'on ne peut pas faire la différence entre les observateurs et les inactifs, puisque ni l'un ni l'autre ne donne signe de vie. Par contre, en facilitant son implication, on pourra permettre à un observateur de basculer dans l'action et de devenir réactif.
Ainsi, il y a toute une gradation dans les rôles plus ou moins actifs que peut prendre un participant, lui permettant de s'impliquer de plus en plus... ou de moins en moins.
Pour garder le lien avec chaque type de membres, vous pouvez utiliser la Méthode REPI.

Rendre visible les espaces d'implications

Donner à voir les tâches à faire et les réunions

Cela consiste par exemple à
  • lister les temps de réunions et leur fonction
  • lister les tâches, notamment les plus simples qui permettraient à des nouveaux de faire un 1er pas dans leur implication. C'est le Premier Petit Pas Possible (PPPP)

Puis donner à voir ces espaces d'implication, par ex
  • une liste de tâches à faire, nécessitant des compétences variées (tailler les arbres, faire une liste des producteurs de la vallées)
  • une liste de tâches à faire organisées dans le temps : une frise chronologique sur l'année


  • une liste de tâches à faire organiser selon le temps disponible de la personne


Ces exemples peuvent évidemment être déclinés en numérique.

Prendre soin des réactifs

Car ce sont les proactifs de demain ! (anticiper le renouvellement des membres)

Les proactifs d'aujourd'hui finiront par se désimpliquer. La question n'est pas "si", mais "quand".
Pour anticiper le renouvellement de forces vives dans le groupe, l'animateur peut aller chercher les réactifs par petite touche, par exemple
  • en leur donnant l'occasion de s'exprimer :
  • en dehors des réunions, lors de temps moins formels
  • anonymement parfois (boites à idées ouvertes, questionnaire en ligne...)
  • en les sollicitant directement pour une petite action, ou pour une aide ponctuelle
  • ...
Le principal est de les accompagner dans leurs 1ers pas d'implication


Motivations, freins et seuil d'implication

Les 3 éléments à travailler : repérer les sources de motivations, diminuer les freins et abaisser le seuil du passage à l'acte

Le rôle de l'animateur-ice est de jouer sur 3 éléments afin de susciter l'implication

1- Les motivations principales pour s'impliquer dans un groupe sont (de façon non-exhaustive !)
  • La reconnaissance (par les pairs, par les leaders...)
    • il convient alors de valoriser les contributeurs par des mécanismes qui apporte de la reconnaissance
    • l'animateur doit être capable de maîtriser son besoin de reconnaissance
  • L'utilité du groupe, sa raison d'être, le sens
  • L'apprentissage : la personne sait/sent qu'elle peut apprendre des choses
  • Le sentiment du travail bien fait
  • Le plaisir, le fun
  • Le retour sur investissement
  • La contrôlabilité, le fait d'être "en capacité de..." : Si les personnes se sentent en capacité de faire, alors il y a de grandes chances pour qu'elles fassent ! Il s'agit de pouvoir voir des premières tâches qui nous soient accessibles et qui un environnement qui permette d'être force de proposition (écoute).


2- Les freins principaux à l'implication sont :
  • Le manque de sécurité (personnelle, professionnelle...). Travailler le "cadre de sécurité" (continuité des accords de groupe
  • Le manque de confiance (dans le groupe, en soi)
  • La peur de ne pas pouvoir se désengager : il faut alors
    • montrer clairement les portes de sorties / de désengagement
    • poser ses propres limites
    • faire valoir la règles des 2 pieds : si je n'apprends rien ici, si je donne/transmets rien ici, alors je suis libre de partir (sur mes 2 pieds)
  • Outils trop complexes
  • Sujets trop complexes
  • Pas assez de temps
  • Perte de légitimité, ou de pouvoir
  • Manque de convivialité, temps trop "sérieux"

3- Le seuil d'implication doit être le plus bas possible pour permettre le passage à l'acte, par exemple
  • en gardant des tâches simples, pour intégrer des nouveaux (Keep It Simple and Stupid)
  • en étant réactif : si une personne fait preuve d'intérêt, il faut répondre tout de suite !


Accompagner la désimplication

Merci et... au fait, pourquoi pars-tu ?

Il est normal que les personnes se désimpliquent et s'éloignent tôt ou tard d'un projet. Cela se fait parfois "en douceur" (déménagement, famille, construction d'une maison...), ou parfois avec des frictions :
  • le syndrome EPM (Et Puis Merde) illustre en quoi une personne peut soudainement partir en claquant la porte. Le risque est alors l'effet "contagion" de cette attitude.
  • "C'est pas mon problème" est un autre mécanisme, où les personnes restent "mobilisées" (souvent via un contrat de travail, un ordre direct de leur chef-fe) mais ne sont plus "impliquées".

Dans tous les cas, lorsque l'animateur-ice du projet repère une désimplication, il sera toujours :
  • sympa de remercier la personne
  • utile de lui demander "pourquoi"
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
  • Autre
Auteur.trice(s) de la ressource Nicolas Geiger, Jean-Michel Cornu , Manuel Ibanez
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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S’archipelliser ou mettre de la poésie dans les relations

Description de la ressource La poésie a la force de réinventer le monde, de provoquer un réenchantement, de pousser à la réflexion, de franchir le pas d’agir. Mettre de nouveaux mots pour changer ce qui est là, pour donner un sens, pour voyager, pour penser différemment.

L’archipel est à la fois ce groupement d’îles, à la fois cette eau qui l’entoure, à la fois ces liens qui font ensemble. Il est à la fois unicité dans une diversité, à la fois individualité dans une communauté, à la fois être et avoir.

La poésie bouleverse le visible et l’invisible, révèle ce qui est caché entre les mots, ouvre le champ des possibles. Mettre du sens pour transcender les difficultés, pour franchir de nouveaux paradigmes, pour oser.

L’archipel est à la fois un assemblage de terre, de mer et d’air, une assemblée de personnes, de familles et de groupes, un assembleur de communs, de cultures et de vies. Il est une histoire - à la fois passé, présent et futur, un territoire - à la fois petit, étendu et vaste, un temps - à la fois ce qui a été fait, ce qui est fait et ce qui sera fait.

La poésie mêle, emmêle, démêle, fais, défais, refais, ajoute, enlève, multiplie, divise. Elle créolise, hybride, fortifie, amplifie, surprend, prend, vibre, fait écho, vit.

L’archipel fait de chaque île une entité, chaque entité un•e acteur•trice, chaque acteur•trice un sujet. Il fait de chaque main une connexion à imaginer, chaque individu un tisseur•euse de liens, de chaque groupe un•e allié•e potentiel•le.
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • Autre
Auteur.trice(s) de la ressource Clément Charleux
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Tous les arguments se valent-ils dans la prise de décision... ?

Description de la ressource Lors de décisions à l'unanimité, ou par consentement, il est parfois demandé d'avancer des arguments, le plus souvent rationnels. Pourtant, il est possible d'assumer que certains choix relèvent de l'animal en nous, de l'instinct.

Lors de choix par cooptation, des collectifs (dont le nôtre) assument de ne pas recruter de nouveaux membres si quelqu'un "ne le sent pas". Il n'est pas toujours évident de qualifier ou de rationaliser ce ressenti, mais il nous semble aussi valable que des analyses rationnels sur les stratégies d'acteurs.

Il est possible de faire le choix de faire valoir à égalité des arguments dits"rationnels" et d'autres plutôt "émotionnels".
Thématique de la ressource
  • Prise de décision
Auteur.trice(s) de la ressource Audrey Auriault
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Tous les sujets ne méritent pas des décisions collectives.

Description de la ressource
  • Il est indispensable que le collectif ne vienne pas brider l'initiative individuelle, mais au contraire l'encourager et l'amplifier.
  • Donner l'illusion de la décision, faire décider de tonnes de détails insignifiants est une excellente stratégie pour éviter de faire décider de l'essentiel....
  • Quelqu'un a dit à propos des actions réversibles "Si tu demande à quelqu'un de valider une petite décision, il va se faire un devoir de trouver la petite bête, si tu agis, il te remerciera de l'avoir fait à sa place"
Thématique de la ressource
  • Prise de décision
Auteur.trice(s) de la ressource Audrey Auriault, Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Trucs et astuces pour la sécurité informatique personnelle

Description de la ressource Ressource mise à disposition sous licence Do What The Fuck You Want to Public License par Cyrille Giquello.

Sécurité informatique


Une sécurité trop forte créé un besoin de contournement par les utilisateurs. Il faut donc la penser simple et clair. Quand on part à imaginer des solutions on n'oublie parfois que le risque n'est pas si grand.

L'ingénieurie sociale est souvent la 1ère porte d'entrée du voleur ou destructeur de données, avant les outils complexes d'intrusion souvent réservés à un autre monde que notre petite entreprise.

Il faut donc adapter à une diversité de genres humains sans formation militaire, c'est donc la compréhension de l'enjeu et de méthodes simples et claires (ou c'est bien une répétition) qui fourni une sécurité opérationnelle au quotidien.

Pour l'utilisateur


  • mot de passe ouverture session
    • facile à taper
    • mais qui ne dit rien
    • ex: Gp123h, P41Dfo
    • noté sur un cahier protégé
      • pour permettre accès aux collègues en cas de besoin
      • en cas d'oublie
  • économiseur d'écran vérouillage session après 5 minutes
  • login site web
    • mémorisé par navigateur
      • mot de passe principal navigateur
        • complexité ??
    • oublié/perdu: fonction reset password du site

Accès unique partagé équipe


Quand un service en ligne ne propose qu'un seul compte qui doit pouvoir être utilisé par plusieurs personnes.

- toujours la même email
  • soit une BaL avec mot de passe connu des autres
    • noté dans le cahier protégé
  • soit une redirection email

Ce type d'accès unique à un service est à privilégier pour faciliter la continuité des opérations en cas d'absence du collègue habituellement en charge.

Cahier protégé


Ce peut-être un "vrai cahier" dont la protection de l'accès est à imaginer selon les cas :-) ou un outil numérique qui permet un reset password. Je préconise tout de même le "vrai cahier".

Sauvegarde des documents


- Copier régulièrement son dossier de travail sur un disque externe
  • un logiciel de backup (simple et gratuit) qui permet d'optimiser le temps de copie et de faciliter l'accès aux documents dans le temps (en language geek: rsync --delete --itemize-changes).
- Synchroniser avec un cloud
  • ce qui n'enlève pas la copie sur disque externe

Les données sont ainsi dupliquées à 3 endroits. Certes de façon asynchrones mais c'est toujours ça.

Temps d'échange


Obliger 2 fois par an à passer du temps sur le partage des pratiques pro sur les sujets de sécurité informatique, qui retourne de la responsabilité de l'entreprise et donc de ses gérants.

D'autres temps outils numériques peuvent exister, mais ces temps "sécurité" sont nécessaires. La 1ère sécurité étant d'avoir conscience du sujet.

Ordinateur pro / perso


C'est un vrai problème.

Beaucoup de "gens" font n'importe quoi sur le net:
- streaming illegale
- clic pour se débarrasser des popups
- installation de jeu coooools et gratuits
- et avec Windows il devient facile d'attraper des maladies

Ceux qui ne veulent pas partager aux collègues l'accès à leur ordi sous pretexte qu'il contient des données personnelles.
- l'ordi doit être financé par l'entreprise

Sessions différentes


Créer 2 utilisateurs sur la machine, une pour le pro, une pour le perso.

Anti-virus


Je ne suis pas très calé sur le sujet.

Windows defender devrait suffir ... C'est ce que j'ai remarqué avec les utilisateurs "raisonnables".

Pire que les virus, aujourd'hui il y a les ranson-ware.

Outil online gestion password


À mon sens un tel outil n'est utile que pour partager dans une équipe avec des données vivantes: nouveau projet, etc... tout au long de l'année et qu'on a besoin de retrouver 6 mois plus tard quand un client demande une évol ou autre.

Mais je ne suis pas persuadé que l'on ne puisse pas faire comme dit précédement: password mémorisés navigateur + reset password.

Développeur informatique


Je n'en parlerai pas dans ce document.

Mais je ne suis pas persuadé que l'on ne puisse pas faire comme dit précédement: password mémorisés (browser, filezilla) + reset password + clé ssh.
Thématique de la ressource
  • Autre
Auteur.trice(s) de la ressource Cyrille Giquello
Licence d'utilisation la ressource Autre licence libre (préciser en description)
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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  • Oui

Un programme clair et suivi

Description de la ressource Faire une note stratégique préparatoire : prévoir l'organisation, fixer les objectifs, transmettre les documents à l'avance.
Rappeler, dès le début de la réunion, les objectifs de celle-ci, voire "l'intention" de la personne qui invite et/ou de l'animateur de la réunion. Et requestionner régulièrement les attentes et besoins de chacun des membres du groupe.
Instaurer un ordre du jour participatif avec précision, pour chaque point, du temps à consacrer et de la nature des échanges attendus (information, discussion ou décision). Éventuellement prévoir un temps de “questions diverses”.
En parallèle, il est important de s'attacher à diffuser les informations aux autres membres du collectif de façon claire => la rétention d'information tue la coopération !
Et ne pas oublier de prendre le temps d'étudier les situations et ne pas se laisser déborder par l'urgence.
Prévoir un compte-rendu (participatif le jour J grâce aux outils numériques d'écriture collaborative).
Mettre en place un plan stratégique, un plan d'actions et des relevés de décisions => tableau de bord ; “todo liste”.
Attention aux temps informels qui induisent des inégalités de partage des informations => ex : ce qui se dit à la pause café avec celles et ceux qui sont là.
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
Auteur.trice(s) de la ressource Sarah Gaucher, Alice Oschner, Cré-sol
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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  • Oui

Une approche selon les usages

Description de la ressource Cette fiche est en cours d'écriture

Choisir ses outils en fonction de ses usages : oui mais comment ?
L'usage
un USAGE découle d'un BESOIN dans un CONTEXTE donné et ses CONTRAINTES :
attention aussi aux contraintes de ressources, d'accessibilité, de maturité numérique du groupe, ..

(Un stylo : pour écrire, pour s'attacher les cheveux ou pour faire un tuteur pour une plante : QUI? OU? et cite cette métaphore) + un visuel :-)

L'utilisation
Je prends le stylo, j'enlève le capuchon, j'écris, je remet le capuchon, je repose le stylo

L'utilisation renvoie à la prescription inscrite dans un mode d’emploi de l’outil. Ainsi, lorsqu’il est question d’une utilisation détournée de l’outil, nous sommes déjà du côté de l’usage.

(idée de deux visuels en vis à vis)
Thématique de la ressource
  • L'outil au service du projet
Auteur.trice(s) de la ressource Célia Gonçalves
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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  • Oui

Une décision collective peut nécessiter du temps, de la réflexion, et surtout un mode de décision choisi et explicité

Description de la ressource Demander leur avis aux gens nécessite de leur donner du temps et de la matière pour réfléchir et construire leur réflexion. On peut notamment considérer comme une bonne pratique :
  • d'aborder un sujet lors d'une réunion avec des documents, des témoignages, des avis divergents envoyés en amont dans la mesure du possible et reconsultable à l'issue de la réunion
  • d'organiser un débat en collectif qui permette l'expression et la prise en compte de tous les avis (attention aux question de prise de parole des plus timides, de ceux qui ne se sentent pas légitimes, des femmes...)
  • puis de laisser du temps (une semaine, un mois) avant de rediscuter du sujet et de voter
Thématique de la ressource
  • Prise de décision
Auteur.trice(s) de la ressource Audrey Auriault, Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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  • Non

Une réunion avec certain·e·s en présence et d'autres en visio

Description de la ressource De manière générale cette configuration exige plus d’organisation et de discipline. Par exemple les discussions à voix basses ou en aparté : on arrive parfois à les gérer voire à les réintégrer à la réunion habituellement, mais pour les personnes à distance elles créeront une grande confusion. Il est donc particulièrement important de poser un cadre et de le tenir.

L’idéal est de savoir à l’avance que certaines personnes seront à distance pour adapter l’animation de la réunion (durée, format d’animation, sujets à l’ordre du jour ...).
L’animation sera notamment à repenser en cas de vote : le mode de vote habituel devra être décliné dans une version à distance. Cette déclinaison peut prendre deux formes :
  • • les personnes présentes votent comme d’habitude et on imagine un mode de vote particulier pour celles et ceux à distance
  • • tout le monde vote avec un outil en ligne

On peut aussi proposer que les personnes à distance soient en observatrices et non en participation active (prise de parole, participation aux décisions ...). Ce choix devra être explicite pour que chacun sache qui est à quelle place.

On peut aussi expliciter que certains temps se font seulement entre « présents » : accueil café ou pot à la fin par exemple. Ça peut paraître évident mais on peut vouloir inclure les personnes à distance à tout les temps et ce n’est pas toujours efficaces et agréable.

Cette configuration particulière peut ajouter un rôle : une personne chargée de prendre soin des personnes à distance. Ce rôle peut être mobilisé dès l’installation du dispositif de visioconférence avant le début de la réunion. Pendant la réunion il gardera l’œil sur ces participants à distance (est-ce qu’ils entendent toujours ? Est-ce qu’on les entend toujours ? Est-ce qu’on les voit toujours ?) et il réagira en cas de problème. Il sera aussi en lien avec la personne qui veille à la circulation de la parole : il rappellera de donner la parole aux personnes à distance parce qu’elles auront du mal à la réclamer d’elles-mêmes.

La prise de notes en ligne sera particulièrement utile dans cette configuration. Regarder et écouter l’écran sur la visioconférence risque de ne pas être suffisant pour maintenir l’attention. Pouvoir suivre en direct une prise de notes faite par quelqu’un présent à la réunion permet de raccrocher en cas de perte de connexion ou de concentration.

La durée de la réunion peut être adaptée du fait de cette configuration. Une visioconférence est de maximum 1h30-2h. Si nous pouvons rallonger cette durée pour les présents, ça ne doit pas être le cas pour les personnes à distance.
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
  • Animation de réunions à distance
Auteur.trice(s) de la ressource Louise Didier
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Utiliser des outils qui polluent pour des projets de transition ?

Description de la ressource
Thématique de la ressource
  • L'outil au service du projet
Auteur.trice(s) de la ressource Gatien Bataille de Cooptic et Mathieu Wostyn de Ritimo.
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Utiliser le PQQCOQP

Description de la ressource Le PQQCOQP est un outil qui permet de questionner avec un groupe les composantes essentielles d'un projet.

Il est simple à mettre en oeuvre car il suffit de répondre à sept questions :
  • Pourquoi ? Pour clarifier le but poursuivi à travers le projet, sa finalité.
  • Qui ? Pour préciser à qui s'adresse ce projet, qui va le mettre en œuvre et sur la base de quels besoins.
  • Quoi ? Pour délimiter la forme prise par le projet, l'objectif de production de l'action.
  • Comment ? Pour formaliser les moyens humains, matériels et financiers nécessaires à la mise en œuvre du projet.
  • Où ? Pour donner le lieu ou le territoire où prendra corps le projet.
  • Quand ? Pour caler une date ou une durée de mise en œuvre.
  • Pourquoi ? Au regard de l'ensemble des autres questions, on boucle sur la question initiale afin de valider que le but était correctement exprimé au départ, ou bien vérifier que les réponses faites aux questions précédentes rentrent toujours dans l'objectif formulé au départ.
Thématique de la ressource
  • Gouvernance et gestion de conflits
Auteur.trice(s) de la ressource Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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  • Oui

Être pragmatique

Description de la ressource Utiliser des outils facile à installer, configurer, sans compétence technique
Plutôt que d'attendre d'avoir les moyens nécessaires pour créer un dispositif sur-mesure, il vaut mieux commencer dès que la dynamique de réseau frémit à installer quelques outils clés en main, faciles à installer et à utiliser : bricoler en assemblant des outils peu onéreux mais qui permettent de commencer à proposer des démarches coopératives (Google doc, Netvibes...).
Bien sûr c'est imparfait : il serait préférable d'avoir son propre dispositif tout en logiciel libre. Et certains seront peut-être hostiles à l'utilisation de services en ligne gratuits qui stockent vos données avec le risque d'une réutilisation à des fins commerciales. Certes, mais l'animateur de réseau se doit d'être pragmatique. Ces outils sont à utiliser en connaissance de cause et pour ce qu'ils sont : des services en ligne gratuits, et non des outils avec lesquels on peut-être autonome, cependant par leur simplicité d'emploi ils peuvent servir à faire émerger la dynamique coopérative.
On attendra de voir de vrais usages se mettre en place avant de passer à du développement spécifique si nécessaire.
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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