Accélérateur de projet (ou Codéveloppement)

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Une méthode très rythmée pour apporter plein d'idées sur une problématique
module3methodeaccelerateurdeprojet_animacoopaccelerateurprojeta4paysage.jpg
Objectif
  • Réfléchir ensemble et débloquer une situation
Type d'outil
  • Animation de groupe
  • Pair à pair
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • 30 à 60 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) En 45-60 min, le groupe passe par 6 étapes : présentation de la problématique par le·la porteur·euse, questions de clarifications, formulation de la demande au groupe, échanges et porteur·euse muet·te, idées retenues/plan d'action, cloture.
La méthode est bien détaillée et ne nécessite pas de grandes compétences d'animation pour être menée à bien.
Déroulé détaillé >> La méthode au format pdf (ou version modifiable ici)

Préambule

**Origine de l'outil**
Cette méthode dérive de l'entrainement mental créé pendant la guerre 39-45 par Joffre Dumazedier et développé ensuite par le mouvement d'éducation populaire "peuple et culture".
Elle est utilisée un peu différemment dans le cadre de l'analyse de pratique professionnelle.

Une méthode par étape

image ANIMACOOPaccelerateurprojetA4paysage.jpg (0.7MB)

Étape 0 : préparation (5 min.)

Au début de la rencontre, le groupe doit choisir:
  • un·e exposant·e, qui présente sa situation-problème : il est conseillé qu'elle prépare sa question en amont à partir de sa réflexion sur ce qu’elle vit comme difficulté dans sa pratique professionnelle.
  • un·e animateur·trice : gardien·ne de la méthode, du timing, assure le bon déroulement.
  • un·e secrétaire qui prendra les notes (ou fonction partagée sur pad)

Étape 1 : exposé de la problématique ou de la situation (5 min)


image Etape_2.png (4.8kB)
La personne qui a accepté de soumettre son problème expose le plus clairement possible la situation et son contexte. Elle exprime ensuite la façon dont elle définit le problème. Les autres membres de l’équipe écoutent. Cette étape se termine de la part de l'exposant par : (je souhaite que le groupe m'aide à...)

Étape 2 : clarification de la problématique (5 min)


image Etape_2.png (5.0kB)
Les membres du groupe formulent les questions pour bien cerner la situation. Ils·elles doivent, à cette étape, s’en tenir à des questions d’information factuelle (meilleure compréhension du contexte par exemple). La personne qui a exposé sa situation apporte les précisions ensuite.

Étape 3 : contrat - reformulation de la question (1 min)


image etape_3.png (5.1kB)
La personne qui a exposé sa situation précise clairement ce qu’elle attend des autres membres du groupe. (je voudrais que le groupe m'aide à ....)

Étape 4 : réactions, commentaires, suggestions (20- 30 min)


image etape_4.png (5.8kB)
Les autres membres du groupe interviennent : donnent leurs impressions, réactions, interprétations... Ils proposent une façon de voir autrement la situation. Ils·elles peuvent faire des suggestions pratiques ou donner des conseils. La personne qui a exposé sa situation écoute et s'engage à ne pas intervenir. Elle a tout intérêt à noter par écrit ce qui lui paraît pertinent de retenir.
Conseil : si la personne qui a exposé se met un peu en retrait pour éviter les échanges de regards avec un des membres du groupe ça favorise la communication au sein du groupe.

Étape 5 : Synthèse et plan d’action (5–10 min)


image etape5.png (6.2kB)
La personne qui a exposé sa situation prend quelques instants pour finaliser en mini plan d'action des remarques exprimées par les membres du groupe (une synthèse personnelle de ce qu’elle retient). Pendant ce temps , les autres participant·e·s notent les idées et remarques qui peuvent leur être utiles dans leurs projets (idées transversales etc)

image etape_7.png (5.0kB)
Après ce temps d'écriture, la personne qui a exposé sa situation présente son plan d'action, indique la façon dont elle entend donner des suites. Les autres membres du groupe n’ont pas à discuter des choix de la personne ou de son plan d’action ; ils·elles se comportent plutôt comme des témoins du cheminement de cette personne ; ils·elles peuvent exprimer leur soutien et leur encouragement.

Étape 6 : Évaluation et intégration des apprentissages, vécu (5 -10 min)


image etape8.png (7.1kB)
Pour fermer correctement la rencontre, il convient de faire un retour sur ce qui s’est passé. La personne qui a demandé de l’aide peut exprimer son vécu ; le groupe peut évaluer sa façon de procéder et, au besoin, y apporter des correctifs pour la prochaine rencontre. Il est conseillé de prendre quelques minutes pour noter individuellement ce que chacun retient de cette rencontre.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Pour assurer le succès d’une telle démarche, l'animateur·trice rappelle les règles. Les participant·e·s apportent leur aide dans un esprit bienveillant et sans "juger". Cet exercice requiert de la part des utilisateurs·trices une attention aux autres. Ne pas faire d'intervention trop longue.
L'outil fonctionne à partir de 5 participants.
Il est possible d'enchainer 2 accélérateurs de projets mais pas plus. Cependant cela reste plus confortable de les espacer.
Points d'attention Bien insister sur le fait qu'il ne faut pas, dans l'étape 4, s'adresser à la personne qui expose son projet. Eviter l'usage du "tu", "vous". Formuler les réactions comme si la personne était absente.
Variantes et bonifications (notamment à distance) Fonctionne très bien en visio accompagnée d'un pad pour prendre des notes des échanges.
Note : la personne qui a exposé peut alors couper sa caméra.
Lorsqu'on utilise un pad il est intéressant de de prendre les notes à 2. Cela permet à chacun des scribs de participer aussi et que ce qu'il dit soit noté par l'autre. Par ailleurs si le débit s'accélère, plusieurs idées peuvent être notées en même temps.
cf. fiche Prise de notes collaborative :https://interpole.xyz/?LaPriseDeNoteCollaborativeTrucsEtAstuc
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Nicolas Geiger, Marc Frèrebeau et Carine Lagarde
État de la ressource Diffusable

Analyse croisée

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Analyser avec un autre point de vue
Objectif
  • Réfléchir ensemble et débloquer une situation
  • Créer du lien
  • Evaluer et apprendre ensemble
Type d'outil
  • Pair à pair
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
Durée
  • 30 à 60 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Objet : analyser son projet, aidé par une tierce personne qui aide à accoucher, verbaliser son analyse.
Déroulé détaillé En binôme et de manière séquentielle, chaque membre du binôme expose son analyse, sur la moitié du temps puis on inverse.
Un angle doit être choisi pour fournir une grille d'analyse.
Par exemple :
  • En quoi le projet support est-il ou coopératif et/ou collaboratif et/ou participatif ? Ou pas ...
  • Quelle est la part de contrôle/planification et de "chaos" dans mon projet ...
  • Quelle est la part d'actifs / réactifs, d'observateurs repérés ?
  • Où sont les communs partagés dans vos projets : vos ressources, visibles , ré-utilisables ? commun = licences libres / ouvertes
Matériel nécessaire une fiche pour poser par écrit son analyse : papier ou numérique
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Pierre-Yves Cavellat
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil

Bataille de boules de papier

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Créer de l'interconnaissance : les participants se découvrent et se rencontrent.
Objectif
  • Réguler l'énergie
  • Créer du lien
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) 1. Chacun·e écrit 2 choses sur soi-même sur une feuille de papier.
2. On en fait une boule de papier, qu'on jette dans la pièce
3. On ramasse une boule au hasard, on la déplie et on doit retrouver son auteur·e
Déroulé détaillé Un jeu qu'on peut utiliser en energyser ou pour faire connaissance.
Chaque participant·e fait une boulette de papier avec une feuille sur laquelle il·elle a écrit deux choses qui la concernent, l'une physique, l'autre non visible. Puis, c'est la bataille de boules de papier ! Enfin, chacun ramasse une boule et doit retrouver son·sa propriétaire.
Pour voir le format en vidéo :
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter à éviter en trop petit groupe : il y en a toujours un pour ramasser sa boulette... et après il.elle l'échange avec un.e autre et... le jeu perd sa saveur...
Au moins 8/10 participant.e.s et moins on est nombreux, plus il faut organiser la retombée et le piochage des boulettes ;-))
Variantes et bonifications (notamment à distance) En mode energyser : les descriptions physiques sur les boules de papier doivent être assez précises pour que la recherche aille vite.
En mode interconnaissance : les descriptions physiques doivent être moins précises pour inciter les participant·e·s à se parler davantage.
À la place des boules de papier, on peut faire des avions ! Ça vole et c'est beau :-)
Matériel nécessaire Des feuilles et des stylos
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Gatien Bataille l'inventeur, Sarah Gaucher la rédactrice
État de la ressource Diffusable
Fichier : BatailleDeBoulesDePapier_fichierressource_bataille-boules-papier.odt Télécharger
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil

Brainstorming en file indienne

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Spontané, dynamique et ludique ce brainstorming qui réveille !
BrainstormingEnFileIndienne_20180919_101802.jpg
Objectif
  • Réguler l'énergie
  • (co)-produire
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Déroulé détaillé Un outil de brainstorming qui met en mouvement le corps et l'esprit !

Utilité
Cette technique d'animation permet à un groupe d'exprimer toutes ses idées ou représentations autour d'un sujet. Elle est particulièrement adaptée quand vous souhaitez effectuer un brainstorming avec un groupe sans passer par une séquence qui nécessite trop d'écoute.
Déroulement
  • Demandez au groupe de se positionner en deux files indiennes parallèles, face à un grand tableau blanc ou à deux feuilles de paperbord
  • Donnez un feutre à la première personne de chaque file et invitez chacun à exprimer ses idées sur le sujet posé directement en écrivant sur le tableau (ce peut être un concept ou une question)
  • Une fois que le·la premier·e de la file a finit, il·elle donne son feutre au second, se replace derrière s'il·elle le souhaite, et ainsi de suite...

Avantages
  • Permet de prendre connaissance des représentations de tou·te·s sans nécessiter trop d'écoute
  • Permet à chacun·e de prendre connaissance des idées des autres au moment où il·elle le souhaite
  • Permet des échanges informels / de se resservir un café tout en étant en file indienne
Variantes et bonifications (notamment à distance)
  • Possibilité d'animer la séquence autour d'une question, et de constituer deux files pour deux réponses possibles, en permettant à chacun de passer zéro, une ou plusieurs fois dans chaque file
Matériel nécessaire
  • Deux feuilles de paperboard (ou 2 colonnes sur un tableau classique)
  • Des feutres
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Romain Lalande
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Préparation Préparer les deux feuilles de paperboard ou le tableau blanc en inscrivant la thématique ou le sujet du brainstorming bien en évidence.

Cible météo

CibleMeteo_ciblemeteo2.jpg
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Evaluer et apprendre ensemble
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
  • Participants volatiles
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Une grande cible est dessinée avec au centre "au top !" (ou autre expression d'une météo positive) et vers l'extérieur "raplapla" (ou autre expression de météo mitigée). Les participant·e·s sont invité·e·s à venir placer une gommette selon leur niveau d'énergie.
OU
Nous imaginons une cible au sol. Les participant.e.s sont invité.e.s à venir se placer au centre de la cible si ils.elles sont au top et s'en éloignent si ils.elles sont raplapla.
Variantes et bonifications (notamment à distance) On peut réutiliser la même cible et des gommettes de couleurs différentes pour reposer la question de la météo à d'autres moments de la journée ou de la rencontre.
Pour savoir qui a écrit quoi ou suivre les évolutions personne par personne, on peut redécouper la cible en camembert.
Pour proposer une variante de la météo, il est possible de proposer aux participant.e.s d'énoncer une phrase d'affirmation. Si vous êtes en accord, vous vous positionnez au centre de la cible. Plus vous êtes en désaccord, plus vous vous en éloignez.
A distance :
- avec zoom on peut montrer l'image de la cible en partage d'écran et placer les gommettes
- avec Miro ou Mural, dessiner la cible et à l'aide de post-it les participant.e.s viennent s'y positionner
Matériel nécessaire Une grande feuille de papier et des gommettes (différentes couleurs sur l'exercice qui est répété)
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Gatien Bataille, Louise Didier, Alice Belliot
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Co-définition d'accords de groupes

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Favoriser le sentiment de sécurité en validant un cadre de fonctionnement commun
CoDefinitionDAccordsDeGroupes_comment-s-exprimer-pleinement-et-etre-ecoute-attentivement.jpg
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Décider ensemble et s'aligner
Type d'outil
  • Processus de gouvernance
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) 1/ Expression des besoins individuels
2/ Tour de clarifiation et proposition de bonifications
3/ Tour d'objection
3/ Validation collective
4/ Se mettre d'accord sur le prochain temps de validation
5/ Vérifier régulièrement (ou à la fin de la réunion) avec les participant.e.s que les accords ont bien été respectés
Déroulé détaillé Les accords de groupes peuvent se définir comme la formalisation d'un cadre collectif qui sécurise la participation des individus à un temps de réunion et qui permet ainsi de remplir les besoins individuels de chacun des participant.es.
Nous pouvons aussi les appeler "cadre commun".
Toutes les informations sur les accords de groupes dans cette fiche : https://interpole.xyz/?DefinirDesAccordsDeGroupe
Les accords de groupes peuvent être animés en 5 phases distinctes :
1/ Expression des besoins individuels : "pour me sentir bien dans ce collectif ET que le groupe soit efficient pour ce temps donné j'ai besoin de..."
Chacun·e énonce son ou ses besoins, y compris les animateurs ou formateurs.
Les besoins peuvent notamment être :
- organisationnels (besoin de finir à l'heure, besoin de pouvoir m'assoir, besoin de connaitre le déroulé... )
- relationnels (besoin de se tutoyer, besoin que la parole circule de manière équilibré, besoin de ne pas être interrompu...)
- physiologiques (besoin de pauses régulière, besoin de ne pas rester assis toute la journée...)
- personnels (besoin de pouvoir regarder mes e-mails à la pause, besoin de ne pas être touché...)
2/ Tour de clarification : C'est l'occasion de relire les accords de groupe et de vérifier qu'ils soient claires pour tous.tes. Si besoin ils peuvent être discuter et clarifier. C'est également à ce moment là qu'ils peuvent être bonifiés.
3/ Tour d'objection : Si un·e des participant·e considère que le besoin des autres rencontre une de ses limites et va l’empêcher de trouver sa place dans le groupe, il·elle peut émettre une objection ET proposer une solution pour lever son objection.
Cette proposition alternative doit être acceptée par la personne qui a émis le besoin.
Puis la nouvelle version des accords de groupe est à nouveau soumise à objection par l'ensemble du groupe.
3/ Validation collective. Les accords sont adoptés collectivement, et tous les membres du groupe seront donc co-garants de leur respect.
L'adoption peut être matérialisée par le fait que chacun lève la main pour donner son accord ou fasse un signe particulier, dise oui... Une participation active à la validation permet de s'assurer que tou·te·s aient entendu et validé.
4/ Se mettre d'accord sur le prochain temps de validation/rediscussion des accords (prochaine réunion, formation...)
5/ Vérifier régulièrement (ou à la fin de la réunion) avec les participant.e.s que les accords ont bien été respectés, et si non, comprendre pourquoi (un des accords ne correspond pas aux besoins du groupe ou difficulté d'être co-garants...)
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Lors de la constitution du cadre collectif : pour chaque besoin dessiner une "case à cocher", permet de valider en fin de séance la tenue du contrat de manière plus simple et visuelle. Vous pouvez également les encercler entièrement dans un "cadre - bocal". La notion de cadre devient visuelle.
Points d'attention La mise en place commune de cadre d'expression sereine ne garantie pas la conscience de moyens d'actions. Pour permettre au plus grand nombre d'être garant-acteur selon ses dispos et envies, afficher de manière visible un document reprenant les principales actions qui dérangent, le plus souvent entendues (discussions croisées, téléphone qui sonne...) et les moyens d'agir autrement ainsi que les points d'attention... Cette fiche peut être une base si le groupe qui se retrouve se l'approprie, l'adapte, la bonifie ...
Variantes et bonifications en plein air, dans la rue Affichage permanent visible des situations qui entravent une expression et communication sereine et les moyens d'actions.... Ces fiches s'alimentent en permanence des situations (interactions)...
Variantes et bonifications (notamment à distance) Possibilité de proposer un temps créatif pour matérialiser ces accords de groupe et d'en faciliter l'ancrage. Variante particulièrement adaptée à des groupes d'enfants.
A distance, il est particulièrement utile de co-construire des accords de groupe pour préciser les règles d'une réunion en visio. Ou plus largement de l'usage des outils numériques d'un collectif.
L'animateurice peut enrichir et proposer des accords de groupe qui lui parraissent important :
- Faire de son mieux : rappel que ces accords son un idéal mais il n'est pas toujours possible d'être parfaits (bienveillant, à l'écoute, à l'heure etc.)
- Règle des 2 pieds : être 100% là (sans regarder son téléphone, ses e-mails etc.) mais pouvoir s'extraire ou ne pas participer à une animation si autre priorité ou pas d'envie.
- Pouvoir prendre des photos : demander aux participants de pouvoir prendre des photos et leur proposer de nous indiquer personnellement s'ils ne sont pas d'accord afin de les "éviter"
- Règles sanitaires : lors de la crise du COVID il était également important de valider les usages en terme de sécurité sanitaire
Matériel nécessaire Prise de notes sauvegardée
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Audrey Auriault complété par Laure Beyler
État de la ressource Diffusable

Débat mouvant

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Faire émerger les différents points de vue autour d'un sujet polémique
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Réfléchir ensemble et débloquer une situation
  • Créer du lien
  • (co)-produire
  • Evaluer et apprendre ensemble
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Résumé du déroulé (500 caractères) Les participants se placent au centre. L'animateur formule une proposition tranchée (oui/non - pour/contre) et ambigüe (les mots employés peuvent avoir plusieurs sens et ne sont pas définis par l'animateur - ex : aujourd'hui la coopération c'est surtout de la communication). Les participants se placent d'un côté ou de l'autre de l'espace selon leur avis : pour / contre, puis débattent. Des participants qui changent d'avis peuvent changer de côté au fur et à mesure du débat.
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: https://www.metacartes.cc/faire-ensemble/recettes/debat-mouvant/
Licence d'utilisation la ressource Licence non-libre
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Chloé
État de la ressource En cours de rédaction
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Déconfinement des émotions

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Cercles de parole
DeconfinementDesEmotions_deconfinement-des-emotions.png
Objectif
  • Réfléchir ensemble et débloquer une situation
  • Réguler l'énergie
  • Créer du lien
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
Durée
  • 60 à 120 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Le parcours se déroule en 3 tours de parole sur la base d'un cadre de communication clair et encadré.
1/ tour de présentation
2/ Tour d'écoute individuelle et retours de groupe
3/ Tour de cloture
Le déconfinement est prévu pour durer une heuremais en fonction de l'usage, le rôle que vous voulez lui donner il peut durer plus lontemps (ex 2h30 pour 10 personnes)
Idéalement 6 personnes maxi pour permettre de respecter les temps de parole et de pouvoir laisser une marge de temps pour une situation qui demanderait des souffles de silence ou plus d'échange, mais comme le temps est extensible...
Déroulé détaillé Tout le processus est très très bien expliqué et dans le détail dans le doc ci-joint.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Les principes d'un déconfinement des émotions
- Ecoute: on est là pour nous mettre au service de chaque participant et leur permettre de s'exprimer complètement. Ici on ne coupe pas la parole, on attend avant d'intervenir et on modère ses élans de contribution :-)
- Bienveillance: c'est un moment ou on respecte ce qui est partagé, que ce soit les émotions, les croyances ou les limites
- Flexibilité: Sentez-vous libre... d'adapter le contenu du déconfinement des émotions, de partir pendant le déconfinement des émotions si vous n'avez plus envie d'être là ou si ce qui est dit vous dérange. Zéro obligation et liberté de décision tant que vous respectez les 5 principes ;-)
- Simplicité: un format simple pour essaimer les déconfinements des émotions là où il y en a besoin
- Accessibilité: un format accessible pour permettre à n'importe qui de pouvoir participer
Variantes et bonifications (notamment à distance) Le temps, le nombre de participants, la régularité, au sein d'une équipe constituée ou avec des inconnus et durable car fonctionne aussi en marge des périodes de confinement :-)
Matériel nécessaire un plateforme permettant une session synchrone si à distance
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: https://solucracy.org/fr/coronapero
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Solucracy
État de la ressource Diffusable
Fichier : DeconfinementDesEmotions_fichierressource_deconfinement-des-emotions.pdf Télécharger
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Energizer dansant

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Se dynamiser, être présent à soi et aux autres
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Réguler l'énergie
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) En cercle en présentiel ou en mode "affichage galerie" en visio,avec un fond musical, l'animateur·trice commence à faire des gestes que tout le monde doit suivre, puis passe la main.
Tour à tour les participant·e·s doivent suivre les gestes d'un meneur jusqu'à la fin de la chanson.
Déroulé détaillé Etape 1 :
- Choisissez une chanson de 3 à 4 minutes, plutôt douce et joyeuse (fonctionne très bien avec Ain't no mountain higth enough de Marvin Gaye)
- Ouvrez la page internet de cette musique (clip, page deezer ou autre)
Etape 2 en physique :
- Demander aux participant·e·s de se mettre en cercle
Etape 2 en visio :
- Demander aux participant·e·s de se mettre en affichage galerie si ce n'est pas le cas. Tout le monde doit avoir sa caméra allumée.
Etape 3 :
- Expliquer que vous allez faire des gestes sur une musique et que les participant·e·s devront faire les mêmes gestes que vous. Vous passerez la main à un·e autre participant·e au bout de 20 secondes environ. Il ou elle sera meneur·euse puis passera la main à son tour. Cela jusqu'à la fin de la chanson.
Etape 4 en physique :
- Lancer la musique sur votre ordinateur, avec une enceinte de préférence
Etape 4 en visio :
- Lancer la musique sur internet
- sur Zoom cliquez sur "écran partagé" puis sur "avancé" et "uniquement le son de l'ordinateur"
- cliquez sur "arrêter" en haut de l'écran à la fin de la chanson
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Eviter les musiques trop rapides ou qui risquent de ne pas plaire à tous.
Les musiques douces sont très agréables le matin.
Variantes et bonifications (notamment à distance) N'hésitez pas à prévoir de la place pour vous lever et faire vraiment bouger les participant·e·s.
Cet énergizer est parfait pour une pause dynamique après un temps assis ou pour reprendre après manger.
Matériel nécessaire En physique : un ordinateur ou un téléphone et une enceinte
En visio : un ordinateur et une caméra
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Cédric Châpot
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Energyser "à distance" Puzzle collectif

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Un energyser collectif simple quand on est "à distance"
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Réguler l'énergie
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Au début d'une vidéoconférence, proposer au groupe de réaliser un puzzle collectif via le service padlet. L'animateur·trice a au préalable bien vérifié que le padlet est ouvert à tous pour la modification et y a déposé les pièces de puzzle.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Attention à ce que le padlet soit bien ouvert à la modification pour tou·te·s
Matériel nécessaire Récupérer une image sur internet. La découper ensuite en autant de pièces carrées.
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Gatien Bataille
État de la ressource Diffusable
Mots clés de complément facile rapide
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil

Energyser à distance : des chiffres et des lettres

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Re dynamiser une réunion à distance
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Avec l'arrivée du mode confiné du Covid, il faut trouver des astuces pour lancer la dynamique de groupe dans nos rencontres à distance.
Etant donné que sur la plupart des outils de vidéoconférence, il est possible pour chacun de se nommer, voici une idée de jeu à mener ensemble.
  • demandez à chaque participant·e de se nommer avec une lettre au hasard
  • sur l'écran de vidéoconférence, chacun·e a maintenant un ensemble de lettres
  • lancez le chronomètre en précisant aux participant·e·s qu'ils ont maintenant 30 sec pour trouver le plus long mot avec les lettres disponibles (façon chiffres et les lettres)
  • faites le décompte pour voir qui a gagné ;-)
=> idem avec des chiffres cette fois
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Gatien Bataille
État de la ressource Diffusable
Mots clés de complément Energyser
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil

Fermeture éclair

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Favorise la prise de parole des femmes
Objectif
  • Réguler l'énergie
  • (co)-produire
  • Autre
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Dans le cadre de débats, alterner les prises de parole féminines et masculines
Déroulé détaillé Quand les demandes de prises de parole sont notées, si une femme demande la parole et qu'il y a plusieurs hommes inscrits avant, la femme est remontée en début de liste, dans le but d'alterner les prises de parole de femmes et d'hommes.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Expliquer la règle au début. Attention à porter si l'assemblée est très déséquilibrée en terme de parité (peut ne pas être gênant s'il y a un nombre important de personnes)
Variantes et bonifications (notamment à distance) On peut refuser les nouvelles prises de parole si aucune femme ne prend la parole (le débat se termine).
On peut permettre plusieurs prises de parole féminines, considérant que la fermeture éclair est un outil pour favoriser la prise de parole et non un but en soi
Matériel nécessaire Aucun
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: Les hommes ont tendance à s'exprimer en public plus facilement, de manière plus longue, et à répéter ce qui a été dit précédemment. Les femmes ont tendance à tarder à demander la parole, surtout dans des assemblées mixtes ou très masculines. Cet outil permet de contrebalancer.
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Sarah Trichet-Allaire
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Histoire de... (Petite histoire, Grande histoire)

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Outils de collecte de l'histoire des gens et des lieux
Objectif
  • Réfléchir ensemble et débloquer une situation
  • Créer du lien
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • 60 à 120 min
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Résumé du déroulé (500 caractères) Mettre en relation la vision des participant·e·s concernant la « Grande histoire » avec le récit de l’histoire du Territoire ou de la structure et celle plus intime des participants
  • Disposer d'un outils permettant de discuter de l'histoire des organisation -permet de compléter le récit commun par l'apport de chacun
  • Disposer d'un format de présentation des participant·e·s moins long qu'un tour de table!
  • Visualiser et conserver dans l'espace une frise - Outil visuel que l'on peut compléter au fil du temps
Déroulé détaillé Objectifs :
Outils de collecte de l'histoire des gens et des lieux, d'analyse des organisations et de mise en lien des histoires à différentes échelles (au niveau individuel, des organisations, du territoire...)
GARC.ESS a adapté cet outils à partir de Petites Histoires, Grandes Histoires de la SCOP Le pavé.
Pour commencer : Réunir tous les participant·e·s dans une salle, les faire s'installer confortablement
Étape 1 : La grande histoire
Chacun·e est invité·e à remplir un post-it concernant l'histoire du monde (ex. la chute du mur de Berlin, l'invention de l'écriture...)
Étape 2 : L'histoire du territoire ou l'histoire de la structure
Chacun·e est invité·e à remplir deux post-it concernant l'histoire histoire du territoire ou l'histoire de la structure (ex. date de création de l'asso, installation dans des lieux..) : un post-it pour le passé, un pour le futur.
Pour le futur, le principe est de demander un "souvenir du futur" aux participant·e·s : un événement qu'ils·elles aimeraient qu'il se soit passé.
Étape 3 : L'histoire des individus - soit histoire personnelle , soit histoire dans la structure (ex. date d'arrivée), en fonction des objectifs
Chacun·e est invité·e à remplir deux post-it : un post-it pour le passé, un pour le futur (où je me vois dans le futur par exemple)
Variantes et bonifications (notamment à distance) La fresque reste visible pendant tout le temps du regroupement/formation/rencontre.
Inviter les participant·e·s à venir compléter, enrichir, embellir.
Si des facilitateurs·trices graphiques sont présent·e·s, intérêt à leur faire améliorer les visuels.
Aujourd'hui, on a traduit le travail numériquement via Padlet (mais pas entièrement satisfaisant)
Matériel nécessaire Rouleau de kraft (longueur du mur utilisé)
  • Post-it de 3 couleurs différentes (1 par ligne d'histoire)
  • Marqueurs
  • Photo des participants (leur demander d'en apporter une ou en imprimer sur place)
  • Scotch à peinture
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: Petites histoires, Grandes Histoires du Pavé
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Audrey Auriault, Louise Didier de GARC.ESS
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil

Je prends - je laisse

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Faire prendre conscience que le temps se partage
Objectif
  • Réguler l'énergie
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Lors d'une discussion, d'un temps de bilan, d'un chapeau de Bono, la petit phrase magique "je prends... je laisse..." permet de prendre la parole mais aussi de signifier clairement que je la redonne au groupe
Déroulé détaillé Lors d'un temps d'échange durant lequel vous souhaitez que la parole circule. Posez la parole au centre et quand une personne souhaite parler, elle dit je prends. Cela a pour effet de signifier au groupe qu'il doit se placer en mode écoute sans interruption du locuteur·trice. Quand celui-ci·celle-ci a terminé, il·elle dit je laisse. Cela signifie explicitement qu'il·elle a terminé et qu'une autre personne peut "prendre".
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Bien spécifier la consigne avant de laisser tourner la parole. Nous devons échanger sur... L'objet de la prise de parole est de...
N'hésitez pas à préciser le temps pour chaque prise de parole et / ou le temps total de cette séquence.
Précisez si tout le monde doit obligatoirement s'exprimer.
Matériel nécessaire rien
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Laurent Marseault
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil

Je te chante

Objectif
  • Réguler l'énergie
  • Créer du lien
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Déroulé détaillé Durée
2 x 5'
Déroulé
Demander au groupe de se mettre en deux lignes face à face.
Une ligne émetteur·trice et une ligne récepteur·trice :
> l'émetteur·trice et le receveur·euse de chaque binôme se regardent (2')
> l'émetteur·trice s'avance tout proche de son récepteur et lui chante une chanson à l'oreille (2-3')
Deuxième tour en intervertissant les rôles récepteur·trice/émetteur·trice > réciprocité
Intention
Créer une intimité entre les participant·e·s. Apporter de la douceur. Ouvre le cœur sans passer par la tête.
Vigilance
A proposer pour un groupe qui a déjà un vécu commun.
Variantes et bonifications (notamment à distance) à imaginer :-)
Matériel nécessaire Aucun
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Yasu
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Préparation En présentant l'animation, bien insister sur le fait qu'il n'y a pas besoin de "savoir chanter".

Jeu des attentes

Objectif
  • (co)-produire
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Déroulé détaillé Cet outil permet de récolter les attentes des participant·e·s (pour une formation, un événement, une réunion...), d'identifier collectivement celles qui sont partagées par le groupe et d'instaurer une dynamique de groupe.
Après une première phase individuelle où chacun.e prend le temps de noter ses attentes, les participant·e·s se retrouvent debout en cercle, puis viennent au centre du cercle, à tour de rôle, énoncer une de leurs attentes : les personnes du cercle vont alors se rapprocher plus ou moins de la personne au centre, selon qu'elles partagent un peu, beaucoup ou complètement cette attente.
Matériel nécessaire Des petits papiers qui collent ;)
Idéalement : une grande feuille avec un thermomètre dessiné sur toute la hauteur, sur laquelle coller les petits papiers selon le degrés de partage des attentes.
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Alter Ego
État de la ressource Diffusable
Fichier : JeuDesAttentes_fichierressource_jeudesattentes_fichierressource_fichierressource_jeu_des_attentes-1-.odt Télécharger
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Préparation Dessiner le thermomètre sur la feuille et se munir d'un nombre suffisant de petits papiers qui collent (environ 4 à 5 par personne).

Jeu des chaises

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Illustre de façon simple et rapide les difficultés de communication
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Créer du lien
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) On forme 3 à 5 groupes, chacun a une consigne différente :
  • mettre les chaises en rond
  • mettre les chaises dans une autre pièce
  • s'asseoir sur les chaises
  • mettre les chaises dos à dos
  • se mettre debout derrière le dossier de chaque chaise
  • ...
La règle qui complique tout : la communication verbale n'est pas permise ;-)
Déroulé détaillé On forme 3 à 5 groupes, chacun a une consigne différente (distribuer par des petits papiers bien pliés) :
  • mettre les chaises en rond
  • mettre les chaises dans une autre pièce
  • s'asseoir sur les chaises
  • mettre les chaises dos à dos
  • se mettre debout derrière le dossier de chaque chaise
  • ...

La règle qui complique tout : la communication verbale n'est pas permise ;-)
Variante
  • Avant de distribuer les consignes, demander à chaque équipe de se trouver un nom et un cri de ralliement en 3 min
  • Puis, toujours avant de distribuer les consignes, demander à chaque équipe de dire son nom et de faire son cri et expliquer comment cela va se dérouler :
  • je vais vous distribuer les consignes, mais vous ne pouvez pas les regarder avant mon signal (quand toutes les équipes ont leur consigne), ensuite, vous aurez 3 min pour découvrir la consigne en équipe, vous pourrez vous concerter, puis, au 2ème signal, vous aurez 30 sec pour réaliser la consigne)

Remarques
  • aucune consigne n'est contradictoire
  • les groupes ne doivent pas savoir que les consignes sont différentes pour les autres groupes

Puis, prendre 5 minutes ou plus de débriefing suite au jeu. Ce jeu est un très bon support pour s'observer soi, l'autre et les groupes dans les réflexes d'action et d'urgence, observer nos postures en groupe : leaders, compétitifs, efficaces, conciliants, suiveurs, respectueux, pacifiques, réflexifs... Pour analyser ces postures, on peut se servir d'un tableau de la coopération (à télécharger ci-dessous)
Parmi les analyses observées fréquemment :
  • les consignes opaques/secrètes font remonter des réflexes de concurrence parmi les participant·e·s
  • il est possible d'imaginer d'autres formes de communication non-verbale
  • l'urgence nuit à la coopération des plus pacifiques
  • faire équipe (dans une petite équipe) pourrait nous rendre compétiteur avec les autres équipes
  • il y a plusieurs niveaux de coopération
  • des consignes différentes ne sont pas forcément incompatibles
  • ...
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Ce jeu qui déclenche facilement des comportements "bourrins" peut mettre des personnes en difficulté. Avec de jeunes adultes, attention aux débordements, certain·e·s ont mal vécu de se voir revenir en enfance, avec des comportements hors de contrôle. Il faut alors accompagner les débriefs pour réduire les jugements qu'ielles se portent à elleux-mêmes et rassurer sur la vitalité qui est à l'origine de ces comportements réflexes.
Variantes et bonifications (notamment à distance) Possibilité de ne pas donner de consigne sur la communication verbale. On s'aperçoit que, bien souvent, les équipes n'en profitent pas pour communiquer entre elles :-)
Surtout, si pour faire les équipes, on a utilisé la Ligne Muette qui consiste à se classer par ordre de dates d'anniversaire (jour et mois) sans se parler !
Matériel nécessaire 3 à 6 chaises (idéalement, 1 chaise par membre d'équipe)
(marche aussi avec des coussins posés au sol)
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Nicolas Geiger et Alice Oechsner
État de la ressource Diffusable
Fichier : JeuDesChaises_fichierressource_schemadelacooperation_fichierressource_schema-cooperation.pdf Télécharger

Jeux de positionnements / Visualisation de données avec les pieds

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Objectif
  • Réguler l'énergie
  • Créer du lien
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
  • Participants volatiles
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Déroulé détaillé Ce jeu d'inclusion spécial "données ouvertes" permet de démarrer une réunion tout en restant sur le terrain de jeu de la journée... Le principe est simple. Les personnes d'un groupe se répartissent dans l'espace de manière à représenter visuellement des données. Idéalement un·e animateur·trice donne les consignes, aide les personnes à se placer et donne quelques commentaires de chaque figure.
L'animation dure 10-15 minutes et nécessite un groupe d'au moins une douzaine de personnes.
1ère figure
Le groupe est invité à se répartir dans un espace défini. Il lui est expliqué à quoi peut servir une donnée (mesurer la répartition socio professionnelle d'un groupe, l'âge des individus...). Une des premières formes permettant de faire ce type de mesure est le camembert : l'animateur·trice invite alors le groupe à former un cercle pour représenter le camembert et demande ce qu'il est possible de mesurer avec. En fonction des réponses (exemple : parité), on invite alors les personnes à se répartir dans le cercle par catégorie (H/F)...ce qui permet de réaliser la mesure et la commenter.
jeudepostionnement1
2ème figure
Pour la deuxième figure, on peut choisir les histogrammes qui, par exemple, peuvent mesurer par tranche d'âge. Le groupe est alors invité à se mettre en rang en fonctions de repères qu'aura fixé l'animateur·trice et selon leur tranche d'âge. Il est alors possible de commenter la répartition.
jeudepostionnement2
3ème figure
Le groupe est invité à se répartir sur une cartographie fictive (NORD-EST-SUD-OUEST) définie dans l'espace, en fonction, par exemple, de son lieu de naissance. Dans un second temps, on lui demande de se répartir sur cette cartographie en fonction de son lieu de travail. On peut aussi commenter les flux migratoires ;-) . La fin peut se faire de manière festive en demandant à toutes et à tous de se rejoindre sur le lieu de la manifestation en cours...
jeudepostionnement3
Matériel nécessaire De l'espace pour que les personnes puisse circuler et se positionner
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Vincent Kober (infolabs.io)
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Préparation Le jeu en lui-même est simple.
Le secret réside dans les questions : trouver les questions puissantes, pertinentes. Trouver les questions qui feront se découvrir un peu plus les participant⋅es entre eux/elles. Varier des questions sur les aspects professionnelles et des questions plutôt perso.
Lien vers la fiche méthodologique http://www.multibao.org/#multibao/contributions/blob/master/contributions/visualisation-de-donnees-avec-les-pieds.md

L'agenda agile pour construire l'ordre du jour d'une réunion

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Cette animation permet de construire collectivement un ordre du jour dynamique.
Objectif
  • Réfléchir ensemble et débloquer une situation
  • Réguler l'énergie
  • Poser le cadre et l'intention
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • variable
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Cette animation permet de construire rapidement et collectivement un ordre du jour de réunion dynamique en 4 séquences :
- partage d'information
- retours
- chantiers
- prise de décision.
Déroulé détaillé Une très grande feuille est posée sur le sol ou sur un mur avec les 4 entrées suivantes :
1/ Informations :
Qui a une information à passer, combien de temps ça prend ?
2/ Retours :
Qui veut un retour du groupe et sur quoi? De combien de temps chaque demande a besoin?
3/ Co-création:
Sur quoi quelqu'un a besoin de travailler ?
Temps de brainstorm donc (si possible en sous-groupes) qu'il y ait une ou plusieurs demandes de co-création (ce sont normalement les temps les plus longs) et les seuls qui demandent une petite structure légère prévoyant la prise de notes dans chaque sous groupe pour pouvoir converger ensuite.
Ces chantiers sont menés en parallèle, prévoir donc un temps global pour cette séquence avec un éventuel temps de restitution collectif.
4/ Propositions/prises de décision : Qui a une proposition à faire? Puis est-on assez mûrs pour prendre la décision ? Ou bien, sur quoi devons-nous prendre une décision? Qui porte une proposition à travailler ensemble ?
Prévoir un temps suffisant pour cette partie, notamment si la décision se fait par consentement.
Chacun·e vient noter sur l'un des 4 espaces prévus sa proposition, avec son nom et la durée.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Au début, il faut être souple, personne ne sait tenir le temps qu'il·elle indique.
Attention à ce que les temps de retours ne se transforment pas en prise de décision, ou en chantier.
En fonction du temps disponible, toutes les étapes ne pourront pas être abordées, notamment les prises de décisions qui ont besoin d'une maturation collective. Cette étape là peut faire l'objet d'une réunion spécifique pour laquelle plus de temps est alloué.
Variantes et bonifications (notamment à distance) A distance on peut utiliser un espace de prise de note partagé, dans lequel chacun·e vient saisir sa proposition, son nom et la durée prévue.
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions David Delon, Nadine Jouanen (Percolab)
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique https://www.percolab.com/la-reunion-participative-une-bouffee-d-air-dans-votre-quotidien/

La guirlande (exercice d'idéation)

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Produire un maximum d'idées sur un thème donné en un minimum de temps.
Objectif
  • (co)-produire
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Résumé du déroulé (500 caractères) Rebondir sur les idées des autres participant.e.s en faisant "tourner" des guirlandes de post-its.
Déroulé détaillé 1- Disposer les chaises en cercle et faire asseoir les participant·e·s
2- Disposer un feutre et un tas de post-its par terre devant chaque participant·e
3- Énoncer et écrire le thème/la problématique en commençant par "Comment faire pour..." (par exemple : « Comment faire pour développer la coopération sur notre territoire ? »)
4- Énoncer et écrire les conditions nécessaires à la production d'idées
  • suspendre son jugement
  • idées « folles » bienvenues, toutes les idées sont intéressantes
  • rechercher la quantité
5- Expliquer l'exercice aux participant·e·s :
- Chacun·e écrit une 1ère idée sur un post-it (1 idée par post-it)
- Quand chacun·e a écrit son idée, chaque participant donne son post-it à la personne positionnée à sa gauche
- Quand vous recevez le post-it, lisez le, et collez un post-it en dessous sur lequel vous avez ajouté une idée inspirée par l'idée de votre voisin·e ...ou pas
- Donnez ensuite les 2 post its à votre voisin·e de gauche et réitérez...ainsi de suite...jusqu'à constituer une guirlande de post-its.
L'exercice sera terminé quand plus personne n'aura d'idées.
Notas :
Si vous n'avez plus d'idée à un moment de l'exercice, passez la guirlande en l'état à votre voisin·e de gauche
Si la guirlande ne circule pas suffisamment vite et que vous avez plein d'idées, préparer vos post-its et collez les en attente sur vos genoux.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Utiliser des post-its qui collent correctement !
Expliquer l'exercice en le faisant avec les participant·e·s
Variantes et bonifications (notamment à distance) Si le groupe est supérieur à 12 personnes, faire l'exercice en sous groupe de 6 à 12 personnes.
Matériel nécessaire - des post-its (qui collent correctement)
- un feutre par personne
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Christine Denié Hervy, Animacoop
État de la ressource Diffusable
Mots clés de complément idées
Fichier : LaGuirlandeExerciceDIdeation_fichierressource_fiche-outil-la-guirlande.odt Télécharger
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil

La Machine Infernale

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Energizer / créer du lien / débrancher le mental
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Réguler l'énergie
  • (co)-produire
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Participants volatiles
Durée
  • moins de 10 min
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Créer une machine animée et bruyante constituée de parties élémentaires (chaque membre du groupe), faisant chacune un geste et un bruit.
Déroulé détaillé La personne qui lance la proposition énonce le but de l'activité :
Créer ensemble une machine infernale, c'est à dire une machine animée et bruyante constituée de parties élémentaires, faisant chacune un geste et un bruit.
Dans un espace dégagé (ex : une scène, un coin de la salle), une personne se met dans une position en faisant un geste bref associé à un bruit, qu'elle répète de manière régulière.
Puis, une deuxième personne la rejoint s'accroche à la première (ou se positionne à proximité en temps de covid) et produit son propre geste et son propre son, et se cale sur le rythme de la première.
Et ainsi de suite jusqu'à la dernière personne du groupe.
A la fin, on peut faire varier un peu les rythmes avant d'arrêter la machine.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter L'animateurice (ou la personne qui veut lancer l'animation) énonce clairement la consigne au début et commence en faisant la première pièce de la machine.
Eviter de se prendre trop au sérieux.
Matériel nécessaire Aucun
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Martine et Alice O
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

La prise de décision par consentement

Objectif
  • Décider ensemble et s'aligner
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Déroulé détaillé Là où, pour agir, le consensus exige que tou·te·s les participant·e·s à une décision soient unanimes, le consentement se contente du fait qu’aucun·e membre n’y oppose d’objection raisonnable. Une objection est jugée raisonnable si elle bonifie la proposition à l’étude ou l’élimine complètement. L’objection n’est plus synonyme d’obstruction mais d’identification de limites, de tolérances qui deviennent les conditions de réalisation de la proposition. Le processus permet de faciliter l’identification de ces conditions et la mise en pratique des décisions.
Ressources :

Cette fiche a été produite et sincèrement partagée par l'Université Du Nous : http://universite-du-nous.org/a-propos-udn/ses-outils/
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions L'Université Du Nous
État de la ressource Diffusable

La ronde des questions

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Sois réactif, réponds aux questions en décalé !
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Créer du lien
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Déroulé détaillé Un des participants est au centre du cercle formé par les autres participants qui vont tour à tour lui poser une question. Celui qui est au centre devra répondre à la question qui a précédé à chaque fois. Exemple : Audrey lui demande la couleur de ses yeux ; puis il se tourne vers Emmanuel qui lui demande s'il aime sa femme ; il répond à Emmanuel "vert" (qui est la réponse de la question de Audrey) et ainsi de suite jusqu'à ce qu'il se trompe. Dans ce cas il retourne dans le cercle et cède sa place au centre à quelqu'un d'autre.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter IL faut que ce soit très dynamique pour que cela marche (sinon stopper au bout d'un tour de cercle le participant).
Variantes et bonifications (notamment à distance) A distance => faire un tour d'écran
Matériel nécessaire rien
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Sarah Dubois, Melissa Vicaut
État de la ressource Diffusable
Lien vers la fiche méthodologique http://

Le Forum Ouvert

LeForumOuvert_7264908618_45bb2c7e74_k.jpg forum_ouvert.jpg
Objectif
  • Réfléchir ensemble et débloquer une situation
  • (co)-produire
Type d'outil
  • Processus de gouvernance
Taille du groupe
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Déroulé détaillé Photo : CC BY - Dr Papillon and Hoedic

Organiser un forum ouvert

Le forum ouvert est né du constat qu’au cours d’une réunion les échanges les plus intéressants entre les participant·e·s ont lieu lors de la pause-café. Ainsi, cette méthodologie a pour objectif de reproduire les conditions pour ces échanges informels de la pause-café.
A travers ce livret d'accompagnement, l'équipe Colibris vous propose un outil qui vous permettra de comprendre le déroulement d'un forum ouvert : de la préparation à l'animation, de la logistique à l'évaluation, de la mobilisation de votre réseau à la production de ressources. Ce livret est organisé en trois parties qui correspondent aux trois phases d'avant, pendant et après l'évènement II pourra vous servir de ligne directrice pour son organisation.
Les informations qui suivent sont des instructions et conseils à adapter en fonction du contexte et des possibilités qu'offre votre territoire.
Avantages :
  • Réunir un grand nombre de participant·e·s
  • Permet de rendre compte de façon assez facile des résultats
  • Concept de liberté : liberté des thèmes abordés, liberté de participer ou non aux ateliers, liberté d’expression
  • Processus conçu pour faire émerger l’intelligence collective et co-construire les propositions

Inconvénients
  • Activité qui nécessite de la préparation et une logistique conséquente
  • Prévoir une durée d’une journée minimum.
  • Budget qui peut être plus conséquent en fonction de la forme adoptée (1 ou 2 jours, festivités ou non)

Ce que le forum ouvert permet
  • Faire se rencontrer les personnes désireuses de s'impliquer dans la transformation de leur territoire
  • Créer des groupes affinitaires prêts à travailler ensemble dans leur ville, village, quartier
  • Impulser une dynamique et favoriser l'émergence de projets écologiques et sociaux
  • Identifier des projets existants et leur donner de la visibilité via la plateforme Colibris.

Que faut-il prévoir en amont ?

Pour bien préparer un tel évènement, des étapes-clés sont indispensables à sa réussite. Dans cette première partie, vous retrouverez nos conseils pour mobiliser et communiquer sur la campagne “Le chant des Colibris, l’appel du monde de demain” avec votre réseau, pour mettre en place un groupe de pilotage du forum ouvert, pour savoir qui fait quoi et quand, et pour déterminer le budget de ce type d'événement.

Quel format pour mon événement ?

Le but est bien de relier celles et ceux qui souhaitent participer à la transformation écologique et humaine de la société.
Un jour ou deux : cela dépend du lieu que vous trouverez (et de son coût) mais aussi du nombre que vous êtes pour l’organisation.
Si vous ajoutez une partie festivités, elle permettra la rencontre, l'échange, le partage entre les personnes déjà impliquées localement et les nouvelles.

Former le groupe de pilotage à partir du groupe organisateur

Le comité organisateur est l'ensemble des personnes les plus motivées et disponibles, représentatives des réseaux locaux et/ou des antennes locales des réseaux nationaux. Il regroupe des acteurs·trices de la société civile (associations, citoyens, étudiants, artistes, ...), des élus et des entrepreneurs.
Le groupe de pilotage est l'ensemble des personnes qui assurent la bonne tenue et le bon fonctionnement du forum ouvert. Il sera formé lors de la deuxième réunion à partir du comité organisateur. Il est composé d'un·e facilitateur·trice, d'un ancrage, d'un·e hôte·sse, d'un·e coordinateur·trice logistique, administratif et festivités.
Les responsabilités et tâches liées à ces rôles sont détaillées dans la partie suivante 'Qui doit Faire quoi ? Et quand ?'
Attention ! Une personne ne peut tenir qu'un seul rôle

Qui fait quoi ? Et quand ?

Le facilitateur·trice
Formé·e à la technique du FO, il·elle connaît et maîtrise cette technique d'animation.
Il ou elle :
  • en explique l'approche au comité organisateur et définit avec lui le thème du FO,
  • précise les besoins logistiques et humains relatifs au bon déroulement du FO,
  • anime l'ouverture du FO et toutes les séances plénières : il ou elle est le·la garant·e de la démarche et veille au respect de l’approche propre au FO,
  • gère la place du marché, et s'assure de la bonne mise en route des ateliers et de la salle des nouvelles, de l'édition des rapports d'activité au mur du grand journal et de la production des plans d'actions des ateliers.

Avec le comité d'organisation et l'hôte·sse, il·elle fait la revue des suivis du FO et s'assure de la transmission à tous les participants des rapports de discussion et des plans d'actions.
L’ancrage
Rompu·e également aux techniques d'un FO, il ou elle :
  • assiste le·la facilitateur·trice durant l'événement sur la partie animation et sur un recentrage éventuel,
  • veille au bon fonctionnement des ateliers.
Son nombre peut être porté à 2 ou 3 en cas de FO important.
L’hôte·sse
Au sein du groupe de pilotage, il ou elle est le·la représentant·e du comité d'organisation, le ·la représentant·e de toutes les parties locales engagées. Il ou elle confirme les objectifs de l'événement programmé.
Il ou elle :
  • est animé·e d'un esprit d'ouverture permanent,
  • accueille les participant·es,
  • participe aux discussions du groupe sans animer ni diriger, et circule d'un atelier à l'autre.

Après l'événement il ou elle est le·la garant·e de la bonne restitution à l'ensemble des participants des différents rapports de discussion et des plans d'actions, et les suivra dans le temps avec le Comité organisateur.
Le ou la coordinateur·trice logistique
Il ou elle :
  • a une bonne connaissance des lieux localement, est méthodique et rigoureux.se,
  • prépare et coordonne toute la logistique des espaces du FO (salle plénière, ateliers, chaises, tables, ordinateur, éclairage, sonorisation),
  • omniprésent.e durant l'événement, il ou elle veille au bon déroulement du FO et en régit les aléas,
  • a la responsabilité de la salle des nouvelles (ordinateurs).
  • à la fin, s'assure de la bonne restitution des lieux et du matériel.

Le coordinateur·trice administratif·ive
Rigoureux·se et convivial·e, il ou elle :
  • est en liaison avec l'ensemble du réseau local et coordonne les inscriptions, l'hébergement et la nourriture des participants
  • établit les budgets et gère la trésorerie de l'événement.

Le coordinateur·trice festivités
Dans le cas de l'organisation d'une partie “festive” liée au FO, il convient d'y affecter un·e coordinateur·trice spécifique ayant une expérience de ce type d'événement.
Il ou elle :
  • est en charge de la programmation et du choix du plateau artistique,
  • assure l'organisation matérielle sur place et sa gestion,
  • est responsable du bon déroulement de la manifestation.

Les espaces

Cinq types d’espaces sont nécessaires à l’organisation du forum ouvert :
  • 1. le grand cercle pour les séances plénières où se retrouvent tous les participant.e.s,
  • 2. les petits cercles pour les séances en ateliers,
  • 3. la place du marché,
  • 4. le grand journal,
  • 5. la salle des nouvelles (ordinateurs)

N'oubliez pas un espace convivial « thé-café-collation » ouvert en continu.
Pour faciliter l’organisation générale, penser à la restauration, le transport, voire l’hébergement des participant·e·s.
Le repas du midi et les pauses au cours de la journée sont des moments privilégiés de convivialité au cours desquels les discussions se poursuivent et les bonnes idées continuent d’affluer (et les cerveaux de chauffer !). La venue et le déplacement des personnes peuvent être coordonnés : navettes, covoiturage, etc.

Comment se déroule l’évènement ?

La clé du forum ouvert repose sur quatre principes et une loi :
  • La loi de la mobilité ou « loi des deux pieds » : si, pendant la réunion, des personnes estiment qu’elles n’apprennent rien ou n’apportent rien aux échanges, elles sont libres de faire usage de leurs pieds pour se rendre dans un endroit plus productif ou plus intéressant à leurs yeux.
  • Les personnes présentes sont les bonnes personnes . Aucun·e participant·e ne doit se sentir inutile, chacun a des choses à apporter au débat.
  • Ça commence quand ça commence. Aucun horaire strict n’est défini par les organisateurs au cours du forum ouvert, ce sont les participant·e·s eux-mêmes qui décident de commencer les débats lorsqu’ils ou elles le souhaitent et on considère que quel que soit le moment, c’est le bon moment.
  • Quand c’est fini, c’est fini. À l’inverse, les organisateurs·trices s’engagent à respecter l’horaire de fin prévu.
  • Ce qui arrive est ce qui devait arriver . Les organisateurs·trices n’interviennent au cours d’aucun débat et laissent librement les participant·e·s aller vers les directions qu’ils ou elles souhaitent donner au forum ouvert.

Phase d’émergence : séance plénière et place du marché

  • L'hôte·sse accueille le forum ouvert et présente la question principale autour de laquelle s'articule celui-ci.
  • Le·la facilitateur·trice explique aux participant·e·s le fonctionnement de cette animation et en rappelle les principes et les règles
  • Tou·te·s les participant·e·s se regroupent en session plénière (réuni.e.s en grand cercle). Au cours de cette première session, ce sont les participant·e·s qui vont définir eux-mêmes l’ordre du jour autour du thème défini par les organisateurs·trices. En effet, il n’y a pas d’ordre du jour pré-établi.
  • Chaque participant·e qui souhaite inscrire un sujet sur la place du marché se rend au milieu du cercle où sont disposés papier et stylos, il ou elle formule sa proposition de sujet en quelques mots et l’explique ensuite à tout le groupe pour enfin aller l’afficher au mur.
  • Le nombre de proposition dépend du nombre de participant·e·s. Le ou la facilitateur·trice peut demander à regrouper des sujets s’ils lui semblent similaires. Les proposant·e·s sont libres d’accepter ou non ce regroupement.
  • Le·la facilitateur·trice organise en plusieurs sessions, et dans différents lieux, la tenue des ateliers. Tou·te·s les participant·e·s se lèvent pour prendre connaissance des thématiques, lieux et horaires des ateliers.

Sessions en ateliers de travail

  • Les ateliers sont répartis dans les différents lieux de l'événement.
  • Un petit groupe se forme (ou pas) autour de l’initiateur·trice de l'atelier, il peut alors débuter.
  • Un·e rapporteur·teuse note ce qu'il·elle se dit sur un paperboard. A la fin de la session d'ateliers, ce·tte même rapporteur·teuse rejoindra la “Salle des nouvelles”
pour taper le compte-rendu des discussions.

Salle des nouvelles et restitution des comptes-rendus en session plénière “le grand journal”

La salle des nouvelles est un espace où sont installés des ordinateurs et imprimantes afin de permettre aux groupes de travail de retranscrire eux-mêmes sous forme de comptes-rendus leurs propositions (synthèse des points principaux) qui seront ensuite imprimées.
Au minimum deux personnes du comité organisationnel sont là pour encadrer et aider les rapporteurs·teuse. En arrivant dans la "Salle des nouvelles", une clé USB est attribuée à chaque rapporteur·teuse sur laquelle il·elle trouve le document vierge près à être rempli.
Un·e membre de l'équipe organisationnelle centralise les rapports sur son ordinateur et se charge de l’impression. L’ensemble des rapports est affiché dans l’espace du “Grand Journal” pour que tou·te·s les participant·e·s puissent en prendre connaissance.

Phase de convergence : session plénière et ateliers

Au cours de la même journée et d’une seconde journée, il peut être intéressant d’élaborer des plans d’actions à partir du contenu des ateliers.
Les participant·e·s sont amené·e·s à choisir les 3 sujets qui leur semblent les plus importants. Pour cela ils ou elles disposent de 3 gommettes à apposer sur les 3 rapports retenant le plus leur attention.
Des ateliers pour élaborer un plan d’action sont organisés. Le nombre de ces nouveaux ateliers dépendra du temps consacré à ce moment.
Comme pour la phase d’émergence, un·e rapporteur·teuse sera nommé·e pour chaque atelier. Il ou elle aura en charge de saisir, dans la salle des nouvelles, un compte rendu de ce plan d’action.
Session plénière de clôture Lors de cette session plénière le ou la facilitateur·trice présente les plans d’action produits lors de ce forum ouvert.
Un cercle de clôture permet à chaque participant·e de s’exprimer sur son ressenti de la journée et sur les propositions qui ont émergé.

Et la suite ?

Pour ne pas perdre la dynamique à la fin du forum ouvert, il est important que le suivi des plans d'actions soit systématique, régulier et ancré dans l'action.
Dans un premier temps, tous les rapports devront être transmis à l’ensemble des participant·e·s.
L'initiateur·trice d'atelier devra s'engager à être le moteur de son groupe. Il faudra ensuite trouver une organisation de manière à ce que le projet avance.
Matériel nécessaire L'organisation d'un forum ouvert implique des besoins logistiques et matériels spécifiques à bien prendre en compte pour que l'animation soit la plus fluide possible. La taille de la salle principale doit être suffisamment grande pour pouvoir accueillir les différents espaces de rassemblement (voir le schéma ci-dessous) et au centre, un cercle de chaises disposées en rond ou ovale. Pour faciliter la mobilité, il faut compter 2,5 m² à 3m² par personne. Le lieu doit également offrir des espaces annexes et propices à l'accueil des différents ateliers.
Les autres besoins logistiques et matériels sont fixés en fonction du nombre de participant.e.s.
image signesassembleespopulaires.jpg (73.2kB)

https://carteascenseuronline.fr/presentation-de-la-societe-kone/
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Mouvement Colibri, Magalie Dréano
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique https://www.colibris-lemouvement.org/sites/default/files/content/forumouvert_fiche_pratique_19052017_1.pdf

Le grand BINGO

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Permet à un groupe de mieux se connaître, de manière ludique et dynamique
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Créer du lien
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
  • Participants volatiles
Durée
  • moins de 10 min
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Distribuer une fiche BINGO à chaque personne, chacun doit alors compléter la grille en allant à la rencontre des autres et en trouvant des personnes correspondant aux caractéristiques indiquées dans chaque case ("a déjà eu un chat" "est venu en vélo", etc).
Pour gagner, il faut être le premier à remplir une ligne ou une colonne, et crier BINGOOOOOOO !
Ci-dessous un modèle en SVG (pdf imprimable un peu plus loin).
Les cases du bingo peuvent être modifiées en fonction des sujets et des personnes composant le groupe.
BINGO_interconnaissance.svg (37.0kB)
Variantes et bonifications en plein air, dans la rue Possibilité de spécifier que chaque ligne ou colonne ne doit pas contenir deux fois le même nom.
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Romain Lalande
État de la ressource Diffusable
Fichier : LeGrandBingo_fichierressource_bingo-interconnaissance.pdf Télécharger
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Le jeu de la complexité

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Ce jeu permet de faire vivre aux participants la dynamique d’un système vivant.
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) - les personnes debout circulent en silence, ressentez vos pieds, vous observez tout le monde
au TOP tout le monde s’arrête
- repérer et choisir discrètement et en silence 2 autres personnes
au TOP vous irez vous placer à égale distance des deux personnes choisies
- laisser le système bouger pendant 1 mn, si çà s’éparpille trop demander à se resserrer
quand ça s’est stabilisé, prendre 1 personne, lui dire de bouger et chaque personne bouge tout en étant à égale distance des 2 autres choisies
Débrieff sur un système complexe qui bouge.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter à égale distance ne veut pas dire spécialement au milieu, bien faire l'exercice en silence, le faire dans un grand espace
Variantes et bonifications en plein air, dans la rue Il est possible d'utiliser cette animation sur un mode simplifié dans un amphithéatre en donnant les consigne suivante :
  • chacun.e choisit dans sa tête deux personnes présentes
  • on demande à une personne de se lever
  • chaque personne ayant choisit quelqu'un debout doit désormais se lever à son tour
  • une fois tout le monde debout ou presque, même consigne en s'asseyant
Matériel nécessaire rien
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions David King-Ruel et Jonathan Jubinville (CC-BY-SA Matière brute 2015)
État de la ressource Diffusable
Mots clés de complément Complexité expérientiel système
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil

Le jeu de la main

LeJeuDeLaMain_img_0493_vignette_1000_1000.jpeg
Objectif
  • Evaluer et apprendre ensemble
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Déroulé détaillé Objectif :
Permettre aux participant·e·s de s’exprimer sur le temps vécu et d’en faire une évaluation à chaud complète
Description :
Chaque participant·e dessine les contours de sa main sur une feuille. Il ou elle remplit ensuite sa main en respectant les consignes suivantes :
  • sur le pouce, écrire ce que l’on félicite (« pouce en l’air »)
  • sur l’index, écrire ce que l’on pointe du doigt, ce que l’on interroge
  • sur le majeur, écrire ce qui n’a pas plus, ce que l’on jette
  • sur l’annulaire, écrire ce que l’on garde précieusement
  • sur le petit doigt, écrire ce que l’on propose (« mon petit doigt m’a dit »)

Selon le temps dont vous disposez, vous pouvez organiser une restitution à l’oral ou vous contenter de ramasser les feuilles.
Variantes et bonifications (notamment à distance)
  • Si le temps est restreint, ce bilan peut également se faire à l'oral sans avoir à le dessiner

A distance, on peut proposer aux participant·e·s, en fonction de leur profil :
  • de dessiner sur une feuille puis de la montrer à la webcam
  • de dessiner sur un outil collaboratif comme Miro
Matériel nécessaire une feuille de papier par participant·e et des stylos
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Louise Didier
État de la ressource Diffusable

Le jugement majoritaire comme mode de consultation ou de décision

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Permet de faire un choix collectif en prenant en compte tous les choix possibles
Objectif
  • Informer et consulter
  • Décider ensemble et s'aligner
Type d'outil
  • Processus de gouvernance
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • 30 à 60 min
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Résumé du déroulé (500 caractères) Le jugement majoritaire est un mode de prise de décision qui permet d'effectuer le meilleur choix... plutôt que le moins pire ! On peut aussi l'utiliser comme mode de consultation pour avoir une vision large des opinions des membres du collectif avant de prendre une décision (comme écoute du centre dans une décision par consentement par exemple).
Déroulé détaillé Le principe est simple : il s'agit de demander aux personnes de se positionner sur l'ensemble des choix possibles, en leur demandant comment ils·elles jugent cette possibilité sur une échelle graduée de "oulala c'est la cata" à "ce serait trop tip-top". Une fois tous les votes effectués, il suffit de comptabiliser la somme des positionnements des participant·e·s et de décider en fonction de ses propres critères définis à l'avance (exclure tou·te·s ceux·celles ayant au moins un avis trop négatif, prendre celui·celle qui recueille les avis le plus positif,...).
C'est un mode de prise de décision qui se marie très bien avec des habitudes de décisions par consentement, dans des situations où il faut choisir entre plusieurs propositions.
Ainsi le jugement majoritaire permet d'éliminer les propositions rencontrant les limites de certains et de conserver celles qui recueillent le plus d'avis positifs, indépendamment du nombre de votes pour l'un ou l'autre des choix possibles. Cela évite notamment la fameuse "tyrannie de la majorité" au profit d'un consentement autour du meilleur choix pour le groupe.
Ressources :

image 20180919_095255.jpg (1.3MB)
Le jugement majoritaire - par les écolos-humanistes
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Il y a dans de nombreux cas une égalité de mention majoritaire, qui nécessite un départage des égalités, dont l'explication n'est pas hyper intuitive. Le dépouillage par l'application en ligne permet de calculer le classement des propositions automatiquement.
Points d'attention Le départage des égalités sur l'application https://pollen.cl/ ne permet pas de voir les options ex-aequos. Elles sont classées l'une après l'autre selon un critère non identifié à ce jour.
Matériel nécessaire Une connexion internet
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Romain Lalande (contenu en CC 0), Les écolohumanistes (visuel en CC BY SA)
État de la ressource Diffusable

Le soleil brille sur ... / Tous ceux qui

Objectif
  • Réguler l'énergie
  • Créer du lien
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • variable
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Déroulé détaillé On dispose des chaises en cercle : une chaise de moins que de participant·e·s.
Une personne au centre énonce une affirmation "Le soleil brille sur ... celles et ceux qui sont de bonne humeur" : toutes et ceux qui sont de bonne humeur se lèvent et doivent trouver une autre chaise que celles sur laquelle ils étaient assis·e·s. La personne qui n'arrive pas à se rasseoir va au centre et invente une nouvelle phrase pour faire se lever les participant·e·s.
C'est l'occasion de visualiser des choses sur les participant·e·s sans obligation de s'exprimer sur le détail.
On peut axer l'animation sur des questions très pros ou très en lien avec le sujet des animations qui suivront, ou inventer aussi des questions plus piquantes pour apprendre des choses sur ses collègues ;-)
Une attention particulière est à porter aux personnes fragiles : ça peut bousculer physiquement !
Matériel nécessaire des chaises
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Louise Didier
État de la ressource Diffusable

Les six chapeaux de Bono

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Traiter une problématique en l'analysant avec 6 modes de pensées bien distincts
LesSixChapeauxDeBono_chapeauxdebono.jpg
Objectif
  • Réfléchir ensemble et débloquer une situation
  • (co)-produire
  • Décider ensemble et s'aligner
  • Intelligence émotionnelle
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Partant du postulat que que nous avons tous·tes des modes de pensées différents autant qu'incomplets, Edward De Bono propose de porter (en groupe ou de façon individuel) successivement 6 chapeaux, qui correspondent chacun à un mode de pensées : positif, négatif, créatif, organisationnel, émotionnel, factuel.
Déroulé détaillé Présentation générale
Afin de favoriser l'implication de chacun·e et l'émergence de nouvelles idées au sein d'un groupe, le psychologue spécialiste des sciences cognitives Edward de Bono a développé en 1987 la méthode dite des "6 chapeaux". Partant du postulat que la recherche de solutions repose sur six angles bien distincts, celle-ci invite chaque membre du groupe à explorer, lors d'une réunion, six modes de pensée spécifique, symbolisés par six chapeaux de couleurs différentes.
Face à une situation, un problème, chacun·e est traversé·e par un flot de pensées de toutes sortes : positives, négatives, émotionnelles, informationnelles, logiques… Arrivées en vrac et à dose différente pour chaque personne, ces pensées sont influencées par la personnalité, l’humeur, les mécanismes de prudence, la créativité, les biais cognitifs… Ces pensées ne sont pas réellement construites et constructives. Parallèlement, elles sont toutes légitimes.
Imaginons maintenant toutes ces pensées mises en commun dans un collectif le temps d’une réunion ! En dehors du fait du manque d’efficience, ces situations peuvent générer des tensions, des stigmatisations.
La proposition de Edward de Bono est de séquencer notre pensée et de ne pas la censurer.
C’est la notion de pensée latérale, une pensée en continuité avec des étapes de validation en opposition à un système vertical qui supprime une idée non validée et ne la considère plus.
Cette méthode permet de sortir de la stigmatisation des personnes, « la créative », « le pessimiste », sortir soi même de ses certitudes, appréhender les choses différemment.Tous les apports sont considérés comme utiles, il n’y a pas d’accord à obtenir.
Déroulé
Une fois le problème posé, le groupe entier revêt tour à tour un chapeau fictif et commence à explorer de nouvelles solutions :
  • Le Chapeau blanc symbolise la neutralité. Lorsqu'elle le porte, la personne doit s'attacher à énoncer simplement les faits, en laissant de côté tout ce qui peut relever de l’interprétation
  • Le Chapeau rouge : l’émotion. La personne énonce librement ses sentiments et ses intuitions
  • Le Chapeau vert : la créativité. Elle cherche des alternatives, en essayant de considérer le problème sous un angle nouveau
  • Le Chapeau jaune : la critique positive. Elle admet ses rêves et ses idées les plus folles
  • Le Chapeau noir : la critique négative, le jugement. Elle énonce les faiblesses et les risques que comporte selon elle cette idée
  • Le Chapeau bleu : l'organisation, la canalisation des idées, le processus. Elle s'attache à prendre du recul sur le sujet énoncé

L'enchaînement des chapeaux doit être réfléchi et adapté au sujet de la réunion et au groupe.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter
  • Afin de structurer l’animation, d'en garantir le cadre et un résultat, il paraît judicieux d’attribuer les rôles d'animateur et secrétaire.
  • L’animateur·trice pourra fixer une durée d'intervention par chapeau.
  • Le cas échéant, il invite les membres à respecter le mode pensée du tour de table.
  • Il est important de sécuriser le cadre des échanges (pas de jugement, écoute active, respect de l’opinion, pas de censure...)
  • Il peut être utile d’annoncer que l’on ne cherche pas l’exhaustivité sur chaque mode de pensée mais une vision globale
  • L'objectif n'est pas de regarder vers le passé, mais bien d'envisager l'avenir
  • Selon le groupe, la problématique, certains chapeaux, il peut être nécessaire de créer un sas de quelques minutes pour quitter le mode de pensée et s’investir plus facilement sur celui d’après.
Variantes et bonifications (notamment à distance) Selon la problématique à résoudre, il est possible et pertinent de structurer différemment le passage d’un chapeau à l’autre. Des exemples ici.
Le visuel et la méthode doivent être inclus dans le dispositif de formation à distance.
Les éléments seront recueillis au sein d'un espace collaboratif type carte mentale pour que chacun·e puisse y renseigner son point de vue pour chaque chapeau.
Variante expérimentée :
Chapeau blanc complexe/sujet pas complètement défini : quand la problématique est assez large, il est possible d'utiliser la méthode du QQOQCP pour faire décrire aux participants ce dont on parle, on leur pose alors successivement les questions : Quoi, Qui, Où, Quand, Comment, Combien, Pourquoi ?
Pour le chapeau rouge des émotions, il peut être utile de passer par du dessin, par exemple : étape 1 : en individuel, je réfléchis à ce que j'ai ressenti (prise de note individuelle possible); étape 2 : interview croisée en binôme pour faire expliciter à l'autre ce qu'il a ressenti et creuser (on pose des questions, on ne porte pas de jugement, on essaie pas d'apporter des solutions); étape 3 : en individuel : je dessine ou je symbolise/schématise ce que j'ai ressenti.
Matériel nécessaire Les supports (post-it, paperboard, prise de notes sur ordinateurs) permettent de récolter les contributions voire de les organiser et réorganiser.
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Fabienne Morel, Audrey Auriault pour la variante
État de la ressource Diffusable
Fichier : LesSixChapeauxDeBono_fichierressource_chapeauxdebono2.jpg Télécharger
Préparation

Lettre à moi-même

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Se rappeller une action à faire, le charme de la carte postale en plus
Objectif
  • Evaluer et apprendre ensemble
  • Autre
Type d'outil
  • Autres
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
  • Participants volatiles
Durée
  • moins de 10 min
  • 10 à 30 min
  • variable
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Après avoir prévu une liste d'action a mener, il est interessant de demander aux participant·e·s d'un atelier de noter sur une carte postale, l'action qu'ils·elles souhaitent mener ou qu'ils·elles s'engagent à mener.
Cette carte postale sera ensuite envoyée au contributeur·trice à un temps défini pour lui rappeller son engagement, servant ainsi a ancrer un peu plus l'engagement dans le temps.
Pour plus d'engagement personnel, vous pouvez aussi proposer aux participant·e·s de s'écrire une lettre "fermée" dont ils·elles sont seul·e·s à connaître le contenu. Une fois la lettre dans l'enveloppe, ils·elles indiquent leur adresse, ferment l'enveloppe et vous la rendent.
Déroulé détaillé La consigne peut être simple, par exemple :
"•Comment je suis / me sens aujourd'hui
•Ce que j'espère avoir fait dans x mois
"
Ou
"écris la première plus petite action possible
tu vas recevoir la carte alors mets un petit mot gentil pour toi-même
"
Ou plus longue, par exemple :
"Tous changements majeurs passent par un ensemble de stratégies.
Or les stratégies collectives ne peuvent être menées à bien sans changements de pratiques et sans engagements individuels.
Le but de l’activité est de se donner des engagements réalistes et à la portée de chacun·e plutôt que de se fixer des objectifs certes intéressants mais inatteignables.
Je vous invite à vous écrire une lettre que je vous enverrai dans x mois.
Vous pouvez y écrire ce que vous souhaitez (compliments, liste d'actions...)
"
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Avoir les adresses ou les faire noter au moment de la rédaction des cartes.
Le mieux est de faire écrire l'adresse de chaque enveloppe par une autre personne afin que l'auteur ne reconnaisse pas sa propre écriture en recevant la lettre. Ainsi cela entretient le suspens et invite plus à l'ouvrir et lire la lettre.
Selon l'âge des participants (et notamment pour les plus jeunes, qui n'ont plus l'habitude d'envoyer du courrier papier) il peut être judicieux de leur indiquer l'emplacement dans lequel doit figurer l'adresse sur une enveloppe.
Variantes et bonifications (notamment à distance)
  • un enregistrement audio ou vidéo peut être utilisé.
  • on peut détourner l'usage du format en l'utilisant comme un Souvenir du futur. Pour cela s'écrire une lettre ou écrire une lettre a un-e ami-e en racontant où on en est dans ce futur idéal.
  • si on ne peut/veut pas envoyer les cartes par la poste, on peut passer sur https://www.futureme.org . Les participant.e.s peuvent choisir une date (mais vous pouvez garder l'indication du délai approximatif dans la consigne)
Matériel nécessaire Cartes postales timbrées (ou papier et enveloppes timbrées)
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: http://www.multibao.org/#lilianricaud/travail-en-reseau/blob/master/lettre-a-moi-meme.md
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Gatien Bataille, Lilian Ricaud, Sylvain Boyer, Thomas Wolff, Marc Frèrebeau
État de la ressource Diffusable
Lien vers la fiche méthodologique http://

L’étonnant rapport d’étonnement détonant

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Visuel impactant pour repartir d'une formation avec ses prochains petits pas
LetonnantRapportDetonnementDetonant_le-rapport-détonant-d-étonnement.jpg
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Evaluer et apprendre ensemble
Type d'outil
  • Autres
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Prévoir un temps en fin de formation pour permettre aux stagiaires de renseigner la trame graphique proposée par le visuel de Magalie Legall.
Déroulé détaillé L'outil d'évaluation proposé permet de rendre visible sur un format A4 un bilan et une évaluation visuelle et impactante d'une formation ou d'un atelier.
Les stagiaires vont pouvoir noter en quelques mots sur une seule page :
  • Ce qu'ils·elles ont appris : bilan à chaud des apprentissages ;
  • Ce qu'ils·elles faisaient déjà bien : renforcement positif post formation ;
  • Ce qu'ils·elles ont aimé ;
  • Leurs pépites : avec l'effet wahou ! ;
  • Leurs prochains petits pas possibles avec la phrase "je le fais dès que je rentre" ;
  • Ce qu'ils·elles ont envie de creuser ;

Il servira au formateur·trice pour une évaluation de sa séance, aux stagiaire pour repartir avec une photo de leur formation à un instant t et de pouvoir la consulter à postériori pour réactiver leur connaissances et revoir “les promesses” qu’ils·elles se sont faites en termes de prochains petits pas possibles et au groupe s'il est partagé pour avoir une vision d'ensemble des apprentissages et des pépites découvertes par chacun.
Certain·e·s s’en emparent d’autres non, chacun son mode d’apprentissage.
Selon les modalités de la formation : présentiel ou distanciel, le visuel sera renseigné sur une feuille papier puis pris en photo et partagé sur un mur virtuel de type Padlet ou autre outil.
En cas de formation à distance, le modèle sera déposé dans un espace pour chaque participant.e afin qu'il ou elle puisse le renseigner à distance.
Le visuel doit donc être inclus dans le dispositif de formation à distance.
Ce visuel peut être source d'inspirations pour des formats personnalisés et / ou simplifiés pour les besoins de la formation ou de l'atelier.
Matériel nécessaire Papier, stylos.
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: https://unpictoparjour.fr/index.php/2017/06/14/facilitation-graphique-letonnant-rapport-detonnement-detonant/
Merci à Magalie Le Gall ( Bibliothécaire, Responsable formation et innovations pédagogique du pôle Lettres - Université Sorbonne) d'avoir partagé son visuel.
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Magalie Le Gall et Célia Gonçalves
État de la ressource En cours de rédaction
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Mandala holistique / Autoportrait

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Ré-aligner un groupe sur ses valeurs fondamentales et cartographier ses actions
Mandalaholistiqueprintemps2019.jpg
Objectif
  • Réfléchir ensemble et débloquer une situation
  • Décider ensemble et s'aligner
Type d'outil
  • Processus de gouvernance
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • plus de 120 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) En 3 phases, les participant·e·s alimentent 3 cercles concentriques :
- quelles les valeurs fondamentales de notre groupe ?
- quels sont nos grands principes d'actions ?
- quelles sont nos actions
On peut tracer des compartiments dans les cercles (camembert) pour voir quelles actions répondent à quels principe.
Déroulé détaillé Durée nécessaire : 2 à 3 heures
Avantages
  • donne une vision complète de l’organisation (des valeurs jusqu’au projets concrets)
  • nécessite peu de temps
  • les personnes repartent avec une vision partagée de leur structure

Inconvénients
  • Le résultat écrit est synthétique alors qu’il est le fruit de nombreux échanges : cette richesse vécue n’est pas évidente à transmettre aux personnes absentes (voir paragraphe ci-dessous « Après l’animation : rendre visible la photographie »)
  • Pas toujours bien adapté aux organisations complexes, dont les projets sont transversaux.

Au préalable

Au sol, représenter un rond. On peut utiliser une ficelle pour cela, car on peut en ajuster assez facilement le diamètre. Mais il est tout à fait possible de tracer un rond à la craie au sol par exemple.

Introduction

Expliquer l’exercice dans son ensemble : « on va peu à peu remplir les 3 cercles : d’abord les valeurs, puis les principes, et enfin les actions. »
Expliquer brièvement ce que recouvrent ces 3 termes :
  • Valeurs : l’éthique et la raison d’être de l’organisation. Pourquoi existons-nous ? Quels sont nos valeurs ? Quel modèle souhaitons-nous promouvoir ?
  • Principes / Attitudes : ce sont la façon dont nous mettons en œuvre nos valeurs, nos principes pour agir. On y retrouve parfois des attitudes individuelles ou collectives.
  • Actions : ce sont les projets concrets menés par notre organisation, actuels ou en préparation (ou projets passés à ré-activer). C’est la « partie visible » de l’organisation.

Énoncer des règles de facilitation du groupe:
  • exercice basé sur la diversité des points de vue donc le respect de la parole est indispensable
  • accueillir avec bienveillance les avis et positions d’autrui
  • essayer d’écouter, essayer de comprendre plutôt que convaincre
  • liberté de mouvement, ne pas hésiter à se lever, à bouger
  • plus d’autres à votre convenance !

Étape 1 : cercle « valeurs et éthique »

1.1 Réflexion individuelle

Distribuer les papiers/post-it d’une même couleur.
Les participant·e·s disposent de 10 minutes (en silence) pour se recentrer et écrire sur ces papiers ce qu’ils estiment être des éléments fondamentaux du groupe : quelle est notre raison d’être ? Quels sont les valeurs que nous défendons ?
Écrire un mot (ou à défaut une phrase courte) sur un papier (1 idée par papier)
Il n’y a pas de limite au nombre de papiers par personne.
Qu’entendons-nous par « valeurs » ? Ce sont des éléments stables, qui évoluent assez peu au cours de la vie de l’organisation/du groupe. Ce sont eux qui ont motivé l’engagement des personnes et souvent la création de la structure.

1.2 Mise en commun

Sur la base du « pop-corn », chacun·e présente ses papiers et explique en quelques mots le sens de ce qu’il/elle a écrit.
Lorsqu’une autre personne a un papier similaire ou lié, elle abonde dans le même sens ou complète en donnant une nuance.
L’animateur·trice modère les échanges, récupère les papiers au fur et à mesure qu’ils sont exprimés et les place dans le rond central « valeurs », en essayant de rassembler les papiers similaires.
Bonus « représenter les valeurs les plus partagées »
Si un regroupement comporte 5 papiers identiques, on pourra empiler 5 légos afin de donner une représentation verticale.
Lorsque tous les papiers ont été verbalisés, l’animateur·trice doit vérifier 2 choses auprès du groupe
  • 1/Les valeurs importantes pour ce groupe/organisation figurent-elles bien dans le cercle ? (Si non, il est possible d’en ajouter, avec modération)
  • 2/ Avant de passer au cercle suivant, validons ce 1er cercle : êtes-vous bien d’accord avec ces valeurs ? Y-t-il un veto sur une ou plusieurs valeurs ?

Remarque : cette étape des « valeurs » peut paraître rébarbative pour les personnes qui aiment le concret et l’action, mais elle est essentielle pour la suite de l’exercice d’une part, et surtout pour le groupe d’autre part. En effet, ces valeurs pourront servir de « grille de lecture » des actions (nos projets sont-ils bien au service de nos valeurs?). Elle sera le cadre de référence du groupe.
Remarque : il arrive que certains papiers relèvent davantage des « principes » que des « valeurs ». L’animateur·trice creuse la question avec la personne pour qu’elle précise son idée et voit avec le groupe si le papier doit rester dans le cercle « valeurs » ou si on le bascule par anticipation sur le cercle « principes ».

Étape 2 : cercle « Principes / Attitudes »

Ce cercle est souvent plus difficile à appréhender par les participant·e·s. Pour les y aider, on peut donner
un exemple : « l’éducation populaire », le « faire avec plutôt que faire-à-la-place » sont des principes généraux. Ce ne sont ni des valeurs ni des projets concrets.
Dans le cas de groupe-projet, on peut aussi exprimer ici les grands objectifs du projet ou du groupe.
Un conseil : exprimer ces principes avec des verbes à l’infinitif.

2.1 Réflexion individuelle

On distribue les papiers d’une autre couleur (que le cercle « valeurs »)
Comme pour l’étape 1, on procède en 2 étapes :
  • 1. 10 minutes de réflexion individuelle où chacun-e pose ses idées sur les papiers (1 idée par papier)
  • 2. Mise en commun et échanges

2.2 Mise en commun : organiser et segmenter

Durant la mise en commun, l’animateur·trice récupère les papiers au fur et à mesure qu’ils sont exprimés oralement par les participants et les pose dans le 2ème cercle. Elle·Il doit être alors particulièrement concentré-e pour organiser les papiers par pôles structurants. Ce travail est bien sûr flexible et évolue tout au long de cette Étape 2.
On peut utiliser des Legos pour matérialiser des segments (des parts de camembert) dans le 2eme cercle.
Remarque : le cercle « valeurs » ne doit pas être segmenté. On considère que les valeurs sont transversales et qu’elles guident autant les principes que les actions.

2.3 Validation de l’étape 2

Avant de passer à l’étape 3, on demande si les principes essentiels sont bien présents dans le cercle.
Puis on demande au groupe si la répartition de ces principes en segments semble correspondre à leur représentation. En tant qu’animatrice-teur, on doit être conscient que le groupe peut remettre en question la répartition qu’on a faite durant cette étape 2. Il est important que le groupe valide collectivement cette segmentation.
Conseil : on peut d’ores et déjà prolonger les segments sur le 3ème cercle, afin de faciliter l’étape 3.

Étape 3 : cercle « Projets / Actions »

Ce dernier cercle est plus facile à appréhender, car il s’agit de lister les projets concrets, les actions visibles.
Comme pour les étapes 1 et 2, on procède en 2 étapes : réflexion individuelle , puis mise en commun/discussions

3.1 Réflexion individuelle

On distribue les papiers d’une 3ème couleur (autre couleur que les cercles « Valeurs » et « Principes »)

3.2 Mise en commun

Durant la mise en commun, l’animateur·trice récupère les papiers au fur et à mesure qu’ils sont exprimés oralement par les participants, et les place dans le segment qui correspond le mieux : une action viendra ainsi illustrer concrètement un ou plusieurs principes/attitudes.
Conseil : on peut prévoir un segment « Divers » au cas où des actions « météores » ne trouvent pas leur place dans les segments existants.
Remarque : si il y a beaucoup d’actions « divers », 2 interprétations possibles :
  • les segments ne correspondent à la réalité de la structure et il faut les remodeler
  • la structure souffre d’un manque de cohérence entre ses actions et ses principes.

Il est possible de compléter avec des nouveaux papiers (=nouvelles actions) autant que nécessaire.
A la fin de cette 3ème étape, il est intéressant que le groupe se mette d’accord sur des intitulés aux segments « principes-action »
Remarque : si une action concerne 2 segments, on peut la mettre à cheval. Si elle concerne 3 segments ou plus, on devra l’écrire sur 3 papiers différents qu’on posera dans les 3 segments concernés. On atteint alors la limite de cette animation pour des projets complexes ou transversaux.

Pour conclure l’exercice

Ensuite, on peut faire une analyse de cette photographie avec les participant·e·s. Il faut bien expliquer aux participant·e·s que cette photographie et cette analyse sont valable aujourd’hui, et ne reflète pas forcément le passé ou le futur de la structure. Voici quelques questions pour guider cette analyse :
Comment sont réparties les actions dans les différents segments ? >> Montre sur quoi la structure se concentre en ce moment
L’un des segments est-il vide ou presque ? >> Montre qu’aucune action ne vient concrétiser ce segment (pas prioritaire, ou pas assez de moyens….)
Si on a utilisé le bonus des 3C ci-dessus, on peut aussi analyser chaque segment au regard du nombre d’action à conserver, à cesser et à créer.

Après l’animation : rendre visible le résultat

C’est un enjeu important : comment faire en sorte que les personnes absentes le jour de l’animation s’approprient le résultat obtenu.

Le minimum : une photo

On prendra en photo le résultat :
  • une photo d’ensemble
  • et une photo de chaque segment
Cela permettra de garder des traces de ce travail.
image lemini.jpg (27.0kB)

La bonne idée : rendre le résultat visible et « beau »

Sous forme de facilitation graphique
image letop.jpg (42.1kB)

Ou en traduisant sous forme d’Arbrifeste : http://www.multibao.org/#lilianricaud/travail-en-reseau/blob/master/arbrifeste.md

Sous forme numérique

Le rendu sur numérique demandera de saisir.
  • un paragraphe sur les valeurs
  • Puis un paragraphe par segment, c’est à dire qui rassemble les principes et les actions qui y sont rattachées
Variantes et bonifications (notamment à distance)

Les bonus à la fin de l’étape 3

Il est possible de compléter ce 3ème cercle avec les actions futures ou souhaitées. On pourra notamment utiliser la méthodes des 3C « Conserver – Cesser – Créer », afin de discuter des actions et les prioriser selon 3 niveaux :
  • Conserver : cette action doit être conservée ou bonifiée
  • Cesser : on doit arrêter cette action, ou la modifier en profondeur
  • Créer : cette action n’existe pas et pourtant elle serait pertinente, il faut la créer.
Afin de gagner en efficacité, on peut répartir cette analyse « 3C » en sous-groupe : 1 sous-groupe par segment, qui se charge de discuter de chaque action et de lui attribuer l’un des « C ». Un temps de restitution et débat en grand groupe est ensuite nécessaire.
Temps nécessaire pour le bonus des « 3C » : de 1h à 3h en fonction du nombre d’actions et du nombre de participants.

Quelques exemples et rendus visuels

Quelques jolis exemples "papier" et numérique sur cet article (licence non-libre) : https://www.changer-de-paradigme.fr/mandala-holistique-une-vision-claire-et-des-caps-communs/

Proposition d'amélioration

Marier les "Principes source" de Peter Koenig avec l'approche du mandala holistique :
https://www.changer-de-paradigme.fr/mandala-holistique-et-principes-sources/

Sources d'inspiration

Robina Mc Kurdy, dans son livre "Faire Ensemble : des outils participatifs pour les groupes, associations et collectifs" https://www.passerelleco.info/article.php?id_article=1778
Matériel nécessaire Legos
Feutres
Papiers de 3 couleurs différentes (papiers libres ou post-it)
Ficelle (prévoir 5m pour être tranquille)
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Nicolas Geiger
État de la ressource Diffusable
Fichier : MandalaAutoportrait_fichierressource_autoportrait-d-une-organisation.pdf Télécharger
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil

Marche empathique

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Outil d'interconnaissance, en mouvement, adaptable à distance
Objectif
  • Créer du lien
Type d'outil
  • Pair à pair
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
Durée
  • 60 à 120 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères)
  • Dans la marche empathique, deux personnes vont s’offrir un temps d’écoute, dont la durée peut varier en fonction du temps que chacun a devant soi, en divisant ce temps de parole en parties égales. Lorsqu’une personne s’exprime, l’autre l’écoute sans l’interrompre et sans porter de jugement. Comme son nom l'indique, cette pratique se fait en marchant, si possible dans un endroit beau et inspirant.
  • On découvre alors que, lorsque l’on offre à quelqu’un du temps pour penser dans un espace de qualité, il peut en résulter de grandes découvertes, des intuitions étonnantes et une belle opportunité d'accès à ce qu'on pourrait appeler de la sagesse intérieure.
Déroulé détaillé Les deux personnes s'accordent sur le temps disponible (une heure par exemple) et sur un lieu où aller marcher. Chacun dispose donc (dans ce cas) d'une demi-heure pour s'exprimer sur le sujet de son choix sans que l'autre n'intervienne. L'écoute se fait en silence. La marche se fait côte à côte. Celui qui s'exprime peut avoir préparé son intervention, ou non.
Cette pratique s'adapte très bien à distance! Le principe est que chacun marche de son côté, dans le lieu de son choix, un casque avec micro branché sur son téléphone, l'autre au bout du fil. L'idée du casque est de pouvoir marcher les mains libres, comme si l'autre était à ses côtés.
La pratique reste la même, temps de parole partagé dans le silence, chacun son tour.
Cette pratique est particulièrement adaptée pour approfondir la connaissance de l'autre, notamment avec des personnes que l'on connaît peu ou pas tant que ça.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Marcher dans un parc en compagnie d’une autre personne ne requiert pas une organisation très élaborée. Une fois les consignes données, elles sont faciles à suivre. Il suffit en fait de se taire et d’écouter pendant que quelqu’un parle, tout en portant pleinement attention à ce qui est dit et à la manière dont ça résonne en nous. La personne qui écoute est responsablede tenir le temps. Les contenus partagés sont entièrement libres.
Attention au vent dans le micro, si la pratique se fait à distance.
Variantes et bonifications (notamment à distance) Il est possible d'ajouter à chaque partie un temps d'échanges (par exemple: 25 minutes d'écoute, 10 minutes d'échanges).
La période d'échanges permet d'exprimer son ressenti par rapport à ce qui a été dit et/ou de demander des clarifications sur des sujets exprimés.
Matériel nécessaire Aucun matériel nécessaire si la pratique se fait en présentiel.
Un téléphone et un casque avec micro pour chaque personne dans le cas d'une pratique à distance.
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: Après quelques recherches, j'ai découvert que cette pratique est aussi connue sous le nom de la marche d'empathie et qu'elle fait partie des pratiques de la théorie U d'Otto Scharmer: https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_U
https://www.diffusion-focusing.org/doc/theorie-u-marche-d-empathie.pdf
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Stéphane Ruffin
État de la ressource Diffusable
Lien vers la fiche méthodologique http://

Météo d'ouverture ou de clôture en s'appuyant sur un visuel

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Se positionner en début et/ou en fin de réunion
arbrebonhomme_arbeentreprise.png
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Evaluer et apprendre ensemble
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
  • Participants volatiles
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Je choisis le personnage sur le visuel qui symbolise le mieux l'état dans lequel je me trouve.
Je présente en quelques mots pourquoi j'ai choisi ce personnage.
Cela peut être utilisé en début de réunion et/ou en fin de réunion.
Déroulé détaillé Ces dessins sont de bons supports pour exprimer où on en est en début de journée, après une journée passée ensemble, ou simplement en relation avec le projet commun.
Chacun·e prend le temps d'observer l'image et de s'identifier à un personnage.
Selon le temps disponible et la configuration des lieux et du groupe, plusieurs possibilités :
  • un tour de table où chacun·e dit le personnage choisi (grâce au numéro) et explique son choix
  • une réponse écrite sur papier ou dans un formulaire (mais peut-être difficile à traiter)
  • une gomette placée sur l'image papier
Les visuels
Le bateau des humeurs :
image BteaudeshumeurspdfAvecNum.png (1.1MB)
La version originale du bateau en PDF : Bateau_des_personages_cc.pdf (0.3MB) L'arbre d'oestand :
image image_meteodouvertureoudeclotureensappuyants_arbrebonhomme_arbeentreprise_20191031165903_20191031165903.png (0.2MB)
On vous conseille les météos de jeannette paillette, -> Jeanne Halz sur LinkedIn, elle en publie une chaque lundi sur des thèmes variés ;-)
Voici 2 autres supports réalisés par "Cultiver une équipe"
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter
Points d'attention
Variantes et bonifications (notamment à distance) D'autres images peuvent servir de support, celles-ci ne sont que des exemples.
A distance il est très facile de partager le lien vers l'image ou de partager son écran.
Possible avec d'autres images (notamment photomontage moutons :
Possibles avec les signes astrologiques chinois :
D'autres versions de cet outil sur https://latelierduformateur.fr/les-arbres-a-personnages-revisites/
Matériel nécessaire Le dessin projeté ou affiché en papier
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Louise Didier, Jeff Rochas-Parrot, Mélanie Lacayrouze
État de la ressource Diffusable
Fichier : fichierressource_arbrebonhomme_arbeentreprise.png Télécharger
Préparation

Photolangage

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase S'exprimer en choisissant une image parmi une collection
9wux1y72mzcextra_large.jpg IMG_20221108_084907.jpg crazyjobs.png
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Réguler l'énergie
  • Créer du lien
  • Evaluer et apprendre ensemble
Type d'outil
  • Autres
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
  • 10 à 30 min
  • 30 à 60 min
  • variable
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Résumé du déroulé (500 caractères) Mode d’expression alternatif où les participant·e·s répondent à une question en choisissant une image parmi une collection.
On peut demander aux participant·e·s de représenter plusieurs choses à travers des images: un projet, l’humeur du moment, …
Afficher l'image dans l'espace, chaque personne va afficher son image pour créer un patchork, une représentation des réponses.
Déroulé détaillé - Mettre à disposition une collection variée d’images/cartes postales et choisir la question.
- Poser la question (image qui vous représente, humeur du jour, opinion sur un sujet).
- Choisir: « Choisissez 1 ou 2 images qui représentent au mieux votre réponse ».
- Échanger en groupe : Chaque participant présente au groupe son image en la posant contre son torse et donne une explication.
Si le groupe est important, présenter en 1 mot
Lorsque la personne s'est exprimée, elle a partagé avec le groupe sa réponse. Il est important d'en tenir compte pour la suite de l'animation (ex : moi j'ai choisi... parce que mon humeur c'est à l'orage, ça ne va pas du tout...)
Variantes et bonifications (notamment à distance) Pour faire un photolangage à distance :
En amont de la session, préparer un visuel contenant plusieurs images partagé avec droits de modification pour les participants.
Indiquer sur ce visuel la question ou le sujet sur lequel chacun·e peut s'exprimer et leur demander d'aller choisir une image qui répond à leur état d'esprit ou leur point de vue sur une question.
Ils peuvent par exemple se taguer sur le visuel. L'outil pourra être un slide ppt ou autre.
Par exemple pour une météo en visio :
image quelconfineestu.png (2.1MB)
(Auteur : Sébastien Kraft)
Matériel nécessaire - un jeu de cartes images (type dixit https://fr.wikipedia.org/wiki/Dixit_(jeu)), ou une collection de cartes postales, de photos, d'images aussi diverses que possibles pour avoir un large choix d'émotions/mots/humeurs...
Les Crazy Jobs d'Utilo peuvent être téléchargées et/ou modifiées https://www.utilo.org/outils/les-crazy-jobs/
- une grande table pour étaler le jeu
- assez d'espace pour circuler
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions melanie lacayrouze
État de la ressource Diffusable

Pomodoro

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Permet de produire sous forme de sprint en intervalle de 25 min
Objectif
  • Réfléchir ensemble et débloquer une situation
  • Réguler l'énergie
  • (co)-produire
  • Décider ensemble et s'aligner
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
  • Participants volatiles
Durée
  • variable
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Cette méthode se base sur l'usage d'un minuteur permettant de respecter des périodes de 25 minutes appelées pomodori. Ces différentes périodes de travail sont séparées par de courtes pauses.
1. définir un sujet, 2. travailler pendant 25 minutes, 3. Faire 5 min de pause, 4. passer au deuxième sujet ou finir le premier. Tous les quatre pomodori prendre une pause un peu plus longue (15-20 minutes).
Déroulé détaillé Il s'agit d'un outil de gestion du temps et d'efficacité en terme de production ou de réflexion.
Le principe : séquencer ses séances de travail.
Son nom vient du timer ou "tomate (pomodoro en italien, si si) qui sert à minuter la cuisson des pâtes.
Les règles sont très simples :
  • Décider du sujet à traiter
  • Travailler pendant 25 mn chrono sur un sujet
  • Faire 5 mn de pause (vous pouvez faire un tour sur le site https://www.procatinator.com/ , ou encore mieux, marcher, vous aérer...)
  • Passer à un 2e sujet ou finir le 1er pendant 25 mn
  • Tous les quatre pomodori prendre une pause un peu plus longue (15-20 minutes).

Avantages :
  • Efficacité et côté sprint
Inconvénients :
  • Pas forcement adapté pour écrire des textes difficiles...
Matériel nécessaire - Un Timer
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Audrey Auriault
État de la ressource Diffusable

Poubelle, Frigo, Téléphone, Valise

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Retour d'expérience
PoubelleFrigoTelephoneValise_dechetterie-300150.png IMG_0659.jpg
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Evaluer et apprendre ensemble
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Déroulé détaillé Un groupe a partagé une expérience commune (ensemble ou par sous-groupes) et souhaite mettre en commun les impressions de chacun sur la méthode et/ou sur le contenu.
Il y a 4 catégories à renseigner :
- Poubelle : ce qu'on ne retient pas de l'expérience
- Frigo : on garde des idées pour plus tard
- Téléphone : on en parle, on partage l'expérience
- Valise : on conserve dans notre boîte à outils
Chacun rempli individuellement un ou plusieurs post-it et le colle sur une catégorie.
Pour mettre en avant les idées fortes de chacune des catégories, les participants collent des gommettes sur les post-it préférés.
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Clémentine Colliot, Camille Belloc, Juliette Oberlé
État de la ressource En cours de rédaction
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Roue de la fortune

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Ludique et personnalisable
RoueDeLaFortune_rouefortune.png
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Réguler l'énergie
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
  • Participants volatiles
Durée
  • moins de 10 min
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Outil numérique qui permet de générer une "roue de la fortune" personnalisée. Les participant·es cliquent dessus et répondent à l'item sorti au hasard.
Déroulé détaillé
  • Créer une nouvelle roue sur wheeldecide.com ou ou en piquer une déjà faite ci-dessous
  • La proposer en visio et laisser chacun.e s'exprimer sur l'item qui sort au hasard
  • L'outil Fluky permet également de créer ce type de roue du hasard
Adapter la consigne à vos objectifs ;-)
Exemple avec des items généralistes
Exemple sur la thématique de la perfection
Variantes et bonifications (notamment à distance) Cette méthode peut être utilisée pour "casser les temps de silence" en interpellant les participants à une formation à distance en tirant leur nom au hasard via la roue.
Matériel nécessaire ordinateur connecté pour chaque participant·e
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: wheeldecide.com
Fluky Lien vers la fiche Outil sur le Living Lab du CNAM Pays de La Loire
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Gatien Bataille, Louise Didier, Célia Gonçalves
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Sujet Parking

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Eviter les digressions en cours de réunion sans créer de frustration
Objectif
  • Réguler l'énergie
  • Poser le cadre et l'intention
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
  • Participants volatiles
Durée
  • variable
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Après avoir posé le cadre et l'ordre du jour de la réunion d'autres sujets peuvent être abordé au cours des échanges. Cette technique permet des les aborder ultérieurement.
Déroulé détaillé Après avoir posé le cadre et l'ordre du jour de la réunion il est important d'informer les participants que les sujets apparaissants, alors qu'ils n'étaient pas prévus, seront traités après épuisement de l'ordre du jour. Ce seront des sujets "Parking".
L'animateur de la réunion l'inscrit sur un tableau ou le note quelque part et est garant du traitement du sujet. Ainsi la personne qui n'a pu exprimer son idée n'est pas frustrée et ne cherchera pas à faire dévier les objectifs fixés initialement.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Il est important de prévoir dans le déroulé de la réunion un temps dédié aux sujets parking, (10 mn en fin de réunion) ou de garantir un intégration du sujet à une prochaine rencontre sinon il y aura une perte de confiance dans l'animation des réunions.
Matériel nécessaire De quoi noter
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Charles Birchler et Kim Fivel
État de la ressource En cours de rédaction
Lien vers la fiche méthodologique http://

Tables apprenantes

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Faciliter l'écoute d'un groupe sur un sujet présenté par un exposant
Objectif
  • Informer et consulter
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • 30 à 60 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) L’écoute est un exercice exigeant, tout comme l’attention, elle s’échappe pour mille raisons. Si vous souhaitez non pas uniquement transmettre un savoir mais bien l’adapter à ce que les participants vivent ainsi qu’à leurs préoccupations et contextes (toujours spécifiques), alors les tables apprenantes peuvent vous y aider.
Pour qu’un témoignage, un partage de savoirs ou connaissances soient réellement adapté et enrichissant, (qu’ils favorisent l’action, la décision ou encore simplement l’apprentissage), cela nécessite :
  • • la position active et impliquée des participants
  • • la position à l’écoute et réceptive de l’orateur

Il y a donc un cadre à construire pour favoriser l’alternance de l’écoute active et de l’expression ciselée de chacun.
Déroulé détaillé La méthode est ici explicité dans un cadre de type séminaire, rencontre en grand groupe avec plusieurs orateurs . Mais il vous appartient de l’adapter à votre contexte en vous inspirant du principe.
Avant
Donner un brief aux intervenants sur l’ensemble du processus et offrir un cadre contraignant de 7 min de présentation en plénière maximum.
Ici il est possible de leur proposer de construire leur présentation sous une forme de type Pecha Kucha, un storytelling ou selon les règles du TED X.
Partager la grille d'écoute active suivante
Action {{grid ...}} : l'action {{grid ...}} doit être fermée par une action {{end elem="grid"}}.
= Ce qui vient nourrir, abonder, renforcer mon point de vue, mon expérience
+ Ce qui est nouveau, différent, spécifique, enrichissant, étonnant
? Point à approfondir, question pratique que cela me pose, précisions à avoir

Le jour même avant l’arrivée des participants
Installer, en complément de la plénière, autant d’espaces que d’orateurs, bien distincts et éloignés pour éviter les pollutions sonores entre les groupes.
Maximum 20 places en cercle de chaises avec affiché le titre de la présentation et de l’orateur pour chacun des espaces.
Pendant
  • 1. Expliquer le format aux participants et transmettre la grille d’écoute active (partagé plus haut)
  • 2. Donner la parole aux 2, 3 ou 4 orateurs maximum (très grand maximum 4 * 7 min soit 30 min)
  • 3. A la fin des présentations, demander aux personnes de choisir un espace et de s’y installer avec :
    • l’orateur
    • un modérateur
    • un script (idéal) ou un enregistreur
  • 4. Ouvrir un cycle de deux fois 30 à 45 min voir 60 min maximum selon les étapes suivantes :
    • a) rappel des règles de parole par le modérateur :
      • ◦ Il faut l’objet de parole pour s’exprimer o 30, 60 à 120 secondes de temps de parole (en fonction du sujet, du nombre, des profils des participants)
    • b) un premier tour de table avec un objet de parole.
      • ◦ Chaque personne choisie dans sa grille d’écoute active ce qu’elle veut approfondir, partager, poser comme question. Le temps de parole est contraint à 60 secondes par personne. Le tour de table dure de 30 min maximum. L’orateur prend des notes. Le modérateur gère le temps et interrompt quand nécessaire.
      • c) l’orateur organise et donne ses réponses / réactions au cours des 20 min qui suivent

Deux rotations permettront à chaque participant d’échanger avec deux orateurs.
Finalisation au pied levé : Retour en mode plénière pour restitution sous forme de rapport d’étonnement des orateurs (2min par orateur) suite aux échanges :
  • ce que j’ai appris,
  • ce que je retiens c’est …
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter
Variantes et bonifications (notamment à distance) Cette méthode est issue de la transcription par Catherine Lecomte d'Interagir conseil d’une modalité parmi d’autres pour animer des tables apprenantes
Matériel nécessaire
  • Feuilles blanches A4 / crayons
  • En visioconférence : document partagé de type Framapad ou Google Doc
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Catherine Lecomte Pierre-Yves Cavellat
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Préparation
Lien vers la fiche méthodologique http://

Trouve ton binôme

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Faciliter le premier contact
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
  • Participants volatiles
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Au démarrage, chaque participant.e reçoit un papier indiquant le nom d'un des personnages d'un duo. Il devra trouver son binôme.
Déroulé détaillé A son arrivée, chaque participant.e reçoit un papier indiquant le nom d'un des personnages d'un duo. Exemple : Dr Jekyll. On l'informe qu'un autre particpant.e dans la salle possède la carte avec le nom de son binôme (dans cet exemple: Mr Hyde). Il devra aller à la rencontre des autres jusqu'à le retrouver.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Vérifier que tout le monde ait bien un binôme quelquepart.
Etre vigilent aux personnes réservées qui auraient besoin de connaître la référence pour être plus à l'aise.
Variantes et bonifications (notamment à distance) Possibilité d'adpater le mode duo au mode "troupeau" : ce ne sont plus des individus mais des groupes qui reçoivent des personnages d'un même univers. Intérêt pour les grands groupes et/ou pour constituer des sous-groupes.
Matériel nécessaire Papier + stylo + ciseaux pour faire les cartes personnages qu'il faut préparer en amont.
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Sarah Dubois, Melissa Vicaut
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Pépitons-nous

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Favorise l'interconnaissance, permet à chacun.e de dire ce qu'il.elle sait faire
Objectif
  • Créer du lien
  • (co)-produire
  • Autre
Type d'outil
  • Animation de groupe
  • Pair à pair
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
  • 30 à 60 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) Il s'agit d'une sorte de bilan de compétence collectif où chacun.e est inviter à partager ce qu'il.elle sait faire et a envie de faire avec le groupe et ou dans le cadre du projet (savoirs, savoirs-faire et savoirs-être...)
Chaque participant.e.s aura 4 cases pour se dire au groupe :
Ce qu'il faut faire pour le projet et que je sais faire
Ce qu'il faut faire pour le projet et que je ne sais pas faire
Ce qui n'est pas indispensable pour le projet mais que je sais faire
Ce que j'ai envie de vous partager, ma pépite, mon grain de folie
Déroulé détaillé L'animatrice.eur partage le paper board en 4 parties :
Dans la partie en haut à gauche, il.elle écrit : "Ce qu'il faut faire pour le projet et que je sais faire"
Dans la partie en haut à droite, il.elle écrit : "Ce qu'il faut faire pour le projet et que je ne sais pas faire"
Dans la partie en bas à gauche, il.elle écrit : "Ce qui n'est pas indispensable pour le projet mais que je sais faire"
Dans la partie en haut à droite, il.elle écrit : "Ce que j'ai envie de vous partager, ma pépite, mon grain de folie"
Puis, il.elle distribue à chacun.e au moiins 4 post-it de couleurs différentes sur lesquels il.elle demande aux participant.e.s de répondre aux 4 consignes écrites au tableau
Quand tout le monde a fini d'écrire sur les post it, chaun.e passe à son tour au tableau pour lire ses post-it et les coller dans la case correspondante.
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: Les 4 cases ont pour objectif de permettre à chacun.e,du plus confiant au plus humble, d'oser dire ce qu'il.elle a envie de partager et faire avec les autres, c'est vraiment une invitation à se dire, à oser : l'accueil de la parole est donc essentiel et que les choses soient posées dans une case ou une autre n'a pas vraiment d'importance. Ce qui n'empêche pas d'encourager les plus timides et de freiner les plus prolixes pour qu'il.elle.s laissent quand même un peu de place aux autres.
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Alice O, Coop'Osons à l'Ouest 2014
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Résolution des problèmes par la méthode de l'opposé des contraires

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Permet, par un raisonnement par l'absurde, d'améliorer une situation
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Objectif
  • Réfléchir ensemble et débloquer une situation
  • (co)-produire
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
  • 30 à 60 min
  • 60 à 120 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Résumé du déroulé (500 caractères) L'idée est de pousser les participant·e·s à réfléchir à l'inverse de ce à quoi ils·elles souhaitent arriver...
Par exemple, si vous souhaitez "améliorer le fonctionnement de votre équipe", commencez par réfléchir à "que faire pour que l'équipe dysfonctionne encore plus". Quand vous organiserez les réponses puis prendrez l'inverse de ces propositions, vous obtiendrez plein d'excellentes idées. Et en plus c'est drôle.
Déroulé détaillé
  • Formuler l'inverse du problème que l'on cherche à résoudre en adoptant un style "scénario catastrophe"
    • ex : Comment faire pour que cette formation ne débouche sur rien ?
    • Comment faire pour que notre groupe fonctionne encore plus mal ?
    • Comment faire pour qu'il n'y ait pas de coopération dans notre équipe ?
  • Collecter les idées, même les plus folles
  • Regrouper les idées par thème (structuration de l'information)
  • Prendre les opposés de chaque idée
  • Retenir les propositions qui sont les plus faciles à mettre en œuvre / effet sur l'objet initial
Variantes et bonifications (notamment à distance) on peut diviser des grands groupes en deux trois parties, chaque groupe fait l'exercice et on retient les idées qui reviennent dans chaque groupe comme idées prioritaires puis on observe les idées "rares" pour y dénicher des pépites.
A distance prévoir un outil numérique collaboratif type carte mentale pour visualiser les contributions de chacun.
Matériel nécessaire
  • petits papiers collants de couleur
  • grandes feuilles ou tableaux pour les synthèses
  • crayons
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Laurent Marseault
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil

Utiliser le PQQCOQP

Description de la ressource Le PQQCOQP est un outil qui permet de questionner avec un groupe les composantes essentielles d'un projet.
Il est simple à mettre en oeuvre car il suffit de répondre à sept questions :
  • Pourquoi ? Pour clarifier le but poursuivi à travers le projet, sa finalité.
  • Qui ? Pour préciser à qui s'adresse ce projet, qui va le mettre en œuvre et sur la base de quels besoins.
  • Quoi ? Pour délimiter la forme prise par le projet, l'objectif de production de l'action.
  • Comment ? Pour formaliser les moyens humains, matériels et financiers nécessaires à la mise en œuvre du projet.
  • Où ? Pour donner le lieu ou le territoire où prendra corps le projet.
  • Quand ? Pour caler une date ou une durée de mise en œuvre.
  • Pourquoi ? Au regard de l'ensemble des autres questions, on boucle sur la question initiale afin de valider que le but était correctement exprimé au départ, ou bien vérifier que les réponses faites aux questions précédentes rentrent toujours dans l'objectif formulé au départ.
Thématique de la ressource
  • Gouvernance et gestion de conflits
Auteur.trice(s) de la ressource Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
Cette fiche est elle un brouillon ?
  • Oui

Une réunion avec certain·e·s en présence et d'autres en visio

Description de la ressource De manière générale cette configuration exige plus d’organisation et de discipline. Par exemple les discussions à voix basses ou en aparté : on arrive parfois à les gérer voire à les réintégrer à la réunion habituellement, mais pour les personnes à distance elles créeront une grande confusion. Il est donc particulièrement important de poser un cadre et de le tenir.
L’idéal est de savoir à l’avance que certaines personnes seront à distance pour adapter l’animation de la réunion (durée, format d’animation, sujets à l’ordre du jour ...).
L’animation sera notamment à repenser en cas de vote : le mode de vote habituel devra être décliné dans une version à distance. Cette déclinaison peut prendre deux formes :
  • • les personnes présentes votent comme d’habitude et on imagine un mode de vote particulier pour celles et ceux à distance
  • • tout le monde vote avec un outil en ligne

On peut aussi proposer que les personnes à distance soient en observatrices et non en participation active (prise de parole, participation aux décisions ...). Ce choix devra être explicite pour que chacun sache qui est à quelle place.
On peut aussi expliciter que certains temps se font seulement entre « présents » : accueil café ou pot à la fin par exemple. Ça peut paraître évident mais on peut vouloir inclure les personnes à distance à tout les temps et ce n’est pas toujours efficaces et agréable.
Cette configuration particulière peut ajouter un rôle : une personne chargée de prendre soin des personnes à distance. Ce rôle peut être mobilisé dès l’installation du dispositif de visioconférence avant le début de la réunion. Pendant la réunion il gardera l’œil sur ces participants à distance (est-ce qu’ils entendent toujours ? Est-ce qu’on les entend toujours ? Est-ce qu’on les voit toujours ?) et il réagira en cas de problème. Il sera aussi en lien avec la personne qui veille à la circulation de la parole : il rappellera de donner la parole aux personnes à distance parce qu’elles auront du mal à la réclamer d’elles-mêmes.
La prise de notes en ligne sera particulièrement utile dans cette configuration. Regarder et écouter l’écran sur la visioconférence risque de ne pas être suffisant pour maintenir l’attention. Pouvoir suivre en direct une prise de notes faite par quelqu’un présent à la réunion permet de raccrocher en cas de perte de connexion ou de concentration.
La durée de la réunion peut être adaptée du fait de cette configuration. Une visioconférence est de maximum 1h30-2h. Si nous pouvons rallonger cette durée pour les présents, ça ne doit pas être le cas pour les personnes à distance.
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
  • Animation de réunions à distance
Auteur.trice(s) de la ressource Louise Didier
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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  • Non

Sortir la tête du guidon

Description de la ressource Un grand frein à la coopération est le manque de temps, l’urgence à mener les projets, le rythme effréné que l’on s’impose parfois. La coopération suppose de prendre ce temps, de lever la tête du guidon, de s’inspirer des autres et d’accepter les remises en question constructives. Elle suppose donc beaucoup de confiance au sein du collectif.
Plusieurs éléments peuvent favoriser la prise de recul :
  • savoir faire des pauses
  • instaurer des temps de régulation
  • être vigilant vis à vis des attitudes des uns et des autres dans le groupe : prendre soin des personnes qui “décrochent” du groupe car celles-ci peuvent être des révélateurs d'un fonctionnement inadapté du collectif.
  • aller se nourrir ailleurs : dans d'autres collectifs, des événements, des formations ...
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
Auteur.trice(s) de la ressource Sarah Gaucher, Alice Oschner, Cré-sol
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
Cette fiche est elle un brouillon ?
  • Non

Sortir des listes de culpabilité

Description de la ressource

Gérer la sur-information, éviter l'infobésité, en synthèses


Action {{accordion ...}} : l'action {{accordion ...}} doit être fermée par une action {{end elem="accordion"}}.

Sous forme de vidéo

Cette vidéo est composé de 30 minutes d'intervention puis 20 minutes d'échanges libres.


Sous forme de facilitation graphique

Sandrine Percheval (Esper) a attrapé les éléments-clés de ce webinaire, et les a dessiné.
Etape 1 : comprendre les mécanismes. Mais que nous arrive-t-il ?

image image_gererlasurinformationeviterlinfobesite2_infobesite_1_ccbysaesper_web.png (0.3MB)
Etape 1 : comprendre les mécanismes. Mais que nous arrive-t-il ?
Etape 2 : passer à l'action pour retrouver un peu de contrôle

image image_conseilsdejedipourgerersoninfobesite_infobesite_2_ccbysaesper_web.png (0.3MB)
Etape 2 : passer à l'action pour retrouver un peu de contrôle

Sous forme de carte mentale

Une carte mentale pour ceux qui réfléchissent autrement qu'avec des paragraphes : https://cocotier.xyz/wakka.php?wiki=SortieListeCulpabilite

Se poser régulièrement, prendre du recul, lister ses réalisations

Nous sommes dans un monde où nous sommes exposés à l'information tout le temps. Ce flux peut donner un sentiment d'infobésité. Une des causes principales du burnout est cette impression de n'avoir rien le temps de faire entièrement, de ne parvenir qu'à produire des choses morcelées. Tant que l'on ne s'en rend pas compte, les choses tiennent : tel le petit hamster dans sa roue, nous avons l'impression d'avancer, mais quand on s'arrête, épuisé·e et au même endroit, il est difficile de parvenir à repartir. Et cela peut nous faire rester immobile looooongtemps...
C'est pour cela qu'il faut réussir à se poser, prendre du recul, et se demander "est-ce que ça va, moi ?".

Choisir d'aller bien...

Choisir d'aller bien maintenant (et pas le reléguer au futur car on l'atteindra peut-être pas) et pour soi (ne pas sacrifier son bien être pour les autres) consiste en résumer à agir SOI pour organiser son temps sinon il y a de fortes chances que ce sera quelqu'un d'autre ou notre environnement qui le fera.
--> Le bien vivre est un objet d'expérience, autant que d'espérance.

Renoncer à être tout puissant.

De toute façon nous ne ferons pas tout ce que nous pouvons avoir envie de faire, ou tout ce que les autres attendent de nous...
Et nous le ferons d'autant moins que l'on sera sur la brèche en permanence à nous répéter "je ne pourrai pas tout faire" ou encore "je ne pourrai pas tout lire" !
La solution consiste à se demander ce que nous souhaitons faire de notre temps pour que notre vie se passe bien, ce que nous souhaitons faire de cette journée pour se coucher heureux ce soir et réfléchir d'abord à nos besoins.
L'accélération du temps n'est pas un sentiment isolé mais bien une réalité collective, Hartmut Rosa a largement abordé ce thème dans ses travaux, et dans ce dossier vous en trouverez une très jolie synthèse graphique.
Renoncer à être tout puissant, c'est d'abord lâcher prise sur l'étendue des possibles pour réussir à faire, à créer, à échanger, à vivre.

Aménager des moments hors flux

Nos journées d'activité sont d'autant moins efficaces qu'on les passera à rafraîchir nos messages.
Il est difficile de parvenir à se déconnecter. Et s'il y a de nombreuses choses que l'on peut faire "dans le flux", il y en a surtout beaucoup pour lesquelles il faut pouvoir s'isoler.
Lire profondément un article, prendre du recul, se poser des questions sur sa structure... vous avez déjà essayé de le faire au milieu des collègues qui vous parlent ou avec les notifications de vos mails qui arrivent en continu dans votre boîte ? Si ces choses là doivent pouvoir avoir une place dans nos journées, il faut s'aménager des espaces hors flux.
C'est un remède efficace contre le sentiment d’inefficacité, mais aussi pour réussir à décrocher des autres pour se reconnecter à soi. La posologie, c'est au moins une demi-journée par semaine hors flux. Éteindre le téléphone, se débrancher du web, ne plus être disponible pour les autres, c'est vital !

Connaître ses gros cailloux


Cette métaphore consiste à dédier du temps à ce qui est fondamental pour soi que ce soit dans un travail individuel, dans sa vie de couple ou de structure : il faut identifier ses gros cailloux !
Si l'on prend l'image d'un bocal que l'on commencerait à remplir par du sable, il sera difficile d'y mettre beaucoup de grosses pierres, alors que le sable se glissera naturellement entre les interstices de nos gros cailloux. Il s'agit de penser qu'il est simple de remplir sa journée avec des choses qui nous paraissent futiles, mais elle ne nous apporteront pas ce qui est important pour nous.
Avoir conscience de ce qui nous importe et s'organiser pour avoir l'occasion de s'en occuper, c'est la base. Ça ne veut pas dire qu'il ne faut plus faire de petites choses, mais plutôt les faire uniquement si elles sont importantes ;-)

Ritualiser des moments dans le flux

Pour ne pas se laisser envahir et limiter les interruptions et l'éparpillements il est important d'avoir des moments dédiés, des rituels individuels ou collectifs.
Exemples : tous les matins et les midis je vérifie mes mails,tous les X je nettoie ma veille etc.
Autre exemple : imaginez un mec qui va ouvrir sa boite aux lettres toutes les cinq minutes ? On l'hospitalise.

Découper son temps avec les pomodoros

Une méthode particulièrement efficace contre la procrastination ou pour les personnes ayant du mal à se concentrer longtemps.
Le principe : des cycles de travail courts favorisant une concentration maximale (20 à 25minutes)avec de vraies pauses de 5 minutes entre chaque séquences.
Au bout de quatre fois, on prend 15 minutes de pause.
La méthode complète par ici : https://coop-site.net/cooptic5/wakka.php?wiki=GestionDesTachesParPomodoro/iframe

La méthode GTD

Voir le fiche complète : https://interpole.xyz/?LaMethodeGtd2

Utiliser des délesteurs via les rituels et formuler en tâches opérationnelles

Dans notre tête on a cinq cases vides, sinon on bug et on avance plus.
• Une liste - check au fur et à mesure - choix par ordre de priorité immédiat
• S'envoyer un mail / un sms pour quelque chose auquel on pense chez soi et qu'on ne doit pas oublier le lendemain au boulot

Déculpabiliser - se protéger

On ne fera pas tout : à chacun de gérer ses priorités, les autres nous font part de leurs besoin, on choisit nos priorités, et on remplis ses journées en fonction de ses limites.
On renégocie avec les sollicitations via l'expression de ses besoins et limites.
Difficulté à savoir parfois quand on arrive pas à tout faire :
• Suis-je trop peu efficace et c'est moi qui met trop de temps ?
• Est-ce qu'on me demande trop de travail et ce n'est pas réalisable ?
-> L'option 1 n'est jamais vraie.

Les méthodes agiles ou comment avancer par itérations

Cela consiste à fonctionner par cycles de travail courts, avec des actions les moins couteuses (en temps, en argent, en matériel...) mais répondant de manière efficace à l'objectif final
  • on travaille sur des tâches simples
  • on teste différentes possibilités, simples et rapides, de répondre à l'objectif
  • on fait des points et des retours réguliers pour évaluer
  • on fait évoluer les méthodes et les pistes testées

En quelques mots c'est le fait de penser "simple, rapide et avec nos moyens actuels"

Savoir bien utiliser ses mails et utiliser les listes de discussion

Voir l'article dédié complet : https://interpole.xyz/?UtiliserUneListeDeDiscussionDeLArtDe&vue=consulter&action=voir_fiche&id_fiche=UtiliserUneListeDeDiscussionDeLArtDe&message=modif_ok

Savoir organiser sa veille

Voir l'article dédié : https://interpole.xyz/?ParcoursVeille

Pareto : Chercher l’opérationnalité et non la perfection

Pareto - s'autoriser à ne pas faire les choses plus parfaitement que nécessaire.
Des réalités de terrain nous amènent à faire plus pas nécessairement par plaisir.
Le principe de pareto : les 80/20 → le chercheur italien Pareto a formalisé que sur un projet, on va passer moins de temps à faire une grande partie du chemin qu’à fignoler. Quand j’ai passé 20 % du temps j’ai réalisé 80 % du boulot. Peut-être que ça ne vaut même pas le coup de finaliser les 20% restants.

Et si ça vous paraît irréaliste...

Possible que tout ça semble irréaliste, partez du principe que ça ne s'applique que si on souhaite aller bien. Si l'environnement pro ne nous le permet pas, c'est que cet environnement n'est pas souhaitable.
Et pour s'inspirer regardez le témoignage de Gatien !
Thématique de la ressource
  • Organisation et gestion du temps
Auteur.trice(s) de la ressource Laurent Marseault, Romain Lalande, Guillaume Doukhan, Esper, Laure Beyler
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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  • Oui

Savoir pourquoi coopérer

Description de la ressource

Coopérateur humanum est

La coopération est une singularité de l'espèce humaine, notre moteur principal, outil de survie. Trois siècles de concurrence ne doivent pas faire oublier que nous sommes issus de plusieurs millénaires de coopération et de collaboration.

Trois chantiers

Notre époque devra relever trois défis en matière de coopération :
  • Apprendre à coopérer entre êtres humains : pays du sud / pays du nord, riches / pauvres, entre religions, hommes / femmes...
  • Faire en sorte que l'humanité coopère avec son environnement : moins de pollution, de nuisances, ...
  • Permettre à chaque individu de mieux coopérer avec lui-même : réconcilier humanité et animalité, côté féminin et masculin...

trucetastuce
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource Outils-réseaux
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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  • Non

Réussir ses réunions en présence et à distance avec les Metacartes

Description de la ressource
  • Est ce que vous avez déjà participé à une réunion où vous vous demandiez ce que vous faisiez la ?
  • Une réunion qui ne finissait jamais ?
  • Où ce sont toujours les mêmes qui parlent ?
  • Où l’animateur fait : l'ordre du jour, les questions et les réponses ?
  • Des réunions où vous sortez avec la boule au ventre ?
Il se peut que vous souffriez de réunionite aiguë. Ça fait mal, mais ne vous inquiétez pas : il y a des remèdes! Voici quelques idées pour vous inspirer.
Que la rencontre ait lieu en présence ou à distance, il est intéressant de la penser en séquences. Il y a la réunion elle même bien sûr, mais aussi un avant et un après à ne pas négliger.

1. Avant la rencontre

il est important de se demander à quoi sert cette réunion : quel est le contexte et quels sont les objectifs ? Est ce que l'on veut transmettre de l'information ? Produire des idées ? Prendre des décisions ? Qui doit être présent ? De combien de temps a-t-on besoin ? En fonction de cela qu’on pourra réfléchir à l'animation à mettre en place.
Ensuite il faut choisir un créneau. Pour vous faciliter la tache, Framadate, un outil de prise de rendez vous qui permet aux participants de voter sur plusieurs propositions et de faire ressortir le créneau préférentiel (sans encombrer votre boite mail!)
Maintenant, l'animation est pensée et le moment choisi. Il est temps d'organiser l'espace de rencontre. Si la rencontre se fait en ligne vous pouvez utiliser un outil de visio comme Jitsi. N'oubliez pas de tester avant et, éventuellement, prévoyez un plan B : un autre outil de visio ou de conférence téléphonique.
Pour une rencontre en présence ou à distance, un outil de prise de note collaborative comme le pad sera très utile. Il permettra à toutes les personnes de lire et d’écrire sur le meme document en même temps. Un document partagé est utile pour prendre des notes pendant, mais aussi rappeler les sujets à l'ordre du jour ou même en préparation permettre d'inviter les participants construire l’ordre du jour.
(Quand tout est prêt, envoyez une invitation aux participants avec les infos de connexion pour la visio le plan B et le lien vers le pad.)

2. Ca y est, le moment de la réunion est venu.

Cette rencontre peut etre organisée comme une séquence avec : une ouverture, la réunion elle même et un temps de clôture.
Le temps d’ouverture permet de faire un tour de présentation ou un brise glace ou encore de rappeler des points clés du déroulé : Quels sont nos objectifs ? Quelles sont les règles de fonctionnement (distribution de la parole, etc...) ? Pour aider l’animateur.irce est ce que l'on veut donner des rôles ? Comme une animateurices, scribe, gardien.ne du temps ? Combien de temps on se donne pour traiter chaque cun des points à traiter ?
Simple échange ou animation plus structurée, la réunion devrait a minima faciliter la distribution de la parole et l’écoute. Bâton de parole, parole au centre ou méthodes plus formalisées comme l’accélérateur de projet, il existe des dizaines de méthodes utilisables. En complément, la prise de note sur le pad par un ou plusieurs scribes permettra de garder des traces.
Enfin pour bien finir sa réunion, il est important de prendre un temps de clôture, même court. Comment avons nous vécu cette rencontre ? Qu'est ce qui s'est bien passé ou serait à améliorer ?
Quelles décisions avons nous prises ? Quels sont les Prochains Plus Petits Pas Possibles ? Qui fera quoi ? Quand sera notre prochain rendez-vous ? En présence ou à distance ? Qui animera la prochaine séquence ?

3. La réunion finie, ce n’est pas terminé.

Pour prolonger la dynamique et inclure les gens qui n'étaient pas là il peut être intéressant de prévoir un rôle supplémentaire pour jardiner le du pad, mettre en forme le compte rendu et le communiquer aux absents.

Pour résumer 3 points clés :

  • Être clair sur vos objectifs
  • Penser les différentes phases en fonction de vos objectifs
  • Choisir et utiliser des outils et méthodes adaptées selon les phases. Il existe de nombreuses méthodes (aperçu des métacartes boite + eventail de cartes), mais elles n’auront de sens que si elles répondent à des objectifs. Vous trouverez des sites ressources en ligne notam. Metacartes.cc

quels sont nos objectifs ?
quelles sont les différentes phases de notre rencontre ?
quels outils ou méthodes voulons nous utiliser pour ces différentes phases ?

Liens ressources

Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
  • Animation de réunions à distance
Auteur.trice(s) de la ressource Lilian Ricaud, Mélanie Lacayrouse
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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  • Non

Réaliser de bonnes rétrospectives

Description de la ressource

Que faire si une tension éclate lors d'une rétrospective

Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
  • Animation de réunions à distance
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
  • Gouvernance et gestion de conflits
  • Organisation et gestion du temps
Auteur.trice(s) de la ressource Audrey Auriault et Laurent Marseault
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Rythmer ses réunions

Description de la ressource Mettre du rythme dans la réunion et alterner les approches : moments de réflexion, moments de production, moment de décision, temps d'interconnaissance, temps de jeux de coopération (pour souder le groupe), temps de créativité, temps de fabrication...
Vous pouvez aussi apporter de la diversité dans le groupe en accueillant des nouveaux, du sang neuf...
Penser à faire systématiquement des bilans, même provisoires, des synthèses et à alterner les moments tous ensemble et les temps de travail en petits groupes qui facilite l'expression des plus introvertis.
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
Auteur.trice(s) de la ressource Sarah Gaucher, Alice Oschner, Cré-sol
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Préparer la mort, et tuer dans la joie

Description de la ressource Si la durée d'un projet n'est pas de limite de durée ou de cycle bien défini (organisation d'un événement annuel par exemple), le groupe a souvent du mal à y mettre fin quand il n'a plus de raison d'être. Pour mieux accepter la mort d'un projet, certains moments comme les Assemblées Générales peuvent être utiles mais ne sont bien souvent que des temps de bilan et de programmation du prochain cycle. Ils ne prennent que rarement le temps de requestionner les finalités du projet et les engagements des membres au regard du contexte qui évolue.
Il peut dès lors être très utile de définir un cycle de vie adapté au projet, qui correspondra à une durée au-delà de laquelle le groupe ne peut pas fonctionner correctement sans se voir. A chaque cycle, on prend ainsi le temps de faire le point, d'intégrer les évolutions du contexte et de vérifier qu'il y a toujours une raison d'être et une appétence à la continuité du groupe. Questionner régulièrement la mort devient un rituel incontournable qui permet aussi de célébrer les réussites, au-delà de la simple assemblée réglementaire annuelle. Ce cycle constitue un marqueur : si le groupe ne parvient pas à se retrouver assez régulièrement c'est que le projet doit être arrêté ou mis en sommeil.
S'il est préférable d'avoir préparé la mort d'une structure dés le départ pour favoriser la réutilisation de toutes les richesses créées, il n'est jamais trop tard pour s'y mettre. Ainsi, même si l'on prend conscience du manque de capitalisation des ressources au moment de la fin du projet, il est toujours temps de fournir un effort et de profiter d'un dernier souffle d'énergie pour rendre, au bout du compte, l'aventure la plus profitable possible ! Préparer la mort sous-entend avoir défini les éléments qui, s'ils sont remplis, feront que l'on considère le projet achevé.
Mener une ultime opération de capitalisation des ressources permettra de réaliser le chemin parcouru, de s'assurer de la réutilisation des richesses produites, d'offrir à chacun de partir avec une ressource de départ qu'il pourra réimplanter dans d'autres projets... et de célébrer toutes les victoires passées, souvent occultées par l'omniprésence du sujet de la mort. Composter ses ressources en organisant un dernier sprint de documentation avec les contributeurs actuels et passés permettra très certainement au projet de mourir dans la joie !
Thématique de la ressource
  • Compostabilité des projets
Auteur.trice(s) de la ressource Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Procatinator

Description de la ressource Un site qui a du chat : http://www.procatinator.com/ .
A chaque rafraîchissement, un nouveau gif et une nouvelle musique :)
Clairement un site indispensable en compléments de la méthode dite du pomodoro
Thématique de la ressource
  • Autre
Auteur.trice(s) de la ressource Un geek
Licence d'utilisation la ressource Licence non-libre
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Prise de note collaborative : trucs et astuces

Description de la ressource En prenant l'exemple de framapad, nous allons explorer ici l'intérêt de la prise de note partagée, partager quelques trucs et astuces et les écueils à éviter.

Qu'est-ce qu'un pad, pour quels usages ?


C'est un document collaboratif en ligne où chacun peut écrire simultanément:
  • Chacun dispose d'une couleur pour écrire
  • On peut ajouter ou modifier à plusieurs et en direct
  • On peut exporter le document pour en faire des sauvegardes
  • Il est accessible à tout utilisateur disposant du lien

Pour plus d'infos sur le fonctionnement et les fonctionnalité de cet outil, consulter la fiche dédiée

Quels usages pour quels bénéfices recherchés ?


On peut se servir du pad à différentes occasions :
  • En réunion présentielle : la prise de notes à plusieurs permet de ne pas mobiliser l'attention d'une personne sur le compte rendu et de mettre chacun à contribution (évite de déformer les interventions, de bloquer la participation de celui qui prend les notes, de passer trop de temps à rédiger puis valider un compte-rendu);
  • Écrire des documents à plusieurs : que ce soit en physique, à distance, au même moment ou non, le pad convient très bien pour écrire un texte à plusieurs à partir du moment où il ne s'agit pas d'un document nécessitant de mise en page complexe (brouillons, lettres, comptes-rendus,...). Si l'on contribue à distance, on peut par exemple se donner rendez-vous pour co-écrire au même moment;
  • Pour visualiser et synthétiser des échanges en direct : en projetant le pad, il est possible de synthétiser en direct (avec les listes à puce) des débats et donc de les démêler plus facilement. Cela permet aussi à ceux qui n'ont pas d'ordinateurs de pouvoir faire des retours sur la prise de notes ("Ce n'est pas exactement ce que j'ai dit", "je n'ai pas compris ce que tu as écris",...);
  • Suivre une réunion à distance : lorsque l'on ne peut pas se rendre à une réunion ou quand on est en réunion téléphonique, le pad est extrèmement pratique pour avoir un objet commmun palpable qui fasse le lien. En grand nombre au téléphone, on peut notamment signaler son accord en direct (on met "+1") ou signaler sa volonté de prise de parole dans le chat. On peut également imaginer qu'une personne seule dans son bureau suive "de loin" une réunion en groupe afin de cerner grossièrement la teneur des échanges et intervenir ponctuellement par écrit. A distance, le pad nécessite d'être pris en compte dans le processus d'animation.

Les principaux avantages de l'écriture partagée :
  • comptes-rendus rapides, efficaces et contributifs
  • égalité entre les preneurs de notes
  • évolutif
  • régulateur
  • générateur d'intelligence collective
  • transparent
  • une des premières expériences irréversibles de coopération à faire vivre à un groupe

Quelques idées de règles d'utilisation


Comme tout outil collaboratif, le pad nécessite des règles partagées d'usage pour pouvoir en profiter au mieux. Ces règles ne sont ni universelles ni exclusives, juste indicatives :
  • Désigner quelqu'un pour synthétiser : Dans un pad, on écrit de partout, et de la même manière qu'en réunion on ne s'écoute pas toujours, on ne lit pas toujours ce que les autres écrivent. Il est donc indispensable que quelqu'un revienne sur le document : en fin de réunion (cas d'un compte rendu) ou de manière régulière pour remettre de l'ordre (cas d'un document écrit à plusieurs mains sur une longue période). Lorsqu'un document est écrit sur une durée prolongée, il a aussi pour rôle d'enlever les couleurs de temps en temps afin de bien visualiser les choses ajoutées depuis la dernière visite sur le document;
  • Sauvegarder l'adresse du pad : Le seul moyen d'accéder au pad est son URL (adresse web), sans elle impossible d'y retourner ! On peut toujours le retrouver dans l'historique de son navigateur, mais il est plus pratique de sauvegarder les liens de ses pads sur un document qui nous sert de sommaire (et qui peut même être collectif et accessible à plusieurs personnes (page d'un wiki ou d'un blog par exemple).
  • Écrire son nom : Cela paraît logique mais on l'oublie régulièrement, et c'est vraiment important pour savoir qui écrit ! De manière générale il est toujours plus agréable de savoir à qui on s'adresse.
  • Rayer plutôt que supprimer : En particulier quand on contribue à un document de manière asynchrone (chacun à des moments différents), il est indispensable de préférer barrer les parties que l'on supprime afin que la suppression soit actée (évite que quelqu'un ré-écrive la même chose), mais également qu'elle puisse être mise en débat. En effet, si l'on constate les ajouts grâce aux couleurs, rien ne nous permet de voir les suppressions.
  • Sauvegarder sur son disque dur : bien entendu, les pad sont normalement sauvegardés régulièrement, mais si la mémoire d'un document compte vraiment pour vous, mieux vaut le sauvegarder (utiliser la fonction exporter) sur votre disque dur en cas de grosse panne du serveur.
  • Commencer en présence : pour lancer l'habitude d'écriture partagée, il vaut mieux l'initier lors d'un temps présentiel. Inviter les participant.e.s à un premier acte d'écriture permettra de lever la majorité des freins, ce peut être par exemple la composition d 'un cadavre exquis sans se parler.
  • Mettre les contributeurs en confiance : rappeler qu'il y a un historique, ne pas mettre trop de règles et inciter à oser écrire en actant que la régulation se fera généralement naturellement

Les Limites :

Le pad est ouvert à toute personne disposant du lien : peu de chance de le trouver par hasard, mais important à avoir à l'esprit pour éviter toute fuite d'information TopSecrète ! Il faut toutefois savoir que dans la future version du logicielle (en cours de développement suite à un financement participatif l'année dernière), il sera possible de gérer les droits d'accès et d'avoir une liste de ses propres pads.
Ces outils nécéssitent beaucoup de bande passante, la bonne qualité de l'accès internet est donc indispensable.
Il faut également avouer que les fonction d'import et d'export (exception faite du format PDF) sont assez maladroites, et dans un sens comme dans l'autre il faut revenir sur la mise en page une fois le document importé/exporté. C'est notamment pour cette raison que les pads ne sont pas adaptés à de gros documents ou dossiers, très laborieux à remettre en page ensuite.
Autres ressources :

Créer un pad :


Les pads reposent sur un logiciel libre développé par Framasoft. On peut donc directement créer un pad sur leur site (framapad.org), mais il est conseillé si on en a les moyens de l'installer sur son propre serveur. A Tours, Cyrille C. en héberge, il est donc préférable d'utiliser ceux-là plutôt que ceux de framasoft afin de ne pas saturer leurs serveurs.
Pour créer un pad, c'est donc par ici: http://framapad.org/ !
ou ici : https://entraide.chatons.org/fr/
ou ici : https://pad.colibris-outilslibres.org/

Une fois sur la page de création des pads, vous pouvez soit cliquer sur "New Pad", qui générera un nom automatique, ou bien choisir vous même le nom de votre pad (c'est préférable pour s'y retrouver !).
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
  • Animation de réunions à distance
  • Communs et partage de connaissance
Auteur.trice(s) de la ressource Romain Lalande, augmentation par les participants à l'atelier de coconstruire en 2019
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Posture de l'animateur.rice d'un projet / d'un groupe

Description de la ressource

Du dictateur bienveillant au fondateur-fossoyeur


Du risque de ne pas travailler sur l'implication et le renouvellement
S'il est normal que l'animateur assume un côté "dictateur bienveillant" lorsque le groupe/projet est au stade "enfant (voir la fiche "maturité des groupes"), cette posture doit s'atténuer au fil du temps sous peine de se transformer en "fondateur-fossoyeur" : c'est à dire la personne, souvent charismatique et visionnaire, qui a rendu le groupe/projet tellement dépendante d'elle que tout s'écroule le jour où cette personne part.

Le flair de l'animateur-ice


Ou l'art de résoudre les problèmes avant qu'ils ne surgissent
En tant qu'animateur, nous avons tendance à voir arriver les problèmes de loin, et il nous est naturel de vouloir les résoudre. Le problème est que les membres du groupe ne voient rien et ont l'impression que tout va bien, alors l'animateur sue sang et eau.
Laisser quelques problèmes survenir, lâcher-prise sur quelques sujets permet de rendre visible l'activité, les tâches et ainsi de rendre le groupe plus autonome et plus conscient.

Passer d'une logique d'intention à une posture d'attention


En intention, le coordonnateur-ice prévoit dès le début les objectifs, les résultats à atteindre, le déroulement du projet, le calendrier, le budget... c'est la méthodologie de projet traditionnelle.
En attention, l'animateur-ice
  • crée des situations coopératives (faire se rencontrer les personnes, faire en sorte qu'elles se présentent, qu'elles puissent échanger...),
  • doit faire émerger les besoins collectifs
  • doit être ensuite réactif pour que ce qui a émergé de la situation coopérative puisse déboucher sur des projets, des actions, du travail coopératif
C'est la méthodologie de projet coopératif
Pour résumer : l'animateur-rice doit apprendre à...
  • mettre ses idées de côté
  • privilégier l'écoute et l'observation
  • être concentré-e sur le processus plutôt que sur le résultat

(Voir la fiche Piloter à l'usage : de l'intention à l'attention)
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
  • Animation de réunions à distance
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
  • Gouvernance et gestion de conflits
Auteur.trice(s) de la ressource Outils-réseaux, retravaillé par Nicolas Geiger
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Penser la convivialité et accueillir les participants d'une réunion

Description de la ressource

Une réunion est un temps de travail, de décision ... mais aussi de retrouvailles et de convivialité ! Le groupe profite de ce moment collectif pour vivre un temps commun.


Préparer la réunion c'est donc aussi prévoir l'accueil et la convivialité.

Ce point est particulièrement important si la réunion est la toute première d'un collectif ou si elle est l'occasion d’accueillir de nouvelles personnes.
Un nouveau membre arrive souvent avec de la timidité et l'envie de faire connaissance : penser à adapter l'accueil pour l'intégrer au mieux.
Ça peut vouloir dire :
  • prévoir des badges ou chevalets pour identifier les prénoms des uns et des autres
  • allonger le temps de brise-glace et en choisir permettant de se présenter

En quelques points :


  • Temps convivial intégré dans le temps de la réunion : votre déroulé doit prévoir le temps convivial avant et/ou après la réunion. Ça peut être un simple temps pour dire comment ça va mais aussi prendre le temps de partager un repas.
  • Inviter les participants par votre moyen habituel mais aussi le redire pour celles et ceux que l'on voit de visu.
  • A boire et à manger ! Que le temps dédié à la convivialité soit long ou pas, et quelle que soit l'heure de la journée, vous pouvez avoir à disposition du café, du thé, de l'eau et de quoi grignoter.

Etre ensemble mais chacun derrière son ordinateur : est-ce que ça reste convivial ?

C'est en préparant la réunion que vous allez décider de la place donnée aux ordinateurs pendant la réunion. En fonction de ce choix pensez à demander aux participant.es de venir avec leur matériel informatique ou au contraire d’alléger leur sac à dos. 2 ou 3 ordinateurs tournants pour les prises de notes peuvent suffirent, avec un vidéoprojecteur (à voir selon le groupe)
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
Auteur.trice(s) de la ressource Louise Didier, Célia Gonçalves
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Penser l'aménagement de l'espace

Description de la ressource "Si le groupe ne veille pas à l'organisation de l'espace, c'est l'espace qui se chargera de l'organisation du groupe."
En amont d'une réunion, il faut veiller à avoir une salle adaptée au nombre de participants.
Aménager la salle en fonction de ce qu'on attend des gens et des objectifs de la réunion :
  • en mode "conférence" si on ne souhaite que diffuser de l'information (limite beaucoup la participation)
  • en mode "autour d'une table" si on veut pouvoir prendre facilement des notes, poser des dossiers ou des ordinateurs (attention, les tables, comme les ordinateurs ouverts, peuvent créer une distance entre participants)
  • en mode "cercle de chaises sans table" : aménagement qui favorise le mieux la participation mais dépend aussi du nombre de personnes.
  • voire debout si on souhaite un temps très court
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
Auteur.trice(s) de la ressource Sarah Gaucher, Alice Oschner, Cré-sol
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Méthode GTD (pour Getting Things Done)

Description de la ressource
gtd2.png (0.2MB)
La méthode GTD
La méthode GTD (Getting Things Done) a été exposée par David Allen dans son ouvrage Getting Things Done : The Art of Stress-Free Productivity .
L'objectif de cette méthode d'organisation est de mettre en place un système assez solide et robuste pour se décharger l'esprit des choses à faire et de la culpabilité de ne pas l'avoir fait afin de pouvoir aborder son travail de manière sereine. C'est le même principe que la Pensine qu'utilise le magicien Dumbledore dans Harry Potter : un récipient où il dépose ses pensées et ses souvenirs afin de s'en décharger, en sachant qu'il pourra à tout moment les retrouver. Vous trouverez ci-dessous les principes généraux ainsi que la manière dont je l'utilise mais je vous conseille de vous reporter à l'ouvrage de David Allen si vous souhaitez la mettre en place.

Lister ses projets et les diviser en tâches opérationnelles

Quand on met en place la méthode GTD la première chose est de faire une liste exhaustive de tous ses projets, des plus triviaux (prendre rendez-vous chez le dentiste) aux plus importants (mettre en place un colloque participatif mondial) et de faire un premier tri entre ceux que l'on va réaliser ou qui sont en cours et ceux que l'on fera un jour peut-être (apprendre l'accordéon). Une fois listés, pour chacun des projets en cours ou à venir, il faut réfléchir à la première petite tâche opérationnelle que l'on peut faire pour le démarrer : "Demander à Laurence le nom de son dentiste", "Lire la fiche sur l'organisation d'événements participatifs dans l'ebook de Cooptic". Il faut ensuite ajouter ces tâches dans la liste des choses à faire. Toutes les tâches dans la liste des choses à faire doivent être opérationnelles et ne doivent pas pouvoir être divisées en sous-tâches. Ainsi plutôt que de noter "Préparer l'AG", il faut noter plutôt : "Préparer un Doodle pour fixer la date de l'AG" ou même "Demander à Laurence le fichier des adhérents" (afin de pouvoir leur envoyer le lien Doodle pour fixer la date de l'AG). "Préparation de l'AG" est un projet, pas une tâche.
La méthode GTD optimise votre efficacité au travail. Vous comptez sur une méthode éprouvée sans changer de manière significative votre fonctionnement quotidien condamnant l'expérience à l'échec. Il est donc primordial pour vous d'agir en fonction des options que vous avez choisies lors des étapes précédentes: vos priorités, le temps dont vous disposez, votre niveau d'énergie, le contexte dans lequel vous vous trouvez, l'essentiel est de s'en tenir à ton objectif personnel que vous vous êtes fixés et soyez sérieux et régulier dans votre pratique.

Définir ses priorités en fonction de ce que l'on peut faire

Un des principes de base de cette méthode est de trier et sélectionner les choses à faire en ce demandant : "Quelle action puis-je faire, là maintenant ?". En effet, pour David Allen, ce qui oriente le choix d'une tâche ce sont ses conditions intrinsèques de réalisation, avant toute idée de priorité a priori. Aussi chaque tâche est accompagnée de critères qui permettent de choisir celle que l'on va effectuée, là maintenant, tout de suite :
1. Le contexte : lieu (je ne peux effectuer cette tâche qu'au bureau) ou personne (je ne peux effectuer cette tâche qu'avec Stéphane) ou outil (je ne peux effectuer cette tâche que si j'ai un ordinateur relié à internet).
2. Le temps disponible : j'ai besoin de tant de temps pour effectuer cette tâche.
3. Énergie disponible : pour effectuer cette tâche je dois absolument être en forme, ou concentré ou bien je peux effectuer cette tâche même si je n'ai plus que 2 neurones de vaillants.
4. Priorité : priorité du projet ou de la tâche.
Mais la priorité n'arrive qu'à la fin, ce n'est pas elle qui détermine la tâche mais c'est elle qui parmi les tâches possibles correspondant au contexte, au temps et à l'énergie disponible, va déterminer laquelle finalement je choisis.
Je ne décide de faire une tâche que si effectivement je peux la faire.

Mise en oeuvre de la méthode

Ces principes posés, comment ça marche en pratique ?

La boite d'entrée

C'est le premier outil de la méthode GTD, une boite d'entrée qui regroupe tout ce qui arrive : les courriers à traiter, l'idée géniale qu'on a eu sous la douche, les documents, les choses à faire noter à l'issue d'une réunion. Pour l'idée géniale qu'on a eu sous la douche ou la chose à ne pas oublier et à laquelle on repense en s'endormant (et pour éviter de se la répéter dans la tête en espérant de ne pas l'oublier au réveil, ce qui n'est pas très favorable à une bonne nuit de sommeil réparatrice), il suffit de la noter immédiatement puis de l'intégrer dès que possible dans sa boite d'entrée pour la traiter plus tard. Cela implique d'avoir près de son lit (ou de sa douche !) un petit carnet et un crayon, un smartphone, un dictaphone, peu importe le moyen technique mais il faut s'organiser pour avoir toujours à proximité de quoi noter : la chose à faire, à acheter ou l'idée géniale.
Tout doit arriver dans la boite d'entrée. Pour ma part j'en ai deux : une pour le papier (une bannette en plastique) et une pour l'électronique (ma boite mail). Ensuite, il convient très régulièrement de traiter sa (ses) boite(s) d'entrée] selon un protocole défini. Pour ma part, je le fais une fois par jour.

Traitement de la boîte d'entrée

Dans la boite d'entrée, on entasse au fur et à mesure tout ce qui arrive : l'idée géniale qu'on a eu sous la douche, le compte-rendu de la dernière AG, le ticket de restaurant qu'il faudra se faire rembourser, les factures et même les piles qu'il faut recharger.
Quand on la traite, on en prend chaque élément un par un en lui faisant passer des filtres successifs :
Est-ce que l'élément entraîne une action opérationnelle ?

Oui : action opérationnelle

1. Est-ce que je peux traiter l'action en moins de deux minutes ?
  • Si oui : on le fait (et hop, les piles sont dans le chargeur.
  • Si non :
2. Est-ce à moi de le faire ?
  • Si oui : quelle première action opérationnelle dois-je faire pour traiter l'action ?
    • Je l'ajoute à ma liste de tâche (en la contextualisant : contexte, durée, énergie, priorité).
    • Si c'est une tâche qui implique un jour et une heure précise, je l'ajoute dans mon agenda (pour l'utilisation de l'agenda, voir plus loin).
  • si non : je délègue.

Non : pas d'action opérationnelle

1. C'est quelque chose pour un projet futur : je l'ajoute dans ma liste "Un jour peut-être".
2. C'est un document dont j'aurai besoin plus tard.
  • C'est un document de référence dont j'aurai besoin, je le classe tout de suite dans mes dossiers de référence (ex. catalogue, règlement, etc...).
  • C'est un document d'accompagnement pour un projet en cours : je le range dans le dossier projet en cours correspondant (ex. formulaire de demande de subvention, article qui servira dans une formation que l'on est en train de construire). Souvent cela s'accompagne d'une tâche à faire. Ainsi je note dans ma liste de tâche "Rechercher une copie de la déclaration de l'association en Préfecture pour la demande de subvention" et je classe le formulaire dans le dossier "En cours : demandes de subventions".
3. Ce n'est rien de tout cela : poubelle. C'est là le cas de la majorité des documents et e-mail que l'on reçoit ! Attention à la tentation de tout garder "au cas où", il faut vraiment réfléchir en se demandant si on en aura vraiment besoin un jour. (Quand j'ai mis en place la méthode GTD, j'ai jeté toutes les factures d'électricité de mes anciens appartements, certaines dataient de plus de 15 ans)
Attention : rien ne doit revenir dans la boite d'entrée, tout doit être traité, dans l'ordre où les documents sont. Sinon on repart dans le cercle de la culpabilité avec le document qu'on ne veut pas traiter et qui reste au fond de la boite d'entrée.
Quand la boite d'entrée et vide ou qu'il n'y a plus aucun mail non lu dans la boite : ouf, ça fait du bien !

L'agenda

Dans la méthode GTD, l'agenda est sacralisé et ne doit servir que pour ce qui a effectivement et réellement une date et un horaire : une réunion, un train. Il ne doit pas servir de liste de tâche bis. En effet, la décision de se lancer dans une tâche ne dépends pas d'un moment donné, prévu en amont : "Mercredi, je m'attaque au bilan moral" mais du contexte. Il est fort à parier que le mercredi prévu, votre collègue restera en fait à la maison car son fils est malade et que cela soit vous qui deviez répondre au téléphone toute la journée. Le seul résultat étant que le mercredi soir, la seule chose que vous reteniez, plutôt que la satisfaction d'une journée bien remplie, c'est "Et m...., je n'ai pas écrit le rapport moral". Après rien ne vous interdit de créer le contexte favorable à l'exécution des tâches prioritaires et de vous réserver des journées où vous refusez toutes les réunions afin d'avoir du temps pour faire des actions demandant de la concentration.

Les dossiers

Les dossiers, qu'ils soient sous forme papier ou numérique sont de deux sortes, ceux qui se référent à des projets en cours et qui comportent les documents d'accompagnement du projet (compte-rendu de réunion, etc...) et ceux qui permettent de classer les documents de référence. David Allen propose de créer un dossier pour chaque projet, aussi petit qu'il soit même s'il ne comporte jamais qu'une feuille plutôt que d'avoir un système de dossiers et de sous-dossiers. On peut imaginer de préfixer tous ses dossiers pour les distinguer facilement (pour ma part, tous les dossiers sur des projets en cours commencent par EC - et tous mes dossiers avec les documents de référence commencent par RPro - ).

Actualisation

Régulièrement, il faut relire sa liste de projet pour faire le point sur les projet terminés mais aussi pour voir s'il y a de nouvelles tâches. C'est l'occasion de ranger les dossiers des projets en cours qui sont terminés. Les documents opérationnels seront supprimés et certains documents d'accompagnement pour intégrer les références générales. C'est aussi le moment de relire la liste des projets que l'on fera "Un jour peut-être" afin de vérifier si ce n'est pas le moment !
Allen David, Getting things done: the art of stress-free productivity, 1 vol., New York, Penguin Books, 2001.

Crédit Photos : carlescv sur Flickr - CC By-SA
Thématique de la ressource
  • Organisation et gestion du temps
Auteur.trice(s) de la ressource Hélène Laxenaire
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Métaphore de l'Arbre groupe

Description de la ressource

Petit métaphore à deux balles mais bien utile pour aider les groupes à prendre racine et à bien pousser.


Pour comprendre cette métaphore, il faut que vous observiez un jour un arbre dans son entièreté. Pour cela, précautionneusement, enlevez toute la terre autour des racines en prenant bien soin de ne pas les abimer. Vous obtenez un superbe chevelu habituellement invisible. Pour certains arbres, le chevelu est supérieur ou égal à l'ampleur du ramage. Vous pouvez être certain que ces arbres passeront les tempêtes mais aussi qu'il pourront envoyer leurs branches explorer l'alentour. Et nous savons de plus que ses racines sont connectées entre elles grace notamment à des champignons, on parle de Wood Wide Web qui permet d'échanger informations et énergie.
La comparaison peut être utile pour les groupes. Si vous souhaitez que le groupe dure mais aussi aille assez loin dans l'exploration, il vous faudra l'aider à bien planter ses racines. Cela se traduit par la qualité du temps et des méthodes pour l'interconnaissance, par l'exploration des raisons pour laquelle les individus sont là, pour eux même, pour le projet, pour le groupe, pour le monde. Par le fait de creuser collectivement les raisons d'être du projet. Ces temps, souvent qualifiés de temps perdus par certains vous permettront de planter les racines du groupe afin de pouvoir lancer des projets sur la durée et envisager des branches en jolis surplombs qui ne déséquilibreront pas l'ensemble de l'arbre groupe.
On peut aller encore plus loin dans l'exploration de la métaphore.
Certaines plantes annuelles, font juste une racine pivotante ou des radicelles. Elles auront dans ce cas un axe principal vertical et fructifieront avant de disparaître rapidement. On peut imaginer des projets à courte durée, à objectif simple qui ne demanderont pas de planter profondément les racines du groupe.
Et poursuivre : on peut, pour les grands arbres, observer les cycles de développement, en général, une phase de pousse et une phase de sommeil. Pour les groupes, une phase d'action, et une phase d'analyse de l'action, de ré organisation. c'est parce qu'une branche commence à explorer de nouveaux horizons qu'il faut ré organiser les racines, c'est parce que les racines se ré ancrent plus profondément qu'on peut explorer de nouveaux surplombs. Tout est histoire d'équilibre des forces.
Trop souvent les groupes ne prennent pas le temps de ré organiser leurs racines et sont dans le fourmillement des projets, partie visible de leur action. Prendre le temps de l'analyse, réaliser de bonnes rétrospectives permet au groupe d'apprendre de ses actions, de se ré-organiser et, éventuellement, de continuer à se développer.
Enfin, et pour conclure et vous laisser le loisir de laisser courrir la métaphore. Pensons toujours que l'arbre n'est jamais isolé, il est systématiquement relié à tout un écosystème composé de parasites, alliés, menaces, entraides... C'est ce qui fait de lui un système vivant.
  • Pour vos groupes projets, comment travaillez-vous les liens avec les autres espèces ? ou pensez-vous que votre projet est autosuffisant ?
  • Comment faites vous forêt, écosystème ? Vos feuilles, résultats, sont-ils compostables, ré-utilisables par les espèces voisines ?
  • Votre système est-il perméable, relié, aussi bien au niveau des frondaisons qu'au niveau des racines ?
  • Votre ombre est-elle protectrice ou délétère ?
  • Votre humus est-il fécond ou stérile ?
  • Semez-vous la vie ou plutôt la mort ?
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource Laurent Marseault
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Miroir du groupe

Description de la ressource Mettre en place des processus pour que le groupe se représente collectivement
Rendre le groupe visible au groupe est un étape fondamentale pour engager la coopération entre les membres. C'est le concept d'"holoptisme", décrit par Jean-François Noubel.
On peut utiliser différentes techniques et outils :
  • Cartographier les membres : pour représenter la communauté et qu'elle prenne corps, qu'elle soit moins virtuelle en prenant une dimension géographique.
  • Réaliser un inventaire des compétences (en identifiant le point fort de chacun et en le mettant en évidence sur une carte heuristique, par exemple), de ce que l'on est prêt à partager (quelles sont les ressources des membres du groupe qu'ils peuvent partager avec les autres membres ?)
  • Partager les problèmes et points de blocages des uns et des autres, ce en quoi les autres peuvent m'aider.
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource Outils-réseaux
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Itérations et méthodes agiles

Description de la ressource
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
  • Animation de réunions à distance
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
  • Prise de décision
  • Organisation et gestion du temps
Auteur.trice(s) de la ressource Audrey Auriault et Laurent Marseault
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Fil rouge des 5 étapes de la vie d'un groupe

Description de la ressource Infographie en CC by SA réalisée par Alexandra Steenhoudt représentant les 5 étapes de la vie d'une groupe

On oublie parfois qu'il y a des étapes importantes à consolider avant de travailler sur un projet commun et tout au long de la vie du collectif, surtout si celui-ci a vocation à être pérenne dans la durée.
Voici quelques questions à se poser pour vérifier que les bases de votre collectif / votre équipe/ votre réseau sont posées :
- L'Interconnaissance : les personnes impliquées dans le groupe/l'équipe/la structure se connaissent'elles ? Y a-t'il un endroit où les personnes (et non les structures) faisant partie du groupe sont identifiées ? Peuvent'elles se contacter ? Leur rôle est'il précisé ? La création de liens entre ces personnes est'elle favorisée ?
Idées: Mettre en place un trombinoscope et ritualiser des moments conviviaux réguliers.
- La raison d'être partagée : l'utilité du groupe et donc les besoins auxquels il répond sont'ils partagés ?
Idées : clarifier et questionner régulièrement la raison d'être, valider un socle de valeurs communs.
- L'attention à chacun.e : les attentes et besoins personnels de chacun sont’ils pris en compte ? Le groupe apporte t'il à tou.tes un retour jugé satisfaisant par rapport à l'investissement personnel (monté en compétences, sentiment d'utilité, rencontres, réseau, gain de temps par ailleurs etc.)
Idées : mettre en place des accords de groupe, ritualiser des moments pour expliciter et partager les besoins individuels, créer un lieu et/ou des moments d'échange de bonnes pratiques, de bons plans, d'entraide.
Ces 3 piliers que sont l'interconnaissance, la raison d'être partagée et l'attention à chacun.e par l'entraide et la réponse aux besoins individuels vont faciliter l'implication ainsi que la mise en place et l'animation du projet commun en lui-même.

C'est seulement ensuite que vient la phase du projet commun. Cette phase est la plus complexe car c'est ici que se joue :
- le choix et la priorisation des missions et des actions : quelles sont nos missions ? quelles actions souhaitons-nous mettre en oeuvre ? quel est le contexte ? à quelle finalité allons-nous réponde ?
Idée : partager une vision collective de l'environnement interne et externe du projet (ex: tous dans le même bateau) partir des valeurs pour en définir les missions et les actions à mener (ex: mandala stratégique), prioriser les actions selon leur efficience (ex: matrice impact/effort)
- la gouvernance et le mode d'animation du projet : qui fait quoi ? qui décide de quoi ? jusqu'où souhaite t'on aller dans la coopération et l'agilité versus la planification et la répartition des tâches ?
Idée : avoir une connaissance et une compréhension collective des modes collaboratifs versus coopératifs, s'inspirer des méthodes agiles, valider collectivement et rendre visible le mode de fonctionnement, définir collectivement les niveaux de prises de décision.
- la définition des moyens,des méthodes et des outils : quel fonctionnement et quels outils mettre en place ? Comment les utilise t'on ?
Idée : Partir des usages et prioriser les besoins pour choisir ses outils numériques collaboratifs, commencer simple, expérimenter et faire évoluer, rendre plus ses réunion participatives, se former à l'animation de projets collectifs (Animacoop, Instant Z, UDN, Fertîles etc. )
- les moyens d'évaluation et d'évolution du projet: quand et comment évaluons-nous et faisons-nous évoluer nos actions et nos pratiques ? Quand célébrons nous et comment ?
Idée : ritualiser des temps de bilans et de célébration (ex: méthode des 3C, l'étoile du changement, feedback nourrisants)
Après la mise en œuvre du projet collectif, vos productions et vos réflexions, votre gouvernance et votre organisation, vos apprentissages et vos expériences peuvent certainement bénéficier à d'autres !
C'est la phase du rayonnement
Vous avez pu (ou auriez aimé) vous inspirer, utiliser et modifier des ressources et expériences existantes pour votre projet ? Vous pouvez maintenant contribuer à un savoir commun en rendant visible et utilisable/partageable/modifiable vos ressources. Car même si elles ne sont pas parfaites et même si elles vous semblent trop adaptées à votre contexte et votre groupe, vous n’êtes certainement pas les seuls à avoir travailler sur ces problématiques.
Idée : Pour que toute l'énergie mise dans votre projet soit utile et profitable au plus grand nombre et dans le temps, vous pouvez par exemple faciliter la compostabilité de votre projet et donc son appropriation, mettre vos productions sous licence créative commons, rendre visible vos process et ressources via votre gare centrale wiki ou au sein des réseaux auxquels votre groupe appartient ;)
Ces étapes ne sont pas linéaires mais doivent être vu comme une boucle, pour régulierement requestionner et prendre soin de chacune de ces phases. L'interconnaissance et le soin a chacun.e étant particulièrement transversales tout au long de la vie du groupe.
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource Alexandra Steenhoudt, Laure Beyler pour l'apport de contenu
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Favoriser l'implication des participants dans une réunion

Description de la ressource La première étape pour s'assurer que les gens vont pouvoir s'impliquer c'est qu'ils aient connaissance de la réunion ! Et suffisamment à l'avance pour pouvoir organiser leur venue.
La date peut même être choisie collectivement via un sondage de date (framadate) à créer et proposé bien à l'avance.
Vous veillerez ensuite à donner les informations nécessaires :
  • Envoyer les éventuels documents support en amont
  • Rappeler ce qu'il s'est passé depuis la réunion précédente, en se réjouissant des avancées
  • Récapituler ce qu'on a à faire dans cette nouvelle réunion et quel espace de créativité les participants peuvent investir
  • Être clair sur ce qui doit absolument être préparé en amont et ce qui est optionnel en fonction du temps disponible
  • Rendre visible les idées, propositions, suggestions de tous permet une transparence et ainsi donne envie de prendre part à la co-construction

Le contre-exemple
"- tu n'es pas venu à la réunion collaborative ce matin sur la méga-décision qui va changer nos vies
- ah c'était ce matin ? j'étais pas au courant
- ben si on a reçu un message sur framatruc hier à 23h"
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
Auteur.trice(s) de la ressource Louise Didier
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Faire vivre de petites expériences irréversibles de coopération

Description de la ressource Un grand voyage commence par de tous petits pas.
Même s'il semble que la coopération soit une composante majeure de l'animal humain, quelques siècles de "saine concurrence", de "il ne faut pas copier", de "pour exister, ne doit rien à personne"... handicapent les humains qui s'y frottent. Il convient donc de, petit à petit, ré-instiller la dimension coopérative.
Tout changement est un processus de rupture qui demande un basculement dans les représentations, les idées, les méthodes des individus.
Pour qu'un réseau se mette à coopérer, il faut provoquer ces ruptures, ces basculements qui sont souvent irréversibles : nous proposons pour cela de faire vivre de petites expériences irréversibles de coopération :
  • Lever un menhir, 340 bonshommes qui tirent dans des sens différents mais pas trop fort : super comme expérience mais il faut avoir l'occasion.
  • Prendre des notes à plusieurs en même temps et sur une même page (avec Etherpad, Google doc ou Gobby : outils qui permettent de co-rédiger en ligne un texte), plus simple que lever un menhir mais bien efficace.
  • Animer un débat en utilisant des cartes heuristiques (Freeplane, Freemind, Xmind...) vidéo-projetées en direct, technique qui permet de visualiser d'un coup d'oeil toutes les idées du groupe et on passe d'une logique linéaire à une navigation par idées qui peut s'adapter au public (on peut facilement ajouter de nouvelles idées).
  • Faire faire et valoriser la rédaction de synthèses de listes de discussions (par exemple, au sein du réseau Tela Botanica, les membres du réseau discutent parfois sur les listes et forums de sujets très pointus. Celui qui a initié la discussion doit réaliser la synthèse. Il y a un classement des synthèses des listes de discussion suivant qu'il s'agit d'un simple copié-collé, ou d'une rédaction plus organisée).
  • Mettre du contenu imparfait, à corriger : n'écoutant que leur bravoure pour défendre la pureté de la Langue, ceux qui hier encore freinaient des quatre fers à l'idée de participer sur un outil informatique passent la barrière technique et corrige les fautes ! (cette astuce est encore plus efficace quand la faute porte sur le nom d'une personne : au souci de l'orthographe irréprochable, s'ajoute l'aiguillon de l'ego...).
  • Faire des jeux coopératifs : par exemple le jeu du Tao, ou jeux coopératifs en animation collective sur un site sur la non-violence.
    • ...
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource Outils-réseaux
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Distribuer des rôles

Description de la ressource L'animation de la réunion peut être “distribuée” à plusieurs personnes pour des rôles tels que :
  • animateur.trice, qui gère le déroulement de l'ordre du jour : faire bouillonner le groupe

  • facilitateur.trice
    • pour la gestion de la parole : faire passer de parole , s'assurer que les participants s'écoutent et ne se coupent pas la parole être attentif à ce que chacun puissent parler, être attentif au gestuel /non verbal
    • pour le cadre : bienveillance / non jugement / parler en "je"

  • maître.sse du temps qui garantit le “timing” pour chaque point à l'ordre du jour et qui prévient des débordements de temps => "combien de temps pour ce point ?", "il reste X min"...

  • un scribe pour prendre des notes et/ou garder une trace, réaliser un compte-rendu, un relevé de décisions, sous forme de Facilitation graphique, sur Paperboard, sur Pad...

Il existe d'autres rôles que l'on peut attribuer selon les besoins :
  • Accueilleur.se, qui accueille les personnes en retard (à voix basse, sans interrompre la réunion) et leur précise où en est la réunion. Les personnes se sentent ainsi intégrées à la réunion sans que le déroulement s'en trouve interrompu.

  • Scrutateur.se d'ambiance ou responsable de la convivialité ou garant de la bienveillance ou dynamiseur, qui s'attache à repérer les signes non verbaux des participants et fait des propositions à l'animateur pour adapter le rythme de la réunion.

  • Scrutateur.se de la circulation de la parole qui note, sous forme d'un schéma, les personnes qui ont pris la parole et à qui elles se sont adressées (au collectif ? à une personne en particulier ?) et qui le montre en fin de réunion par exemple.

  • Pousse décision pour
    • S'assurer s'il y a des décisions à prendre qu'elles seront prises / relevé de décision
    • Arriver à faire une transition, sans forcer les choses

Il peut être intéressant de faire tourner les rôles pour que les personnes du groupe partagent les responsabilités.
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
  • Animation de réunions à distance
Auteur.trice(s) de la ressource Mélanie Lacayrouze, Romain Lalande, Sarah Gaucher, Alice Oschner, Cré-sol
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Choisir le bon outil

Description de la ressource

Pas de stress : le BON outil n'existe pas !

De même que l'outil collaboratif n'existe pas, l'outil idéal non plus !
Nous allons voir dans cette fiche comment trouver l'outil le plus adapté à votre usage et votre besoin pour un groupe donné à un moment donné. Nous nous limitons donc ici la phase du choix, la mise en place étant une autre étape.

Avoir les idées claires sur vos usages

Après avoir vu qu'est-ce qu'un usage, vous pourrez en dresser la liste et les hiérarchiser.
Cette hiérarchisation vous permettra de commencer par le Plus Petit Précieux Pas Possible.
C'est ainsi que vous allez choisir l'outil adapté à un groupe donné.
Si une ressource est pensée pour être réutilisée, elle ne le sera effectivement que si l'espace qui l'héberge nous survit. Vous devez donc vous assurer de la pérennité de l'outil.
mais aussi veiller sur les outils du moment > voir plus bas le paragraphe suivant
C'est ainsi que vous allez choisir l'outil adapté à un moment donné.

Ne restez pas seul.e...

...dans votre collectif

Le bon outil ne sera jamais celui choisi par le seul animateur ou par le plus geek du groupe.
Quels sont les risques :
  • concentrer les pouvoirs dans une seule paire de mains (avoir l'outil c'est avoir l'information, et avoir l'information c'est avoir le pouvoir)
  • mettre en péril le groupe en cas de départ de cette personne
  • avoir un outil qui correspond à un point de vue mais pas aux autres qui ont forcement une autre posture dans un groupe, d'autres habitudes avec le numérique ...
Choisir le bon outil veut alors dire animer un groupe de travail sur cette question pour lister les usages et les hiérarchiser collectivement, mais aussi les tester ensemble.

...dans la communauté plus large

D'autres autour de vous se sont sûrement posé des questions similaires. Leur groupe ne peut pas être identique au votre, mais partager vos réflexions vous éclairera sûrement sur des pistes d'outils adaptés à vos besoins. Par exemple si vous suivez ou avez suivi la formation Animacoop, vous pouvez échanger sur le forum du réseau.

L'outil n'est pas choisi une bonne fois pour toute

C'est l'usage qui est stable, l'outil doit pouvoir évoluer en fonction de ce que le net vous offre.
Nous vous invitons à ritualiser la remise en question de vos outils : vérifier qu'ils correspondent toujours à un usage, que les accords définis sont respectés ...
Accueillir une nouvelle personne et lui présenter les outils du groupe peut être une bonne occasion de se poser des questions : en faisant cet état des lieux, vous allez peut-être vous rendre compte d'incohérences, ne les mettez pas sous le tapis !
Et aussi, le groupe bouge : de nouvelles personnes vous rejoignent, d'autres vous quittent, les projets évoluent ... donc vos usages et besoins bougent aussi, et les outils avec !
Et oui tout bouge tout le temps : mais c'est ça qui est rigolo !

Ressources complémentaires

Méthode pour passer de l'usage à l'outil : https://interpole.xyz/?DeLUsageAuxOutils
Choisir le bon outil numérique de l'établi numérique : https://letab.li/blog/2022_05_outils/
Carte mentale de Quentin Jaud : https://coggle.it/diagram/YUmMTGWJeljvyRNz/t/animacoop-des-usages-aux-outils-num%C3%A9riques
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • L'outil au service du projet
Auteur.trice(s) de la ressource Louise Didier
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Circulation de la parole

Description de la ressource Il est important d'instaurer des règles et un cadre dès le début de la réunion qui sécurise les participants.
Outils de répartition de la parole:
- Le Bâton de parole : un objet qui est placé au milieu du cercle à prendre pour prendre la parole et à reposer quand on a fini de parler ; pas d'intervention tant que l'objet n'est pas reposé (évite la surréaction et permet à l'intervenant d'aller au bout de son cheminement) ; si on souhaite intervenir, on prend des notes ; on peut aussi prendre l'objet de parole pour créer un silence.
- Tour de table : chacun.e à son tour peut s'exprimer ou passer son tour si iel ne souhaite pas s'exprimer.
- Parole au centre. Celui ou celle qui veut prendre la parole fait un geste comme s'il prenait un objet au centre du groupe. Lorsqu'iel a terminé, iel fait le geste de remettre l'objet au centre pour que la personne suivante puisse "reprendre l'objet" et la parole. Voir la fiche : https://www.metacartes.cc/faire-ensemble/recettes/parole-au-centre/
- file d'attente avec les doigts. La première personne qui souhaite parler lève un doigt, si une deuxième personne souhaite également parlé elle en lève 2 etc. Quand la première personne prend la parole, la 2ème personne passe de 2 doitgs levé à 1. Cela permet de partager la responsabilité de l'ordre de parole.
Outils de faciliation de l'écoute et des échanges en groupe
- Accords de groupe sur les prises de parole. Il s'agit de décider ensemble des règles de prise de parole (ou règles de vie en réunion) et les afficher ensuite au mur à chaque réunion (des Panneaux indicateurs de paroles). Ex : “Savoir lâcher prise et relativiser”, “Écouter de sorte de pouvoir parler”, “Parler de sorte de pouvoir Écouter”, “le silence est bon”, “Parole consciente”, “Parler avec élan”, “Parler en "Je"”, “Parler au centre” (s'adresser au collectif), “Suspendre ses jugements”, “Laisser de la place à l'autre” et “Savoir trouver sa place” dire "J'ai dit ou J'ai fini pour signifier qu'on a fini son propos et qu'on donne la parole". Il peut y avoir aussi des règles sur les horaires, la mise en place d'un quorum (=nombre minimum de personnes) et les modalités de prise de décision.
- La Communication Non Violente.
- "J'ai dit" ou "J'ai fini" pour indiquer que l'on a terminé son propos
- Eventuellement prévoir des temps de parole précis pour chaque personne, pour éviter les débordements.
- Les gestes de communication silencieuse :
  • – main levée: demande de parole
  • – doigt pointé: réponse directe
  • – main en C: clarifier
  • – deux pouces et index joints en O: point ordre/orga
  • – deux mains levées et agitées: accord, applaudissements silencieux
  • – deux mains vers le bas: désaccord
  • – poing levé: opposition
  • – deux bras levés en X, mains ouvertes: désaccord non bloquant
  • – deux bras levés en X, poings fermés: blocage.
  • Voir la fiche : https://www.metacartes.cc/faire-ensemble/recettes/langage-silencieux/
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
Auteur.trice(s) de la ressource Sarah Gaucher, Alice Oechsner, Cré-sol, Laure Beyler
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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8 R d'une réunion ritualisée réussie :-)

Description de la ressource
  • Recentrage / Météo
  • Régalade
  • Ralades
  • Rencontres de la semaine
  • Les sujet dans l'R : ordre du jour en commençant par c'est une info, discussion, décision
  • Rappel des décisions et choses à faire (de la réunion passée) - 1 min par décision (remontée ou pas)
  • Réunion à venir : quand ?
  • Recentrage / Météo
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
  • Animation de réunions à distance
Auteur.trice(s) de la ressource Jean-François ROCHAS-PARROT
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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3 conditions de la Coopération selon furax37

Description de la ressource Chacun y va de ses partages, de ses productions ...et c'est très bien ! Mais comment penser nos projets, nos données, nos organisations pour que nous puissions "faire archipel" et essaimer au-delà de nos collectifs respectifs ?
Source : atelier pour une Agora des Archipels 5 mars 2021. Inspiré des notes de Michel Briand
  • La première est politique : elle concerne les postures individuelles, codes sociaux, volonté de partage sincère....
  • La seconde concerne les conditions juridiques pour le partage sincère de l'archipelisation. Les licences libres (CC by SA, GNU GPL et autres licences) permettent un partage sincère, qui permet de connecter nos contenus pour en faire du meilleur. Nota : sans indication de licence, c'est par défaut les licences propriétaires qui priment, comme le droit d'auteur.
  • Et enfin et seulement enfin, des conditions numériques qui permettent à nos interfaces et autres plateformes de retrouver leurs porosités avec des flux entrants et sortants des flux rss, xml, json. Objectif final : accéder/créer d'autres nouveaux niveaux de Communs (comme le site Transiscope par exemple).
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
  • Communs et partage de connaissance
Auteur.trice(s) de la ressource Christine Denié Hervy, Animacoop
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Utilisation des listes à Tela Botanica

Témoignage Le réseau Tela Botanica s'est constitué autour de listes de discussion.
La première tela-botanicae a été ouverte en mars 1999, lors de la création du réseau. Elle s'appuie sur les services offerts par Yahoo Groupes. Elle est toujours active à l'heure actuelle : 1092 membres et 34000 messages échangés depuis sa création, avec une moyenne de 225 messages par mois (bilan réalisé le 8 mars 2010).

Mixité des membres

La liste regroupe spécialistes et amateurs, néophytes et passionnés chevronnés de la botanique. Une personne débutante pose une question et ce sont des dizaines de spécialistes qui répondent, parfois de manière très pointue. Gageons que s'ils s'étaient regroupés entre eux, les échanges n'auraient probablement pas été aussi dynamiques (peur d'être jugé par les pairs, haut niveau d'entrée dans les débats...).

Division en groupes thématiques

A fur-et-à-mesure des échanges, des discussions thématiques se sont engagées, créant parfois un encombrement de messages sur la liste. L'animateur du réseau, qui pilotait en attention, a tout de suite proposé de créer un autre groupe de discussion spécifique. Et ainsi, plus d'une cinquantaine de groupes thématiques se sont créés, donnant lieu, pour certains, à un travail coopératif intense et à des productions collectives.

Synthèses des listes

L'avantage de diviser ainsi le réseau en groupes thématiques est que l'on peut ne s'abonner qu'aux discussions qui nous intéressent, sans recevoir un flot de mails quotidien. L'inconvénient c'est qu'on n'a pas une vision globale de ce qui se passe dans le groupe. Pour remédier à ça, un des membres du réseau a animé la réalisation de synthèses des discussions : la personne qui posait une question devait ensuite rédiger une synthèse avec toutes les réponses reçues.
Trois niveaux de synthèses ont été définis en fonction du niveau de restitution des informations.
  • Niveau 1 - Collecte des messages. Redonne la totalité des échanges sur un sujet (pas de traitement autre que de rassembler tous les messages dans l'ordre et de faire un nettoyage de forme).
  • Niveau 2 - Collecte et mise en forme. Synthèse intermédiaire avec un peu de mise en forme.
  • Niveau 3 - Synthèse. Synthèse enrichie (avec additions et contrôles des références).
Le tout sous licence Créative Commons, bien sûr !

Des outils pour faciliter et cadrer les échanges

Le réseau a également mis en place des outils pour faciliter l'accès à ces listes par de nouveaux membres : modes d'emploi animés (tutoriel vidéo) et une charte de bonne conduite (Nétiquette).
Auteur de la fiche Outils-réseaux
bf_imagelogo_tela_fond_blanc.png

Un journal rédigé en sprint d'écriture

Témoignage
  • image logo_expressoe1395530132859.jpg (0.1MB)
Journalistes jeunes,
bouclez un journal (sans la boucler !)
en 15h (nuit blanche comprise !)
sur 10 sujets imposés

Expresso : kézako ?


Quoi de plus agréable que de se retrouver autour d’un bon café ? Expresso, c’est un challenge unique autour de la réalisation d’un grand cru de votre journal, en 15h (nuit blanche comprise !), sur une dizaine de sujets imposés, dans les conditions du direct.
Café du commerce, café des artistes…. Expresso, c’est aussi un mélange stimulant de fête, de happening (soigneusement torréfiés par les équipes !), et de réflexion sur l’actualité. Chaque rédaction devra aménager son stand pour mettre en valeur son journal, au cœur d’une salle de rédaction géante et survoltée. Concours de « unes » géantes, rencontres, débats et de multiples défis viendront compléter un programme fort en émotions.
Organisé par l’association Jets d’encre, Expresso s’adresse à tous les jeunes de 12 à 25 ans qui réalisent un journal, dans leur collège, leur lycée, leur fac, leur quartier ou leur ville. Au total, ce sont près de 300 journalistes jeunes représentants quelques 30 rédactions de toute la France qui se retrouveront à Paris pour cette grande fête de la liberté d’expression.
…Alors gringos, préparez vos plus belles plumes, faîtes chauffer vos méninges, et rendez-vous le 4 et 5 juin 2016 à Paris pour relever le défi d’Expresso… mais saurez-vous seulement rester éveillés jusqu’au bout ?
> Le site Internet du festival : archives des éditions précédentes, goodies ...
> Plus d’informations sur le concept d’Expresso

Demandez l’programme !


> Le contre-la-montre : un défi unique
Frénétique, intense, exaltant, le contre-la-montre consiste en la réalisation d’un numéro spécial de votre journal en 15h sur une dizaine de sujets d’actu ou de société annoncés à n’importe quelle heure du jour et de la nuit.
> Une salle de rédaction géante
Chaque rédaction dispose d’un stand, « vitrine » et Q.G. de son journal, qu’elle doit aménager, personnaliser et animer pendant tout le festival. Un prix est attribué à l’équipe qui crée l’atmosphère la plus originale.
> Une ambiance survoltée
Expresso, c’est nous qui l’organisons, mais c’est vous qui le faites vivre. A grands renforts de happening, à vous de marquer l’esprit de tous les festivaliers… et de rafler un prix !
> Une épreuve surprise
La nuit passée, votre journal achevé, il vous reste encore à relever un défi … qui restera secret jusqu’au jour J !
> L’épreuve des Unes géantes
Devenu un classique du festival, un concours de « unes » géantes est organisé entre les rédactions participantes, pour mettre en valeur le travail d’expression spécifique de leurs illustrateurs.
> 10 prix remis par un jury de professionnels
Les meilleurs journaux sont récompensés par un jury composé de professionnels de la presse et de partenaires. Multipliez vos chances de remporter un prix en misant sur les épreuves d’ambiance ou le concours de « unes » géantes.
> Qu’est-ce qu’on gagne ?
La dotation du festival est essentiellement constituée de matériel pour aider les rédactions lauréates dans la réalisation de leur journal : équipement informatique, bouquins, formations…
> Bien plus qu’une fête…
Expresso ne cherche pas à développer une quelconque compétition entre les équipes. Le festival est surtout l’occasion de rencontrer d’autres journalistes jeunes, venus de différentes régions, avec d’autres expériences et savoir-faire, mais qui partagent la même envie de s’exprimer.
> L’ambiance du festival en vidéo
Contenus repris sur le Site Internet de l'association Jets d'encre
Auteur de la fiche Pierre Yves Cavellat
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Nomad-Yo : un animacoopien invente des yaourts en creative commons !

Témoignage Nomad-Yo, est l'histoire d'une invention -un yaourt végétal à base de céréales fermentées-, d'une aventure de vie en Bretagne dans les Monts d'Arrée et d'une farouche envie de partage !
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Après l'invention d'un yaourt à base de riz fermenté, la question du brevet se pose à Christophe et Nathalie : comment protéger cette découverte à visée commerciale?
Après un an de réflexion et un passage par la formation Animacoop, la solution du Creative Commons pour pouvoir à la fois protéger juridiquement et partager la recette s'impose.
Bien sûr, cette révolution ne s'est pas faite sans trouille : "Et si ça nous échappait? Et si une filière agroalimentaire venait à récupérer notre invention"?
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Produits en Bretagne avec des céréales bio (riz de camargue, sarrasin...), les yaourts sont fabriqués dans la vieille grange à partir de 2011.
Une réflexion est menée sur les outils utilisés pour permettre de garder la technique au service de l'homme, et non l'inverse! La production doit être respectueuse de l'environnement, les outils réparables à la main.


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La formation professionnelle s'engage en 2013 pour transmettre son savoir et son savoir-faire à d'autres producteurs potentiels, qui auront accès à la recette librement, à condition de la partager sincèrement dans les mêmes conditions !
5 ans après, Nomad Yo vit un développement régulier de sa production dans un atelier plus adapté ; son éco-système a évolué : il est distribué en Bretagne, en partenariat avec la société Biodis de Rennes, et dans les rayons du très chic Bon Marché à Paris.
Les souches de ferments sont commercialisées.
Les prix et concours récompensent régulièrement cette innnovation à la fois technique et philosophique et les résultats sont là.
Se réapproprier la production, partager ses savoirs-faire, promouvoir un autre rapport au travail ET gagner de l'argent... C'est possible !

image ccbysa.png (7.0kB)
Et la licence creative commons?
Elle a fait ses preuves ! Dans un litige juridique en Allemagne avec une société qui voulait privatiser la recette, les juristes français et allemands ont été formels : la licence protège la recette et leurs créateurs !
Plus d'infos sur le projet :
http://nomad-yo.org
Auteur de la fiche Laurent Marseault
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s ayant vécu cette action
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Les cartes heuristiques en débat public

Témoignage Vous est-il arrivé, lors de l'animation de débat public d'avoir :
  • Une personne qui répète au moins 5 fois la même chose ?
  • Deux personnes qui se disputent alors qu'elles parlent de la même chose mais ne l'ont pas compris ?
  • Des antagonistes qui sont contents du débat car "t'as-vu ce qu'on lui a mis..." ?
  • Les participants qui trouvent qu'on a beaucoup causé, mais bon... Ça n'a pas beaucoup avancé ?
  • ...

Et bien moi cela m'est arrivé bien souvent avant que je n'introduise les cartes heuristiques pour aider à l'animation.

Côté outillage :

  • Un vidéo-projecteur
  • Un ordinateur sur lequel est installé le logiciel, Freemind, X-Mind ou Freeplane (ce dernier a ma préférence)
  • Et un gros entraînement à l'écoute et à la prise de note synthétique.

Sur le rond central, j'inscris le sujet du débat puis, note de manière succincte les éléments de la discussion qui s'enchaînent. La carte mentale s'élabore petit à petit. Les idées s'organisent, se ré-organisent. Nous fermons une partie de la carte pour nous concentrer sur un nouvel aspect du débat...

Quelques éléments vécus autour des cartes :

  • Deux personnes ne sont pas d'accord sur le positionnement d'un mot dans la carte. Derrière un même mot, elles voient en fait deux idées différentes, le fait de passer par la cartographie le révèle.
  • Certaines idées sont faciles à positionner, par contre d'autres... Dans ce cas, je demande au groupe de m'aider à positionner cette nouvelle proposition, il s'agit souvent, en cas de difficulté, d'une idée qui ré-organise les idées précédentes, le temps de réflexion collectif fait maturer le groupe.
  • Le fait de ré-ouvrir toutes les branches de la carte en fin de débat, fait prendre conscience au groupe du chemin parcouru, souvent, le groupe est fier de lui.
  • Lors d'un débat promis comme tendu, nous avons commencé par lister les éléments du débat. Puis nous les avons classés collectivement en trois groupes, ceux qui ne méritent pas discussion car nous serons d'emblée d'accord, ceux que nous avons intérêt dans un premier temps à mettre de côté car ils sont promesses de bataille rangée, et nous avons commencé par le troisième paquet, les éléments dont nous pouvons débattre sans nous trucider.

Pour aller plus loin :

  • On peut ensuite importer la carte dans le logiciel Xmind puis jouer sur les structures (organigramme, diagramme logique, tableau...). Le groupe, alors que le débat semblait abouti, se met à exprimer de nouveaux éléments, se met à travailler sur les idées dans leurs globalités, impression qu'il passe à un niveau supérieur de discussion.
  • Souvent en fin de débat, quelques personnes viennent demander quel est ce logiciel utilisé. Le fait de choisir des outils simples d'usages, libres et fonctionnant sur toutes les plate-formes permet aux participants de pouvoir prolonger leur expérience de pensée heuristique.

A noter :

  • Il est maintenant possible de construire des cartes de manière collaborative, soit en utilisant des services de cartes heuristiques en ligne, soit en utilisant Freemind qui propose cette fonctionnalité (un peu laborieuse à mettre en place)

Références :

http://petillant.com rubrique appliquer et comprendre
Auteur de la fiche Laurent Marseault
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Outil numérique expérimenté
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Le débat mouvant - cas pratique

Témoignage

Méthodologie

Objectif

L'objectif est de soumettre des situations aux participants et de proposer deux hypothèses de travail en lien avec les situations proposées. Les participants devront faire le choix d'une hypothèse et être capables d'argumenter leur choix pour convaincre les autres de les rejoindre.

Règles de fonctionnement

  • 1. L'animateur présente une situation.
  • 2. Il propose au groupe deux hypothèses en lien avec la situation présentée.
  • 3. Il demande au groupe de choisir et de se déplacer à sa droite pour telle hypothèse ou à sa gauche pour la deuxième hypothèse.
  • 4. Chaque groupe doit argumenter pour convaincre les membres de l'autre groupe de les rejoindre dans leur choix.
  • 5. Lorsque les groupes sont "stabilisés", l'animateur présente la situation suivante et le processus recommence.

L'animateur du débat mouvant devrait

  • 1. Rédiger 5 ou 6 situations et pour chaque situation deux hypothèses claires et opposées qui permettent un choix.
  • 2. Présenter les situations avec le plus de clarté et de précision possible.
  • 3. Veiller à ce que le débat ne se transforme pas en cacophonie et permette l'expression des arguments de chacun de façon équilibrée.
  • 4. Veiller à passer à la situation suivante lorsque les groupes sont "stabilisés".
Plus d'infos sur le débat mouvant

Exemple de débat mouvant vécu lors de la formation

Situation 1
Votre échevin vous propose de mettre en place au sein de la commune un organe de participation et de consultation large de la population sur tous les sujets environnementaux du territoire communal. L'implantation prochaine du parc éolien lui semble être un bon premier sujet à mettre sur la table, qui plus est un sujet d'actualité !
Il vous accorde un peu de budget (pas énorme mais correct) pour mettre en place cet organe de participation. Vous avez quelques semaines pour convoquer la première séance (ce qui vous laisse de quoi vous organiser sans trop de précipitation).

  • Vous acceptez sans hésiter, super idée ! Vous allez enfin pouvoir mettre en place l'organe de participation dont vous rêviez.
  • Vous doutez un peu de l'intérêt de lancer cet organe de participation maintenant.

Situation 2
Ayant saisi l'opportunité proposée par votre échevin, vous avez fait connaître largement et partout l'arrivée prochaine de cette première réunion participative. Vous ne vous faites pourtant pas trop d'illusions. En général, aux réunions, on se retrouve à 10-15, 30 personnes maximum...
Vous êtes agréablement surpris lorsque le soir venu, vous voyez arriver plus de 100 personnes. Il faut vite ajouter des chaises mais tout le monde trouvera une place.
Votre animation de réunion s'en trouve un peu chamboulée.

  • Vous laissez tomber le tour de table car il y a bien trop de monde... On verra bien par après comment collecter les coordonnées des participants.
  • Vous maintenez votre tour de table, peut-être un peu "adapté", quitte à ce qu'on ne puisse pas aller beaucoup plus loin dans l'ordre du jour de la réunion.

Situation 3
Malgré le nombre de personnes et les nombreux échanges, vous parvenez à réaliser un compte rendu à peu près complet de la réunion. Vous le diffusez auprès des personnes ayant laissé leurs coordonnées lors de la réunion.
D'autres, qui n'ont pu être présentes lors de cette réunion, vous sollicitent pour obtenir le compte-rendu.

  • Vous le leur envoyez pour information.
  • Vous le leur envoyez et les invitez à y apporter leurs contributions et remarques.

Situation 4
Après quelques séances, le groupe se restreint considérablement : un bon tiers des inscrits ne réagit plus aux mails et ne vient plus aux réunions. Vous tentez une relance par mail pour solliciter l'implication de tous mais sans grand succès.
  • Après deux autres mails sans réponses, vous décidez de ne plus envoyer les comptes-rendus "pour rien" à ceux qui n'ont plus réagi à vos 5 derniers courriers (mails).
  • Vous vous dites que ça ne mange pas de pain et gardez tous les inscrits dans votre mailing list.

Situation 5
Ce travail d'animation demande du temps. Votre échevin, bien que satisfait de votre travail, vous demande de participer à l'un ou l'autre appel à candidatures pour décrocher un peu d'argent. Cela soulagerait agréablement le budget communal et permettrait de pérenniser votre poste d'animateur de réseau.
  • Vous détectez ça et là quelques fonds à solliciter, dont certains collent à peu près avec la dynamique de votre réseau. Vous vous mettez à rédiger des dossiers de candidature... Il vous faut cet argent !
  • Vous craignez de dévier pas mal de la dynamique en place dans le réseau. Vous sollicitez auprès de l'échevin un peu de temps pour étudier d'autres pistes.

Situation 6
Le réseau s'est pas mal structuré. Mine de rien, il a produit pas mal de choses. Ces productions font un peu votre fierté et ont contribué à votre notoriété dans la région. Mais voilà que vous apprenez fortuitement que certains membres du réseau, qui sont aussi membres d'autres réseaux proches, y diffusent les productions de votre réseau.
  • Vous n'êtes pas très satisfait de cette situation et vous promettez d'y mettre un terme lors d'une discussion franche à la prochaine réunion.
  • Vous vous en réjouissez et espérez que cet échange se fera rapidement dans l'autre sens.

Situation 7
Votre échevin a le bras long. Il est parvenu à décrocher un subside permettant à une boîte de communication de vous livrer un outil "clé sur porte" pour gérer votre réseau. Tout y est, c'est l'outil le plus complet du marché ! Voilà de quoi centraliser vos données et "professionnaliser" le réseau.
  • Génial, enfin l'outil complet ! Il va considérablement changer les habitudes de travail et risque d'embarrasser les moins geeks. Mais quelle avancée en terme d'ergonomie !
  • Vous remerciez l'échevin pour ce subside. Vous promettez de jeter un oeil sur l'outil et de le soumettre au réseau qui décidera de son adoption (ou pas)
Auteur de la fiche Gatien Bataille
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Histoires de coopération

Témoignage Histoires de coopération : une cinquantaine d'interviews ( d'ici 2019) donnant à voir ce qui nous motive à coopérer
Auteur de la fiche Michel Briand
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Décider en situation d'urgence humanitaire au Kirghizistan

Témoignage Nadine Bagué est actuellement Responsable pédagogique, à Université de Genève - son profil sur Linkdin et membre des Joyeux Transitionneurs, un groupe Facebook que l'on peut retrouver sur https://www.facebook.com/groups/lesjoyeuxtransitionneurs/
Le Contexte
Une situation d'urgence humanitaire au Kirghizistan
  • "...il s'agissait d'un fonctionnement managérial dans le cadre d'une urgence humanitaire en 2010 et en lien avec la crise au Kirghizistan qui a eu lieu cette année là. Je suis certaine qu'à l'époque nous n'avions pas conscience de fonctionner en mode collaboratif. Le fait est que c'était le cas... ".

La situation
juin 2010 : mission humanitaire au Kirghizistan
3000 maisons ont brûlé
La mission intervient dans des conditions très rudes mais nous bénéficions d'une flexibilité d'actions de l'organisation.
Les Objectifs
Trouver une aide pour les victimes avec la question urgente de la reconstruction des maisons.
Cela a consisté à construire 3000 maisons en 4 mois avant que les conditions climatiques ne deviennent trop extrêmes -> -30° en hiver.
Il était primordial de définir clairement les objectifs et de vérifier qu'ils étaient bien partagés par tous.
Le rapport / le bilan sur l'opérationnel est intervenu dans un 2ème temps, ce n'était pas un objectif en soi.
Les moyens
  • Le management "humain" de la mission : obtenir le résultat par les gens = valeur ajoutée de l'individu et de son savoir-faire.
  • Se baser sur le principe de pluridisciplinarité comme outil de travail : le choix a été de mettre ensemble des compétences diverses et transversales sans poser de hiérarchie entre celles-ci.cf méthode Agile : représente un ensemble de “méthodes et pratiques basées sur les valeurs et les principes du Manifeste Agile”, qui repose entre autre sur la collaboration. https://blog.trello.com/fr/methode-agile-scrum-gestion-projet.
  • L’autonomie des équipes pluri-disciplinaires.
  • Le respect des connaissances de chacun.

Les contraintes
La mission a travaillé avec des états majors notamment en visio. Nadine était au siège et les experts (ingénieurs) étaient sur place.
Le siège était là en support.
Points de vigilance
Ne jamais perdre de vue la victime.
Il était important que tout le monde y croit très fort !
toi tu dis : "on va échouer"
moi je dis : "on va y arriver"
Il était important de vérifier qu'à tous les étages de la hiérarchie tout le monde était d'accord = enthousiasme collectif.
Il a semblé essentiel d'évoquer l'ensemble des risques pour commencer en conscience : "on est tous conscients des risques qu'on prend".
Une fois ces risques listés, l'organisation y a travaillé : il s'agissait de "regarder en face comment on peut se planter".
Il était alors important de classifier les catégories de risques en réalisant que "l'identification des égos" représente un élément de risques.
Il était aussi important d'identifier les risques collectivement > chacun est responsable ce qui a entraîné la réussite collective.
Quels ont été les clés de la réussite :
  • L'élément confiance qui entraîne l'autonomie de décision
  • L'identification des risques et l'incorporation de ceux-ci
  • La situation d'urgence et son importance
  • La réunion de compétences et de passion : cela a fait la différence !
Auteur de la fiche Janick Tilly
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s ayant vécu cette action
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