Zotero

Pour quel usage utiliser cet outil ?
  • Partager des ressources
  • Gérer des données (collecter, organiser, analyser et partager)
Est-ce un outil libre / Opensource ? Oui
Difficulté de prise en main Il y a plus facile mais aussi plus compliqué
Description de l'outil Outil de collecte et de classement de ressources (livres, ouvrages collectifs, urls, documents, etc.). Zotero inclut des fonctionnalités d'étiquettes et mise en lien entre des entrées bibliographiques. Il permet également l'édition simplifié de bibliographies.
Avantages de l'outil Simple d'utilisation avec la possibilité d'utiliser des modèles de bibliographie pour automatiser leur édition.
Possibilité de faire des liens avec des documents en local (ordinateur personnel).
Permet le partage de listes de lecture, bibliographies, webographies
Inconvénients de l'outil Les données sont stockées localement sur le poste de travail/ordinateur personnel.
Auteur.trice(s) de la ressource Eric Favre ; Jérémie Hahn
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
ZoterO_telechargement.jpg
Cette fiche est elle un brouillon ? En cours de rédaction

Accords de groupe sur les outils numériques

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Se mettre d’accord sur les outils numériques et leurs usages
AccordsDeGroupeSurLesOutilsDeCommunicati_cp6kjy80g24b-extra_large.jpg
Objectif
  • Décider ensemble et s'aligner
Type d'outil
  • Processus de gouvernance
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Difficulté de mise en œuvre
Résumé du déroulé (500 caractères) 1ere étape : lister les usages possibles
2ème étape : lister les outils connus et maîtrisés (ou maitrisables) parmi les membres du groupe
3eme étape : se mettre ensuite d'accord sur quel outil utiliser pour quel usage, avec éventuellement des conditions d'utilisation pour certain outils
Déroulé détaillé L’objectif pour le groupe est de se mettre d’accord sur les outils numériques qui seront utilisés pour communiquer, et de s’accorder sur les usages. Ce travail est important pour le bon fonctionnement d'un groupe. A défaut, cela peut conduire à une situation où certains outils sont subis ou mal utilisés.
La méthode déroule en 3 temps :
1ère étape : lister tous ensemble les usages possibles, par exemple :
- Se tenir au courant de chacun
- Stocker des comptes rendus
- Diffuser une lettre d'information
- Préparer un ordre du jour
- Organiser une rencontre
- Ecrire à l'ensemble des membres du groupe.
- Besoin de retrouver l'ensemble des informations sur un projet
2ème étape : lister les outils connus et maîtrisés (ou maitrisables) parmi les membres du groupe.
Par exemple :
- Liste de discussion
- Framateam
- Zoom
- Framapad
- YesWiki
- Telephone
- Conférence téléphonique
3ème étape : Réfléchir ensemble aux outils qui peuvent être utilisés pour quels usage. Et ensuite se mettre d'accord en triant quels outils garder pour quel usage (accords de groupe), avec éventuellement des conditions d'utilisation pour certain outils (exemple : pas de message important sur Framateam, dans ce cas utilisation de mails etc.)
Toutes les informations sur la prise de décision (co-définition d’accords de groupe) dans cette fiche : https://interpole.xyz/?CoDefinitionDAccordsDeGroupes
Matériel nécessaire Paperboard, tableau ou outil en ligne type framemo
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Sophie DUBOIS, Blandine CARRE, David DELON - Animacoop Montpellier-Garrigues
État de la ressource En cours de rédaction
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Brise glace bambous

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Connecter les participant.e.s physiquement sans qu'ils.elles aient à se toucher
IMG_2358.JPG IMG_2356.JPG IMG_2369.JPG
Objectif
  • Créer du lien
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Difficulté de mise en œuvre
Résumé du déroulé (500 caractères) A l'aide des tiges de bambous (50-60cm), les participant·e·s vont se connecter deux à deux. La consigne : se déplacer dans l'espace, tenir la tige de bambou avec un doigt et ne pas la faire tomber.
Déroulé détaillé Avoir un groupe pair de personnes.
Si le nombre de participant·e·s est impair, l’animateur·trice devra intégrer le groupe.
Consignes générales :
• Se déplacer dans l'espace en tenant entre vous une tige de bambou
• Garder le silence
• Faire attention aux autres groupes
• Ne pas faire tomber la tige de bambou.
Phases :
1/ 1 tige de bambou
L’animateur·trice donne une tige à 1 personne sur 2.
À partir du moment où deux personnes sont connectées, elles peuvent se déplacer dans l’espace.
2/ 2 tiges de bambou
Changement de partenaires
À partir du moment où deux personnes sont connectées, elles peuvent se déplacer dans l’espace.
3/ 2 tiges mais une personne à les yeux fermés
La personne qui a les yeux fermés attend avec les deux tiges de bambou.
À partir du moment où elle sent qu’une personne est connectée à elle·lui, le duo se déplace. Avant de rouvrir les yeux, on demande aux participant·e·s de s’imaginer qui il·elle avait en face
4/ On inverse les rôles
Celles et ceux qui avaient les yeux ouverts gardent les tiges de bambou.
À leur tour, ils·elles ferment les yeux. Les duos changent.
À partir du moment où elle sent qu’une personne est connectée à elle·lui, le duo se déplace. Avant de rouvrir les yeux, on demande aux participant·e·s de s’imaginer qui il·elle avait en face
5/ Connecter tout le groupe ensemble
L’animateur·trice commence par connecter les duos entre eux. Ces derniers doivent continuer de se déplacer. Puis il·elle connecte l’ensemble des participant·e·s. Une fois tout le monde connecté, le groupe reste figé sur place.
L’objectif de cette dernière étape est de se rendre compte que :
A. De proche en proche, tout le groupe est connecté.
B. Même si on ne voit pas certaines personnes du groupe, elles sont là, reliés à soi par une, deux plusieurs connexions.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Attention à sécuriser l’espace où les personnes vont se déplacer.
Variantes et bonifications en plein air, dans la rue Mettre de la musique
Durant les différentes phases, utiliser plusieurs types de musiques (lentes, zen, classique, rythmée, salsa) et demander aux participant.e.s de se déplacer en rythme.
Voir aussi la variante proposée par [S-Composition - Consortium Où atterrir ?] (https://labase-gironde.fr/wikiCollectifRivage/?BambouS/iframe){.newtab}
Matériel nécessaire Tiges de bambou autant que de participant.e.s
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Clément Charleux
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Brise Glace Ninja

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase S'énergiser avec un Brise Glace ludique
BriseGlaceNinja_whatsapp-image-2021-12-16-at-10.35.03.jpeg
Objectif
  • Réguler l'énergie
  • Créer du lien
  • Autre
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Difficulté de mise en œuvre
Résumé du déroulé (500 caractères) Les joueur.euse.s sont debout en cercle.
Elles et ils joignent leurs mains, crient « 1.2.3 Ninja ! » et effectuent un grand bond en arrière en prenant une pose de ninja, de façon à former un cercle élargi. Tous les participant.e.s restent dans leur position.
Leur but : Être la derniere personne encore en jeu en éliminant les autres participant.e.s en leur touchant les mains.
Déroulé détaillé Mise en place:
Les joueur.euse.s sont debout en cercle.
Elles et ils joignent leurs mains, crient « 1.2.3 Ninja ! » et effectuent un grand bond en arrière en prenant une pose de ninja, de façon à former un cercle élargi. Tous les participant.e.s restent dans leur position.
Leur but : Être la derniere personne encore en jeu en éliminant les autres participant.e.s en leur touchant les mains.
Consigne : Ils ne peuvent bouger que dans les 2 situations suivantes : c’est son tour de jouer ou il se fait attaquer.
Tour à tour, les joueur.euses effectuent un seul mouvement pour essayer de toucher une des mains des adversaires. S’il ou elle ne souhaite pas attaquer, il ou elle peut se déplacer d'un bond, sans faire de mouvement avec ses bras. Après l'attaque, (réussie ou non), la personne doit garder la position dans laquelle elle était à la fin de son mouvement. La personne attaquée à le droit d’esquiver en bougeant les bras, et elle doit conserver sa position une fois le geste accompli.
Si un.e joueur.euse se fait toucher la main, elle ou il la met dans son dos et ne joue plus qu’avec une seule main. Une personne qui perd sa deuxième main, est éliminée et sort du cercle. Les joueur.euse.es effectuent leur mouvement à tour de rôle jusqu’ à ce qu’il ne reste plus qu’un ninja en jeu.
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Caroline, Aloïs, Kamel - Animacoop Montpellier Garrigues
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Cercle baromètre

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Connaître les avis partagés dans un groupe sans que tout le monde s'exprime
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Difficulté de mise en œuvre
Résumé du déroulé (500 caractères) On fait une ronde
Une personne énonce une idée, un ressenti, une pépites vécu dans la journée et avance d'un pas
Les personnes d'accord avec cette idée... avance aussi d'un pas
Tout le monde reculent et reprend place
Une autre personne peut s'exprimer
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Jeff des écoloHumanistes (Jean-François Rochas-Parrot)
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Cible météo

CibleMeteo_ciblemeteo2.jpg
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Evaluer et apprendre ensemble
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
  • Participants volatiles
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Difficulté de mise en œuvre
Résumé du déroulé (500 caractères) Une grande cible est dessinée avec au centre "au top !" (ou autre expression d'une météo positive) et vers l'extérieur "raplapla" (ou autre expression de météo mitigée). Les participant·e·s sont invité·e·s à venir placer une gommette selon leur niveau d'énergie.
OU
Nous imaginons une cible au sol. Les participant.e.s sont invité.e.s à venir se placer au centre de la cible si ils.elles sont au top et s'en éloignent si ils.elles sont raplapla.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Avantages de cette méthode là :
  • chacun·e se pose pour se demander comment ça va
  • vue d'ensemble de l'état d'énergie du groupe
  • rapide
  • visuelle voire créative
  • observer l'évolution des météos (pour soi-même et pour le groupe)
  • possible avec un très grand groupe
Inconvénients :
  • expression peu détaillée
  • au bout de plusieurs séquences sur la même cible, manque de lisibilité
Variantes et bonifications (notamment à distance) On peut réutiliser la même cible et des gommettes de couleurs différentes pour reposer la question de la météo à d'autres moments de la journée ou de la rencontre.
Pour savoir qui a écrit quoi ou suivre les évolutions personne par personne, on peut redécouper la cible en camembert.
Pour proposer une variante de la météo, il est possible de proposer aux participant.e.s d'énoncer une phrase d'affirmation. Si vous êtes en accord, vous vous positionnez au centre de la cible. Plus vous êtes en désaccord, plus vous vous en éloignez.
A distance :
- avec zoom on peut montrer l'image de la cible en partage d'écran et placer les gommettes
- avec Miro ou Mural, dessiner la cible et à l'aide de post-it les participant.e.s viennent s'y positionner
Matériel nécessaire Une grande feuille de papier et des gommettes (différentes couleurs sur l'exercice qui est répété)
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Gatien Bataille, Louise Didier, Alice Belliot
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Crazy Jobs

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Permet de parler de soi dans une équipe ou dans un projet
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Informer et consulter
  • Créer du lien
Type d'outil
  • Animation de groupe
  • Pair à pair
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Difficulté de mise en œuvre
Résumé du déroulé (500 caractères) Proposer à chaque participante de choisir une étiquette "Crazy Jobs" qui représente selon elle son rôle, sa place dans l'équipe ou le projet. Les inviter à dire à tour de rôle laquelle elles ont choisi et pourquoi.
Déroulé détaillé Cet outil s'adapte bien au sein d'une équipe, d'un collectif ou même d'un groupe un formation, si chacun·e à intérêt à mieux connaître l'autre.
1) installer les étiquettes de manière visible sur une table
2) inviter les participante à choisir mentalement une étiquette "Crazy Jobs" qui représente selon elle son rôle, sa place dans l'équipe ou le projet.
3) à tour de rôle chacune dit laquelle elle a choisi et pourquoi.
Selon le nombre de participantes, le temps dont vous disposez, et l'intention que vous posez opur ce temps, vous pouvez aussi demander aux autres participantes si elles verraient une autre carte "crazy jobs" et pourquoi !
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Attention, les réponses ne seront pas les mêmes si vous accentuez le rôle (en lien avec la fiche de poste) ou la place au sein de l'équipe. Soyez claires sur la consigne !
Points d'attention Visio-compatible
avec un outil de travail collaboratif comme Miro ou Klaxoon
Vous pouvez directement importer le canevas en format png ou jpeg comme image dans votre outil et demander aux gens de désigner le métier fou de leur choix en plaçant une gommette ou un Post-it avec leur nom sur l’image concernée. Vous pouvez demander à chaque participant de désigner une autre personne après s’être présenté afin d’assurer le tour de table. Pour lancer le groupe à distance, vous pouvez commencer par vous présenter avec un métier fou afin de leur montrer la démarche et lancer la dynamique.
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Utilo
État de la ressource Diffusable
File : crazy_jobs_utilo.pdf Download
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Définir un socle de valeurs communes

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Clarifier, valider de valeurs communes et des principes d'actions pour un projet
Objectif
  • Créer du lien
  • Décider ensemble et s'aligner
  • Poser le cadre et l'intention
Type d'outil
  • Animation de groupe
  • Autres
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
Durée
  • 60 à 120 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Difficulté de mise en œuvre
Déroulé détaillé 1) Poser ensemble le cadre
L'animateurice rappel ce qu'on attend par valeur : constitue un cadre de références, un direction où mettre le cap, une boussole pour guider les inter-relations, les choix, les désaccords, l'organisation collective.
Vous pouvez vous servir d'un paperboard avec les différentes étapes pour vous y référer.
2) 1ère phase individuelle (10min max)
Pour cette phase, chaque participant.e.s doit réfléchir à 3 valeurs qui lui.elle paraissent les plus importantes. Iels les écrit une par post it.
Iel peut s'aider de cette fiche pour en trouver -> Fiche de valeurs
3) Expression au groupe et mise en commun (30min)
Chacun.e vient afficher ses valeurs. Chacun leur tour, iels expriment en une courte phrase le pourquoi de ces choix, ce qu'il y a derrières les mots.
Par des échanges entre iels, les participant.e.s regroupent les post-it avec les valeurs proches, similaires. Le groupe doit prendre le temps de discuter des valeurs qui parraissent isoléesou opposées. C'est par ces échanges que le groupe doit arriver à un choix de 3 valeurs communes. Pour faciliter les choix vous pouvez utiliser la méthode du jugement majoritaire.
Ecrire à la fin de ce temps une définition partagée des valeurs choisies.
4) 2ème phase individuelle (10min)
Pour cette phase, chaque participant.e.s doit réfléchir à 5 principes d'action qui lui.elle paraissent les plus importants.
Pour nous, les principes d'action sont la traduction en action des valeurs choisies. Souvent les valeurs qui n'ont pas été choisies aident à la rédaction des principes de valeurs.
Iels en écrit un par post it.
5) Expression au groupe et mise en commun (30min)
Chacun.e vient afficher ses principes d'action. Chacun.e leur tour, iels expriment en une courte phrase le pourquoi de ces choix, ce qu'il y a derrières les mots.
Par des échanges entre iels, les participant.e.s regroupent les post-it avec les principes proches, similaires. Le groupe doit prendre le temps de discuter des principes qui parraissent isolés ou opposés. C'est par ces échanges que le groupe doit arriver à un choix de 6 à 9 principes communes.Pour faciliter les choix vous pouvez utiliser la méthode du jugement majoritaire.
Ecrire à la fin de ce temps une définition partagée des principes choisis
6) Synthèse et restitution
Mettre en commun toutes les décisions
Choisir ensemble l'outil qui permettra au groupe de s'y réfférer à tout moment.
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Rebecca et Romain
État de la ressource En cours de rédaction
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Je prends - je laisse

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Faire prendre conscience que le temps se partage
Objectif
  • Réguler l'énergie
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Difficulté de mise en œuvre
Résumé du déroulé (500 caractères) Lors d'une discussion, d'un temps de bilan, d'un chapeau de Bono, la petit phrase magique "je prends... je laisse..." permet de prendre la parole mais aussi de signifier clairement que je la redonne au groupe
Déroulé détaillé Lors d'un temps d'échange durant lequel vous souhaitez que la parole circule. Posez la parole au centre et quand une personne souhaite parler, elle dit je prends. Cela a pour effet de signifier au groupe qu'il doit se placer en mode écoute sans interruption du locuteur·trice. Quand celui-ci·celle-ci a terminé, il·elle dit je laisse. Cela signifie explicitement qu'il·elle a terminé et qu'une autre personne peut "prendre".
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Bien spécifier la consigne avant de laisser tourner la parole. Nous devons échanger sur... L'objet de la prise de parole est de...
N'hésitez pas à préciser le temps pour chaque prise de parole et / ou le temps total de cette séquence.
Précisez si tout le monde doit obligatoirement s'exprimer.
Matériel nécessaire rien
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Laurent Marseault
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil

Livret de brises-glaces

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Choisir un brise glace en fonction de l'objectif : energie, cohésion...
Screenshot_20221005_at_181155_ICEBREAKERCOOKBOOKv2.01.pdf.png
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
  • Animation de groupe
  • Pair à pair
  • Autres
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Difficulté de mise en œuvre
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: https://coach-agile.com/wp-content/uploads/2021/01/ICE-BREAKER-COOK-BOOK-v2.01.pdf
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Collectif Cook Book : Alexandre Quach, Auteur, Alice Barralon, Illustratrice, Olivier My et Marylin Kol relecteurices
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Lettre à moi-même

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Se rappeller une action à faire, le charme de la carte postale en plus
Objectif
  • Evaluer et apprendre ensemble
  • Autre
Type d'outil
  • Autres
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
  • Participants volatiles
Durée
  • moins de 10 min
  • 10 à 30 min
  • variable
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Difficulté de mise en œuvre
Résumé du déroulé (500 caractères) Après avoir prévu une liste d'action a mener, il est interessant de demander aux participant·e·s d'un atelier de noter sur une carte postale, l'action qu'ils·elles souhaitent mener ou qu'ils·elles s'engagent à mener.
Cette carte postale sera ensuite envoyée au contributeur·trice à un temps défini pour lui rappeller son engagement, servant ainsi a ancrer un peu plus l'engagement dans le temps.
Pour plus d'engagement personnel, vous pouvez aussi proposer aux participant·e·s de s'écrire une lettre "fermée" dont ils·elles sont seul·e·s à connaître le contenu. Une fois la lettre dans l'enveloppe, ils·elles indiquent leur adresse, ferment l'enveloppe et vous la rendent.
Déroulé détaillé La consigne peut être simple, par exemple :
"•Comment je suis / me sens aujourd'hui
•Ce que j'espère avoir fait dans x mois
"
Ou
"écris la première plus petite action possible
tu vas recevoir la carte alors mets un petit mot gentil pour toi-même
"
Ou plus longue, par exemple :
"Tous changements majeurs passent par un ensemble de stratégies.
Or les stratégies collectives ne peuvent être menées à bien sans changements de pratiques et sans engagements individuels.
Le but de l’activité est de se donner des engagements réalistes et à la portée de chacun·e plutôt que de se fixer des objectifs certes intéressants mais inatteignables.
Je vous invite à vous écrire une lettre que je vous enverrai dans x mois.
Vous pouvez y écrire ce que vous souhaitez (compliments, liste d'actions...)
"
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Avoir les adresses ou les faire noter au moment de la rédaction des cartes.
Le mieux est de faire écrire l'adresse de chaque enveloppe par une autre personne afin que l'auteur ne reconnaisse pas sa propre écriture en recevant la lettre. Ainsi cela entretient le suspens et invite plus à l'ouvrir et lire la lettre.
Selon l'âge des participants (et notamment pour les plus jeunes, qui n'ont plus l'habitude d'envoyer du courrier papier) il peut être judicieux de leur indiquer l'emplacement dans lequel doit figurer l'adresse sur une enveloppe.
Variantes et bonifications (notamment à distance)
  • un enregistrement audio ou vidéo peut être utilisé.
  • on peut détourner l'usage du format en l'utilisant comme un Souvenir du futur. Pour cela s'écrire une lettre ou écrire une lettre a un-e ami-e en racontant où on en est dans ce futur idéal.
  • si on ne peut/veut pas envoyer les cartes par la poste, on peut passer sur https://www.futureme.org . Les participant.e.s peuvent choisir une date (mais vous pouvez garder l'indication du délai approximatif dans la consigne)
Matériel nécessaire Cartes postales timbrées (ou papier et enveloppes timbrées)
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: http://www.multibao.org/#lilianricaud/travail-en-reseau/blob/master/lettre-a-moi-meme.md
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Gatien Bataille, Lilian Ricaud, Sylvain Boyer, Thomas Wolff, Marc Frèrebeau
État de la ressource Diffusable
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Les 4 personnages

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Météo rapide
cagette_kart.png
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Difficulté de mise en œuvre
Résumé du déroulé (500 caractères) Pour ouvrir un temps de réunion ou d'atelier en permettant d'avoir une vision d'ensemble de comment arrive chaque personne.
Peux se faire en se positionnant dans l'espace ou de manière anonyme via un vote par gomettes. Fonctionne très bien à distance.
Ce temps permettra notamment à la personne qui anime la réunion ou l'atelier d'adapter sa posture en fonction de l'état global du groupe.
Déroulé détaillé Chaque personne va choisir un des personnages dans lequel elle se reconnait :
Les Explorateur·ices sont désireux·ses de découvrir de nouvelles idées et perspectives. Iels veulent apprendre tout ce qu'iels peuvent sur le projet.
Les Acheteur·euses se penchent sur toutes les informations disponibles et seront heureux·ses de rentrer à la maison avec un nouvelle idée utile.
Les Vacancier·es ne sont pas intéressé·es par l'atelier mais sont heureux·ses de prendre un peu de distance avec la routine quotidienne.
Les Prisonnier·es ont l'impression qu'iels ont été contraint·es d'assister à l'atelier et préféreraient faire autre chose.
Ce temps de positionnement peux être suivi par une explication facultative.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Préciser qu'aucun jugement ne sera porté sur le positionnement de chacun·e, que cela permet de faire une météo de début et de rendre visible le groupe à lui même.
Plus compliqué à mettre en place quand il y a des relations hiérarchiques au sein du groupe.
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: https://atelier-collaboratif.com/8-prisonnier-acheteur-vacancier--explorateur.html
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Julie Rodriguez, d'après un concept de Paulo Caroli et Taina Caetano
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Les six chapeaux de Bono

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Traiter une problématique en l'analysant avec 6 modes de pensées bien distincts
LesSixChapeauxDeBono_chapeauxdebono.jpg
Objectif
  • Réfléchir ensemble et débloquer une situation
  • (co)-produire
  • Décider ensemble et s'aligner
  • Intelligence émotionnelle
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Difficulté de mise en œuvre
Résumé du déroulé (500 caractères) Partant du postulat que que nous avons tous·tes des modes de pensées différents autant qu'incomplets, Edward De Bono propose de porter (en groupe ou de façon individuel) successivement 6 chapeaux, qui correspondent chacun à un mode de pensées : positif, négatif, créatif, organisationnel, émotionnel, factuel.
Déroulé détaillé Présentation générale
Afin de favoriser l'implication de chacun·e et l'émergence de nouvelles idées au sein d'un groupe, le psychologue spécialiste des sciences cognitives Edward de Bono a développé en 1987 la méthode dite des "6 chapeaux". Partant du postulat que la recherche de solutions repose sur six angles bien distincts, celle-ci invite chaque membre du groupe à explorer, lors d'une réunion, six modes de pensée spécifique, symbolisés par six chapeaux de couleurs différentes.
Face à une situation, un problème, chacun·e est traversé·e par un flot de pensées de toutes sortes : positives, négatives, émotionnelles, informationnelles, logiques… Arrivées en vrac et à dose différente pour chaque personne, ces pensées sont influencées par la personnalité, l’humeur, les mécanismes de prudence, la créativité, les biais cognitifs… Ces pensées ne sont pas réellement construites et constructives. Parallèlement, elles sont toutes légitimes.
Imaginons maintenant toutes ces pensées mises en commun dans un collectif le temps d’une réunion ! En dehors du fait du manque d’efficience, ces situations peuvent générer des tensions, des stigmatisations.
La proposition de Edward de Bono est de séquencer notre pensée et de ne pas la censurer.
C’est la notion de pensée latérale, une pensée en continuité avec des étapes de validation en opposition à un système vertical qui supprime une idée non validée et ne la considère plus.
Cette méthode permet de sortir de la stigmatisation des personnes, « la créative », « le pessimiste », sortir soi même de ses certitudes, appréhender les choses différemment.Tous les apports sont considérés comme utiles, il n’y a pas d’accord à obtenir.
Déroulé
Une fois le problème posé, le groupe entier revêt tour à tour un chapeau fictif et commence à explorer de nouvelles solutions :
  • Le Chapeau blanc symbolise la neutralité. Lorsqu'elle le porte, la personne doit s'attacher à énoncer simplement les faits, en laissant de côté tout ce qui peut relever de l’interprétation
  • Le Chapeau rouge : l’émotion. La personne énonce librement ses sentiments et ses intuitions
  • Le Chapeau vert : la créativité. Elle cherche des alternatives, en essayant de considérer le problème sous un angle nouveau
  • Le Chapeau jaune : la critique positive. Elle admet ses rêves et ses idées les plus folles
  • Le Chapeau noir : la critique négative, le jugement. Elle énonce les faiblesses et les risques que comporte selon elle cette idée
  • Le Chapeau bleu : l'organisation, la canalisation des idées, le processus. Elle s'attache à prendre du recul sur le sujet énoncé

L'enchaînement des chapeaux doit être réfléchi et adapté au sujet de la réunion et au groupe.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter
  • Afin de structurer l’animation, d'en garantir le cadre et un résultat, il paraît judicieux d’attribuer les rôles d'animateur et secrétaire.
  • L’animateur·trice pourra fixer une durée d'intervention par chapeau.
  • Le cas échéant, il invite les membres à respecter le mode pensée du tour de table.
  • Il est important de sécuriser le cadre des échanges (pas de jugement, écoute active, respect de l’opinion, pas de censure...)
  • Il peut être utile d’annoncer que l’on ne cherche pas l’exhaustivité sur chaque mode de pensée mais une vision globale
  • L'objectif n'est pas de regarder vers le passé, mais bien d'envisager l'avenir
  • Selon le groupe, la problématique, certains chapeaux, il peut être nécessaire de créer un sas de quelques minutes pour quitter le mode de pensée et s’investir plus facilement sur celui d’après.
Variantes et bonifications (notamment à distance) Selon la problématique à résoudre, il est possible et pertinent de structurer différemment le passage d’un chapeau à l’autre. Des exemples ici.
Le visuel et la méthode doivent être inclus dans le dispositif de formation à distance.
Les éléments seront recueillis au sein d'un espace collaboratif type carte mentale pour que chacun·e puisse y renseigner son point de vue pour chaque chapeau.
Variante expérimentée :
Chapeau blanc complexe/sujet pas complètement défini : quand la problématique est assez large, il est possible d'utiliser la méthode du QQOQCP pour faire décrire aux participants ce dont on parle, on leur pose alors successivement les questions : Quoi, Qui, Où, Quand, Comment, Combien, Pourquoi ?
Pour le chapeau rouge des émotions, il peut être utile de passer par du dessin, par exemple : étape 1 : en individuel, je réfléchis à ce que j'ai ressenti (prise de note individuelle possible); étape 2 : interview croisée en binôme pour faire expliciter à l'autre ce qu'il a ressenti et creuser (on pose des questions, on ne porte pas de jugement, on essaie pas d'apporter des solutions); étape 3 : en individuel : je dessine ou je symbolise/schématise ce que j'ai ressenti.
Matériel nécessaire Les supports (post-it, paperboard, prise de notes sur ordinateurs) permettent de récolter les contributions voire de les organiser et réorganiser.
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: 2 documents utiles de l'Université du Nous :
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Fabienne Morel, Audrey Auriault pour la variante
État de la ressource Diffusable
File : LesSixChapeauxDeBono_fichierressource_chapeauxdebono2.jpg Download
Préparation

Monter un scénario

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Pour communiquer une idée ou un concept par la vidéo ou le spectacle vivant.
Objectif
  • (co)-produire
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • Participants volatiles
Durée
  • variable
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Difficulté de mise en œuvre
Déroulé détaillé Lorsqu'un groupe souhaite transmettre un concept, une idée, un outil, il est possible de passer par le montage d'un scénario. Plusieurs étapes sont indispensable.
- Que voulons nous dire? Quel sujet voulons nous aborder?
- Si j'avais un mot pour résumer?
- Quels émotions ou sentiments se dégagent du scénario?
- Existe t'il des auteurs qui ont traités le sujet?
Un scénario contient 3 étapes:
- Le début de l'histoire doit faire comprendre le thème abordé qu'on nomme le nœud de l 'action.
- Ensuite l'histoire doit monter en puissant, crescendo, jusqu'à un sommet qu'on appelle le point culminant.
- La dernière étape termine l'histoire par le dénouement.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Se documenter le plus possible.
Etre porté·e, motivé·e par le scénario
Pouvoir revisiter le scénario pour l'affiner.
Matériel nécessaire tableau blanc ou feuille, crayons, marqueurs.
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions jacky animacoop
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Météo d'ouverture ou de clôture en s'appuyant sur un visuel

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Se positionner en début et/ou en fin de réunion
arbrebonhomme_arbeentreprise.png
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Evaluer et apprendre ensemble
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
  • Participants volatiles
Durée
  • moins de 10 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Difficulté de mise en œuvre
Résumé du déroulé (500 caractères) Je choisis le personnage sur le visuel qui symbolise le mieux l'état dans lequel je me trouve.
Je présente en quelques mots pourquoi j'ai choisi ce personnage.
Cela peut être utilisé en début de réunion et/ou en fin de réunion.
Déroulé détaillé Ces dessins sont de bons supports pour exprimer où on en est en début de journée, après une journée passée ensemble, ou simplement en relation avec le projet commun.
Chacun·e prend le temps d'observer l'image et de s'identifier à un personnage.
Selon le temps disponible et la configuration des lieux et du groupe, plusieurs possibilités :
  • un tour de table où chacun·e dit le personnage choisi (grâce au numéro) et explique son choix
  • une réponse écrite sur papier ou dans un formulaire (mais peut-être difficile à traiter)
  • une gomette placée sur l'image papier
Les visuels
Le bateau des humeurs :
image BteaudeshumeurspdfAvecNum.png (1.1MB)
La version originale du bateau en PDF : Bateau_des_personages_cc.pdf (0.3MB) L'arbre d'Ostende :
image image_meteodouvertureoudeclotureensappuyants_arbrebonhomme_arbeentreprise_20191031165903_20191031165903.png (0.2MB)
On vous conseille les météos de jeannette paillette, -> Jeanne Haltz sur LinkedIn, elle en publie une chaque lundi sur des thèmes variés ;-)
Voici 2 autres supports réalisés par "Cultiver une équipe"
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter
Points d'attention
Variantes et bonifications (notamment à distance) D'autres images peuvent servir de support, celles-ci ne sont que des exemples.
A distance il est très facile de partager le lien vers l'image ou de partager son écran.
Possible avec d'autres images (notamment photomontage moutons :
Possibles avec les signes astrologiques chinois :
Possible avec des moutons rigolos :
image onthissheepscalehowdoyoufeeltoday.webp (2.1MB)
D'autres versions de cet outil sur https://latelierduformateur.fr/les-arbres-a-personnages-revisites/
Matériel nécessaire Le dessin projeté ou affiché en papier
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: https://yeswiki.net/?MomesParentsFR
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Louise Didier, Jeff Rochas-Parrot, Mélanie Lacayrouze
État de la ressource Diffusable
File : fichierressource_arbrebonhomme_arbeentreprise.png Download
Préparation

Régulation de la vie collective

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Prendre la température du groupe sur l'organisation de la vie collective et favo
rgulation_vie_coll.jpg
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Autre
Type d'outil
  • Autres
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Cette méthode se base bien trop sur le présentiel pour être adaptée à distance
Difficulté de mise en œuvre
Résumé du déroulé (500 caractères) Méthode pour un groupe qui vit ensemble et partage des moments de vie collective, comme des repas, vaisselle, ménage, couchage...
Une personne anime et un·e secrétaire prend des notes (sur un cahier de suivi si on reste plusieurs jours)
L'animateurice demande si des personnes ont :
- des informations ou des questions
- des "grrr" ou des points de tensions, des choses mal vécues...
- des propositions pour améliorer la vie collective
- de remerciements ou des félicitations.
cf. image
Dans un premier temps, l'animateurice note sur le tableau les noms des personnes uniquement en précisant que ce sont celles qui sont inscrite qui s'exprimeront (sauf pru les propositions). Puis, une fois le tableau rempli, l'animateurice invite les personnes à présenter leur sujet. Le ou la secrétaire prend des notes pour garder trace.
Déroulé détaillé Cette méthode s'inscrit dans la pédagogie institutionnelle (Célestin Freinet). Elle vise à rendre les enfants acteurs de ces espaces en prenant les rôles d'animation et de secrétariat. Elle s'adapte bien à des groupes d'adlutes dans le souci de partager les rôles.
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Lors d'un séjour de plusieurs jours, il est utile de commencer la régulation du 2° jour (et des suivants) par la lecture des notes de la journée précédente pour faire le point sur les avancées.
Points d'attention Il me semble important de traverser les 4 parties dans l'ordre présenté, afin de commencer par le pragmatique et terminer par les notes positives.
L'animateurice peut aussi demander à ce que les personnes qui ont un "grr" doivent proposer une piste de solution.
Matériel nécessaire un tableau ou paper board sur lequel noter les noms.
Un cahier pour prendre des notes
Références, lien utile ou ressource pédagogique liée: Pour aller plus loin sur la pédagogie institutionnelle et les conseils d'enfants : https://www.icem-pedagogie-freinet.org/le-conseil-cle-de-voute-de-l-organisation-cooperative
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Emeline
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Tête, Coeur, Corps.

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Faire un bilan en verbalisant et partageant ses ressentis sur trois niveaux.
Tte1.png
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
  • Réguler l'énergie
  • Evaluer et apprendre ensemble
  • Intelligence émotionnelle
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Difficulté de mise en œuvre
Résumé du déroulé (500 caractères) Chaque participant-e est invité-e à faire un bilan ou/et évaluer d'un évènement, projet, animation, rencontre en verbalisant et partageant ses ressentis sur trois niveaux: la tête, le coeur et le corps.
Déroulé détaillé
Trois étapes:

- Présentation de l'outil (2mn): De manière générale, nous percevons les choses différemment suivant le niveau depuis lequel nous les regardons. Notre tête analyse, notre coeur ressent et notre corps agit.
- Réflexion individuelle (3mn): Chaque participant-e se questionne sur ces trois niveaux de vécu: "je pense" (réflexions, idées), "je sens" (émotions, humeurs, motivations), "je vais/veux" (objectifs, actions).
- Partage en groupe (10/25mn): Chaque participant-e partage son "je pense", "je sens", "je veux ou je vais"
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Virginie, Véronique et Julie, Clément
État de la ressource Diffusable
File : Tete_coeur_corps.pdf Download
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Utiliser les gestes de communication non verbale

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Permet d'exprimer à chaud son ressenti par un geste sans interrompre le groupe
UtiliserLesGestesDeCommunicationNonVerbal_exemples-de-gestes-communication-non-verbale.png
Objectif
  • Décider ensemble et s'aligner
Type d'outil
  • Exercices corporels ou sensoriels
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
  • Plus de 30 personnes
  • Participants volatiles
Durée
  • variable
Faisable à distance ? Ca s'adapte bien à distance
Difficulté de mise en œuvre
Résumé du déroulé (500 caractères) Partager en début de regroupement en présence ou à distance une série de gestes permettant de s'exprimer sans empêcher l'autre de s'exprimer. Le faire de manière progressive.
Déroulé détaillé Les gestes de communication silencieux permettent à chacun·e d'exprimer un ressenti immédiat sans avoir besoin de s'exprimer oralement, et donc sans empêcher l'autre de s'exprimer. Cela évite également le prises de parole parasites sans frustrer par impossibilité de s'exprimer.
Parmi les signes les plus utilisés :
  • pouce en l'air pour montrer qu'on partage ce qui est dit
  • le "Bravo" des sourds-muets pour célébrer
  • la main repoussant devant soit figure un stop : montre, à l'inverse, notre désaccord ou le fait qu'on ne partage pas ce qui est en train d'être dit
  • la main qui tourne près de sa tête pour figurer que ce que j'entends me fait réfléchir
  • "raccourcis!" en faisant comme un entonnoir avec les mains (pour dire qu'on manque de temps, il faut conclure)
  • le doigt qui fait "non" pour signaler qu'on n'a pas compris le terme ou pour demander des éclaircissements
  • les bras qui moulinent pour signaler "je décroche, passons à autre chose !"
  • la main en forme de renard : demande le retour au silence ...

Attention aux gestes trop appuyés qui, à l'inverse, peuvent couper la parole à celui qui s'exprime. Commencer au début avec juste 2 ou 3 gestes pour ne pas tout mélanger. Ne pas hésiter à reformuler une intervention ou une question pour vérifier qu'on a bien compris, sans interpréter.
Ici exemple illustration adaptée au présentiel illustration
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Afficher de façon visible et/ou remettre à chaque participant un petit lexique illustré qui pourra être compléter par le groupe lui même qui facilite l'appropriation.(Fred Pep)
Points d'attention Chaque groupe, personne a ses propres gestes ne pas imposer une gestuelle mais la co-construire par consentement au début pour s'assurer d'un langage commun compréhensible par les présents.(Fred Pep)
Variantes et bonifications en plein air, dans la rue Dans la rue groupe fixe nous utilisons des objets et/ou pancartes faites simplement sur carton découpé - déssiné.
Pour du public passant nous n'hésitons pas à accentuer de façon humouristique en distribuant des objets tel que grande paire de ciseau en bois, un triangle signalétique de voiture.... un cadre sans rien...une boite à chaussure abritant un ring à combat de pouces...
Variantes et bonifications (notamment à distance) AU début de la réunion lors de la mise en place du cadre de communication commun, montrer physiquement les gestes et partager votre écran avec l'illustration ainsi que dans le fil de discussion.
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Sarah Gaucher, Alice Oschner, Romain lalande, Cré-sol
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil

Time's up des contenus

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Se remémorer les notions, concepts tout en s'amusant
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
Type d'outil
  • Autres
Taille du groupe
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • 10 à 30 min
  • 30 à 60 min
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Difficulté de mise en œuvre
Résumé du déroulé (500 caractères) Se remémorer les contenus (notions, concepts) sous forme de jeu, principe du Time's up
Déroulé détaillé Chaque participant.e note sur 3-4 bouts de papier des notions, concepts, éléments de la formation (brise glace, energizer, auteur.trice, ...).
Tous les papiers sont pliés en 4 et mis dans un chapeau ou une grande trousse.
Suivant la taille du groupe, il est possible de faire 2 ou 3 équipes.
Il faut alterner les personnes de chaque équipe.
Le but du jeu est de faire deviner le maximum de mots.
Chaque participant.e à 30 secondes.
Faire deviner jusqu'à ce que tous les mots soient trouvés.
Il y a 3 phases :
- 1ère phase : La personne tire un papier et doit le faire deviner
Il.elle peut tout dire sauf des mots de la même famille ou une traduction
Il.Elle n'a pas le droit de passer
S'il.elle fait deviner le mot, il.elle peut en prendre un nouveau
- 2ème phase : La personne tire un papier et doit le faire deviner
Il.elle ne peut dire qu'un seul mot
Son équipe ne peut dire qu'une seule réponse
Il.elle a le droit de passer.
S'il.elle fait deviner le mot, il.elle peut en prendre un nouveau
- 3ème phase : La personne tire un papier et doit le faire deviner en mimant.
Il.elle n'a pas le droit de parler.
Il.elle a le droit de passer.
S'il.elle fait deviner le mot, il.elle peut en prendre un nouveau
Matériel nécessaire Des feuilles de papier
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Clément Charleux
État de la ressource En cours de rédaction
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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Émotions-cartes

Valeur ajoutée / utilité de l'outil en une phrase Ouvrir un temps de rencontre et partager ses états émotionnels.
EmotionsCartes_vignette_emotionscartes_20180521_095316.jpg
Objectif
  • Ouvrir et clôturer
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 2 à 5 personnes
  • De 6 à 12 personnes
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • moins de 10 min
  • 10 à 30 min
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Difficulté de mise en œuvre
Résumé du déroulé (500 caractères) On étale toutes les cartes sur une table. Puis, on demande à chaque personne de choisir une carte noire et une carte rouge qui débutent deux phrases vraies pour elle. Par exemple : « Ce qui me rend joyeux, c'est ? de vous retrouver tous aujourd'hui. » et « Ce qui me fait peur, c'est ? le travail qui s'accumule. ».
Ensuite, chaque personne, lors d'un tour de parole, donne son prénom et les deux phrases qu'elle a construites (avec ou sans explication).
Conseils de mise en œuvre et pièges à éviter Selon les variantes :
  • étaler toutes les cartes sur une table
ou
  • séparer les cartes, d'un côté les noires, de l'autre les rouges.
Variantes et bonifications en plein air, dans la rue On fait tirer à chaque personne une carte noire et une carte rouge.
Ensuite, chaque personne, lors d'un tour de parole, donne son prénom et les deux phrases qu'elle a construites à partir des cartes tirées au hasard (avec ou sans explication).
On peut aussi faire choisir les cartes en les étalant avec comme consigne de choisir en fonction de l'état d'esprit dans lequel on arrive ce jour-là. Puis, faire tirer au hasard en portant l'attention sur l'atelier qui va démarrer.
Matériel nécessaire
  • Un jeu de cartes émotions.
  • Une table (selon les variantes).
Préparation du jeu de cartes émotions - Disposer d'un jeu de cartes à jouer (qui pourra difficilement servir à jouer aux cartes ensuite).
Imprimer les phrases traduisant des sentiments et en coller une par carte.
  • On colle les phrases « positives » sur les cartes rouges et les phrases « négatives » sur les cartes noires.
  • Les phrases peuvent se retrouver sur plusieurs cartes (ça dépend de combien vous avez de phrases et de cartes).
Des phrases correspondant à des sentiments « positifs »
  • Ce qui me fait rire, c'est ?
  • Ce qui me fait sourire, c'est ?
  • Ce qui me fait tripper, c'est ?
  • Ce qui me fait rêver, c'est ?
  • Ce qui me fait me lever le matin, c'est ?
  • Ce qui me fait du bien, c'est ?
  • Ce qui me fait pétiller la vie, c'est ?
  • Ce qui me rend joyeux, c'est ?
  • Ce qui me rend heureux, c'est ?
  • Ce qui me rend de bonne humeur, c'est ?
  • Ce qui me motive, c'est ?
  • Ce qui me donne la pêche, c'est ?
  • Ce qui me donne envie de continuer, c'est ?
  • Ce qui me donne confiance, c'est ?
Des phrases correspondant à des sentiments « négatifs »
  • Ce qui me fait peur, c'est ?
  • Ce qui me fait honte, c'est ?
  • Ce qui me fait souffrir, c'est ?
  • Ce qui me fait pleurer, c'est ?
  • Ce qui me fait râler, c'est ?
  • Ce qui me rend malheureux, c'est ?
  • Ce qui me rend triste, c'est ?
  • Ce qui me rend de mauvaise humeur, c'est ?
  • Ce qui me donne le cafard, c'est ?
  • Ce qui me donne envie d'arrêter, c'est ?
  • Ce qui me fait mal, c'est ?
  • Ce qui m'inquiète, c'est ?
  • Ce qui me met en colère, c'est ?
  • Ce qui m'énerve, c'est ?
Fichier PDF prêt à imprimer, découper et coller sur un jeu de cartes
Fichier Libre office mis en page à mettre à jour
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Pierre-Henri ROUSSEL (animateur de l'espace-test agricole du Germoir) - Rédaction, Sylvain Boyer
État de la ressource Diffusable
File : EmotionsCartes_fichierressource_emotions_carte_modele.pdf Download
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
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World café

sketchnote_worldcafe.jpg
Objectif
  • Réfléchir ensemble et débloquer une situation
  • (co)-produire
Type d'outil
  • Animation de groupe
Taille du groupe
  • De 13 à 30 personnes
Durée
  • 60 à 120 min
Faisable à distance ? Il faut vraiment changer la méthode pour la faire à distance mais ça reste une bonne base
Difficulté de mise en œuvre
Résumé du déroulé (500 caractères) Le world café vise à faciliter un dialogue constructif et le partage de connaissances et d’idées. Il est inspiré de ce qui se vit dans les cafés : des clients qui discutent d'un sujet autour d'une table dans une ambiance conviviale !
Déroulé détaillé Répartir le groupe en petits groupes de 4 à 5 personnes. Chaque sous-groupe désigne un scripteur / "ambassadeur" qui prend des notes des échanges. Chaque sous-groupe traite d'un thème ou une problématique donnée pendant 30 minutes minimum : un sous-groupe = une thématique. A la fin du temps imparti, tous les membres des sous-groupes, excepté le scripteur / "ambassadeur" changent de table et tournent dans le sens des aiguilles d'une montre. La mission :
  • du scripteur / "ambassadeur" est de partager les idées qui ont émergé
  • des membres est d'alimenter les idées / réflexions
A nouveau, à la fin du temps imparti, tous les membres des sous-groupes, excepté le scripteur / "ambassadeur" changent de table et tournent dans le sens des aiguilles d'une montre. Le nombre de tour se poursuit jusqu'à ce que tous les scripteurs / "ambassadeurs" aient été rencontrés et que les participants reviennent à leur table d’origine. Ils rédigent une synthèse nourrie des réflexions issues des passages des différents membres en vue d'une restitution collective.
Points d'attention Prévoir un délai entre chaque tour (déplacement des personnes)
Matériel nécessaire De l'espace pour chaque sous-groupe, des feuilles de paperboard et crayons / feutres de couleurs
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Aut·eur·rice·s ou historique des contributions Magalie Dréano, Eric Favre
État de la ressource Diffusable
Contribut·eur.rice·s ayant expérimenté cet outil
Lien vers la fiche méthodologique http://

Le débat mouvant - cas pratique

Témoignage

Méthodologie

Objectif

L'objectif est de soumettre des situations aux participants et de proposer deux hypothèses de travail en lien avec les situations proposées. Les participants devront faire le choix d'une hypothèse et être capables d'argumenter leur choix pour convaincre les autres de les rejoindre.

Règles de fonctionnement

  • 1. L'animateur présente une situation.
  • 2. Il propose au groupe deux hypothèses en lien avec la situation présentée.
  • 3. Il demande au groupe de choisir et de se déplacer à sa droite pour telle hypothèse ou à sa gauche pour la deuxième hypothèse.
  • 4. Chaque groupe doit argumenter pour convaincre les membres de l'autre groupe de les rejoindre dans leur choix.
  • 5. Lorsque les groupes sont "stabilisés", l'animateur présente la situation suivante et le processus recommence.

L'animateur du débat mouvant devrait

  • 1. Rédiger 5 ou 6 situations et pour chaque situation deux hypothèses claires et opposées qui permettent un choix.
  • 2. Présenter les situations avec le plus de clarté et de précision possible.
  • 3. Veiller à ce que le débat ne se transforme pas en cacophonie et permette l'expression des arguments de chacun de façon équilibrée.
  • 4. Veiller à passer à la situation suivante lorsque les groupes sont "stabilisés".
Plus d'infos sur le débat mouvant

Exemple de débat mouvant vécu lors de la formation

Situation 1
Votre échevin vous propose de mettre en place au sein de la commune un organe de participation et de consultation large de la population sur tous les sujets environnementaux du territoire communal. L'implantation prochaine du parc éolien lui semble être un bon premier sujet à mettre sur la table, qui plus est un sujet d'actualité !
Il vous accorde un peu de budget (pas énorme mais correct) pour mettre en place cet organe de participation. Vous avez quelques semaines pour convoquer la première séance (ce qui vous laisse de quoi vous organiser sans trop de précipitation).

  • Vous acceptez sans hésiter, super idée ! Vous allez enfin pouvoir mettre en place l'organe de participation dont vous rêviez.
  • Vous doutez un peu de l'intérêt de lancer cet organe de participation maintenant.

Situation 2
Ayant saisi l'opportunité proposée par votre échevin, vous avez fait connaître largement et partout l'arrivée prochaine de cette première réunion participative. Vous ne vous faites pourtant pas trop d'illusions. En général, aux réunions, on se retrouve à 10-15, 30 personnes maximum...
Vous êtes agréablement surpris lorsque le soir venu, vous voyez arriver plus de 100 personnes. Il faut vite ajouter des chaises mais tout le monde trouvera une place.
Votre animation de réunion s'en trouve un peu chamboulée.

  • Vous laissez tomber le tour de table car il y a bien trop de monde... On verra bien par après comment collecter les coordonnées des participants.
  • Vous maintenez votre tour de table, peut-être un peu "adapté", quitte à ce qu'on ne puisse pas aller beaucoup plus loin dans l'ordre du jour de la réunion.

Situation 3
Malgré le nombre de personnes et les nombreux échanges, vous parvenez à réaliser un compte rendu à peu près complet de la réunion. Vous le diffusez auprès des personnes ayant laissé leurs coordonnées lors de la réunion.
D'autres, qui n'ont pu être présentes lors de cette réunion, vous sollicitent pour obtenir le compte-rendu.

  • Vous le leur envoyez pour information.
  • Vous le leur envoyez et les invitez à y apporter leurs contributions et remarques.

Situation 4
Après quelques séances, le groupe se restreint considérablement : un bon tiers des inscrits ne réagit plus aux mails et ne vient plus aux réunions. Vous tentez une relance par mail pour solliciter l'implication de tous mais sans grand succès.
  • Après deux autres mails sans réponses, vous décidez de ne plus envoyer les comptes-rendus "pour rien" à ceux qui n'ont plus réagi à vos 5 derniers courriers (mails).
  • Vous vous dites que ça ne mange pas de pain et gardez tous les inscrits dans votre mailing list.

Situation 5
Ce travail d'animation demande du temps. Votre échevin, bien que satisfait de votre travail, vous demande de participer à l'un ou l'autre appel à candidatures pour décrocher un peu d'argent. Cela soulagerait agréablement le budget communal et permettrait de pérenniser votre poste d'animateur de réseau.
  • Vous détectez ça et là quelques fonds à solliciter, dont certains collent à peu près avec la dynamique de votre réseau. Vous vous mettez à rédiger des dossiers de candidature... Il vous faut cet argent !
  • Vous craignez de dévier pas mal de la dynamique en place dans le réseau. Vous sollicitez auprès de l'échevin un peu de temps pour étudier d'autres pistes.

Situation 6
Le réseau s'est pas mal structuré. Mine de rien, il a produit pas mal de choses. Ces productions font un peu votre fierté et ont contribué à votre notoriété dans la région. Mais voilà que vous apprenez fortuitement que certains membres du réseau, qui sont aussi membres d'autres réseaux proches, y diffusent les productions de votre réseau.
  • Vous n'êtes pas très satisfait de cette situation et vous promettez d'y mettre un terme lors d'une discussion franche à la prochaine réunion.
  • Vous vous en réjouissez et espérez que cet échange se fera rapidement dans l'autre sens.

Situation 7
Votre échevin a le bras long. Il est parvenu à décrocher un subside permettant à une boîte de communication de vous livrer un outil "clé sur porte" pour gérer votre réseau. Tout y est, c'est l'outil le plus complet du marché ! Voilà de quoi centraliser vos données et "professionnaliser" le réseau.
  • Génial, enfin l'outil complet ! Il va considérablement changer les habitudes de travail et risque d'embarrasser les moins geeks. Mais quelle avancée en terme d'ergonomie !
  • Vous remerciez l'échevin pour ce subside. Vous promettez de jeter un oeil sur l'outil et de le soumettre au réseau qui décidera de son adoption (ou pas)
Auteur de la fiche Gatien Bataille
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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3 conditions de la Coopération

Description de la ressource Chacun y va de ses partages, de ses productions ...et c'est très bien ! Mais comment penser nos projets, nos données, nos organisations pour que nous puissions "faire archipel" et essaimer au-delà de nos collectifs respectifs ?
Source : atelier pour une Agora des Archipels 5 mars 2021. Inspiré des notes de Michel Briand
  • La première est politique : elle concerne les postures individuelles, codes sociaux, volonté de partage sincère....
  • La seconde concerne les conditions juridiques pour le partage sincère de l'archipelisation. Les licences libres (CC by SA, GNU GPL et autres licences) permettent un partage sincère, qui permet de connecter nos contenus pour en faire du meilleur. Nota : sans indication de licence, c'est par défaut les licences propriétaires qui priment, comme le droit d'auteur.
  • Et enfin et seulement enfin, des conditions numériques qui permettent à nos interfaces et autres plateformes de retrouver leurs porosités avec des flux entrants et sortants des flux rss, xml, json. Objectif final : accéder/créer d'autres nouveaux niveaux de Communs (comme le site Transiscope par exemple).
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
  • Communs et partage de connaissance
Auteur.trice(s) de la ressource Christine Denié Hervy, Animacoop
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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8 R d'une réunion ritualisée réussie :-)

Description de la ressource
  • Recentrage / Météo
  • Régalade
  • Ralades
  • Rencontres de la semaine
  • Les sujet dans l'R : ordre du jour en commençant par c'est une info, discussion, décision
  • Rappel des décisions et choses à faire (de la réunion passée) - 1 min par décision (remontée ou pas)
  • Réunion à venir : quand ?
  • Recentrage / Météo
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
  • Animation de réunions à distance
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
  • Organisation et gestion du temps
Auteur.trice(s) de la ressource Jean-François ROCHAS-PARROT
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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A chaque type de communication ses outils !

Description de la ressource Pour ne pas se mélanger les pinceaux, il peut être intéressant, dans un premier temps, de clarifier le type de communication et d'interaction souhaités, pour, ensuite, se caler sur l'outil adapté.
1. Prendre le temps de repérer les différents types de communication
L’information repose sur la diffusion à une ou plusieurs personnes d’éléments…d’information. Pour s’adresser à plusieurs personnes amenées à se répondre, la liste de discussion reste un outil trop peu utilisé et pourtant proche du mail. Risque d’oubli de destinataire en moins ! Envahissant, le mail à du sens en "notification" de ce qui en cours ailleurs, en incluant les liens des espaces de travail, ressources, etc.
  • La conversation, le brainstorming requièrent de la fluidité, de la réactivité, de l’incarnation : téléphone, visio, tchat permettent la rétroaction immédiate.
  • L’élaboration de contenus, la formalisation : la combinaison document partagé et interactions en temps réel permet d’articuler l’avantage d’une double communication, celle qui permet de prendre connaissance, maturer et bonifier "à tête reposée" et celle qui permet d’enrichir et réguler de vive voix. « Brainstormer » en ligne requiert une pratique collaborative assez avancée !
  • La prise de décision : en visio pour un petit nombre, ou pour élaborer les termes de la décision et via des outils de sondage, voir de votes en ligne pour permette au plus grand nombre de se positionner.

2. Se poser les bonnes questions pour faire les bons choix d'outils de communication :
  • Combien de personnes sont concernées et impliquées ? A quelles étapes ? Avec quelles contributions attendues ?
  • Quelles interactions sont à privilégier ? Du « se voir, s’entendre en temps réel » ou du « permettre à chacun.e de s’impliquer à son propre rythme ? »
  • Quelle est la criticité de réaction des destinataires/interlocuteurs·trices ? Dans quelle temporalité sont attendues les contributions, réactions ?
  • Quelle pérennité et suivi de la communication pour d’autres personnes ? Où et comment, l'ensemble des personnes concernées peut [re]trouver les points clés pour prendre sa place ?

3. Se créer son propre mix d’usages et de fonctionnalités et les relier aux outils. L’un des moyens est, en repérant les différents rôles de répondre à la question suivante pour chacun de ceux-ci : « En tant que… je veux que… afin de… ».
Par exemple : « En tant que contributeur, je veux pouvoir commenter sans remettre en cause ce qui a été fait ». Envisager les différentes place des personnes engagées dans la communication permet de couvrir la plus grande palette de besoins.
4. Créer la boite à outils de référence mobilisable.
Dans un projet collaboratif cela fait partie du processus que les personnes impliquées convergent vers une culture commune et un outillage partagé. Ceci se fait avec la préoccupation de « donner les clés » aux personnes rejoignant la dynamique.
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
  • Prise de décision
  • L'outil au service du projet
Auteur.trice(s) de la ressource MonParcoursCollaboratif
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Arpentage sur les communs (formation Animacoop)

Description de la ressource Les communs
"On est tous assis sur l'épaule d'un géant" > philosophiquement tout est un commun
Méthode Animacoop Session Automne 2024 Montpellier et Garrigues (2h):
Découverte de contenus en sous groupe : l'Arpentage: https://fr.wikipedia.org/wiki/Arpentage_(%C3%A9ducation_populaire)#Description
L’arpentage est une méthode de lecture collective d'un livre, issue de l'éducation populaire. Lors d'un temps déterminé, plusieurs participants se partagent un document écrit et chacun lit individuellement une courte partie de ce document. Ensuite, les participants partagent aux autres membres du groupe le contenu de leur lecture1.

  • 5 min : présentation de la méthode de l'Arpentage, consigne : faire 3 groupes (2 de 3 personnes)

  • 30 min : lecture contenu (se partager si nécessaire les texte et ou vidéos courtes/ regarder en commun les plus longues)

  • 20min : discussion interne + prépa restitution

  • Faire une synthèse des idées essentielles

  • relever 1 ou 2 pépites

  • noter ce qui vous questionne / vos désaccords

Retour en cercle (1h)
  • 15 min/ soit 5min par groupe de retour sans échange.

  • 45min/ Suivi d'une discussion en Cercle Samoan


TOUS = A LIRE AVANT DE COMMENCER
"Les biens communs correspondent à l’ensemble des ressources, matérielles ou non, relevant d’une appropriation, d’un usage et d’une exploitation collectifs" (d'après Wikipedia)
Méthode: lire et visionner l'ensemble des documents (en prenant des notes individuelles) durant 30mn max, puis au sein de chaque groupe, échanger vos pépites, désaccords et questionnements (10mn) puis préparer une synthèse (10mn).

  • Qu'est-ce que les communs ?

Contributions à la définition des communs, proposées par les participants de la rencontre organisée en Ile de France lors du festival Temps des communs en octobre 2015.
Tous les groupes: Visionner d'abord, la vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=3xB0J_1b6ms (vidéo 5,30mn)

Groupe 1 - Une histoire des communs
Essais de définition des communs selon Chloé Salembier
Chloe Salembier est docteure en anthropologie, avec un titre de Master en communication sociale de l’IHECS (2004) et un Master en anthropologie sociale (2006) à l'université de Louvain. Dans une série de trois vidéos (du 9 juillet 2019), elle vous présentera la notion de communaux telle que définie à l'époque féodale et vous expliquera le mouvement des enclosures et les conditions de l'accumulation primitive.
3 vidéos issues des cours en ligne de l'Université Catolique de Louvain:




Groupe 2 - La gouvernance des communs selon Elinor Ostrom
  • Les biens communs d'Élinor Ostrom

Vidéo réalisée dans le cadre de notre cours d'économie. Elle traite de la théorie des biens communs d'Élinor Ostrom. Réalisée par : Anaïs, Victoria, Clara, Quitterie, Roxane et Tristan
https://www.youtube.com/watch?v=dGxc_xjI6Og&t=35s (vidéo, 4,13mn) - May 3, 2020

  • Les principes d'Elinor Ostrom : stratégies ascendantes pour la gouvernance environnementale

Vanya Bisht- Comment certaines communautés ont-elles pu gérer avec succès leurs ressources environnementales pendant des siècles ? Cette question a été examinée pour la première fois par l’économiste politique Elinor Ostrom. Cette vidéo décrit les huit principes de conception qui, selon elle, étaient des pratiques courantes parmi les communautés qui avaient réussi à gérer leurs biens communs. Il s'agit de la deuxième vidéo de la série « Pourquoi les problèmes environnementaux sont-ils complexes ? » où j'explique les complexités et les difficultés qui surviennent dans la résolution des problèmes environnementaux mondiaux.
https://www.youtube.com/watch?v=QTQPy9tC5WE (vidéo 7,45mn) - Sep 21, 2020 (anglais, sous titre français)
  • La méthode Ostrom

Benjamin Coriat commente le choix d'Elinor Oström de présenter sa méthodologie IAD (The Institutional Analysis and Development framework) dans son allocution (réception du Nobel d'économie-2009). Plutôt que de parler des communs, elle a choisi de présenter la méthode qui lui permet d'analyser les pratiques en communs.
https://www.youtube.com/watch?v=-tkLMRZyBiE (vidéo 2,35mn) - Mar 8, 2020
Plus d'infos : https://cfeditions.com/ostrom

Notamment les 8 principes : (texte, lecture environ 5mn). NOTE: NE PAS ECOUTER l'INTERVIEW !!!
Groupe 3 - La tragédie des Communs
  • The tragedy of the commons?

TED-Ed - Nicholas Amendolare, (anglais, sous titre français)
https://youtu.be/CxC161GvMPc (vidéo 5mn) - Nov 21, 2017

  • Tragedy of the Commons │ The Problem with Open Access :

This Place - Le vocabulaire qui sera développé dans cette vidéo: les biens communs/la propriété collective / base commune de ressource (common pool resources) et gouvernance communautaire.
https://youtu.be/WYA1y405JW0 (vidéo 3,30mn)- Jun 10, 2015 (anglais, sous-titre français)
  • La tragédie des communs était un mythe

Fabien Locher, Historien, chargé de recherche au Centre de recherches historiques (CRH)
https://lejournal.cnrs.fr/billets/la-tragedie-des-communs-etait-un-mythe
  • (texte, lecture environ 7mn) - 29 mars 2018

  • The Tragedy of The Commons

Big Think, Elinor Ostrom explique comment porter un autre regard sur la tragédie des communs
https://www.youtube.com/watch?v=Qr5Q3VvpI7w (vidéo 4,41mn) - 2012 (anglais, sous-titre français)

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LES RESTITUTIONS :
Ici prendre des notes de ce qui a été préparé en atelier
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • Communs et partage de connaissance
Auteur.trice(s) de la ressource Emeline
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Avancer avec les Plus Petits Précieux Pas Possibles (méthode des 5P)

Description de la ressource Il y a deux types de projets : ceux de longue haleine (bâtir une barre d’immeuble) et ceux qui sont quasi immédiats (organiser la prochaine réunion).
Dans les gros projets si l'on se met tous d’accord sur tout et qu'on n'agit que quand c’est décidé, quand on commence à agir, la situation a évoluée et on est plus dans le contexte du départ.
Pour contrer cet effet : l’idée du petit pas qui va dans le sens de la valeur ajoutée définit. Ça permet d’avoir avancé de manière rationnelle, d’avoir acter quelque chose de concret, de visible.
Pour aller plus loin : https://www.reussite-personnelle.fr/kaizen-la-methode-des-petits-pas/
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
  • Organisation et gestion du temps
Auteur.trice(s) de la ressource Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Avant de choisir son format d'animation de réunion, pensez à....

Description de la ressource

1/ Clarifier les objectifs

Cette réunion, pour quoi faire ?
image Participatif_objectifs.jpg (0.5MB)
Dessin Esper, sous licence Creative Commons By-SA

2/ Faire un état des lieux

Les conditions sont-elles réunies pour que mon animation fonctionne ?
image Participatif_Etat_des_lieux.jpg (0.2MB)
Dessin Esper, licence Creative Commons By-SA

En complément, vous pouvez consulter cette carte mentale (partie droite notamment) : https://framindmap.org/c/maps/1223133/public
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
  • Animation de réunions à distance
Auteur.trice(s) de la ressource Sandrine Percheval
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Bases de données coopératives

Description de la ressource
Produire, collecter, trier, échanger sont souvent au coeur des collectifs. Toutes ces données nourrissent des bases de données. Mais sont-elles vraiment coopératives ?

Pour qu'une base de données soit coopérative, il faudrait :

  • qu'il soit facile de l'alimenter
  • qu'il soit simple d'en modifier le contenu
  • qu'il soit possible d'en partager le contenu en dehors du collectif
Certains outils répondent à ces objectifs mieux que d'autres, c'est notamment le cas de Yeswiki, un logiciel opensource et de son module "bazar".
bazar permet de créer des formulaires sur mesure dont vous déterminez les questions et donc les infos à collecter. Les formats sont variés et offrent de nombreux paramétres d'affinage.
Cela va du champ texte au paragraphe, de la date et de l'heure à l'emplacement géographique, d'une fichier à une image, d'une case à cocher à une liste déroulante, d'un email à un lien internet.
Les possibilités sont larges et permettent de répondre à quasiment tous les besoins d'un collectif. (montrer un exemple de formulaire un peu costaud avec ces champs principaux)
Les formulaires ainsi créés deviennent accessibles directement via une page du wiki. Mais ils peuvent aussi être partagés via un lien url ou encapsulés dans d'autres sites web.
Mais collecter les données ne sert à rien si on ne peut les restituer, à minima au sein du collectif et sans doute aussi "en dehors du collectif".
ici aussi bazar est redoutable !
Les données d'un formulaire peuvent être affichées sous de nombreux formats selon les informations récoltées.
Ainsi imaginons un formulaire contenant une date, un lieu, une image, du texte et une liste déroulante.
Il sera possible de créer un agenda, une carte, une galerie photos, une simple liste et d'y adjoindre un filtre dynamique sur base des choix opérés dans la liste déroulante.
Toute ceci très facilement et à plusieurs endroits du wiki si nécessaire. Bien d'autres rendus existent et sont le résultat des retours du terrain. Je pense à un rendu "registre des décisions", à une ligne du temps, à un annuaire trombinoscope, à un rendu blog-actualité
Besoin de rendre visible les derniers ajouts du formulaire ou uniquement certaines données spécifiques ?
ici aussi, l'ajout d'un simple paramètre dans l'appel au formulaire permettra d'activer le tri, le nombre de données visibles, ou l'exclusion de certaines fiches.
L'intérêt majeur de bazar réside dans l'ouverture et la simplicité de participation.
Pour déposer des infos dans un formulaire, aucune connaissance technique préalable. Et par défaut, aucun login / mot de passe à entrer : les freins à la participation ont été réduits au maximum.
Besoin de modifier une info existante, ici aussi, il suffit d'appuyer sur "éditer la page" pour pouvoir sans login ni mot de passe, modifier, corriger, bonifier le contenu du formulaire.
Il sera aussi très simple de faire dialoguer des yeswikis entre-eux pour qu'ils échangent des données afin d'éviter par exemple la terrible "double saisie" ou "la réinvention de la roue".
Et l'encapsulage des données dans d'autres sites que Yeswiki est aussi possible et n'enlève en rien les possibilités du formulaire
Houlà, mais c'est risqué me direz-vous tout ça...
A vous de voir, Yeswiki vous permettra de cacher les données jugées sensibles. Et il vous sera toujours loisible de restreindre l'accès au formulaire à quelques personnes ou de revenir à la version précédente d'une info en cas de mauvaise manipulation.
Ici la question n'est plus technique mais réside dans la posture, le choix philosophique.
Si nous souhaitons que nos bases de données soient coopératives, il nous faut les partager "vraiment" et donc accepter qu'elles soient modifiées, enrichies, bonifiées par d'autres que nous. Il nous faut aussi accepter que nos données soient visibles ailleurs que sur notre wiki et qu'elles puissent ainsi enrichir et disséminer en dehors du collectif.
Ici c'est à vous de poser votre choix !
Les concepteurs de bazar ont choisi : il est largement ouvert par défaut !
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
  • L'outil au service du projet
  • Communs et partage de connaissance
Auteur.trice(s) de la ressource Gatien Bataille
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Cartes types d'informations

Description de la ressource Au sein d'un projet, d'une équipe, il existe plusieurs types d'informations. Il peut-être utile de les différencier afin de choisir l'outil de transmission qui correspond le plus ou encore l'espace (réunion) où il est pertinent de les diffuser.
Le visuel a été crée sur Canva, vous pouvez le modifier en téléchargeant le PDF sur votre session Canva.
PDF : types_dinformations.pdf (0.5MB)
Vous pouvez aussi imprimer directement le fichier en recto-verso :
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
  • Animation de réunions à distance
Auteur.trice(s) de la ressource Julie Rodriguez
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Choisir des outils de collaboration

Description de la ressource Entre les outils "standards" les plus connus et les outils plus spécifiques un peu moins répandus, et même si l'on exclut les outils "sur mesure" (qui nécessitent des moyens et du temps plus importants), ainsi que les outils propriétaires (pourquoi ?), il y a l'embarras du choix !
Ce qu'il faut garder en tête avant tout, c'est que l'outil parfait ou miracle (même sur mesure) n'existe pas. Il va falloir trouver ce qui colle le mieux à vos besoins et vos usages. Ce qui veut aussi dire que l'idéal est de commencer par identifier vos besoins et vos usages.
Un outil simple à mobiliser pour cela est l'analyse de process : dessiner un processus classique de votre organisation sur une feuille, avec toutes les étapes, les rôles impliqués, les outils actuellement utilisés, en allant du point de départ jusqu'à l'arrivée via des fiches qui décrivent le déroulé (par exemple, la validation d'un budget : initié par un groupe de travail, puis retravaillé avec le CA, puis validé en AG). Puis identifiez les points de friction : pertes d'informations régulières, problèmes récurrents, points de vigilances... Ensuite, vous pourrez sur cette base "contourner" les points de frictions grâce à de nouveaux outils — que l'on pourra plus facilement identifier en croisant plusieurs processus analysés de la sorte, voire repenser ce processus pour l'améliorer de manière plus générale.
Voici des suggestions de critères de choix pour votre (ou vos) futurs outils collaboratifs :
  • Temps d'appropriation disponible au sein de l'équipe
  • Compétences numériques des utilisateurs·trices (et/ou plan de formation)
  • Ressources supports disponibles (documentation, accompagnateurs, experts, communauté)
  • Compatibilité des pratiques préexistantes et plus largement, niveau d'impact du changement sur l'organisation
  • Si une phase de test est possible (version de démonstration fonctionnelle, par exemple)

Et quelques conseils méthodologiques :
  • Ne pas démultiplier les outils (ou assurer une bonne continuité entre eux), en comptant ceux qui resteront comme le mail !
  • Observer les pratiques actuelles pour aller vers une évolution plus qu'une révolution,
  • Accompagner l'appropriation des nouveaux usages : identifier les personnes ressources, prévoir des temps de partages, faire évoluer les outils.
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • L'outil au service du projet
Auteur.trice(s) de la ressource Mon Parcours Collaboratif
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Choisir le bon outil

Description de la ressource

Pas de stress : le BON outil n'existe pas !

De même que l'outil collaboratif n'existe pas, l'outil idéal non plus !
Nous allons voir dans cette fiche comment trouver l'outil le plus adapté à votre usage et votre besoin pour un groupe donné à un moment donné. Nous nous limitons donc ici la phase du choix, la mise en place étant une autre étape.

Avoir les idées claires sur vos usages

Après avoir vu qu'est-ce qu'un usage, vous pourrez en dresser la liste et les hiérarchiser.
Cette hiérarchisation vous permettra de commencer par le Plus Petit Précieux Pas Possible.
C'est ainsi que vous allez choisir l'outil adapté à un groupe donné.
Si une ressource est pensée pour être réutilisée, elle ne le sera effectivement que si l'espace qui l'héberge nous survit. Vous devez donc vous assurer de la pérennité de l'outil.
mais aussi veiller sur les outils du moment > voir plus bas le paragraphe suivant
C'est ainsi que vous allez choisir l'outil adapté à un moment donné.

Ne restez pas seul.e...

...dans votre collectif

Le bon outil ne sera jamais celui choisi par le seul animateur ou par le plus geek du groupe.
Quels sont les risques :
  • concentrer les pouvoirs dans une seule paire de mains (avoir l'outil c'est avoir l'information, et avoir l'information c'est avoir le pouvoir)
  • mettre en péril le groupe en cas de départ de cette personne
  • avoir un outil qui correspond à un point de vue mais pas aux autres qui ont forcement une autre posture dans un groupe, d'autres habitudes avec le numérique ...
Choisir le bon outil veut alors dire animer un groupe de travail sur cette question pour lister les usages et les hiérarchiser collectivement, mais aussi les tester ensemble.

...dans la communauté plus large

D'autres autour de vous se sont sûrement posé des questions similaires. Leur groupe ne peut pas être identique au votre, mais partager vos réflexions vous éclairera sûrement sur des pistes d'outils adaptés à vos besoins.

L'outil n'est pas choisi une bonne fois pour toute

C'est l'usage qui est stable, l'outil doit pouvoir évoluer en fonction de ce que le net vous offre.
Nous vous invitons à ritualiser la remise en question de vos outils : vérifier qu'ils correspondent toujours à un usage, que les accords définis sont respectés ...
Accueillir une nouvelle personne et lui présenter les outils du groupe peut être une bonne occasion de se poser des questions : en faisant cet état des lieux, vous allez peut-être vous rendre compte d'incohérences, ne les mettez pas sous le tapis !
Et aussi, le groupe bouge : de nouvelles personnes vous rejoignent, d'autres vous quittent, les projets évoluent ... donc vos usages et besoins bougent aussi, et les outils avec !
Et oui tout bouge tout le temps : mais c'est ça qui est rigolo !

Ressources complémentaires

Méthode pour passer de l'usage à l'outil : https://interpole.xyz/?DeLUsageAuxOutils
Choisir le bon outil numérique de l'établi numérique : https://letab.li/blog/2022_05_outils/
Carte mentale de Quentin Jaud : https://coggle.it/diagram/YUmMTGWJeljvyRNz/t/animacoop-des-usages-aux-outils-num%C3%A9riques
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • L'outil au service du projet
Auteur.trice(s) de la ressource Louise Didier
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Coopération ou collaboration : contexte et définitions

Description de la ressource Le contexte :
les mots commençant par "co-" foisonnent de nos jours (co-décision, co-conception, co-animtion, coopération, collaboration, collectif...) : est-ce un effet de mode ou une lame de fond ?
La question de la coopération constitue un champs de recherche actuellement en plein développement dans les sciences (biologie, éthologie, psychologie, sociologie, anthropologie, neurosciences...).
Le numérique collaboratif a offert depuis une vingtaine d'années un champs d'application et d'expérimentation à grande échelle. Les projets Wikipedia (30 millions d'articles, 500 millions de visiteurs par mois, 25 000 articles créés par jour...) ou Open Street Map (7,3 millions d'utilisateurs enregistrés, 4,5 millions d'éditions par jour...) en témoignent.
Coopération ou collaboration
  • Il s'agit de termes non encore stabilisés et leur utilisation peut pointer vers des sens quelque peu différents. Ils portent encore pour certain le poids de l'Histoire (collabos de la 2e guerre mondiale ou coopération France-Afrique du 20e siècle).
  • Ils peuvent faire référence à des conceptions morales (ex. coopération et altruisme de Mathieur Ricard) ou au contraire des conceptions d'efficacité pragmatique (ex. du management collaboratif).
  • Si l'on regarde l'étymologie
- Coopérer : 15eme siècle du latin cooperari, de cum, « avec », et operari, « opérer ». Opus : l’oeuvre
- Collaborer : 19eme siècle du latin. collaborare, de co « avec » et laborare « travailler ». Labor : le travail souffrance

Selon les sciences de l’éducation, il y a une différence de partage du travail
  • Coopération : groupe divisé en équipes qui réalisent chacune une partie des tâches. Analogie : orchestre de musique classique
  • Collaboration : chacun individuellement cherche à atteindre par lui-même le but conscensuel.Analogie : un orchestre de jazz
Livre en référence : "Apprentissage collaboratif à distance" 2001 par France Henri , Karin Lundgren-Cayrol
Fiche interpole : https://interpole.xyz/?CooperationOuCollaborationQuellesDifferen2
Selon Eloi Laurent, économiste
  • Coopération : processus de partage et d’élaboration de connaissances communes
  • Collaboration : association dictée par l’utilité, qui vise l’efficacité
Livre en référence : "L’impasse collaborative" 2018
Conférence en ligne (voir à 14'30") https://www.youtube.com/watch?v=RrPFmO2LSr4

Si l'on simplifie, on peut différencier deux manières de "faire-ensemble"
  • Collaborer : Division du travail ayant pour objectif d'améliorer l'efficacité dans la réalisation de l'oeuvre
    • chaque personne réalise une tâche, en général en fonction de son expertise ou de ses compétences
    • la responsabilité de chaque personne se limite à la réalisation de sa tâche, de sa mission
    • le résultat final est connu à l'avance (du moins le résultat souhaité)
    • l'oeuvre commune est terminée lorsque toutes les tâches sont accomplies
    • le projet est généralement divisé en étapes, des points d'étapes permettent de vérifier l'avancée du projet
    • une personne coordonne, dirige, gère le projet
    • exemples : la construction d'une voiture, un orchestre classique

  • Coopérer : Co-élaboration ayant pour intention la réalisation d'une oeuvre consensuelle où chaque personne apporte une contribution choisie
    • la responsabilité est partagée entre toutes les personnes du groupe
    • chaque personne est libre d'effectuer la tâche de son choix, seule ou à plusieurs, avec l'intention d'atteindre le but consensuel
    • l'oeuvre est terminée dès qu'elle fait consensus et le résultat final n'est donc pas connu à l'avance
    • l'évaluation est constante par l'ensemble des membres du groupe avec un fonctionnement agile par itération
    • généralement une personne coordonne sauf pour les groupes très matures et auto-organisés
    • exemples : wikipédia, compte-rendu collaboratif, un orchestre de jazz
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • Communs et partage de connaissance
  • Autre
Auteur.trice(s) de la ressource Manuel Ibanez, Laurent Marseault, Laure Beyler
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Coopération ou collaboration : quelles différences ?

Description de la ressource France Henri et Karin Lundgren-Cayrol analysent de manière très éclairante la différence entre ces deux notions. Nous nous servons ici de leurs analyse.

La première différence : comment partage-t-on le travail ?

De manière générale, les groupes collaboratifs et coopératifs travaillent ensemble sur un but commun ou partagé.
C'est dans la manière de partager le travail que la différence est la plus visible :

En coopérant

schéma différence coopérarion-collaboration
Le groupe est divisé en équipes spécialisées qui réalisent une partie de tâche. Les membres de chaque équipe ont des responsabilités spécifiques. L'ensemble est réalisé seulement quand tous les membres ont fait leur part de travail.

En collaborant

schéma différence coopérarion-collaboration
Les membres du groupe travaillent pour un but commun. Mais chacun, individuellement, cherche à atteindre par lui-même le but consensuel. Deux productions se font en parallèle : une production collective et les productions individuelles de chaque participant.

Un choix qui dépend aussi de la maturité du groupe

  • La démarche coopérative est plus structurée et encadrante. L'animateur organise et "contrôle" le travail. Ce type de travail convient davantage au "groupe-enfant";
  • La démarche collaborative est plus souple et les membres du groupe disposent de plus de liberté, Elle convient davantage au "groupe-adulte".
schéma autonomie et maturité des groupes
  • On peut voir la démarche coopérative comme une méthode d'initiation et de préparation à une réelle collaboration.

Les impacts sur les interactions entre les personnes

  • En coopérant la complémentarité des tâches crée un sentiment de dépendance réciproque, les interactions sont de ce fait très fortes mais "hiérarchisées".
  • En collaborant c'est la mise en commun des idées qui prime, les interactions ont plutôt un caractère "associatif", elles sont donc plus riches et plus intenses.

En conclusion

Ces deux notions ne sont pas encore "stabilisées" bien qu'on s'accorde sur le fait que la collaboration implique un processus plus "démocratique" : les rapports sont plus égalitaires.
En réalité la différence entre ces deux manières de faire n'est pas si tranchée : on passe facilement d'une démarche à l'autre.
Voir aussi la fiche interpole : https://interpole.xyz/?CooperationOuCollaborationContexteEtDefi
Coopération et collaboration
Eric Grelet - CC By Sa
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
  • Organisation et gestion du temps
Auteur.trice(s) de la ressource Equipe d'Outils-réseaux
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Distribuer des rôles

Description de la ressource L'animation de la réunion peut être “distribuée” à plusieurs personnes pour des rôles tels que :
  • animateur.trice ou facilitateur.trice , qui gère le déroulement de l'ordre du jour : faire bouillonner le groupe

  • Suivi des prises de parole : faire passer de parole, s'assurer que les participant·es s'écoutent et ne se coupent pas la parole être attentif à ce que chacun puissent parler, être attentif au gestuel /non verbal

  • maître.sse du temps qui garantit le “timing” pour chaque point à l'ordre du jour et qui prévient des débordements de temps => "combien de temps pour ce point ?", "il reste X min"...

  • scribe pour prendre des notes et/ou garder une trace, réaliser un compte-rendu, un relevé de décisions, sous forme de Facilitation graphique, sur Paperboard, sur Pad...

  • garant·e du cadre : bienveillance / non jugement / parler en "je" ... ou cadre co-construit

  • rôle méta ou observateurice : observer et raporter le fonctionnement général ou focaliser sur un système de domination (ex : genre)

Il existe d'autres rôles que l'on peut attribuer selon les besoins :
  • Accueilleur.se, qui accueille les personnes en retard (à voix basse, sans interrompre la réunion) et leur précise où en est la réunion. Les personnes se sentent ainsi intégrées à la réunion sans que le déroulement s'en trouve interrompu.

  • Scrutateur.se d'ambiance ou responsable de la convivialité ou garant de la bienveillance ou dynamiseur, qui s'attache à repérer les signes non verbaux des participants et fait des propositions à l'animateur pour adapter le rythme de la réunion.

  • Scrutateur.se de la circulation de la parole qui note, sous forme d'un schéma, les personnes qui ont pris la parole et à qui elles se sont adressées (au collectif ? à une personne en particulier ?) et qui le montre en fin de réunion par exemple.

  • Pousse décision pour
    • S'assurer s'il y a des décisions à prendre qu'elles seront prises / relevé de décision
    • Arriver à faire une transition, sans forcer les choses

Il peut être intéressant de faire tourner les rôles pour que les personnes du groupe partagent les responsabilités.
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
  • Animation de réunions à distance
Auteur.trice(s) de la ressource Mélanie Lacayrouze, Romain Lalande, Sarah Gaucher, Alice Oschner, Cré-sol
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Encourager les contributions

Description de la ressource Pour initier une dynamique coopérative (et même la prolonger) qui s'appuie sur des participations volontaires, il est important de valoriser la moindre contribution. Par exemple citer tous les contributeurs du projet, même ceux qui n'ont eu qu'une participation très minime (apologie du renforcement positif).
Il n'y a pas de mal à se faire plaisir !
Par ailleurs, il peut être très utile pour un animateur de réseau de bien connaître les contributeurs éventuels pour repérer le chemin entre leurs préoccupations et le projet.
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource Outils-réseaux
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Faire vivre de petites expériences irréversibles de coopération

Description de la ressource Un grand voyage commence par de tous petits pas.
Même s'il semble que la coopération soit une composante majeure de l'animal humain, quelques siècles de "saine concurrence", de "il ne faut pas copier", de "pour exister, ne doit rien à personne"... handicapent les humains qui s'y frottent. Il convient donc de, petit à petit, ré-instiller la dimension coopérative.
Tout changement est un processus de rupture qui demande un basculement dans les représentations, les idées, les méthodes des individus.
Pour qu'un réseau se mette à coopérer, il faut provoquer ces ruptures, ces basculements qui sont souvent irréversibles : nous proposons pour cela de faire vivre de petites expériences irréversibles de coopération :
  • Lever un menhir, 340 bonshommes qui tirent dans des sens différents mais pas trop fort : super comme expérience mais il faut avoir l'occasion.
  • Prendre des notes à plusieurs en même temps et sur une même page (avec Etherpad, Google doc ou Gobby : outils qui permettent de co-rédiger en ligne un texte), plus simple que lever un menhir mais bien efficace.
  • Animer un débat en utilisant des cartes heuristiques (Freeplane, Freemind, Xmind...) vidéo-projetées en direct, technique qui permet de visualiser d'un coup d'oeil toutes les idées du groupe et on passe d'une logique linéaire à une navigation par idées qui peut s'adapter au public (on peut facilement ajouter de nouvelles idées).
  • Faire faire et valoriser la rédaction de synthèses de listes de discussions (par exemple, au sein du réseau Tela Botanica, les membres du réseau discutent parfois sur les listes et forums de sujets très pointus. Celui qui a initié la discussion doit réaliser la synthèse. Il y a un classement des synthèses des listes de discussion suivant qu'il s'agit d'un simple copié-collé, ou d'une rédaction plus organisée).
  • Mettre du contenu imparfait, à corriger : n'écoutant que leur bravoure pour défendre la pureté de la Langue, ceux qui hier encore freinaient des quatre fers à l'idée de participer sur un outil informatique passent la barrière technique et corrige les fautes ! (cette astuce est encore plus efficace quand la faute porte sur le nom d'une personne : au souci de l'orthographe irréprochable, s'ajoute l'aiguillon de l'ego...).
  • Faire des jeux coopératifs : par exemple le jeu du Tao, ou jeux coopératifs en animation collective sur un site sur la non-violence.
    • ...
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource Outils-réseaux
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Favoriser l'implication des participants dans une réunion

Description de la ressource La première étape pour s'assurer que les gens vont pouvoir s'impliquer c'est qu'ils aient connaissance de la réunion ! Et suffisamment à l'avance pour pouvoir organiser leur venue.
La date peut même être choisie collectivement via un sondage de date (framadate) à créer et proposé bien à l'avance.
Vous veillerez ensuite à donner les informations nécessaires :
  • Envoyer les éventuels documents support en amont
  • Rappeler ce qu'il s'est passé depuis la réunion précédente, en se réjouissant des avancées
  • Récapituler ce qu'on a à faire dans cette nouvelle réunion et quel espace de créativité les participants peuvent investir
  • Être clair sur ce qui doit absolument être préparé en amont et ce qui est optionnel en fonction du temps disponible
  • Rendre visible les idées, propositions, suggestions de tous permet une transparence et ainsi donne envie de prendre part à la co-construction

Le contre-exemple
"- tu n'es pas venu à la réunion collaborative ce matin sur la méga-décision qui va changer nos vies
- ah c'était ce matin ? j'étais pas au courant
- ben si on a reçu un message sur framatruc hier à 23h"
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
Auteur.trice(s) de la ressource Louise Didier
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Fil rouge des 5 étapes de la vie d'un groupe

Description de la ressource Infographie en CC by SA réalisée par Alexandra Steenhoudt représentant les 5 étapes de la vie d'une groupe

On oublie parfois qu'il y a des étapes importantes à consolider avant de travailler sur un projet commun et tout au long de la vie du collectif, surtout si celui-ci a vocation à être pérenne dans la durée.
Voici quelques questions à se poser pour vérifier que les bases de votre collectif / votre équipe/ votre réseau sont posées :
- L'Interconnaissance : les personnes impliquées dans le groupe/l'équipe/la structure se connaissent'elles ? Y a-t'il un endroit où les personnes (et non les structures) faisant partie du groupe sont identifiées ? Peuvent'elles se contacter ? Leur rôle est'il précisé ? La création de liens entre ces personnes est'elle favorisée ?
Idées: Mettre en place un trombinoscope et ritualiser des moments conviviaux réguliers.
- La raison d'être partagée : l'utilité du groupe et donc les besoins auxquels il répond sont'ils partagés ?
Idées : clarifier et questionner régulièrement la raison d'être, valider un socle de valeurs communs.
- L'attention à chacun.e : les attentes et besoins personnels de chacun sont’ils pris en compte ? Le groupe apporte t'il à tou.tes un retour jugé satisfaisant par rapport à l'investissement personnel (monté en compétences, sentiment d'utilité, rencontres, réseau, gain de temps par ailleurs etc.)
Idées : mettre en place des accords de groupe, ritualiser des moments pour expliciter et partager les besoins individuels, créer un lieu et/ou des moments d'échange de bonnes pratiques, de bons plans, d'entraide.
Ces 3 piliers que sont l'interconnaissance, la raison d'être partagée et l'attention à chacun.e par l'entraide et la réponse aux besoins individuels vont faciliter l'implication ainsi que la mise en place et l'animation du projet commun en lui-même.

C'est seulement ensuite que vient la phase du projet commun. Cette phase est la plus complexe car c'est ici que se joue :
- le choix et la priorisation des missions et des actions : quelles sont nos missions ? quelles actions souhaitons-nous mettre en oeuvre ? quel est le contexte ? à quelle finalité allons-nous réponde ?
Idée : partager une vision collective de l'environnement interne et externe du projet (ex: tous dans le même bateau) partir des valeurs pour en définir les missions et les actions à mener (ex: mandala stratégique), prioriser les actions selon leur efficience (ex: matrice impact/effort)
- la gouvernance et le mode d'animation du projet : qui fait quoi ? qui décide de quoi ? jusqu'où souhaite t'on aller dans la coopération et l'agilité versus la planification et la répartition des tâches ?
Idée : avoir une connaissance et une compréhension collective des modes collaboratifs versus coopératifs, s'inspirer des méthodes agiles, valider collectivement et rendre visible le mode de fonctionnement, définir collectivement les niveaux de prises de décision.
- la définition des moyens,des méthodes et des outils : quel fonctionnement et quels outils mettre en place ? Comment les utilise t'on ?
Idée : Partir des usages et prioriser les besoins pour choisir ses outils numériques collaboratifs, commencer simple, expérimenter et faire évoluer, rendre plus ses réunion participatives, se former à l'animation de projets collectifs (Animacoop, Instant Z, UDN, Fertîles etc. )
- les moyens d'évaluation et d'évolution du projet: quand et comment évaluons-nous et faisons-nous évoluer nos actions et nos pratiques ? Quand célébrons nous et comment ?
Idée : ritualiser des temps de bilans et de célébration (ex: méthode des 3C, l'étoile du changement, feedback nourrisants)
Après la mise en œuvre du projet collectif, vos productions et vos réflexions, votre gouvernance et votre organisation, vos apprentissages et vos expériences peuvent certainement bénéficier à d'autres !
C'est la phase du rayonnement
Vous avez pu (ou auriez aimé) vous inspirer, utiliser et modifier des ressources et expériences existantes pour votre projet ? Vous pouvez maintenant contribuer à un savoir commun en rendant visible et utilisable/partageable/modifiable vos ressources. Car même si elles ne sont pas parfaites et même si elles vous semblent trop adaptées à votre contexte et votre groupe, vous n’êtes certainement pas les seuls à avoir travailler sur ces problématiques.
Idée : Pour que toute l'énergie mise dans votre projet soit utile et profitable au plus grand nombre et dans le temps, vous pouvez par exemple faciliter la compostabilité de votre projet et donc son appropriation, mettre vos productions sous licence créative commons, rendre visible vos process et ressources via votre gare centrale wiki ou au sein des réseaux auxquels votre groupe appartient ;)
Ces étapes ne sont pas linéaires mais doivent être vu comme une boucle, pour régulierement requestionner et prendre soin de chacune de ces phases. L'interconnaissance et le soin a chacun.e étant particulièrement transversales tout au long de la vie du groupe.
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource Alexandra Steenhoudt, Laure Beyler pour la rédaction de l'apport de contenu
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Fonctions vitales d'Ivan Maltcheff

Description de la ressource Selon Ivan Maltcheff tout projet collectif, pour bien fonctionner, a besoin de 7 fonctions vitales qui doivent être incarnées par les membres du groupe :
- Vision : Gardien de la vision, del'intention première, de laprojection dans le futur.
- Supervision : Prise de recul, capacité à se regarder fonctionner.
- Expertise : Expertise de contenu.
- Animation : Facilitation des énergies, des relations, coordination des compétences et des projets.
- Empêchement de s'enfermer en rond : Transformation et innovation par l'objection, remise en cause, critique constructive.
- mobilisation par l'action : Entraînement pour l'action,l'atteinte des objectifs, l'effort devant l'adversité, l'incarnation par le passage à l'acte.
- superintendance : Exécution et organisation, planification.
cf. son site internet : https://ivanmaltcheff.wixsite.com/ivan-maltcheff
Ressource associée : Les 9 rôles selon Meredith Belbin : https://interpole.xyz/?LesRolesSelonMeredithBelbin/pdf

Le contenu a été crée sur Canva, vous pouvez le modifier dessus en téléchargeant le fichier PDF directement sur Canva.
Pour les imprimer vous pouvez le faire en recto/verso directement.fonctionsgroupe11.pdf (0.5MB)
Voici aussi les images directement .
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource Notions d'Ivan Maltcheff, visuel créee par Julie Rodriguez
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Guide pour dévouvrir les 6 besoins essentiels d'une équipe et les outils libres associés

Description de la ressource Ceci est un guide de démarrage pour découvrir les principaux besoins et outils nécessaires pour qu’une équipe collabore en s’appuyant sur des outils numériques libres. C'est un commun ouvert animé par Koweb et offrant la capacité d'être librement copiable, duplicable et transformable.
https://kit-outils-libres.koweb.fr
Les 6 besoins essentiels présentés sont :
  • Trouver toutes les infos à jour et nécessaires au bon fonctionnement du collectif
  • Organiser et animer des réunions
  • Prendre des décisions à distance
  • Partager des fichiers & des calendriers
  • Discuter en équipe
  • Gérer les mots de passe de l’équipe
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions à distance
  • Prise de décision
  • Communs et partage de connaissance
Auteur.trice(s) de la ressource Koweb
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Interdépendances, lisières, marges instituantes

Description de la ressource

Assumer nos interdépendances


Puisqu’ils entendent souvent s'articuler autour de fonctionnements collectifs inclusifs tout en apportant des réponses à des problématiques qui se posent à nous, nos groupes agissants doivent parvenir à accorder tant les ambitions d’universalité que la légitime diversité des solutions et modes d'action qui co-existent. Imaginer des futurs souhaitables accessibles à tous, mais dont les parties prenantes aspirent à des présents potentiellement incompatibles, constitue un défi majeur. C’est tant dans la relation des contributeurs entre eux que dans la relation des communautés à leur environnement qu'il aut chercher les lendemains qui chantent.
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  • "Je pense que plutôt que de l’universel, […] je parlerais de la relation […] parce que […] c’est la quantité finie de toutes les particularités du monde, sans en oublier une seule. Et, je pense que la relation c’est l’autre forme d’universel, aujourd’hui. C’est notre manière à nous tous, d’où que nous venions, d’aller vers l’autre et d’essayer […] de se changer en échangeant avec l’autre, sans se perdre, ni se dénaturer (Glissant et Adler 2004)."

Dans le cas de nos projets collectifs, la notion de « relation » est un indicateur intéressant ; alors que la qualité de relation entre les contributeurs nous informe sur la gouvernance, la qualité de relation aux écosystèmes est gage d’ancrage au monde et aux territoires.
Ce que tous les groupes humains ont de similaire, au sein de communs ou non, c’est qu’il leur est vital de produire une gouvernance qui leur permette de s’accomplir. Pour ce faire, ils s’appuient sur des outils tantôt créés par leur soin, tantôt repris, mais dont l’assemblage est chaque fois inédit. Pour nous organiser, nous nous appuyons consciemment sur ceux qui ont construit avant nous, ou avec qui nous coexistons – les fameux géants qui nous offrent leurs épaules – mais aussi, inconsciemment, sur des éléments (notamment culturels) véhiculés par les individus et les communautés avec lesquels nous sommes en relation.
Ce que produit la mise en relation consciente et inconsciente de deux cultures « valorisées égales ou inégales », c’est ce qu’Édouard Glissant appelle la « créolisation ». La créolisation se distingue du métissage par l’impossibilité de distinguer les éléments constitutifs du tout ; en relation, les traces des cultures se transforment pour proposer une culture nouvelle, libre de toute appartenance atavique. Avec moins de poésie, mais tout autant de justesse, les naturalistes parleraient ici de « lisières », lesquelles constituent un espace de relation entre deux écosystèmes, et dont la caractéristique principale est d’abriter une diversité plus riche que la somme des écosystèmes en présence.
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"il est reconnu par les écologistes que l’interface entre deux écosystèmes constitue un troisième système plus complexe, qui combine les deux. Sur cette interface, des espèces des deux systèmes peuvent coexister, et le milieu de lisière possède aussi ses formes de vie propre, spécifiques, dans de nombreux cas (Mollison 2013)."

Créolisation et lisières portent un enseignement similaire : la relation rend fertile là où l’entre-soi stérilise. En effet, lorsqu’il s’agit de culture(s), la présence de sa propre identité ne permet que la reproduction, chacun puisant dans l’autre pour se réinventer et évoluer. C’est se remémorer une règle fondamentale du vivant que d’assumer nos interdépendances, et ces interdépendances ont besoin de zones de rencontre qui permettent une mise en relation bienveillante redonnant la place à l’imprévisible.
À mon sens, c’est cet espace de possibles que doivent sanctuariser nos collectifs, puisqu’ils visent ce qui est nécessaire, mais encore inexistant, et qui s’invente dans la relation qu'ils entretiennent à eux-même et au rest du monde. Nous ne faisons pas un cadeau au monde en partageant nos récits ou nos outils ; nous laissons simplement nos traces dans un espace où nous puisons également pour nourrir notre propre développement.
La lisière est cet espace de lâcher-prise qui permet la prise de contact sincère ; ni forêt ni champs, la lisière est un espace de non-droit (ou de tous les droits) qui produit des solutions inédites. L’intention y laisse place à l’attention, le sol s’emplit des traces de ceux avec qui nous sommes en relation, et chacun est libre d’y laisser sa propre empreinte. Nous pouvons y rencontrer des individus avec lesquels construire des cadres collectifs nouveaux, ou y suivre les traces de ceux avec qui nous n’avons pas pu (ou souhaité) interagir. Ce sont dans ces lisières que se développent des espèces nouvelles qui constituent les marges instituantes qui fertilisent nos groupes humains.
À avoir cru que nous pouvions nous passer de la nature en développant des solutions indépendantes de notre environnement, nous aboutissons à une société qui s’effondre. Si nous nous perdions à isoler nos collectifs pour protéger les réponses que nous construisons de réappropriations par d'autres, nous nous dirigerions vers la même forme de stérilisation. La grande majorité des outils que nous produisons sont duplicables en abondance ; il est pertinent de veiller à ce qu’ils continuent à se mêler au reste du monde pour produire des kyrielles d’outils hybrides dont on ne saura déceler les composants originels.

Partager sans condition pour habiter le monde sans le dominer


Si nous souhaitons qu'elles se placent au service de leurs contributeurs, je crois deux choses sur nos collectifs :
  • 1. chacun doit être libre d'en sortir continuer à bénéficier de ses productions – sans quoi cela donnerait à la communauté un pouvoir sur les individus à même de limiter le consentement qui entoure leur implication.
  • 2. le collectif doit continuer à habiter le monde, c’est-à-dire à nourrir et à se nourrir de ceux qui lui sont différents, mais avec lesquels ils coexistent.

Pour ces deux raisons, les conditions de partage des outils/expériences produit.e.s par nos collectifs me semblent être un enjeu constitutif de leur résilience, de leur ancrage au monde et de leur capacité à prendre soin des individus qui les composent. Ils doivent laisser des traces qui constituent les empreintes décontextualisées et réutilisables de leurs outils, libres de tout nouvel usage.
Les outils partagés de manière inconditionnelle viennent nourrir nos lisières. Alors que les règles pour intégrer nos collectifs et y évoluer appartiennent à leurs contributeurs, ces derniers n’ont aucun droit de regard sur la fréquentation de leur lisière et font bénéficier sans condition de toutes les traces qu’ils acceptent d’y laisser. Ils ne mettent aucune limite à ce partage, car c’est une zone de mise en relation indirecte propice à la rencontre et au développement de marges instituantes.
Si nous ne prenions pas soin de ces lisières, nous risquerions d’aller vers une logique de grossissement plus que de dissémination, vers des collectifs interconnectés, mais dans un silo hermétique. Il est normal et vital d'entretenir des relations privilégiées avec notre archipel, c’est-à-dire avec ceux avec qui nous construisons des « identités-relations » conscientes. Il ne s’agit donc pas de consacrer du temps de vie à construire avec des humains qui vont dans le sens de ce que nous cherchons à éviter. En revanche, à aucun prix nos collectifs ne doivent négliger l’importance de laisser des traces visibles pour le reste du monde.
Si nous n’aménagions pas ces lisières, nous nous couperions entièrement de toute rencontre fortuite, nous empêcherions toute réappropriation de nos connaissances par d’autres, alors même que nous en revendiquons l’accès comme un droit fondamental. De la même manière que l’homme peut dialoguer avec lui-même, mais a besoin de l’autre pour recouvrer son identité, nos collectifs ont besoin du reste du monde pour l’habiter, pour que leur apparente solitude ne devienne pas désolation. Nous ne trouverons jamais des semblables en ceux dont nous souhaitons orienter l’existence.
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"Même l’expérience du donné matériel et sensible dépend de mon être-en-rapport avec d’autres hommes, de notre sens commun qui règle et régit tous les autres sens et sans lequel chacun de nous serait enfermé dans la particularité de ses propres données sensibles, en elles-mêmes incertaines et trompeuses. C’est seulement parce que nous possédons un sens commun, parce que ce n’est pas un, mais plusieurs hommes qui habitent la terre, que nous pouvons nous fier à l’immédiateté de notre expérience sensible. Pourtant, il nous suffit de nous rappeler qu’un jour viendra où nous devrons quitter ce monde commun, qui continuera après nous comme avant, et à la continuité duquel nous sommes inutiles, pour prendre conscience de notre désolation, pour faire l’expérience d’être abandonnés par tout et par tous (Arendt 1972)."

Chaque outil non convivial impose nécessairement une intention à ceux qui en font usage. Les collectifs qui se racontent au travers d’outils partagés non conviviaux s’imposent alors aux autres et n’instituent pas un espace de dialogue, mais un terreau propice à l’affrontement. Cela n’enlève rien à la nécessité de nous raconter pour nous-mêmes, mais ces récits ne suffiront jamais pour entrer en relation avec des humains qui nous sont étrangers.
Les outils partagés sans condition se mettent au service du sens politique de leurs utilisateurs sans devenir le véhicule de l’intention de leurs créateurs. Ce sont des traces laissées sur notre passage, une ressource posée là et sur laquelle nous n’avons plus prise. Je ne chercherais pas l’inclusion uniquement dans la gouvernance de nos collectifs, mais aussi à travers le processus d’ouverture de nos outils et de leurs récits au reste du monde.
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Créolisation et domination : sécuriser son île


Pour espérer un dénouement non violent à la mise en relation entre ce qui relève de nos collectifs et ce qui n’en relève pas, il faudrait sanctuariser des lisières qui permettent à la créolisation de s’opérer. Édouard Glissant estime que la créolisation met en présence des cultures « estimées égales », c’est-à-dire des rapports de force équilibrés. Il reconnait toutefois que la créolisation peut aussi s’observer lorsque les individus sont liés par un rapport de domination. Il qualifie en revanche ce mode de créolisation « d’injuste », et je crois que la violence induite par un tel processus ne peut paraitre souhaitable pour nos collectifs.
Dès lors, il devient légitime pour nos collectifs d’assumer qu’ils n’ont pas plus le devoir que n’importe quel autre groupe humain de nourrir leur lisière d’outils partagés sans condition. Considérant que l’état actuel des forces en présence est inégal et que l’hégémonie de « l’ennemi » ne fait aucun doute, une telle forme de partage est, dans un grand nombre de cas, insécurisante pour nos communautés. Nous ne pouvons nous imposer des conditions de partage subies, et le partage inconditionnel devient davantage un prisme d’observation qui permet de situer notre degré d'ancrage au monde.
En fonction du contenu concerné (outil, récit, méthode d'aimation,...) et du contexte des communautés, ces dernières pourront construire un nuancier de modalités de partage, de la plus fermée à la plus ouverte. Le domaine public volontaire (CC0) représente ici ce que j’appelle le « partage inconditionnel ».
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Puisqu’à un moment donné, l’équilibre de la relation est propre à la position de chacune des cultures en présence, il est logique que les modalités de partage qui nous sécurisent varient en fonction des groupes qui nous font face. C’est pour prendre en compte cette réalité que certains collectifs choisissent d’expérimenter des licences « à réciprocité ». Ces licences proposent une matrice qui autorise des usages spécifiques d’une ressource en fonction de la nature des utilisateurs. Par exemple, l’usage commercial sans contrepartie des productions peut être réservé aux structures non lucratives, à lucrativité limitée, ou contributrices aux communs. Pour les autres, l’usage commercial peut être totalement proscrit ou bien soumis à négociation ou à contribution (financière ou autre).
Dans un article intitulé "La réciprocité dans les communs : comment modéliser le cas par cas ?", Maïa Dereva (2016) présente les enjeux de ce type de licence. Elle y voit une opportunité pour les communs et le reste du monde d’entrer en relation par le biais d’une matrice incitative à même de proposer un cadre de négociation bienveillant et sécurisant. Il s’opère ici une distinction entre les « utilisateurs de confiance » (ceux qui pourront modifier librement l’outil et le partager à leur tour avec leurs pairs), et les « utilisateurs potentiellement dominants » (qui ne pourront utiliser et modifier l’outil que sous certaines conditions).
Ce choix de licence, s’il est légitime, peut toutefois générer des enclosures et des formes de domination nouvelles (même légères). Le cadre d’usage des outils partagés est restrictif, potentiellement immuable, et cela induit des usages sur lesquels les utilisateurs n’ont pas prise. Seul un partage inconditionnel permettrait à la trace laissée d’être pleinement conviviale.
La principale limite à ces conditions de partage restrictives, c’est que le collectif n’entrera jamais en relation avec certains groupes. Coopcycle, par exemple, protège le code source de son outil de livraison à vélo de tout usage capitaliste, car sa communauté est majoritairement constituée de personnes qui s’y investissent pour lutter contre les dérives des plateformes dominantes. La motivation essentielle de la communauté étant de construire des cadres protecteurs pour les livreurs, contribuer à produire un outil qui pourrait à nouveau nourrir le modèle qu’ils combattent saperait leur volonté d’y contribuer. Néanmoins, ce choix coupe la communauté de tout un pan intermédiaire d’humains (et de groupes humains organisés) issus de cultures entrepreneuriales classiques pourtant non assimilables aux grandes plateformes. Ces derniers sont alors poussés à adopter le mode d’organisation non capitaliste rendu obligatoire par la modalité de partage de l'outil, alors même qu’ils n’en ont pas la volonté : ils se retrouvent contraints à changer s’ils souhaitent s’approprier l’outil mis en partage.
Je crois tout de même que l’idée de se contraindre à un partage inconditionnel, alors même que l’on ne s’y sentirait pas pleinement en sécurité, risquerait de créer des « contributeurs tristes », comme j’en observe parfois. Si, au moment du partage, la certitude du lâcher-prise sur l’outil qu’on libère n’est pas acquise, c’est que ce partage n’est pas pleinement sincère, en ce sens qu’il ne constitue pas un choix pleinement consenti. Partager de manière inconditionnelle sous-entend être prêt à accepter tout usage avec bienveillance, quand bien même il ne nous correspondrait pas ; c’est affirmer avec certitude que nous renonçons à tout lien de propriété sur la trace que l’on laisse, que l’on la libère de toute composante atavique.
Je crois qu’il faut avant tout être clair avec le niveau de partage en cours, qu’il y a une légitimité à ne partager qu’au sein d’une certaine communauté, mais que nos collectifs ont aussi besoin, pour rester liés au monde, de laisser des traces sur lesquels ils n’ont plus prise. La trace partagée de manière inconditionnelle reste pour moi l’horizon à viser pour des relations non violentes entre les hommes et leurs structures, et elle seule garantit la mise à disposition d’outils pleinement conviviaux. Chaque degré de condition mise au partage est une influence potentielle que nous faisons peser sur la relation que nous entretenons au reste du monde.
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"Avant d’envisager telle ou telle licence, réfléchissez clairement à vos objectifs ! Si celui-ci est de vivre le plus longtemps possible sur une production, les licences libres ne sont pas un bon choix. Si votre objectif n’est pas l’ouverture et la diffusion de vos productions, les licences libres ne sont pas un bon choix. Si votre objectif est de participer à l’avancée du monde, à la diffusion des idées, de la connaissance, au développement de services autour de connaissances… Alors les licences libres sont à explorer ! (car elles seront un bon outil) (Bataille, s. d.)."

Vers un partage inconditionnel de nos outils


  • "Agis dans ton lieu, pense avec le monde (Glissant 2007)."

Je crois donc à ce stade que l’on ne peut se lier avec bienveillance au reste du monde que lorsque l’on dispose d’un espace préservé où l’on se sent en sécurité. Avoir le souci d’entretenir ce lien au monde est une des conditions d'ancrage et de convivialité de nos collectifs. On trouve un début d’issue au dilemme « besoin de sécurité/ouverture », en inversant notre mode de pensée ; penser par défaut ce que nous créons dans un domaine public volontaire et ne mettre des conditions à ce partage que lorsqu’il nous met en position vécue d’insécurité.
Je fais ici l’hypothèse que nos collectifs sont au maximum de leur capacité de lien au monde lorsqu’ils parviennent à sécuriser leur architecture tout en instaurant un niveau de protection qui soit minimal sur leurs outils. Se savoir en sécurité favorise sans aucun doute notre capacité à laisser des traces, et ce sentiment de sécurité est d’autant plus évident à obtenir quand l’environnement est constitué de forces égales, sans quoi établir des limites au partage constituera une des solutions à leur préservation.
Les licences à réciprocité me semblent ici extrêmement pertinentes pour encadrer le processus d’intégration de personnes ou structuresau sein de nos collectifs. Elles y sont en effet vertueuses et conviviales, si on les considère comme des matrices regroupant des faisceaux de critères qui permettent d’entrer dans nos communautés et d’agir sur leur architecture. La licence à réciprocité devient un moyen d’intégration d’une diversité fertile à l’intérieur même d'un collectif… tout en se préservant du risque de passager clandestin.
Toutefois, dans le cas d’une volonté de développement d’architectures/groupes humains indépendantes faisant appel à certains des outils produits par nos collectifs, cette licence peut devenir un mode d’extension de l’influence de la communauté. L’erreur reviendrait ici à considérer les outils produit par notre collectif comme lié pour toujours à notre histoire et à notre groupe humain : bien que cela demande un effort, nos outils peuvent être libérés en grande partie de leur contexte de production. Lorsque cela ne représente pas de risque pour le collectif, ils peuvent même être laissés disponibles sans condition. En tant que traces, ils n’acquèreront alors à nouveau une valeur qu’à travers une appropriation par de nouveaux utilisateurs. A nous d'avancer suffisament sur ce chemin du lâcher prise.
Un des éléments qui permet de lâcher prise suffisamment pour aller vers cette inconditionnalité du partage des outils, c’est d’éviter au maximum de chercher une valeur dans un monopole futur lié à l’usage de nos outils. Les licences à réciprocité (et d’autres) peuvent ainsi permettre une porosité sécurisante et bienveillante entre les lisières, zones de libre circulation dans lesquelles nous laissons des traces, et le collectif, zones à l’accès régi par des règles que nous fixons.
La question qui se pose à nouveau ici est donc : une fois nos communs en sécurité, sur quelles richesses sommes-nous prêts à lâcher prise pour en faire don à ceux avec qui nous coexistons ?

Des lisières, pour que s’ancre le romantisme


Au sein de nos collectifs, nous affirmons le sens politique de notre action, nous nous préservons des ennemis du monde auquel nous aspirons. C’est un espace qui mérite légitimement d’exister. À l’inverse, la lisière constitue l’incarnation du lien que nous entretenons avec ces ennemis potentiels, car c’est l’espace où nous suspendons nos jugements et où nous adoptons une écoute transformative, rendue possible par le fait de disposer d’un lieu où nous nous sentons en sécurité. Se préserver des passagers clandestins n’est compatible avec le caractère inclusif de nos communautés qu’à la condition de sanctuariser des espaces où les rencontres restent possibles. La privatisation, les brevets et les limites mises au partage sont autant de barrières que nous mettons entre nous et le reste du monde.
Chaque fois que nous puisons dans ce que nous avons vécu en dehors d'un collectif pour en remodeler les architectures, nous le nourrissons de traces rendues disponibles par d’autres. Chaque fois que ce processus opère, les collectifs s’ancrent un peu plus au monde et sont plus à même d’y accueillir une diversité toujours plus grande, d’entrer en lien avec des entités qui sont toujours plus différentes.
Nous manquons de ces chemins de traverse, nous manquons de lieux intermédiaires, nous manquons profondément d’une forme inconditionnelle d’amour. Nous avons besoin de lisières fertiles, nous avons besoin d’espaces où laisser des traces, nous avons besoin d’oser en laisser. Nous devons tous reprendre prise sur le monde qui nous entoure, pour nous sentir suffisamment utiles pour rejoindre des communs, ou suffisamment capables pour construire des modes d’organisation différents et, en tous cas, suffisamment précieux pour laisser des traces.
Mettons au service de récits nouveaux chaque ingrédient de nos succès. Partageons sans condition ce qui nous fait du bien comme une invitation à ceux qui se détruisent. Il est temps d’avoir foi en l’humain, car c’est la seule option qui laisse entrevoir une issue non violente aux défis qui se posent à nous.
Je côtoie parfois des humains qui ne me ressemblent pas, qui n’ambitionnent rien de ce que j’estime être souhaitable pour l’humanité. Mais ce n’est que lorsque j’arrive à lâcher prise sur ce que je souhaiterais faire d’eux que nous entrons réellement en relation, et que nous posons les bases de ce qui deviendra peut-être un jour des « identités-relation » fécondes.
Si je ne laisse pas de traces, je n’habite pas le monde ; je me contente de le former à mon image.
Voici donc une trace.
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"Ceux qui pensent arrêter leur regard sur l’horizon et se bornent à regarder ce qu’on voit, ceux qui revendiquent le pragmatisme et tentent de faire seulement avec ce qu’on a, n’ont aucune chance de changer le monde… Seuls ceux qui regardent vers ce qu’on ne voit pas, ceux qui regardent au-delà de l’horizon sont réalistes. Ceux-là ont une chance de changer le monde… L’utopie c’est ce qui est au-delà de l’horizon… Notre raison analytique sait avec précision ce que nous ne voulons pas, ce qu’il faut absolument changer… Mais ce qui doit venir, ce que nous voulons, le monde totalement autre, nouveau, seul notre regard intérieur, seule l’utopie en nous, nous le montrent. […] Notre raison analytique est un carcan, l’utopie est le bélier (Henri Lefebvre, cité dans Ziegler (2007, 42‑43))."

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Romain Lalande - reprise et adaptation d'élément depuis :
http://sens-public.org/articles/1424/
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
  • Autre
Auteur.trice(s) de la ressource Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource CC 0
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Maintenir la dynamique entre deux réunions

Description de la ressource

Gérer les absences

Les absents ont-ils toujours tort ? En tous cas, ils sont souvent les grands oubliés des réunions !
En réalité, tenir au courant les absent·es des avancées d'un projet est un facteur clé d'implication. N'oublions pas que beaucoup de personnes participantes qui ont l'air "inactives" ou sorties du projet suivent en réalité les avancées et seront prêts à se ré-impliquer pour peu qu'on leur en donne les moyens.

Il y a donc nécessité à ne pas oublier de tenir au courant les absents de ce qui s'est dit lors de la réunion précédente.
Comment faire ?
  • Envoyer le relevé de décision rapidement
  • Envoyer le compte-rendu intégral, le rendre disponible à la lecture
  • Envoyer une synthèse, intermédiaire entre le relevé de décisions et le compte-rendu intégral
  • Rappeler la date choisie pour la réunion suivante

Mais surtout dans l'idéal, prendre le temps de rappeler les gens et de leur faire un résumé de ce qui s'est passé, rien ne vaut le contact humain et direct qui permet de poser des questions et de lever les incompréhensions de l'écrit!
  • L'animateur/facilitateur n'est pas forcément celui qui doit s'en charger
  • Il s'agit d'une tâche facilement partageable avec le reste du groupe (chacun s'engage à recontacter un absent par exemple).

Et pour rappel : ne supprimez surtout pas les gens qui vous semblent inactifs de vos listes de discussions, diffusion, boucles mails, groupe Framateam ou Slack...
Souvenez vous que c'est dans le vivier des observateurs ou inactifs que se trouvent les futurs participants proactifs et réactifs!!!
Pour aller plus loin, lien vers fiche Implication : https://interpole.xyz/?SurLImplication

Usages du compte rendu

Un compte-rendu est par nature un récapitulatif de la réunion. Il contient des parties essentielles, qui doivent être lues afin de garantir le suivi des avancées du projet par toutes et tous. Comment s'en assurer ? Quelques conseils pratiques.
Le compte rendu efficace répond à quelques critères :
  • il est exhaustif : il rend compte de la réunion dans sa totalité
  • il est validé collectivement par les personnes ayant assisté à la réunion
  • il est accessible sur la durée par toustes
  • il contient un relevé de décisions

Dès que possible, le lendemain de la réunion au plus tard, envoyer un message commun via email, dans lequel on retrouvera le relevé des décisions dans le corps même du mail.
La date de la réunion étant fixée et connue, il est primordial de mettre les participant.e.s au même niveau d'information. Pour cela préparer un message (mail) à envoyer 1 ou 2 jours avant renvoyant vers la gare centrale précisant :
  • un rappel du relevé de décision (pour un suivi des décisions global)
  • l'ordre du jour
  • les documents préparatoires
  • les présent et les absents qui s'inscrivent dans l'espace de co-écriture
  • éventuellement les rôles attribués pour cette réunion (animation, écriture...)

Enfin, pour le suivi global du projet, penser ensemble à créer un lieu accessible à toutes et tous : la gare centrale. Elle est structurée selon les besoins du groupe, et peut prendre différentes formes : un wiki, un tableau Trello, ...
(lien vers la catégorie d'usage : proposer une gare centrale)
Attention ! un pad est par définition un outil temporaire et ne saurait faire office de stockage de compte-rendus à long terme. Pensez à exporter vos textes, sinon ils seront supprimés !

Mise en place et suivi du plan d'action


Prendre des décisions en réunion, c'est super ! Mais encore faut-il les mettre en œuvre. Comment s'organiser pour le faire ?
Un principe relativement simple, pour l'information de tous est de faire une liste des choses à faire (ou to-do list) en haut du relevé de décision de la réunion accessible à tous :
  • Tâche à effectuer ou projet à mener
  • Référent/animateur du groupe projet
  • Membre du groupe
  • Date de rendu/étapes

L' organisation en sous-groupes est vitale, pour pouvoir avancer. Pour rappel, un sous-groupe peut être constitué de 1 personne !
  • Pour organiser au mieux les sous-groupes, il est possible de se répartir des rôles et/ou des tâches.

Le rôle critique est celui de l'animateur, il doit veiller :
  • à inviter largement les participants qui n'étaient pas à la réunion à venir rejoindre le groupe (dans le cas d'un groupe ouvert)
  • à tenir à jour la gare centrale du projet (voir gare centrale) qui rassemble toutes les informations clés :
  • Membres du groupes, contact, nom, description rapide si possible
  • Calendrier du projet
  • Les étapes (en cours à faire...)
  • Le prochain rdv
  • Les outils utilisés pour travailler : documents clés, liens ou lieux de rdv, etc.
  • à garantir les conditions de production du collectif: si vous sentez que le groupe a du mal à avancer en asynchrone, il est possible d'organiser des temps de productions en synchrone à distance (sprint d'écriture, méthode pomodoro...). Si au contraire les participants ont besoin de produire chacun de leurs côté il faut qu'ils puissent s'extraire du collectif.
  • à faire remonter les besoins spécifiques du sous-groupe au collectif. En effet, il est fort possible de des sous-groupes qui travaillent en parallèle puissent rencontrer des problèmes similaires qui ont déjà été solutionner. partager ses difficultés et demander de l'aide à l'extérieur est un facteur fort favorisant d'implication et de connaissance.

N.B : Il est possible de désigner un animateur tournant !
Lien vers fiche Distribuer les rôles : https://interpole.xyz/?DistribuerDesRoles

Distance entre les réunions

Lorsque l'on travaille en équipe, et à distance, il est primordial de construire un lien solide entre les personnes. Afin que ce lien reste fort et que le projet avance et soit suivi par les parties prenantes, penser à faire des points réguliers.
Si les réunions en présence ou certaines réunions à distances seront plus longues, plus décisives, il peut etre bon de garder des réunions courtes et régulières, ce seront des réunion intermédiaires.
Pour des réunions intermédiaires à distance
  • Envoyer un mail (rituel) d'apports ou de documents préparatoires / état d'avancement
  • Rappeler la date de la réunion suivante et/ou la décider avec un sondage de date (à remplir par toustes) ou en présence pendant la réunion (le plus simple)
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions présentielles
  • Animation de réunions à distance
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource Audrey Auriault, Célia Goncalves, Mélanie Lacayrouse
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
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Moi ! La seule chose que je maîtrise ou les compétences pivots pour coopérer

Description de la ressource

Compétences collaboratives, de quoi parle-t-on ?

Dans des sociétés transformées par les usages du numérique, les compétences à coopérer/collaborer figurent au premier rang des savoirs à développer et portent des promesses d’efficience, d’innovation et de bien-être au travail. Pourtant, ces compétences sont aujourd’hui peu mises en avant dans les organisations professionnelles, et trop peu intégrées dans les parcours de formation des adultes. À partir de ce constat, une docteure en sciences de l’éducation, Elzbieta Sanojca, a cherché à identifier les compétences à développer pour travailler plus facilement avec les autres.

Quelles compétences pour savoir coopérer ?

Intuitivement, on peut tous se dire que coopérer n’est pas qu’une affaire de savoirs théoriques, mais intègre aussi beaucoup de savoir-faire et de savoir-être, ceux-là même qu'on peine souvent à identifier mais qui peuvent représenter des compétences à valoriser et/ou à acquérir. Les identifier représente donc un enjeu au niveau individuel et collectif. Dans ce contexte, la thèse publiée par Elzbieta Sanojca est particulièrement instructive.
Prenant comme sujet d’étude la formation Animacoop « Animer un projet collaboratif », avec plus de 200 stagiaires formés aux pratiques collaboratives entre 2010 et 2014 et quatre terrains professionnels d’observation sur les compétences réinvesties, elle a cherché à nommer les compétences-clés pour « bien » coopérer.
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Les 3 compétences-pivots et les 8 compétences-charnières, placées dans un processus de projet (Source : Elzbieta Sanojca)
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Trois compétences collaboratives « pivots »

A partir de ces travaux, elle a identifié trois « compétences collaboratives pivots ». Une combinaison de ces trois compétences semble corrélée à une mise en œuvre plus riche de la coopération/collaboration. Elles peuvent donc être considérées comme des compétences « pivots » du projet collaboratif.
1/ Avoir « l’esprit collaboratif »
Cette qualité marquerait une prédisposition pour entrer dans la coopération, elle inclut :
  • avoir un à priori positif vis à vis de la collaboration
  • fonctionner en mode de réciprocité
  • avoir conscience de l’interdépendance vis à vis des autres

2/ Co-concevoir la structure de son projet
Animer un projet collaboratif commence dès la conception. Le fait de co-concevoir la structure de son projet dès le démarrage renforcerait l’engagement et la motivation mutuelle.
3/ Avoir un souci du bien commun
Un projet va générer des productions. Placer ces productions sous le sceau du « commun » indiquerait la maturité d’un groupe à coopérer/collaborer et consoliderait l’engagement à long terme.

Huit compétences « charnières »

En plus de ces 3 compétences collaboratives pivots, la thèse identifie 8 compétences charnières :
  • « avoir de l’humilité et un ego mesuré » (oui oui...),
  • « être bienveillant »,
  • « savoir engager des partenaires »,
  • « animer le groupe pour faciliter le travail »,
  • « être à l’écoute des personnes et des avis »,
  • « développer et maintenir un réseau d’acteurs »,
  • « gérer les informations »,
  • « agir pour atteindre les objectifs communs ».

Comment développer des compétences collaboratives ?

D'après cette thèse, il semble préférable de travailler sur un environnement favorable au développement de compétences collaboratives (cadre de travail, ambiance, motivations partagées, objectifs communs, méthodes de gestion de projets adaptées...) plutôt qu’une approche cloisonnée par individu et/ou par compétences spécifiques.
C'est justement sur ces enjeux que nous travaillerons durant la formation Animacoop (ça tombe bien, n'est-ce-pas ?)


Article initialement publié sous licence CC-By-SA par Lilian Ricaud, en 2018
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
  • Communs et partage de connaissance
Auteur.trice(s) de la ressource Lilian Ricaud
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Outils libres pour les 6 besoins essentiels d'une équipe

Description de la ressource C'est un guide de démarrage pour découvrir les principaux besoins et outils nécessaires pour qu’une équipe collabore en s’appuyant sur des outils numériques libres.
https://kit-outils-libres.koweb.fr/

Des fiches pratiques pour vous guider sur chaque besoin fondamental de collaboration


Chaque fiche pratique vous propose :
  • Une présentation du besoin couvert par la fiche
  • Les principaux outils libres couvrant ce besoin
  • Les outils propriétaires que ces outils libres remplacent
  • Où démarrer : une sélection d’organisation proposant cet outil et à quel prix

Origine


Ce guide en ligne a été réalisé par Laurent Chedanne. Il a été initialement créé avec le soutien de Paul Heddi dans une version PDF avec une jolie mise en page.
Hébergé par Koweb, une marque collective déposée via la Legal Service for Commons pour la protéger juridiquement de toute appropriation individuelle ou de tout usage ne respectant pas la raison d’être de Koweb.

Contribuer


Guide ouvert à la contribution et coordonnée sur une discussion du forum Koweb.
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • Animation de réunions à distance
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
  • L'outil au service du projet
Auteur.trice(s) de la ressource Koweb
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Valider une production collaborative

Description de la ressource Une production collaborative implique un travail collectif où l'on ne distingue plus forcément qui a fait quoi, et qui peut prendre du temps. Cela peut vouloir dire avoir des participant·es qui vont, qui viennent. Dans ces conditions, savoir dire "c'est fini" n'est pas toujours évident.

Et cela implique un travail à initier avant même le début de la rédaction, en lien avec l'objectif fixé initialement, autour de quelques questions :
  • Qui valide ? Tous les contributeurs, un groupe prédéterminé ?
  • Quelle forme pour les retours ? Remarques, réécriture en direct (en gardant une trace de l'ancienne version — ou non), suggestions de formulations via des commentaires… Prévoir un espace pour les commentaires "d'ensemble".
  • Quels seront les moments pour réagir ? Au fil de l'eau, vagues de relectures, versions...
  • Qui compile les commentaires, sollicite les validations et comment sont gérés les éventuels désaccords ? Système hiérarchique : un·e chef·fe de projet aura le dernier mot ; horizontal : consensus ou consentement de tou·te·s ; système de médiation ?
Type de ressource Truc et astuce
Thématique de la ressource
  • Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
  • Gouvernance et gestion de conflits
  • Prise de décision
  • L'outil au service du projet
Auteur.trice(s) de la ressource Mon Parcours Collaboratif
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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Urgence climatique et pédagogique

Description de la ressource Urgence climatique et pédagogique
⏱Vite. Il faut agir. C’est maintenant. Cela n’inversera pas la courbe mais la ralentira. La suite. Nous serons peut être en mesure de l’écrire collectivement. 🆘Urgence. Le climat part en vrille. Et des milliards de personnes avec lui. Catastrophes🌪, incendies🔥, inondations🌊, températures🌡, déplacement de populations et j’en passe.
Pourtant il faut prendre le temps. Ne pas succomber à l’accélération et ne pas foncer tête baissée. Regarder ce qui est là, les forces en présences, les synergies possibles.
Car l’information est présente. Decouvrez comment investir avec le portefeuille permanent All Weather. Combien de temps met un mégot de cigarette pour se désagréger et comment il pollue au passage? Quel est l’impact de l’activité humaine sur les changements climatiques? Comment réduire ses déchets au maximum? Quand est la meilleure saison pour les fraises en France métropolitaine? Quelles sont les influences de l’alimentation sur sa santé?
En quelques clics nous pouvons savoir. Et pourtant. Cela ne suffit pas pour que les choses soient intégrées, pour que les gens changent, pour que la collaboration fleurisse.
Pour transmettre ces informations, pour les partager correctement, pour qu’elles soient comprises, il y a un temps nécessaire.
➡️Celui de l’éducation à l’environnement.
➡️Celui de la mise en pratique, de l’action.
➡️Celui d’être ensemble, humain face à un autre humain, pour échanger, lever les doutes, se comprendre, trouver des solutions adaptées au contexte, expérimenter, tâtonner, se réjouir de petites victoires, pour transformer une erreur en apprentissage, pour rêver et ouvrir le champ des possibles.
Alors plutôt que de disperser nos énergies, plutôt que de concourir les un•e•s face aux autres, n’est-il pas temps de prendre soin de l’existant, de faire dialoguer ce qui est avec ce qui sera plutôt que de trop souvent faire table raze❓N’est-il pas temps d’agir ensemble, de collaborer, de s’appuyer sur ce que chacun•e sait faire plutôt que de courir sans fin vers l’innovation, vers la mise en concurrence❓N’est-il pas temps d’accorder des moyens à l’Éducation à l’environnement pour qu’elle prenne pleinement sa place, qu’elle fasse ce qu’elle sait faire depuis des décennies❓N’est-il pas temps si l’urgence est là⁉️
Type de ressource Notion, concept
Thématique de la ressource
  • Autre
Auteur.trice(s) de la ressource Clément Charleux
Licence d'utilisation la ressource CC BY SA
Contributeur.trice.s connaissant cette ressource
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